Le dernier contrat. [Sylar...]

Que faisait Fred par une douce et si belle nuit ? Et bien il trouvait encore et toujours un travail. Il avait accepté un petit contrat pour des armes. Il avait capturé le vendeur habituel d'un mafioso. Il prit son apparence et il avait avec lui la voiture du type. Il arriva dans une ruelle, le mafioso l'attendait. Le trafiquant ouvrit le coffre avec beaucoup d'armes différentes.

« Comme d'habitude, tu seras livré dans trois jours. Le contrat est okay ? »

Le mafioso lui répondit affirmativement. Alors ça y est, Fred avait un contrat avec un des plus grands mafieux de New York, il était bien content, vérifiant que personne ne le voyait, il reprit sa forme originelle. Et marcha dans les rues de New York, le nouveau contrat dans la poche de son costume. Il marcha quand il entendit un bruit … était-il suivit ? Il se retourna et regarda aux alentours... personne...

Il continua d'avancer, un peu inquiet, il n'avait jamais d'arme sur lui et c'était pas son pouvoir qui allait l'aider. Il se demandait en quoi il pouvait se changer... Il prit l'apparence du mur près de lui et se colla pour faire un trompe-l'oeil pas efficace du tout ! Il y avait personne... visiblement paranoiaque, il préféra oublier ça, et continua sa route... Mais il marchait de façon très irrégulière, un coup il avançait, il reculait, accélérait, ralentissait, et entendait des bruits de pas pas synchro avec lui, il se retourna... Personne...

« Y'a quelqu'un ?? »

[J'arrive à rien avec lui -_- Vraiment un post nase que celui-ci je m'excuse auprès de toi Sylar ! ]

Après son bref entretien avec Arthur Petrelli au Texas, Sylar s'était vu confié une nouvelle mission: éliminer toutes les personnes susceptibles de représenter un danger pour la campagne présidentielle de son fils, Nathan Petrelli.

Obtenir ce genre d'informations sans moyen de pression était vain, mais quand on était un être doté de pouvoirs comme l'était ce serial killer, rien n'était impossible et rien n'était secret. Sans plus attendre il se rendit au siège politique du plus grand concurrent éventuel à ce poste pour Nathan, c'était celui d'Irvin Stentam. C'était la fin d'après midi, les bureaux étaient encore remplis d'employée, c'est pourquoi Sylar changea son apparence pour prendre celle d'Alex et circuler librement. Il gravit les étages avec son ascenseur et arriva au bureau de Stentam. Il entra sans frapper, et ferma la porte derrière lui, prenant soin de la verrouiller, laissant le politicien et lui même en tête à tête, sans autre possibilité de sortie que la fenêtre et la chute de 15 étages qu'elle représentait.

- Qui ... Qui êtes vous ?? Que voulez vous ??

" Je suis quelqu'un que ... "

Il se stoppa net, la voix anglaise avec l'accent français d'Alex l'insupportait. Étant dans ce bureau à l'abri des regards indiscrets, il troqua à nouveau son apparence pour ses véritables traits, ce qui ne manqua pas d'effrayer le politicien.

- ... Vous ! Vous êtes ... Sylar ??

" Je suis Sylar. Mais nous n'avons pas le temps pour les présentations Irvin. Tout New York sait que vous compter financer et appuyer votre candidature à la présidence avec l'aide de la pègre de cette ville. Je veux savoir où ils comptent se retrouver, et quand. "

- Mais que ... Je n'ai jamais eu recours à la pègre ce ne sont que des conneries.

Sylar leva sa main et souleva Irvin tout en s'assurant qu'il ne pouvait pas ouvrir la bouche. Il commença à exercer une pression sur le cou de sa victime.

" Vous êtes sur ?? Hochez donc la tête. "

Comme on pouvait s'y attendre, Irvin décriva un non avec sa tête. Sylar le libéra alors de son emprise.

- Sur les docks, hangar 14, ils s'y retrouvent tous les deux jours à 20h pour faire le point.

" Et bah vous voyez ! Ce n'était pas si douloureux. "

- S'ils apprennent que c'est moi qui vous ai dit ça, ils me tueront.

" Rassurez vous, je ne leur laisserais pas ce plaisir."

- Mais que ...

Irvin se mit à reculer, se rapprochant de la fenêtre, s'éloignant au maximum du tueur.

- ... Pitié, je vous ai dit ce que vous vouliez savoir, laissez moi tranquille maintenant, je ne dirais rien à personne à propos de votre venue. Ne me tuez pas.

" Oh ne vous en faites pas, vous ne risquez pas de dire quoique ce soit à qui que ce soit. Et je ne vais pas vous tuer, je vais juste vous pousser. C'est la chute qui vous tuera. "

- Pitié, non !!!!

D'un geste de la main, Sylar ouvrit la fenêtre, et d'un nouveau geste de son autre main il poussa Irvin, le propulsant vers une longue chute à l'impact fatal. Après quelques secondes, Sylar reprit l'apparence d'Alex avant de s'approcher de la fenêtre et de contempler le corps ensanglanté du politicien. Ce dernier n'avait pas eu la présence d'esprit de s'offrir une mort instantanée en tombant tête la première, ses jambes lui étaient rentrée dans la cage thoracique et il semblait encore agoniser. Alex, enfin plutôt Sylar prit son envol vers le hangar 14, sur les docks.









20h sonna, Sylar se tenait sous sa réelle apparence sur le toit du hangar 14, sur les docks. Cela faisait déjà quelques heures qu'il attendait patiemment l'arrivée des mafieux, et il avait une chance sur deux que ce soir ils décident de se retrouver pour faire le point. Après encore quelques minutes de patience, une première voiture noire approcha et se gara devant le grand hangar. Puis une seconde. Des hommes en costard noirs et bruns en descendirent, tous armés au moins d'un pistolet. Ils semblaient s'assurer que la voie était libre. L'un d'entre eux passa un coup de fil, et quelques instants plus tard le gros de la troupe arriva. Cinq vans noirs qui étaient postés autour d'une limousine blanche. Ils étaient bien une vingtaine au total à entrer dans le hangar, tous armés.

Sylar qui les avait observé du toit approcha d'une des fenêtres qui se trouvaient toujours au dessus de ce genre de bâtiment, et pénétra à son tour à l'intérieur. L'obscurité du plafond le masquait parfaitement, on ne pouvait pas le voir, seulement l'entendre. Et encore, vu la taille du hangar, sa voix résonnerait dans tout le bâtiment sans qu'on sache d'où elle provienne.

Il observa avec scepticisme le rituel sans doute habituel auquel se livrait les mafieux, trimbalant des mallettes sous doutes remplies avec de l'argent ou de la drogue.

- Bien messieurs, faisons le point sur les ventes de la semaine, et après ça on attaque le dossier Irvin Stentman. Je crois qu'on a déjà quelques plans pour se débarasser de Petrelli sans problème

Sylar était satisfait, il était tombé au bon moment, et au bon endroit.

" Hum Hum ... "

Cet éclaircissement de gorge rententit dans tout le hangar, les hommes saisirent leurs armes et se mirent en rond, balayant tout le bâtiment sans rien voir. Celui qui s'apparentait à être leur chef, le seul habillé en blanc, prit alors la parole.

- Qui est là ?

" Quelqu'un qui n'est pas de votre côté en tout cas. "

- Qui que vous soyez si vous pensez jouer les justiciers avec nous je vous déconseille de continuer, vous y perdrez tout. On est pas à Gotham City ici, les gentils ne gagnent pas.

" Tout à fait d'accord avec vous. "

- Ayez au moins le courage de vous montrer

" Baissez vos armes je n'aimerais pas me prendre une balle, je suis quelque peu fragile ces temps-ci. "

Le mafieux fit un geste de la main et ses hommes abaissèrent leurs armes, sans pour autant les lâcher. Sylar se laissa tomber du plafond, et flotta lentement dans les airs avant de se poser au sol devant les yeux des mafieux ébahis.

- ... Sylar.

" En personne. Je suis vraiment désolé d'interrompre votre meeting, à la base je n'ai rien contre les gens comme vous, mais hélas mon intérêt réside entre votre cessation d'activité. "

- Notre cessation d'activité ? Je crois que tu rêves un peu trop là.

" La dernière fois qu'un homme m'a insulté de la sorte il s'est vite rendu compte que contre moi personne ne gagne. "

- Messieurs, braquez vos armes vers ce fils de pute et faites le cramer.

" Vous n'auriez pas du. "

Dit-il avec le sourire, avant de se concentrer. Quand les tirs commencèrent, une fois que le patron s'était reculé du cercle que formait ses sbires autour de Sylar, ce dernier usa de sa télékinésie pour stopper chaque projectile. Aucun, même pas une fragment, n'atteignit sa cible. Les coups de feu cessèrent, les balles restée en suspensions retombèrent toute en même temps, martelant le sol tel une pluie de plomb. Les sbires commencèrent à recharger, mais leurs armes leur échappèrent tour à tour de leurs mains pour aller voler à l'autre bout du hangar. Le chef était aussi blanc que son costume.

- Que voulez vous ?

" Je veux Nathan Petrelli à la maison blanche. Je sais que Irvin Stentam vous paye pour assurer son élection, mais je suis passé à son bureau avant de venir, je crois qu'il n'aura plus besoin de vous désormais.

- Si vous l'avez tué, ça veut dire que vous nous avez fait perdre plusieurs millions de dollars.

" Et vous allez perdre encore bien plus."

Il leva son poing qui prit une teinte verte incandescent. Tous les mafieux reculèrent, y compris leur chef. Quand il rouvrit le poing, une nuée de lasers verdâtres s'échappèrent de lui pour venir frapper en pleine tête chaque mafieux, un à un, à une vitesse trop élevée pour que quiconque puisse esquiver. Au bout de quelques secondes ne resta plus que le chef en vie, s'étant jeté au sol, apeuré.

- Vous ... Vous êtes le diable ...

" Pas encore, mais ça viendra. "

- Si vous me laissez en vie je vous promet de tout faire pour que Nathan Petrelli soit élu président. Je m'y engage, personnellement.

" Bien, alors commençons par le début. Il y a plusieurs autres mafias comme vous qui risquez de me créer des problèmes. Je veux savoir qui vous alimente en armes à feu ? "

- Ah ça, pas de soucis. Il s'appelle Grossman, Fred Grossman.

" Et où je peux le trouver ce Fred Grossman ? "

- J'ai son dossier dans la voiture, sous mon siège arrière, je vais vous le chercher.

" Pas la peine. "

- Mais attendez, vous disiez que

" Que vous perdriez beaucoup plus que quelques millions de dollars. "

Un geste bref de la main, le mafioso sentit ses cervicales et sa nuque se briser, et il heurta le sol. Cette facilité déconcertante avec laquelle Sylar prenait des vies tournait au cauchemar, c'était comme jouer au freesbee pour lui. Il s'empara du dossier sur Fred Grossman, et en extirpa juste la photo. Après quoi il décampa.







Si Fred n'était pas en train de faire du commerce avec l'un, il l'était forcément avec l'autre. Sylar lisait la presse, et de voir les noms des chefs de la pègre à la une était chose habituelle. Après avoir tué le chef Vivaldi et quelques uns de ses sbires, il fallait qu'il allait voir le "Padrã De La Vega". Ces deux parrains de la pègre étaient les plus influents à New York, si il fallait faire des affaires avec la mafia, c'était bien avec eux. Sylar survola New York alors que la nuit était déjà tombée depuis plusieurs heures. Il rasait les toits des bâtiments, sachant dans quels quartiers chercher. Il inspectait les ruelles, recherchant les phares d'une voiture éclairant deux personnes, c'était comme ça qu'il s'imaginait un échange mafieux. Et après deux heures de recherches, voilà enfin qu'il avait trouvé celui qu'il cherchait. De la patience, il en avait, et il en fallait beaucoup pour les serial killers comme lui.

Il attendit que Fred s'éloigna de son contact. Comment avait-il pu savoir que c'était lui alors que ce dernier avait une apparence factice ? Combien de vendeurs d'armes émanait autant de signaux que lui ? Sylar savait reconnaître une personne spéciale lorsqu'il en voyait une, et Grossman ne dérogeait pas à la règle. C'était pour ça qu'il n'avait aucun casier judiciaire dans son dossier, il était insaisissable, un vrai caméléon.

Une fois que Fred s'était éloigner suffisamment, Sylar l'observa reprendre son apparence, et il eut sa confirmation en la comparant avec la photo prise dans son dossier. Sylar se posa sur le sol, et marcha derrière Fred, faisant exprès d'accentuer ses bruits de pas avant de redécoller pour aller se cacher dans une zone d'ombre, contre les bâtiments. Jouer avec ses proies, Sylar adorait ça. Il observait à quel point Fred était inquité de savoir qu'on lui suivant mais sans savoir qui et d'où ces bruits venaient. Finalement le marchand de mort s'arrêta, se retourna

« Y'a quelqu'un ?? »

Personne ne répondit, et quand il fit volte face il se retrouva nez à nez avec Sylar.

" Bouh ! "

Fred s'effraya, n'importe quel individu aurait été effrayé par une telle apparition, même si ce n'avait pas été Sylar.

" Vous êtes nerveux monsieur Grossman ? "

Sylar riait bouche fermée, un petit rire sadique et amusé.

" Je crois que vous pouvez retirer Le Don Vivaldi de votre liste de clients, il n'est plus en état de vous commander une quelconque marchandise. "

Un instant de silence ... Le temps que Fred réalise que Sylar venait de tuer un de ses plus gros clients.

" C'est impressionnant ce que vous arrivez à faire. J'arrive à changer d'apparence mais vous ... Vous êtes capable de vous planquer contre un mur et de copier sa "texture". Alors que je suis limité à des personnes vivantes, vous, vous faites du caméléonisme. C'est impressionnant, vraiment. "