Never touch them again [PV : Sylar]

*I can’t believe it… They did it…*

Incroyable. L’OWI avait réussi là où j’avais échoué. Ils avaient réussi à arrêter la folie de Sylar, Et moi, dans tout ça ? Et bien, rien… J’avais fait chou blanc sur toute la ligne, je n’avais ramené aucun évadé au Niveau 5. Je repartis donc en direction de New York, pour m’occuper du cas Sylar. En effet, depuis l’incident de Kirby Plazza, je lui en voulais à mort. A cause de lui, une grande partie de la population de New York City était morte. Il avait ensuite réussi à obtenir le pouvoir de régénération de ma fille, Claire. Et, par sa faute, le Niveau 5 avait était détruit, libérant les pires prisonniers au monde.

Je faisais donc un vol Miami – New York. Et je m’assoupis durant le vol, songeant aux différentes fois où j’avais vu Sylar. Cet homme n’était plus humain à proprement parler. Il n’avait plus aucune considération pour les autres. Et ça me mettait dans une rage folle. Certes, j’avais moi-même tué des gens. J’en avais enlevé, capturé. Mais dans l’intérêt de tous. Pas dans mon intérêt.

J’arrivais à JFK et pris un taxi, en direction du siège de l’OWI. L’adresse était facile à retenir, c’était à Hartsdale, dans les locaux de Primatech Research. Une fois arrivé à destination, je payais la chauffeuse de taxi, une jeune femme blonde qui, d’après ce qu’elle m’avait raconté, était une ancienne violoniste en Russie. J’échangeais alors quelques mots avec elle en russe puis quittais le taxi.

J’entrais dans le bâtiment de Primatech, montrais mon passe et me dirigeais vers le Niveau 5. J’avais une affaire à régler et ce n’était pas de vulgaires membres de la Compagnie qui allaient m’en empêcher. Je poussais la porte et fut alors couvert d’insultes, provenant de certaines cellules occupées. Et oui, j’étais une célébrité dans le Niveau 5. J’arrivais devant la cellule qui m’intéressait. Gabriel Gray, aussi connu sous le surnom de Sylar. J’activais le micro qui me permettait de communiquer avec lui et dis :

-So, Gabriel. How is your stay ? (Alors, Gabriel. Comment se passe ton séjour ?)

J’avais un sourire moqueur face à lui. Je savais que prononcer son vrai prénom allait le mettre dans une rage folle mais, après tout, c’était pour ça que j’étais venu. Pour le faire souffrir.

[Oooh Oui quelqu'un qui parle anglais ! ]




Sylar était assis sur son lit, un sous main posé sur son avant bras gauche, écrivant de sa main droite quelques petits textes philosophiques qui parlaient de lui et de son passé. Alors qu'il était en plein élan artistique, les autres prisonniers se mirent à chahuter, ils vociféraient des insultes à l'encontre d'une personne qui venait de pénétrer dans le couloir du Level 5. Le serial killer tenta de ne pas faire attention, il continuait d'écrire. C'est alors que sur sa droite il vit l'ombre d'un homme s'arrêter juste devant sa cellule. Il pivota la tête vers la vitre, et reconnut le père de Claire, Noah Bennet.

So, Gabriel. How is your stay ?


" My name is Sylar ... And it couldn't be better thanks for the attention "

Sylar se leva de son lit, posa ses écrits, puis s'avança vers la vitre. Il ne quittait pas le regard de l'homme aux montures d'écailles. Puis se rappelant la jouissance qu'il avait éprouvé en prenant le pouvoir de Claire, il afficha un sourire, un sourire démoniaque, sadique. Noah pouvait lire dans ce sourire les pensées du tueur, et cela ne pouvait que l'énerver davantage.

" So what Noah ... You're here to kill me ? "

Sylar se tourna, et regarda autour de lui, sa cellule aussi misérable qu'hermétique.

" I'm sorry if i don't propose you coffee and cake but i forgot to go to the mini-market. "

Il ne quittait à nouveau plus Noah du regard.

" How does it feel Noah ? The satisfaction you have when you look at me, when you see that i'm locked up like an animal in a zoo ? Do you believe that it's right ? You think that i'm actually a beast, and that i belong to that place ... Don't you ? "

-How does it feel Noah ? The satisfaction you have when you look at me, when you see that i'm locked up like an animal in a zoo ? Do you believe that it's right ? You think that i'm actually a beast, and that i belong to that place ... Don't you ?

Voila la deuxième fois que Sylar et moi, nous nous trouvions dans une telle situation. Cependant, la fois précédente, Sylar se trouvait au Niveau 2. Et, désormais, il était au Niveau 5. Il avait gagné en dangerosité. Désormais, il était capable de détruire n’importe quoi en se transformant en une masse d’énergie nucléaire. Ce qui était loin de me ravir. Une seule chose me passait par l’esprit quand il se mit à me parler. Il était dément. Totalement fêlé. Et je savais que peu de personnes pouvaient le stopper désormais. Je pensais à Claire, je savais qu’elle avait souffert. Je lui dis alors :

-I see you haven’t lost your sense of humor, Gabriel. And, for me, you’re not a beast. You are worst than a beat. You’re a monster. And, you’re right. You belong to that place. You should stay here for the rest of your life.

*And, it will be short…*

Je restais face à la vitre. Celle-ci me renvoyait mon reflet, en plus de me montrer la cellule de Sylar. Je m’y vis fatigué, usé. Quelques plissures apparaissaient sur mes joues, qui se crispaient légèrement de colère. Derrière mes lunettes, je voyais mes yeux entourés de cernes. Ma respiration était lente, mais nerveuse. Je lui tournais alors le dos, pour ne pas le satisfaire de ma nervosité. J’enlevais mes lunettes et me frottais le visage. Je devais arrêter de penser à Claire et à ma famille pendant quelques minutes. Pour pouvoir lui faire comprendre qu’il allait souffrir. Je n’étais plus le père soucieux de ses enfants. J’étais redevenu l’homme de la Compagnie. Celui qui dirigeait des opérations d’une main de fer. Celui qui n’avait qu’une idée en tête : arrêter les crimes menés par des gens comme Sylar. Sauver l’humanité des gens comme lui.

-You asked me if I’m here to kill you. The answer is “not now”. For now, I just want to make you suffer. I want you to feel the pain.

A la question du tueur, Noah répondit qu'il ne considérait pas Sylar comme une bête, mais bien pire que ça, comme un monstre. Mais il lui donna raison sur un point: il appartenait à cette cellule, et il devrait y rester jusqu'à la fin de ses jours. Le serial killer ne pouvait plus lire les pensées de ses victimes en ces lieux, mais à l'intonation de l'homme qui se tenait face à lui il devinait que ses intentions étaient de faire en sorte que ce nombre de jours soit le plus court possible.

-You asked me if I’m here to kill you. The answer is “not now”. For now, I just want to make you suffer. I want you to feel the pain.

" Interesting ... "

Sylar regarda autour de lui, il n'y avait rien pour le faire souffrir, et rien qui lui permettrait de se défendre si Noah entrait dans la cellule. Et c'est là qu'il se rappela d'une chose. Le jour où on l'avait amené ici, Kerry se tenait de l'autre côté de cette vitrine par balle, et elle pouvait utiliser ses pouvoirs. Etait-ce un gaz qui flottait dans les cellules qui annihilait les abilités ? Comment expliquer cela ?

" But my dear Noah I think that you will have some trouble if you try to touch me. "

Noah le regarda d'un air curieux, qu'est-ce qui pouvait bien se passer dans ce crâne de serial killer absolument affamé de pouvoirs et de meurtres.

" Yes, because as soon as you open that door, i'm gonna run out this cell and get my abilites back. And after that, I let you guess who's gonna suffer the most. So, as we both know you can't shoot through this bullet proof glass, I believe you should think about what you're going to do now. "

Sylar attendit quelques instants, un sourire impériale, imperturbable aux lèvres.

" You want me ? Come and get me ! "

Noah commença à bouger, et Sylar l'arrêta net.

" Wait ... Just before you do anything, I want you to know how good it was for me to kill your daughter ... To see her crying, bleeding, waiting for Daddy to save her ... But Daddy wasn't there ... How shameful you behaved Noah. You should thank me for let her live again. "

-Wait ... Just before you do anything, I want you to know how good it was for me to kill your daughter ... To see her crying, bleeding, waiting for Daddy to save her ... But Daddy wasn't there ... How shameful you behaved Noah. You should thank me for let her live again.

C’en était trop. Comment en supporter autant ? Je coupais alors le micro qui se trouvait dans sa cellule et le laissais dans le silence pendant quelques secondes. Je sortis alors, de ma poche, un lecteur mp3 tout ce qu’il y avait de plus normal. En apparence, tout du moins. Je l’allumais et sélectionnais une piste. Je la branchais alors sur le haut parleur donnant dans la cellule de Sylar. Je murmurais alors un simple « Enjoy that, you sick bastard ». Je lançais alors la piste, faisant alors retentir dans tout l’espace de la cellule, un son strident. Je voulais le voir souffrir de tous ses sens. Et ça allait commencer par ça. Lui en mettre plein les oreilles, le faire souffrir. Je souris et remontais légèrement mes lunettes.

*He made her suffer, and he is proud of it. I can’t believe I helped him to be such a monster… But now, I’ll have my revenge…*

Je laissais le son monter dans la cellule de Gabriel Gray et décidais de sortir quelques secondes de ce couloir étouffant. Je repensais à ce que je faisais et pourquoi je le faisais. Je passais ma main sur mon menton, sur mes yeux, pour cacher mon énervement. Je ne suivais aucun ordre. Je ne faisais pas ça pour le plaisir. Je faisais ça pour essayer de soulager ma conscience, en espérant que ça me permettrait de faire partir un peu de la culpabilité que j’éprouvais concernant Claire.

*I’m so sorry I let that happen, Claire Bear…*

Je frappais sur le mur, énervé comme ce n’était pas permis. Je serrais les dents et repartis en direction du couloir qui contenait le plus d’assassins au mètre. Je revins de nouveau devant la cellule de Sylar et arrêtais le lecteur mp3. Je réactivais le micro et articulais, d’un ton piquant :

-Stings like a bitch, doesn’t it ?

-Yeah, well done. But I'll tell you what I bet Claire suffered more than that. So if you want to kill me so cowardly just do it and cut the crap. Or maybe now you will decide to fight loyaly ?

Le tuer maintenant ? Comme si c’était aussi évident que je voulais le faire dans l’heure. Je souris alors et lui dis, tranquillement, que « rien ne m’aurait fait plus plaisir que de le tuer immédiatement ». Mais que je voulais d’abord qu’il ressente le désespoir, la peine. Qu’il ressente ce que Claire avait ressenti. Ce que moi, j’avais ressenti en apprenant une telle nouvelle. Je voulais qu’il touche du doigt les bas fonds de la souffrance.
J’activais les néons de la cellule et une forte lumière resplendit dans la cellule de Sylar. Elle devait l’aveugler et lui massacrer les yeux. J’avais envie de le faire souffrir. Et je finis par arrêter les lumières. Ces techniques de torture étaient très pratiques et, surtout, très éprouvantes. Certes, je n’avais rien à lui faire avouer mais, dans le même temps, je voulais seulement lui faire comprendre ce que pouvait ressentir Claire.

-Do you remember Brian Davis, Gabriel ? I’m sure you haven’t forgotten him… Can you tell me some about him ?

Pourquoi lui parler de Brian Davis ? Et bien, tout simplement, parce que je savais qu’en parler faisait souffrir Gabriel, l’ancien horloger. Il ne s’était jamais vraiment pardonné cet assassinat et j’étais certain que ce pouvoir lui resterait, tant qu’il maîtriserait son pouvoir originel. Ce qui n’était pas le cas des autres pouvoirs qu’il avait pris. Je gardais ma veste en place et entendis soudain mon portable sonner. Je décrochais et entendis une voix que je connaissais bien me dire de rentrer au plus vite.

-Why, Sandra ? What’s happening ?

Mais pas de réponse. Sandra avait déjà raccroché. Etait ce Claire ? Ou Lyle ? Comment savoir ? J’envoyais un message à un de mes collègues de l’OWI pour qu’il se renseigne, tandis que je finissais avec Sylar.

-So, what can you say about Brian Davis ? After all, you’ve been studiing his brain, haven’t you ?

[Si tu pouvais éviter les spoilers sur la saison 3 s'il te plaît, je préviens juste parce que certains membres du forum ne l'ont pas vu ! ]



Noah était en sécurité derrière sa vitre pare-balle et il le savait, il en tirait tous les avantages. Sylar tirait avantage de ses pouvoirs pour tuer ses victimes, avec cette lâcheté dont il prenait maintenant conscience au travers de celui qui jouait son tortionnaire. HRG ne répondit pas à sa nouvelle provocation, il se contenta d'allumer les néons de sa cellule à plein régime, et ils avaient de la puissance ! La lumière était aveuglante, elle se réfléchissait sur chaque murs, lavabo, monture de lit. Impossible de l'éviter sans fermer les yeux, ce que Sylar fit. Il tâta devant lui avec ses mains, pour éviter d'être pris en traître par Noah.

Finalement le serial killer rouvrit les yeux, et son tortionnaire était toujours de l'autre côté de la vitre, un sourire satisfait aux lèvres. Il se remit alors à parler:

Do you remember Brian Davis, Gabriel ? I’m sure you haven’t forgotten him… Can you tell me some about him ?

Le nom de Brian Davis résonna dans la tête de Sylar comme les ondes émises par une cloche qu'on aurait violemment frappé avec une massue. Sylar s'en moquait des vies qu'il prenait, mais la première personne à qui il avait ôté la vie l'avait marqué pour le restant de ses jours. C'est toujours comme ça, la première fois est toujours la plus marquante. Gabriel Gray s'en était voulue d'avoir fait ce qu'il avait fait, et même Sylar en gardait des traces. Il ne répondit pas tout de suite, et cela tombait bien car Noah venait de recevoir un coup de fil de sa femme apparemment. Quelque chose venait de se passer à entendre sa voix. Finalement il rangea son téléphone et enchaîna sur sa première question:

So, what can you say about Brian Davis ? After all, you’ve been studiing his brain, haven’t you ?

Sylar le laissa à peine finir sa phrase

" Any familial problem Noah ? You should go. I don't want Claire or Sandra to be hurt because you weren't there to protect them from a mad killer ... Wouldn't be the first time Noah, am i right ? "

Il laissa s'étirer à nouveau un sourire sadique sur son visage.

" But I don't want to be impolite, i'm gonna answer your question. Brian Davis was a fat idiot who didn't realize how special he was, so I had to fix him. I don't want people to waste their abilities, but I think you already figured that out. "