Surprise innatendue ( Pv Roza - Takeshi )

[ Indice temporel:
Après: Et plus j'attend et plus je sens le poids du temps
Après: La cage dorée ]

Depuis combien de temps se promenait elle ? Asami l'ignorait à vrai dire, elle avait quitté la maison de Caïn le coeur lourd, de regard ? De remord ? Non c'était bien autre chose encore...Elle était certes revenu sur les lieux pour lui laisser une lettre mais était-ce réellement correct en y repensant. L'éducation japonaise de la demoiselle avait fait en sorte de légèrement faire culpabilisé la demoiselle mais elle ne regrette pas, persuader que cela serait très certainement mieux ainsi. Elle voyageait en utilisant son pouvoir, personne ne la voyait, elle ne laissait derrière elle que ce délicat parfum qui lui était propre. Se mélange de rose, un léger gout sucré se mêlant à ce parfum. La japonaise au cheveux rose avait fini par tourner sur une ruelle beaucoup plus tranquille. Cela était fatiguant parfois, surtout au bout de plusieurs heures.

Certes, elle voyageait certainement plus rapidement sous cette forme " d'air " mais c'était à peine plus rapide. Seule dans cette ruelle, la demoiselle réapparaissait dans cette ruelle, à présent visible. La demoiselle épousseta sa petite robe, oui, elle avait prit le temps de repasser chercher des vêtements dans sa chambre d'hôtel. La robe était à nouveau digne de ses petites robes de poupée qu'elle portait habituellement, de couleur bleu ciel, elle portait par dessus celle-ci un petit tablier blanc. Ainsi vêtu, on aurait pu la croire directement sortie d'un conte de fée. Mais ses allures de japonaise, ses cheveux et ses maniques d'asiatique suffisait à comprendre qu'elle était tout simplement une demoiselle excentrique jusqu'au bout des doigts.
Ses petits souliers noir au pied claquait à présent délicatement sur le sol des rues de Manhattan. Elle se promenait à présent, se ''fondant'' dans la masse...Enfin...C'était une manière de voir les choses bien évidemment...Ainsi habillé, il était difficile de vraiment se fondre dans la masse.
La japonaise était plongée dans ses pensées, à un tel point qu'elle ne faisait attention à rien ni à personne...Non...Même pas à la personne qui semblait avoir un oeil sur elle et qui semblait même la suivre...A sa manière...

Elle fini alors sa route sur un banc, non loin d'une maison qui semblait en toute apparence abandonné. Les yeux posée sur la façade de celle-ci, la niponne observait les murs et les fenêtres de l'habitation...Oui...Elle semblait vraiment abandonnée. Un petit sourire en coin se dessina sur le visage d'innocence de l'asiatique qui observa à sa droite puis à sa gauche...Personne n'était présent. Prise par une pique de curiosité, l'excentrique petite personne quitta son banc, s'approchant alors de la bâtisse de par la façade droite...Tapis dans l'ombre, personne n'aurait pu réellement la remarqué à moins de l'observer faire depuis son tout départ. Elle posa délicatement sa main contre le mur de la maison, son corps semblait devenait légèrement transparent pendant un bref instant, tel un fantôme, elle traversa le mur...A présent dans la demeure les oreilles de la délicate japonaise pu qu'être attirée par le son d'un piano.
Dans un geste de pure réflexe, elle se rendit complètement invisible, elle rechercha alors la provenance de la musique...

Au bout de quelque minute de recherche, l'immaculée japonaise se retrouvait face à une demoiselle qui jouait du piano. Un leger sourire se serait dessiner sur son visage qu'il avait été visible. Seul le parfum unique d'Asami se faisait sentir à présent dans la pièce, une légère odeur à peine perceptible mais agréable.
Elle fini par apparaitre...A la fin du morceau, ne se rendant pas réellement compte de ce qu'elle était en train de faire...

« C'est magnifique... »

La voix d'Asami était douce, tous ce qu'il y avait de plus gentil. Aucune méchanceté n'émanait de la jeune personne aux cheveux roses et il était inconcevable en la voyant de l'imaginer capable de faire quelque chose de diabolique et de cruel. Elle était ce genre de personne respirant l'innocence et la naïveté à un point que cela avait eu tendance à en énerver certain...A en troublé beaucoup d'autre...

La nuit avait mis son terme à l'étrange histoire qu'elle avait vécue la veille. Elle préférait croire au rêve ou au cauchemar qu'à la réalité. Des choses avaient été dites, elle n'y croyait pas ou alors avait d'énormes doutes. Mais ce n'est point grave, ce n'était probablement qu'un rêve, tellement qu'elle en a encore l'habitude.
Elle se leva de bonne heure ce jour-ci. Il était 8h du matin. Elle se leva, tranquillement et parcouru les différentes pièces pour tenter d'oublier ce "rêve", ce "cauchemar". L'ambiance en elle-même était très mystérieuse. Les nuits la rendaient légèrement plus nerveuse et moins sûre d'elle. Même la bonne douche chaude qu'elle prit, dans une salle de bain d'un luxe très comique à ses yeux et très hétéroclite, ne la réveilla pas assez, cependant. Habillée du même pull et pantalon que la veille, et que dans son "rêve", elle alla petit-déjeuner dans le séjour. D'un bol de céréales d'une marque inconnue, elle se repu sans se plaindre. Elle n'aimait que le thé et en fit chauffer un. L'odeur de camomille amplissait chaleureusement la pièce.

Elle s'installa ensuite à son bureau, travailla un peu sur des morceaux musicaux qu'on lui avait fait écouter la veille par l'intermédiaire de ce qui semblait s'appeler "Ordinateur". Une voix d'homme lui disait le travail à faire et la critique à fournir et pour quel journal elle travaillait. Tout ça était bien louche car on ne lui donna qu'une seule info concernant ces journaux : celui de Varsovie. C'était le seul espoir qu'elle avait de savoir la Pologne libre. Elle ne savait pas que la guerre nommée "seconde guerre mondiale" avait pris fin il y a bien longtemps, depuis son coma.

Le travail fini - elle devait "répondre" à ce boiter parlant et à l'écran affichant des instructions pour finaliser son travail et passer ses écrits depuis un drôle d'engin nommé "Clavier" avec un texte qui s'affichait sur cet "boite". Elle comprenait rien, mais tout fonctionnait.

Elle s'installa ensuite à son piano. Elle commença par faire jouer ses doigts sur le clavier improvisant de petits morceaux inconnus et en s'entrainant sur des arpèges et des accords complexes. Il était 10h26 exactement quand elle commença un morceau bien connu en Mi bémol majeur, commençant par une série de Si bémol en blanche, croches puis noir et croches se succédant sur une pulsion classique mais rapide. Elle commençait la Grande Valse Brillante de Chopin, son artiste préferé. Sa main gauche jouait des accords rapides et lié, par la pédale sur laquelle jouait son pied. De sa main droite, les notes fusaient comme des coup de pivert sur un arbre innocent, rapides et précis cependant. Quelques accords spéciaux et au fur et à mesure la musique dansait et s'évanouissait en final sur des accords de fondamentales et de renversement et mourut en point d'orgue sur un accord final également en Mi bémol comme basse, long et magnifique.

"C'est magnifique..." entendit-elle...

Et bien imaginez l'effet que cela vous ferais d'être surprise en plein pêché par un prêtre ultra-conservateur, la croix à la main et qu'en réalité vous seriez un vampire des contes classiques roumain ? Et bien imaginer la réaction de l'héroïne de cette histoire...
Elle fit un énorme bond en entendant cette voix. Au passage elle distingua des cheveux...

*Rose ?! * pensa-t-elle pendant son saisissement.

Et elle bascula de la chaise du piano, heurtant sa tête contre ce sol de bois.

BONG !

Dans la volée, le pupitre du clavier se rabattit violemment, faisant raisonner toute les cordes et faisant un prodigieux :

CLAC !!!

... Dans la suite des choses, l'énorme couvercle entrouvert du piano se rabattit lui aussi, la cheville ne le soutenant plus à cause de la vibration, produisant un bruit d'une ampleur inégalée par les deux autres évènements.

BAM !!!

Elle était assommée, mais consciente, heureusement. Elle se releva, un mal de crâne lui tiraillant la tête rageusement. Elle se frotta.

"Ah mais merde..." dit-elle en polonais. Elle ne disait que rarement de gros mots.

Elle se frotta encore le haut du crâne, là où avait atterri sa tête, avec un bruit sourd. Elle ne regardait pas vers le piano, la tête baissée vers ses jambes...

La nipponne était rester en extase devant cette musique bien qu'elle lui rappela douloureusement la douce mélodie que Caïn lui avait jouer il y a moyen de 24 heures. Elle avait esquisser un sourire, un sourire sincère alors que ses yeux d'iris auburn était toujours voilé de cette mélancolie qui semblait poursuivre la douce et tendre petite Asami Barairo

Alors qu'elle c'était exclamer de la magnificence du jeu de la demoiselle celle fut surprise...Et une série de petit catastrophe s'en était aussitôt suivit...Elle tomba au sol, sa tête cognant contre celui-ci...Le pupitre se rabattu dans un son qui fit grimacé la jeune japonaise et lorsque ce fit ai tour du couvercle du piano de se rabattre la demoiselle en était venu à posé ses mains contre ses oreilles pour essayer de ne pas être trop assourdie par le son qui allait en suivre.

Asami s'apprêtait directement à aller rejoindre la polonaise pour l'aider à se relever...Elle aurait très certainement fait des dizaine de courbette pour s'excuser de l'avoir ainsi surprise mais surtout pour s'excuser d'avoir pénétrée dans la maison ainsi. La japonaise la pensait vide et lorsqu'elle avait entendu la musique, la jeune fille n'avait pas pu s'empêcher d'aller voir d'où cela pouvait bien provenir. Cependant, elle fut directement arrêter dans son élan par l'apparition soudaine d'un jeune homme...
Son allure, ses yeux surtout, lui fit directement savoir qu'il s'agissait d'un compatriote japonais. Il souhaita aider la demoiselle, précisant qu'il avait vu la nipponne entrer dans les lieux d'une manière peu commune. Asami se serait volontairement giflé pour se manque d'attention qui aurait très bien pu dégénéré autrement...

Elle regarda la polonaise et se courba en avant...Avant tout de chose...Elle souhaitait vraiment s'excuser

« Gomen Nasai »

Dit-elle dans sa langue maternelle...Un réflexe qu'elle n'avait pas encore réussi à effacer, elle observa la demoiselle et inclina légèrement la tête sur le côté, un magnifique sourire venant se dessiner sur les lèvres de la nipponne...Elle inspirait directement confiance, même les personnes les plus méfiantes n'arrivaient pas à se méfier de quelqu'un comme Asami.
La japonaise se tourna ensuite vers le nouveau venu lorsque celui-ci s'adressa directement à elle...En japonais...

"Tu est japonaise, n'est ce pas ? Alors que fais tu ici ?"

Pourquoi cela pourrait l'interesser de savoir ce qu'elle faisait ici...Il était pas mieux que lui d'abord...Incapable cependant d'être méchante, la demoiselle répondu sur un ton calme et doux:

« Ai, watashi wa nihon umare desu » ( Oui, je suis d'origine japonaise )

D'ailleurs, si le jeune homme avait vécu au japon, il avait très certainement entendu parler d'elle...Elle était une dessinatrice et une scénariste de manga très connue...

« Watashi no namae wa Barairo-San desu. Asami Barairo » ( Je m'appelle Barairo. Asami Barairo )

N'oubliant pas la pianiste, la japonaise se tourna doucement vers elle, avançant jusqu'à celle-ci.

« Vous...Vous allez bien ? »

Lui demanda-t-elle dans le meilleur anglais dont était capable Asami. Certes, elle avait un accent qu'on ne pouvait pas nier mais bon...

Elle devait rêver... Enfin, quand même, le mal de crâne dans un rêve ça peut paraitre sacrément réel ! Elle continua à se frotter la tête et, relevant celle-ci elle vit non pas des cheveux-rose, mais des cheveux roses en robe bleue et un autre, non moins charmant, jeune-homme en face d'elle. Elle voulu reculer mais ne se força pas... L'innocence dessinait le visage de la jeune fille devant elle, bien que sa tenue lui faisait une sacrée peur. Elle rêvait, c'était sûrement ça...

"Pardon ?", dit-elle dans un anglais haché menu.

Ses yeux se plissèrent, comme si une lumière l'aveuglait. Elle se disait que les rêves pouvaient vraiment sembler très réels. Elle entendit parler une langue qu'elle n'avait pas vraiment entendue de sa vie. Pourtant ces gens semblaient asiatiques, pour sûr ! Asiatiques?
Alors que les deux inconnus, incrustes et cambrioleurs (ce que se disait Róza) se parlaient, que la fille s'était excusée comme son confrère, même si elle n'avait rien compris de leur anglais - une langue déjà assez dure pour elle - elle se releva et tenta de parler un anglais, moins haché menu.

"Vous êtes japonais? ..."

Elle frissonnait d'angoisse. D'époque, les japonais étaient alliés de l'Allemagne nazie. Même si actuellement ce n'était plus le cas, Róza n'était pas au courant et était plutôt inquiète; très même.
Elle fit quelque pas, murmurant qu'elle devait être dans un rêve. Elle tituba, un voile noir... Elle s'évanouit.


=== L'inconscient ===

De peu de conscience a besoin le corps humain quand celui-ci se retrouve à l'état végétatif ou à l'état de sommeil. C'est tout aussi impressionnant de voir comment le terme "être inconscient" devient si vrai quand il s'agit du pouvoir de Róza, ce pouvoir toujours maléfique. Ce n'est pas la commotion qu'aura Róza qui fera du mal, mais l'envahissement de ce malheureux pouvoir dans son esprit. Son inconscient fut très vite enveloppé et mis sous contrôle de cet étrangeté. Le surmoi intensifia ses pulsions et ordonna à l'inconscient de faire du mal autour de lui : peine, douleur, dépression, pulsions suicidaires, pleur, tristesse, amertume, mélancolie, abattement... Tout les malheurs des gens proches (physiquement) de Róza seraient libres de détruire leur surmoi (surmoi - "inconscient") et de les laissé vulnérable à la pire des tristesses.

Róza était inconsciente, les yeux fermés. Qui aurait pu croire que son pouvoir allait se manifester? Qui aurait pu prévenir ces deux êtres. L'espoir que son inconscience perdrait le combat était grand. Le piano, les notes vibraient encore légèrement dans le vent, dans la pièce, un petit rien qui pourrait inhiber son pouvoir à son réveil. Mais est-ce que les deux inconnus auraient le réflèxe de la réveiller? Qui, seulement, connaissait l'étendue du pouvoir musical et le danger que représentait Róza sans celui-ci?

La demoiselle Barairo avait très peu d'occasion de parler sa langue maternelle depuis qu'elle avait quitter le Japon lors de l'explosion de New York. Un petit sourire aux lèvres, elle aimait particulièrement sa langue maternelle, peut-être parce qu'elle avait bercée son enfance à vrai dire. Contente de voir un de ses compatriotes même si en soit la situation ne semblait pas particulièrement banal.

« anata to shiriai ni narete totemo ureshii desu. » ( je suis très enchantée de faire votre connaissance )

Répondit-elle suite au présentation de son compatriote. Se tournant alors directement vers la jeune fille qu'elle avait surprise et qui avait très certainement du se faire mal en chutant comme elle l'avait fait ou alors le bruit que cela avait causer semblait-il aggraver cela ? L'un ou l'autre, Asami était toujours présente pour aider, pour s'assurer que tout allait bien. S'agenouillant non loin de la polonaise elle lui avait sourit...Lorsqu'elle demanda si elle était japonaise, elle ne fit qu'acquiescer, la gentillesse d'Asami se respirant à plein poumon. Il était difficile de ne pas le remarquer. La seconde qui suivit la demoiselle tomba dans l'inconscience alors qu'Asami se senti soudainement désarmée face à cela et particulièrement inquiète...

« Mademoiselle... »

La fin de se mot prononcé par la nipponne semblait s'échapper de ses lèvres comme un murmure. Une douloureuse sensation étreignant son coeur alors qu'elle ressentait à nouveau son visage enfant, l'impression de revenir bien des années en arrière. Elle releva la tête, regardant devant elle, le regard dans le vide, alors qu'elle aurait été censé voir le mur qu'elle fixait, elle voyait a nouveau ce terrible accident, cette sensation que cela avait été de vouloir courir auprès de sa mère mais d'en être empêcher avant de voir cette voiture partir dans les flammes, les hurlements de sa douce maman la hantant complètement. Les yeux de la délicate japonaise devenait larmoyant alors qu'elle revivait en quelque seconde chacune des sensations qui avait traverser son coeur, qui l'avait transpercer de plein fouet, les douleurs de son père, cette chaleur ressentit lorsque le couteau lui avait traverser le rein...Elle revoyait le décès de son meilleur ami, l'attente de huit longues années à ne rien faire en sachant pertinemment qu'un jour, des milliards de gens finirait tout simplement par mourir dans une explosion dont elle n'ignorait pas l'imminente existence.
Le corps d'Asami semblait ne pas vouloir se décidé entre le visible et l'invisible, rappellant la transparance d'un fantôme, elle semblait parfois complètement disparaitre pour revenir au visible la seconde qui suivait. Lorsque de tel sentiment la prenait, il lui était difficile de se contrôler, tout comme la première fois où son pouvoir c'était manifester. C'est alors que la voix de Takeshi semblait l'amener à la réalité

"Je sais que tu ressens des mauvaises choses actuellement, cela ne peut venir que de cette fille. Il faut faire quelque chose pour la ramener à la raison ou alors nous risquons de devenir fou."

[i]Malgré les paroles du jeune homme, la tristesse envahissait encore la jeune fille et tel un fantôme inanimée de bonheur, elle c'était relevée s'approchant doucement du piano. Un réflexe qu'elle avait toujours eu lorsqu'elle se sentait terriblement mal, les souvenirs de son passé étant loin d'être des plus joyeux, Asami se réfugiait bien souvent dans les souvenirs de sa mer jouant du piano, elle replaça le tabouret pour s'y asseoir à nouveau...Baissant délicatement les yeux alors que le visage d'un homme s'imprimait dans son esprit.

« Caïn... »

Murmura-t-elle, comme si celui-ci serait capable de lui donner la force dont elle avait besoin pour pouvoir combattre cette peine qui l'attirait inlassablement dans ses bras. Elle releva doucement le couvercle, découvrant les touches noires et blanche du piano. Un réflexe qui aurait très certainement parut innutile mais pour Asami il s'agissait d'une manière pour ne pas penser à ces mauvais souvenir qui semblait tous lui revenir l'un après l'autre dans la tête...

Un air ici, là. Était joué, une douce mélodie sans épisodie. Était exécuté, un morceau inconnu mais pas méconnu. Était embelli, cette endroit cru et peu détendu. Les notes se succédaient dans la tête de Róza, se réveillant... Il s'estompait... Les tons et demi-tons s'accommodaient ... Le songe de la tristesse, de vent devint... Le clairsemé et la douce douceur se mélangaient ... Elle prenait le dessus... Oh douce mélodie ... Oh douce mélodie...

Puis, les nerfs, les muscles, les neurones, tout se reconnecta, en Róza rosée, d'un ton léger et harmonique ! Elle se réveilla, une douceur pleine et gracieuse jonglant avec les battements de son cœur. Sur l'instant, ses craintes et ses doutes étaient absents ; sur l'instant, une pianiste ou une musicienne invitée s'invita à chanter en harmonie des notes qui, d'un coffrage fermé, s'échappaient.

Elle observa la jeune et jolie japonaise, ses doigts, tel un vieux squelette requinqué, cherchant et exécutant quelques derniers arpèges, doux et fraisés. Elle se sentit soudain l'envie de rejoindre le piano... Elle le fit, oui. Elle se leva, comme revigorée et énergique ! La musique, la musique, dox remède, doux antidote... Elle s'installa, invitant la japonaise à se lever et lui désigné un siège non loin. Souriant de lèvres divines, elle s'installa... Ses doigts, un court instant, réfléchirent... Un doux arpèges inspira Róza, ses doigts mouvant de leur propre gré. Elle saisissait l'instant, elle recherchait l'adéquat. Elle joua.

[à écouter !]
[/quote]

L'atmosphère pris une teinte de campagne, de soleil, où papillons et oiseaux chantaient. Cela donnait l'envie de courir, sauter, rire et s'allonger dans un champs de roses. Le morceau progressait, donnant quelques pointes de mystère lucide et doux. Les trilles voltigeaient, se succédaient ; les accords s'enchainaient à une vitesse angélique et paradisiaque. le conte de Liszt, son pèlerinage, prenait ville ici même, en ce lieu confiné. Qui pourrait croire, qu'à côté d'un Mannathan détruit, une telle chose pouvait exister. Était-ce ça, le vrai pouvoir de Róza? Véhiculer le bonheur aux simples sons d'un piano? Qui sait? Mais Róza ne savait rien du monde actuel, tout ce qu'elle exécutait venait de sa tendre enfance d'auparavant, quand ses parents, de coeur, l'enveloppaient.
Les pauses intensifiaient l'attente, les crescendos de fin apportèrent des frissons indescriptibles et les accords et arpèges finaux agrandir le regard de Róza... Ses mains virtuoses semblaient voler et accélerer d'une manière si gracieuse. Róza, n'avait rien perdu de sa maitrise.

La chanson se termina. D'un grand sourire :

"Bienvenus, amis inconnus" dit-elle, dans un anglais très riche, cette fois-ci ...

Elle fut ravie de la politesse de ses hôtes, passant les yeux sur l'un et l'autre. Pour finir, ses préjugés sur les asiatiques etaient peu fondés. Elle esquissa un sourire lorsque Asami se pardonna et lui tint discours de son jeu au piano. Le jeune homme lui aussi montrait beaucoup de politesse mais il semblait beaucoup plus réservé. Pour répondre à la douce réplique de la japonaise, la raison de Róza fit un mauvais tour à ses paroles.

"Vous savez, depuis que je suis partie des "camps nazi" (prononcé en polonais), des na...zies, je n'avais plus aussi bien joué..." dit-elle en effectuant de la main droite un joli arpège.

Elle se saisissa à cette parole cependant. Pas plus tard qu'hier, Jiro, un homme charmant mais mystérieux, lui avait tint nombreuses paroles incompréhensibles lui faisant réfléchir sur sa condition et l'année dans laquelle ils étaient. Cette anecdote n'aurait surement pas plu à Takeshi mais elle se décida, pour l'instant, de ne point révéler cette rencontre. En elle même était le questionnement. Elle baissa un peu le regard. Et se posa une question bien innatendue.

"Excusez-moi mais... Comment êtes-vous ... (en polonais) entrés... (anglais), entrés pardon... "

Elle regarda la jeune japonaise. Elle aurait sûrement attiré l'attention des gens qui la gardait. Et Takeshi? Etait-il aussi de ces gens? Qui sait. Elle se méfia soudain légèrement de Takeshi, lui montrant un regard inquiet.
Elle se releva, souriante.

"Du thé, en attendant ?" dit-elle avec un sourire flamboyant.

Elle n'avait pas conscience de ses pouvoirs, de rien, ni même du monde extérieur avec ces drôles de voitures et d'immeubles. Elle avait peine à croire à sa journée d'hier. Mais le ravissement de voir des inconnus, gentils et polis, chez elle la réconfortait énormément !

Elle s'attendait à tout mais point à la réaction de l'invité nommé Takeshi. Elle le regarda pendant qu'il la fustigeait du regard lui reprochant ses paroles. Ne croyant toujours pas aux propos de Jiro, elle répliqua de suite, d'une manière posée et calme.

"Et ce n'est pas vous qui, étant juif (en polonais ce mot), avez été déporté en camp pour être exterminé. Comment... pouvez-vous ! "

Elle avait le regard large, étonné et stupéfait.

"Vous vous invitez chez moi, comme ça, vous deux (en décochant un regard furibond à l'invitée), mais que... Fichtre ! "

Elle se recula, se retourna et sa main frôla le piano.

"Je ... Je ne peux pas croire à ce que vous dites ! Un certain Jiro m'a sorti hier qu'on était dans les années 2000... Je comprends rien, mais zut ! Et là... Télé... part... po... Votre truc c'est quoi ? J'en sais rien et moi j'ai pas de pouvoirs !"

Elle lâcha le piano et se dirigea vers la cuisine.

"Comment voulez-vous votre thé Asami? Vu que votre camarade n'en veut point. "

Silencieuse, chantonnant une valse, elle se dirigea vers la cuisine. Alors qu'il y avait bouloir électrique, Róza se contenta de chauffer l'eau normalement et de sortir quelques sachets de thés, pour laisser Asami choisir.

"Et c'est quoi votre .... pouvoir ... Machin chose rigolo, Asami ? Et au passage, appelez moi le cafard, c'est comme ça qu'on m'appelait !"

Alors qu'elle préparait le thé avec un peu de fougue, elle vit la japonaise tout près d'elle. Cette allure enfantine la fit sourire intérieurement. Lorsqu'elle voulu tendre la tasse à Asami, celle-ci fit quelque chose de bien... Et bien...

* Heuuuuuuu *, ses pensées devenaient un electro-cardiogramme plat, "TUUUUUUUT", comme si un éléphant rose à cornes vertes était sorti du frigo en tutu rouge.

Elle vit la japonaise et ses cheveux roses disparaitre et réapparaitre sous ses yeux !

« Je sais aussi traverser les choses...C'est comme ça...Que je suis entrée... »

* Heuuuuuuu *, elle ne bougeait pas...

La japonaise s'inclina...

* Un... Deux... Trois * ...

Trois fois exactement. Elle avait quand même eu le temps de compter ! La jeune japonaise s'acquitta et pris le thé. Dans un murmure, Róza parla :

"Je... vous en prie... ", la lenteur et l'étonnement étant palpable dans sa voix.

« Auriez-vous la...Télévision ? »

* Heu non j'ai pas la téport...part * pensa-t-elle.

"Pardon ?", dit-elle, presque le sourcils ayant un léger spasme d'incompréhension comique. Elle tendit le doit vers un objet... C'était le four électrique...

"C'est ça j'crois...", ave une voix toujours très lente et limite comique.

Pauvre Róza...

Tant de choses, tant de questions qui se succédaient par vagues divaguantes et changeantes. Un flux incessant d'interrogations et d'incompréhensions. Quel était donc le but, le cheminement de sa détention, de sa vie cachée de ses yeux, de la vie d'autrui interdite à son regard ? Elle était comme une vie inerte, sans but, marchant dans un couloir sans porte, sans affiches et guide. Depuis qu'elle s'était ainsi réveillée, c'est à dire moins d'un moins, elle ne s'était point posé de questions. Peut-être était-ce pour sa sécurité ? Mais pourtant, tant de chose semblaient bien illogiques, bien mystérieuses. Jiro, Takeshi, Asami ; trois personnes d'origine japonaises, les seuls personnes que Róza ait vues. Qu'est-ce que cela pouvait signifier? Un monde battu, un monde dominé ? Ou alors pure coïncidence ? Mais la terrible question qui l'assaillait était : Qui suis-je vraiment?

Des pouvoirs, comme prononcés par ses invités asiatiques, semblaient habiter les gens de ce monde, de ce nouveau monde futuriste. Pourquoi ne voulait-elle y croire ? Pourquoi ne croyait-elle pas ce qu'elle voyait ? Et quel était son propre but ? Qui la gardait ? Où était-elle ?

"Mademoiselle, ceci est un four électrique. C'est pas une télévision, sinon que faîte vous ici ? Je ne comprends pas comment vous ne pouvez pas savoir que vous vivez en 2008..."

Il n'était pas le seul. Elle-même ne comprenait pas. Aucune date, si ce n'est Jiro, son visiteur des songes, ne lui avait été ainsi communiquée. Ce Jiro semblait maintenant prendre part à la réalité. Et ces deux personnes aussi. Une certaine honte habita Ròza. Dans l'incompréhension, elle semblait avoir confondu deux appareils distincts; et jamais elle ne les avait ainsi utilisés. Que faire, face à la question de son invité?

"Je ... Je ne sais pas pourquoi je suis... ici... J'ai du travail, dans la musique... Je reçois des vivres... D'une manière que... Que j'ignore. "

Mais elle ne l'ignorait pas. Elle savait que c'était la nuit que ces vivres lui étaient apportées, déposées dans une pièce, verrouillée lors du phénomène de livraison. Pourquoi tant de précaution vis-à-vis d'elle. Une chose était certaine : de n'importe quelle manière dont ces deux personnes étaient entrées, elle ne devait pas être de ces gens. Ils étaient probablement inconscient d'un danger que même Róza ne connaissait pas.

"Je n'ai... Aucun contact... (elle avança dans une autre pièce)... Sauf depuis cette machine (elle pointa un ordinateur)... Une voix en sors régulièrement pour me dire quels musiques je doit... critiquer. C'est mon travail. [HRP : machine sans internet et sans "programmes", sauf un programme qui communique avec l'OWI]

"Y a juste un homme qui est venu... Hier... J'ai tenté de sortir... Je crois, je me souviens plus très bien... S'il vous plait", son dernier mot était prononcé en Polonais.

"Qui était-ce à votre... avis ?"

Tout cela commençait à devenir inquiétant...Sa tasse en main, le délicieux parfums du jasmin embaumait légèrement la cuisine alors que la jeune Roza venait de désigner du doigt le four électrique malgré qu'elle aie demander à voir après la télévision. Elle resta silencieuse, son sourire bienveillant toujours sur ses lèvres...Laissant le soin à Takeshi d'expliquer à la polonaise qu'elle venait de se tromper...La nipponne aux cheveux roses restait silencieuse, elle réfléchissait...A quoi ? Aux différentes raisons qui auraient pu amené à la demoiselle à être si ''ignorante'' du monde qui l'entourait, différentes explications auraient pu germer dans l'esprit de la japonaise mais elle avait besoin de bien plus de détails qu'elle n'en avait pour l'instant...Doucement, la jeune fille posa ses lèvres sur le bord de la tasse, avalant quelque gorgée du thé chaud qu'elle tenait entre ses mains...

La nipponne suivait des yeux la jeune fille, elle semblait tout aussi perdu que ne l'était Takeshi ou même elle. Restant calme, elle déposa doucement sa tasse sur la table de travail de la cuisine, écoutant les dires de la polonaise avec attention, continuant de réfléchir sur ce fait.

"Je ... Je ne sais pas pourquoi je suis... ici... J'ai du travail, dans la musique... Je reçois des vivres... D'une manière que... Que j'ignore. "

Elle était donc bel et bien séquestré dans ses lieux. La japonaise avait un peu de mal à comprendre les motivations des homes à séquestrer une femme ainsi, à la tenir autant en ignorance, autant à l'égard du reste du monde...Souhaitaient-ils la protégée ? Ou protégé les autres peut-êtres...Il est vrai qu'après avoir fait l'expérience de cet étrange pouvoir qui semblait s'être émané de la demoiselle lorsqu'elle tomba dans les pommes, son pouvoir pouvait se montrer particulièrement dangereux mais était-ce vraiment une raison ?

*C'est injuste*

"Je n'ai... Aucun contact... Sauf depuis cette machine... Une voix en sors régulièrement pour me dire quels musiques je doit... critiquer. C'est mon travail. "

Elle avait suivit la jeune femme jusqu'a cette ordinateur qu'elle pointait du doigt...S'approchant de la machine, elle restait face à celui-ci, il était pour l'instant éteint. Regardant sur le côté la tour de l'ordinateur, elle actionna le petit bouton pour allumer la machine, regardant Takeshi, elle esquissa un sourire...Elle laissait à présent le soin à Takeshi de savoir qui était derrière tous ça au travers de cette ordinateur. Asami ne connaissait pas encore la compagnie et pour cause, elle n'y avait jamais eu affaire.
S'approchant de la jeune femme, elle écoutait ses dernières paroles:

"Y a juste un homme qui est venu... Hier... J'ai tenté de sortir... Je crois, je me souviens plus très bien... Qui était-ce à votre... avis ?"

« Je ne peux pas vous aidez pour cela...Mais peut-être que... »

Elle regarda Takeshi un instant...Posant doucement sa main sur l'avant bras de la demoiselle, elle souhaitait la mettre en confiance, ne pas lui faire peur, faire en sorte qu'elle ne panique pas trop...Asami se doutait que cette situation était loin d'être facile à comprendre. Elle invita Roza à s'asseoir sur une chaise, s'asseyant en face d'elle, ce même sourire bienveillant sur ses lèvres. La tête légèrement inclinée sur le côté lui donnait un air enfantin.

« Quels sont vos derniers souvenir ? »

[C'est court mais bon je voyais pas comment j'aurais put faire plus long...]

Les yeux noisettes d'Asami c'était levé vers le plafond, quelque seconde passèrent avant qu'elle ne se rende compte qu'il s'agissait de caméra...Il était trop tard pour arrêter quoi que se soit, déjà Takeshi avait saisi le bras de la japonaise et après plusieurs essais avait saisit celui-ci de la polonaise. Au même instant, la nipponne pouvait remarquer le visage d'un homme pénétrant dans la pièce...Son visage...Ses paroles...Et l'appelle de Roza:

" Jiroooooo !! "

Jiro ? Qui pouvait-il être ? Selon la logique des choses, il devait être un membre de l'owi. Mais elle n'eut réellement le temps d'en avoir la confirmation...Un clignement de paupière plus tard et le décor avait littéralement changer. Il ne s'agissait plus du tout de la maison...Takeshi

"Je nous ait téléportés devant l'entreprise pour laquelle je travail. Il s'agit de Pinehearst, cette société agit activement pour sauver le monde, le rendre meilleur. Ce que je viens de faire, fais partie de mon travail si vous voulez. Je viens de sauver une jeune femme d'un lieu où on la tenait prisonnière de force alors que l'OWI n'en avait pas l'autorisation. Enfin, quoiqu'il en soit, mademoiselle-dont-j'ignore-encore-votre-prénom, vous être libre. J'aimerais vous présenter à mon patron si vous veuillez bien, si vous êtes intéressées à l'idée de sauver le monde et de le rendre meilleur bien sûr..."

"CA N'A PAS DE SENS !!!!,gdzie ja jestem » (je suis sérieusement aller faire une traduction en polonais XD )

Olala, ça commençait à s'embrouiller dans la tête de la pauvre japonaise qui venait tout juste d'être téléporter...Takeshi leur expliquant un flot d'information sur les lieux et leur but, leur action mais a peine avait il eut fini que Roza n'en pouvait plus...Chose que la japonaise pouvait comprendre...Takeshi venait de faire une maladresse très importante...
Et c'est en quelque seconde qu'elle senti à nouveau ce flot de souvenir lui revenir à l'esprit...Une étrange sensation, elle ressentait à nouveau la chaleur intense au creux de son rein, cette douleur atroce qui lui rappelait dans un souvenir lourd de vérité que son père avait essayer de la tuer. Observant Roza, elle comptait doucement s'approcher d'elle...Lui demander de se calmer, de respirer, lui rendre cette confiance qu'elle semblait perdre en cet instant...

"Asami ! Eloignez vous de moi, maintenant !"

Il n'était pas question qu'elle s'en aille...Regardant Roza, c'était trop dur pour elle de faire une chose pareil...Asami se sentait particulièrement concernée, elle voulait l'aider...Vraiment...De tout son coeur, elle voulait aider cette polonaise...

« Je peux pas...Vous laissez...Je... »

Elle s'approcha de Roza, ne contrôlant pas réellement les larmes qui commençait à couler, la tristesse la prenait un peu plus dans ses bras, la descendant dans ses méandres, dans son cercles vicieux...

« Veux vous aidez...Vraiment... »

Asami était une personne étrange, elle s'attachait avec tant de facilité aux gens qui l'entourait et qu'elle rencontrait qu'il était difficile de vraiment comprendre comment elle pouvait être ainsi...Surtout quand on savait ce que la nipponne avait pu vivre...Mais malgré tout...Malgré cette étrange façon d'être...Ce caractère était vrai...Sincère...

Des réponses, des questions? Toutes ces choses qui venaient à Róza, là, maintenant. Un bâtiment à l'allure plutôt futuriste - imaginez actuel pour le commun - , des engins (voitures) par dizaines encombraient les rues. Elle ne voulait pas savoir ce qu'il y avait autour d'elle. Elle était choquée, atterrée et fort incomprise. Elle sentait quelque-chose en elle de différent, comme une force qui émanait d'elle - de Dieu sait où. Elle avait peur mais sa curiosité était à son comble. Que se passait-il.

INCONSCIENT
-----------------

Les bourrasques et les ouragans sont les métaphores de son inconscient à jamais hasardeux. Un flux malsain émanait de cet inconscient, d'on ne sait vraiment où. Le mélange des mots et des épines aux roses et aux injures ne faisait que blesser son être intérieur. Mais tout se rejetait à l’extérieur, mais pour qui ? L’innocent, le brave, le vil, le fou ? L’incontrôlé qu’elle subissait ne la rendait que plus dépendante. La soif du mal nourrissait son corps continuellement. Mais à quand enfin le repos ?


Asami s’approcha d’elle, à l’encontre de son ordre. Elle vint s’accrocher à elle. Pourtant, elle avait certainement voulu la faire partir, sans succès, elle s’en souvenait. Elle la regarda alors, droit dans les yeux. Cet enfant… Il lui arrivait quelque-chose. Même si Róza ne savait pas ce qui se passait, elle sentait en elle le danger pour Asami… Asami était au bord de l’effroi, et de l’inconscient, de la folie. La manifestation de cet état d’âme était-il une répercussion du pouvoir de Róza ? Continuer à vouloir avoir mal en croyant pouvoir aider les gens ? Asami cherchait-elle ainsi à se torturer ? Ou était-ce le pouvoir qui l’amena à vouloir ainsi se détruire d’elle-même en restant auprès de Róza ? Mais Róza n’en eu pas idée. Elle s’abaissa, décochant un regard malsain à Takeshi, cet homme malhonnête, ne l’ayant pas laissé le temps de réfléchir… Peut-être allait-il réussir à se pardonner ?
Elle s’adressa d’une voix douce et maternelle à Asami :

« Asami… Va-t-en, je t’en prie ! (elle pleura) Va-t-en, tu ne sais pas m’aider ! »

Voyant Asami insister, elle perdit les moyens…

« ASAMI ! VA-T-EN ! »


INCONSCIENT
-----------------

Brusque séisme intérieur… Quelque-chose se déchira… Un court un instant, un très léger instant. Le bonheur s’échappa de rien de l’emprise du mal… Ce bonheur portait le nom d’Asami. Il allait lui être destiné… Quelque par, au fond d’elle-même, son pouvoir malsain eu une fraction d’inattention et devint pour ce court instant le pouvoir bénéfique, le vrai pouvoir, celui du bonheur, de la vie, de l’amour, de la joie… Il allait sauver Róza de sa torpeur, pour qu’elle puisse peut-être comprendre le danger.


« ASAMI ! JE T’EN PRIE ! »

Son cœur s’emballa soudain, un sourire emballa son visage. Le regarde était intense et était plongé dans celui d’Asami… Le pouvoir se manifesta enfin, sur ce bref instant.

« S’il te plait… »

[NOTE : ici, Asami agira comme si le pouvoir amènerait en elle les meilleurs souvenirs et tout ce qui peut rendre heureux quelqu’un, en lui faisant oublier ses malheurs]

[REPRISE]

INCONSCIENT
-----------------

L’office terminé, cette petite pointe de bonheur fut à nouveau sous l’emprise du maléfique pouvoir. Mais Asami en serait, temporairement, immunisée. C’est ainsi que ce pouvoir maléfique, toujours contre l’idée de Róza, tenterait de déstabiliser Takeshi… De lui implorer des explications véritables. Heureusement, la colère s’était désinstallée, Róza était prête à écouter Takeshi, mais ce dernier serait quand même sous l’emprise de ce délicat pouvoir…