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 Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?

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Sara Clark

Sara Clark


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MessageSujet: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeJeu 11 Oct - 21:56



Cette sensation de vitesse. Ce sentiment d'aller tout droit, sans contraintes. D'être libre. L'envie de braver l'interdit, de dépasser les limites encore plus qu'elles ne le sont déjà. La sensation de vivre....Ma moto zigzaguait entre les voitures à une vitesse affolante. Certains klaxonnaient sous une pulsion de colère. D'autres sursautaient ou freinaient d'un coup. Et d'autres me laissaient passer sans un mot. Dans chacun des cas, j'étais libre, et personne ne pouvait m'arrêter. Je voyais le paysage défiler autour de moi. Les gratte-ciel m'entourer de leurs bras gigantesques, comme pour m'inciter à aller encore plus vite.
Je ralentis pourtant, arrivée devant l'une des entrées de Central Park. J'arrêtai ma moto sur un trottoir, et l'attachai à l'un des emplacements créées pour, puis me dirigeai vers l'espace vert.

...

Le vent caressait doucement mon visage, m'autorisant à sentir le parfum des végétaux autour de moi. Je jetai un regard à ma montre. Onze heures. Et nous étions Mercredi. C'était mon jour de congé. Le moment qui me permettait de respirer, de me reposer, et surtout, de continuer mes recherches. J'étais venue à New York avec un objectif précis en tête. Est-ce que je repartirais à Seattle une fois mes réponses trouvées ? J'étais à la simple recherche de mon destin. De moi-même. Et au jour d'aujourd'hui, je ne pouvais rien prédire. Même pas ce que je ferais dans cinq minutes. Je me laissais porter par le temps, et par ce qu'il attendait de moi. J'avais détaché mes cheveux, et ils tombaient en boucles fines dans mon dos et sur mes épaules.

Mes pieds avançaient l'un devant l'autre, et à chaque pas, je m'approchais de plus en plus du lac de Central Park. Je voyais déjà au loin les différents stands où l'on pouvait boire un café ou encore acheter un paquet de cacahuètes. L'air était frais, mais les simples rayons du soleil suffisaient à me donner l'agréable sensation d'être en été. J'osai m'arrêter en plein milieu de l'allée, pour fermer les yeux, le menton vers le haut. Mes mains dans les poches de ma veste en cuir, je souriais, profitant quelques instants de la chaleur de l'étoile de feu.
Mais je fus rapidement interrompue par un cycliste.

Attention !!

Je sursautai et me jetai sur le côté, avant qu'il ne me fonce dedans.Il passa à toute vitesse à côté de moi, et disparut dans un chemin terreux. La foule me regardait comme si j'étais folle. Et un petit garçon me scrutait à la manière d'un scientifique observant son cobaye. L'ambiance censée être chaleureuse et légère, s'était transformée en quelques secondes, en quelque chose d'angoissant.
Les regards tournés vers moi. Voilà ce que je n'aimais pas. Être le centre d'attention. Être une bête de foire. Qu'arriverait-il si ces gens savaient ce dont j'étais capable ? Est-ce qu'ils me regarderaient tous de la même manière que le petit garçon ? Ce fut par cette pensée, que je pris réellement conscience de ma différence. Je ne pouvais rien y faire, et c'était ce qui me rendait certainement le plus hystérique. Bon Dieu mais que m'arrivait-il ?! Quel était le sens de tout cela ?!

Pourtant, de l'extérieure, je me montrais parfaitement calme. Je tentais de me fondre dans la masse des promeneurs comme n'importe qui l'aurait fait, seulement, j'évitai de toucher qui que ce soit. Je n'avais pas cette sensation de frisson dans le dos, mais tant que je n'étais pas sûre de la façon dont ce truc marchait, il valait mieux ne prendre aucun risque. Cela faisait désormais deux bonnes semaines que je n'avais touché strictement personne. Cette sensation de contact me manquait... J'aurais pu tenter de le maîtriser ce pouvoir, tenter de me contrôler et de comprendre son fonctionnement. Mais je ne voulais faire aucune expérience, je ne voulais même pas l'utiliser au fond de moi. Je tentais de l'ignorer, même si je savais que c'était totalement impossible.

Je repris ma marche, cette fois en étant plus attentive, et me dirigeai vers une table vide, à l'un des stands qui se trouvaient au bord du lac. C'était une petite table ronde, et deux chaises étaient prêtes à m'accueillir. Je choisis celle qui se trouvait face à l'étendue d'eau, et posai mon sac sur mes genoux. Je sortis mon ordinateur portable. Le temps que celui-ci s'allume, je posai mon regard sur les oiseaux qui volaient et piaillaient à leur guise. Eux, ils pouvaient voler. Ce n'était pas un phénomène surnaturel. C'était une routine, un mode de vie. Est-ce que cela deviendrait la même chose, pour mon don ? Faire mal à autrui pourrait-il devenir une routine ? Peut-être n'étais-je finalement faite que pour engendrer le mal....Mais je ne voulais pas. Oh non, je ne voulais surtout pas. Plutôt mourir, que de faire souffrir des personnes au point de préférer le silence de la mort.

La petite musique provenant de mon ordinateur m'extirpa de mes pensées, et je posai à nouveau mes yeux sur l'écran. Une fois l'appareil démarré, je ne pris pas longtemps avant de me connecter sur internet, et de taper dans la barre de recherche, le but de mes recherches :

Contrôle de la douleur ?
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Alex Dumont
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MessageSujet: Re: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeSam 13 Oct - 0:44

Fermant la porte derrière elle, Kerry venait de quitter l’appartement pour se rendre à un rendez-vous professionnel. Derrière elle, elle laissait sa fille ainsi qu’Alex. Vu le dernier regard qu’elle avait lancé à son enfant, c’était encore une épreuve difficile de laisser Lisa à quelqu’un, quand bien même c’était à son père semblait-il … Mais après réflexion, elle avait très certainement raison, la notion de clownerie et de bêtise de Lisa valant assez souvent celle de son paternel.

Sitôt la porte fermée, Alex pivota sur ses talons, faisant face à sa fille, debout dans le salon, avec un équilibre précaire de jeune enfant, une main en appuie sur la table basse. Un sourire jusqu’aux oreilles, le jeune homme se précipita sur sa fille, la saison sous les bras et la fit décoller du sol jusqu’à pouvoir la tenir en face à face.


« Ayé !!! On est tout les deux mon poussin !!! Rien que toi et moi !!! »

Eclatant d’un rire sincère, la bouille joviale de Lisa montrait clairement que les doutes qu’elle avait eu en voyant partir sa maman venaient de se dissiper.

« Bon, alors, on fait quoi Lisouille ? J’te proposerai bien un rail de coke, mais j’ai fini ma dernière ligne hier. »

C’était typiquement le genre de phrases qui démangeaient Alex en permanence, mais qu’il était obligé de contenir en présence de Kerry. Il n’osait imaginer la tête de la rouquine si jamais elle l’avait entendu proposer de la drogue à leur fille, quand bien même c’était sur le ton de la plaisanterie.

« Nan, t’as raison. C’est dépassé ça. On va plutôt faire un pique-nique au parc. On en profitera pour donner du pain aux canards, et si t’es sage, tu pourras aussi te baigner dans l’eau croupie du lac avec ta robe toute neuve. »

Et paf ! Rebelotte. Face à la mine de pitre de son père, Lisa ne pouvait s’empêcher de rire. Elle avait beau ne pas saisir le sens des propos d’Alex, au vu de sa réaction, c’était à s’y méprendre.

Reposant Lisa au sol, le français alla préparer les affaires pour la sortie. Pour ce qui était de Lisa, sa mère avait absolument tenu à la préparer de A à Z. Soit disant que la dernière fois qu’Alex s’en était chargé, il avait fait n’importe quoi. Visiblement, il était interdit d’habiller un bébé avec du violet, du orange et du vert pomme en même temps, que les chaussettes fonctionnaient par paires et qu’il ne fallait pas les mélanger et qu’au grand jamais il ne fallait laisser un enfant jouer avec un bombe de mousse à raser. Bref, cette fois-ci, Kerry avait pris les devants et Lisa était prête, son manteau attendait sur une chaise du salon et ses chaussures étaient disposées à côté de celle d’Alex dans l’entrée. D’après la journaliste « cette fois, tu ne peux pas te tromper, ou alors c’est que tu le fait exprès ».

Dans un sac à dos, Alex prépara de quoi manger et boire pour Lisa et lui. Bien entendu, il rajouta une boite de gâteaux, au cas où. Dans un sac à bandoulière, il prit de quoi changer Lisa si besoin et finalement, il déposa tout ceci dans l’entrée.

Le moment fatidique arriva alors. Un air à la fois désemparé par l’image, effrayé par la complexité, et angoissé par le cliché véhiculé, le jeune homme lança un regard noir à la poussette.


« Nan, ça, y a pas moyen, dit-il en regardant Lisa. C’est un truc pour ta mère. Il est hors de question que je te pousse là dedans. »

Ouvrant la penderie et cherchant quelques minutes, ce fut avec un air triomphant qu’il sortit un porte bébé.

« Voilà ! Ça, ça fait papa moderne ! »

Quelques minutes plus tard, le duo d’aventuriers était prêt à partir. Alex s’était affublé du sac à dos, du second sac suspendu à son épaule et devant lui, Lisa était fermement attachée dans le porte bébé.

« Bon … ok … j’ai l’air d’un mulet et toi d'un pin's … mais je pousserai pas cette saleté de poussette ! »

* * *


Une course de taxi plus tard, père et fille se trouvait à l’une des entrées de Central Park. A présent, c’était la fin de matinée et le soleil baignait la journée de sa douce chaleur. Retenant son sac à dos en agrippant chacune des sangles avec ses mains, le jeune homme se lança d’un pas déterminé dans les allées du parc.

« Bon, on va se trouver un coin avec de l’ombre pour s’installer et manger. Les canards attendront. »

A proximité du lac, non loin d’un stand de nourritures, ainsi que de tables et de chaises, se trouvait une zone ombragée, protégée par des arbres. Observant l’endroit, Alex estima après quelques secondes que ce serait l’emplacement idéal pour sa fille et lui. Détachant sa fille et la déposant au sol, il s’accroupit ensuite pour déposer ses sacs.

« Ok … ça devrait faire l’affaire. Tiens, prends ton eau Lisa », dit-il en tendant un biberon d’eau minérale à sa fille tout en continuant de chercher le reste du déjeuner dans le sac.

Personne ne saisissant le biberon, Alex redressa la tête et observa le bout de son bras. Il n’y trouva personne. Son cœur s’accéléra dans la seconde. Lisa n’était plus à côté de lui. Si Kerry apprenait ça-

Non, elle ne le saurait pas de toute manière. Lisa ne pouvait pas le lui rapporter et Alex n’était pas suicidaire au point de passer aux aveux spontanément. D’ailleurs, il ne l’avait pas perdu, elle était forcément là.

Inspirant à fond, le français regagna son calme. Paniquer n’aiderait à rien. Qui plus est sur cette planète, il était sans doute l’une des personnes les plus efficaces pour retrouver quelqu’un au milieu d’une foule.

Fermant les yeux, le jeune homme se concentra sur sa fille et en une fraction de seconde, il la localisa, parvenant à capter l’essence vitale de cette dernière. Abandonnant tout sur place, il se releva et se précipita dans la direction dans laquelle il avait senti sa fille.

Au final, elle était juste à côté, au niveau des tables et des chaises. Elle était avec une jeune femme qui était assise devant son ordinateur. Elle avait un visage doux et angélique, mais avec une pointe d’accablement dans ses yeux verts. Ce dernier détail fit presque un pincement à Alex, attristé de voir cette amertume chez une personne si jeune. Quant à Lisa, les mains sur la cuisse de la jeune femme, elle la regardait tout en répétant de manière insistante « gribeur-gribeur-gribeur ». C’était limite à croire qu’elle était possédée, le genre de truc flippant chez les gamins, à un détail prêt : son visage rayonnait de joie.


« Lisa, tu tiens à peine debout et tu trouves quand même le moyen de détaler comme un lapin dés que j’ai le dos tourné. »

Attrapant sa fille, il la calla dans ses bras avant de reporter son attention sur la jeune femme.

« Je suis désolé, elle a le virus de la fourberie et elle m’a filé entre les doigts. Sa mère la laisse jouer sur son pad à Angry Bird. Elle est complètement gaga de ce truc, d’où le " gribeur " en mode replay digne d’un film d’exorcisme. J’imagine qu’elle a vu l’ordi et … enfin, bref, je vous raconte ma vie, abusant de votre temps … tout comme ma fille vient de le faire à l’instant. Encore désolé. »

Alex n’en avait pas la certitude, pourtant, il avait le pressentiment que quelque chose avait perturbée la personne assise devant lui. Craignait-elle d’être en contact avec des enfants de peur d’attraper un microbe ou un délire dans le genre ? Les gens étaient tellement bizarres parfois.

« Ça va aller ? »
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Sara Clark

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MessageSujet: Re: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeSam 13 Oct - 9:58

C'est fou, comme un ordinateur peut prendre du temps à ouvrir une fenêtre. L'écran était blanc, et cela faisait désormais une bonne minute que j'attendais que les sites conseillés pour mes recherches s'affichent. Quarante-six, quarante-sept, quaran....Enfin.
Le premier site qui était apparut tout en haut de la liste, était une sorte de forum pour lutter contre la douleur du cancer. Le deuxième était un dossier d'étude sur une douleur neurologique ou je ne savais trop quoi. Le troisième, était également un site de laboratoire. Je pris quelques secondes pour lire les quelques lignes qui se trouvaient en dessous du lien.

Aspect physiologique et contrôle de la douleur...Schéma 1 "physiologie et contrôle de la douleur : première partie". a) Nature. Quelle que...

Peut-être une sorte de compte rendu de recherche scientifique ? J'osai cliquer, et attendis encore quelques longues secondes, certainement les plus longues de ma vie, avant que la fenêtre s'ouvre.Ce fut finalement une liste de définitions compliquées qui s'afficha devant mes yeux. Noicicepteur, inflammation...Je parcouru du regard les quelques lignes d'explication, avant de souffler. Je ne comprenait que quarante pour cents des explications, et de toute manière, ils ne parlaient en rien de réaction paranormale. Je me laissai cependant me promener sur les différentes définitions, histoire de m'instruire, et peut-être de comprendre plus tard ce qu'il se passait exactement lorsque je touchais quelqu'un.

Je retournai sur la page précédente, et regardai le quatrième site proposé.

Votre esprit peut contrôler la douleur - Slate.


Mes yeux se figèrent sur ce titre. Mon coeur fit un léger bond. Un canular ? Ou bien une explication rationnelle ? J'inspirai un grand coup, puis fit glisser mes doigts sur la souris tactile pour diriger le curseur sur le titre. Je cliquai.

"«Aie! On vient de piquer mon sensible petit bout de peau entre le pouce et l'index avec une épingle. Mais au lieu de retirer de suite ma main, je reste allongé sans bouger et note avec attention l'expérience, comme on me l'a demandé. Malgré le choc initial, le désagrément est minime, et je lui donne une note de seulement 1 sur 10.»

Ces mots ouvrent l'article d'une journaliste du New Scientist qui a participé à une étude sur la douleur menée par des chercheurs d'Oxford, qui veulent comprendre comment fonctionne le processus de ressenti de la douleur.

On pourrait croire que l'intensité de la douleur est déterminée par le niveau de la blessure infligée à notre corps (nous a-t-on tapé fort? Est-on sévèrement brûlé?). Mais cette intensité est également nourrie par des processus plus ou moins conscients de notre cerveau, qui amplifient ou réduisent les signaux de douleur, et rendent ainsi ces expériences plus ou moins difficiles à supporter.

La douleur n'est pas contrôlée par une seule région du cerveau sur laquelle il suffirait d'agir, mais sur plusieurs régions qui forment ensemble la «matrice de la douleur». Les chercheurs font donc des expériences et regardent comment cette matrice se modifie. Plusieurs études ont déjà montré que des éléments psychologiques modifiaient notre expérience de la douleur: par exemple, des gens qui devaient compter pendant qu'on les piquait avaient moins mal, et plusieurs régions de leur matrice étaient moins actives.

En observant grâce à l'imagerie médicale le cerveau de cobayes, les scientifiques cherchent à nourrir ce domaine de la recherche, qui pourrait avoir de grandes conséquences sur la manière dont on traite la douleur: le développement de meilleurs anti-douleurs qui cibleraient directement les régions du cerveau affectées par exemple, mais aussi des approches moins habituelles du traitement de la douleur. Les chercheurs d'Oxford se demandent ainsi s'il est possible d'apprendre aux gens à faire taire la douleur sur simple décision, en contrôlant...
"


Alors que mes yeux dévoraient les lignes, et que je sentais mon espoir s'attiser petit à petit, je sentis des petites mains me toucher la cuisse. Sursautant, je restai figée. Mon regard se tourna sur ma gauche, et j'aperçus un bambin en robe.
La petite répétait un mot que je ne comprenait pas, en sautillant sur ses jambes de bébé. Elle souriait d'un sourire enfantin qui m'attendrit. Qu'est-ce qu'elle était mignonne, et si jeune... Je ne bougeai pas. Ne fis rien.
Le frisson dans mon échine s'était manifesté, mais d'une manière différente..Plus douce.

Non, pas maintenant. Pas maintenant. Pas sur elle.


Je serrai les mâchoires, fixant la petite, comme pour m'excuser d'avance. Mais où diable était sa mère ?? Si je bougeai, je risquai de provoquer mon don. Ou peut-être pas. Pour l'instant, le bébé semblait parfaitement en forme, et continuait de répéter "gribeur-gribeur-gribeur" sans aucune plainte de douleur.
Je ne comprenais pas. Je ne lui faisais pas mal. Pourtant, ses petites mains étaient bel et bien en train de s'appuyer sur mes cuisse au point de me faire mal, à moi.
J'osai quitter des yeux le bébé pour regarder autour de moi. Elle n'avait donc pas de parents ??
Toujours sans bouger, totalement incapable de savoir ce que j'avais à faire dans ce cas là, je me concentrai sur notre contacte.
Peut-être que si je ne lui faisais pas mal...C'était parce qu'instinctivement, je ne m'étais pas du tout sentie en danger ? Après tout...Qu'est-ce qu'une gamine aurait pu faire à un adulte qui fait trois fois sa taille ?

Je en comprenais rien. Je ne pouvais être sûre de rien. Il y avait tant de réponses possibles...

Un homme s'était précipité vers nous, tenant un sac à dos et un porte-enfant. Mon cœur ralentit doucement. C'était certainement son père. Il avait un regard affolé, et soulagé à la fois. Il avait eu de la chance, de la retrouver dans toute cette foule.

« Je suis désolé, elle a le virus de la fourberie et elle m’a filé entre les doigts. Sa mère la laisse jouer sur son pad à Angry Bird. Elle est complètement gaga de ce truc, d’où le " gribeur " en mode replay digne d’un film d’exorcisme. J’imagine qu’elle a vu l’ordi et … enfin, bref, je vous raconte ma vie, abusant de votre temps … tout comme ma fille vient de le faire à l’instant. Encore désolé. »




Allez, éloigne-là. Je t'en prie, éloigne-là ta fille.


Lorsque je ne sentis plus les mains de la petite sur mes cuisses, je hurlais de soulagement à l'intérieur de moi-même. Pourtant, j'étais restée figée, et je regardais le bébé et son père sans comprendre. Puis je baissai les yeux vers le sol, les sourcils légèrement froncés, presque haletante. Que venait-il de se passer ?

« Ça va aller ? »


Je relevai les yeux vers l'homme. Il semblait inquiet. J'esquissai un sourire, légèrement perturbée, le regard dans le vide, et hochai la tête, presque tremblante.

"O...Oui, oui. Il n'y a aucun soucis, ne vous en faites pas."


Et pourtant. Je plongeai mon regard dans le sien, espérant qu'il pouvait comprendre mon appel au secours. Sait-on jamais, peut-être était-il l'un de nous. Peut-être était-il capable de comprendre, de m'expliquer...
Mais je détournai rapidement mon regard, en jurant contre moi-même.



Mais qu'est-ce que tu croyais ma pauvre....?
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Alex Dumont
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MessageSujet: Re: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeSam 13 Oct - 23:49

"O...Oui, oui. Il n'y a aucun souci, ne vous en faites pas."

Tout en répondant, la jeune femme afficha un sourire quelque peu crispé. Aucun doute, elle se forçait pour sauver la face. Mais après tout, ne pas vouloir montrer de faiblesse à un étranger était somme toute, une réaction totalement normale.

Plusieurs secondes, elle fixa Alex du regard, pour finalement le détourner et se concentrer de nouveau sur son écran … ou essayer du moins. Il était clair qu’elle ne prêtait aucune attention à ce qui était affiché dessus. Son regard semblait plutôt en attente de quelque chose, et pour être plus précis, de quelque chose que l’on ne trouve pas sur le net.

Elle avait tous les signes de la personne paumée qui crève d’envie qu’on l’aide mais qui n’ose pas demander. Elle était l’archétype de ces jeunes aventuriers, pleins d’espoirs et d’idéaux, avec des rêves plein la tête et qui partent à l’aventure, quittant leurs habitudes et leur confort de toujours pour atterrir dans cette fosse qu’est la ville de New York.

Ou alors, peut-être qu’Alex se faisait un film.

Ne tenant pas à importuner d’avantage cette personne, il s’éloigna et se dirigea vers le stand le plus proche.


« Bonjour, je vais vous prendre un café s’il vous plait. »

Le temps qu’il soit servi, Alex repensa à son arrivée dans cette ville. En fait, c’était lui qu’il venait de dépeindre en quelques sortes. Il connaissait bien cette situation d’arrachement à son foyer. Les débuts avaient été difficiles, mais heureusement, il avait croisé les bonnes personnes pour l’aider à surmonter cette épreuve. Que serait-il advenu s’il n’avait pas eu ces gens là sur sa route, si ces personnes n’avaient pas pris le temps de l’aider ? S’en serait-il sorti ? Sans doute que non.

Lisa, toujours dans les bras de son père, le regardait fixement, les sourcils légèrement froncés. C’était presque à croire qu’elle était en train de juger Alex. A son tour, le jeune homme la regarda quelques secondes, haussant un sourcil en tentant de savoir à quoi sa fille pouvait bien penser. De plus, sachant quels types de pouvoirs elle développerait par la suite, le français se demandait souvent si cette gamine n’entrait déjà pas tout simplement dans leur esprit. Non, c’était impossible. Elle était beaucoup trop jeune. Il n’empêche qu’elle continuait de regarder son père avec un sérieux des plus impressionnants.


« Ok … j’y vais … pas la peine de me fixer comme ça. »

Déjà, Lisa souriait de nouveau.

« Euh … mettez m’en deux en fait », reprit Alex à l’intention du serveur tout en lui tendant la monnaie.

A présent chargé de deux verres de café en plus, le jeune homme se dirigea de nouveau vers la jeune blonde et déposa les boissons sur la table à laquelle elle était installée.


« Ok, vous mentez très mal. Du coup … je me permets d’insister. Laissez-moi juste une chance de deviner ce qui vous préoccupe. Si je me trompe, je m’en vais et vous n’entendrez plus jamais parler de moi. Ça vous va ? »

L’air faussement sérieux, Alex fixa la jeune femme quelques secondes, faisant mine de l’étudier.

« J’ai trouvé. Vous êtes nouvelle à New York et là, vous en êtes arrivée au moment où vous réalisez que tout ce que vous espériez de cette ville n’est en fait tout simplement pas arrivé. Aucune réponse, aucune proposition de job ou de carrière, aucun new-yorkais pour vous indiquer comment fonctionne le métro. Bref, vous touchez le fond. C’est ça ? J’avais une autre théorie, mais celle-ci me semble être la plus probable. »
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Sara Clark

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MessageSujet: Re: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeDim 14 Oct - 11:30




Il m'était impossible de me concentrer sur l'écran. Je voyais, sans regarder.

Allez, concentre toi bordel...

L'homme était désormais partit, et sa petite l'avait suivi apparemment peu satisfaite d'avoir laissé sa chance de jouer à Angry bird filer entre ses doigts. Je tournai lentement ma tête vers eux, histoire de vérifier s'ils étaient bien hors de portée. Ils n'étaient pas si loin. Le père semblait commander quelque chose, tandis que la petite le regardait avec insistance.

Avant de reposer mon regard sur l'écran, je pris le temps d'observer ce qui m'entourait. Ces gens étaient tous si épanouis. Si normaux. Tous avec leurs enfants, leur femme,...Il y avait même des groupes de jeunes, ce qui me donna par ailleurs un certain sentiment de nostalgie. Je repensai à ma meilleure amie. Est-ce qu'elle m'en voulait ? Qui était en train de la guider vers les salles de cours en ce moment même ? Avait-elle écouté le dernier album de Gojira ? Qu'en avait-elle pensé ?
Si la jeune aveugle avait été là, elles auraient parlé pendant des heures de ces groupes de métal méconnus de toute personne normale.

Les images de l'incident qui m'avait permis de découvrir mon pouvoir me revinrent en tête. Et je ne pu m'empêcher de grimacer de culpabilité. Elle avait du avoir tellement mal...Ses cris résonnaient encore dans ma tête. Je m'en voudrais toujours. S'il y avait bien une personne à qui je n'aurais jamais voulu faire mal, c'était elle.

Inspirant un grand coup, je retournai à mes occupations. Et il ne me fallut pas longtemps avant de découvrir que mon ordinateur avait décidé de faire des siennes. Internet avait été coupé, et une petite fenêtre d'alerte s'était ouverte et clignotait sur l'écran. Je soupirai lentement, histoire de tenter de me calmer. Mais je bouillonnai. L'incompréhension était à son plus haut degré d'intensité. Je fermai l'appareil d'un geste colérique, avant de me laisser tomber sur le dossier de la chaise.
Trouverais-je enfin des réponses ? Ou bien resterais-je coincé ainsi, sans aucune solution, jusqu'au moment où je déciderais de tout abandonner et de me livrer à un hôpital psychiatrique ?

Mes yeux se fermèrent quelques instants, la fatigue prit place d'un seul coup. Je n'avais pas dormi de la nuit. Cauchemars sur cauchemars, insomnies et anxiété avaient été au rendez vous.

Je sursautai en entendant les deux cafés se poser sur la table de fer. Il était revenu.
Mes yeux l'observèrent, et tandis qu'il s'asseyait en face de moi, je ne pu m'empêcher de rester immobile. L'espoir revint. Soit il voulait jouer les psychologues, soit il avait de réelles réponses. Mais cela aurait été trop beau pour être vrai. Parmi les milliers de personnes que j'avais croisé depuis mon arrivée à New York, un seul avait attiré mon attention. Cet homme au café...Dereck Miles. Et encore, je n'étais même pas certaine de ce qu'il savait, et je n'avais aucune idée de ce qu'il était réellement. Comme moi ? Ou bien malade mental accro au vaudou ?

Je posai mon regard sur la petite fille. Elle souriait, et je ne pu m'empêcher de lui lancer un clin d'oeil complice.

« Ok, vous mentez très mal. Du coup … je me permets d’insister. Laissez-moi juste une chance de deviner ce qui vous préoccupe. Si je me trompe, je m’en vais et vous n’entendrez plus jamais parler de moi. Ça vous va ? »

Je remontai mon regard vers l'homme, toujours adossée au dossier de la chaise. Il avait capté mon mensonge. A vrai dire, tout le monde aurait pu, vu ma façon de les sortir...Il pensait vraiment pouvoir deviner mes problèmes ? Je ne pu m'empêcher de lâcher un petit gloussement. C'était le top du top. Et ce qui me préoccupait, comme il disait, était bien la seule chose qu'il était impossible de deviner.
Je le regardais, sans rien dire, légèrement amusée, et désespérée à la fois. Malgré la force que je montrai habituellement, je sentis bizarrement les larmes me monter aux yeux. J'étais saturée. Je n'en pouvais plus. Fatiguée, à bout de forces, je n'avais plus d'espoir, plus de courage. Et cet homme...Etait certainement la preuve humaine que je n'aurais jamais aucune chance de découvrir qui j'étais réellement. Je serrai les mâchoires, tentant de me ressaisir.

« J’ai trouvé. Vous êtes nouvelle à New York et là, vous en êtes arrivée au moment où vous réalisez que tout ce que vous espériez de cette ville n’est en fait tout simplement pas arrivé. Aucune réponse, aucune proposition de job ou de carrière, aucun new-yorkais pour vous indiquer comment fonctionne le métro. Bref, vous touchez le fond. C’est ça ? J’avais une autre théorie, mais celle-ci me semble être la plus probable. »

Nouvelle à New-York. Bien vu, était-ce écrit sur mon front ? La suite de sa phrase était juste également, et c'est alors que je fronçai légèrement les sourcils. Il était presque dans le mile...Comment ? Bon. Ce n'était pas vraiment une question d'échec professionnel..Mais presque. Sa version pouvait parfaitement coller avec ma version. Oui, je n'avais personne pour me guider. Oui, je n'avais pas trouvé ce que j'attendais de cette ville. Et oui, oh que oui, je touchais le fond...Son analyse me fit légèrement rire. Il était très perspicace, devant certainement réellement être un psychologue ou un truc dans le genre.
Mon regard se fit plus intense lorsqu'il parla d'une autre théorie. Mais je décidai de ne pas y prêter attention. Ou peut-être...Devrais-je ?
Mon sourire s'effaça lorsqu'il parla de "probabilité". Il était vraiment dans le mile. Ou bien était-ce moi qui me faisait encore trop d'espoir ? Si seulement il savait...
D'une voix un peu plus sérieuse, montrant mon amusement et mon incompréhension, je lui répondis, tout en me redressant sur ma chaise. Je n'avais pas encore remarqué le café, bien trop préoccupée par la tournure que prenait les évènements.

"C'est pas tout à fait ça...A vrai dire, ça m'étonnerait que vous réussissiez à deviner. C'est vraiment...Particulier."


Je lui souris, légèrement gênée.

"Mais vous y étiez presque."


Je posai alors mon regard sur la tasse qui se trouvait en face de moi. Relevant les yeux vers lui, je souris à nouveau.

"Merci, mais vous n'auriez pas du. Vraiment. Si c'est pour me remercier d'avoir "recueilli" votre fille..."


Je lançai un regard attendrit à celle-ci, avant de continuer.

"...Ce n'était pas la peine".

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Alex Dumont
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MessageSujet: Re: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeLun 15 Oct - 0:14

La jeune femme parut amusée par l’approche d’Alex. Acceptant vraisemblablement de jouer le jeu, elle le laissa lui exposer sa théorie tout en l’observant avec un discret sourire. Une fois son hypothèse révélée, le français attendit le verdict de son interlocutrice. Avec cette même délicatesse qui semblait la caractériser, elle dut malheureusement apprendre à Alex qu’il n’avait pas vraiment vu juste, et que d’après elle, il était fort peu probable qu’il ait pu parvenir à trouver. C’était visiblement un souci très particulier.

« Oh …, fit Alex faussement déçu de s’être trompé. J’espère juste que ce n’était pas mon autre hypothèse du coup … Ce serait dommage que d’avoir misé sur le mauvais cheval. »

Mais rapidement, la jeune femme le rassura en lui avouant qu’il n’était pas très loin de la vérité. Le jeune homme répondit alors par un sourire satisfait.

Ce fut à ce moment là, qu’elle sembla réaliser la présence de la boisson chaude. Elle remercia Alex, précisant que ce n’était pas nécessaire.


« Je serai vous, j’y gouterai avant de me dire merci. On ne sait jamais vraiment sur quel genre de café on va tomber dans cette ville. Oh oui, pas de doute, vous êtes nouvelle ici », conclut-il avec un sourire avant de boire une gorgée de son café.

« Eurgh … abominablement local. C’est ce que je craignais », annonça-t-il en grimaçant.

Alex tendit alors à Lisa son biberon d’eau ainsi qu’un biscuit qu’il avait sorti du sac à dos. Quelques instants, il la regarda faire. Puis, il reporta son attention sur la personne assise en face de lui.


« Nous en étions donc à quelque chose de particulier. Bon … ce n’est pas un souci en rapport avec le travail. A en croire le fait que vous faisiez très certainement des recherches sur le net, j’en conclus que ça n’est pas non plus en lien avec un garçon … sauf si justement, vous étiez en train de surfer sur un site de rencontre … mais non, je pense que c’est autre chose. Donc, si on écarte le travail et l’amour, il ne reste plus qu’un seul thème récurrent dans ceux qui tourmentent l’humain … roulement de tambour. »

Alex mima alors un batteur frappant en rythme ses baguettes en se servant de ses doigts sur le rebord de la table.

« La même chose que ce que l’on retrouve tous les matins dans la rubrique horoscope : travail, amour, santé. Bref, en conclusion, je suis quasi certain que votre problème est d’autre médical. Ok, c’est très vague comme domaine, je l’admets, mais j’ai quand même vachement ciblé cette fois. Qu’est-ce t’en dis Lisa ?, demanda alors Alex à sa fille en la regardant.

- Gribeur.

- Ok … je me sens soutenu là … Quand t’as un truc en tête, t’es comme ta mère toi.

- Gribeur. »


Alex soupira tout en continuant de regarder sa fille. Puis, de nouveau, il reporta son attention sur la jeune femme. S’il s’agissait réellement d’un problème de santé, cela devenait tout de suite plus délicat à aborder avec un parfait inconnu. Bref, il était sans doute temps qu’Alex cesse de jouer les détectives pour tenter d’aider cette pauvre âme, à moins qu’elle n’en fasse la demande.

Après réflexion, il était souvent plus simple de se confier à un parfait inconnu sur ce genre de sujet grave, dans le simple but, non pas de trouver une solution, mais tout simplement d’en parler sans avoir peur d’être jugé ou encore d’inquiéter son entourage. C’était un peu le principe du psy.

Une mine plus sérieuse, Alex posa son regard azur sur la jeune femme avec compassion.


« J’espère juste que si ça relève du domaine de la santé, ça ne soit pas trop grave. Et puis, qui sait ? Il existe très certainement quelqu’un à même de vous aider. Nous existons sur cette planète depuis des milliers d’années, et actuellement, nous avoisinons les sept milliards. Alors, croyez-vous réellement que personne auparavant n’a déjà été confronté au même problème que vous ? J’en doute fort. Et avec un peu de chance, ce prédécesseur a trouvé une solution. Ne perdez pas espoir, car c’est sans doute notre bien le plus précieux. »
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MessageSujet: Re: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeLun 15 Oct - 19:15

L'homme expliqua qu'il espérait que son autre hypothèse ne soit pas bonne. Quelle était donc celle-ci ?
Alors qu'il analysa à nouveau, et de façon très juste, que j'étais nouvelle à New York, il avait déjà entamé son café. Celui-ci semblait être plutôt écœurant, et je ne pu m'empêcher de sourire.

« Eurgh … abominablement local. C’est ce que je craignais », annonça-t-il en grimaçant.

Je me lançai à mon tour, et bu quelques gorgées de la boisson chaude. En effet, ce qui était censé être du café, ressemblait plutôt à de l'eau mélangée avec une sorte de liquide au goût...Sans goût. J'affirmai alors son opinion sur la qualité douteuse des cafés en grimaçant à mon tour.

« Nous en étions donc à quelque chose de particulier. Bon … ce n’est pas un souci en rapport avec le travail. A en croire le fait que vous faisiez très certainement des recherches sur le net, j’en conclus que ça n’est pas non plus en lien avec un garçon … sauf si justement, vous étiez en train de surfer sur un site de rencontre … mais non, je pense que c’est autre chose. Donc, si on écarte le travail et l’amour, il ne reste plus qu’un seul thème récurrent dans ceux qui tourmentent l’humain … roulement de tambour. »

Je le regardai, mes yeux reflétant un mélange d'amusement, et de trop...Beaucoup trop d'espérance. Mes mains étaient désormais nouées entre elles, posées sur mes cuisses, et je m'étais rapprochée de la table, comme pour tenter de m'accrocher au présent.

" La même chose que ce que l’on retrouve tous les matins dans la rubrique horoscope : travail, amour, santé. Bref, en conclusion, je suis quasi certain que votre problème est d’autre médical. Ok, c’est très vague comme domaine, je l’admets, mais j’ai quand même vachement ciblé cette fois. Qu’est-ce t’en dis Lisa ? "


Alors qu'il se tourna vers sa fille, mon visage afficha une certaine déception. Mes yeux se baissèrent, cherchant quelque chose à accrocher du regard. Ils trouvèrent la petite, qui ne cessait de répéter Gribeur. Malgré le comique de la situation, je ne pu sourire, bien trop préoccupée par ma déception.

Qu'est-ce que tu croyais...? Il ne devinera jamais de toute manière..

En pensant problème médical, il pensait certainement à une tumeur ou à une autre maladie tout aussi grave. J'avais été sotte de penser qu'il arriverait à l'hypothèse du surnaturel.

Lorsqu'il reposa son regard sur moi, je lui adressai un léger sourire polit, trahissant tout de même une certaine tristesse. J'espérais tellement pouvoir me confier à lui, pouvoir tout lui sortir. Et s'il me croyait ? S'il essayait de m'aider ? Si ça se trouve, il avait déjà vu d'autres cas comme moi. Tout restait possible.
Mais la peur de me tromper à nouveau resta au creux de mon ventre. Préférant de rien dire, je l'écoutai, ma flamme d'espoir hésitant entre l'évanouissement et la grandeur.

« J’espère juste que si ça relève du domaine de la santé, ça ne soit pas trop grave. Et puis, qui sait ? Il existe très certainement quelqu’un à même de vous aider. Nous existons sur cette planète depuis des milliers d’années, et actuellement, nous avoisinons les sept milliards. Alors, croyez-vous réellement que personne auparavant n’a déjà été confronté au même problème que vous ? J’en doute fort. Et avec un peu de chance, ce prédécesseur a trouvé une solution. Ne perdez pas espoir, car c’est sans doute notre bien le plus précieux. »

Son regard m'avait scruté avec compassion. Il aurait donné envie à n'importe quelle femme seule de tenter une approche séductrice. Un père seul, accompagné d'une adorable petite fille, vous offrant un café et cherchant à s'intéresser à vos problèmes...Cette remarque ne me vint que maintenant, et je me rendis compte alors à quel point ma vie avait changé.
Il ne s'agissait plus du tout des mêmes problèmes qu'avant, des mêmes désirs et des mêmes doutes. Désormais, trouver une place sur un parking ou avoir des problèmes financiers ne m'importaient presque plus. Seule mon identité et ce qu'il m'arrivait était au centre de mon attention depuis quelques semaines désormais.

Son discours me chatouilla l'oreille. Ça collait tellement avec ce que je ressentais...Le regardant moi aussi, je plissai les yeux. Un homme normal pensant à une tumeur aurait-il eu ce même discours ?

Les choses commençaient à prendre une tournure intéressante.

Je plongeais désormais littéralement dans ses yeux. Il avait cette idée en tête. C'était ça. C'était presque sûr. Il fallait, oh oui, il fallait que je tente le coup.
Dans tous les cas, s'il me prenait pour une folle, qu'est-ce que je perdrais ?

Lance-toi.

J'inspirai un grand coup, le quittant quelques secondes du regard. Mes mains se posèrent lentement sur la table, entourant mon café à moitié entamé, les doigts croisés.
Je ne relevai pas les yeux, et ma voix se fit légèrement tremblante.

" Vous savez ce que c'est de...De garder espoir, n'est-ce pas ? Enfin..Vous devriez savoir ce que c'est, puisque vous me le conseillez...Enfin.."

Reprends-toi, bordel, tu dis n'importe quoi...!

" Si vous pensez que quelqu'un dans ce monde se trouve avec la même...Le même problème que moi, penseriez vous aussi qu'il serait là dans un environ de quelques kilomètres, à ma disposition...Pour répondre à mes questions et me faire part, à moi aussi, de ce qu'il a trouvé sur cette..Maladie ?"

Ce mot me fit frissonner. Ce n'était pas une maladie. Du moins, je ne l'espérais pas. Ça serait encore plus perturbant que ça ne l'était déjà. Ça sonnait mal. Très mal.
Mes yeux se posèrent enfin sur lui. J'attendais une réaction. Voyant qu'il ne manifestait rien de particulier, je continuai, m'aventurant un peu plus vers l'inconnu.

"Ce que j'ai, n'est pas...Comme tout le reste. C'est plus..Je ne sais pas..."


Va droit au but.


"Il m'arrive quelque chose de vraiment bizarre. Je n'ai aucune idée de la façon dont l'expliquer...C'est..."


Je ris nerveusement. C'est fou comme ça pouvait être dur, de dire la vérité, et d'assumer la réalité.

Je décidai de m'y prendre autrement. Tournant mon regard de part et d'autre de notre table, j'aperçus un chihuawa, dormant tranquillement aux pieds de sa maîtresse. Je levai les yeux sur elle. Une vieille dame, qui semblait être totalement aveugle et sourde. L'occasion parfaite. Le chien n'était qu'à quelques centimètres de la table, sur notre droite. Je n'avais qu'à me pencher pour l'atteindre.
J'inspirai une nouvelle fois, et tendis mon bras vers la bête.
Je posai mes doigts sur sa tête, et le caressai durant quelques secondes. Il ne se passait rien pour le moment, l'animal commençai même à se tortiller pour m'inciter à continuer. Il n'avait manifestement aucune idée de ce qui l'attendait. En effet, il ne fallut pas longtemps avant que je ressente des frissons le long de mon dos.
Alors, le chien sursauta subitement, lâchant un gémissement de douleur strident. Sa maîtresse, aussi surprise que lui, ne douta pas une seconde de l'acte que je venais d'accomplir.
Je me redressai, droite, et tentant de retenir les larmes qui montèrent automatiquement à mes yeux. Je regardai le jeune père, les mâchoires serrées, encore tremblante. Malgré le temps passé, je restais toujours surprise lorsque mon pouvoir se manifestait. Il me faisait peur. Je me faisais peur.
J'attendis une réaction, essuyant rageusement une larme sur ma joue.
Le chien avait cessé de gémir à l'instant où je m'étais redressée.









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Alex Dumont
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MessageSujet: Re: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeMer 17 Oct - 23:43

La jeune femme ne sembla pas totalement convaincue par la nouvelle analyse d’Alex. Elle semblait même déçue, comme si elle s’attendait à quelque chose d’autre. Si elle tenait tant que ça à ce que le français découvre la source de ses ennuis, pourquoi n’en parlait-elle tout simplement ? S’il était si crucial pour elle de se libérer en pouvant en discuter avec quelqu’un, pourquoi tant de mystère ? La raison était-elle à ce point ignominieuse pour nécessiter tant de secret ?

Ce fut à ce moment qu’Alex songea pour la première fois depuis qu’il discutait avec cette jeune personne à une raison qui pouvait imposer tant de prudence. C’était tellement évident qu’il n’y avait pas songé une seule seconde. Pourtant, il était particulièrement bien placé pour en comprendre toute la subtilité, ainsi que toutes les conséquences. En fait, il avait tellement intégré cette donnée, ce paramètre génétique si spécial, à sa vie qu’à présent, il l’assimilait plus comme une chose normale que comme une chose extraordinaire. Etait-ce ça finalement être en paix avec soi-même ? Etait-ce un signe de la totale acceptation de son être ?

Surement.

Les premiers propos de la jeune femme le sortir de ses réflexions. S’il savait ce qu’était garder l’Espoir ? Après avoir traversé l’enfer avec pour seul arme l’Espoir, effectivement, il pouvait se targuer d’être un expert en la matière. Cette question arracha alors un léger sourire au jeune homme. A ce moment précis, le français réalisait le chemin qu’il avait parcouru depuis le jour où il avait débarqué dans cette ville.

La question suivante de la jeune femme était bien plus complexe, mais Alex se doutait de déjà connaitre la réponse. Le Destin, bien qu’il fut assez difficile d’accepter son existence tout en continuant de croire en le Libre Arbitre, avait plus d’une fois démontré au jeune père son potentiel et sa capacité à frapper lorsque l’on s’y attendait le moins. L’efficacité de cette force impalpable était bien au-delà de ce qu’un esprit humain pouvait imaginer, transcendant les âges et les continents, jouant une partie d’échec à l’échelle planète et qui se déroulait sur de multiples générations. Alors, y avait-il quelqu’un qui avait connu le même problème que cette jeune femme, et se pouvait-il qu’en plus il soit dans le coin pour pouvoir lui venir en aide ? La réponse semblait des plus absolues.

Au mot maladie, Alex fronça des sourcils. S’il s’agissait bien ce à quoi il pensait, ça n’avait absolument rien d’une maladie, et il fut quelque peu peiné que cette personne puisse avoir une si piètre opinion de l’opportunité que la nature lui avait offerte.

Elle était perdue, c’était ce qu’annonçait son discours. A la fois perturbée par cette conversation qu’elle n’avait très certainement jamais eu avec un étranger, mais également mal à l’aise de s’exposer ainsi, elle cessa de regarder Alex resté silencieux.

Ce fut alors à ce moment là qu’elle décida d’abattre la carte de l’honnêteté. Tendant un bras en direction d’un chien, elle sembla l’effleurer, comme pour lui faire une caresse. Dans un premier temps, l’animal sembla ravi, mais subitement, il eut un spamme tout en couinant de douleur.

Se redressant, la jeune femme regarda de nouveau Alex droit dans les yeux, tentant sans réel succès de retenir des larmes.


« Vous êtes toute aussi nouvelle dans ce monde que dans la ville de New York, n’est-ce pas ? C’est normal d’avoir peur au début. Mais n’oubliez pas ce que je vous ai dit sur l’Espoir. Car il existe bien une personne qui a traversé l’épreuve que vous endurez en ce moment même. Cette personne n’en est ressortie que plus forte. »

Discrètement, Alex regarda autour de lui. La maitresse du petit chien avait cessé de les épier.

« Et cette personne est bien plus proche que dans un rayon de quelques kilomètres. Elle est assise à la même table que vous. Vous n’êtes pas malade. Loin de là. Ce qui vous a été offert a une raison d’être. A vous de la trouver. Mais ce n’est certainement pas une erreur. L’homme fait des erreurs. La Nature n’en commet aucune. »

La mauvaise presse faite aux personnes dotées de capacités faisait vraiment des ravages. Si maintenant, elle atteignait également les plus jeunes d’entre eux, Alex craignait le pire pour la suite. Si l’Humanité n’acceptait pas cette évolution, si elle répudiait cette voie, alors, elle allait se condamner, c’était certain.

« Apprenez à vous connaitre, acceptez-vous, car lutter contre ce que vous êtes ne pourra que vous détruire. Votre aptitude semble terrible, j’en conviens. Vous vous voyez comme un monstre. Mais c’est uniquement par méconnaissance. Je suis certain qu’une personne aussi délicate, sensible et ravissante que vous n’est pas vouée uniquement à prodiguer de la douleur. Croyez-moi, je sais de quoi je parle. »

Souriant à la jeune femme, Alex lui tendit la main.

« Je m’appelle Alex, ravi de vous compter parmi les personnes les plus exceptionnelles du genre humain. Et c'est avec confiance que je vous tends cette main, car je sais qu'au fond de vous, vous ne me voulez aucun mal. La question est : vous, avez-vous confiance en vous-même ? »
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Sara Clark

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MessageSujet: Re: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeJeu 18 Oct - 17:44

Au départ, j'avais du mal à y croire. Est-ce que nous parlions réellement de la même chose ? Sa voix était rassurante et n'inspirait que la confiance. Il n'avait pas paru étonné de mon acte. Il n'était pas partit en courant, n'avait pas fait de crise cardiaque. Et pourtant, il avait tout a fait comprit ce qui s'était produit. Mon cœur ralentit petit à petit.

J'étais bel et bien tombée sur la bonne personne. Enfin. L'Espoir qui ne s'était pas décroché de moi depuis le début de notre rencontre ne s'était pas effondré. Je le fixai bêtement. J'étais presque aussi surprise qu'un inconnu ayant découvert le monde surnaturel. Mes larmes s'étaient figées. J'étais figée. Puis, lorsque je pris conscience qu'il était bien là, en face de moi, celui qui me prouverait que je n'étais pas seule, un flot de sanglots se déversa sur mes joues. Je lâchai un rire de surprise, tout en pleurant. Le soulagement fit son effet.

Pour vérifier que tout cela n'était pas un rêve, que j'avais enfin trouvé la personne qui répondrai à mes questions, qui pourrait m'aider à accepter mon nouveau "moi", je tournai mon regard vers les personnes qui nous entouraient. Et mon esprit revint brusquement à la réalité. Les gens avaient continué leur vie, et ne se doutaient de strictement rien. Le groupe de jeunes était toujours là. Et je me dis intérieurement, que la dernière fois que je les avait aperçu, j'étais totalement perdue.
Désormais, j'avais trouvé une branche sur laquelle me poser. J'avais trouvé un indice, une raison de ma présence ici, à New York.

Reposant mes yeux verts sur l'homme, je lui souris tout aussi bêtement, en essuyant mes larmes d'un geste rassuré. Il m'expliqua et me confirma ce que je ressentais. Ce n'était pas une maladie, oh non, surtout pas. Mais quelque chose me semblait tout de même paradoxal dans ce qu'il me dit. La Nature fait bien les choses ? Alors la Nature est cruelle de m'avoir donné ce pouvoir.

Il répondit rapidement à mes doutes en m'assurant que je ne pouvais pas que faire mal. Alors que pouvais-je faire d'autre ?

Alex. Merci, Alex.
Je me redressai de manière lente et méfiante lorsqu'il me tendit sa main. Il avait confiance en moi. Cette main était comme une réponse à un appel à l'aide. Et il avait visé juste. C'était moi, qui manquait de confiance en moi.
Les paroles qu'il avait prononcées. Il fallait que je vois ce don comme quelque chose de positif. Que j'apprenne à l'utiliser, et à découvrir mon nouveau "moi". Il fallait que je m'accepte, moi, et lui.
Ses paroles avaient été cohérentes, rassurantes et sages. Il ne pouvait qu'avoir raison, et être honnête. Je savais que si je serrais cette main, je m'engageais à m'accepter. Fallait-il encore que je ne lui fasse pas mal.
Je fixai sa main quelques secondes, puis inspira un grand coup.
Le frisson le long de mon échine se fit ressentir.
Il fallait que je reste naturelle, que je me sente bien. Je ne voulais pas, je ne ferais pas.
Il s'évanouit aussitôt.
J'esquissai un sourire qui se voyait confiant, retint ma respiration, et levai les yeux vers lui tout en lui attrapant la main d'un geste naturel.

"Sara. Sara Clark. Je..Je suis ravie de vous rencontrer."


Bien que le contacte n'avait aboutit à rien de mauvais, j'y mis fin rapidement. Il valait mieux ne pas se reposer sur ses lauriers.
Je m'appuyai contre le dossier de ma chaise et souffla lentement, avant de le fixer à nouveau, les yeux brillants. Puis de fixer sa fille, qui était restée sage, comme si elle avait gobé chacune des paroles de son père. Un sourire large s'afficha sur mes lèvres.
C'était grâce à elle, au final, que j'avais trouvé ce que je cherchais depuis si longtemps.
Reportant mon attention sur Alex, je pris la parole, les sourcils légèrement froncés.

"Non, je n'ai pas du tout confiance en moi, et c'est certainement ce qu'il me manque..Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis heureuse de tomber sur vous. Je dois une fière chandelle à votre fille."


Je ris doucement. Puis mon sourire s'effaça.

"Je n'ai aucune idée de comment maîtriser ce don..Je n'ai aucune idée des limites de celui-ci et je suis incapable de savoir pourquoi il m'a été attribué. Est-ce que je fais vraiment partie de ces "spéciaux" ? Et.."

Je le regardai différemment, inclinant légèrement la tête sur le côté.

"Êtes vous réellement comme moi ? Vous aussi, vous avez un don ? Lequel est-il ? "

Ma voix se fit bien plus enthousiaste. Maintenant que je l'avais trouvé, je ne comptais plus le lâcher.
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MessageSujet: Re: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeJeu 18 Oct - 22:57

L’étonnement put se lire dans le regard de la jeune femme lorsqu’elle réalisa que la réponse d’Alex ne fut pas la fuite, mais qu’au contraire, il la rassura. Se percevait-elle à ce point comme un monstre ? Ce monde tournait de moins en moins rond.

Lorsque le français lui tendit la main, elle se redressa sur sa chaise, tentant de mettre une marge de sécurité, sans cesser de regarder cette main. Une pointe d’affolement venait de germer dans le regard émeraude de la jeune femme. Comme Alex s’en était douté, elle avait une peur viscérale de son pouvoir, de ce qu’elle pouvait faire aux autres à son insu. Devant cette réaction qui n’avait rien d’anodin, Alex ne put se retenir de sourire. Toute cette attitude n’était pas sans lui rappeler quelqu’un. A dire vrai, il avait l’impression de se voir lui-même plusieurs mois dans le passé … les attributs féminins en plus. Ce manque de confiance en soi, en sa capacité à maitriser son pouvoir, cette peur du contact avec autrui.

Par le passé, un vieux sage japonais lui avait expliqué qu’il fallait être maitre de son pouvoir afin de ne pas en devenir son esclave. Alex comprenait toute la profondeur de ce principe, ayant largement payé les frais d’un pouvoir qui prend le dessus sur vous.

L’espace de quelques secondes, la jeune femme hésita encore, fixant toujours cette main tendue. Puis, finalement, après un fugace sourire, elle la saisit, relevant le regard vers le visage d’Alex. Bien entendu, rien ne se produisit, mais Alex soupira tout de même intérieurement de ne pas avoir subit le même sort que le malheureux chien.

Cette jeune femme s’appelait donc Sara Clark.

Rapidement, Sara récupéra sa main, ne souhaitant pas d’avantage prolonger ce contact. C’était largement suffisant pour une première étape songea Alex.

Soupirant, la jeune femme sembla relâcher une tonne de tension après un tel pas en avant. Elle confirma alors ce qu’Alex avait deviné : elle n’avait aucune confiance en elle. Cependant, à présent, elle savait qu’elle pouvait compter sur quelqu’un pour l’aider avec sa capacité. Car c’était visiblement l’une des choses qu’elle souhaitait le plus : maitriser son aptitude, la comprendre. Puis, quelques secondes, elle se tut, regardant de manière intriguée son interlocuteur. Finalement, elle rompit le silence en demandant à Alex quel était son pouvoir.


« Avoir confiance en soi est quelque chose qui s’apprend. Etrangement, il faut parvenir à s’apprivoiser, tout comme on apprivoise un animal. C’est un travail qui n’est pas facile, mais le résultat en vaut la chandelle. D’ailleurs, avec des capacités comme les nôtres, nous en avons le devoir envers le reste de la population. C’est de notre responsabilité de savoir nous gérer. »

Alex marqua une pose avant de poursuivre.

« Quant à savoir pourquoi un tel potentiel vous a été attribué … je crains fort de ne pouvoir vous donner la réponse. C’est un peu comme si vous m’aviez demandé : pourquoi la Vie ? Il y a une réponse, c’est certain, mais il y a fort à parier qui nous n’avons pas à la connaitre. Vous avez ce don, c’est tout. A vous d’en faire bon usage, et alors, ce pourquoi il vous a été donné prendra son sens. »

Alex rebut une gorgée de café, mais cette fois-ci, il s’attendait au gout infâme. L’effet de surprise en moins, il ne grimaça pas.

« Pour ce qui est de mon don, curieusement, il m’a mis un peu dans la même situation que vous. Je craignais de faire souffrir les gens autour de moi sans le vouloir, voire même de les tuer. Je n’avais aucune confiance en ma maitrise de cette chose, ni aucune confiance en mon potentiel. Pourtant, il a bien fallu que je prenne le taureau par les cornes … et vous allez très certainement être obligée d’en faire de même. »

Regardant autour de lui, Alex ne vit aucun moyen discret de faire une démonstration de son pouvoir. Sara devrait donc se satisfaire d’une simple explication.

« J’ai la capacité de sentir la vie autour de moi, celle qui anime chaque être vivant. Mais je peux également déplacer cette force vitale d’une créature vivante à une autre. Je peux donc aussi bien affaiblir que guérir … aussi bien tuer que ramener à la vie, même si dans ce dernier cas, c’est un peu plus compliqué. Les deux faces comme je vous l’ai expliqué tout à l’heure. Je suis certain que du coup, vous aussi êtes capable de choses positives, et pas uniquement d’infliger la douleur. Je crois que nos émotions ont un grand impact sur nos pouvoirs. Si vous vous abandonnez à vos peurs et à votre manque de confiance quand s’éveille votre capacité, je doute qu’il puisse en sortir quelque chose de bon. Mais au contraire, si vous vous concentrez sur des sentiments agréables ou altruistes, alors, aucun doute que votre habileté en sera le reflet. »

Soudain, Alex se redressa et commença à fouiller dans son sac à dos.

« Je suis certain d’en avoir emporté un. Le voilà. »

Alex sortit alors un couteau pliable. Ouvrant la lame, il la posa sur l’intérieur de son avant-bras. Précautionneusement, il regarda autour de lui. Personne ne prêtait attention à ce qu’il se passait à leur table, chacun vacant à ses occupations.

« Très bien. On va faire un test. Je suis certain que vous ne voulez pas que je souffre et je pense avoir deviné votre seconde facette. Si l’une génère de la souffrance, l’autre, au contraire, doit être capable de l’atténuer. »

Alex alla alors pour s’entailler le bras, avant de rajouter.

« Oh … je voudrais pas vous mettre la pression, mais … essayez de vite comprendre comment vous fonctionnez, parce que ce que je m’apprête à faire, est assez douloureux. Pas de panique, j’arriverai à me soigner … mais je ne le ferai qu’une fois que vous m’aurez … anesthésié. Vous êtes prête ? »
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Sara Clark

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MessageSujet: Re: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeSam 20 Oct - 18:03

S'apprivoiser. Je devais m'apprivoiser. C'était certainement une des choses les plus compliquées qu'on pouvait me demander. Mais je savais bien que je n'avais pas le choix. Si je voulais continuer à m'obliger à ne toucher personne pour être sûre de ne pas leur donner la sensation que leurs os sont broyés, il fallait que j'apprenne à utiliser mon don au bon moment, et à le faire taire quand c'est nécessaire.

C'était un peu comme assumer ses responsabilités. Et malgré la difficulté qui m'attendait, j'approuvai d'un léger hochement de tête.

Il ne su répondre à ma deuxième question, et cela s'expliquait. Finalement, tout prenait un sens. Flou, mais existant. Les oiseaux savent voler, et moi, je savais faire mal. Je n'en étais pas fière, et je savais qu'il n'y avait aucune explication à cela. Il fallait faire avec. S'accepter et attendre que la réponse vienne toute seule. J'inspirai lentement, envahie par le mystère de ma capacité. Je bus les dernières gorgées de mon café, tout en continuant à l'écouter. Tellement absorbée par le moment présent, j'en oubliais le mauvais goût de la boisson.

Un sentiment de sûreté m'enveloppa quand je sus qu'il avait été, lui aussi, un jour, dans la même situation que moi. Et la sensation de surprise que j'avais eu en comprenant que j'étais tombée sur la bonne personne, s'accentua encore plus.
Alex regarda autour de lui comme pour essayer de trouver un moyen de faire une démonstration. Il se contenta finalement de m'expliquer ce dont il était capable.

Absorber la force vitale, la déplacer, la sentir. J'opposai ce don au mien instinctivement, et me rendis compte du niveau surnaturel de chacun.
Il avait l'hypothèse que nos émotions jouaient énormément sur nos pouvoirs. Et c'était certainement vrai, ce qui pouvait expliquer le fait que je n'eus pas fait mal à sa fille un quart d'heure auparavant. La peur, la colère, et toutes les autres émotions négatives, entraînaient un acte négatif. C'était logique. Mais l'inverse était-il possible ? Pour lui oui, pour moi, je n'en avais aucune idée.

Il se mit à fouiller dans son sac, et, je fronçai légèrement les sourcils, curieuse de ce qu'il allait en sortir. Ce fut certainement l'objet auquel je m'attendais le moins.
Il plaça la lame du couteau contre la peau de son avant bras, ce qui me fit réagir, et je me redressai d'un seul coup. Que faisait-il ?

C'était bel et bien ce que je pensais, il allait s'entailler le bras, en guise de test. Je voulu protester, mais la stupéfaction me rendit muette. Il était en train de me donner une responsabilité immense.
Je commençai à paniquer, et tourna ma regard vers notre entourage en même temps que lui. Tous étaient occupés à faire telle ou telle chose, malgré moi. Je reposai en panique mon regard sur lui, comme pour le supplier de ne pas m'infliger cela.

Mais à son regard, je vis que peu importe ce que je voulais, il allait le faire dans la seconde qui suivait. Il fallait que je réfléchisse vite, mais je n'avais strictement aucune idée de la façon dont j'allais procéder. Il n'y avait aucun mode d'emploi, j'avais la souffrance de cet homme entre mes mains, et le destin allait faire les choses.


D'une voix paniquée, je tentai de construire une phrase correcte :

Je..Ce n'est pas une bonne idée, je ne sais pas com...

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MessageSujet: Re: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeMar 23 Oct - 12:58

La panique s’installa alors dans le regard de Sara. Machinalement, elle sembla chercher de l’aide en regardant autour d’elle. Malheureusement, personne ne prêtait attention à eux comme s’en était assuré le français auparavant. Et quand bien même quelqu’un aurait réalisé ce qui se tramait dans ce parc, il aurait très certainement hurlé à l’anti-monstre, ajoutant un nouveau problème à ceux déjà nombreux de la jeune femme.

Non, elle n’avait plus d’échappatoire.

Intérieurement, Alex se détestait pour ce qu’il était en train de faire endurer à cette pauvre jeune femme. Elle venait tout juste de lui faire confiance et déjà, il abusait de cette confiance. Pourtant, il savait également que c’était pour son bien. Autrefois, lui aussi en avait voulu aux personnes qui, pour l’aider, l’avaient mis dans ce même de situation : Peter dans un premier temps lorsqu’ils s’entrainaient au Japon, puis Lila alors qu’ils étaient en route pour stopper Sylar. Mais force était d’admettre qu’à chaque fois, cette stratégie s’était avérée payante.

A présent bourreau, Alex espérait qu’il en soit de même également pour cette fois-ci.

Sara tenta de protester, prétextant que ce n’était pas une bonne idée. Cet argument, Alex avait cessé de compter le nombre de fois qu’il l’avait sorti, la plus part du temps avec une totale inefficacité. Puis, vint le traditionnel je ne sais pas comment ça marche, que Sara n’acheva d’ailleurs pas de prononcer. Dans le pays du jeune homme, on disait qu’il fallait forger pour être forgeron. Ce précepte s’appliquait très certainement à toute chose, y compris le domaine des super pouvoirs.

Aussi, Alex n’étendit pas d’avantage et fit glisser la lame de son couteau sur la peau de son avant bras. Grimaçant sous l’effet de la douleur, il ouvrit une plaie net et peu profonde d’une dizaine de centimètres dans sa chair. Le picotement caractéristique des coupures ne tarda alors pas à se faire sentir, tandis qu’un mince filet de sang commençait déjà à couler.

Se concentrant, Alex bloqua son pouvoir afin d’empêcher toute forme de cicatrisation dans une pure logique de conservation et d’instinct de survie. Non, il fallait laisser cette plaie ouverte jusqu’à ce que Sara parvienne à bloquer la douleur qu’elle infligeait.


« Trop tard Sara, on n’a plus le choix. Maintenant, mettez rapidement la main sur votre mode d’emploi avant que je ne me vide dans Central Park. »

Voyant bien que la malheureuse était complètement sidérée par la situation et incapable de quoi que ce soit, Alex lui posa une main sur l’épaule et lui parla doucement.

« Hey … Sara, j’ai confiance en vous. Je sais que c’est là, en vous. Si vous avez réellement confiance en moi, alors vous le trouverez. Maintenant, chassez la panique qui vous submerge. Là, il n’y a rien de grave, une égratignure tout au plus. Concentrez-vous sur des sensations agréables, sur des sentiments sereins. Et ensuite … et bien … »

Oui, ensuite quoi ? C’était bien beau tout ça, mais est-ce que la manière dont s’y prenait Alex avec pouvoir avait un rapport avec celui de Sara.

« Moi, je tente d’être dans l’empathie et dans la compassion quand je souhaite venir en aide à quelqu’un, et ça marche. C’est de cette manière que ma capacité s’active et réinsuffle la santé à autrui. Vous devriez essayer. »

Le regard plein d’espoir, à présent, Alex observait Sara.
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Sara Clark

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MessageSujet: Re: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeMar 23 Oct - 19:44

Il l'avait fait. Son visage s'était crispé de douleur, et le sang commença à apparaître.
Il était fou. Il m'en demandait bien trop. Il n'y avait de cela qu'une demie-heure, je ne le connaissais pas du tout, et voilà qu'il se coupait le bras devant moi, espérant que j'atténuerais sa douleur.
Mon coeur battait à cent à l'heure. J'avais presque mal pour lui. Et la seule idée qui me vint en tête, était que je ne risquais que de lui faire encore plus mal qu'il ne souffrait déjà.

Il avait posé une main sur mon épaule en me rassurant de quelques phrases. Mais mes mains tremblaient de plus belle, et mon regard était certainement ressemblant à celui d'un étalon apeuré.
Je le regardais de façon haineuse. Comment pouvait-il me demander une chose pareil, comme cela, d'un coup, alors que je venais tout juste d'apprendre certains éléments perturbants de mon identité ? Il savait très bien que je ne pouvais que faire mal. Je le savais, moi, du moins. Et je ne voyais pas pourquoi cela allait changer maintenant.

J'y avais cru, pendant un moment, mais dès l'instant où il s'est coupé le bras, j'étais revenue à la réalité. Tout cela n'était que folie. Je n'étais capable que de mal, et dans tous les cas, si j'avais par un heureux hasard un autre don, il ne servirait qu'au mal lui aussi. Impossible qu'un paradoxe aussi grand vive dans mon organisme.

Je restai trente secondes plantée là, à fixer son bras, pensant que mon coeur allait lâcher. Je ne le toucherais pas.
Levant mes yeux emplis de haine et de peur sur son visage, je serrai les lèvres, et secouai la tête. D'une voix étrangement calme, mais ferme, j'articulai :

"Non. Vous êtes fou."

Fou d'avoir osé faire cela. Fou de ne pas être parti en courant dès la première seconde où il a découvert mon pouvoir. Fou de me faire confiance de cette manière.

Serrant les mâchoires, je quittai son regard pour observer mon ordinateur portable. Je pouvais le ranger en un seul geste, et ainsi, je partirai. L'obligeant à se soigner lui-même. Il souffrirai, mais il aurait souffert encore plus si j'avais accepté de le toucher.
Restant quelques secondes les yeux rivés sur mon ordinateur, réfléchissant au prochain acte que j'allais accomplir, j'hésitai entre la définition de celui-ci. La fuite, ou la sagesse ?
Je secouai à nouveau la tête, pour moi-même cette fois, et pris quelques secondes, puis soufflai, le regard toujours rivé sur l'appareil.

" Vous en voulez trop. Vous ne vous rendez finalement pas compte à quel point ce pouvoir est quelque chose de cauchemardesque. Quelque chose qui n'a rien de bon. Comment pouvez vous croire que..."

Je m'interrompis et levai mes yeux sur lui. La haine monta en un seul trait. Et ma voix marqua une grande pointe de déception, de peur, et de haine à la fois.

" Je pensais que vous m'aideriez, mais pas de cette manière là."


En une fraction de seconde, une pensée me vint en tête.

C'est le seul moyen pourtant.


J'effaçai directement cette réflexion de ma mémoire, et me levai d'un coup, sac à la main, et ordinateur sous le bras. Je passai à côté de lui, me dirigeant vers un échappatoire imaginaire.
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MessageSujet: Re: Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?    Les arbres sont des végétaux, et moi, qui suis-je ?  I_icon_minitimeMar 23 Oct - 22:33

Le regard exorbité, Sara était littéralement en train de fusiller Alex du regard. La colère mêlée à la peur étaient les seules choses décelables dans ses yeux verts. Ce fut à ce moment là que le jeune homme réalisa qu’il y était sans doute allé un peu fort. La jeune femme n’était très certainement pas encore prête à sauter le pas. Cette épreuve s’avérait surement trop insurmontable pour elle à l’heure actuelle. Mais c’était trop tard, le mal était fait.

De longues secondes, la jeune femme resta silencieuse, regardant tantôt la plaie, tantôt Alex de son regard noir et furibond. Puis, finalement, elle rompit ce silence. D’une voix étrangement calme, elle refusa d’agir et considéra son interlocuteur comme un fou. Alex aurait très certainement préféré que la jeune femme se plonge dans un mutisme complet plutôt que d’entendre la dureté de son intonation. Cette voix ne laissait aucun doute : Sara lui en voulait de l’avoir forcé à assister à cette scène, et certainement que sans le savoir, elle lui en voulait d’avoir échoué.

Puis, Sara fuit le français du regard. Les propos qu’elle eut alors affectèrent Alex sans doute plus qu’elle ne le crut. Selon elle, il ne comprenait pas la difficulté qu’était d’être détenteur d’un pouvoir aussi effroyable. Difficilement, Alex déglutit. Sa gorge était nouée à un tel point, qu’il eut l’impression douloureuse d’avaler une boule de billard. A n’en pas douter vu la situation, c’était la black pearl qu’on lui faisait lentement descendre dans l’œsophage à l’heure actuelle. Lui, sans doute plus que beaucoup d’autres, comprenait parfaitement ce que vivait la jeune femme, tant leurs cas étaient similaires.

Coup de grâce de la jeune femme, elle le braqua une nouvelle fois avec son regard courroucé, lui lançant en pleine face son échec : il avait échoué à lui venir en aide.

Silencieux, Alex la laissa partir et la regarda quitter la table, son ordinateur portable sous le bras.


« Gribeur … », dit doucement Lisa en regardant elle aussi Sara s’éloigner.

« Oui … tu as raison, je crois que le petit oiseau est en colère … et j’y suis sans doute pour quelque chose. »

Relâchant la bride à son pouvoir, Alex laissa son organisme modeler sa force vitale afin de refermer la plaie.

Lisa eut alors une réaction étrange pour une enfant de son âge. Fixant son père, elle frappa alors la table du plat de la main, comme pour manifester son mécontentement. Puis, tendant l’un de ses petits doigts vers Sara, sans quitter Alex du regard, elle répéta une nouvelle fois "gribeur". Une idée traversa l’esprit d’Alex, une idée qu’il n’aurait jamais osé avoir de lui-même. Fronçant les sourcils, il regarda Lisa. Dans son regard enfantin, il pouvait lire comme une forme détermination, comme si elle attendait qu’il agisse.


« De quoi ? »

Non … c’était impossible. Elle n’était qu’une enfant. Elle ne pouvait pas comprendre de telles choses à son âge. Pourtant … Alex ne connaissait que trop bien le caractère que développerait sa fille dans sa vie de jeune adulte. Ces histoires de voyages dans le temps, bien que le français n’en tenait pas tous les tenants et les aboutissants, pouvait rendre dingue n’importe qui. Mais parfois, ils apportaient étrangement du bon. C’était de cette manière qu’il avait pu faire la connaissance de sa fille alors qu’elle était sur le point d’avoir vingt ans. Et s’il y avait bien quelque chose qui caractérisait cette future jeune femme, c’était qu’elle savait ce qu’elle voulait.

Dévouée à ceux qu’elle aimait (ou aimerait … Alex ne savait jamais comment s’exprimer quand le temps s’emmêlait), elle était prête à tout pour leur venir en aide, y compris à mettre une grande claque à l’éthique. Or, le jeune homme commençait à se demander si ce trait de caractère ne s’était pas développé plus tôt qu’il ne l’imaginait.


« Lisa, on ne peut pas faire ça, ce n’est pas bien.

- Gribeur
, insista-t-elle.

- Je délire … comme si je pouvais tenir une telle conversation avec une gamine de ton âge. Comment j’ai pu m’imaginer que tu pouvais avoir un tel raisonnement.

- Gribeur ! »


Levant sa main en direction de Sara qui était déjà à plusieurs dizaines de mètres devant, Alex n’osait imaginer comment il avait pu faire un tel geste. Mais ce qui le terrifiait encore plus, c’était l’idée qu’il avait en tête et qu’il était sur le point de mettre en application. Conscient qu’il agissait contre la morale, il ne pouvait toutefois pas s’empêcher de le faire.

Serrant les dents, il tenta de lutter contre lui-même, serrant le poing autant qu’il le put. Mais petit à petit, il desserra les doigts, jusqu’à finalement complètement ouvrir la main et orienter sa paume en direction de Sara. Le bras était totalement courbaturer à force de tenter de l’empêcher d’agir.

Continuant de lutter, une migraine naissante fit son apparition, comme si on lui enfonçait une aiguille dans la tempe.


« Ok ok !!! Mais laisse-moi faire ! », ordonna-t-il à sa fille.

Soudainement, la tension dans son esprit sembla se relâcher, la douleur se dissipant par la même occasion et la raideur musculaire dans son bras et sa main disparaissant. Alex soupira, sans pour autant baisser son bras.

Se concentrant sur la jeune femme, il préleva délicatement une part d’elle-même, un fragment insoupçonné de sa force vitale. Tout au plus, elle ressentirait comme un léger souffle glacial sur la nuque mais sans conséquence, prémisse de ce qui pourrait être un froid beaucoup plus définitif. A coup sûr, elle n’y prêterait même pas attention, pensant simplement que le temps était sur le point de changer.

Mais avec cet échantillon en lui, Alex serait à présent en mesure de retrouver Sara si le besoin s’en faisait sentir. Y avait-il un intérêt ou une utilité à cela ? Alex n’en voyait aucun. Pourtant, il semblait que malgré son très jeune âge, Lisa voyait les choses autrement.

Le regard dur sur Lisa, Alex ne savait comment gérer cette situation nouvelle pour lui.


« Lisa, on ne fait pas ça. C’est mal, tu m’entends. Très mal. Quand papa dit non, c’est non. Maintenant, on rentre. »

Sans doute consciente qu’elle avait fait une bêtise, Lisa ne broncha pas et suivit son père.
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