La rencontre... ( Arthur )

Les jours devenaient toujours un peu plus étrange dans ce petit monde, dans le petit monde d'Asami Barairo. La jeune japonaise, bien que tourmentée par un amour étrange, continuait à se mouvoir dans cette vie rythmée. Elle avait rencontrée il y a peu une demoiselle prénommé Roza, une jeune femme polonaise qui jouait à la perfection du piano et dans cette étrange rencontre...Elle y fit la connaissance de Takeshi. Un jeune compatriote plein d'énergie selon elle, un jeune homme qui devait très certainement se rechercher au plus profond de lui-même, déterminé dans ces actes et dans sa mission. C'était d'ailleurs lui qui avait réussi à convaincre Asami de venir jusqu'a Pinehearst...Enfin...Venir...Elle n'avait même pas du se déplacer d'elle-même, il avait suffit à ce japonais de la toucher et en un battement de cil, elle c'était retrouvée devant le bâtiment de biotechnologie. Elle regardait celui-ci, Takeshi la remerciant d'avoir accepter de l'accompagner jusqu'ici.

Maintenant, il ne lui manquait plus qu'a faire la connaissance de l'homme qui était derrière tout cela, l'homme qui tirait les ficelles, elle ne souhaitait pas s'aventurer dans une quête qui ne serait pas, selon elle, honorable. Asami ne supportait pas l'idée de devoir se battre, ne supportait pas l'idée de voir des morts ou de tuer, trop gentille pour faire un tel acte. Abandonnant Takeshi sur les lieux après un bref au revoir, elle s'engouffra dans les différents couloirs de Pinehearst, la petite japonaise drôlement vêtue s'avançait pas à pas dans les couloirs de ce vaste lieu, des regards c'étaient tournée vers elle et pour cause, son étrange accoutrement n'était guère habituelle aux Etats-Unis, mais ses yeux bridées et sa peau pâle semblait servir de simple explication. A croire que les Américains avaient une drôle d'image du Japon.

Petit sourire aux lèvres, presque amusée, elle continuait, entrant dans ses pensées...La demoiselle ne semblait plus faire attention à rien au bout de quelque minute, la tête légèrement blessée, elle ne faisait même plus attention à où est-ce qu'elle marchait, suivant peut-être son instinct...
Ses pensées étaient nombreuse, elle qui c'était fait tiré dessus par un humain, avait faillit mourir si Caïn n'avait pas réagis à temps pour pouvoir lui sauver la vie, lui offrant même...Un second souffle...Une nouvelle image...Un nouveau corps...Ôtant de sa vie toute les cicatrices que le mal avait pu marqué sur son corps. Des cicatrices physiques seulement, les souvenirs de son père étaient effectivement rester intact et il lui arrivait encore de sentir une vive douleur à l'exact endroit où celui-ci avait frapper de son arme. De toute manière, pour rien au monde Asami n'effacerait sa mémoire...

Le visage de Caïn s'imprimait à nouveau dans sa tête, elle qui souhaitait ne pas devenir un fardeau pour lui n'arrivait toujours pas à l'effacer de son esprit et à vrai dire, elle ne le voulait pas vraiment. Allait-il un jour se revoir ? C'était une possibilité qu'Asami aurait voulu avoir mais pour le moment, elle devait penser à autre chose, faire quelque chose de sa vie, utiliser ses pouvoirs pour le bien, pour créer un nouveau New York...Aider ces hommes et ces femmes à reconstruire leur vie, tout comme elle avait du la reconstruire à chaque moment difficile.
Ce fut sans se rendre compte que le corps d'Asami c'était rendu intangible pour éviter les obstacles dont elle ne faisait guère attention, presque habituée des maladresse de la japonaise, jusqu'à traverser une gigantesque porte...La pièce qui suivit était vaste et avait fini par attirer l'oeil de la nipponne qui releva la tête.

Il s'agissait à première vu d'un bureau, un homme s'y trouvait, d'âge respectable, et à l'instant même où elle remarqua la présence de celui-ci et sa maladresse d'être entrée ainsi, elle posant ses main sur ses genoux, faisant un angle droit avec son corps...Un courbette digne de son pays natal.

« Gomen »

Le désolé japonais était à nouveau sortie de sa bouche comme un réflexe, ce qui était souvent le cas, restant la tête baisser et le corps courbé, la jeune femme aux cheveux roses n'osait plus bouger, comme impressionner...Et gênée de son acte.

Invité

La sérénité du bureau exempt d'animation fut troublée par le retour soudain d'Arthur. Apparu dans cet espace stérile de tout mouvement après un bref saut dans le temps. Forcé par les circonstances, l'Homme se trouvait dans des situations d'une délicatesse insoupçonnée... Alors seulement jouaient les expériences et les ressentis. De sa capacité à sortir des enchevêtrements de difficultés, l'Humanité s'était prouvé à quel point elle pouvait être forte. Constat paradoxal aux pensées du monde et à celles des grands esprits, qui jamais n'hésitaient à pointer du doigt le néant qui composaient les rangs de cette race. Un rien pour un faire un tout, une unité d'aspects négatifs d'où ressortaient un semblant de raffinement. Les lois de l'univers paraissaient être façonnées à l'image de cet homme qui les découvrait et qui au final, ne faisait que les concevoir..

De ce constat aux allures de pamphlet pouvaient cependant ressortir bien des éléments qui méritaient l'attention. Un mal pour un bien, ou vice-versa. Cette ruche d'insouciance, ce nid d'insecte qui se targuait d'être développé et fort, ne devait sa cohésion finale qu'à l'étendue de son ignorance et de son imperfection. Les hommes n'étaient donc rien, si ce n'est une engeance des plus troublante, d'une conception novatrice et d'un intérêt minime, un modèle parmi tant d'autre, qui ne se démarquait qu'à travers son arrogance. Un cafard évolutif n'ayant droit qu'au soupir et qui déjà se voyait menacé par un individu amorphe et imprévisible. Le jeu de l'Evolution avait cette particularité qu'elle était imprévisible, car c'était en avançant aveugle dans le noir qu'elle fournissait des yeux à ses enfants.

Arthur se reposa doucement sur son siège. Inquiété par quelques futiles soucis qui prenaient une ampleur considérable dès que le Patriarche se penchait sur eux. Oserait-il seulement un jour se déclarer paranoïaque, lui qui ne voyait dans son attitude qu'un surplus de minutie et de perfectionnisme ? Quoiqu'il en fut, sa main se glissa doucement sous le meuble, tirant un tiroir pour en saisir un document, il tira un stylo et se mit à composer quelques mots sur la feuille avec un sourire satisfait. Le Fondateur s'entourait des sujets les plus perfectionnés qu'il lui fut possible d'approcher. Peu à peu, il aiguisait la pointe de sa lance qui finirait par se loger dans l'abdomen de ses adversaires et qui mettrait fatalement fin à leurs agissements. Aussi surement que le curare condamnait à l'immobilité, Pinehearst condamnait à la mort. Sans cesser d'écrire, et nullement gêné par l'apparition d'Asami, il l'invita à s'asseoir, joignant sa voix à son intention.

"Mademoiselle Barairo, je vous en prie, ne vous encombrez pas des rigueurs des conventions, venez donc vous installer près de moi, nous avons tout deux à parler de beaucoup de choses qui me tiennent à cœur."

La demoiselle japonaise aux cheveux roses se retrouvaient donc encore courbée, ses cheveux cachant une majeur partie de son visage et ses mains posées avec soins sur ses genoux. Il était de rigueurs et de principe nippon de s'excuser de cette manière lorsqu'il s'agissait de personne inconnu ou pour qui on devait un minimum de respect ce qui était vraisemblablement le cas en ce moment même. En plus de ne pas connaître Monsieur Petrelli bien qu'elle connaisse très bien son fils, il était le ''patron'' de cette entreprise, le créateur même de cette quête dont Takeshi lui en avait brièvement parler avant de l'ammené ici-même. Le coeur de la nipponne battait à un rythme un peu plus accéléré qu'a la normal. Les derniers évènements n'avaient pas été de tout repos pour la jeune mangaka et à présent face à quelqu'un qui semblait être aussi important, elle était, il fallait l'avouer, très impressionée.

"Mademoiselle Barairo, je vous en prie, ne vous encombrez pas des rigueurs des conventions, venez donc vous installer près de moi, nous avons tout deux à parler de beaucoup de choses qui me tiennent à cœur."

A cette simple remarque, la demoiselle c'était doucement relevé, reprenant une posture droite et normal, elle observait les lieux magnifiquement bien décoré, très reposant à vrai dire avec une pointe de rigueur qui se marinait au tout à la perfection. Ses yeux bridés se posant sur l'hôte des lieux, elle n'oublia de se faire la remarque que celui-ci connaissait parfaitement son nom...Mais pour l'instant, elle ne poserait pas de question, obéissant tout simplement à la demande du vieil homme. Elle s'avança lentement vers lui, s'asseyant sur un siège face au sien, dans des geste souple et témoignant du calme et de la gentillesse de la japonaise. Son petit sourire toujours présent sur ses fines lèvres roses, elle inclina légèrement la tête sur le côté pour observer l'homme...Une manie, un tique, qui lui était propre...

« Nous nous connaissons ? »

La question était légitime, celui-ci venait de prononcer son nom et à moins que malgré son age respectable cet homme soit un fan de manga et aie lu tout ses tomes chose dont Asami se permettait d'en douter. Inclinant tout de même la tête en guise de salutation respectueuse, elle la releva quelque seconde après, regardant Arthur, il semblait être un homme emplit d'une certaine sagesse. Elle regardait celui-ci écrire et bien qu'elle ne pouvait lire ce qu'il écrivait, elle admettait volontiers avait une écriture très soignée et très certainement agréable à la lecture.

Invité

Arthur sourit amicalement devant la question de la damoiselle, posant adroitement son stylo sur sa droite et écartant sa missive des regards indiscrets, il voulu immédiatement répondre à cette interrogation mais il se ravisa. Il se contenta d'observer Asami, la gêne qu'elle semblait éprouvé amusait le Patriarche. Cet amoureux de la courtoisie et de la bienséance, de la galanterie et de l'élégance se laissait bien rarement distraire par la gaucherie des femmes, mais il ne pouvait réellement se refuser ce plaisir éternellement. S'habillant d'une prestance et d'une profondeur dont il s'écartait à l'accoutumée, il se pencha légèrement en avant, posant ses coudes sur la table et croisant ses mains au niveau de son visage.

"J'ai bien peur que l'information ne soit que partagée de façon unilatérale mademoiselle Barairo. Les services de ma société disposent de tous les outils nécessaires pour amener ici même les éléments les plus particuliers de notre espèce. Et j'ai cru comprendre que vous même en faisiez parti. Nous avons ici une quantité importante de documents, vous concernant vous et tous les autres. Ce sont des dispositions disgracieuses et peut-être même malhonnêtes, mais elles sont nécessaires à notre travail et j'espère qu'à la lumière de ces révélations, vous ne serez pas indisposée d'apprendre que nous savons bien plus de choses à votre sujet que ce que vous pouvez croire. Il ne s'agit pas ici d'une tentative d'intimidation, ceci est un simple constat."

"Mademoiselle Barairo, j'ai cru comprendre que Takeshi est à l'origine de votre présence ici, sachez que votre venue lui sera bénéfique, mais pas seulement. En réalité, le choix que vous avez fait en venant vous entretenir jusqu'ici avec moi a une importance considérable pour le futur qui est le nôtre. Laissez-moi me faire comprendre. Pinehearst, société que je dirige maintenant s'entête à agir de façon positive, nous pourchassons le rêve de rendre cette Terre meilleure, plus équitable et moins dangereuse, nous cherchons à la débarrasser de la haine qui habite ses habitants, de cette xénophobie et de cette insouciance qui semblent pourtant des valeurs inaltérables de notre condition humaine. En vue des récents événements et de la panique mondiale qui suivit la déstabilisation du pôle que représentaient les Etats Unis d'Amérique, il est indéniable que notre action ne peut plus se faire attendre plus longtemps. Votre rôle dans cette quête est majeur, voici la raison première de cette entrevue."

Asami était une jeune femme très vite impressionnable et il fallait tout de même bien avouer qu'Arthur avait un charisme qu'on ne pouvait pas nier, on ne pouvait pas passer à côté. C'était à la fois effrayant et attirant, quelque chose d'étrange qu'Asami n'aimait pas spécialement. Cela lui rappellait son propre père, tantôt d'une grande gentillesse, capable de vous faire croire n'importe quoi, n'importe quand...Tantôt froid, calculateur, manipulant son charisme pour faire en sorte de faire de vous qu'un simple jouet, elle aimait son père mais ne supportait pas cette sensation de se sentir sans défense, manipulée...Et bien qu'elle ne connaissait pas Arthur, l'aura qu'il dégageait était presque semblable...Comme un douloureux souvenir

"J'ai bien peur que l'information ne soit que partagée de façon unilatérale mademoiselle Barairo. Les services de ma société disposent de tous les outils nécessaires pour amener ici même les éléments les plus particuliers de notre espèce. Et j'ai cru comprendre que vous même en faisiez parti. Nous avons ici une quantité importante de documents, vous concernant vous et tous les autres. Ce sont des dispositions disgracieuses et peut-être même malhonnêtes, mais elles sont nécessaires à notre travail et j'espère qu'à la lumière de ces révélations, vous ne serez pas indisposée d'apprendre que nous savons bien plus de choses à votre sujet que ce que vous pouvez croire. Il ne s'agit pas ici d'une tentative d'intimidation, ceci est un simple constat."

Les dires de l'homme n'était sérieusement pas là pour la rassurée. L'avait-on espionner ? A vrai dire, il n'y avait pas d'autre moyen, sauf si cet homme avec le pouvoir de voir la vie des autres sans bouger de son sièges mais en entendant ses propos, cela ne semblait pas être cette solution là. On semblait l'avoir réellement espionner...
Peut-être avait-elle mis Caïn en danger...Peter ou Alex...Elle croisa les bras, en continuant d'écouter l'homme, se mettant de par ce geste, sur la défensive...Et oui, on arrête pas le langage du corps.

"Mademoiselle Barairo, j'ai cru comprendre que Takeshi est à l'origine de votre présence ici, sachez que votre venue lui sera bénéfique, mais pas seulement. En réalité, le choix que vous avez fait en venant vous entretenir jusqu'ici avec moi a une importance considérable pour le futur qui est le nôtre. Laissez-moi me faire comprendre. Pinehearst, société que je dirige maintenant s'entête à agir de façon positive, nous pourchassons le rêve de rendre cette Terre meilleure, plus équitable et moins dangereuse, nous cherchons à la débarrasser de la haine qui habite ses habitants, de cette xénophobie et de cette insouciance qui semblent pourtant des valeurs inaltérables de notre condition humaine. En vue des récents événements et de la panique mondiale qui suivit la déstabilisation du pôle que représentaient les Etats Unis d'Amérique, il est indéniable que notre action ne peut plus se faire attendre plus longtemps. Votre rôle dans cette quête est majeur, voici la raison première de cette entrevue."

Changer le monde ? Le rendre meilleur ? C'était effectivement une quête louable et honorable mais la japonaise, aussi naïve puisse-t-il être, avait assez vécu d'horreur et de monstruosité pour savoir que toute chose avec un prix, que chaque action entraînait une réaction. Elle regardait l'homme, décroisant ses bras, malgré tout prète à la discussion, ouverte à celle-ci. Ses fins doigt de la droite vinrent remettre une de ses mèches bonbons derrière le lobe de son oreille avant de ses posées respectueusement sur son genoux. Face à l'homme...Elle assimilait dans un premier temps le flot de parole de cet orateur...

« Rendre la Terre meilleur...Nous avons ce point commun. »

Mais combien de temps faudrait-il à Asami pour savoir que même s'ils avaient ce point commun, Arthur lui n'hésiterait pas à éliminer ce qui pourrait le gêné alors qu'Asami n'avait pas le courage d'ôter la vie à quelqu'un.

« Mais comment ? Et a quel prix ? Sylar souhaitait rendre le monde meilleur, à sa manière...Laisser place à l'évolution, n'hésitant pas à tuer des dizaines de milliers d'innocent...Loin de moi l'envie de vous comparez à cet homme Monsieur...Mais...J'aimerais comprendre...Savoir pourquoi je serais plus importante qu'une autre personne...Après tout... »

Elle inclina la tête sur le côté, son sourire reflêtant son innocence à l'état pur se dessina sur ses lèvres

« Je ne suis qu'une mangaka »

Invité

Calmement posé, reposé et assuré, Arthur goutait aux délices de la conversation. Appréciant plus qu'autre chose manier les mots pour donner vie aux discours, son talent d'orateur était toujours d'actualité et il se forçait à l'exercer encore. Maniant la rhétorique comme on joue avec le mot, sachant se faire comprendre, convaincre et persuader, assurer et galvaniser, entretenir les flammes de l'espoir ou au contraire, les étouffer fatalement. L'outil oratoire, cette arme oubliée capable de lever des peuples et de se hisser au plus haut, n'avait perdu de son charme. Démosthène et Voltaire ne le savaient que trop bien. Le poids de la lettre transcende la tranche du glaive.

"Il est intéressant de noter que nos deux partis sont voués à un engouement commun, vous faites bien d'évoquer Sylar, son exemple me permettra de développer plus aisément la nature de la cause que je défends tout en vous exposant ses limites. L'homme que vous venez de citer et moi même partageons un brin du même concept. Notez que la situation dans laquelle le monde s'est précipité avec la chute de notre gouvernement est plus que catastrophique. Les Etats-Unis d'Amérique sont décapités, l'administration vaincue et sa puissance piétinée. La révélation de notre existence a accentué le sentiment d'incompréhension des populations, sentiment accompagné par deux de ses fidèles voisines, la peur et la haine."

"Il est primordial de redresser ce constat avant qu'il ne soit trop tard. L'assassin de New York s'est tourné vers une solution radicale, le génocide mondial de la race première au profit de la survie de l'Evolution. Moi-même suis en contradiction complète avec cela. Je partage une vision au combien plus positive. J'entends éradiquer chaque graine de poison qui souille ce pays, lui et tous les autres. Je désire prendre des mesures offensives à l'encontre des individus qui avancent notre perte, et ce pour le salut collectif. J'espère œuvrer pour un monde ou l'Evolution et le commun pourront vivre en symbiose, puisant dans les ressources et les facultés de chacun pour conserver un environnement paisible, exempt de toute discrimination et de toute hostilité. Vous êtes assurément bien plus qu'une mangaka, j'admets même que vous êtes en tout point primordial à mon succès. Vos capacités parlent pour vous. Vous êtes la personne la plus discrète qui soit, et par conséquent, la meilleure des voleuses que cette Terre ait portée. Je n'attends de vous aucun écart violent, je ne vous demanderai que de passer à travers 4 murs pour dérober un secret qui garantira notre prospérité pour les siècles à venir. Je vous propose la gloire, en l'échange d'un simple larcin."

Avoir confiance ? Toute personne simple d'esprit aurait très vite de se laisser emporter par les mots...Asami se connaissait assez naïve et par conséquent, avait essayer d'apprendreà ne pas se laisser embobiner facilement. Bien sur, il s'agissait là à nouveau que de mot...C'était une science plus difficile à pratique qu'à dire. Par conséquent, la japonaise devient bien avouer qu'elle restait très concentrée sur ce que l'homme disait...Buvant ses paroles et ses mots en bon mouton qu'elle pouvait être parfois. Fort heureusement, la différence d'éducation occidentale et orientale qui opposait ces deux personnes allaient porter dans quelques instants ses fruits...Il y avait des choses qu'on apprenait ( ou plutôt endoctrinait ) au japon qui rendait d'une certaine manière leur peuple beaucoup plus fort...Pas dans tout les niveaux certes, Asami restait une rêveuse et une grande naïve mais elle connaissait ses principes et les respectait avec beaucoup d'entrain.

"Il est intéressant de noter que nos deux partis sont voués à un engouement commun, vous faites bien d'évoquer Sylar, son exemple me permettra de développer plus aisément la nature de la cause que je défends tout en vous exposant ses limites. L'homme que vous venez de citer et moi même partageons un brin du même concept. Notez que la situation dans laquelle le monde s'est précipité avec la chute de notre gouvernement est plus que catastrophique. Les Etats-Unis d'Amérique sont décapités, l'administration vaincue et sa puissance piétinée. La révélation de notre existence a accentué le sentiment d'incompréhension des populations, sentiment accompagné par deux de ses fidèles voisines, la peur et la haine."

Jusque là, le vieil homme orateur n'avait pas tort, usant des mots comme Asami savait user du crayon, elle observait et écoutait attentivement, avec presque cette vieille impression d'être redevenue élève, en cours de science social. Un cours qu'elle n'appréciait guère et auquel Kyuzuke partageait l'avis de la japonaise. Aussi insouciante et naïve qu'elle était, les sciences sociale au japon servait simplement à faire de la plus part des élèves des robots de la société japonaise. Travailler, sans jamais poser de question...Faire de la plus part de ses femmes, des femmes au foyer, rare était celle qui avait la chance d'obtenir un travail au placé et celui-ci était souvent le fruit d'un dur labeur. Asami le savait pertinemment...Revenant à la discussion d'Arthur, elle écoutait la suite.

"Il est primordial de redresser ce constat avant qu'il ne soit trop tard. L'assassin de New York s'est tourné vers une solution radicale, le génocide mondial de la race première au profit de la survie de l'Evolution. Moi-même suis en contradiction complète avec cela. Je partage une vision au combien plus positive. J'entends éradiquer chaque graine de poison qui souille ce pays, lui et tous les autres. Je désire prendre des mesures offensives à l'encontre des individus qui avancent notre perte, et ce pour le salut collectif. J'espère œuvrer pour un monde ou l'Evolution et le commun pourront vivre en symbiose, puisant dans les ressources et les facultés de chacun pour conserver un environnement paisible, exempt de toute discrimination et de toute hostilité. Vous êtes assurément bien plus qu'une mangaka, j'admets même que vous êtes en tout point primordial à mon succès. Vos capacités parlent pour vous. Vous êtes la personne la plus discrète qui soit, et par conséquent, la meilleure des voleuses que cette Terre ait portée. Je n'attends de vous aucun écart violent, je ne vous demanderai que de passer à travers 4 murs pour dérober un secret qui garantira notre prospérité pour les siècles à venir. Je vous propose la gloire, en l'échange d'un simple larcin."

Plusieurs mots utilisés n'était décidément pas le genre de mot qu'Asami appréciait entendre...Eradiquer...Offensives....Et même si la suite du discours était enjoleur à souhait, un monde où l'évolution et le commun pourrait vivre en véritable symbiose, la demoiselle avait depuis bien longtemps que chaque changement avait un prix...Et il y avait des prix qu'Asami se refusait à payer...
La première addition lui arrivant en pleine face...La meilleure des voleuses que cette Terre ait portée...Jamais Asami n'avait vu son pouvoir de la sorte et entendre ses mots étaient particulièrement enrageant même si la demoiselle aux cheveux roses restaient d'un calme olympien, elle n'en pensait pas moins...Et même si celui-ci ne souhaitait aucune violence de sa part, ce qu'il semblait lui demander faisait partie de ses principes qu'Asami n'oublierait pas aussi facilement qu'on gomme un trait de crayon mal formé.

« Vos intentions sont nobles et font rêver Monsieur... »

Son mince petit sourire sur ses lèvres, la jeune femme pensait ce qu'elle disait, ce que souhaitait faire cet homme aurait très certainement fait rêver plus d'une personne comme Asami. Elle qui avait faillit être tuer par un homme à cause de cette haine et de cette peur collective, elle savait pertinemment que d'autre personne spécial avait du connaître des choses horribles, bien plus horribles encore...Mais rien ne garantissait à Asami que cet homme n'allait pas empirer les choses...Il y avait beaucoup trop de mot, trop de mot pour ne pas expliquer l'essentiel de son plan, ce qu'il allait réellement faire...Et sans franchise, Asami était difficile à convaincre...Surtout lorsqu'on lui demandait ouvertement de voler.

« Mais je pense que vous allez devoir trouver quelqu'un d'autre que moi... »

Un refus simple, dit avec calme même si intérieurement, Asami redoutait la réaction de l'homme, il suffisait de l'entendre parler pour savoir qu'il userait certainement de toute ses cartes pour réalisé cette utopie.

« La gloire ne m'intéresse pas...Et encore moins le vol... »

Se levant doucement, elle s'inclina respectueusement...

« Et bien que je suis curieuse de connaître les détails de votre plan, je ne puis me permettre de renier des principes qui me tiennent à coeur... »

Son corps se remettant droite, les mains de la demoiselle était jointe, posées à hauteur de sa taille.

« Je ne pense pas qu'il y ai des personnes évoluées et des personnes communes...Nous formons un tout...Chacun ayant une capacité, un don...Je sais peut-être traverser et me rendre invisible tel un fantôme mais...Je ne peux pas résoudre une équation chimique aussi simple soit-elle... »

Voilà toute la naïveté de la nipponne, elle était là, à l'état brute...Elle s'inclina une nouvelle fois...

« Et si de part se refus vous me considérez comme une graine de poison...Alors je pense sincèrement que nous serions pas fait pour travailler ensemble »

La malice était lisible dans les yeux de la japonaise, cette phrase n'était pas une attaque personnelle, simplement un constat sur cette phrase, ce terme qu'il avait utiliser...Elle demandait d'une certaine manière qui, cet homme, considérait comme une graine de poison.
A présent, la japonaise s'apprêtait à quitter les lieux...Se dirigeant vers la sortie...

Invité

Un sourire éphémère s'afficha sur le visage creusé du vieil homme alors que sa jeune invitée s'exprimait à son tour. Cet enthousiasme premier et insolent, qui s'envolait tout aussi vite que les mots qui le chassaient, passa comme un ombre. Laissant bientôt sa place à une amer déception. Les propos qu'Asami choquaient péniblement l'oreille du Directeur. La naïveté de son discours ne faisait que trop bien lui rappeler l'immaturité de son fils cadet, sa bêtise et son obstination. Les mêmes idéaux, les mêmes conclusions, ce même aveuglement étrange qui pousse les hommes à s'enfermer dans un tissu fait de pensées hypocrites pour se croire innocent et bon. Un flot de candeur, libéré par une bouche mensongère aux illusions débonnaires. Un mécontentement prévisible vint caresser à contre poil l'armure de sérénité qu'Arthur s'était concoctée en l'honneur de cet entretien. Demeurant froid devant le refus de son interlocutrice, il se contenta de fermer les yeux, devinant déjà cette silhouette quitter les lieux où le monde devait être sauvé. L'ultime remarque le piqua, allant jusqu'à agresser son estime. Cette personne venait-elle de jouer avec lui ? S'amusait-elle à renier la gloire pour le plaisir de contredire les attentes de Dallas ? L'insecte narguait le rapace.

Le verrou de la porte se scella, raisonnant affreusement dans le vide de la pièce, cet écho venait d'enterrer la liberté, l'écrasant sous son poids imposant et radical. Quelle précaution futile que d'enfermer une personne qu'aucun mur ne peut retenir. Peut-être le corps pouvait-il oser défier les censures de la matière, se moquant de ses lois comme on toise le mensonge, mais l'esprit lui, ne savait pas toujours nourrir l'espoir de percer les lignes du mental. Les demeures de l'âme constituaient à elles seules le labyrinthe le plus inexpugnable qui soit. Comment pouvait-on se flatter de vaincre Alcatraz quand on ne pouvait sortir de soit ?

"Je crains que vous n'ayez pas saisi les enjeux mis en cause dans le projet qui est le mien mademoiselle Barairo. Il n'est plus ici question d'enfantillages où le gagnant est celui qui garde le plus longtemps sa puérilité pour sienne. Il vous reste encore bien des concepts à acquérir, bien des choses à découvrir et tellement plus à accomplir... Cessez-donc de vous réserver le droit de choisir ce qui est bon de ce qui ne l'est pas, sortez de votre intérêt personnel pour vous interroger sur le bénéfice commun. Des milliards de personnes attendent de nous que nous venions à leur secours... et vous... refusez simplement de plonger votre main dans un bol de sang pour convenir à votre mentalité et à des principes que vous savez impropres. Votre égoïsme me semble plus étendu que ce que vous imaginez, si croissant et démesuré qu'il est capable de condamner à jamais des légions d'âmes attristées et affamées. Pire encore, ce sont les corps d'êtres qui vous sont chers que vous risquez de précipiter en enfer pour l'éternité."

Un éclair de malice traversa le regard embrassé de l'orateur, il marqua cet instant d'un silence, laissant à ses paroles le temps de frapper leur cible. Un délai de respect, un deuil, puis enfin, le coup de grâce.

"Osez franchir cette porte sans avoir repenser à cela et je puis vous garantir que votre ami... paiera mille fois chaque crime dont-il a été l'esprit ou l'acteur. Il est des supplices que les plus endurants des êtres ne peuvent supporter sans trépasser, soyez confiante en mon imagination. Tentez donc de fuir, abandonnez votre responsabilité, votre devoir, votre destinée, mais ne versez aucune larme sur le cimetière que vous aurez creusé, ne cherchez pas le repentir dans les plaies que vous aurez gravées, que cela soit sur cette Terre.. ou dans votre cœur."

Asami s'attaquait à beaucoup plus fort qu'elle et elle, elle le savait pertinemment. C'était pas un jeu comme l'aurait pu croire Arthur...Asami crevait de trouille intérieurement mais il y avait des choses que la japonaise ne pouvait pas faire les yeux fermés et voler quelque chose faisait partie de ses choses. S'il ne souhaitait pas lui expliquer en tout franchise ce qu'elle devait voler, le pourquoi du comment et les conséquences que cela aurait...La japonaise aux cheveux roses ne pouvait se permettre de s'embarquer là dedans au risque d'être la cause de dizaine de millier de décès. L'effet papillon...Elle préférait ne pas y toucher...Elle avait déjà trop souffert d'avoir du tenir sa langue durant huit année alors qu'elle savait pertinemment que New York allait explosé...Cela, elle se le pardonnait qu'a moitié, c'était certes une promesse fait à Peter et Alex mais cela avait malgré tout couté la vie de beaucoup de gens. C'est alors qu'elle s'apprêtait à quitter les lieux, elle sentait bien une certaine colère monter chez Arthur et d'une certaine manière, c'est ce qu'elle souhaitait...En colère, elle espérait qu'il soit beaucoup moins orateur...Qu'il soit plus direct...Qu'il montre tout simplement son vrai visage...Qu'il lui dise simplement...En quoi ce vol avait tant d'importance...

A mi chemin...Le verrou se scella dans un échos effrayant...Et même si Asami avait la possibilité de traverser la moindre salle tant que celle-ci n'était pas entièrement hermétique. Son pas vers la sortie c'était stopper net face à ce bruit. Cela voulait dire qu'il souhaitait encore lui dire quelque chose et par mesure d'une certaine politesse, elle c'était retournée...S'apprêtant à écouter les paroles de ce vieil homme...Les recevant...Tel un poignard douloureux dirigé droit dans son cœur d'innocent...

"Je crains que vous n'ayez pas saisi les enjeux mis en cause dans le projet qui est le mien mademoiselle Barairo. Il n'est plus ici question d'enfantillages où le gagnant est celui qui garde le plus longtemps sa puérilité pour sienne. Il vous reste encore bien des concepts à acquérir, bien des choses à découvrir et tellement plus à accomplir... Cessez-donc de vous réserver le droit de choisir ce qui est bon de ce qui ne l'est pas, sortez de votre intérêt personnel pour vous interroger sur le bénéfice commun. Des milliards de personnes attendent de nous que nous venions à leur secours... et vous... refusez simplement de plonger votre main dans un bol de sang pour convenir à votre mentalité et à des principes que vous savez impropres. Votre égoïsme me semble plus étendu que ce que vous imaginez, si croissant et démesuré qu'il est capable de condamner à jamais des légions d'âmes attristées et affamées. Pire encore, ce sont les corps d'être qui vous sont chers que vous risquez de précipiter en enfer pour l'éternité."

Qui ne se réservait pas le droit de choisir ce qui était bon ou ce qui ne l'était pas...La société tout entière le faisait...Asami n'échappait pas à la règle...Arthur non plus...Mais les dernières paroles d'Arthur laissait un gout étrange dans la gorge de la jeune femme...

"Osez franchir cette porte sans avoir repenser à cela et je puis vous garantir que monsieur Ezechiel paiera mille fois chaque crime dont-il a été l'esprit ou l'acteur. Il est des supplices que les plus endurants des êtres ne peuvent supporter sans trépasser, soyez confiance en mon imagination. Tentez donc de fuir, abandonnez votre responsabilité, votre devoir, votre destinée, mais ne versez aucune larme sur le cimetière que vous aurez creusé, ne cherchez pas le repentir dans les plaies que vous aurez gravées, que cela soit sur cette Terre.. ou dans votre cœur."

Il savait...Et usait de ce savoir...La japonaise repris avec un calme habituelle la parole...

« Vous auriez pu vous arrêtez à vos premiers arguments...Caïn n'a pas à être mêlé à cette histoire... »

Il n'avait plus à être mêlé à aucune histoire qui la concernait d'ailleurs...

« Le problème n'est pas que je ne saisisse pas les enjeux de tous cela Monsieur...Le problème est que vous m'offrez sur un plateau d'argent tant de mot que je ne sais rien distingué en vous. Comprenez moi bien, il n'est pas question pour moi que je me salisse les mains si c'est pour apprendre que vous m'avez simplement embobiner et que vous supprimiez des vies humaines pour diverse raison louable ou pas selon vous à l'instant même où je vous aurais remis l'objet du larcin... »

La voix d'Asami était apaisante, toujours, elle notait effectivement la perdition de la japonaise, son innocence et sa candeur l'amenait à ne plus du tout comprendre le monde qui l'entourait, perdue dans une foule de principe et de moralité...Son incompréhension était normal, il était même très étonnant de voir une personne comme Asami exister dans un monde comme celui-ci. Dégageant tant pureté...Et effectivement, si Arthur disait connaître tout sur la japonaise, il devait savoir que jamais elle n'avait commis le moindre faut pas, aucune violence, toujours à aider, toujours à se sacrifier sans jamais attendre en retour, quelque chose d'écœurant pour beaucoup, d'attendrissant pour d'autre. L'unique crime qu'elle aurait pu commettre...Fut de tombée amoureuse...

« Je ne demande qu'une seule chose...Savoir...De la franchise »

Elle baissa légèrement la tête

« Vous avez un talent d'orateur que j'admire Monsieur...Mais la seule chose que je vous demande, c'est de le laissez de côté...Juste la vérité, je pense que vous êtes a même de comprendre pourquoi je vous demande cela »

Son père avait usé des mots tout comme Arthur le faisait aujourd'hui...Usé des mots pour mieux profiter de sa fille...A force de souffrance, Asami avait apprit à se méfier des paroles...

« Je sais que la vérité est une notion surjective et qu'au bout du compte je serai seule juge...Mais je ne veux pas risquer de faire des victimes parce que j'ai été trop imprudente ou trop naïve... »

Ironie du sort...Même si elle disait cela...Elle savait qu'elle serait toujours trop naïve...

Invité

"Savez-vous seulement ce que son nom représente mademoiselle ? C'est une ombre que vous aimez. Caïn... est intéressé par le destin du monde, son sort est lié au notre. Sachez que je suis moi même versé dans l'art de l'injustice. Le vol est une qualité première de mon travail, un ami dont je ne me sépare plus. Je puis comprendre que vous soyez sourde devant mes mots, mais saurez vous demeurer aveugle et lucide devant mes actes Asami ? Arriverez-vous à surmonter votre chagrin lorsque dans vos mains se tiendront les cendres de votre bien aimé. Pensez-vous que c'est à la tristesse de vos larmes que la sécheresse de la poussière prendra son repos ? La légèreté de vos pleures ne suffira pas à raviver le sable vaincu par votre orgueil. Il sera trop tard. Le vent emportera les restes de sa dépouille, dépouille souillée par votre arrogant remord et honteuse de sa chute. Vous ne serez point la lame qui le pourfendra, vous serez le poing qui tient cette arme fatale, non pas l'instrument mais la responsable. Lui et tous les autres succomberont à votre folie. C'est à la mémoire de l'Humanité que vous vous recueillerez, vous errerez seule dans ce cimetière infini, seule avec votre peine. Voici les derniers mots que je vous propose. Trouvez-y la part de vérité qui vous convient le plus et exécutez votre choix sans l'once d'un regret."

Arthur se leva doucement, observant minutieusement son interlocutrice avec un calme naturel, souriant à moitié devant son petit théâtre. La machination était agréable. Jouer sur le ressenti, chercher dans la profondeur de l'autre les secrets que l'âme recouvre, mettre ces révélations à profit, s'amuser des peurs et des angoisses, paraitre inébranlable dans cet océan de flux instables et inconnus, s'élever de cette île comme on tend un bras vers le ciel.

"Votre aide m'est importante mais pas indispensable, j'agite l'arme de la peur pour vous convaincre une dernière fois. Il faut savoir faire couler le sang pour espérer panser une plaie. Je ne vous cache plus que je tiens à en faire couler beaucoup. Serez vous des nôtres ?"

( Haan !! T'a pas le droit de me faire culpabilisée jusqu'à en avoir les larmes aux yeux T_T
Vilain !
Mais très joliment écrit par contre ^^ )

Avait-elle sérieusement le choix ? Asami avait écouter les paroles du vieil homme, toute plus douloureuse les unes que les autres. Elle se sentait faiblir...Comment avait-elle pu se montrer si égoïste alors que le destin de millier de personne était en jeu. Devait-elle sérieusement leur tourné le dos parce qu'on lui avait apprit que voler sans raison était mal ? Elle l'avait fait une fois, pour une promesse qu'elle ne pouvait se permettre de trahir selon elle...Des enfants en étaient devenue aujourd'hui orphelin et c'était un sacrifice qu'Asami ne se pardonnerait jamais aussi nécessaire avait-il pu être. Mais alors que les mots la traversait tels des aiguilles la transperçant, la seule chose qui semblait l'importer fut Caïn. Se détestant d'autant plus de ne penser qu'au sort d'une seule personne alors qu'il s'agissait là d'un enjeu encore plus important.
Le petit jeu d'Arthur marchait à merveille sur l'esprit d'Asami, la nipponne qui avait essayer de se montrer forte et digne se laissait à présent démolir en quelque seconde pour une cause qu'elle ne connaissait qu'au travers des mots trop vague. Le cœur de la japonaise se serrait au fur et à mesure du discours d'Arthur et, comme pour alléger sa douleur, la demoiselle au cheveux rose était posé sa main sur son cœur, ses doigts enserrant le tissus qui la couvrait. Cela faisait mal de se rendre compte de sa propre bêtise, tirée entre deux eaux, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle s'apprêtait à faire...

Et si tout cela n'était que mensonge ? Il y avait des personnes en qui Asami avait directement confiance et d'autre chez qui la méfiance restait présente. Arthur n'avait pas la chance d'inspirée confiance et pour cause, sa manière d'être rappelait de bien noir souvenir dans l'esprit de la nipponne, des souvenirs que Caïn avait effacé physiquement...Mais qui continuait aujourd'hui à hanté la mangaka.
Les yeux en amande de la demoiselle se brouillaient petit à petit, laissant place à un voile d'eau salée, allant jusqu'à débordée, laissant les larmes tracés des sillons humides sur ses joues pâles. Son envie de disparaître sur l'instant était tel que son corps ne semblait pas vraiment se décidé, devenant par intermittence transparent...

Que choisir ?

Qu'elle était la meilleure chose à faire...Il s'agissait là d'un choix qu'on lui offrait, l'un offrant, semble-t-il une utopie à laquelle Asami aurait volontiers voulu croire et d'un autre côté l'enfer et les massacres...Mais qu'adviendra-t-il des conséquences de son geste ? Rien ne lui garantissait la naissance de cette utopie...Et si elle échouait ?
Tant de si et de mais s'insinuer dans son esprit encore infantile, innocent et pure, l'innocence avait cette délicate noblesse de ne vouloir faire de mal à personne mais la pureté avait un prix à payé...La torture mental...Cette sensation perpétuel de ne jamais faire le bon choix, cette manière dont on a constamment l'impression que tout est toujours de notre faute. Les personnes comme Asami avait l'art de porté la plus part des maux des personnes qui entourait sa vie, souhaitant toujours aider, s'attachant trop facilement, incapable de penser à soi...

Et l'ironie du sort voulait que malgré qu'elle soit incapable de se soucier d'elle...Elle se sente égoïste...Matérialiste...

Les paroles d'Arthur avait été un tel coup porté en plein cœur que ses dernières paroles la traversait sans même qu'elle ne les retienne, ou qu'elle les comprenne. Comme figée sur place, elle était prête à prendre part à quelque chose d'important...Pour la première fois de sa vie, elle devait réellement faire un choix qui changerait la face du monde.

« Wakarimashita » ( = C'est d'accord )

Le visage en larme de la japonaise était un tableau des plus jouissif pour les personnes qui aimaient à voir la fragilité d'une fleur innocente se faner face à la dur réalité des choses et à la difficulté que cela avait d'être aussi...Naïve...
Elle inclina respectueusement la tête au vieil homme malgré la douleur qui étreignait encore son cœur face à ses mots.

« Je le ferai...Mais...J'aurais besoin de plus de détail »

La voix de la japonaise, légèrement tremblante, était le témoin de ses milles et une réflexion sur le choix qu'elle venait de prendre. Cherchant brièvement dans ses poches après un mouchoir, elle du se rendre à l'évidence qu'elle n'en avait pas sur elle. Son corps reprenant sa visibilité normal, elle semblait se calmer d'un point de vue extérieur...Ce qui n'était pas le cas intérieurement...

La peur l'enveloppait, celle d'échouer ou de décevoir, cette probabilité qu'elle ai tout simplement fait le pire choix qu'il soit mais elle prenait ce risque, le risque de croire en cette utopie...Après tout...Elle n'avait peut-être pas de preuve concrète de la création de ce rêve mais elle n'avait pas de preuve non plus qu'il la menait en bateau pour pouvoir semer le chaos et la destruction autour de lui...

Il était normal qu'elle demande plus plus de détail, elle savait qu'elle devait voler quelque chose mais ne savait pas quoi, ni l'endroit, encore moins ce qu'elle devait a tout prix éviter de faire...Maintenant qu'elle avait accepter...Arthur pouvait être persuadée qu'elle irait jusqu'au bout.

( qualité vraiment médiocre désolé -_- )

Invité

Arthur avait piqué là où il le fallait comme il le fallait. Les larmes d'Asami montaient, coulaient sur le relief de sa joue, comme autant d'appels à la réussite. Le pleure précédait la sécheresse, la victoire semblait acquise. Dallas avait su faire preuve d'assez d'influence pour contraindre la volonté de la jeune femme, pour la faire plier, la modeler comme ses pensées le désiraient. Une opération si facile à diriger sur un individu de cette trempe. Fragile, douce, naïve, corruptible. La saveur de la réussite n'était que plus présente encore, et c'était avec une certaine délectation que Petrelli vivait cet instant. Dernier prélude au génocide qu'il entendait entreprendre de sa main de fer, c'était la seconde où l'avenir se laissait saisir, où il se laissait observer, où il ne cessait plus d'alimenter les foyers ardents du désir. Pinehearst était prête, l'équipe était formée. La victoire serait sienne.

Avec un malin plaisir, l'homme de marbre se dirigea vers la stature immobile de la damoiselle, s'approchant furtivement sans le moindre bruit, il finit par poser ses mains sur le sommet de ses épaules, avec la délicatesse et la sérénité d'un amant oublié. Il savait son geste impromptu, et il savait également qu'il ne manquerait point d'éveiller dans le cœur de la nippone de l'incompréhension et de la surprise. Jouer avec elle était devenu si amusant que le Directeur ne pouvait plus s'empêcher, malgré lui, de le faire. De profiter de la peur qu'il provoquait pour la tester et l'évaluer. Un jeu pervers et sadique, où il était le seul acteur et par conséquent l'unique gagnant. Sa main sombre plongea dans une abime de son ensemble, en retirant un mouchoir d'une immaculée conception, il appliqua avec galanterie la surface soyeuse du tissu sur le visage de son interlocutrice, séchant une par une les gouttes qu'il avait lui même faite jaillir des profondeurs de la candeur.

"Je regrette d'avoir du arriver à de telles extrémités pour que vous saisissiez la nature de mon message, mais votre apparent refus ne m'a pas donner le choix. Vous ne regretterez rien de ce que vous avez réalisé aujourd'hui, ni de ce que vous réaliserez demain en mon nom. Soyez fière de ce sacrifice, le monde vous en sera éternellement reconnaissant."

Le regard perçant du Patriarche transcenda les yeux embrumés de la japonaise, comme s'il eut à chercher le moindre détail à même d'insatisfaire son âme de conquérant et son aura belliqueuse. Il la fixa, un instant, ou peut-être deux, dans ce profond silence que l'on reconnait aux moments historiques, ces absences de désordre qui marquent le temps de leur empreinte ineffaçable. Un sourire difficile se grava sur son visage dur, l'heure était désormais à l'action et non plus à la dissimulation. Arthur se détourna, se rapprochant fidèlement de son bureau prestigieux, il prit le téléphone entre ses doigts, composant un numéro à trois chiffre puis gronda.

"Veuillez convoquer immédiatement les agents Adurna, Ryu, Kane et Kenter dans mon bureau."

Il raccrocha puis reprit

"Puisque c'est d'informations et de précisions dont vous avez besoin, je vous invite à participer à la réunion qui précédera notre action et qui se déroulera d'ici quelques minutes. Vous serez ainsi dans la véracité la plus pure qui soit et ne serez la victime d'aucune dissimulation. Ceci en gage de ma bonne foi. Je vous invite donc à vous installer, vos nouveaux associés ne devraient pas tarder."

La douce japonaise ne savait pas réellement dans quoi elle c'était embarqué et il vallait très certainement mieux pour elle qu'elle ne le sache jamais. Le plus gros désavantage à l'innocence dont était elle en était l'incarnation, c'est que l'on supporte difficilement les sacrifices en dehors du sien. La nipponne avait la naïveté de croire qu'il y avait toujours bien d'autre moyen que celui d'en arriver à tuer pour pouvoir obtenir ce que l'on souhaite. Certes, cette conviction fut très souvent mise à l'épreuve mais jusqu'à présent, la japonaise restait encore très accroché à ce petit bout de principe immaculé. C'était comme un rêve...Du quel elle ne souhaitait pas se réveiller, préférant se terrer dans l'irréalité de son monde, s'aveuglant volontairement de la malfaisance qui l'entourait...Mais sa vie aujourd'hui allait se voir entièrement bouleversée...Une boule au ventre, l'innocente avait peur...Tellement peur...

Plongée dans cette peur, elle fut surprise de sentir le contact des mains de cet homme se posé sur ses épaules, relevant délicatement la tête, la demoiselle Asami ne savait pas réellement comment elle devait le prendre...Il semblait soudainement si...Presque...Paternelle avec elle...Cette même façon dont il avait de se montrer tantôt dur et blessant pour revenir à une douceur...Le souvenir de son propre père lui revenait à l'esprit, douloureux et poignant souvenir qui ne firent que la poignardée un peu plus encore. Elle avait peur, cela pouvait se lire dans tout son être, la japonaise était pétrifiée et n'osait plus bougée, attendant sa sentance, l'instant où, comme à chaque fois...Son père brisait ses espoirs en lui offrant le coup fatal...Détournant légèrement le regard, Asami semblait simmilaire à un petit animal fragile, baissant les oreilles et la queu de peur de se faire battre à nouveau...Oui...Elle était similaire à celà...
Mais au lieu d'un coup douloureux, ce fut le contact doux d'un mouchoir sur ses joues qui attira une nouvelle fois son attention vers le vieil homme. Son coeur s'accélérait, de peur ? De nervausité ? C'était un savoureux mélange dont Arthur pouvait emplement se délecter.

"Je regrette d'avoir du arriver à de telles extrémités pour que vous saisissiez la nature de mon message, mais votre apparent refus ne m'a pas donner le choix. Vous ne regretterez rien de ce que vous avez réalisé aujourd'hui, ni de ce que vous réaliserez demain en mon nom. Soyez fière de ce sacrifice, le monde vous en sera éternellement reconnaissant."

Un petit sourire perça les lèvres de l'innocente japonaise alors qu'elle acquiesçait...Oui...Elle devait faire confiance à cet homme, il semblait tellement sur de lui, elle pouvait lui faire confiance. Le meilleur moyen d'oublier sa peur c'était de croire qu'elle faisait quelque chose de bien. Elle allait participer au renouvellement de cette Terre...A l'abolition de cette peur entre humain et extraordinaire...Plus confiante qu'a son arrivée dans son bureau, elle semblait presque prète à répondre aux ordres d'Arthur qui venait déjà de s'éloigner pour appellé un certain nombre de personne...Des quatres...Seul celui de Ryu attira son attention...C'était le seul qu'elle connaissait...

"Puisque c'est d'informations et de précisions dont vous avez besoin, je vous invite à participer à la réunion qui précédera notre action et qui se déroulera d'ici quelques minutes. Vous serez ainsi dans la véracité la plus pure qui soit et ne serez la victime d'aucune dissimulation. Ceci en gage de ma bonne foi. Je vous invite donc à vous installer, vos nouveaux associés ne devraient pas tarder."

Son sourire à présent beaucoup plus confiant, elle prenait réellement cette invitation comme un gage de bonne foi et de respect...Acceptant d'un signe de tête, elle prit à l'endroit que lui désignait l'homme...

Bientôt...Tout changerait...

» We're all to blame ... [PV Arthur]
» une ombre égaré [Pv Arthur]
» Un ptit Nouveau ! [Jesse-Arthur]
» Nouveau départ [PV Arthur]
» Out of the Dark... (PV Arthur) [Terminé]