:::Heroes:::
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum optimisé pour Mozilla Firefox
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -22%
Acer Nitro QG241YM3BMIIPX – Ecran PC Gaming ...
Voir le deal
139.99 €
-64%
Le deal à ne pas rater :
-64% sur le Lot de 2 Enceintes bibliothèques Jamo S17F (gris ou bleu)
199 € 549 €
Voir le deal

 

 Treat Me Like That Other Night (HOT)

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Rick Baneson
--Down with the Sickness --
Rick Baneson


Nombre de messages : 3076
Age : 32
Pouvoirs : Controle des maladies, Contrôle de la folie
Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place...
Date d'inscription : 19/10/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 23 ans
Relations avec d'autres personnes: Elizabeth Black(+++), Edmond Van Buren(++), Daniel Langton(++), Caïn Ezechiel(+/-), Christie Saymev(+/-),Alexis Kane(-), Sylar(-) Billy Summers(-), Symphony K. Yardley(-), Rory Daniels (--), Elleanore Bishop(--), Nathan Petrelli(--), Peter Petrelli (---)
Travail: Révolutionnaire à la retraite et bourreau des coeurs!

Treat Me Like That Other Night (HOT) Empty
MessageSujet: Treat Me Like That Other Night (HOT)   Treat Me Like That Other Night (HOT) I_icon_minitimeJeu 15 Déc - 5:38



Dans la chambre de Rick Baneson, les ténèbres régnaient en maitre absolu. Le son de la pluie froide de décembre venant se briser contre la fenêtre crasseuse de l’appartement miteux venait nuire au silence absolu, car dehors, aucune voiture ne semblait plus circuler dans ce secteur de la métropole. Même après tout ce temps après l’explosion, certains quartiers restaient en ruine, soit par manque de financement, soit par simple manque de volonté de la part des autorités. Pour rester hors des zones très passantes, Rick avait choisi de s’installer dans un de seul édifice encore en fonction d’un de ces quartiers, ne se doutant pas qu’un jour le silence accompagnant la solitude allait le pousser au seuil de la démence.

Car oui, c’était clairement de la démence qui semblait gagner Pestilence. Il s’était privé de drogue, de la caféine à la cocaïne, pendant déjà plusieurs semaines. Étonnement, il ne ressentait pas les effets typiques que pouvait affecter un junkie en rémission. Son esprit était même très clair… trop clair. Il se retrouvait maintenant avec une lucidité qu’il n’avait pas atteinte depuis la mort de ses parents. Son pouvoir lui permettait d’avoir un contrôle passif sur ses psychoses, à un point tel qu’il en devenait sain d’esprit. Pour le Bostonnais, c’était une bonne chose, mais pour Pestilence, c’était le synonyme de la mort. Depuis son affrontement biblique au sein de Central Park, plus rien n’était pareil. L’époque Sons of Liberty était clairement révolue. S’en suivait maintenant la chute de Pestilence.

Rick n’avait pas dormi depuis près de quatre jours. Il n’était sous l’influence d’aucune drogue stimulante, mais son esprit vrombissait à un niveau d’activité assourdissant, l’empêchant de trouver la paix nécessaire pour tomber dans les bras de Morphée. Dans la pénombre, les yeux cernés du Maitre des virus fixaient son les chiffres rouges de son réveille-matin. Il était à peine quelques minutes passées cinq heure du matin, et il n’avait toujours pas trouvé sommeil. Impuissant face à cette torture, il fut pris d’un excès de rage.

Brusquement, il se leva et alluma sa lampe de chevet, se retrouvant face à sa réflexion dans un miroir. Il n’était que l’ombre de lui-même, un zombie en manque de cerveau. Ses traits étaient tirés par le stress et la fatigue, ses yeux étaient vitreux et injectés de sang. Il était blême, et paraissait faible. Lui qui s’était habitué à son nouveau visage, il avait l’impression de faire face à total inconnu, comme si le corps qu’il voyait n’était pas celui qu’il avait habité pendant toute sa vie. Enragé, il donna un violent coup de poing dans le miroir, brisant ce dernier en éclats alors qu’il ressentait une douleur aigue au niveau du revers de la main. Un des morceaux du miroir s’était figé dans la chair du Maitre des virus, et alors qu’il le retirait en gémissant, une grosse gerbe de sang s’échappa de la plaie. Poussant des jurons toujours plus obscène les uns que les autres, il agrippa le premier truc qu’il put saisir pour éponger son hémoglobine, qui se trouvait être dans ce cas-ci sa couverture.

Après quelques minutes, Rick se retrouva avec une couverture engorgée de sang et une plaie ouverte, sans bandage. Il ne craignait pas pour une infection, mais la perte de sang demeurait un problème, et par-dessus tout, il voulait éviter de s’écorcher à nouveau. À cette heure si matinale, les pharmacies étaient encore fermées et il n’avait ni les moyens, ni la volonté de se présenter à l’hôpital et risquer de se faire reconnaitre. Les options s’éliminaient d’elles même dans l’esprit. Il ne lui restait plus beaucoup de choix…


***

Le blouson de cuir et le t-shirt noir n’offrait presque aucune protection contre la pluie froide, qui venait le frigorifier jusqu’à la moelle. Ses cheveux, habituellement en bataille, était plaqués contre son front alors qu’il avançait sur le trottoir, grelottant. Au moins, sa plaie avait cessé de saigner, mais il voulait quelque chose pour recouvrir cette sévère blessure. De toute façon, il était presque arrivé à destination, et était déjà glacé et trempé. Il pénétra dans le grand édifice à logements, sans problème. Le portier sembla le prendre pour un simple sans abris cherchant un brin de chaleur malgré ce climat merdique. Personne ne le remarqua lorsqu’il grimpa dans la cage d’escaliers, préférant l’effort de grimper le tout plutôt que de s’enfermer dans un ascenseur. Voyait-il ce chemin comme un pèlerinage, une voie vers la rédemption, lui qui tentait tant bien que mal de s’expier de ses vieux pêchers? La lucidité qu’il éprouvait ne lui permettait pas de comprendre ce pourquoi il agissait ainsi, ni ce qui le motivait. Il ne faisait que ressentir le besoin immuable de plonger son regard dans les yeux azurs de la belle Elizabeth Black.

Rick arriva finalement devant la porte du loft de la Russe, hésitant longuement avant de faire quoi que ce soit. Il songeait à sa relation avec la blonde, et aux conséquences de sa présence à cet endroit à ce moment précis. Il soupira péniblement alors que ses dents claquaient à cause du froid. Il devait agir avant que la concierge ne débarque de nulle part. Il cogna trois coups polis à la porte, puis attendis encore un peu. Elizabeth fini par ouvrir, l’air fatiguée mais toujours avec cet air froid qu’elle adoptait face au Maitre des Virus. Quand à lui, Rick était à son plus pathétique. Trempé, frigorifié, ensanglanté, brisé par le manque de sommeil, il ne restait rien du Bostonnais charismatique, leader des Sons of Liberty, qui avait tenté de la recruté cette nuit là, au Dante. Pourtant, dans l’esprit du jeune homme, il ne voulait que pouvoir voir la même étincelle dans les iris d’Elizabeth, de pouvoir l’embrasser à nouveau, même si il devait tout abandonner pour y arriver. Il était prêt à sacrifier son pouvoir si ça pouvait représenter un retour à cette fameuse nuit. Rick sembla soudainement revenir à la réalité, conscient qu’il avait quelques explications à faire à la jeune héritière pour son arrivé à une heure si matinale.


« Heum… Désolé Elizabeth, mais je… Je me suis coupé avant de… coupé sur un miroir et j’ai cru que… Je crois que… Que je t’aime… »

La déclaration, tout aussi pathétique que l’être qui venait de la proférer, fut suivie par un silence malaisé qui n’avait rien d’agréable. La soudaine lucidité de Rick l’avait poussé à voir clair dans ses propres sentiments, même ceux qu’il avait renié depuis si longtemps.


Dernière édition par Rick Baneson le Lun 26 Mar - 23:19, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Black

Elizabeth Black


Nombre de messages : 603
Age : 30
Pouvoirs : Mémoire décuplée - Manipulation de la Mémoire
Côté Coeur : Mystère !
Date d'inscription : 27/12/2009

:::Votre Perso:::
Age du perso: 24 ans
Relations avec d'autres personnes: Ethan [- - -] Kerry [ + ] Billy [ + ] Rick [+ + +] Logan [ + ] Peter [++++]
Travail: Ex OWI - Riche héritiére russe

Treat Me Like That Other Night (HOT) Empty
MessageSujet: Re: Treat Me Like That Other Night (HOT)   Treat Me Like That Other Night (HOT) I_icon_minitimeVen 16 Déc - 22:46




    La journée et la nuit avaient tellement été épuisantes et désagréables pour Elizabeth. L’Elite de Manhattan était une fourmilière inépuisable, pour parler à un investisseur, il fallait s’intéresser aux chaussures de sa maîtresse, qu’importait la marque et les goûts de chacun, tout ce qui était luxueux et qui avait coûté plus de trois chiffres, était magnifique et valait au moins une longue conversation pleine d’hypocrisie. La jeune femme était plus douée que la moyenne pour jouer le jeu, son éducation était propre à ce milieu après tout,. Elle avait passé dix-huit ans de sa vie à s’assurer de la perfection de son jeu, quelques années à New York ne l’avaient pas non plus changée de ce côté-là. Chassez le naturel et il reviendra au galop, c’était bien vrai, elle avait retrouvé sa petite vie de princesse. Elle n’abusait plus des mauvaises choses, mais elle ne se privait pas non plus. Elle était arrivée à un peu où elle utiliserait tous les atouts possibles afin de parvenir à ses fins.

    Ce soir, la jeune femme avait été parfaite, elle avait passé la journée à paraître radieuse dans sa robe de créateur, c’était le but après tout. Winston Lockhart avait enfin accepté de lui céder une part de son entreprise à Elizabeth. Les papiers avaient été signés en début de soirée dans le bureau de l’homme d’affaire. Winston avait été un vieil ami de Nikolaï à la fin de sa vie. Liz se doutait bien qu’il s’agissait encore d’un lien avec Primatech. Mais elle ne s’en sentait pas concernée, cette époque était révolue et ce qu’elle voulait créer ne connaîtrait pas le même échec.

    Les locaux qu’Elizabeth venaient d’acheter, servait à la recherche sur la maladie d’Alzheimer et étaient modernes et assez spacieux pour ce que la jeune femme comptait y faire, quelques personnes bossant sur le site seraient par Elizabeth et au final, l’homme d’affaire pour céder sa folie du mois contre un yatch dans les Caraïbes. La jeune femme était satisfaite d’elle-même, pour le moment, elle utiliserait seulement ce laborataire pour quelques recherches sur l’adn et elle attendrait le bon moment pour utiliser ce qu’elle avait pu récolter dans les locaux de Primatech.

    La fête avait été très longue et manger des toasts debout pendant des heures, pour finalement ne parler que de choses futiles, Elizabeth s’en lassait. Lorsqu’elle put s’échapper, elle le fit aussitôt et prit le premier taxi qui passait. Elle était fatiguée et semblait complètement à l’ouest. Lorsque le chauffeur s’arrêta devant son immeuble, elle mit quelques secondes avant de comprendre qu’elle devait payer et descendre. Elle mit encore quelques secondes à se rendre compte qu’elle avait donner cinquante dollars pour une course qui en valait seulement 15 dollars. Elle traversa l’immeuble jusqu’à sa porte, telle une morte vivante sans vraiment comprendre comment elle avait réussis à ouvrir sa porte. Elle déposa son manteau et ôta ses escarpins dorés.

    Après ça, elle mit presque un quart d’heure avant de réussir à défaire le corsage doré, orné de dentelles qui lui comprimait complètement la poitrine. Ceci étant fait, elle prit un bain et s'endormit dedans. Elle en sortait presque une heure plus tard. Regardant la pendule de sa chambre, elle se félicita de ne pas travailler de pouvoir passer sa journée du lendemain à dormir. Elle se mit ce qu'elle avait sur la main pour aller dormir, une vieille chemise délaissée par un visiteur d'un jour. Elizabeth aurait très bien pu s'endormir mais quelques minutes après s'être couchée, on la réveilla, elle râla tout en se dirigeant vers sa porte, pour y découvrir Rick complètement trempé et la main ensanglantée. Action, réaction, elle fit tout de suite sa tête des mauvais jours pour revendiquer sa mauvaise humeur, elle allait commencer à râler en disant.

    Mais c'est pas possible...

    Il ne la laissa pas finir et elle commença à le regarder, il avait l'air différent, elle tenta de ne pas y prêter attention. Baneson était maître dans l'art de la manipuler et elle voulait éviter de tomber dans le panneau, elle voulait contrôler la situation, comme pour leurs précédentes rencontres. Cependant, elle ne s'attendait pas à ce qu'il soit aussi... différent.


    « Heum… Désolé Elizabeth, mais je… Je me suis coupé avant de… coupé sur un miroir et j’ai cru que… Je crois que… Que je t’aime… »

    On aurait dit un petit chiot apeuré et complètement perdu. Elle avait beau lui en vouloir, son affection pour lui prenait totalement le dessus à cet instant précis. Elle se détendit, faisant une moue désolée à l'intention du jeune homme. En vérité, elle tentait par tous les moyens possibles et inimaginables de ne pas écouter ces propos, mais elle n'y arrivait pas, la fatigue sans doute et le manque d'envie, tout simplement. Elle s'était rendue compte que, peut être, à l'occasion, elle s'était trop dure avec lui et qu'il ne méritait pas le sort qu'elle lui avait réservé jusqu'à présent. Elle s'approcha doucement de lui pour l'embrasser sur la joue droite.

    Tu sais, tu sens comme un chien mouillé, mais c'est pas grave. J'aime bien...


    Elle l'invita à entrer regardant derrière lui si personne ne les avait vu, par précaution. Elle lui saisit la main quelques secondes pour regarder sa blessure. Se sentant fautive, elle semblait touchée par l'état général qu'il pouvait avoir. En effet, l'homme qu'elle avait devant elle, n'était tout sauf celui qui était venu la chercher dans une boîte de nuit sélect. Il avait mal très mal, malade de corps et d'âmes, le tout étant assez ironique puisqu'il s'agissait là de l'homme qui contrôlait les virus.

    Tu es complètement trempé ! Imagine que ton pouvoir est un bug et qu'il ne te protège plus ? Tu aurais été bien malin ! Tu es idiot, tu le sais ça, hein ?

    Elle lui présenta une serviette, pendant qu'elle cherchait de quoi soigner la coupure qu'il s'était faite. En réalité, elle revint tout de suite après avoir saisit quelques affaires propres, certainement de ses anciens coup d'un soir, et voyant l'état dans lequel il était, elle préféra prendre les choses en main en soupirant. Elle lui ôta sa veste en cuir la laissant par terre, se disant qu'elle ramasserait plus tard. Elle lui enleva le tee shirt avec la même facilité, comme une mère qui s'occupe de son fils et lui frotta les cheveux et lui frictionna le dos quelques minutes sans rien dire. Elle s'attaqua alors à sa main et grimaça à la vue du sang, elle commença son boulot d'infirmière, tout en parlant, sans le regarder.

    Tu sais, moi aussi j'avais un peu de mal au début, sans toutes les merdes que je prenais. Au début, je délirais un peu et je faisais des crises pour rien... C'est normal que tu ne saches pas ce que tu dis alors... Sinon à part casser des miroirs, tu fais quoi maintenant ?












Revenir en haut Aller en bas
Rick Baneson
--Down with the Sickness --
Rick Baneson


Nombre de messages : 3076
Age : 32
Pouvoirs : Controle des maladies, Contrôle de la folie
Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place...
Date d'inscription : 19/10/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 23 ans
Relations avec d'autres personnes: Elizabeth Black(+++), Edmond Van Buren(++), Daniel Langton(++), Caïn Ezechiel(+/-), Christie Saymev(+/-),Alexis Kane(-), Sylar(-) Billy Summers(-), Symphony K. Yardley(-), Rory Daniels (--), Elleanore Bishop(--), Nathan Petrelli(--), Peter Petrelli (---)
Travail: Révolutionnaire à la retraite et bourreau des coeurs!

Treat Me Like That Other Night (HOT) Empty
MessageSujet: Re: Treat Me Like That Other Night (HOT)   Treat Me Like That Other Night (HOT) I_icon_minitimeMar 10 Jan - 8:22

Alors que Rick semblait tellement différent, Elizabeth, quant à elle, n’avait pas changé d’un brin. Toujours son air angélique qui l’avait marqué dès le premier regard, mais qui cachait pourtant une femme si froide. Elle avait été bousculée par les hommes qu’elle avait rencontrés au fil des années. La belle Russe avait eu son lot de manipulations, de chantage, de mensonge et de traitrise, le Bostonnais ayant contribué à sa façon au passé houleux de la demoiselle. Il l’avait guidé et tenté vers la voie de la cruauté, utilisant ses mots mielleux emplis de passion pour l’inclure dans ses manigances révolutionnaires. Heureusement pour la blonde, il n’avait jamais crut bon de l’impliquer directement auprès des Sons, ce qui aurait pu ruiner ses chances de rédemptions et ses envies de s’échapper des drogues et des excès de toutes sortes. Le duo s’était rencontré dans une période bien sombre de leurs vies respectives, et alors qu’Elizabeth avait tenté de remonter à la surface, Rick avait décidé de plonger plus profondément. Cependant, il avait découvert à ses dépends qu’il faut remonter un jour si on ne veut pas mourir.

Les mots qui s’étaient échappés des lèvres du Maitre des Virus lui paraissaient avoir été proféré par un autre, comme si quelqu’un lui avait soufflé la chose à dire. Pourtant, maintenant que sa déclaration avait été annoncée à vive voix, il avait l’impression d’avoir commis une erreur, malgré la véracité absolue et concrète de ses propos. Il s’attendait à ce qu’Elizabeth le chasse, comme elle avait fait auparavant, mais la carapace de glace qui l’isolait de Pestilence semblait s’être dissoute, à la grande surprise du jeune homme. Sans le questionner, elle l’invita à entrer d’un naturel qui lui paru soudainement alarmant, mais il clairement, il n’était pas dans un état pour se montrer vigilant. Lui qui était pourtant habituellement paranoïaque, il était anormalement calme et aurait pu même se montrer serein, si ça n’avait été de la vive douleur qu’il ressentait à sa main et du froid qui le glaçait jusqu’à la moelle.

Rick se sentait un peu coupable d’entrer chez Elizabeth ainsi, en plein cœur de la nuit, détrempant le plancher de la Russe avec son manteau recouvert de pluie. Son cerveau ne cessait de penser, cherchant à mettre au clair l’intégralité de sa vie depuis son départ de Boston. Il revoyait en rafale son arrivé à New York, sa capture aux mains de Billy et Elle, son travail acharné pour Primatech puis Pinehearst, l’épisode entier de la saga des Sons of Liberty et finalement son incarcération puis son évasion du pénitencier. Il avait agit avec tant d’égoïsme au fil des années, même ses rares actes de générosités étaient d’abord et avant tout motivés par son bénéfice personnel. Maintenant qu’il avait cette soudaine lucidité, Rick voyait clair dans son propre jeu et était en quelque sorte dégouté par ses propres agissements. Il s’était servi de Symphony comme une ancre, une attache pour son humanité, mais dès que Pestilence prit le dessus et que cette soit disant humanité et qu’il n’eut plus d’intérêt pour une vie normale, Sky fut abandonné, sans remord. Il s’engagea auprès de Primatech pour échapper de sa cellule, et chez Pinehearst pour fuir ce bateau échoué qu’était l’OWI, les promesses de pouvoir d’Arthur Petrelli n’étant qu’un bonbon pour les ambitions de Pestilence.

Par-dessus tout, les Sons of Liberty avait été le summum de l’égoïsme d’un esprit malade et perturbé. Frustré par ses échecs chez les compagnies des Petrelli, il voulait se venger. Tel un Che Guevara, il s’était drapé du drapeau rouge de la révolution pour porter à bien ses propres plans, vomissant ses discours mielleux aux oreilles de ceux qui étaient assez coopératifs pour l’écouter. Il avait farfouillé pendant des semaines entières les bases de données des défuntes compagnies, se privant volontairement de sommeil à un point inhumain pour trouver les mutants les plus frustrés, ceux dont les plans convergeaient parfaitement avec les idéaux abstraits que projetait le Maitre des Virus. C’est ainsi qu’il avait rameuté les Kane et Van Buren, et allaient les trainer dans son sillage, autant dans son ascension que dans sa chute.

Pris dans ses réalisations si claires sur son passé, Rick en avait presque oublié son présent. Il n’eut qu’un faible sourire face au commentaire humoristique qu’avait fait Elizabeth sur la possibilité de voir son pouvoir boguer. Comme une mère s’occupant de son adolescent ayant fait des bêtises, la jeune héritière dégota une serviette pour le Bostonnais pendant que ce dernier se débarrassait de son manteau détrempé. Avec un soin infini, Elizabeth lui retira son tee-shirt glacé, caressant les cheveux de Rick. Ce simple touché, tellement insignifiant si on le comparait à tout les évènements qui avait traversés l’esprit du jeune homme quelques minutes plus tôt, eu pour effet de chasser le froid qui avait traversé la chair du Bostonnais pour venir se figer dans ses os et dans son cœur.

Le regard vif du silencieux jeune homme se figea dans celui d’Elizabeth alors qu’elle tentait de justifier les actions et paroles de Rick via son soudain sevrage. Était-ce vraiment l’explication à son délire, à sa brusque crise identitaire? Pouvait-il justifier cette prise de conscience et cette réalisation lucide de ses sentiments par une simple carence en cocaïne? Rick resta silencieux quelques secondes après que la jeune héritière lui ai posé une question, gardant simplement ses iris jade fixés dans les yeux d’Elizabeth, comme si il tentait d’y lire une quelconque information. Lorsqu’il détourna finalement le regard, il sembla avoir le poids du passé sur ses épaules, comme un fardeau trop lourd pour un homme trop faible.


« Je… Je me demandais comment tu avais réussi. Je veux dire… Changer totalement de vie, du jour au lendemain, avec la ferme intention de… vraiment changer? J’ai beau changer de nom, de corps, j’ai beau me défaire de mes vieilles habitudes… Tout ce que je vois, c’est mes vieux fantômes qui viennent me hanter. Je n’ai aucun talent précis, ni diplôme pour rebâtir ma vie. Je ne peux pas faire deux pas sans avoir la crainte que des agents du Gouvernement débarquent et que je sois dans l’obligation des tuer. Pour venir clore le portrait, Alexis Kane et ses ténèbres viennent détruire mes rêves chaque nuit où je parviens à fermer l’œil, c'est-à-dire, très rarement. »

Ce flot de parole avait sorti sans prévenir des lèvres de Rick, grimpant en intensité à chaque seconde jusqu’à devenir une simple complainte de détresse pure. Il y avait une grande frustration, une impuissance qui était si étrangère à celui qui pouvait créer une pandémie à tout moment, d’une simple pensée.

« La rédemption… Je crois que c’est en partie pour ça que je suis revenu vers toi… Mais il y a plus. J’ai parlé d’amour plus tôt, mais ce n’est pas aussi simple. Nous sommes... capables de plus. »

De sa main intacte, Rick caressa la joue d’Elizabeth, ne la lâchant pas du regard un seul instant. Sa lucidité intuitive le guidait malgré lui vers ce qu’il désirait le plus à ce moment. Était-ce vraiment la passion qui le poussait vers la Russe, ou cherchait-il à nouveau une façon de s’ancrer à l’humanité pour ne pas dériver vers une démence qui pouvait signifier la mort de tant de personne? Même avec toutes ses prises de conscience, Rick ne pouvait avoir réponse à toutes les questions. Tout ce qui importait pour l’instant, c’était la présence d’Elizabeth à ses cotés.

« Et toi ma chère, mis a part accueillir des Bostonnais hypochondriaques chez toi en plein cœur de la nuit, que fais-tu dernièrement?
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Black

Elizabeth Black


Nombre de messages : 603
Age : 30
Pouvoirs : Mémoire décuplée - Manipulation de la Mémoire
Côté Coeur : Mystère !
Date d'inscription : 27/12/2009

:::Votre Perso:::
Age du perso: 24 ans
Relations avec d'autres personnes: Ethan [- - -] Kerry [ + ] Billy [ + ] Rick [+ + +] Logan [ + ] Peter [++++]
Travail: Ex OWI - Riche héritiére russe

Treat Me Like That Other Night (HOT) Empty
MessageSujet: Re: Treat Me Like That Other Night (HOT)   Treat Me Like That Other Night (HOT) I_icon_minitimeLun 30 Jan - 23:22

    Elizabeth avait connu bien des hommes avant Rick et après lui, mais ils n'avaient pas de noms et ils se ressemblaient tous, ils étaient tellement insignifiants, qu'elle n'avait témoigné aucuns remords en les recroisant par la suite. Il avait été différent, elle n'y pouvait rien, il était tombé au bon moment et un bon endroit. Entre les pilules du sommeil, la poudre éphémère et ces autres paradis artificielles. C'était là son seul mérite à première vue.

    Mais l'homme d'un soir et celui qui se tenait là et dont Liz pansait les blessures, étaient différents. Il semblait moins impressionnant, plus humain sans doute. Elle se sentait presque proche de lui, pensant qu'ils avaient vécu les mêmes choses, mais au fond, elle se méfiait de lui encore et toujours. Il avait toujours l'art de la convaincre des choses les plus incroyables et les plus folles, alors pourquoi pas cette fois ? Cette fois, tout était différent. Une fois les bandages terminés, elle reporta à nouveau son attention vers lui, tout en s'occupant à ranger son attirail de petite infirmière.


    « Je… Je me demandais comment tu avais réussi. Je veux dire… Changer totalement de vie, du jour au lendemain, avec la ferme intention de… vraiment changer? J’ai beau changer de nom, de corps, j’ai beau me défaire de mes vieilles habitudes… Tout ce que je vois, c’est mes vieux fantômes qui viennent me hanter. Je n’ai aucun talent précis, ni diplôme pour rebâtir ma vie. Je ne peux pas faire deux pas sans avoir la crainte que des agents du Gouvernement débarquent et que je sois dans l’obligation des tuer. Pour venir clore le portrait, Alexis Kane et ses ténèbres viennent détruire mes rêves chaque nuit où je parviens à fermer l’œil, c'est-à-dire, très rarement. »

    Il avait l'air si mal en point et son ton était si désespéré, il se laissait emporter par ce qu'il ressentait et cette façon de faire intrigua Elizabeth. Elle le fixa silencieusement du regard comme pour le questionner intérieurement. Elle se retrouvait en lui, cela l'horrifiait au premier abord et la gênait, d'une gêne assez agréable, presque malsaine. Elle préféra ne pas lui répondre, faisant comme s'il tenait un monologue avec lui même. Etait ce cruel ? Je ne crois pas non. Elle avait bien droit à ce luxe puisqu'il venait chez elle à cette heure là, plein de bonnes résolutions.


    « La rédemption… Je crois que c’est en partie pour ça que je suis revenu vers toi… Mais il y a plus. J’ai parlé d’amour plus tôt, mais ce n’est pas aussi simple. Nous sommes... capables de plus. »

    La Rédemption ? Elle ne s'étonna pas d'entendre ce mot là dans sa bouche, elle le fixait, se laissant caresser le visage comme pour tenter de ne pas l'oublier. Au fond, elle n'y arriverait pas. Même s'il s'agissait de souffrir en silence dans son coin et préparant de quoi sauver les autres heroes de cette perdition qui l'avait amener à ouvrir sa porte à un quasi étranger au beau milieu de la nuit. Son discours la bouleversait, elle tenta de cacher sa moue d'enfant prête à chouiner au moindre débordement. Elle avait l'impression d'être utilisé dans un but bien moins noble que ce qu'elle aurait pu penser plus jeune. Peut être que trop d'hommes étaient passés par là, à lui faire des promesses à lui décanter des prophéties irréalisables. Son coeur avait peut être trop enduré, ou alors, elle s'assurait juste qu'il soit bien enfoui profondément. A la dernière phrase de Rick, elle eut un frisson.

    Capable de plus ? Tu devrais l'être oui. De toutes façons, à cause de toi, je ne suis pas heureuse. C'est malheureux, mais je n'y arrives pas. C'est une accoutumance au mal-être, c'est bizarre. Mais je doute toujours sur plein de choses. Sur ma capacité à vivre avec les autres et tout ça... De plus en plus.

    Elle dégagea sa main préférant ne pas avoir de contact physique, elle voulait sembler forte oui, mais elle ne l'était pas. A vrai dire, la simple idée de savoir qu'elle n'avait qu'à faire quelques centimètres pour se blottir contre lui lui filait la nausée et la penchait vers un désespoir croissant. Elle attrapa son sac main et alluma une clope, action subtilement choisie pour ne pas avoir à le regarder dans les yeux à nouveau, trop douloureux sans doute ? Elle ne savait pas vraiment, elle se sentait mal à l'aise quand il la dévisageait ainsi.

    Quand tu es là, tu me tues Rick et pourtant quand tu ne l'es pas, c'est encore pire. Et ça me rend malade, que tu sois tellement attaché à ta rédemption et tellement perturbé pour ne rien voir. Je ne sais pas de quoi tu veux être capable. Mais je préfère crever que de supporter tout ça plus longtemps.

    Elle tirait avec exagération sur sa cigarette pour éviter de penser à l'envie suffocante qui lui prenait, une envie de pleurer et de le frapper à mort. Cette envie lui brûlait la gorge et lui donnait envie de vomir. Elle ne bougea pas d'un cil après ça, préférant rester là. Se souvenant, qu'il lui avait posé une question, elle y répondit, sans doute afin d'éviter une poursuite de conversation trop rapide.


    Tu ne t'es jamais intéressé à mes affaires jusqu'à présent et je ne mêle pas des tiennes, il me semble non plus. Je pensais que tu aimais cette façon de faire.

    De la main qui tenait la cigarette, elle caressa la cicatrice nouvelle sur le visage de Baneson, elle la suivit de long en large, fascinée comme une enfant, traçant des figures mystiques sur le sable. Quelques secondes après, elle s'étira comme un chat en baillant et tira sur son pyjama de fortune.


    Tu comptes dormir ici ou ailleurs ?


Revenir en haut Aller en bas
Rick Baneson
--Down with the Sickness --
Rick Baneson


Nombre de messages : 3076
Age : 32
Pouvoirs : Controle des maladies, Contrôle de la folie
Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place...
Date d'inscription : 19/10/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 23 ans
Relations avec d'autres personnes: Elizabeth Black(+++), Edmond Van Buren(++), Daniel Langton(++), Caïn Ezechiel(+/-), Christie Saymev(+/-),Alexis Kane(-), Sylar(-) Billy Summers(-), Symphony K. Yardley(-), Rory Daniels (--), Elleanore Bishop(--), Nathan Petrelli(--), Peter Petrelli (---)
Travail: Révolutionnaire à la retraite et bourreau des coeurs!

Treat Me Like That Other Night (HOT) Empty
MessageSujet: Re: Treat Me Like That Other Night (HOT)   Treat Me Like That Other Night (HOT) I_icon_minitimeLun 13 Fév - 18:57

Ironie. Le destin avait cette foutue manie de jouer avec le cours des évènements, guidant ceux voulant jouer trop gros dans ses méandres les plus absurdes. Elizabeth et Rick étaient tout deux des êtres qui avaient vu les pires noirceurs qu’avait à offrir le monde, se suivant de près sans se croiser avant d’en ressortir in extremis. Ils étaient semblables, ayant vécu des atrocités innommables presque volontairement, mais ils n’étaient pas identiques. Le jeune homme n’avait aucune fierté, aucune volonté de vraiment s’en sortir. Alors que la blonde se démenait pour reprendre un rythme de vie plus normale, pour reprendre ses responsabilités en mains, le Bostonnais avait préféré demeurer complètement brisé et démoli, fuyant les conséquences de ses propres actes de folie. Alors que la pluie continuait de s’abattre, que la Terre continuait de tourner, que la masse populaire dormait paisiblement et en silence, Rick forçait le destin et brisait ce à quoi on s’attendait de lui en retournant chez celle qui lui donnait envie de baisser les armes et de cesser le combat contre cette société. À ce moment précis, alors qu’elle le fixait avec une intensité qui aurait fait pâlir de honte les rayons du soleil sahariens, Pestilence n’avait qu’une seule envie : redevenir Rick Baneson.

Les paroles du jeune homme étaient pure réflexion de ce qu’il ressentait. Il s’ouvrait le cœur dans cette opération totalement hors d’ordinaire pour lui, même s’il fallait bien avouer que cette soirée entière n’avait rien de bien orthodoxe. La pensée que ce rythme de vie pouvait devenir sa nouvelle réalité le perturbait alors qu’il ressentait un étrange mélange d’insécurité et de soulagement. Il avait l’impression qu’il sortait finalement d’un long cauchemar, les cheveux toujours en bataille et les yeux ensommeillés par une nuit trop longue. Elizabeth était au centre de tout cela, sans toutefois en être la cause unique. Elle apparaissait à ses yeux comme la concrétisation de son désir d’arrêter de fuir, et de mettre de l’ordre dans sa vie. Rick avait blessé la belle Russe avec ses mots mensongers et son absence prolongée, et il devait maintenant panser les plaies qu’il avait laissées sur son sillage. Ce n’était pas entièrement une question de rédemption. Lorsqu’il voyait le magnifique regard azur de la jeune femme, plus rien n’avait vraiment d’importance à ses yeux, un peu comme si son monde n’était plus constitué que de cet appartement où ils prenaient tout deux place.


Capable de plus ? Tu devrais l'être oui. De toutes façons, à cause de toi, je ne suis pas heureuse. C'est malheureux, mais je n'y arrives pas. C'est une accoutumance au mal-être, c'est bizarre. Mais je doute toujours sur plein de choses. Sur ma capacité à vivre avec les autres et tout ça... De plus en plus.


La réaction d’Elizabeth ne fut pas bien surprenante, même si elle vint frapper Rick droit au cœur. Lui qui était maintenant affligé par cette malédiction qui le forçait à revivre éternellement ses douleurs physiques, il comprenait parfaitement que pour la blonde, certaines blessures d’âme n’avaient pu se cicatriser. Il lui avait fait mal et elle en portait encore les stigmates. Clairement, ils se ressemblaient même dans leurs damnations personnelles. Elizabeth dégagea sa main, comme si ce simple contact physique pouvait la briser pour toujours, elle qui cherchait toujours à paraitre si forte. Sans broncher, il la regarda attentivement alors qu’elle s’allumait une cigarette, lui donnant une forte envie de nicotine au passage. Il savait que ça la rendait mal à l’aise, et avec raison il faut bien l’avouer. Rick débarquait dans sa vie comme une bombe à retardement, tirant son passé avec lui comme une trainée de poudre. Les risques étaient grands, le père des défunts Sons of Liberty était toujours recherché par le Gouvernement américain et détesté par la totalité des New Yorkais, et vivre à ses cotés, c’était partager les risques.

Quand tu es là, tu me tues Rick et pourtant quand tu ne l'es pas, c'est encore pire. Et ça me rend malade, que tu sois tellement attaché à ta rédemption et tellement perturbé pour ne rien voir. Je ne sais pas de quoi tu veux être capable. Mais je préfère crever que de supporter tout ça plus longtemps.
Tu ne t'es jamais intéressé à mes affaires jusqu'à présent et je ne mêle pas des tiennes, il me semble non plus. Je pensais que tu aimais cette façon de faire.


Rick s’approcha délicatement de la belle blonde. Lui qui avait généralement le mot pour tout, il ne savait comment décrire exactement ce qu’il ressentait avec ses paroles. Il était privé de son outil le plus pratique, mais pas de touts ses moyens. Avec une attention infinie qui contrastait avec les méthodes brusques et brutes du jeune homme, le Bostonnais releva légèrement le menton d’Elizabeth du bout de l’index et vint déposer un bref baiser sur les lèvres de celle qui lui faisait perdre la tête.

« Lizzie… Tu n’es pas ma rédemption, tu es… beaucoup plus. C’est dur à expliquer. Pour l’instant, rien n’a d’importance. Les drogues, le gouvernement à mes trousses, les autres mutants, ça ne veut plus rien dire tant que tu es là. Je sais que c’est gros, je sais que ça sera dur de vivre avec moi dans les parages, mais si tu me donnes cette chance que je te demande, tu seras la plus heureuse des Russes sexy de l’Histoire. »

Comme pour sceller ses paroles d’une signature digne de ce nom, Rick embrassa à nouveau la belle jeune femme, cette fois-ci avec un brin plus de passion, prolongeant le tout pendant de longues secondes. Cette même passion l’enivrait maintenant avec une intensité hors du commun, l’empêchant de penser avec clarté. Réalisant qu’elle lui avait posé une question au passage, Rick lui répondit avec son éternel sourire narquois et amusé.

« Oh en passant, je crois que je vais dormir ici… Le canapé est confortable? »

Lentement, Rick entraina la jolie demoiselle jusqu’au meuble en question, jouant sur son équilibre pour y étendre Elizabeth avec délicatesse. Avec une aisance particulière, comme si cette routine précise était devenue réflexe après tant de répétition, il prit place au-dessus d’elle, la surplombant de toute sa masse. Sachant qu’il faisait tourner la situation très rapidement, il vint déposer quelques fougueux baisers dans le creux du cou de la blonde, faisant monter la température un brin, poussant la pression à un niveau toujours plus insoutenable. Son regard vint se figer dans celui d’Elizabeth, et pendant ce bref instant, il lui fit mille et une promesses de bonheur sans même ouvrir la bouche. Ces promesses étaient d’autant plus magnifiques, prenant en compte le fait que pour une fois dans sa vie, Rick comptait vraiment les réaliser. Pestilence était mort dans la mer azur des iris d’une jolie jeune Russe.
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Black

Elizabeth Black


Nombre de messages : 603
Age : 30
Pouvoirs : Mémoire décuplée - Manipulation de la Mémoire
Côté Coeur : Mystère !
Date d'inscription : 27/12/2009

:::Votre Perso:::
Age du perso: 24 ans
Relations avec d'autres personnes: Ethan [- - -] Kerry [ + ] Billy [ + ] Rick [+ + +] Logan [ + ] Peter [++++]
Travail: Ex OWI - Riche héritiére russe

Treat Me Like That Other Night (HOT) Empty
MessageSujet: Re: Treat Me Like That Other Night (HOT)   Treat Me Like That Other Night (HOT) I_icon_minitimeLun 26 Mar - 22:00

    Il fallait toujours que ça se passe ainsi. Elle était froide et distante, lui s'entêtait. Elle s'emportait, lui s'en amusait et il arrivait à lui faire baisser sa garde. Peut-être que c'était elle qui la laissait tomber par mégarde, mais n'empêche que l'on en arrivait à la même situation. C'était sans doute le Destin ou bien, la Fatalité qui les forçait à se faire du mal continuellement. Elizabeth était sans doute plus pessimiste qu'elle n'aurait voulu l'être. Entre ce que sa tête suggérait et ce que son cœur désirait, il y avait bien des contradictions. Rick lui avait laissé de nombreux souvenirs amers, ceux dont on constate le manque constamment et qui pourtant nous révulse. Elle se haïssait pour ça, pour continuer à vouloir, à désirer, à espérer quelque chose de lui. Le Rick du passé était un sacré merdeux arrogant, prétentieux et beau parleur, alors comment pouvoir songer à ce qu'il montre un quelconque signe d'affection à l'égard d'une seule et unique personne. Aujourd'hui, Elizabeth ne pouvait absolument rien lui apporter qui en vaille réellement la peine. D’après elle, il était là car il n’avait nulle part où aller. Peu importe la raison, elle était ravie qu’il soit là, mais n’allait pas lui faire le plaisir de lui avouer.

    Elle n’en n’eut pas besoin de toute façon, Baneson ne se gêna pas pour faire ce qu’il avait à faire avec une tendresse qui la choqua. Il l’embrassa comme il ne l’avait jamais fait auparavant, elle fut si surprise qu’elle se sentit défaillir. Les mots ne servaient à rien et s’ils continuaient ainsi, ils finiraient par recommencer les mêmes erreurs, elle le savait. Mais parfois, les gens changent et peuvent vous surprendre, c’est ce que Rick faisait à cet instant précis. La surprise laissa la jeune femme sans voix, elle fixa le jeune homme avec inquiétude, elle ne savait pas trop quoi lui dire ou quoi faire. Elizabeth pouvait se convaincre en elle-même de continuer à le détester, elle ne pouvait pas le faire indéfiniment. Ils tournaient en rond et cela à cause d’elle. Plus le temps passait dans cet appartement et plus elle commençait à songer à ce qui était devenu impensable au cours de ces quelques semaines: . Baneson avait déjà gagné en quelque sorte, mais elle préféra le laisser continuer encore un peu dans sa persuasion.

    « Lizzie… Tu n’es pas ma rédemption, tu es… beaucoup plus. C’est dur à expliquer. Pour l’instant, rien n’a d’importance. Les drogues, le gouvernement à mes trousses, les autres mutants, ça ne veut plus rien dire tant que tu es là. Je sais que c’est gros, je sais que ça sera dur de vivre avec moi dans les parages, mais si tu me donnes cette chance que je te demande, tu seras la plus heureuse des Russes sexy de l’Histoire. »


    Après ce charmant discours, il reçut comme simple réponse un grand éclat de rire. Elizabeth laissa ce rire trahir sa nervosité grandissante. Elle n’avait pas l’habitude de ce genre de chose. Les hommes de sa vie étaient tous morts, disparus ou trop défoncés pour savoir qui elle était. Elle avait finit par apprendre à faire avec cette solitude pesante et là, Rick débarque des Ténèbres et décide qu’il en est autrement. Elle avait tout simplement peur qu'il se moque d'elle, mais une révélation lui sauta aux yeux. Tout ce qu'elle avait fait jusqu'à présent, c'était fuir lorsqu'il le fallait, lorsqu'elle en ressentait le besoin et ça, c'était fréquent au point, où elle n'avait pas pensé un seul jour à vouloir faire ce qu'elle voulait réellement. Elle avait préféré écouter les autres, quand elle se sentait inférieure ou faire tout pour ne pas avoir à faire un choix quelconque, les drogues avaient été bien utiles à ce but. Alors, elle ne dit pas non quand il l'embrassa pour la seconde fois. Cette fois ci, elle lâcha complètement prise et accrocha ses bras autour du cou de Rick, comme pour éviter qu'il ne s'échappe trop vite. L'euphorie du moment commença à la submerger et elle se retenait de ne pas lui sauter littéralement dessus.

    « Oh en passant, je crois que je vais dormir ici… Le canapé est confortable? »

    La Ferme Rick...

    Elle secoua la tête d'un air satisfait, le fixant de ses yeux brillants de malice. Elle appréciait qu'il soit celui qui prenait les initiatives, elle se sentait mieux , elle voyait la situation comme plus légitime. Elle écrasa sa cigarette sur le cendrier de la table basse et se laissa tomber en arrière. Elle soupira, continuant de fixer avidement Rick du regard. Des frissons lui parcoururent le corps intégralement lorsqu'il se coucha sur elle et ils s’intensifièrent lorsqu'il posa ses lèvres dans le cou de la jeune femme. Elle ferma les yeux de plaisir, se rappelant comme elle aimait la façon dont il savait s'y prendre. Mais lorsqu'il la fixa longuement, elle fit une moue enfantine. Elle ne sut pas comment réagir, elle rougit légèrement puis lui donna comme seule réponse un baiser sur la main qu'elle lui avait bandé auparavant. Une seconde plus tard, elle entoura avec ses jambes la taille du jeune homme, enfin de pouvoir coller pouvoir murmurer contre son oreille.

    Je pourrai bien t'aimer à force, tu sais...

    Elle s'amusa à ce que son souffle chaud et humide réchauffe le cou du jeune homme. Il avait voulu commencé, elle allait donc poursuivre. Tout en le fixant, avec le regard le plus innocent qu'elle aurait pu avoir, elle laissa sa main droite glisser le long du corps de son partenaire, les cheveux, la nuque, le dos pour finir par une tape sur les fesses. Elizabeth se mit à rire au geste qu'elle venait de faire. Et sans crier gare, agrippa la ceinture du jeune homme. Elle commença à l'ôter doucement, pour finir par balancer l'accessoire à l'autre bout de la pièce. A peine une seconde après, elle se dégagea de l'emprise de son partenaire pour réussir à inverser leurs places. Fière d'elle, penchée au dessus de Rick, les yeux brillants et malicieux, elle commença à déboutonner sa chemise lentement. Un, deux, puis trois boutons dégagèrent la poitrine de la jeune femme. Celle ci s'arrêta en fixant intensément son amant.

    Je vais commencer à m'ennuyer, tu sais...



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Rick Baneson
--Down with the Sickness --
Rick Baneson


Nombre de messages : 3076
Age : 32
Pouvoirs : Controle des maladies, Contrôle de la folie
Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place...
Date d'inscription : 19/10/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 23 ans
Relations avec d'autres personnes: Elizabeth Black(+++), Edmond Van Buren(++), Daniel Langton(++), Caïn Ezechiel(+/-), Christie Saymev(+/-),Alexis Kane(-), Sylar(-) Billy Summers(-), Symphony K. Yardley(-), Rory Daniels (--), Elleanore Bishop(--), Nathan Petrelli(--), Peter Petrelli (---)
Travail: Révolutionnaire à la retraite et bourreau des coeurs!

Treat Me Like That Other Night (HOT) Empty
MessageSujet: Re: Treat Me Like That Other Night (HOT)   Treat Me Like That Other Night (HOT) I_icon_minitimeMar 1 Mai - 5:15

Malgré tout la chaleur environnante, la peau de Rick semblait rester froide. Lui qui pourtant avait brûlé si longtemps de cette flamme intérieure, suivant ses passions sans se poser de question ou même être soumis à un quelconque remord, le voilà qui s’était éteint. Il n’y avait même plus de braise, que des cendres grisâtres et tièdes. Pourtant, il ne se laissait pas dépérir comme il l’avait si souvent fait par le passé, quelque chose l’en empêchait. La métaphore du phénix renaissant de ses cendres aurait probablement été appropriée, mais ô si peu originale. Le Bostonnais était plus du genre à créer ses propres comparaisons.

Il n’y avait que des réflexes. C’était devenu tellement naturel pour lui de caresser le corps d’une femme, de la mener sur les chemins de ses fantasmes les plus secrets et de les réaliser dans un gémissement sonore et profond. Même alors que ses mains étaient totalement engourdies par le froid et la confusion, elles se glissaient lentement sur la douce peau de cette Russe plus brûlante que la braise, connaissant les points sensibles où s’attarder et où négliger. C’était sa seconde nature, celle du Don Juan intemporel, draguant et flirtant pour oublier l’espace d’un instant qui il était. Mais le jeu avait changé, il n’était pas le même. Il sentait que chaque souffle coupé échappant des lèvres d’Elizabeth lui permettait de découvrir qui il était vraiment plutôt que de s’oublier. Son identité dépendait du plaisir qu’éprouvait celle qui faisait battre son cœur. Maintenant que Pestilence avait périe, il fallait trouver un nouveau rôle, une nouvelle direction. Et pour l’instant, c’était à l’horizontale.

Le jeune homme était en contrôle, guidant le tout comme il l’avait si souvent fait. C’était pourtant un tout autre jeu maintenant, plus personnel. Il ne pouvait faire aucune erreur, aucun malaise. Et même, le simple fait de voir ce moment sous cet angle n’était pas ce qu’il devait faire. Pendant un instant, Rick ferma les yeux et laissa son esprit se détacher, oublier l’aspect technique et mécanique pour se laisser enflammer par la passion. Facile. Son corps s’appuyait avidement contre celui d’Elizabeth, comme s’il ne voulait que fusionner avec elle, ne former qu’un seul être, unique. Les jambes de la blonde venant s’enrouler autour de sa taille ne fut pas pour calmer ses ardeurs, loin de là, tout comme les mots qu’elle lui glissa habilement à l’oreille dans un murmure de satin. Elle savait comme le prendre par surprise, le déstabiliser agréablement. Il fut pris de l’étourdissement vertigineux du funambule qui perdait l’emprise sur son fil. Il allait possiblement tomber, mais peu importe. Il voulait laisser la graviter prendre le contrôle, et une chute n’était qu’un faible pris à payer. Une flamme venait de renaitre dans le tas de cendre.

La main experte d’Elizabeth caressa son corps de tout son long, de haut en bas. Elle inspectait la marchandise avant d’acheter, mais tout deux savaient que la vente était déjà complète. Ça tenait plus de l’avant-goût que de l’inspection, sombrant même un peu dans l’excès. Elle avait bien le droit, depuis le temps. Et elle succomba, s’attaquant comme une tigresse à la ceinture du jeune homme. Proximité. Il appréciait grandement, ça ne faisait qu’intensifier la flamme qui grandissait rapidement, embrasant son esprit, lui faisant perdre tout contrôle. Elle ravivait sa faim pour la chair, l’animal qui ne dormait pas bien loin. C’était puissant, et elle finirait bien par le savoir. Elizabeth fini par se débarrasser de la ceinture de son amant, la projetant au loin sans délicatesse. Pourquoi lui accorder la moindre importance, son utilité n’étant que gênante dans un telle moment? Il ne fallut que quelques secondes pour que la ceinture en question quitte totalement l’esprit de Rick. Il faut bien avouer que le fait que le charmante Russe venait de le forcer à se retrouver sous elle n’était pas pour aider. Le Bostonnais n’avait qu’envie de laisser ses mains frôler le corps de sa divine concubine, mais c’était trop tôt, trop rapide. Il voulait que ce désir soit incontrôlable avant d’y succomber, comme pour pousser sa psyché à ses limites. Il faut dire qu’Elizabeth savait transformer le tout en défi. L’azur de ses yeux avait quelque chose d’hypnotique alors que ses mains quittèrent le torse nu du Maitre des virus pour se porter au premier bouton de sa chemise. Pop. L’imaginaire laissait un peu plus de place pour le réel alors que quelques centimètres de peau se retrouvaient maintenant dénudés. Les muscles de Rick se crispaient sous l’intensité du moment. Les mains malignes de la belle Russe descendirent lentement jusqu’au deuxième bouton, le relevant de ses fonctions avec une sensualité inhumaine. L’esprit du Bostonnais brûlait maintenant vivement, il avait l’impression que ses désirs dégageaient maintenant la chaleur digne d’un brasier de forêt. Elle osait s’attaquer au troisième bouton, limite officieuse du non-retour. Plus d’imaginaire, que du réel. Le regard de Rick pétillait avec intensité devant la beauté du spectacle qui lui était offert, devant l’étincelle angélique du corps damné de cette magnifique créature qui le surplombait.

Rick prit la relève. Non pas qu’il n’avait pas apprécié ce doux moment, mais il atteignait lentement les limites du supportable et ses désirs prenaient malgré lui le contrôle de ses gestes. C’est avec une certaine agilité qu’il vint détacher les derniers boutons de la chemise maintenant désuète d’Elizabeth. Une pulsion sauvage lui avait dicté de simplement l’arracher, mais le moment n’était pas à ce genre de brutalité. Ils avaient atteint une sauvagerie sophistiquée, une sexualité artistique. S’en était que plus savoureux. Les mains maintenant brûlantes de Rick se glissèrent lentement sur les hanches de la blonde, les frôlant dans le mince espoir d’y créer un quelconque frisson de plaisir. Il n’eut pas besoin d’insister pour qu’elle s’incline un peu plus vers lui, lui permettant de l’embrasser fougueusement alors que ses mains, apparemment conscientes et libres de leurs choix, hésitaient quant à la suite des choses. Comme pour faire durer le plaisir, elles remontèrent le long du corps divin de la Russe, ne faisant que frôler de l’extrémité des doigts cette fine contrée de plaisirs secrets, jusqu’à atteindre la poitrine récemment dénudée. Le choc fut bref, mais brutal. Pendant une fraction de seconde, Rick eu droit à un condensé de souvenirs chaotiques, trop entremêlé pour y percevoir quoi que ce soit de clair, si ce n’est qu’une seule sensation, forte, puissante : le plaisir charnel. Ce devait être le pouvoir d’Elizabeth qui faisait de sienne dans l’intensité du moment. C’était étonnant, mais surtout très agréable, un peu comme si tout ce qu’il pouvait ressentir de lié à la sensualité avait été dédoublé, voir même décuplé. Ça n’avait pas due être volontaire de la part de la jeune femme, si on se fiait à son souffle trop saccadé.


« Whoa… Ça, ça risque de rendre le tout bien plus intéressant… »

Rick réussi à se lever en portant Elizabeth, dont les jambes étaient toujours solidement entourées autour de la taille du jeune homme. Entre deux passionnés baisers, il réussi à lui murmurer à l’oreille :

« Alors, ta chambre, c’est où? »
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Black

Elizabeth Black


Nombre de messages : 603
Age : 30
Pouvoirs : Mémoire décuplée - Manipulation de la Mémoire
Côté Coeur : Mystère !
Date d'inscription : 27/12/2009

:::Votre Perso:::
Age du perso: 24 ans
Relations avec d'autres personnes: Ethan [- - -] Kerry [ + ] Billy [ + ] Rick [+ + +] Logan [ + ] Peter [++++]
Travail: Ex OWI - Riche héritiére russe

Treat Me Like That Other Night (HOT) Empty
MessageSujet: Re: Treat Me Like That Other Night (HOT)   Treat Me Like That Other Night (HOT) I_icon_minitimeLun 21 Mai - 20:40

    Elizabeth aimait défier les hommes, ceux qui se croyaient supérieur ou plus fort qu’elle, ceux qui la dominait physiquement avec une facilité déconcertante. Oui, elle aimait ça, leur faire perdre le contrôle de la situation, les manipuler. Le plus souvent, elle n’avait pas besoin de porter grand-chose sur elle pour qu’ils s’en trouvent complétement désarmés et cela l’amusait. Le cerveau d’un homme était toujours à la même place malgré tout ce qu’ils pouvaient tenter de faire croire, et ça, Elizabeth savait se servir de cet atout.

    Elle lui avait déclaré son amour… à sa manière certes, mais c’était bien plus qu’elle n’aurait osé le penser quelques minutes auparavant. Elle préférait ne pas trop s’ouvrir à lui à cet instant présent, ils étaient déjà bien trop proche physiquement parlant et la jeune femme redoutait le moment où il en serait de même pour leurs esprits. Les moqueries qu’elle lui lançait n’étaient que la représentation de ce qu’il restait de la barrière qu’elle avait dressé entre elle et lui. Une énième protection masquant ce qu’il restait de son cœur, qui avait subis l’usure du temps et des hommes. Naïvement, elle croyait pouvoir garder le contrôle en le remettant gentiment à sa place, le gardant mentalement à distance.

    Mais c’était sans compter sur la fierté de Baneson qui réaffirma sa position, décidant de mettre un terme au jeu de regards qu’avait lancé Elizabeth. Elle s’amusa intérieurement de la situation, son orgueil étant flatté par la simple idée qu’elle attisait un désir incontrôlable chez celui qui l’avait abandonné comme tant d’autres autrefois. Elle le laissa arracher la pièce de vêtement en continuant de le fixer avidement, elle avait hâte de voir ce qu’il lui réservait. Elle sentit ses mains glisser le long de son corps pour finir sur ses hanches, les mains de Rick lui brûlait la peau, c’était à la fois délicieux et intenable, un long et lent frisson parcourut sa colonne vertébrale. La russe se pencha plus près du visage de son amant afin d’en récolter la chaleur, ces baisers et ces caresses elle les endurait avec plaisir. Jusqu’à ce qu’il effleure sa poitrine, ce geste avait été le même quelque temps auparavant son pouvoir s’en souvenait pour elle.

    Elizabeth se dédoubla alors vivant deux instants distincts en à peine quelques secondes, deux instants de plaisir qu’elle avait vécu avec intensité et qui revenait à elle, qui rappelait son corps. La surprise de cette sensation lui avait donné l’envie de crier, ce qu’elle retint en se mordant la langue et enfonçant ses ongles dans la peau du jeune femme. Ce geste la ramena à la réalité, elle réouvrit un instant ses yeux, fermés lors de cette vision, assez sonnée de ce qu’il venait de se passer, elle relâcha ses griffes qui s’étaient enfoncées dans les épaules de Rick et posa sa tête dans son cou, comme pour se raccrocher à la réalité de sa présence ici.

    « Whoa… Ça, ça risque de rendre le tout bien plus intéressant… »

    Elle soupira comme pour signaler son agacement enfantin face à la réaction du jeune homme lors de cette expérience quelque peu originale. Elle n’avait pas prévu ce qu’il venait de se passer et elle tenta de le faire oublier à Rick. Elle colla son visage au sien pour le glacer de ses yeux azurs et pour le fixer quelques secondes.

    Parce que ça n’était pas assez intéressant pour toi avant..?

    Elle n’attendait pas de réponses et préféra garder son orgueil pour elle, elle lui caressa les cheveux de ses deux mains et lentement arriva jusqu’à son visage et l’embrasser avec ardeur, une tentative destinée à laver l’affront qui venait de lui être fait. En un simple mouvement, Baneson se leva, soulevant Elizabeth par la même occasion. Elle se laissa faire se collant à lui pour ne plus faire qu’un, elle ne souhaitait qu’une chose continuer ce qu’il avait commencé.

    « Alors, ta chambre, c’est où? »

    Il semblait si sérieux dans ce murmure qu’elle éclata de rire. Elle le fit taire en lui embrassant longuement le cou. Puis relevant la tête, il fit un signe en direction du couloir qui se trouvait à leur droite.

    Depuis le temps, tu ne sais toujours pas où se trouve mon lit ? Ca explique bien des choses…

    Elle le laissa se diriger dans cette direction, l’embrassant toujours plus fougueusement. Lorsqu’il n’y prêta pas attention, elle relâcha l’emprise de ses jambes afin de toucher le sol, une fois cela fait elle le plaqua contre le mur du couloir se collant à lui de toutes ses forces en présence. Elle continua de l’embrasser de plus en plus passionnément, tout en le débarrassant doucement de son pantalon. Sans le morceau de jean épais, elle agrippa bien plus facilement l’une des fesses de Rick, ce qui la fit sourire, satisfaite d’elle-même et de la situation qui s’inversait à nouveau. A cet instant, elle décida de jouer avec les nerfs de celui dont elle caressait le corps. Elle plongea dans la mémoire du jeune homme et alla chercher les souvenirs les plus brûlants qu’elle pourrait y trouver, certains n’étaient pas avec elle, mais elle ne s’en souciait guère, elle voulait juste lui faire goûter à ce qu’elle pouvait lui offrir et lui ôter après de très longues secondes, qui paraissérent être infinies et pourtant insuffisantes. Deux secondes après, elle l’attira vers elle pour le mener jusqu’à son lit, dans lequel elle se glissa en s’allongeant de tout son long dessus en le tirant vers elle.

    Et bien voilà ma chambre… Elle est à ton goût ?



Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Treat Me Like That Other Night (HOT) Empty
MessageSujet: Re: Treat Me Like That Other Night (HOT)   Treat Me Like That Other Night (HOT) I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Treat Me Like That Other Night (HOT)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Silent Night [Pv Tak']
» Stare into the Night... (PV Arthur) [Terminé]
» The Night Show (PV Samanta) [Terminé]
» The night of folded papers [Kaito/Hiro]
» Night at the Museum. [Rick] [Eclipse +7 jours]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
:::Heroes::: :: New York :: Manhattan-
Sauter vers: