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 La nuit tous les chats sont noirs

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Elizabeth Black

Elizabeth Black


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MessageSujet: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeDim 11 Déc - 20:58


Muzicons.com
    C'était un Samedi soir comme les autres, un Samedi soir sur Terre, sur l'île de Manhattan. Les rues étaient animées, elles grouillaient de touristes qui visitaient ou du new yorkais basique qui souhaitait se détendre. Les enseignes et les phares des voitures illuminaient le pavé. Le bruit était constant, voir désagréable pour certains, mais il était tellement habituel à cette heure ci qu'Elizabeth ne s'en préocuppait plus réellement. A vrai dire, elle avait beaucoup plus important à faire qu'à laisser son attention se voir attirer par la folie nocturne qu'était Time Square une fois la nuit tombée.

    Elle marchait rapidement, mais avec difficulté, perchée sur ses escarpins de quinze centimètres de hauteur. Sa robe de soirée l'empêchait de faire de trop grandes enjambées. Logique, quand il s'agissait d'une robe en tulle de soie qui découvrait ses fesses au moindre mouvement brusque. Machinalement, elle devait sans cesse tenir les pans du jupon d'une main, de l'autre, il y avait sa pochette pour la soirée, qui aidait à plaquer l'aide de son bras, une petite mallette en cuir qu'elle tenait fermement contre sa poitrine.

    Son téléphone vibra pour la troisième fois, elle décrocha finalement, s'arrêtant à un croisement pour répondre. Une voix aiguë se fit entendre des gens qui entouraient Elizabeth. La jeune femme décolla son oreille du combiner un instant en grimaçant, elle détestait qu'on lui hurle dessus lorsqu'elle n'y était pour rien. Elle déposa la mallette au sol

    Oui Misha ! Oui j'arrive ! Je ne suis pour rien moi ! C'est toi qui a choisis cette robe, j'ai l'air d'une prostituée et ces talons, je les hais. Non je n'ai pas de quoi payer un taxi. Oui merci de me traiter de gourdasse ! J'ai la mallette. Je ne vais pas l'oublier tout de même, il s'agit de mon projet ! Aargh

    Un jeune homme la poussa pour pouvoir passer, elle lacha son téléphone parmi la foule, réussisant à le rattraper trois mètres plus loin. Hâletante, elle ne fit pas attention au jeune homme qui était la cause de son tracas, il était déjà repartis avec sa malette sans s'occuper de la jeune femme. Celle ci ramassa la sienne et finit repris sa conversation en appelant un taxi.

    Oui je sais, je suis en retard. Tu me paies le taxi ? Merci.

    Un taxi s'arrêta et Elizabeth monta dedans en deux secondes, elle donna sa destination au chauffeur et respira profondément de satisfaction, elle ouvrit sa pochette et se remaquilla vite fait, de quoi paraître moins stressée. Puis l'idée lui vint d'ouvrir sa mallette pour relire le dossier qu'elle avait mis si longtemps à construire. Il s'agissait là, du travail de toute une vie, qui pourrait changer la vie de bien d'autres personnes. Elle mit quelques secondes avant d'hurler comme une folle.

    Merde! Шлюха! C'est pas à moi ça ?!? Putain le mec en costard. je me hais, je vais me pendre. Demain je pends.

    Elle tenta de se calmer. Oui, il ne s'agissait pas de sa valise, oui elle était foutue pour toujours et le peu de personne qui la pensait crédible, elle allait se ridiculiser devant dans quelques minutes. Il s'agissait seulement d'anciens partenaires financiers de son père et de quelques hommes d'affaires dans le domaine de la génétique, rien de bien, important...

    Vous allez rouler oui ou merde ?!?
    Il y a un bus qui bloque l'accés mad'am
    Oh puis, au point où j'en suis...
    Hey vouzavez pas payée !


    Elle fixa l'homme lui effaçant la mémoire de fureur. Elle n'était vraiment plus d'humeur. Même s'il était très probable qu'elle s'en veuille dans quelques heures, ça ne changeait rien, elle continua son chemin essayant de se dépêcher tant qu'elle pouvait encore. Elle longeait le Sud de Central Park, elle regarda un instant vers les bois préférant ne pas s'y attarder, elle croisa quelques personnes, mais les gens se faisaient rares. En un instant, elle eut à peine le temps de crier qu'on plaqua une main sur sa bouche et qu'on la menaçait avec un couteau, on l'entraîna derrière un buisson, lui prenant son sac à main et la mallette qui n'était pas à elle. Elle se débattit et griffa son agresseur, une jeune homme d'une vingtaine [/color]d'années. qui se venga en lui sautant dessus pour tenter de la poignarder...


Dernière édition par Elizabeth Black le Dim 22 Avr - 21:08, édité 1 fois
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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeMer 7 Mar - 21:59

Perdu dans cette grande ville nommée New York, Peter ne savait où aller. Toutes ces avenues se ressemblaient, aucune ne lui paraissait familière. Nul élément ne lui revenait en mémoire, pas le moindre point de repère pour s’orienter, pas le moindre endroit où se rendre pour se sentir chez lui. L’idée lui revint de retrouver Central Park, seul lieu où il avait vécu quelque chose dont il se souvenait, aussi loin que sa mémoire flanchante le lui permettait. Mais d’abord, il plongea la main dans sa poche et en sortit tout ce qu’elle contenait. Peut-être les objets qui s’y trouvaient lui donneraient-ils des indices sur sa vie, ses proches, son lieu de travail, n’importe. Il se posa sur un muret afin de faire un inventaire détaillé. Son téléphone portable était bien entendu bousillé, victime des court-circuitages dont le corps de Peter Petrelli avait été traversé quelques heures auparavant. Il était littéralement carbonisé, une partie du plastique avait même fondu. Tenter de récupérer quelque donnée que ce soit ressemblait fidèlement à un acte aussi désespéré qu’irréalisable.

- Voyons voir le reste…

Il n’avait pas apporté grand-chose sur lui. Il n’y avait que le strict minimum : un peu d’argent, une photo de lui avec un homme brun aux contours de visage angulaires, une carte de donneur d’organes, un stylo et… une carte d’identité. Il observa attentivement cette dernière pour en soutirer un maximum d’informations. Il s’appelait effectivement Peter Petrelli, était né le 23 décembre 1979 et vivait à Mahattan. Il nota l’adresse sur sa main, remit ses affaires dans sa poche et se mit à la recherche d’un plan de la ville.

Après avoir cherché tout l’après-midi, interrogeant les passants dont la plupart l’ignoraient totalement, tournant en rond, se perdant à maintes reprises, il finit par trouver son lieu de résidence… ou du moins, ce qu’il en restait. Désespéré, il vérifia à maintes reprises s’il se trouvait bien à la bonne adresse, mais c’était bien cela.
Devant lui se tenait un tas de ruines amorphe, encore fumant. Il n’en restait pas grand-chose. Une femme d’un certain âge, assez grassouillette, sortit de l’immeuble voisin les bras tendus et les larmes aux yeux. Elle avait un accent indien.


- Peter, Dieu soit loué, tu es en vie mon petit !

Faisant mine de la reconnaître, il la prit poliment dans ses bras et l’interrogea d’un air suspicieux.

- Que s’est-il passé ici ?

- Des terroristes, Peter ! Il n’y a plus que ça, en ville. On n’est plus sûrs nulle part. Il y a eu des secousses, et l’immeuble s’est mit à trembler. Heureusement que je vivais au rez-de-chaussée, mais certaines personnes n’ont pas réussi à sortir avant que l’immeuble ne s’écroule. On a tout perdu, Peter, toutes nos affaires. J’habite chez notre voisin Pedro pour le moment, j’ai appelé ma fille pour voir si elle pouvait m’héberger quelques temps, mais elle est en voyage d’affaires à l’étranger. Bon sang mon petit Peter, qu’allons-nous devenir ?

Troublé, Peter s’approcha des décombres. En effet, il ne restait rien. Les meubles n’étaient plus qu’un amas de bois épineux, des feuilles de papiers volaient sur le trottoir, les objets de valeur avaient sûrement été dérobés par des voyous ou saisis par la police. Il ne restait rien. Pas un seul indice sur la vie antérieure de Peter. Cela serait trop beau si ce n’était qu’un simple hasard, s’il n’y avait aucun lien entre cet « acte terroriste » et sa perte de mémoire. Se voulant rassurant, il tapota le dos de la pauvre concierge confuse.

- Je suis désolé. Mais ne vous en faites pas, nous nous en remettrons tous. Nous sommes vivants, c’est tout ce qui importe. Le reste peut se remplacer.

Il la salua puis s’en alla, pensif.
Était-ce vraiment une bonne chose qu’il soit en vie, sachant ce qu’il allait probablement devenir ? Un monstre colossal qui terrifierait le monde entier, assoiffé de sang, ayant perdu toute foi en l’humanité, toute confiance en ses proches ? Une personne blessée, sans identité, trahie, malmenée, tellement égarée que la seule réponse qu’il trouverait se résumait à du sang, des larmes et de la peur ? Si c’était cela son avenir, il préférait en finir tout de suite avec la vie. Mais était-il seulement capable de mourir, sachant qu’il avait enduré les pires supplices et s’en était sorti sans une égratignure ? Ce monstre, cette version de lui dans le futur, semblait être la seule à savoir comment l’exterminer. Il voulait l’emporter avec lui dans la mort. Il avait sans doute compris que le seul moyen d’en finir était de tuer sa version du passé, plus vulnérable, plus faible. Cela changerait le continuum espace-temps ou un truc du genre. Peter avait vu tout cela dans les yeux de son lui du futur. 2025, année réelle de l’apocalypse. Sauf si quelqu’un avait la force de modifier le cours des choses.

Sans trop réfléchir, il s’engouffra dans un petit établissement téléphone-fax-internet et commença à feuilletez un annuaire téléphonique se trouvant à l’entrée. Dans la ville de New York, il n’y avait pas loin d’une trentaine de Petrellis. Nombre d’entre eux étaient probablement d’illustres inconnus pour Peter. Il nota les adresses et numéros de téléphone et se mit à les appeler. La moitié d’entre eux n’étaient plus valables. Quelques uns prétendaient ne connaître aucun Peter, et le jeune homme se retrouva avec cinq numéros dont les propriétaires n’avaient pas répondu. Le premier sur la liste appartenait à A. Petrelli, qui habitait en périphérie de la ville. Etrangement, Peter avait extrêmement vite mémorisé le plan des quartiers et se souvint de la direction à prendre. Une telle mémoire le surprenait. Il allait devoir couper par Central Park, ce qui tombait bien. Même si la nuit commençait à tomber, c’était le seul endroit où il avait des points de repères. De plus, il espérait secrètement y retrouver les personnes qu’il avait perdues de vue suite à son bond dans le futur.

Quelques minutes plus tard, il entra dans le parc. Il faisait déjà noir, et il décida de trouver un banc sur lequel il pourrait se reposer quelques heures. Ce n’était guère un endroit fort fréquentable à la tombée de la nuit, mais il s’en moquait complètement. Epuisé par sa première journée qui dépassait carrément les limites de l’imagination, il trouva un banc épargné par les fléaux s’étant abattus quelques heures auparavant, et ferma les yeux. La végétation fraichement repoussée depuis qu’il avait redistribué à la ville l’énergie vitale volée par Hyde avait une délicieuse odeur, paisible et pure. Peter en oublia le froid, sa peur et les rares passants qui se promenaient pour une quelconque obscure raison. Il plongea dans un sommeil sans rêve, reposant.
Tout à coup, il fut réveillé en sursaut par un cri. Se relevant d’une traite sur son banc, il eut à peine le temps de jeter un regard circonspect, juste assez pour apercevoir une ombre attirée dans les fourrés. Peter bondit du banc et se dirigea vers la source d’agitation avec prudence. Ecartant les branches du buisson, il attendit que ses yeux se fussent habitués à l’obscurité avant de réaliser qu’une jeune femme se faisait agresser. Sans hésiter une seconde, il se rua sur le voyou et le poussa sur le côté, l’éloignant de la demoiselle. Le type se releva, furieux, brandissant un couteau fort bien aiguisé.


- Putain mec, mais t’es pas bien dans ta tête ? Tu tiens pas à la vie ou quoi ? J’vais t’montrer ce que c’est de vouloir jouer les héros, j’vais te démonter la gueule, enfoiré !

Le rire de Peter retentit dans l’obscurité, moqueur et dédaigneux. A côté de Sylar, cette petite frappe semblait aussi dangereuse qu’une fourmi ivre.

- Hé bien vas-y, je t’attends.

Il n’eut pas à le demander deux fois. L’agresseur fonça vers Peter et lui enfonça sa lame dans l’abdomen, avec un bruit de viande fraiche sauvagement tranchée. Devant l’absence de réaction de Petrelli, il leva les yeux vers lui, incrédule. L’amnésique lui souriait.

- Tu n’as rien de mieux à me proposer ?

Calmement, il retira le couteau et la plaie se referma en quelques secondes. Peter attrapa le voyou par la gorge et le souleva de plusieurs centimètres au-dessus du sol. Le mec émit quelques bruits étouffés, son visage s’empourprant à cause du manque d’air. Sa langue sortie et ses yeux exorbités lui donnaient un air encore plus stupide. Estimant l’avoir assez privé d’oxygène. Peter le lança sur plus d’une dizaine de mètre, et l’homme s’écrasa contre un tronc d’arbre avant de tomber au sol, toussant et se tenant la colonne vertébrale. Alors qu’il tentait désespérément de se relever, il put apercevoir des étincelles d’électricité émaner du bout des doigts de Peter. Terrorisé, il prit la fuite en titubant.

- C’est bon bordel, fous-moi la paix, fous moi… la paix !

En quelques secondes, il fut happé par l’obscurité du parc, disparaissant tel un mauvais souvenir.
Peter se retourna alors vers la jeune femme et l’aida à se relever en lui tendant une main amicale. Etrangement, elle ne semblait pas effrayée par ses pouvoirs surnaturels. Il la raccompagna vers l’allée où l’éclairage était plus rassurant. Il réalisa alors qu’il se trouvait en compagnie d’une créature resplendissante à la chevelure blonde, vêtue d’une robe en tulle de soie aux dimensions très minimalistes, laissant entrevoir ses courbes sensuelles. Elle tenait son sac d’une main, une mallette de l’autre. Un peu étonné de voir une femme d’une telle beauté en un lieu aussi peu recommandable, il essaya de détendre l’atmosphère.


- Celui-là, je pense qu’on ne le reverra pas de sitôt dans le coin.

Il plongea son regard dans ses splendides yeux azur, avant de continuer.

- Mais que fait une femme aussi charmante que vous dans Central Park à une heure si tardive ? On ne peut pas dire que ce soit très prudent…

Se raclant la gorge, il tendit une main vers elle.

- Désolé, de quoi je me mêle ? Ce ne sont pas mes affaires, après tout. Je m’appelle Peter. Peter Petrelli, et je suis heu… ravi de vous connaître.

Il aurait voulu dire « je suis avocat », « je suis médecin », « je suis garde de nuit », mais il n’avait aucune idée de sa profession. Ses connaissances en anatomie et en virologie le laissaient à croire qu’il travaillait dans le médical ou le paramédical, mais il n’en savait pas davantage. Cela devenait fort gênant lorsqu’il s’agissait de se présenter à une illustre inconnue.
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Elizabeth Black

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeVen 20 Avr - 20:56


    Le jeune homme sauta si violemment sur Elizabeth qu’il l’entraîna dans sa chute et ils roulèrent par terre sur quelques mètres. Le choc fit lâcher le couteau à l’agresseur et assomma quelque peu la jeune femme. Elle n’eut pas le temps d’empêcher les mains de l’homme de commencer à serrer son cou violemment. Elizabeth commença d’abord essayer d’hurler mais elle ne pouvait pas, elle tenta d’ôter ses mains mais n'y parvenait pas. Elle était tétanisée de peur et ne savait pas quoi faire, bien entendu, elle aurait pu tenter d'utiliser son pouvoir sur le jeune homme mais il n'y parvenait pas trop occupée à songer au manque d'oxygène qui la gagnait. Jamais Elizabeth n’aurait pensé que la soirée tournerait ainsi. Tout allait de travers et elle ne savait pas quoi faire pour arranger les choses. Elle aurait tant aimé boire des shooters aux goûts incongrus dans le bar du coin, juste pour se détendre. Mais cela n’aurait, en rien, arrangé la situation dans laquelle elle venait de tomber. Plus elle se débattait, plus elle sentait qu’elle n’aurait pas la moindre chance de s’en sortir seule. Cette fois, elle aurait bien besoin d’un Miracle, le genre de miracle qui tombe vraiment à pique.

    En quelques secondes, un inconnu se jeta sur son agresseur et permit à Elizabeth de respirer à nouveau. Elle ne prêta pas réellement attention à ce qui se passait tout près d'elle, encore totalement désorientée par ce qui venait tout juste de lui arriver et l'obscurité n'aidant pas, malheureusement. Elle comprit très vite que l'inconnu était en train d'intimider son agresseur, par terre encore sous le choc, elle était totalement terrorisée pour lui. Qui pouvait -t- il bien être pour mettre sa vie en danger à cause d’une parfaite inconnue ? Les deux hommes étaient en train de jouer à qui était celui qui avait la plus grosse et le nouveau venu ne semblait pas avoir bien peur du bandit de grand chemin qui avait agressé la jeune femme. Elle s’en étonna un tant soit peu de l’attitude de son sauveur, il riait aux éclats alors que le voyou le menaçait avec son couteau. Alors qu’elle se sortait tout juste d’un mauvais pas, voilà qu’elle allait tomber sur un autre dégénéré ? Le jeune homme incita l'agresseur à l'attaquer alors qu'il semblait sans défense, Elizabeth resta là regardant son sauveur se faire poignarder en hurlant. Au bout de quelques secondes, elle comprit qu'il n'avait rien malgré le couteau planté dans son abdomen, elle commença à tenter de se relever comprenant qu'elle avait à faire face à bien plus qu'un bon samaritain. Lorsqu'il retira l'arme de son corps, sa plaie se referma comme par enchantement, elle avait déjà vu cela se produire à l'OWI mais n'en avait tellement plus l'habitude qu'elle mit un moment avant de l'admettre. Elle se rassit dans l'herbe en soupirant de satisfaction lorsqu'elle vit son agresseur prendre la fuite après toutes ces émotions, il y avait de quoi à prendre peur après tout quand on n'est pas habitué.


    - Celui-là, je pense qu’on ne le reverra pas de sitôt dans le coin.


    Elizabeth sourit presque à cette phrase étant bien contente de s'en tirer sans aucunes écratignures, mais ne préféra pas lui répondre, elle attrapa la main qu'il lui tendait. En se relevant maladroitement, elle comprit qu'elle avait déchiré le bas de sa robe et que le trou béant dévoilé encore plus ses formes, honteuse elle cacha le tout grâce à sa pochette. Aprés quelques pas vers l'allée du parc et donc vers la lumiére, Elizabeth parvint à distinguer le visage de son fameux sauveur, elle le connaissait d'ailleurs, elle l'avait déjà vu mais elle n'était pas sure, il avait dû apparaître avant qu'Eliz ne perde la mémoire. Malheureusement, depuis l'Eclipse et sa perte de mémoire, cette période de sa vie ne lui revenait pas en mémoire aussitôt, à cause de la drogue sans doute et du fait qu'elle n'avait pas voulu s'en souvenir. Elle serra la poignet de la mallette se souvenant qu'elle devait à tout prix retrouver l'homme à qui elle appartenait.


    - Mais que fait une femme aussi charmante que vous dans Central Park à une heure si tardive ? On ne peut pas dire que ce soit très prudent…

    Tout d'abord gênée, elle regarda par terre en rougissant un peu. Elle ne savait pas quoi lui dire tout d'abord et puis, devait elle lui faire confiance ? Il possédait un pouvoir certes mais elle n'était pas sure de ce qu'elle pouvait lui dire ou non, elle choisit d'attendre qu'il se dévoile de lui même. C'est ce qu'il fit rapidement, en lui tendant la main. Elle prit sa pochette sous son bras droit et lui tendit la main également, tentant de sourire pour ne pas montrer sa gêne.

    - Désolé, de quoi je me mêle ? Ce ne sont pas mes affaires, après tout. Je m’appelle Peter. Peter Petrelli, et je suis heu… ravi de vous connaître.

    Elle aurait bien ri en l'entendant s'il n'avait pas prononcé son nom et que celui ci donna à Eliz le pouvoir de se remémorer où est ce qu'elle l'avait déjà vu. A Primatech, une photo de lui était parmi les dossiers que la jeune femme avait feuilleté longuement. Il était le fils de Petrelli, d'Arthur, l'homme qu'elle connaissait depuis toute petite comme étant un associé de son père et qui avait tué ce dernier. Elle trouva étrange de ne le rencontrer que si tard, alors qu'il devait avoir tellement en commun. Lui ne semblait pas la connaitre et c'est ce qui la soulagea un peu, elle voulait avoir la paix et même si Peter était charmant, il était un Petrelli et jusqu'à présent, Elizabeth n'en avait porté aucuns dans son coeur. Peut être que dans d'autres circonstances, elle l'arait apprécié mais pour le moment, elle était si nerveuse à cause de sa mésaventure qu'elle avait la tête totalement ailleurs et elle avait tant de mal à la cacher qu'elle commença à marmonner.



    Oh... Euh... Wouah. Je vois, Petrel... Peter... Enchantée ! Tu... Merci d'être venu à mon secours.

    Au moins, ça c'était fait. Elle ne savait pas si elle devait s'en tenir à ces remerciements ou l'inviter au restaurant, elle n'avait pas l'habitude qu'on lui apporte de l'aide alors qu'on lui vienne au secours, encore moins. Elle le fixait du regard pour ne pas à voir le reste sans doute et éviter d'être charmé comme elle l'avait été par Rick.


    Je ne veux pas paraître désagréable, mais je vais partir... je ne veux surtout pas... Excusez moi.

    Son téléphone portable sonnait, elle soupira d'agacement et posa sa mallette au sol afin de farfouiller dans son sac et décrocher. Un hurlement aïgu sortit aussitot de l'appareil, Elizabeth grimaça et se tourna le dos à Peter afin de répondre à Misha. Elle baissa la voix pour qu'il ne puisse pas l'entendre clairement


    Oui je sais, je suis en retard. Dis leur que c'est annulé pour ce soir. J'ai perdu les contrats et l'argent... Quelqu'un d'autre les a... Arrête de crier ! Oui je vais le trouver, je fais que ça! C'est pas toi qui joue ta vie là dessus. J'ai rencontré quelques... soucis? Je te rappelle... Je te rappelle j'ai dis. Ecoute Misha, je t'emmerde.

    Furieuse, elle raccrocha et se retourna vers Petrelli gênée de son coup de téléphone. Elle lui tendit une main amicale et tentant de masquer son envie d'hurler et de pleurer comme un bébé. Elle gigotait déjà dans tout les sens à cause du stress, se demandant s'il n'était pas déjà trop tard pour récupérer son bien. Perdue dans ses pensées, elle avait oublié qu'elle serrait la main au jeune homme et secoua la tête d'un air gêné.

    Je suis désolée, Ravie de vous avoir rencontré Peter.


    Elle le contourna pour poursuivre sa route tentant de marcher rapidement, mais son talon gauche se cassa, la jolie blonde faillit s'étaler de tout son long mais parvint à se reprendre à temps. Elle avait tellement honte qu'elle ne se retourna pas aussitôt. Dans sa tête, elle ne parvenait qu'à penser au ridicule de la situation et à quel point elle devait sembler complètement hystérique aux yeux du seul témoin de la scène.
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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeDim 22 Avr - 20:47

Quelle drôle de femme ! Il faut dire qu’elle venait de subir une agression, c’était peut-être sa manière à elle de réagir au traumatisme.

Oh... Euh... Wouah. Je vois, Petrel... Peter... Enchantée ! Tu... Merci d'être venu à mon secours.

Peter retint un petit rire certainement très mal placé en se rendant compte qu’elle avait oublié de se présenter. Cependant, quelque chose dans sa phrase lui mit la puce à l’oreille…

- Heu… On ne se connaîtrait pas, par hasard ?

Mais comment lui expliquer qu’il était totalement amnésique si elle venait à lui poser des questions ? Comment faire pour ne pas paraitre stupide et perdu ? Il valait mieux oublier ce genre de questions pour le moment.

- Non, oubliez, je n’ai rien dit.

Toujours aussi préoccupée et nerveuse, la jeune femme continua de bafouiller quelques mots.

Je ne veux pas paraître désagréable, mais je vais partir... je ne veux surtout pas... Excusez moi.

Alors qu’elle s’apprêtait à partir, son téléphone portable se mit à sonner. Peter sursauta. Ce genre de bruits lui donnait des migraines atroces. La demoiselle décrocha, tournant le dos à l’amnésique et parlant à mi-voix pour ne pas être entendue. Pourtant, Petrelli saisit chaque mot de la conversation avec une précision hallucinante. Encore une fois, il avait l’impression de tout entendre de façon décuplée, comme si son ouïe saisissait le moindre bruissement du vent entre les feuilles, le moindre murmure au loin. C’était peut-être pour cela qu’il avait entendue la jeune femme de si loin. Elle parlait d’un contrat et d’argent, qu’elle avait perdus. Cela semblait d’une importance capitale, d’où la panique totale de la miss qui en plus, s’était fait choper par le psychopathe du coin. Dure soirée, en somme.
Elle raccrocha en colère, puis se tourna vers Peter, peinant à dissimuler son embarras. Sans dire un mot, elle serra lui serra la main, encore perturbée. Elle ne la lâcha qu’après un très long moment, s’excusant avant de faire volte-face et de repartir. Mais après quelques pas seulement, son talon se brisa, manquant de la faire tomber une nouvelle fois. La bonne conscience innée qu’il était obligea Peter à retourner aux côtés de la malheureuse, l’épaulant comme il se doit. Son altercation avec le fou dangereux l’avait salement amochée, sa tenue ‘classe et sexy’ en avait terriblement pâti.

- Vous n’irez pas très loin comme ça, laissez-moi vous aider.

Au moins, ils étaient deux à ne plus ressembler à rien. Ne s’étant pas rasé depuis plusieurs jours, il avait tout juste eu l’argent pour se payer de quoi manger, et une entrée à la piscine publique pour prendre sa douche quotidienne. La grosse dame qui disait être son ancienne concierge, avant que le bâtiment où il vivait ne s’écroule, lui avait prêté quelques vêtements de rechange. Mais il était forcé de se l’avouer, il était devenu sans-abri. Il ne savait pas quoi faire, hormis retrouver des personnes sur lesquelles il pourrait compter. Mais pour cela, il ne pouvait se fier à la parole de personne, pas après avoir vu ce qu’il deviendrait dans l’avenir. Il était convaincu d’avoir un bon fond, et la seule explication à un tel changement dans l’avenir résidait dans le manque de confiance en son entourage, résultat de trahisons, déceptions ou autres péripéties relationnelles.

Bref, trêve de bavardage, revenons-en à notre belle blonde.
Peter aida la malchanceuse à retirer ses chaussures, car même s’il était amnésique, il savait qu’une chaussure sans talon était pire que pas de chaussures du tout. Il était à présent tout près d’elle et pouvait constater à quelle point sa beauté était déstabilisante. Détournant son regard du sien, il rougit légèrement. Tout à coup, une idée lui vint à l’esprit… Mais non, pas ça hein, bande de pervers !

- Je suis désolé, mais j’ai cru comprendre malgré moi que vous aviez perdu votre mallette, ça semble vraiment important pour vous. Si vous voulez bien, je crois que je peux vous aider. Vous devez juste me dire à quel moment précis, et où exactement vous l’avez perdue. Pour ce qui est du reste, je m’en chargerai.

Il s’arrêta quelques instants, devant la mine perplexe de la demoiselle.

- Hum… Vous devez vous demander pourquoi je vous aide autant, pas vrai ? En fait, j’aurais besoin d’un petit service, moi aussi. Rien de très important, il me faut juste un guide pour me rendre quelque part. Je ne connais pas bien cette ville et heu… c’est un peu compliqué. Vous comprendrez peut-être en temps voulu. Pour le moment, on n’a pas de temps à perdre donc concentrons-nous sur votre mallette. Alors, où et quand l’avez-vous perdue ?
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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeMar 15 Mai - 11:25

    Elizabeth détestait les Petrelli depuis quelques années déjà. Certes, elle n'avait connu qu'Arthur mais son esprit avait généralisé cette rage en direction de la famille entière. Alors, il était normal qu'elle réagisse bizarrement en réalisant qu'elle venait d'être sauvée d'une agression par Petrelli fils. A ce moment précis, elle souhaitait fuir et seulement fuir, songeant qu'il serait peut-être malavisé de recroiser ce jeune homme à nouveau aussi charmant soit-il. Et puis, les apparences pouvaient être trompeuses, il pouvait Elle se souvenait de ce qu'il était capable de faire, beaucoup en parlait et, en cette heure tardive, elle n'était pas rassurée, Bien entendu, quand on se casse la figure devant un inconnu, ça n'aide pas pour décamper et encore moins lorsqu'il semble si gentil et si adorable avec sa voix de velours.

    - Vous n’irez pas très loin comme ça, laissez-moi vous aider.

    Sur le coup, elle aurait pu s’énerver et prendre sa chaussure et lui balancer dessus, mais même si elle était totalement hystérique à cause de toute cette histoire, lui il n’y était pour rien le pauvre garçon. Elle soupira un instant, se disant intérieurement qu’il fallait stopper sa paranoïa et accepter l’aide qu’on lui proposait. Elle lui sourit d’un air un peu désolé et passa son bras autour des épaules du jeune homme enfin de s’appuyer sur lui en deux secondes, elle ôta ses chaussures et les balança dans un arbuste, au revoir les Louboutins. Elle mit quelques secondes avant de lâcher Peter, se rendant compte que celui-ci semblait être perturbé par leur proximité, cela la fit sourire quelques secondes. Mais, il fallait vite redevenir sérieux et repenser au problème de la jeune femme. Petrelli fut le premier à reprendre la parole, Elizabeth apprécia le geste, elle bouillonnait à l’idée de trouver une solution mais la panique l’empêchait d’y parvenir.

    - Je suis désolé, mais j’ai cru comprendre malgré moi que vous aviez perdu votre mallette, ça semble vraiment important pour vous. Si vous voulez bien, je crois que je peux vous aider. Vous devez juste me dire à quel moment précis, et où exactement vous l’avez perdue. Pour ce qui est du reste, je m’en chargerai.

    La jeune femme fit la moue, n’étant pas certaine qu’il serait judicieux d’accepter cette proposition. Elle ne le connaissait pas personnellement et ne savait pas s’il était digne de confiance. D’expérience, Elizabeth doutait de la pureté des intentions du jeune homme. Elle allait lui demander s’il avait d’autres idées en tête en faisant ce geste pour elle, mais comme si son regard glacial avait parlé pour elle, il justifia ses propos. Il semblait lui aussi dans le besoin en quelque sorte et le regard vertical qu’avait porté la russe sur lui démontrait bien qu’elle s’en était rendue compte. Il portait une petite barbe qui n’était pas commune aux hommes de Manhattan, ou du moins, aux hommes respectables que fréquentait Elizabeth. Enfin, s’il y avait Baneson, mais il était tout sauf respectable et il ne comptait pas vraiment à ce moment donné.

    - Hum… Vous devez vous demander pourquoi je vous aide autant, pas vrai ? En fait, j’aurais besoin d’un petit service, moi aussi. Rien de très important, il me faut juste un guide pour me rendre quelque part. Je ne connais pas bien cette ville et heu… c’est un peu compliqué. Vous comprendrez peut-être en temps voulu. Pour le moment, on n’a pas de temps à perdre donc concentrons-nous sur votre mallette. Alors, où et quand l’avez-vous perdue ?


    Elizabeth se rendit compte qu’elle avait en sa compagnie un jeune homme dont le pouvoir était bien plus utile que le sien, il devait sans doute pouvoir sans servir pour l’aider. Il avait réussis à entendre la conversation téléphonique de la jeune femme, elle se suggéra de ne pas trop lui en dire non plus au cas où. Mais ce qui l’intrigua, fut le manque de connaissance face à la ville et son état qu’elle jugeait assez déplorable. Que lui était-il arrivé pour qu’il soit devenu ainsi ? Elle arrêta de se questionner et lui sourit à nouveau en lui serrant la main.

    J’ai oublié de me présenter. Appelle moi Elizabeth… En vérité, je ne sais pas si c’est bon de te dire ça mais, je te connais. Enfin, je connais des gens que tu connais et « dans notre milieu » on parle beaucoup de toi…


    Un court silence s’installa, qu’Elizabeth préféra reprendre la parole essayant de ne pas s’étendre sur ce sujet, consciente que ça ne devait pas être malin de sa part.

    Je pensais à bien d’autres choses à ce moment-là, je me souviendrai mieux en y allant, c’était il y a à peine une demi-heure je pense. Entre Time Square et ici. J’ai pris un taxi sur deux pâtés de maisons. Je ne suis pas sure du tout. Oh merde quoi ! Je suis sure que je m’en souviendrai en y allant. Promis je t’aiderai à mon tour

    Elle lui fixa un instant hésitant à tenter une infraction dans sa mémoire pour savoir c mais elle ne le fit pas. Elle ne lui avait pas tout dit et il avait le droit d’en faire de même. Elle se retourna pour se diriger vers la sortie du parc, persuadée que Peter ne prendrait pas le risque de se paumer tout seul. Elle s’en voulut, son stress avait empêché que son pouvoir ne lui rappelle précisément l’endroit exact, bien entendu, elle s’en souviendrait sur place, mais s’il n’y avait pas eu cette agression et l’adrénaline de celle-ci, ils n’auraient pas à perdre ce temps précieux. Pied nue elle marchait nettement plus vite et il valait mieux pour elle, le temps était surement compté. Ils arrivèrent assez vite dans la rue et avaient juste à marcher sur quelques pâtés de maisons. La jeune femme se rendit compte tout à coup, qu’elle était dévisagée par la moitié des passants, surtout les femmes choquées qui la regardaient comme s’il s’agissait d’une prostitué et les hommes qui semblaient être tout autre chose. Une trentenaire qui tenait son mari fermement par le bras osa lui sortir un sermon du dimanche :

    Vous n’avez pas honte ?

    Бедный идиот

    Elle se tourna un instant vers Peter pendant qu’il marchait à côté d’elle, pendant un instant elle se dit qu’ils faisaient la paire, lui ressemblait presque à un sans-abris et elle à une péripatéticienne. Elle avait presque envie d’en rire mais était bien trop anxieuse pour, elle tenta d’alléger l’atmosphére quelques instants, tout en regardant les alentours pour tenter de se souvenir de l’endroit précis.

    Bon alors, est ce que je peux savoir ce qui t’a amené à errer dans Central Park en pleine nuit ? Tu n’es pas obligé de me le dire, mais je vais finir par le savoir d’une façon ou d’une autre, tu sais… Bon peut être pas maintenant, je crois qu’on est arrivé ! Oui, je me rappelle du panneau publicitaire qu’il y avait pas loin et ya la même boutique dans la rue en face, c’est ça! Et maintenant ?

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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeMer 16 Mai - 1:46

Elizabeth… un prénom à la fois empli de grâce et inspirant un certain respect. Ce prénom représentait parfaitement cette jeune femme au charme indomptable, au tempérament de feu. Il n’y avait aucun doute, elle avait enfin retrouvé ses esprits. Elle réalisa qu’elle avait oublié de se présenter, et au grand étonnement de Peter, précisa qu’elle connaissait celui-ci… ou plutôt, elle avait été en contact avec des personnes de son entourage. Les questions brûlèrent aux lèvres du cadet Petrelli, prêtes à s’envoler pour déferler en flots sur cette pauvre femme au talon bousillé et à la robe lacérée. Mais il ferait bien mieux de se la fermer, il risquerait de faire fuir miss catastrophe. Les questions viendraient par la suite, lorsqu’il l’aurait aidée à retrouver cette mallette qui obnubilait son esprit et qu’il aurait gagné sa confiance. Elle semblait encore méfiante à son égard, mais pas étonnant vu le look délabré du sans-abri. Repensant à son problème, elle accepta la proposition de Peter et décrivit approximativement le lieu où elle avait perdu ses affaires.

Je pensais à bien d’autres choses à ce moment-là, je me souviendrai mieux en y allant, c’était il y a à peine une demi-heure je pense. Entre Time Square et ici. J’ai pris un taxi sur deux pâtés de maisons. Je ne suis pas sure du tout. Oh merde quoi ! Je suis sure que je m’en souviendrai en y allant. Promis je t’aiderai à mon tour

Time Square était l’un des rares lieux que Peter avait appris à connaître ses derniers jours. C’était un coin plutôt populaire, et malgré son amnésie, il avait mémorisé assez rapidement les endroits-clés de la ville. Juste assez pour ne pas avoir l’air tout droit sorti d’un vaisseau spatial après 150 années de cryogénisation.

- Très bien, je te suis. Ne t’en fais pas, on retrouvera le bon endroit.

Elle le fixa bizarrement pendant quelques secondes, comme si elle venait de lire ses pensées délirantes, puis se mit en route. Sans ses chaussures, elle marchait d’un rythme nettement supérieur, ses pieds nus battant le bitume à chaque foulée. Ses escarpins dans une main, la mauvaise mallette dans l’autre, elle était bien chargée. Cela dit, Peter n’osa pas proposer de l’aider à porter quelque chose, il finirait par lui paraître louche à être aussi gentil et serviable. Tout en marchant aux côtés de la demoiselle, il réfléchit au plan qu’il allait mettre en œuvre pour récupérer la mallette. Il ne maîtrisait pas encore le peu de pouvoir dont il avait connaissance au stade de son réapprentissage, à savoir la cryokinésie, la régénération cellulaire et le voyage dans l’espace-temps. La dernière fois qu’il avait utilisé le troisième don, il s’était retrouvé face à sa monstrueuse version du futur, vision terrifiante qu’il ne souhaitait en aucun cas revoir. Il avait peur à vrai dire, mais préférait n’en rien laisser filtrer à travers son visage mal entretenu et cerné.

Un autre sujet le taraudait à l’excès. Elizabeth avait dit connaître des proches de Peter, et il voudrait bien savoir de qui elle parlait. Elle pouvait peut-être l’aider à retrouver ses amis (ses vrais amis, et pas les malades comme Rick et Docteur Jeckyll qui prétendaient l’être), ou même sa famille. Il avait pensé bien trop tard à demander à la concierge si elle avait un numéro de téléphone ou même un nom de quelqu’un qui rendait régulièrement visite à Peter. La dame était sûrement déjà en route pour aller chez sa fille, du côté de Miami. Et franchement, Peter ne se sentait pas d’attaque à camper des jours durant devant les ruines de son ancien immeuble, dans l’attente qu’un éventuel personnage de sa vie antérieure daigne se manifester et lui venir en aide. Mais alors, un autre problème s’était posé : celui de l’argent. Il ne connaissait plus le code secret de ses cartes, n’avait presque plus de monnaie et n’avait aucune idée de la manière dont il pouvait en obtenir davantage. Heureusement, il n’avait pas besoin de beaucoup manger ou boire, sûrement grâce à ce merveilleux pouvoir qui le rendait quasi immortel. Il s’apprêtait à questionner Elizabeth sur ce qu’elle avait dit quelques instants auparavant, lorsque la hautaine moitié d’un couple fit une remarque désobligeante à la blonde. Cette dernière lui répondit en Russe, quelque chose qui ne devait pas être d’un niveau poétique très élevé. La situation fit sourire Peter, conscient de l’aspect ridicule que devait avoir cet étrange duo, mais il réprima ce sourire dès qu’Eliz se retourna vers lui pour le regarder. D’un ton rassurant, il posa délicatement une main sur son dos élégant et à la fois ferme avant de lui lancer :


- Ne fais pas attention à ces péteux, on ne va pas perdre notre temps à les congeler sur place, ils n’en valent pas la peine.

La jeune femme répondit par une moue anxieuse, ne semblant pas d’humeur à plaisanter.

Bon alors, est ce que je peux savoir ce qui t’a amené à errer dans Central Park en pleine nuit ? Tu n’es pas obligé de me le dire, mais je vais finir par le savoir d’une façon ou d’une autre, tu sais… Bon peut être pas maintenant, je crois qu’on est arrivé ! Oui, je me rappelle du panneau publicitaire qu’il y avait pas loin et ya la même boutique dans la rue en face, c’est ça! Et maintenant ?

Sauvé par le gong. Ils se rendirent du côté de la boutique, désormais fermée étant donnée l’heure tardive, et Peter inspecta les lieux. Après mûre réflexion, il se dit qu’il devrait peut-être agir seul. Si l’Eliz du passé venait à le croiser alors qu’elle ne le connaissait pas encore, ça risquerait de faire des dégâts. Bref, il ne connaissait pas les répercussions que de telles imprudences pouvaient induire, et il ne voulait pas tester. Il avait déjà suffisamment d’embrouilles sur le dos, inutile d’en rajouter. Jouer la carte de la prudence serait bien plus judicieux. Inconsciemment, il prit la main d’Elizabeth pour l’inviter à le suivre.

- Il y a une cabine téléphonique là-bas, on va se planquer derrière. J’aimerais que tu me laisses faire et que tu n’interviennes sous aucun prétexte, quoi qu’il arrive. Je retrouverai ta mallette et tout rentrera dans l’ordre. Laisse la mallette que tu portes par terre, elle doit rester ici.

Il ignorait s’il arriverait à emporter la belle Elizabeth avec lui dans le passé, mais ça ne coûtait rien d’essayer. Avant de fermer les yeux, il jeta un œil à un calendrier accroché sur la porte d’entrée de la boutique et mémorisa la date. Ensuite, il se concentra et prit les avants bras de la jeune femme.

- Ferme les yeux. Fais-moi confiance.

Dans un autre monde, un monde où les pouvoirs n’existent pas, on aurait pu croire à une scène de film romantique où le beau jeune homme s’apprêtait à embrasser sa dulcinée. Mais il n’en était rien. Peter était au summum de sa concentration, prêt à effectuer le grand saut, non pas dans la gorge d’Elizabeth, mais dans une époque antérieure à la leur. Le cœur battant, il enclencha le pouvoir qu’il avait utilisé lors de sa dernière crise de panique. C’était une sensation très étrange, comme un saut infini à une vitesse vertigineuse, mais d’une durée extrêmement courte, à peine perceptible. Le fond de l’air et la luminosité avaient changé, il le voyait à travers ses paupières. Il rouvrit les yeux pour vérifier le résultat, et failli tomber à la renverse. Eliz et lui-même se trouvaient au milieu d’une plaine s’étendant à perte de vue. D’un côté, il y avait une forêt de feuillus. Un peu plus loin, à côté, un ensemble de tipis ressemblant à des huttes étaient montés en cercle. Peter avait remonté beaucoup trop loin dans le temps ! Ce pouvoir était puissant, très impressionnant et pas facile à maîtriser. Il avait sans doute forcé la dose, n’ayant pas fait preuve de beaucoup de précision. Ils devaient se tirer de là avant de s’attirer d’autres ennuis.

- Merde ! Surtout, n’ouvre pas encore les yeux, ça te plairait pas du tout !

Il ferma à nouveau ses paupières et retenta le coup. Cette fois-ci, il y alla avec la précision d’un chirurgien, essayant de viser pile le point précis dans le temps. Cela se jouait à quelques minutes près, c’était une opération vraiment délicate. A nouveau, l’atmosphère changea, les odeurs de la ville revinrent, et cette fois le brouhaha de la circulation et des passants se fit entendre.

- Je pense que c’est bon. Tu peux les ouvrir, maintenant.

Les deux compagnons de route regardèrent autour d’eux. Ils devaient se trouver au bon moment, car la densité de la population arpentant le trottoir était passée de rien à une véritable fourmilière. Ils attendirent quelques instants, cherchant dans la foule les personnes qui les intéressaient. Peter n’eut aucun mal à apercevoir l’Elizabeth du passé, dans sa robe resplendissante, se détachant de cette foule informe de par son inégalable beauté.

- Ben dis donc, t’étais vachement classe avant d’enchainer les catastrophes ! Bon, on va observer ta trajectoire et essayer de repérer le mec qui a échangé sa valise avec la tienne.

Rapidement, il tenta de localiser l’individu. Il ne fallait pas perdre de temps, car si l’Eliz du passé le rencontrait avant eux, c’était grillé. Un homme pressé et à l’air distrait se trouvait un peu plus loin. Il tenait une mallette semblable trait pour trait à celle de la blonde. Il y avait de quoi s’y méprendre, pas étonnant que la miss n’y ait vu que du feu.

- C’est bon, je le vois. Surtout reste là, et laisse-moi faire !

D’un pas pressé, Peter sortit de leur cachette et se dirigea vers l’homme en costume-cravate. Il dissimula discrètement son visage lorsqu’il doubla l’Elizabeth du passé et accéléra davantage le pas pour être sûr qu’elle ne s’aperçoive de rien. Quelques secondes plus tard, il se retrouva à hauteur du gars distrait et fit semblant de se prendre les pieds dans sa mallette. Cette dernière bascula et tous les documents s’en échappèrent, se répandant sur la rue et virevoltant dans tous les sens. Le type, vert de rage, poussa divers jurons avant d’engueuler Peter.

- Vous pouvez pas regarder où vous allez, imbécile de clodo décérébré ?

Vexé, Petrelli exagéra sa réplique, l’emphase rendant ses excuses carrément ridicules.

- Je suis vraiment confus, je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Je regardais ailleurs et...

- Je vais vous dire ce qu’il vous a pris. Votre mère était tellement débile qu’elle vous a bercé trop près du mur, espèce de sous-merde ambulante !

- Je suis totalement d’accord avec vous, il faut vraiment que je me fasse soigner. Quel cas désespéré je fais !


Alors qu’ils s’accroupissaient tous les deux pour ramasser les documents éparpillés, Peter jeta discrètement un œil par-dessus son épaule et aperçut Elizabeth (avant ses malheurs en série) vociférant au téléphone, l’air visiblement très préoccupé. La mallette trônait à ses pieds, et il n’y avait plus personne pour les échanger. Le plan semblait fonctionner à merveille. Après quelques instants, la blonde reprit sa route et Peter laissa l’homme furieux terminer de ramasser ses papiers tout seul. Il retourna auprès de l’Elizabeth vêtue de guenilles, qui attendait toujours derrière la cabine téléphonique.

- C’est bon, je crois qu’on peut retourner dans le présent maintenant.

Comme précédemment, il prit les avants bras de la demoiselle (Dieu que sa peau était douce et sensuelle !) et ferma à nouveau les yeux pour améliorer sa concentration. Apparemment, il commençait peu à peu à maîtriser ce pouvoir, car il réussit cette fois du premier coup à les ramener chez eux. La rue était à nouveau déserte, la nuit tombée et une mallette identique à celle laissée un peu plus tôt par Elizabeth se trouvait sur le trottoir, à leurs pieds. Peter la ramassa et la tendit à la jeune femme.

- Et voilà. Il ne te reste plus qu’à l’ouvrir pour vérifier qu’il s’agit bien de la tienne. Problem solved !
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Elizabeth Black

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeLun 21 Mai - 20:45

    Pour Elizabeth, l'utilisation de son pouvoir était une chose à éviter à tout prix. Elle ne voulait surtout pas que des inconnus découvrent ce qu'elle était. On pouvait penser qu'elle faisait cela par honte, mais non, ça n'était pas le cas. Elle ressentait le besoin de faire confiance à ceux qui verraient cette part d'elle même. Trop de personne c'était sentit obligé de se servir de son don et cela, elle ne le supportait plus. Elle n'accordait pas encore sa confiance à Peter, ses intentions paraissaient louables sans aucun doute mais elle préférait se méfier de lui encore un peu, sans pour autant être hostile. Il lui apportait son aide sans avoir l'intention de lui tendre un piège. En chemin, la russe se retint à plusieurs reprises de fouiller dans la mémoire du jeune homme, elle avait encore du mal à contrôler son pouvoir grandissant et son usage lui semblait encore flou, mais elle savait que tout ce qui en résulterait ne serait pas forcément une bonne chose.

    Ils étaient finalement arrivé à destination, Elizabeth ne savait pas comment réagir tout de suite, après tout il s'agissait du plan de Peter et non du sien, elle était ici pour récupérer ce qui lui appartenait et tout cela n'était pas de son ressort mais de celui du jeune homme. Elle était anxieuse, regardant autour d'elle comme si ce qu'elle cherchait aller apparaître comme par magie, elle pouvait toujours y croire. Elle se trouvait en compagnie d'un homme qui pouvait congeler des gens et bien d'autres choses encore, elle avait le droit d'y croire un peu tout de même! Peter semblait savoir quoi faire, elle devait se fier à lui même si cela la gênait un peu, être dépendante de quelqu'un, elle connaissait et ne voulait pas réitérer l'expérience. La situation était grave, elle se calma et tenta d'écouter ce que Peter avait en tête, c'était toujours mieux de savoir ce qu'il allait lui faire ou demander de faire.

    - Il y a une cabine téléphonique là-bas, on va se planquer derrière. J’aimerais que tu me laisses faire et que tu n’interviennes sous aucun prétexte, quoi qu’il arrive. Je retrouverai ta mallette et tout rentrera dans l’ordre. Laisse la mallette que tu portes par terre, elle doit rester ici.

    Peter avait l'air si sure de lui qu'Elizabeth n'osa pas le questionner sur le moment, à vrai dire, elle était presque surprise de perdre ses moyens face à un homme de son type. Elle était tellement perdue dans ses pensées, tellement paniquée, qu'il aurait pu lui faire faire n'importe quoi, elle l'aurait fait sans broncher. Alors lorsqu'il lui demanda de le suivre dans la cabine, elle le suivit bêtement sans trop se poser de questions. De toute manière, elle était coincée avec lui pour le moment alors il valait mieux croire en lui et en ce qu'il comptait faire. Elle eut seulement du mal à lâcher sa mallette, elle qui n'était pas la sienne, comme si, en faisant cela elle perdait l'espoir de retrouver ce qu'elle voulait récupérer.

    La jeune femme réalisa soudainement, que Peter allait se servir d'un de ses pouvoirs. Elle s'interrogea longuement sur la nature de ce pouvoir, fixant la mallette qu'elle avait abandonné et à laquelle personne ne semblait véritablement prêter attention. Elle tenait la main du jeune homme avec un naturel qui la gênait presque, sentant qu'il avait la situation en main que rien ne pouvait mieux la protéger que lui. Que ce soit logique ou pas, Elizabeth se sentait en sécurité et en confiance en sa compagnie. Lorsqu'il lui ordonna elle ferma complètement les yeux, ses autres sens étaient à l'affût du moindre signe anormal. Pour l'instant, elle ne percevait que la respiration de Peter prés d'elle, puis une seconde plus tard, un vertige lui prit comme si elle prenait un ascenseur super sonique et plus un bruit... Bien entendu, elle sentait toujours Peter prés d'elle, fort heureusement, celal ui suffit pour se convaincre de ne pas ouvrir les yeux.

    -Merde ! Surtout, n’ouvre pas encore les yeux, ça te plairait pas du tout !

    La réaction du jeune homme l'effraya quelque peu, elle commença à paniquer un peu et lorsqu'elle parvint à se calmer, elle entendit des oiseaux, elle sentit que l'air était bien plus pur qu'à l'accoutumé, comme s'ils avaient été transporté dans un parc, loin de la ville. Elle préféra ne pas ouvrir les yeux, se disant que ne pas savoir, était bien plus rassurant que voir la réalité en face.

    Peter!!! Je crois qu'on est plus à Manhattan là... Peter???



    Aussitôt le vertige revint et les bruits de la ville était réapparu, Peter l'autorisa à rouvrir les yeux, elle mit quelques secondes à réaliser qu'il s'agissait bien de Manhattan qu'ils étaient revenu dans le passé, lorsqu'elle avait égaré la mallette. Alors c'était l'idée de base? La récupérer dans le passé et la faire revenir dans le présent? Pas mal du tout pour un gars qui ressemblait à un clodo et qui semblait un peu paumé ici. Elizabeth mit quelques secondes avant de relâcher la main de Peter, juste au cas où. Puis il lui montra quelqu'un plus loin, son elle passé? A vrai dire, elle ne savait pas comment décrire ça, se voir dans la glace n'avait rien à voir avec ce qu'elle vivait. Elle avait l'impression de voir une étrangère, qui n'avait rien à voir avec ce qu'elle ressentait présentement. Cette vision la troubla totalement et elle eut du mal à réaliser ce qu'elle devait faire.

    - Ben dis donc, t’étais vachement classe avant d’enchainer les catastrophes ! Bon, on va observer ta trajectoire et essayer de repérer le mec qui a échangé sa valise avec la tienne.

    Elle lui donna une petite frappe dans l'épaule en fronçant les sourcils.

    Ne te moque pas! Mon dieu... J'ai l'air si superficiel, on dirait... on dirait une pute...

    Elle murmurait presque en fixant ce qu'elle était du point de vue extérieur. Peter la ramena bien vite à la réalité en s'éloignant d'elle.


    - C’est bon, je le vois. Surtout reste là, et laisse-moi faire !


    Elle n'eut pas le temps de réagir, elle le laissa faire, ne sachant pas en quoi en serait utile. Elle préférait ne pas commettre d'imprudence en se dévoilant. Elle espionnait de loin la scène, riant presque en voyant Peter tentant de distraire le vieux quadra. Elle fut presque touchée en se rendant compte de tout ce qu'il faisait pour elle était tout à fait charmant. Les rêveries d'Eliz auraient pu aller plus loin mais une femme qui faisait la manche lui adressa la parole. La russe mit quelques secondes avant de réaliser qu'elle avait de l'argent sur elle, elle chercha dans son micro sac ce qu'elle aurait pu donner, elle lui donna un billet de cents dollars et lui fit signe de partir. La vieille s'éloigna en se retournant quelques fois pour bien être sure de ce qui venait d'arriver. Elizabeth ne prêtait attention qu'à Peter qui revenait vers elle et qui lui attrapa l'avant bras. Par réflexe, elle ferma aussitôt les yeux, la sensation n'était plus désagréable, elle y prenait plaisir à force. Lorsqu'elle les réouvrit, il était bien plus tard à Manhattan et les gens étaient moins présents dans la rue. L'attention d'Elizabeth se porta sur sa mallette qui était par terre plus loin, elle courut dans cette direction avec soulagement saisissant des mains de Peter son bien comme une petite fille qui avait trouver sa Barbie préférée sous le sapin de Noël.


    - Et voilà. Il ne te reste plus qu’à l’ouvrir pour vérifier qu’il s’agit bien de la tienne. Problem solved !


    La jeune femme n'écoutait pas vraiment ce qui se passait autour d'elle, elle ouvrit la mallette trouvant les contrats qu'elle devait faire signer au propriétaire de son futur bien, l'entrepôt de Miami. Elle soupira de soulagement en voyant que rien n'avait disparu et referma le tout fièrement en regardant Peter quelques secondes. En un instant, elle se jeta à son cou et l'embrassa sur la joue.

    Merci Peter. C'était gentil d'avoir tenu parole.

    Elle le lâcha après un instant de réflexion, gênée de ce qu'elle avait fait.

    Alors qu'est ce que je dois faire pour qu'on soit quittes?


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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeSam 26 Mai - 21:08

La mine soulagée d’Elizabeth rassura Peter. Au moins, il ne s’était pas planté. Il ignorait nombre de ses pouvoirs et maîtrisait mal le peu de ceux dont il avait pris conscience, mais au moins il n’avait pas failli à sa mission. Il ne s’attendit pas à ce que la jeune femme lui saute littéralement au cou pour déposer un baiser sur sa joue, surtout avec l’apparence repoussante qu’il arborait. Un peu gêné, il rougit dans sa barbe.

Merci Peter. C'était gentil d'avoir tenu parole.

Se rendant compte qu’elle l’étreignait depuis un moment un peu trop long pour rester décent, elle se ravisa avec embarras. Au fur et à mesure qu’il se trouvait en sa présence, Peter trouvait la jeune femme de plus en plus ravissante, malgré sa robe déchirée et ses cheveux ébouriffés. Avec sa mallette dans une main et ses chaussures abîmées dans l’autre, elle avait l’air d’une adulte responsable mais qui avait gardée toute son âme d’enfant. Un paradoxe déstabilisant, mais pourtant irrésistiblement charmant.

Alors qu'est ce que je dois faire pour qu'on soit quittes?

*Me refaire une nouvelle garde-robe, me trouver un logement, m’offrir un soin de beauté, me faire retrouver la mémoire, sauver le monde du futur moi, anéantir Sylar et t’envoyer en l’air avec moi pour m’aider à déstresser de cette PUTAIN DE SITUATION ANXIOGÈNE*

- Oh, heu… Je cherche une maison en périphérie de la ville, mais comme je ne connais pas bien le coin, j’aurais besoin d’un guide. Rien de plus… Enfin, sauf si tu as envie de m’aider à entrer par effraction chez un inconnu !

* IMBÉCILE ! Tu ne peux pas tenir ta langue ? On dirait que ton intelligence a foutu le camp avec ta mémoire, ma foi !*

- Je plaisantais, bien sûr...

Mettant un terme à ses auto-réprimandes intérieures (il commençait sérieusement à douter de sa santé mentale), Peter plongea la main dans la poche de son pantalon poussiéreux et en retira un post-it sur lequel il avait noté quelques adresses, dont la première était celle de ‘A. Petrelli’, première personne dans l’annuaire téléphonique qui portait le même nom que lui, et qui n’habitait pas trop loin de là. Il tendit le bout de papier chiffonné à Elizabeth afin qu’elle l’inspecte plus en détail et regarde si l’adresse lui était familière.

- Alors, ça te dit quelque chose ?

A vrai dire, il ne savait pas trop ce qu’il allait faire une fois arrivé sur place, mais il devait trouver davantage de renseignements sur son passé. Cependant, il ne voulait toujours pas trop en dire à propos de son amnésie, et espérait que la blonde ne se montre pas trop curieuse à ce propos. Sans vraiment avoir de plan, il savait qu’il devait en apprendre plus sur lui-même, son entourage, ses amis, ses ennemis, sa famille, les personnes sur lesquelles il pouvait compter et celles envers qui il devait se méfier. Ce n’était pas facile lorsque chaque visage semblait inconnu, chaque parole douteuse, chaque attitude potentiellement fausse. Rien que ce ‘Hyde’ qui s’était littéralement métamorphosé en un autre personne ne l’aidait vraiment pas à savoir qui était de son côté.
Et ce Peter du futur n’avait rien pour le rassurer, elle hantait ses pensées, menaçante. Ses yeux rouges de haine et les flammes mortelles qui jaillissaient de ses mains donnaient à cette chimère un arrière-goût bien déplaisant. C’est pour cela qu’il se battait, qu’il menait sa propre enquête, sans influence extérieure. Il voulait éviter de devenir ce monstre qui terroriserait le monde entier, monstre créé par la haine, la trahison, la déception, la perte totale de confiance en l’humanité. Pourtant, Peter ne se sentait pas du tout ainsi, il pensait même que l’être humain avait quelque chose de fondamentalement bon, et donnait sans compter, même lorsqu’il ne possédait plus rien hormis ses capacités.
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Elizabeth Black

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeJeu 31 Mai - 1:19

    Peter avait si facilement rougit au contact de la blonde, qu'elle commença à se poser des questions. Est ce qu'il voulait coucher avec elle? Elle en était plutot flattée, n'ayant couché avec aucun homme depuis sa dernière rencontre avec Rick. Après qu'elle ait posé sa question, il avait l'air de lui parler sans rien dire, il devait surement délirer tout seul dans sa tête. Elle le dévisagea un très long moment attendant sa réponse.

    - Oh, heu… Je cherche une maison en périphérie de la ville, mais comme je ne connais pas bien le coin, j’aurais besoin d’un guide. Rien de plus… Enfin, sauf si tu as envie de m’aider à entrer par effraction chez un inconnu !

    Un guide? Il demandait ça à une étrangére qui vivait dans la ville depuis 5ans, c'était particulier comme logique tout de même, mais bon, il faisait avec ce qu'il avait et il aurait pu tomber sur bien pire qu'Elizabeth, surtout dans les rue de Manhattan la nuit. Elle avait plus de mal à comprendre la fin de sa phrase, il voulait entrer chez un inconnu? Elle le dévisagea d'un air totalement désapprobateur préférant ne pas retenir cette partie de l'histoire.


    - Je plaisantais, bien sûr...

    Elle mit une main devant sa bouche comme pour se retenir de rire et tordit le nez, pour lui montrer qu'elle n'y croyait pas trop. De toute façon, l'affaire était dans le sac, elle avait promis alors elle le ferait. Tout ce qu'elle voulait c'était un beau bain bien chaud pour se nettoyer de toute cette aventure et pouvoir enfin ôter ce lambeau de robe. Elle était tout simplement épuisée par cette journée pourris, qui était devenue une soirée puis une nuit absolument désastreuse.

    Oh mais je n'en doute pas. Je veux bien être ta... guide. J'espère juste qu'on en a pas pour la nuit, je suis exténuée, pas toi?

    Il donna à la russe un bout de papier qu'il avait griffonné lui même, elle le saisit avec précaution.


    - Alors, ça te dit quelque chose ?

    A. Petrelli, tout de suite Elizabeth sut à quoi s'attendre, elle savait que Peter devait avoir lu sur son visage qu'elle savait quelque chose. Le soucis c'est qu'elle n'avait vraiment pas envie de se rendre à cette adresse s'il s'agissait bien de la personne à laquelle elle pensait. La simple idée la rendait presque malade et lui rappelait ses sombres mois passés à l'OWI en tant qu'agente. Peter avait l'air très intéressé par sa réponse. Cela paraissait bizarre à Mademoiselle Black, le jeune homme semblait ignoré qui était A. Petrelli, le nom de famille n'était pas si répandu que ça et il semblait qu'il s'agisse d'un membre de sa famille, alors pourquoi demander à Eliz de le conduire dans un lieu qu'il était supposé connaïtre? Elle préféra faire de l'humour à ses dépens.

    Ca ne te dit rien à toi? Tu ne connais pas ta propre mère? T'as pris un sacré coup sur la tête en voulant me porter secours dis donc!

    Elle ne dit rien pendant quelques secondes regardant le bout de papier pour ensuite le lui rendre.

    L'adresse je ne la connais pas non, mais j'ai travaillé pour Angela Petrelli enfin je suppose que c'est de ta mère qu'il est question. Arthur Petrelli est mort il a de nombreux mois maintenant.

    Elle lui fit un sourire désolée et lui fit signe de commencer à marcher en direction de cette fameuse adresse. Elle était un peu gênée mais elle était persuadée de ne pas vouloir aller là bas, elle se sentait mal à l'idée de devoir lâcher celui qui l'avait sauvé plus tot dans la soirée. Elle lui devait bien ça aprés tout, mais elle ne peut s’empêcher de s’arrêter de marcher enfin de se retourner vers Peter, un peu confuse.

    Tu... Tu veux vraiment aller là bas? Est ce que tu comptes voir quelqu'un? J'aimerai éviter qu'on me voit avec toi...

    Elizabeth rougit un peu, la façon dont ses propos avaient été formulé, paraissait tellement maladroite qu'elle avait le sentiment qu'elle pouvait vexée Peter et ça, elle ne le voulait surtout pas, pas après tout ce qu'il avait fait pour elle. Elle reprit sa route regardant ses pieds sans rien dire.

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeVen 8 Juin - 16:20

Elizabeth semblait montrer des signes d’impatience et surtout de fatigue. Il s’en voulait un peu de la retenir, mais il avait vraiment besoin de son aide. Il était rare de croiser des personnes aussi sympathiques dans cette ville, avec qui il était possible d’entamer une conversation et de se rendre service par pure courtoisie. La tête qu’elle fit lorsque Peter lui tendit le bout de papier ressembla à une grimace de dégoût, comme si ce nom lui était familier et ne lui disait rien de bon.

Malheureusement, ce fut le cas, et la nouvelle tomba comme un coup de poing en pleine face de Peter. Cette, femme, cette A. Petrelli, c’était…


- Ma mère ?

Le regard perdu dans le vide, il ne parvenait pas à réaliser qu’il avait tapé dans le mille aussi vite, mais surtout qu’il s’agissait de sa propre mère, et qu’au vu de la réaction d’Elizabeth, ce n’était peut-être pas la personne la plus digne de confiance. Encore sous le choc, à la fois soulagé d’en apprendre un peu plus (et de rencontrer quelqu’un qui connaissait sa mère… quelles étaient les chances pour que cela arrive ?), mais inquiet de la personne à qui il aurait affaire.

Peter reprit le bout de papier que la blonde lui rendit, avant d’apprendre une seconde révélation. Arthur, qui devait très probablement être son père, était mort il y a quelques mois. Eliz lui lança un regard désolé et l’invita gentiment à entamer leur route vers leur destination. Elle se sentait assez mal à l’aise à l’idée de revoir Madame Petrelli, et préférait jouer profil bas. Peter ne savait quoi penser, ni quoi répondre. Il était complètement perdu. La vérité sur son passé commençait à se dévoiler, après tant de jours passés à errer dans l’ignorance, forcé de cogiter sur ce que pouvait bien être son passé. Il avait un plan en tête, mais au vu des circonstances, il valait peut-être mieux changer de tactique. Il se tourna vers Elizabeth, s’arrêtant de marcher.


- Écoute, je vais la jouer franc jeu avec toi…

Il se racla la gorge, inconfortable à l’idée de faire confiance en une inconnue qui n’avait que très peu d’affinités avec sa mère.

- J’ai reçu un coup sur la tête oui, mais bien avant notre rencontre. Je… je ne sais pas trop ce qui s’est passé, tout est confus. Mais j’ai perdu la mémoire, tous mes souvenirs d’avant cette bagarre à Central Park… tout a disparu. Mais pire encore, je me suis retrouvé accidentellement dans le futur, et je m’y suis vu. Autant te dire que ça ne m’a pas du tout plu. Je ne sais pas ce qui m’a conduit à devenir ce monstre, mais je n’ai aucune envie de devenir comme ça. Du coup… j’ai perdu toute confiance en les personnes que je croise, je ne sais pas quelle parole croire, qui est de mon côté ou qui tente de me duper parce que je suis amnésique. Je sais jusqu’où l’être humain est capable d’aller pour servir ses propres intérêts, et je ne veux pas me faire manipuler, tu comprends…

Il fit une pause, espérant ne pas être trop confus dans ses paroles. Car dans sa tête, tout tourbillonnait à une vitesse hallucinante.

- Ce n’était pas une blague. Je comptais vraiment entrer chez ma mère par effraction. C’était le seul moyen d’en découvrir un peu plus sur elle, sur la vérité, sans avoir le risque qu’elle me mène en bateau par ses paroles. Je n’ai plus de souvenirs, plus d’appartement, rien qui puisse me raccrocher à la vérité sur ma vie avant ma perte de mémoire. Mais ce n’est peut-être pas une bonne idée…

Il la fixa dans les yeux, admirant au passage la beauté de son visage reflétée par la lueur tamisée des réverbères. Pouvait-il compter sur elle, sur sa parole ?

- Je ne veux pas t’embarrasser Elizabeth. Si tu ne veux pas y aller, j’irai seul, demain. En plus, tu as l’air fatiguée, et tu as eu ton lot d’émotions pour ce soir. Cependant, j’aurais besoin d’informations à propos de ma famille. Si tu pouvais me dire tout ce que tu sais, ça m’aiderait déjà beaucoup. Pour le chemin, je me débrouillerai…

Il allait à nouveau devoir questionner les passants et essuyer nombre de refus à cause de son apparence inspirant de moins en moins confiance. Mais bon, son portable était HS, il n’avait même plus l’argent pour se payer trente minutes de connexion dans un Cyber Café, il n’avait pas le choix, il devait avoir recours à la bonne vieille méthode. Celle avant Google Map et le GPS, où l’on demandait encore son chemin. De toute façon, il avait toute la nuit pour trouver quelqu’un qui lui indique la route à prendre, étant donné qu’il n’avait plus de logis.
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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeSam 9 Juin - 21:50

    Elizabeth se sentait très honteuse à l'égard du jeune homme, elle regrettait d'avoir lâché le morceau aussi facilement et de la façon dont elle l'avait fait. Peter semblait complètement paumé le pauvre et elle ne gardait qu'à l'idée qu'elle voulait rentrer chez elle. Il s'étonna de savoir que l'adresse appartenait à Angela Petrelli, qui était sa mère... Elizabeth le dévisagea, la situation devenait vraiment glauque là. Il était orphelin et sdf depuis vingt ans ou quoi? Elle allait lui poser des questions quand il décida enfin de jouer franc jeu avec elle et de lâcher le style du gars mystérieux et tout ça. Elle le scruta du regard en l'écoutant. Il avait réellement perdu la mémoire et ne se souvenait de rien avant la fameuse bagarre de Central Park, la même où Rick avait été présent, décidément, le monde était tout petit à Manhattan. Jusque là, Elizabeth comprenait la situation, mais Peter parlait si vite qu'elle perdit le fil très vite. Il était allé dans le futur? Il était devenu un monstre là bas? Il ne voulait pas se faire manipuler ? Mais par qui? Elizabeth entrouvrit la bouche sans trop savoir quoi dire, elle leva les yeux au ciel.


    Si t'es allé dans le futur, t'as vu si j'avais pris du poids? Malheur!

    Question idiote et inutile, mais qui allait sans doute alléger l’atmosphère, Peter semblait un peu trop nerveux au gout de la russe et elle détestait les gens stressés. Elle le regarda poursuivre, n'osant pas trop l'interrompre, faisant des signes de tête à chaque mots qu'il prononçait, pour lui faire comprendre, qu'elle avait pigé un minimum. Il avait peur de se faire avoir par sa propre mère? Elizabeth avait toujours connu sa propre mère comme une femme exemplaire et protectrice qui aurait tout fait pour sa fille, alors imaginer qu'une mère puisse faire ça à son enfant, elle n'y croyait pas. Certes, elle n'aimait pas trop Petrelli Mère, mais c'était seulement à cause de la Compagnie et de ce qui était arrivé là bas, elle n'avait rien contre, la femme, la mère qu'elle pouvait bien être. Elle allait se raviser et lui parler quand il poursuivit. Il ne voulait pas l'embarrasser et allait poursuivre seul demain. Demain??? Elle lui fit de gros yeux. Il ne savait pas où il allait en compagnie de la blonde et il voulait essayer seul le lendemain matin et entrer par effraction chez sa propre mère, tout seul? Elle détourna le regard, gênée qu'il la fixe autant, regardant autour d'elle, elle se demanda si elle devait vraiment lui dire ce qu'elle savait.


    Au bout de quelques secondes de réflexions, elle prit sa décision et s'approcha du jeune homme, d'une main elle lui saisit le bras et le caressa affectueuse en souriant.

    Respire un bon coup! Ca va aller T'es pas encore un monstre. Ta mère ne va pas te mener en bateau et tu vas pas y aller tout seul, d'accord? La vie est belle! On est tout les deux sur un trottoir dégoûtant de Manhattan et à nous deux, on peut largement se défendre s'il se passe un truc. Juste respire... La fin du monde c'est pas maintenant... En tout cas, moi... dans cette tenue, jamais!


    Elle n'attendit pas sa réponse et tordit le nez en réfléchissant. Deux secondes après, téléphone en main, elle envoya quelques messages et rangea son téléphone aussi vite qu'elle l'avait sortis. Elle reporta son attention sur le jeune homme et sautilla vers lui.

    Je te propose gracieusement de te réfugier chez moi pour la nuit. Et de cambrioler ou rentrer par infraction... comme tu veux... chez ta mère demain. Car, je pense qu'à cette heure là, elle doit y dormir et ça fait pas plaisir de voir son gosse rentrer au beau milieu de la nuit, même s'il est majeur et vacciné. Et, Prooooomiiiiiiiiiiiiiis, sur un hamburger, que je te dis ce que tu veux savoir!


    Elle sautilla d'excitation, bien qu'elle avait surtout besoin de se réchauffer, souriant de toutes ses dents, elle regardait la route avec attention. Elle lâcha un petit cri de satisfaction et fit signe à une Berline noire de s'arrêter. Un homme, crâne dégarni et yeux clairs, costume trois pièces, un accent de l'est et une carrure d'acier finit par apparaître lorsque la vitre de la voiture se baissa.

    Vladislav, Peter. Peter, Vladislav.
    Mademoiselle Black, Monsieur...
    Il monte avec nous Vlad! Sois gentil, ne le mords pas!
    D'accord, Mademoiselle!

    Le russe sourit de toutes ses dents au jeune homme d'un air inquiétant. Elizabeth se tourna vers le jeune homme, tentant la persuasion grâce à ses charmes, sa moue de petite fille et ses yeux de chat botté réglaient souvent l'affaire en deux secondes.

    Tu montes?

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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeSam 16 Juin - 21:14

Peter commençait à être embarrassé à force d’embarrasser Elizabeth. La jeune femme tentait de dissimuler son malaise derrière un humour tendu. Elle essayait de relativiser, de dédramatiser la situation, même si leur état n’était pour l’heure pas des plus sains. Crasseuses, mal vêtues de haillons, ces deux jeunes personnes à la base classes et agréables à regarder avaient désormais l’air de deux pouilleux du fin fond du Texas après le rameutage d’un troupeau de bisons en proie à une épidémie de gastro-entérite. Pas vraiment sexy.
Les petites blagues et l’attitude optimiste de la demoiselle eurent tout de même pour effet de réconforter Peter et de le détendre un peu. D’un geste à la fois doux et innocent, elle lui caressa le bras en le rassurant. Cela faisait des jours qu’il vivait dans l’ignorance, la méfiance des gens et la confusion, mais cette blonde pétillante avait réussi à lui redonner un peu de pêche. Et étrangement, malgré une certaine folie dans ses propos, elle aidait Petrelli à remettre ses idées en place. Puis, elle avait raison : pourquoi une mère duperait-elle son fils ? « A. » n’avait aucune raison de se jouer de lui, il pouvait considérer sa génitrice comme une personne digne de confiance. C’était déjà ça de pris.

Après avoir déliré sur la fin du monde et sa tenue, Elizabeth s’arrêta quelques secondes pour réfléchir, affichant une moue craquante, son petit nez en trompette se pliant de manière presque enfantine. Finalement, elle dégaina son portable, tapota quelques messages en vitesse et en revint à Peter qui, perplexe, se demandait ce qu’elle pouvait bien avoir en tête. La réponse ne tarda pas à se pointer.
La jeune femme lui proposa généreusement de l’héberger pour la nuit, et de l’accompagner demain pour rendre visite à sa mère. Malgré des arguments qui se tenaient, Peter n’était pas trop pour l’idée de s’incruster chez cette inconnue (qui, visiblement, n’avait pas appris grand-chose de la vie à New York et du danger lié au fait d’inviter un illustre inconnu en accoutrement bizarre à dormir chez elle). Il s’apprêta à refuser poliment, son humilité ayant résisté aux méandres de l’oubli.


- Écoute Eliz, je ne veux vraiment pas t’ennuyer avec ça, et tu devais sûrement avoir…

Il ne termina sa phrase qu’à mi-mot, la miss ne l’écoutant déjà plus, trop occupée à faire signe au chauffeur qu’elle avait contacté par téléphone. Elle avait déjà tout prévu !

- … des trucs à faire pour t’être fait si jolie ce soir.

Sourde à toute opposition, Elizabeth se pencha vers la fenêtre du conducteur qui venait de s’ouvrir, et s’adressa à son fidèle chauffeur.

Vladislav, Peter. Peter, Vladislav.
Mademoiselle Black, Monsieur...
Enchanté, Vladislav…
Il monte avec nous Vlad! Sois gentil, ne le mords pas!
D'accord, Mademoiselle!
C’est bon, je ne suis pas un môme non plus !

Les dernières barrières de civilités que Peter avaient dressées pour préparer son refus s’écroulaient peu à peu devant les grands yeux bleus de la jeune femme qui jouait de ses charmes les plus efficaces pour parvenir à ses fins. Comment dire non à une créature aussi envoûtante ?

- Ok ! C’est bon, t’as gagné ! Je m’avoue vaincu.

Tous deux montèrent dans le véhicule, direction Elizabeth’s Home. L’attitude tellement chaleureuse de cette fille arriva à détendre Peter, qui en oublia presque la raison à l’origine de cette situation inattendue. Cela ressemblait presque à un rencart, et le jeune homme commençait à ressentir une certaine excitation à l’idée de passer la fin de la soirée chez une quasi-inconnue qu’il avait rencontré le soir même. Après tout, autant se vider l’esprit et profiter d’une si charmante compagnie, même si à la base ce n’était pas du tout la raison de sa présence.

- T’es vraiment un sacré numéro, Eliz ! Ça t’arrive, parfois, qu’un homme te dise non ?

Il ponctua sa phrase d’un petit clin d’œil à la fois complice et reconnaissant.
Il n’était pas monté dans une voiture depuis son amnésie, et c’était comme une re-découverte pour lui. La ville semblait plus lointaine et plus inaccessible derrière ces vitres parfaitement nettoyées. Puis l’atmosphère dans ce véhicule, l’odeur de moquette et l’air conditionné à température ambiante étaient aux antipodes de l’atmosphère à la fois glauque et boueuse de Central Park. Puis la musique russe qu’écoutait Vladislav sur le poste de radio de la voiture l’amusait beaucoup. Il n’avait que trop rarement entendu de musique au parc, et souvent c’était le produit d’artistes de rues pas vraiment talentueux.

Il reporta toute son attention sur Elizabeth, ravissante malgré sa tenue, et lui lança un sourire avant de la questionner maladroitement.


- Tu disais tout à l’heure que « dans ton milieu », vous parliez beaucoup de moi… Qu’est-ce que tu voulais dire exactement ? Excuse-moi pour mon indiscrétion mais… tu travailles dans quel milieu ?

Il jeta un bref regard au chauffeur, puis se pencha vers elle et lui chuchota à l’oreille :

- Tu ne fais pas partie de la Mafia russe, au moins ?
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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeSam 23 Juin - 22:31

    Peter semblait rassuré maintenant, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter de toute façon lorsqu'une blonde vous invitait à venir chez elle en voiture de luxe vous n'alliez pas prendre la fuite. Elizabeth était totalement satisfaite, elle allait pouvoir prendre une bonne douche bien chaude, elle allait retirer ce bout de tissus totalement dégoûtant qui lui avait coûté un bras et elle pourrait finalement manger quelque chose, elle mourrait de faim. Bref, elle n'écoutait pas ce qu'il disait, de toute manière il allait faire ce qu'elle avait décidé, c'était toujours comme ça avec les hommes, ils la suivaient sans qu'elle ait besoin d'hausser le ton. Elle avait presque l'impression de s'occuper d'un petit garçon tant il avait l'air de bouder et de vouloir faire un caprice. C'était assez comique pour Eliz de se sentir ainsi à avoir le dessus alors que plus tôt elle avait bien été contente d'être la demoiselle secourue. La situation c'était désormais inversée et ça n'était pour déplaire à la russe qui saurait en tirer profit. Elle lui lança un regard noir lorsqu'il commença à râler en saluant le chauffeur, mais il finit par s'avouer vaincu. Ils entrèrent dans la voiture et Vlad démarra. Elle posa son sac et sa mallette à ses pieds en soupirant de satisfaction. Peter lui fit un clin d'oeil en plaisantant.

    - T’es vraiment un sacré numéro, Eliz ! Ça t’arrive, parfois, qu’un homme te dise non ?

    Elle le regarda d'un air innocent, presque flattée parce qu'il venait de dire, se mettant à rire à la fin de la phrase. Elle le trouvait drôle pour un gars amnésique, il était presque en train de la draguer, mais elle préférait se dire que ce n'était pas le cas, elle avait bien d'autres problèmes en tête que ce genre de chose.

    Essaie pour voir, mais je te garantis rien.

    Vladislav avait mis un cd de chansons traditionnelles de leur pays, elle se tournait vers la fenêtre en regardant le paysage qui défilait, c'était bien plus présent de regarder les rues de Manhattan assise confortablement dans une voiture de luxe que dehors à courir partout comme une folle. Elle envoya un message pour s'excuser auprès de sa meilleure amie et pour qu'elle arrange une rencontre avec l'homme d'affaire plus tard. Elle soupira et commença presque à somnoler un peu en regardant au dehors, la voix de Peter la tira de ses songes.

    - Tu disais tout à l’heure que « dans ton milieu », vous parliez beaucoup de moi… Qu’est-ce que tu voulais dire exactement ? Excuse-moi pour mon indiscrétion mais… tu travailles dans quel milieu ?

    Elle lui fit un sourire désolé, se disant qu'elle ne devait peut être pas trop en dire non plus. Elle avait déjà parler d'Angela Petrelli, elle ne s'autoriserait pas le droit de déballer toute l'histoire de l'OWI cette nuit, ça serait fatigant et elle n'avait pas réponse à tout qui plus est.

    - Tu ne fais pas partie de la Mafia russe, au moins ?

    Elle se recula d'un air choquée et lui donna une tape sur la tête en jurant en russe. Elle croisa ses bras contre sa poitrine et tourna la tête boudant comme la petite fille qu'elle avait été. Au bout de quelques secondes, elle se mit à marmonner.

    Je rêve! La Mafia! Autant dire que j'ai autant de classe qu'un lamantin.

    La voiture s'arrêta finalement. Vlad se retourna en souriant vers les deux jeunes gens, coupant la musique d'une main, l'autre étant posé sur l'appui tête du passager de devant. Elizabeth se redressa, en souriant.

    Est ce que ça va?
    Oui oui ça va merci Vlad...
    Mais de rien, c'est normal! A quelle heure demain?
    A 11h

    Elle descendit de la voiture les deux chargements en main et fit signe à Vlad de rentre chez lui. Sans regarder derriére elle, elle laissa Peter la suivre dans le luxueux immeuble où elle vivait, elle passa devant la réception, sans saluer la concierge et grimpa dans l'ascenseur avec Peter, une fois dedans elle se tourna vers lui.

    Désolée, je ne voulais pas être méchante. Mais je déteste les stéréotypes sur la Russie! Non, on est pas des alcooliques et non, nous ne sommes pas toutes des prostitués.


    Elle lui fit de gros yeux et le ding de la machine se fit entendre, elle se dirigea vers sa porte et alluma la lumière, en soupirant de satisfaction elle s'engouffra dans l'appartement lâchant ses sacs, elle plongea sur le canapé câlinant les coussins qui se trouvaient là.

    Benh voilà mon chez moi!

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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeDim 24 Juin - 2:37

Ça lui apprendra à tenter de faire de l'humour ! La petite boutade glissée au terme de sa question eut pour seul effet d'offusquer la demoiselle, qui lui balança une petite tape sur la tête. Même si cela ne lui fit aucunement mal, Peter se frotta la tête en grimaçant, déçu par les conséquences de sa plaisanterie carrément loupée.

- Aïeuh !

Et en plus, maintenant, elle avait l'air de faire la gueule. Ah, ces femmes... déjà compliquées à la base, mais être amnésique n'arrangeait rien ! Il lui tardait désormais d'arriver à destination afin que cette scène de boudage prenne fin et qu'il rejoigne le confort inestimable d'un bon matelas bien douillet. Avec un peu de chance, elle lui offrirait même le luxe de se payer une délicieuse douche chaude et purificatrice. Fini de squatter les douches de la piscine municipale pour 1,20$ la demi-journée... du moins, pour ce soir. Plus une trêve qu'une délivrance, cette idée offrait tout de même un certain réconfort à Peter, qui y pensa non sans un certain soulagement. Enfin, ce serait le cas si Elizabeth ne le fichait pas dehors avant la fin de la nuit. Mais bon, elle semblait passer outre la blague déplacée et, après une brève discussion avec son chauffeur, quitta le véhicule. Peter en fit de même, et tous deux se retrouvèrent devant un très élégant bâtiment, qui correspondait finalement assez bien à la blonde.

Les deux jeunes gens passèrent par la réception. Eliz ignora le concierge et Petrelli passa devant lui avec un air un peu gêné. Traverser un lieu aussi raffiné dans un accoutrement pareil n'avait vraiment rien de gratifiant, et il aurait voulu se faire tout petit, ou même disparaître.
Il suivit son hôtesse dans l'ascenseur, dont les portes se fermèrent après un petit tintement. Une fois seuls dans la cabine, Elizabeth se tourna vers lui avec de grands yeux mielleux dont Peter connaissait d'ores et déjà la signification.


Désolée, je ne voulais pas être méchante. Mais je déteste les stéréotypes sur la Russie! Non, on est pas des alcooliques et non, nous ne sommes pas toutes des prostitués.

Peter leva les yeux au ciel.

- Je sais bien, c'était juste une plaisanterie... ça m'apprendra à essayer d'être drôle. C'était mortellement nul. Le bide total.

Il eut un petit sursaut en entendant le carillon de l'ascenseur retentir à nouveau. Une fois entrés dans l'appartement d'Elizabeth, cette dernière se rua vers son canapé et y agrippa ses coussins comme s'il s'agissait de ses bébés qu'elle n'avait pas revus depuis des lustres. Une vraie gamine !

Benh voilà mon chez moi!

Peter glissa les mains dans ses poches et laissa la jeune femme faire ses pirouettes dans tout l'appartement.

- Heu... cool, très cool. C'est charmant ici. Je crois que je vais me poser dans un coin et me faire oublier pour ce soir, ça vaudrait mieux.

Cependant, il se tourna vers elle, l'air suspicieux, une pensée lancinante lui traversant sans cesse l'esprit et torturant sa curiosité.

- Au fait... t'as vachement bien éludé la question à propos de ce que tu faisais dans la vie. Mais bon, j'ai compris. On a tous nos petits secrets. C'est pas comme si j'avais fait preuve d'honnêteté envers toi !

Comme un petit enfant, il s'assit par terre en tailleur. Il s'était habitué à dormir à même le sol, ou sur un banc, tel un sans-abri qui ne pouvait espérer meilleur confort que le sol rafraîchissant d'un parc ou la rigidité inflexible d'un banc public. Vraiment... pitoyable. Sa vie d'avant devait être aux antipodes de cette errance pathétique, qui constituait à peu près tout ce qu'il connaissait comme mode de vie. C'était nul de tomber aussi bas. En son for intérieur, il espérait de tout coeur trouver auprès de sa mère les réponses à ses questions et les bases nécessaires à un nouveau départ dans sa vie d'amnésique.
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Elizabeth Black

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeVen 29 Juin - 19:03



    Peter semblait vexé de la réaction de la jolie blonde, au fond, elle trouvait tout ça plutôt mignon, son côté petit garçon. Le fait qu'il ait mal prit sa réaction la faisait presque sourire, elle aimait bien être insupportable par moment, elle avait le droit de l'être après tout, la journée, la soirée et la nuit avaient été merdiques. Elle le regardait du coin d'oeil, rempliée de fierté. Il était impressionné par l'immeuble dans lequel elle vivait. Elle ne voyait pas ce qu'il avait de différent de tout les autres qu'elle avait pu connaître, elle ne réalisait pas toujours qu'elle vivait dans une prison dorée, où l'on ne côtoyait que des êtres privilégiés qui menaient une existence merveilleuse. Pour elle, c'était impossible de vivre dans un appartement de new yorkais moyen, avec un salaire moyen, elle avait déjà testé durant sa période de révolte et c'était vraiment trop insupportable finalement.

    Elizabeth le laissa tenter de s'excuser, elle aimait bien les garçons qui faisaient cet effort, elle n'en connaissait pas des tonnes qui en auraient été capables, à vrai dire, jamais aucun des hommes qu'elle avait pu connaître ne lui avait jamais présenté d'excuses, ils couchaient avec, se permettaient de faire des remarques dégoûtantes, de la traiter comme une chienne, la dernière des traînée, elle ne disait rien et ils partaient aussi vite qu'ils étaient arrivés. Elle le savait, Peter était différent, certes il avait un pouvoir assez incroyable et très puissant, il l'avait aussi sauvée mais c'était autre chose, il avait quelque chose de plus, il avait une âme, une vraie. Elle lui fit un sourire timide, ne préférant pas trop s'étendre sur ses sentiments qui étaient sans doute causés par la fatigue et l'adrénaline de cette nuit assez spéciale.

    Une fois dans l'appartement, oui, il faut l'avouer concrètement, elle avait un peu péter un câble. La belle blonde se mit à câliner ses coussins et se mit à leur parler comme s'ils l'avaient attendu pendant toute la nuit son retour. A force de câliner comme une folle son canapé et le contenu de ce dernier, elle finit par glisser s'étaler par terre dans une immense fracas. Les cheveux dans les yeux, les lambeaux de robes relevés, elle resta un instant bouche bée.

    - Heu... cool, très cool. C'est charmant ici. Je crois que je vais me poser dans un coin et me faire oublier pour ce soir, ça vaudrait mieux.

    Elle remarqua qu'il la fixait et fit de même en attendant qu'il ose enfin dire un mot. Il devait se poser des questions, il n'en avait pas posé depuis un moment et curieusement, Elizabeth trouvait cela presque anormal. Elle préféra se lever et en attendant, elle s'amusa et tournoyer dans l'appartement, elle était toute excitée, sans doute l'adrénaline et l'émotion qui baissaient, elle avait envie de faire la fête et de danser.

    - Au fait... t'as vachement bien éludé la question à propos de ce que tu faisais dans la vie. Mais bon, j'ai compris. On a tous nos petits secrets. C'est pas comme si j'avais fait preuve d'honnêteté envers toi !

    Elle s'arrêta de danser la valse avec son coussin le laissant tomber par terre d'un air un peu déconcerté. Elle s'avança vers Peter, elle regarda d'un haut, il faisait un peu pitié assis par terre comme ça. Elle ne savait pas trop quoi lui répondre, là tout de suite elle avait soif. Elle lui fit un sourire radieux.

    Moi je dis... VOTKA!

    Elle fila vers la cuisine en sautillant, faisant voler les pans encore attachés de sa robe et ses longs cheveux blonds qui ne ressemblaient à rien. Elle sortit fièrement une bouteille en verre et deux tasses à café, parce qu'elle avait rien d'autres pour boire. Elizabeth n'était jamais dans son appartement, il était jsute là, pour la douche, pour le dressing, le lit et le réfrigérateur qui pouvait, avec ses glaçons, vous facilitez la vie en faisant des margharitas d'enfer. Elle s'assit sur son canapé en faisant signe au jeune homme de la retrouver. Elle servit les deux verres et saisit le sien en le buvant cul sec, elle fit une grimace et regarda Peter en souriant.

    Je te réponds mais tu devras boire cul sec celui là... Je bossais pour l'OWI...

    Elle le regarda d'un air un peu gênée, elle ne savait pas par quoi commencer, elle regarda le fond de son verre pendant quelques secondes et se resservit un verre doucement. Elle trempa un doigt dans le verre et le porta à sa bouche doucement, le suçant pendant quelques secondes en songeant à ce qu'elle pourait bien répondre. Aussitôt après, elle but d'un trait son verre, le déposa sur la table basse en verre et se retourna pour fixer Petrelli, déposant sa tête contre le canapé d'un air lasse, elle parlait d'un petite voix, on aurait presque pu croire qu'elle voulait éviter qu'on ne l'entende se confesser.

    Un gars m'a engagée, il était électrokinésiste et je devais recruter des gens comme nous pour la Compagnie... C'était mon boulot quoi! Après ça, je sais que la Compagnie enfermait des personnes jugées dangereuses, dans des cellules au sous sol, un peu comme Sylar ou Rick Baneson...

    En disant ce dernier nom, elle se figea presque, tordant le nez pour essayer de ne pas montrer à quel point elle était gênée de parler de ça, elle se redressa en tentant de sourire et se resservit un verre.

    Ta mère était le cerveau de la Compagnie, Peter. Mais ça n'a plus trop d'importance, la Compagnie a été détruite.... Bon tu voulais savoir ce que je faisais, non? Et bien, maintenant j'essaie de faire de bonnes choses, comme aider un sdf à trouver un toit où dormir... Entre nous, c'est déjà bien, non?

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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeSam 30 Juin - 22:59

Elizabeth était comme une princesse dans son château. Virevoltant dans la pièce avec la légèreté d’une feuille transportée par la brise automnale, elle en oublia sa robe en lambeaux en renouant avec le luxe de ses appartements. Peter se demanda si tout cet argent lui venait du hasard chanceux d’un héritage prématuré ou de la sueur de son front doublé d’un contrat au salaire vertigineux. Puis il se rendit compte que cela ne le regardait pas, et que ça n’avait aucune espèce d’importance. Qui était-il pour juger les gens ? Il ne savait même pas qui il était lui-même. Qui sait, il était peut-être riche, ou célèbre. Si Eliz l’avait reconnu, c’est que sa mère n’était pas n’importe qui.

Changeant de sujet face aux reproches taquins que lui adressait Peter sur un ton presque enfantin, la blonde prononça un mot qu’il ne s’attendait pas à entendre au milieu d’une telle conversation :
« VOTKA ! ». Ce n’était ni une question, ni même une proposition. Cela sonnait presque comme un ordre avec toute la puissance et la gutturalité que pouvait offrir l’accent de l’Est. Lorsqu’elle passa devant lui, sa robe déjà courte complètement déchirée lui dévoilant des dessous affriolants, toujours sexy malgré leur état en voie de délabrement, il se releva du sol, un peu gêné.

Le manège tout en couleurs d’Elizabeth continua lorsqu’elle servit la boisson alcoolisée dans… des tasses de café ! Décidément, cette fille était l’incarnation d’un cartoon version sexy ! Peter la rejoignit en apercevant ses signes insistants depuis le canapé… et puis comment avait-elle fait pour se servir et retourner s’asseoir aussi rapidement ? Soit c’était une fusée humaine, soit Petrelli avait vraiment la tête ailleurs, au point de perdre la notion du temps. Il se posa à côté d’elle, prit le verre… ou plutôt la tasse qu’elle lui offrait, et attendit qu’elle prenne la parole, ce qui ne tarda pas, après qu’elle eut vidé sa tasse avec une rapidité déconcertante.


Je te réponds mais tu devras boire cul sec celui là...

Elle tentait de le saouler en plus ! Avait-elle réellement besoin de cela si elle comptait abuser de lui ? De toute façon, il n’avait rien à perdre, si ce n’était un peu de sa lucidité. Au moins, ça lui offrirait l’occasion de se détendre et de passer une bonne soirée dans la plus charmante des compagnies. S’il y avait bien quelque chose que Peter avait retenu malgré son amnésie, c’était qu’une bonne soirée bien arrosée permettait de tirer un trait sur tous ses problèmes le temps de quelques heures, de faire le vide dans son esprit et de s’éclater. Mais pour l’heure, ils étaient sobres et aptes à discuter d’éléments qui pouvaient l’intéresser dans sa quête de vérité. Il haussa les épaules, engloutit le liquide frais tellement vite que les glaçons faillirent lui filer dans la gorge, et posa la tasse sur la table en fixant Elizabeth d’un regard qui signifiait clairement : « CHALLENGE ACCEPTED ». Heureusement, elle tint sa promesse.

Je bossais pour l'OWI...

- Heu…

L’OWI ? Qu’était-ce donc cet… organisme, cette société dont le nom ressemblait au gémissement d’une Française en plein état d’excitation ? La seule mention de ce nom mettait Eliz dans un certain embarras, comme si ce souvenir était chargé de regrets et de culpabilité. Elle baissa les yeux, se perdant dans le fond de son verre-tasse, avant de se décider à s’en servir un autre. Pensive, elle laissa son doigt voguer à la surface de son breuvage avant de le porter à sa bouche pour le sucer. Elle ne s’en rendait pas compte, mais ce mouvement incroyablement sexy ne laissa pas le jeune homme amnésique indifférent. Même pensive, elle arrivait à dégager une sensualité incroyable. Se sentant littéralement fondre dans le canapé, Peter sentit qu’il aurait besoin de reprendre un verre pour supporter cette situation surréaliste. Il profita du moment d’absence de la blonde pour se resservir et vider instantanément son verre. La Russe reprit alors son récit, fin prête à fournir de plus claires explications.

Un gars m'a engagée, il était électrokinésiste et je devais recruter des gens comme nous pour la Compagnie... C'était mon boulot quoi! Après ça, je sais que la Compagnie enfermait des personnes jugées dangereuses, dans des cellules au sous sol, un peu comme Sylar ou Rick Baneson...

Electrokinésiste ? Cela ressemblait à une sorte de pouvoir, mais pas comme celui de Peter, non. Cela signifiait qu’il y en avait d’autres, bien d’autres très différents. Ils n’étaient pas tous pareils, ils n’avaient pas tous le panel de capacités que lui et Sylar possédaient. Il semblait d’ailleurs qu’Elizabeth connaissait le psychopathe. Rien d’étonnant, ce devait être un criminel redoutable et activement recherché par les autorités. Et ce Rick… n’était-ce pas ce gars qui l’avait aidé à Central Park, et qui se prétendait être du bon côté, prenant la défense de ‘Hyde’ ? Il avait donc fini enfermé dans les prisons de cette Compagnie, ce qui n’augurait rien de bon quant à son passé. Il y avait de fortes chances qu’il se soit fait rouler une première fois. Il n’avait pas eu tort de se méfier. Voilà un mensonge, le premier d’une longue série qui risquait de conduire à la déchéance psychique de Peter et de faire de lui le monstre qu’il avait aperçu dans le futur.

Elizabeth ne semblait pas non plus à son aise en prononçant ces noms. Elle fit une drôle de moue, avant de se resservir un troisième verre. Bon sang, cette miss avait la descente facile ! Ou alors, elle avait vraiment envie d’oublier ses problèmes ce soir.


Ta mère était le cerveau de la Compagnie, Peter. Mais ça n'a plus trop d'importance, la Compagnie a été détruite....

Il n’avait donc pas eu tout faux. Sa mère avait été une personne d’influence. Seulement maintenant, elle ne l’était plus. Son travail était donc de traquer les individus spéciaux les plus dangereux, et de les enfermer afin de les empêcher de nuire. Mais aurait-elle enfermé son propre fils en apprenant ce qu’il deviendrait ? De toute façon, il ne le saurait jamais, étant donné que la Compagnie n’était plus.

Bon tu voulais savoir ce que je faisais, non? Et bien, maintenant j'essaie de faire de bonnes choses, comme aider un sdf à trouver un toit où dormir... Entre nous, c'est déjà bien, non?

- Hey ! lança-t-il en ponctuant son expression d'une petite poussée amicale sur l'épaule d'Eliz. Je ne suis pas un sdf ! J'ai un domicile fixe, c'est juste qu'il est... heu... un peu en miettes.

Le souvenir de son chez-lui ne ressemblant plus qu'à un tas de pierres amorphe le laissa presque désemparé. C'était tellement pitoyable d'en être arrivé là, lui qui avait sûrement une vie active et constructive. Il était désormais un pauvre type errant, inutile et invisible aux yeux de tous... ou presque.

- Je suppose que ma mère pourra m'aider à retrouver mes marques, et un nouveau logement.

Si sa mère était telle qu'Eliz l'avait décrite, il ne devait pas trop s'inquiéter. Sans pour autant être totalement confiant, il pourrait au moins tenter de reprendre un train de vie normal, malgré tous les trucs dingues qui lui étaient arrivés, au point qu'il avait cru péter un câble tellement cela relevait de l'inimaginable. C'est vrai qu'un mec qui vous découpe la boîte crânienne après vous avoir torturé, et qui vous la remet en place comme un revisse un couvercle de boite de cornichons, ça a de quoi vous laisser perplexe. Et pas qu'un peu. Il se resservit un autre verre, qu’il avala d’un coup.

- Donc ton boulot, pendant toutes ces années, c’était de capturer des personnes comme moi et de les enfermer… Tu dois me trouver repoussant du coup, non ? J’veux dire, à cause de mes pouvoirs, pas à cause de mon aspect de clochard, bien sûr !

Il s’enfonçait littéralement dans la médiocrité. Automatiquement, sa main se porta à la bouteille et sa tasse se remplit à nouveau de vodka.

- Tu as passé tout ce temps à courir après des tarés dotés de capacités hors du commun, et voilà que l’un d’eux se retrouve chez toi, dans ton canapé. C’est plutôt ironique, dans un sens !

Il s’arrêta, perplexe, afin d’y réfléchir. Puis il vida sa tasse en quelques gorgées. Mais quelque chose de bizarre se produisait. C’était quoi – la troisième, quatrième fois qu’il se resservait ? En principe, il devait commencer à sentir les effets de l’alcool, non ? Pourtant, rien ne se produisait. Absolument rien. Il était sobre au point de pouvoir faire la longueur de la pièce à cloche-pied les yeux fermés.
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Elizabeth Black

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeMer 11 Juil - 23:07

    Peter était un homme intéressant pour Elizabeth, assez pour qu'elle ait envie de le garder auprès un peu plus longtemps que prévu. Elle voulait voir de quoi il serait capable pour obtenir les informations qu'elle détenait et qu'il semblait désirer avec ardeur. Elle ne savait pas s'il buvait, mais elle se fit la réflexion idiote qu'il ne devait pas le savoir lui même de toute façon. Elle était très heureuse qu'il accepte, il serait un excellent partenaire de jeu s'il s'en donnait la peine ce Petrelli. Elle s'était efforcée de parler de son passé, il ne l'avait pas obligée mais elle se sentait redevable à son égard. A defaut de posséder les souvenirs du jeune homme et de les lui rendre, elle pouvait au moins lui confier ceux de son passé. Elle avait finit par tout lui dire, du moins ce qu'elle arrivait à confesser en ayant de la votka dans le sang. Elle se sentait déjà un peu plus légère, elle aimait cette sensation. Peter semblait mécontent de la réponse qu'elle avait donné au final, il lui donna un petit coup sur l'épaule qui la fit tanguer pendant quelques secondes. Elle haussa les épaules en soupirant, pour elle qui n'aurait jamais été sans abris pas même une nuit, c'était difficile à admettre qu'on puisse dormir dehors. Elle était déjà un peu ailleurs écoutant à moitié ce que Peter disait, son attention était totalement portée sur la bouteille de votka. Que dirait Billy s'il savait qu'elle avait bu à nouveau? Il n'en serait pas très content et Rick risquait de refaire surface et de se servir de ce détail comme d'un simple atout. Elle s'en voulait presque d'avoir eu ce réflexe si stupide, mais tenta de ne pas le faire voir, gardant son air si détaché.

    - Donc ton boulot, pendant toutes ces années, c’était de capturer des personnes comme moi et de les enfermer… Tu dois me trouver repoussant du coup, non ? J’veux dire, à cause de mes pouvoirs, pas à cause de mon aspect de clochard, bien sûr !

    Elle le fixa pendant un long moment d'un air complètement absent. Elle se demandait si elle aurait pu l'arrêter, elle le détailla du regard et le détacha seulement lorsqu'elle réalisa qu'elle devait le fixer depuis un long moment. Elle se resservit un autre verre, d'un air presque triste, n'osant pas lui répondre lui fit une grimace pour signifier son mécontentement à la question du jeune homme. Elle avait plus envie de parler de tout ça, elle voulait passer une soirée sans avoir à parler de pouvoirs, de criminels.

    - Tu as passé tout ce temps à courir après des tarés dotés de capacités hors du commun, et voilà que l’un d’eux se retrouve chez toi, dans ton canapé. C’est plutôt ironique, dans un sens !

    Elizabeth se mit à pouffer de rire, une main sur sa bouche pour tenter de se retenir mais n'y parvint pas. Elle ne le voyait pas comme un mec spécialement dangereux avec des pouvoirs tout à fait exceptionnels, c'était juste Petrelli, l'amnésique super héros. Elle tendit le bras pour poser son verre mais le lâcha avant d'atteindre la table basse, il se renversa sur le sol. La russe le regarda tomber d'un air presque horrifié, puis se tourna vers Peter d'un air enfantin, elle s'approcha de lui à quatre pattes telle une féline et finit par se laisser tomber sur lui sans aucune légèreté.

    Je crois que je commence à être bourrée... Pas toi?

    Elle se releva comme elle put et ne le lâcha pas du regard une seconde. Sur ce coup là, elle écouta l'alcool parler et non pas son cerveau, après une seconde d'hésitation où elle passa une main dans ses cheveux en tordant le nez. Puis s'en trop savoir comment elle lui saisit le visage et l'embrassa à pleine bouche. Elle fit durer le baiser pendant quelques secondes et relâcha Peter. Elle ne comprenait pas elle même ce qu'elle faisait, mais elle aimait bien le faire.

    Je crois... que je te trouve pas du tout repoussant. Enfin pas pour le moment, alors profite en...

    Les mots étaient sortis sans qu'elle parvienne à les contrôler, elle s'étonnait elle même. Au fond, elle s'en fichait un peu, elle ne parvenait pas à penser à plusieurs choses à la fois et toutes ses pensées étaient tournées vers une seul et unique problème, la chaleur. Ses joues étaient en feu et elle avait chaud, elle tenta de détacher le bustier qu'elle portait mais n'y parvenait pas.

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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeJeu 12 Juil - 2:55




Le deuxième acte de la soirée touchait à sa fin. Après le sauvetage de la demoiselle en détresse, le soutirage d'informations sur son passé, Peter n'avait d'autre choix que d'oublier ce petit interrogatoire. Elizabeth était de toute évidence en train de se laisser couler dans une douce ivresse où toute inhibition se voyait éradiquée. Le point positif, c'était qu'elle ne semblait pas du tout repoussée par son invité ni par le fait qu'il soit doté de pouvoirs. Le point très positif, c'est que son inquiétude avait pour effet de faire rire la blonde, qui ne put se retenir malgré ses efforts. Peter la suivit, pris d'un rire incontrôlable qu'il eut du mal à arrêter. C'était très étrange. Il était lucide et n'avait l'impression d'être sur un bateau en pleine tempête, mais les effets euphorisants de l'alcool étaient bel et bien présents. Tout comme les effets aphrodisiaques, d'ailleurs. C'était un peu comme n'avoir que le côté positif de l'ivresse.

Dans un geste typique de maladresse aromatisée à la vodka, la Russe renversa son verre en voulant le déposer sur la table basse. Ce qui restait de boisson s'éparpilla par terre, sous le regard épouvanté de la miss. Mais cette dernière oublia très vite ce petit incident. Ses yeux se posèrent sur Peter avec une expression joueuse qui ne laissait que très peu de place au doute. Elle s'approcha de lui à quatre pattes avant de laisser tomber son corps brûlant contre le sien. Le contact brutal de sa peau chaude et douce s'abattant sur lui avec une certaine maladresse eut d'abord pour effet de raidir son corps tout entier, comme s'il venait de se prendre une décharge électrique. Mais tant de sensualité et de délice charnel ne mit pas longtemps à avoir raison de cette attitude de retrait.


Je crois que je commence à être bourrée... Pas toi?

Le parfum de la vodka émanait de la bouche aux lèvres pulpeuses de la demoiselle, son souffle chaud venant caresser son visage avec délicatesse. Il la fixa dans les yeux et se demandait si elle avait conscience de ce qu'elle faisait, à quel point elle était ivre. Commençait-elle juste, ou en était-elle déjà arrivé au point de non-retour ? La réponse importait peu désormais, car la jeune femme se releva tant bien que mal, passa une main dans ses cheveux avant d'attraper le visage de Peter à deux mains pour l'embrasser. S'il n'était pas ivre à proprement parler, il était indéniable que ce mélange d'alcool et de désir montait rapidement à la tête de Petrelli. Celui-ci ne voulait cependant pas avouer à la miss qu'il n'était pas vraiment dans le même état, alors il se contenta de hocher vaguement la tête. Il déposa ensuite ses mains sur les hanches de la belle et savoura ce baiser qui dura quelques bien trop courtes secondes. C'était étrange. Ils se connaissaient à peine mais leurs vies n'avaient cessé de se croiser, et dès leur première réelle rencontre, le résultat fut... physiquement très concluant !

Je crois... que je te trouve pas du tout repoussant. Enfin pas pour le moment, alors profite en...

Elle eut du mal à articuler ces derniers mots, mais ils transpiraient la spontanéité. Quoi de plus honnête que les paroles d'une bourrée, après tout ? Peter constata que les joues d'Elizabeth commençaient à rougir. Il posa une main dessus et failli presque la retirer tant elle était brûlante. Était-ce humainement possible d'atteindre une telle chaleur ? La blonde tenta alors de détacher son bustier, mais cela semblait constituer une véritable épreuve pour l'éméchée qu'elle était. Cela avait un côté à la fois mignon et irrésistible. Peter ne la laissa pas dans l'embarras, se laissant fondre par le regard avide de la belle. Une fois encore, il vola à son secours, mais d'une manière bien différente que pour la mission mallette.

Le vêtement finit par céder, glissant lentement le long du dos de la jeune femme et découvrant ses formes voluptueuses. Ne se laissant pas hypnotiser trop longtemps par tant de beauté, Peter s'approcha d'elle et l'embrassa à nouveau un certain instant. Il s'interrompit un bref instant pour retirer son t-shirt, puis laissa ses lèvres effleurer la peau douce et fébrile de sa partenaire, jusque dans le bas de son cou. Elle était tellement bouillante que c'en était presque inquiétant. Laissant parler son instinct, Peter utilisa la cryogénie pour refroidir l'extrémité de son index, qu'il passa doucement le long du dos d'Elizabeth. Il eut un petit sourire face à la surprise de cette dernière, mais cela semblait lui faire du bien.

Sans dire un mot, il la fit pivoter et se trouva à son tour au-dessus. Tout en lui offrant un baiser langoureux, il laissa ses doigts parcourir les courbes de son corps, de la nuque à la poitrine, pour finalement terminer son chemin par de chaleureuses caresses sur sa cuisse. Il sentait lui la température de son corps s'élever et le souffle du désir s'échapper de sa bouche. L'atmosphère torride de la pièce faisait fondre peu à peu les glaçons du verre renversé d'Elizabeth. Était-il seulement possible de résister à une créature aussi sublime et empreinte de sensualité ? Il n'y avait que très peu de chances que la réponse soit positive. Peter passa une main dans sa chevelure blonde alors que tout son corps lui manifestait une seule et unique chose : son désir grandissant pour mademoiselle Black.
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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeLun 16 Juil - 21:53



    La nouvelle Elizabeth avait quelque peu disparu durant cette nuit et semblait ne pas vouloir réapparaître avant d'avoir eu ce qu'elle voulait. Peter ne semblait pas réellement opposé à ce que la soirée prenne une tournure plus sensuelle et elle comptait bien en profiter. Les lèvres pulpeuses de la belle russe étaient tellement imprégnées de votka qu'elle ne parvenait qu'à les sentir lorsqu'elles étaient collées à celles du jeune homme. Elle avait l'impression de faire ce pourquoi elle était faite depuis toujours et ce dont elle avait envie dans l'immédiat. A ce stade de l'ivresse, elle se fichait complètement de son identité, de son pouvoir qui aurait pu la tuer en quelques secondes ou de ce qu'il avait bien pu envie de lui soutirer comme informations. Il faut dire qu'il lui facilitait la tâche, elle aurait fait ce qu'elle voulait de lui si elle l'avait souhaité, mais elle aimait laisser le choix à sa proie. Petrelli avait l'air d'être partant et d'apprécier ce qu'elle avait à lui offrir. Les mains qu'il avait déposé sur ses hanches, elle les aimait mais elle attendait bien plus de sa part et il semblait sans être rendu compte, en une fraction de seconde, il l'avait libéré de son vêtement qu'elle jugeait étouffant, tel un chevalier servant. Elle ne pouvait s'empêcher de lui sourire sournoisement jusqu'à ce qu'il se décide à jouer avec elle.

    Les lèvres du jeune homme contre sa peau lui firent entrouvrir la bouche de surprise, ses sens étaient en éveil et pourtant semblaient tellement perdu par temps de sensations, lorsqu'il cryogénisa son doigt pour l'appliquer le long de son doigt, elle eut un frisson qui lui parcourut l'échine et ferma les yeux de plaisir, enfonçant ses griffes dans les épaules nues du jeune homme. Il ne disait rien et ce silence gênait Elizabeth que l'alcool faisait parler sans cesse, mais elle aimait ça, le côté mystérieux qu'il avait pris en la faisant pivoter pour la placer sous lui. Il voulait un lit où dormir, elle lui offrait le sien et la chaleur qui va avec, si ça n'était pas adorable. Elle se laissait faire, elle éprouvait un plaisir assez malsain à être la chose d'un homme, un objet dont il pouvait s'occuper comme l'envie lui en prenait et surtout si l'individu en question paraissait être un héros à travers le regard bleu percent de la belle. Elle continua de profiter de ses caresses jusqu'à ce qu'il arrive jusqu'à sa cuisse à ce moment là, elle pencha la tête en arrière en soupirant de satisfaction et quelques secondes plus tard, lorsqu'elle ferma les yeux, des images assez floues et embrouillées lui apparurent. Elle se mit à revivre quelques scènes assez similaire à ce qu'elle vivait présentement. Elle revit Stephen Bolen avec qui elle avait couché dans l'avion en revenant de Paris, les fréres Kuznetsov de Moscou quand elle avait dix sept ans et sa première fois quelque peu mouvementée avec Rick Baneson et quelques autres inconnus aux visages embrumés par la drogue sans doute, autant dire qu'avec autant de souvenirs plus brûlant les uns que les autres, ayant partagé tout cela avec Peter, Elizabeth était apte à passer à la vitesse supérieure.

    Elizabeth le tira contre elle pour l'embrasser fougueusement et essayait sans doute de lui faire oublier les visions assez douteuses qu'il aurait pu avoir d'elle. Doucement, sa main suivant le corps de Peter, elle finit par atteindre le pantalon du jeune homme le défit avec une facilité déconcertante qui trahissait la pratique de l'exercice qu'elle avait eu par le passé. Elle s'amusait caresser du bout des doigts le torse du jeune homme, soufflant un souffle chaud tout contre son oreille et profita de ce moment propice pour le pousser et les faire chavirer tout les deux par terre. Peter finit au sol et elle put profiter d'une place de choix au dessus lui. Sans quitter sa proie des yeux, elle poussa d'une main la table basse pour qu'elle ne les gêne pas. Fière d'elle elle se jeta à nouveau sur le jeune homme et termina son travail en lui ôtant les vêtements qui lui restaient. En guise de remerciements, elle l'embrassa une dernière fois finissant le baiser en lui mordant la lèvre inférieure.

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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeLun 16 Juil - 23:25

Peter fut quelque peu surpris de la fougue dont fit preuve la belle blonde avec qui il entamait progressivement la danse du plaisir. Dans un premier temps, elle le tira brutalement à lui pour l’embrasser avec une telle intensité qu’il crut un instant qu’elle allait littéralement le dévorer. Leurs souffles accélérés autant que leurs langues s’entremêlaient alors que montait le désir qui envoûtait ces deux êtres à l’unisson. Le parfum de la vodka embaumait leurs lèvres qui se chevauchaient et subissaient de temps à autre l’assaut de quelques mordillements affreusement excitants. Ensuite, Peter sentit la main d’Elizabeth courir tout le long de son corps pour terminer sur l’ouverture de son pantalon, qu’elle défit avec une aisance assez surprenante. Le toucher des doigts de la nymphe réveillait en Petrelli des sensations dévorantes. Alors qu’il s’apprêtait à continuer de dévêtir sa partenaire, il fut soudainement projeté au sol par une roulade que celle-ci avait provoquée, les entraînant tous les deux sur le tapis. Lorsque le dos de Peter atterrit, un ‘CRAC’ retentit.

- Ah ! Merde !

Il venait de tomber sur la tasse de vodka qui s’était brisée sous son poids. Instinctivement, il serra les dents en enfonçant ses ongles dans la peau d’Eliz, mais la douleur fut de très courte durée. Grâce au pouvoir de sa nièce, le corps de Peter expulsa rapidement ces éléments étrangers, et les bris de tasse terminèrent leur course sur le t-shirt du jeune homme, qu’il lança négligemment un peu plus loin. La Russe était presque trop ivre pour avoir remarqué ce petit incident, mais la brutalité de l’impact n’avait aucunement freiné l’élan charnel qui poussait Peter à savourer la sauvagerie de sa partenaire. Au contraire, ces sensations fortes n’avaient fait qu’augmenter le taux d’adrénaline, venant presque compenser l’absence d’ivresse qu’il subissait. N’ayant même pas le temps de reprendre son souffle et de se remettre de ses émotions, Peter observa la sublime créature retirer les vêtements qui lui restaient. Cette dernière enchaîna alors immédiatement avec un baiser qu’elle termina en coinçant la lèvre inférieure de Peter entre ses dents. Il ne s’écoula qu’un fraction de seconde contemplative pendant lequel un regard de braise s’échangea entre les deux amants, et ce fut au tour d’Elizabeth de se voir privée des sous-vêtement qui lui restaient.

Ni une ni deux, l’ordre naturel des choses fit son travail. Peter se redressa un peu afin d’embrasser goulument le cou, puis la poitrine de la jeune femme, et leurs corps dévêtis firent leur ultime rencontre, prêts à entrer dans la danse qui les unissait désormais totalement. Ondulant contre l’autre, ils profitaient de cet instant de proximité extrême, unique où deux personnes s’adonnent au plaisir et à lui seul, s’y consacrant corps et âme alors que tout le reste ne devenait que futilité. Inconsciemment, et sous le coup du plaisir, Peter émit une très légère décharge électrique qui parcourut ses bras et termina sa course sur le corps luisant de sueur d’Eliz. La dose était tellement douce qu’elle ne provoquait qu’un léger chatouillement éveillant encore davantage de sens et augmentant le désir à un point presque inouï.

Il la serra un peu plus fort contre lui, leurs mouvement s’accélérant au même titre que leurs souffles et râles de plaisir. Il avait peut-être perdu la mémoire, mais il était persuadé de n’avoir jamais ressenti de telles sensations, soit parce que ses pouvoirs n’étaient jamais intervenus inopinément pendant l’acte, soit parce qu’Elizabeth se transformait en une véritable tigresse lorsqu’elle était nourrie à l’alcool, ou peut-être était-ce un mélange des deux. La beauté de la jeune femme n’avait d’égal que son talent à rendre un homme fou de désir, et malgré un look bad guy mal rasé, Peter restait un jeune homme particulièrement séduisant. La passion née de l’union de ces deux personnes belles, jeunes et attirées l’une par l’autre ne s’en trouvait qu’agrandie. Les souffles devenus râles se transformaient désormais en cris alors que l’ambiance gagnait à devenir encore plus torride. Les fenêtres s’embuaient, les doigts glissaient et griffaient, la peau de l’un parcourait celle de l’autre. Un coup se perdit dans la table basse et faillit faire basculer la bouteille de vodka, mais Peter la rattrapa juste à temps. Sans s’interrompre, il versa lentement du liquide alcoolisé sur le corps d’Elizabeth pour ensuite le lécher avec gourmandise. Il l’allongea sur le tapis et se coucha au-dessus d’elle, profitant de la douceur du tapis sur chaque centimètre de peau qui était en contact avec celui-ci.

Il se demanda brièvement s’il était ce genre d’homme à femmes avant son amnésie, ou s’il était plutôt du genre timide et réservé. Il ignorait même s’il avait une copine. Au moins, il n’était ni fiancé ni marié, étant donnée l’absence d’alliance autour de son annulaire. C’était étrange de se dire qu’on n’avait pas de passé sur lequel se reposer, aucune base sur laquelle bâtir les fondations de son avenir, avec comme seul compagnon un présent épicurien. Seul l’instant qui se déroulait là, maintenant, avait un sens, était bien réel. Le reste n’était que chimères et suppositions, hypothèses et inquiétudes. Mais le corps de cette inconnue, ce sanctuaire dans lequel il était plongé et qui semblait échapper aux cours du temps, c’était tout ce qui importait. Point de regrets, point de soucis, juste eux deux. Elle avait l’esprit embué par l’alcool, lui par l’oubli, et ils ne pensaient qu’à profiter de ce plaisir qui montait en eux en grondant comme un volcan sur le point d’entrer en éruption.


* Une explosion. Odessa. Le Japon. *

Ces trois visions se succédèrent en une demi-seconde à peine. Le flash qu’elles avaient provoqué surprit un peu Peter, puis il se dit que ce n’était qu’un mauvais coup de l’alcool. Peut-être que la vodka qu’il avait ingurgitée finissait par faire son effet, après tout. Pour effacer cette pensée incongrue de son esprit, il gratifia Elizabeth d’un long et langoureux baiser, avant de redoubler la fréquence et l’intensité de ses mouvements à un niveau qu’il pensait impossibles à atteindre, presque inhumains mais ô combien efficace !
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Elizabeth Black

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeMer 18 Juil - 22:48



    La douleur de Peter, Elizabeth ne s'en préoccupait pas le moins du monde, elle était déjà ailleurs. La perte de contrôle de son pouvoir l'avait quelque peu désorientée et elle tentait comme elle le pouvait de reprendre le contrôle de la situation à défaut de pouvoir le faire avec son don. Les ongles de Peter dans sa peau l'excitaient plus qui ne lui procuraient de la douleur. Elle fixa un long moment, pour savourer l'idée même de ce qu'elle faisait. Son pouvoir ayant dérapé, elle était tellement embrouillée par ce dernier qu'elle ne se souvenait plus de comment ils avaient atterris ici, le flou complet. Peter était juste un gars et elle faisait ce qui lui paraissait naturel de faire à ce moment là. Embrasser Peter était devenu tout à fait naturel rentrant dans l'ordre des choses, il le méritait bien après tout ce qu'il avait fait pour la blonde. Elle se sentait littéralement revivre dans les bras d'un nouvel amant. Il était amnésique et elle se sentait libérée du poids de son passé, de ses souvenirs avec lui, malgré les quelques dérapages qui avaient eu lieux.

    Leurs deux corps finirent par ne plus en former qu'un seul et unique, s'unissant dans des mouvements rythmées. Il s'agissait là d'une sorte de danse, qui les animait tout deux. Elizabeth mit du temps avant de réaliser que la délicieuse décharge électrique était produite par Peter lui même et non pas par l'imagination embuée de la russe. Cette décharge attisa d'autant plus le désir de la belle qu'elle attendait avidement la suite, persuadée qu'il ne montrait que le début de ce dont il allait lui faire profiter. Elizabeth lui était déjà acquise, elle était devenue dépendante de ce qu'il pouvait bien lui faire subir et en dépendait avec un plaisir déraisonnable. Alors qu'elle était en pleine ascension dans le plaisir, agrippée à Peter, tel à une bouée de sauvetage, leurs mouvements heurtèrent la table basse qui faillit renverser la bouteille de votka que Peter rattrapa, de ce moment Elizabeth ne réalisa que le liquide glacé coulant le long de son corps et la langue humide et chaude de Peter la parcourant pour en récoltant la boisson. Des frissons de plaisirs la contrôlèrent et elle trouva refuge dans le cou de son amant, l'embrassant furieusement. La tension redoubla, tout comme la rapidité de leur échange, elle ne pouvait retenir le bruit de sa respiration qui s'intensifiait au fur et à mesure de la force des mouvements de Peter. Ils continuèrent jusqu'à ce que l'étreinte les domine complètement, Elizabeth avait les ongles enfoncés dans la chair du jeune homme, mordait son cou avec une violence inouïe pour ne pas hurler de plaisir. L'acte d'amour est brutal pour certain mais il est surtout délivrance. Elizabeth se sentait transcendée et libérée d'un poids énorme. Elle se dégagea doucement de l'emprise du jeune homme et se coucha à côté de lui, elle le regarda sans dire un mot réalisant ce qu'ils venaient de faire, elle aurait pu en avoir honte, mais ce qu'elle éprouvait, n'était en rien un sentiment négatif, elle éprouvait une satisfaction immense, ayant l'impression d'avoir fait ce qu'elle devait faire. Elle le fixa pendant quelques secondes pour s'endormir presque aussitôt.

    Elizabeth se réveilla à cause de la lumière du jour qui devait être là depuis de nombreuses heures déjà, à la fois brutale et douce, elle mit un moment avant de reprendre ses esprits, elle ouvrit les yeux et réalisa qu'elle était allongée par terre à côté d'un jeune homme. Un flash plus tard, elle se rappela qui il était précisément et ce qu'ils avaient pu faire, dans les moindres détails. Ces souvenirs totalement retrouvés, elle frissonna de plaisir et se leva, nue, en direction de la salle de bain. Elle décida d'aller prendre une douche, Peter ne partirait pas aussi facilement, il avait besoin d'elle pour trouver la maison d'Angela Petrelli. Elle sortit de la douche et enfila ce qu'elle trouva le plus vite possible, un pull en cachemire gris et un jean usé. Elle finit par sortir de là, les cheveux encore humides et trouva Peter au milieu du salon qui tentait de récupérer ce qu'il pouvait de ses vêtements. A la vue du jeune homme, Elizabeth se sentait assez gênée, ils étaient rares les hommes qui restaient une fois sa douche terminée et elle n'en avait pas connu qui comptait rester plus longtemps encore. Elle avait un mal de tête atroce, une enclume lui broyait littéralement le cerveau. Elle fronça les sourcils et se dirigea vers le coin cuisine de la piéce, sans vraiment regarder et chercha quelque chose à manger, en ruminant.


    Je crois que j'ai la gueule de bois de ma vie... Et dire que j'avais arrêté de boire.

    Elle ouvrit le réfrigérateur et en sortit une bouteille de lait, elle en but une gorgée mais fit aussitôt une grimace de dégoût, elle n'était pas prête à savourer un bon repas avant encore quelques heures. Elle se dirigea vers le canapé, saisit son lambeau de robe et la jeta plus loin afin de trouver son téléphone, qui était à l'entrée avec la mallette et son sac. Elle le prit et en voyant l'heure, lançant un regard direction de Peter.

    Si tu veux y aller, c'est maintenant, la voiture nous attend. Je veux bien t'accompagner, si ça ne te dérange pas...

    Elle lui fit un sourire qui se voulait gentil mais surtout un peu suppliant, même si elle était dans un sale état, elle avait bien besoin de voir de ses propres yeux Angela Petrelli. Elle se dirigea vers le meuble de l'entrée, saisit une paire de lunette à monture dorée qui se trouvait là, la luminosité excessive de l'appartement, lui brûlait littéralement les yeux. Vladislav était garé devant l'immeuble et attendait qu'ils descendent.






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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeLun 23 Juil - 2:25

Depuis les évènements de Central Park, Angela n’avait eu de cesse de rechercher Peter. Elle avait commencé par contacter les hôpitaux de la ville, sans résultat. D’une certaine manière, cela avait été une bonne nouvelle. Au moins, il n’était pas plongé dans le coma, ou pire dans un sac plastique au fond du tiroir d’une morgue. Ensuite, elle avait déclaré la disparition de son plus jeune fils aux forces de police, arpentant les commissariats new-yorkais sans obtenir ni d’avantage de résultat, ni d’aide. Les outils officiels s’étant révélés infructueux, Angela s’était alors tournée vers des moyens plus officieux. Ses divers contacts avaient été sollicités, mais jusqu’à présent, aucun ne l’avait recontacté pour lui annoncer que Peter avait été retrouvé. Finalement, elle avait souhaité plus que tout trouver un indice sur la localisation de son fils au travers de ses rêves. Hélas, elle ne parvenait à rien avec cette manière.

Pourtant, malgré tous ces échecs, Angela ne perdait pas espoir. Elle savait au fond d’elle que Peter était toujours en vie, quelque part. Son intuition de mère le lui criait, et tant qu’il en serait ainsi, jamais elle n’abandonnerait.

Ce matin là ne faisait donc pas exception. A présent qu’elle était prête, Angela réunissait ses affaires afin de se lancer dans une ronde des refuges de l’île de Manhattan. Avec un peu de chance, sans doute quelqu’un l’aurait croisé là bas, voire, pourrait lui dire où le trouver. Mais avant qu’elle ne quitte son appartement, quelqu’un sonna à la porte. Agacée, Angela soupira. Qui que cela pouvait être, il allait lui faire perdre un temps précieux. Pourtant, lorsqu’elle ouvrit la porte, le choc fut tel que madame Petrelli en eut le souffle coupé.

Peter se tenait sur le pas de la porte. Ses vêtements semblaient avoir traversé les pire péripéties imaginables, et sa barbe de plusieurs jours lui donnait une mine négligée et affreuse au possible. Juste derrière lui, une jeune femme se tenait debout. Le contraste entre les deux individus était saisissant. Si Peter avait tout du style vagabond, au contraire, la jeune blonde était vêtue d’un ensemble des plus chics.

Angela enlaça alors longuement Peter, serrant sa joue contre celle de son fils tout en fermant les yeux sans oser les ouvrir de crainte que tout ceci ne soit qu’un rêve et qu’à son réveil, son fils ne soit plus là.


« Peter, ça fait des jours que tout le monde te cherche partout. Que t’est-il arrivé ? Pourquoi ne nous as-tu pas appelés ? »

Bien entendu, cette avalanche de questions ne trouverait jamais de réponses si Angela ne laissait pas le temps à Peter de les fournir. Aussi, cessa-t-elle de le questionner et relâcha-t-elle son étreinte pour l’inviter à entrer.

« Entre Peter, il y a tant de choses à faire. Mais maintenant que tu es là, nous avons tout notre temps. »

Puis, Angela regarda la jeune femme toujours sur le pallier. A présent qu’elle y prêtait un peu plus attention, elle reconnaissait ce minois, bien que dissimulé derrière une paire de lunettes de soleil.

« Mademoiselle Black … entrez donc vous aussi. J’imagine que vous n’êtes pas venue uniquement pour nous ramener Peter. »

Une fois Peter et Elizabeth arrivés dans le salon, Angela les laissa seuls quelques minutes, le temps d’aller chercher de quoi servir le thé pour tout le monde.
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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeMar 24 Juil - 2:05

Les premiers rayons du soleil apparurent par-dessus les immeubles de la ville pour venir caresser les paupières du jeune homme. Au chant des oiseaux se mêlait l’écoulement régulier de l’eau dans la salle de bains où Elizabeth prenait sa douche. Peter, lui, l’avait prise la veille. La Russe s’était endormie comme une masse après leurs galipettes, mais étant donné qu’il ne subissait pas les mêmes effets qu’elle suite à l’alcool, il était allé se laver parce qu’une vraie bonne douche lui manquait terriblement. Les douches du bassin de natation public commençaient à lui taper sur le système, et il était content à l’idée de bientôt retrouver un mode de vie normal. Jouer les sans-abris, ce n’était pas son trip, mais alors là pas du tout. Une fois tout beau tout propre, bien qu’un rasage de près lui fît encore défaut, il était retourné au salon et avait tenté de déplacer Elizabeth endormie sur le tapis. Le coup de poing qu’elle lui avait flanqué pendant son sommeil l’avait cependant dissuadé de l’amener dans son lit, et il s’était résolu à dormir à côté d’elle, par terre.

Lorsqu’il entendit l’eau s’arrêter de couler, il se leva en vitesse et s’empressa de ramasser tous ses vêtements, car si Eliz avait fini sa douche, cela ne voulait dire qu’une seule chose : qu’il était temps de partir rendre visite à cette chère Angela Petrelli. Les fringues étaient éparpillées dans toute la pièce, toutes les retrouver relevait de la chasse au trésor. Il retrouva même une chaussette sur le sommet d’une armoire. Mais comment avait-elle fait pour se retrouver là ? Bref… Peter secoua la tête, ne cherchant pas à comprendre. Il était presque totalement rhabillé lorsqu’Elizabeth sortit de la salle de bains, les cheveux encore humides. En le voyant, elle rougit et se dirigea timidement vers la cuisine en se plaignant de sa gueule de bois.
Elle chercha quelque chose à se mettre sous la dent, mais une seule gorgée de lait eut tôt fait de la convaincre que son estomac n’était pas encore prêt à reprendre son boulot. Contrairement à elle, Peter ne ressentait ni nausée, ni mal de crâne. Habitué à ne presque pas mangé ces derniers jours, il n’avait pas non plus particulièrement faim. De toute façon, on ne le voit jamais manger dans la série, donc passons ce petit détail scénaristique.

Avec la démarche d’un zombie, la blonde se dirigea vers le canapé et balança le paquet de tissu qui lui avait autrefois servi de robe, puis elle s’empara de son téléphone portable et de la fameuse mallette dont dépendait son avenir. Peter la regarda faire, sans vraiment savoir comment agir. Après ce qu’il s’était passé entre eux, difficile de rester indifférent ou de faire comme s’il n’y avait rien eu. D’un autre côté, il ne savait pas comment elle considérait tout cela. Avait-elle l’alcool coquin ? Était-elle réellement attirée par lui ? Ou était-il juste un autre trophée sur son tableau de chasse ? Après tout, il ne connaissait rien d’elle, hormis son vague passé professionnel. La voix de la belle le sortit de sa torpeur.


Si tu veux y aller, c'est maintenant, la voiture nous attend. Je veux bien t'accompagner, si ça ne te dérange pas... lui dit-elle avec une insistance polie.

Peter hocha la tête en enfilant sa seconde chaussure, manquant par la même occasion de s’étaler lamentablement.


- Oui, très bien, j’arrive.

Il la rattrapa et franchit le seuil de la porte en s’arrêtant face à elle. Il hésita. Que faire ? Un long et tendre french kiss, un bisou sur la joue, une poignée de main ? Il ne pouvait même pas deviner quelle mine elle affichait derrière ses grandes lunettes de soleil. Il lâcha un petit rire embarrassé, du genre tellement contagieux qu’Eliz ne put s’empêcher de faire pareil, et ils sortirent de l’appartement comme deux jeunes ahuris ne sachant pas comment se comporter avec leur partenaire.


Un peu plus tard, ils se retrouvèrent devant le grande et austère porte d’entrée de la supposée maison d’Angela. Peter venait d’appuyer brièvement sur la sonnette, et tous deux attendaient patiemment que quelqu’un vienne leur ouvrir. Le jeune homme ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine nervosité. Après tout, il allait rencontrer sa mère, et il n’avait aucune idée de ce à quoi elle pouvait bien ressembler. De son côté, elle serait certainement attristée que son propre fils ne la reconnaisse pas. Ce pouvait très bien être la femme de ménage qui viendrait ouvrir, il risquerait de la prendre dans ses bras en la prenant pour sa mère. Alors que personne ne répondait, Peter trépignait sur place en triturant l’intérieur de ses poches.


- Elle est pas là. On devrait peut-être repasser plus tard. Ou jam…

Ce fut alors que la porte s’ouvrit enfin, dévoilant une femme élégante au chignon parfaitement ajusté, aux traits marqués par les âges et au regard autoritaire. Cependant, ses yeux changèrent lorsqu’ils se posèrent sur Peter, et l’on ne pouvait s’y méprendre : on y voyait à coup sûr l’amour d’une mère pour son enfant. De toute évidence, elle s’était fait un sang d’encre pour son fils. Si seulement elle savait ce qui s’était passé à Central Park… et tout le reste, d’ailleurs. Il s’apprêtait à engager le sujet tout en douceur afin de ne pas la brusquer, mais il fut interrompu par une chaleureuse accolade maternelle. Elle commença alors à l’assaillir de question.

« Peter, ça fait des jours que tout le monde te cherche partout. Que t’est-il arrivé ? Pourquoi ne nous as-tu pas appelés ? »

Il n’avait aucune réponse à lui fournir, il resta là à tenter de trouver les mots justes, mais il n’y eut pas le moindre son qui sortit de sa bouche. Elle cessa alors de l’enlacer et l’invita à entrer. Affairée comme une mère pouvait l’être, Angela semblait déjà prête à rattraper le temps perdu, et apparemment il y avait du pain sur la planche. Elle dévisagea quelques instants Elizabeth, toujours planquée derrière ses lunettes de soleil, avant de finalement la reconnaître.

« Mademoiselle Black … entrez donc vous aussi. J’imagine que vous n’êtes pas venue uniquement pour nous ramener Peter. »

D’un geste un peu défensif, Peter s’approcha d’Eliz et passa le bras par-dessus son épaule.

- Oui, elle est avec moi… on est venus ensemble.

Avec respect et galanterie (mais aussi parce qu’il flippait grave), il laissa la Russe entrer la première, puis en fit de même. Une fois à l’intérieur, Madame Petrelli les invita à s’asseoir et partit préparer du thé. Peter ne put s’empêcher de sourire à l’idée qu’Eliz allait devoir se forcer à ingurgiter la boisson alors que sa gueule de bois tonitruante n’était pas encore passée. Il suffisait de voir son état dans la voiture, prête à ouvrir la portière à tout moment pour remettre énergiquement dans le caniveau. Mais son sourire de petit malin eut vite fait de disparaître lorsque son regard se posa sur les photos de famille posées un peu partout sur les meubles du salon, ainsi que celles accrochées au mur. On y voyait Peter et celui qui était probablement son frère, de leur plus jeune âge à aujourd’hui. Il y avait aussi des photos de la famille au complet, y compris feu son père, Arthur Petrelli. Un charmant petit tableau qui représentait la famille heureuse et sans problème, alors qu’en réalité c’était tout le contraire. D’un air anxieux, Peter regarda Elizabeth.

- Je ne sais pas comment je vais lui dire. Elle risque de ne pas s’en remettre. Tu crois pas que je devrais plutôt faire comme si… comme si je n’avais rien oublié, tu vois ?

Inconsciemment, il lui prit la main, se retournant brièvement afin de d’assurer qu’Angela ne revenait pas déjà. Il continua à mi-voix.

- Tout ça, c’est trop bizarre. C’est la maison dans laquelle j’ai grandi, et je ne reconnais rien. Ni même ma mère.

Il marqua une pause et lâcha un long soupir.

- Désolé de t’infliger tout ça, surtout dans ton état…
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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeMer 25 Juil - 23:50

Elizabeth avait la gueule de bois de sa vie. Sortir dehors était une épreuve abominable, heureusement qu'elle avait songé à prendre des lunettes de soleil car telle une vampirette, elle n'aurait pas pu supporter les rayons de l'astre solaire. Ils sortirent de l'appartement très vite, elle ne s'en rendit pas tout à fait compte qu'elle tenait déjà ses clés à la main et que Peter lui faisait face, tel un mirage. Il semblait être hésitant, elle n'osa pas bouger en premier lieu, gênée de ce moment de silence. Lorsqu'il se mit à rire, ce fut une délivrance complète pour la jeune femme qui se mit à rire à son tour, ils finirent par partir. Pendant un instant, Eliz oublia son envie de vomir et se concentra sur l'idée qu'elle allait voir Angela Petrelli, ce qui la stressait plus qu'autre chose. Dans la voiture, elle préféra ne rien dire, trop occupée à se concentrer sur son estomac qui comptait déborder à tout moment. Une fois devant la grande porte de la demeure des Petrelli, ils ne pouvaient plus faire demi tour, la russe se maudissait déjà d'être venue, son mal de crâne s'intensifiait outrageusement.


- Elle est pas là. On devrait peut-être repasser plus tard. Ou jam…

Avant qu'il puisse finir sa phrase, la porte s'ouvrit laissant apparaître celle qui semblait être Angela Petrelli. Elle aurait tellement aimé qu'il ait raison et qu'ils puissent partit tout les deux et oublier l'idée de venir ici. C'était trop tard, Elizabeth eut un mouvement de recul et se cacha presque derriére Peter, priant pour que l'âge avancé de cette femme eut raison du souvenir qu'elle pouvait bien avoir de Miss Black. Elle était toujours aussi impressionnante aux yeux d'Elizabeth, qui avait du mal à réaliser qu'il s'agissait de l'épouse d'Arthur Petrelli, l'ami de son père. Elle avait l'impression de revivre certains instants de son passé et était bien heureuse d'être exclue du moment de tendresse que partageaient la mère et le fils. Elle avait le temps de reprendre ses esprits et de contrôler son envie de vomir, un autre contact avec eux et elle aurait vider son estomac sur la vieille. Angela et Peter semblaient préoccupés par d'autres affaires que les siennes. L'attention qu'Angela lui porta la fit doucement réagir, elle sourit presque.

« Mademoiselle Black … entrez donc vous aussi. J’imagine que vous n’êtes pas venue uniquement pour nous ramener Peter. »

Madame Pet... dit elle avant d'être interrompu subitement par Peter qui la serra contre lui, elle se laissa faire, grimaçant un peu sous la surprise.

- Oui, elle est avec moi… on est venus ensemble.

Angela les fit entrer et referma la porte derrière elle. Ils étaient pris au piège désormais. Cachée derrière ses lunettes de soleil Elizabeth leva les yeux au ciel en soupirant, elle sentait que ça n'était que le début. Quelques secondes après, Petrelli mère se rendit en direction de la cuisine pour aller chercher de quoi servir du thé, la russe la bénissait presque. Elle profita de son absence pour ôter ses lunettes de soleil et jeter un oeil autour d'elle. Peter était déjà en train de le faire et commençait déjà à stresser.

- Je ne sais pas comment je vais lui dire. Elle risque de ne pas s’en remettre. Tu crois pas que je devrais plutôt faire comme si… comme si je n’avais rien oublié, tu vois ?

Elle eut à peine le temps de réagir à la question de Peter qu'il lui tenait déjà la main. Ce geste la fit sourire et la calme totalement, elle arrêta de jouer avec sa paire de lunette. Elle tenta de lui sourire d'un air rassurant, ne sachant absolument pas quoi répondre au jeune homme. Elle n'avait plus de parents et elle n'avait jamais été proche d'eux, alors elle ne devait pas vraiment être de bon conseil pour ce genre de sujet.

- Tout ça, c’est trop bizarre. C’est la maison dans laquelle j’ai grandi, et je ne reconnais rien. Ni même ma mère.

Elle regarda autour d'eux, guettant l'arrivée probable d'Angela. Cette maison lui rappelait la sienne,celle qu'elle avait quitté pour s'installer à New York, il y a six ans. Cette famille avait l'air heureuse sur les photos qui étaient disposées un peu partout dans la pièce, c'était dommage de la voir ainsi désormais, détruite. Elle se rapprocha brièvement de Peter, serrant sa main dans la sienne.

Ca va passer...

Elizabeth le pensait réellement et souhaiter plus que tout que les choses s'arrangent pour Petrelli, il le méritait plus qu'aucun autre. Il avait l'air triste et soupirait. Elle n'avait qu'une envie s'était de lui faire un câlin mais elle sentait que l'idée même serait gênante, le lieu n'était pas approprié.

- Désolé de t’infliger tout ça, surtout dans ton état…

Elle se mit à rire lorsqu'il termina sa phrase. Il n'avait pas tord, mais elle se sentait déjà mieux, par réflexe elle lui lâcha la main et lui donna un petit cou de poing contre l'épaule.

T'en fais pas pour mon état. Occupe toi du tien.

Une seconde à peine après qu'elle eut finit sa phrase, des pas se firent entendre et la silhouette d'Angela réapparut dans la pièce. Un certain soulagement pour Elizabeth, elle serait la spectatrice de ces retrouvailles et non pas un acteur de la pièce, ce qui l'aurait gênée. Elle soupira un instant se tournant vers la vieille femme en tentant de sourire de toute ses dents, d'un air angélique.

Et bien, Angela, c'est une charmante maison que vous avez là... Enfin pas aussi charmante que votre fils. Ne soyez pas fâcher contre lui pour son absence, il voulait venir plus tôt, mais je l'en ai empêché.



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Angela Petrelli

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MessageSujet: Re: La nuit tous les chats sont noirs    La nuit tous les chats sont noirs  I_icon_minitimeJeu 26 Juil - 23:02

Angela déposa sur un plateau une théière en train d’infuser, trois tasses sur des coupelles, accompagnées de petites cuillères, du sucre, un peu de lait et quelques gâteaux. Saisissant le plateau par les poignets, elle se dirigea alors vers ses invités. Mais lorsqu’elle revint dans le salon, il lui sembla qu’il flottait dans la pièce une forme d’inconfort. L’atmosphère autour des deux jeunes gens semblait saturé d’embarra. Fronçant les sourcils, madame Petrelli préféra rapidement prêter attention à son fils retrouvé plutôt qu’à s’attarder sur ce genre de détail. Sans un mot, ils la regardèrent approcher.

Ce fut Elizabeth qui rompit le silence la première alors qu’Angela verser du thé dans les trois tasses. Elle la complimentait au sujet du charme de l’habitation de l’ex-directrice de l’OWI. Puis, la jeune femme tenta de prendre la défense de Peter, lui fournissant un alibi pour expliquer l’absence du jeune homme depuis quelques jours. A l’en croire, c’était elle la responsable. Pour toute réponse, Angela adressa à la jeune russe un sourire, sans s’arrêter de verser la boisson chaude. Mais elle n’était pas dupe.

Pourquoi donc cette comédie ? Peter trafiquait quelque chose, c’était certain. Il n’avait jamais su mentir à sa mère, et ça n’était pas aujourd’hui que ça allait changer. Rien dans ce petit jeu n’était authentique. Angela connaissait son fils, elle savait comment il se comportait avec ses petites amies, l’attitude qu’il avait lorsqu’il les présentait à ses parents, et ce à quoi assistait Angela à cet instant même, était tout sauf la vérité. C’était une mascarade. Pourtant, Angela ne voulait pas être trop dure avec son fils tout juste revenu. Aussi préféra-t-elle user de chemins plus diplomatiques.


« Ainsi donc, Peter et vous … j’avoue que c’est surprenant. Pourtant, nous savons tous trois que je ne suis pas le genre de personne à me laisser si facilement surprendre », dit-elle avec le sourire tout en tendant les tasses de thé aux deux jeunes gens.

Une fois que chacun eut sa tasse, Angela s’assit dans un fauteuil, face au jeune couple. Buvant une gorgée, elle les observa par-dessus la tasse sans dire un mot, portant son regard de l’un à l’autre à plusieurs reprises. Finalement, elle reposa son thé sur la table basse qui la séparait de Peter et de son amie.


« Très bien. Je suis ravie pour toi Peter. Mais … »

Angela marqua une pause avant de reprendre.

« Je trouve ça si soudain après … après ce qu’il s’est passé à Central Park. Qui plus est, il me manque un morceau de l’histoire. Du peu que j’ai cru comprendre, tu semblais très perturbé juste avant que tu ne disparaisses. Dumont prétendait même que tu avais perdu la mémoire … Rassure-moi … il n’en est rien, n’est-ce pas ? »

Angela posa alors son regard sur la jeune russe.

« Mademoiselle Black, pour quelle raison couvririez-vous mon fils ? Qu’a-t-il bien à me cacher pour que vous choisissiez d’endosser un tel rôle ? Soyez honnête : vous ne me mentiriez tout de même pas ? Je vous déconseille d’emprunter cette voie si vous voulez mener votre noble projet à son terme sans le corrompre et le vouer à disparaitre avant même qu’il ne soit concrétisé. Croyez-moi, je sais de quoi je parle. »

Puis, tour à tour, elle les regarda, telle une mère faisant de gros yeux à ses enfants en venant de les prendre la main dans le sac.

« Et bien ? Ne restez silencieux tels des carpes. Il n’est jamais trop tard pour dire la vérité. »
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