Night at the Museum. [Rick] [Eclipse +7 jours]

Quelques heures auparavant, alors qu'Edgard utilisait son pouvoir pour voler dans un centre commercial du matériel informatique...

Ed' sentit son portable vibrer dans sa poche. Hum, quelle délicieuse sensation comparable à celle que procure ... Hein ? Ah oui, excusez moi.
Vibrant de plaisir, il arrêta ce qu'il était en train de faire, referma le portail et décrocha. La voix à l'autre bout du fil lui était totalement inconnue.

" Monsieur Satme. J'ai une offre à vous faire, rejoignez moi au musée, à 18h30 précise. "

"Qui êtes vous ?"

"Vous le saurez en temps utile, vous me devez quelque chose et je peux sans doute vous aider. Nous en parlerons, j'espère que vous serez là."

"Très bien ... nous nous verrons là bas, à l'entrée du département Armes et Armures."

C'était pour le moins perturbant. Les questions se bousculaient dans la tête du jeune homme. Qui était ce ? Comment le connaissait il ? Que lui voulait il ? Mais surtout, comment avait il eu son numéro ?!
La seule raison pour laquelle il se rendrait à ce rendez vous était qu'il voulait trouver des réponses. IL avait commit peu de temps avant une série d'erreurs qu'il avait juré de réparer, bien qu'il ne sache pas encore comment; l'arrivée de cet inconnu était peut être un signe du destin, peut être était-ce son futur qui revenait pour le conseiller. Il n'en savait rien. Tout ce qu'il pouvait faire c'était de se rendre au musée pour le rencontrer. Il pourrait toujours partir s'il s'avérait qu'il ne gagnait rien à accepter la proposition qui lui serait faite.

"Monsieur, monsieur. vous allez bien ?

LA voix d'une jeune femme le tira de ses pensées. Il remarqua rapidement que la demoiselle qui l'avait interpelé était fort charmante (vous voyez ce que je veux dire) mais qu'elle n'était pas la seule à s'inquiéter. Les autres clients du magasins le regardaient d'un air inquiet et le vendeur avait la main sur le téléphone , prêt à appeler un médecin ou qui que se soit qui pourrait aider.

"Tout, tout va bien, ne vous inquiétez pas", essaya de les rassurer Edgard avant de tourne les talons et de sortir le plus normalement possible du magasin, ne tenant pas compte des protestation de la jeune femme.

Il se dirigea rapidement vers les toilettes les plus proches et s'aspergea le visage d'eau. Se regardant dans la glace, il comprit d'où venait l'inquiétude de ces personnes. Son teint était extrêmement pâle, et surtout, surtout, du sang coulait de son nez. Ses yeux s'injectaient peu à peu de sang. Il sentait la fatigue le gagner. Sans même s'en rendre compte, il envoya valser un savon poser sur le rebord du lavabo avec violence s'écraser contre le mur. Il se coupa en deux, une partie disparue, l'autre tomba au sol avec un petit bruit mat.

Non, il n'avait pas ses règles, peut être était ce l'accumulation de toutes ces choses qui le perturbaient, ce qu'il avait fait de mal. Pas le vol, non, avoir mit en danger Hayden, avoir faillit la faire tuer. Cela plus cet inconnu. Trop de choses en suspens qui se bousculaient dans sa tête, son cerveau tournait peut être trop.

Peut être était ce une conséquence du quasi paradoxe temporel qu'il avait créé. Mais ça, il ne pouvait pas y penser.

A cet instant, la savonnette, trempée qui plus est, était positionné exactement derrière la porte. Quiconque serait entré à cet instant aurait illustré une magnifique blague, et aurait sans doute finit à l'hôpital avec l'intitulé : "accident de savonnette". Oui, je sais, un accident de savonnette dans des douches commune après un match serait moins grave.

Ed se ressaisit, rapidement le sang cessa de couler, et il reprit un teint plus normal, mais toujours un peu pâle (non pas pâle d'hélice *sort*). IL regarda l'heure.

15h.

Autant partir tout de suite. Alors il disparut.

Maintenant ...

Ed s'avança dans le musée et, une fois n'est pas coutume, paya son billet. il en profita pour visiter le musée et faire un peu de repérage. Bah oui, on ne perd pas ses mauvaises habitudes si facilement. Un tableau intéressant, une sculpture d'une femme nue qui rendrait très bien dans le petit "repère" d'Edgard, un squelette de tyrannosaure qui pourrait plaire au chien des voisins de ses parents.

Il regarda à nouveau l'heure, il avait eu le temps de faire le tour rapide du musée.

17h25.

Il était temps. Il se dirigea vers le célèbre département des armes et armures et s'assit sur une marche.

L'homme ne se fit pas attendre, il était ponctuel. La montre d'Ed indiquait tout juste 17h30. Il se leva, et resta à une distance respectable. L'homme semblait jeune, à peine plus vieux que lui, mais il dégageait de lui ... non, pas une odeur prenante et horrible, mais une ... non pas une odeur nauséabonde on a dit ! Il se dégageait de lui une puissance et un magnétisme impressionnant, mais cela n'arrêta pas Ed qui s'adressa sèchement à lui.

Soyons, bref, je n'ai pas tout mon temps.
Ceci en soit était un mensonge puisqu'il pouvait être partout à la fois, hors du temps ou en n'importe lequel de ses endroits en même temps. Ouh comme c'est pas beau de mentir ! Ouh pas bien ! vilain Eddy!
Qui êtes vous ? Comment me connaissez vous ? Que me voulez vous ?

Un armé qui avance à travers les rues New Yorkaises, saccageant les boutiques, brûlant les kiosques à journaux, tuant les passants affolés. Des centaines de voitures en ruine bloquaient l’immense 5eme avenue. Les hordes intarissables d’évolués mettaient à feu et à sang la métropole tant de fois détruite dans l’histoire cinématographique. À leur tête marchait Rick Baneson et l’élite des membres des Sons of Liberty : Alexis, Edmond et Sky. Ils avançaient d’un même pas, indifférents à la scène tout droit sortie d’un film de guerre qui se déroulait autours d’eux. Ils semblaient évoluer dans leur propre monde, un monde où des réalités telles que les soucis ou les regrets n’ont pas lieu d’exister. Ils avançaient, impassibles, passant devant la cathédrale St-Patrick, où quelques pratiquants cherchaient une rédemption avant l’apocalypse. Mais il était trop tard. L’apocalypse avait déjà débuté, et les démons gagnaient l’affrontement.

Dans son délire hallucinogène, Rick bougeait vivement dans son lit, inconscient de son propre corps. Ses yeux mi-clos fixaient le plafond, mais il voyait le summum de son projet, la perfection des Sons of Liberty. Son bras s’étira brutalement dans un soubresaut qui fit tomber le nécessaire du parfait drogué qui reposait sur le bord du lit du Bostonien. Puis, plus rien. Un coma profond, un sommeil artificiel. L’héroïne avait fait son effet, maintenant, il fallait s’en remettre.

***

Rick ne repris conscience que le lendemain après-midi, toujours épuisé après ses 20 heures passées dans les bras de Morphée. Après sa rencontre avec Elizabeth Black, le jeune homme avait repris goût aux drogues en tout genre. Ça le ralentissait bien sur dans son recrutement de membres, mais de toute façon, le projet des Sons n’était pas près d’entrer en fonction, par manque d’argent surtout. Mais bon, finit le plaisir, il fallait tout de même s’activer. Vêtu d’une simple camisole crasseuse qui avait dût être blanche à une époque lointaine et de son jean de la veille, il s’alluma une cigarette tout en se dirigeant péniblement vers son ordinateur. Il regarda une liste de nom qu’il avait préalablement récolté dans les banques de données de Pinehearst. Après Black, c’était le nom d’un certain Edgard Satme qui figurait. Créer des brèches dans l’espace-temps, quelle capacité intéressante pour les Sons of Liberty. Rick pris son téléphone et composa le numéro du portable du jeune homme. Dès qu’il entendu que quelqu’un décrochait, le père des Sons donna ses instructions.

« Monsieur Satme. J’ai une offre à vous faire, rejoignez moi au musée à 18h30 précise. »

« Qui êtes-vous? »

Toutes sortes de réponses passèrent dans la tête de Rick à ce moment. Qui était-il? Rien pour l’instant. Un atome parmi tant d’autre dans le tout qu’était une société. Cette pensée l’écœura au plus au point. C’était justement pour changer les choses qu’il s’était mis en branle.

« Vous le saurez en temps utile, vous me devez quelque chose et je peux sans doute vous aider. Nous en parlerons, j’espère que vous serez là. »

« Très bien…nous nous verrons là bas, à l’entrée du département des Armes et Armures. »

Parfait. Rick raccrocha et regarda l’heure. Il pouvait flâner un peu avant d’aller le rejoindre. Bon, il ne pouvait pas boire, ni prendre de drogue, mais pouvait se divertir un peu. Ça ne lui ferait pas trop de tort…

***

Le nom même du Metropolitan Museum of Arts était connu des pires incultes. C’était un immense lieu de savoir et de culture, un amas inestimable de richesses pour le monde. En franchissant le seuil de l’endroit, Rick se promis qu’il allait le faire disparaître dès qu’il le pourrait. L’humanité était corrompue jusque dans ses arts et ses reliques et un tel acte de revendication serait exemplaire. Mais pour l’instant, une rencontre ici n’était que purement symbolique.

Le Bostonien regarda une des cartes des lieux qui était affichée sur les murs. Le département nommé « Arms and Armors » (il ne put s’empêcher de sourire) était situé au centre même de l’édifice et semblait être le plus gros de tous. Lentement, Rick s’y rendit, prenant bien le temps de regarder les toiles si populaires. Il lui restait trois minutes, il pouvait se permettre de prendre son temps.

Il arriva finalement dans le département. Edgard se tenait devant d’authentiques armes à feu d’époque. Rick s’approcha de lui. Avant qu’il ne puisse prendre la parole, Satme lui donnait déjà un avertissement.

« Soyons bref, je n’ai pas tout mon temps. »

Rick laissa échapper un rire qui démontrait que cette simple phrase était ridicule. Le temps, c’était probablement la ressource qu’Edgard possédait en la plus grande quantité. Cependant, il ne porta pas d’autre commentaire sur cet affreux mensonge. Le simple rire signifiait déjà qu’il savait tout.

« Qui êtes-vous? Comment me connaissez-vous? Que me voulez-vous? »

« Je suis Rick Baneson. Ce nom ne te dit probablement rien, puisque pour l’instant, je ne suis rien. Ne trouves-tu pas cela absurde, Edgard, que des gens comme toi et moi, au potentiel infini, se retrouvent absorbés dans une société d’êtres anonymes? Nous pouvons accomplir beaucoup avec très peu d’effort, et pourtant, nous pesons autant qu’eux dans la balance sociale. Je n’y vois aucune logique, aucune! Bref, je m’égard! Je vous connais grâce à des informations recueillis auprès d’agences qui nous espionnaient en permanence, prenaient des informations sur nous à notre ainsi pour nous cataloguer. Fort heureusement, ses agences sont aujourd’hui choses du passé, et je suis l’un des quelques chanceux à avoir pu mettre la main sur leurs bases de données. Et pour répondre à ta dernière question, laisse-moi te mettre en situation. Imagine un monde où nous serions perçus comme des dieux, un monde où tu n’aurais plus besoin de voler pour subsister. Un monde de liberté. C’est tout bonnement ce que j’ai l’intention de créer, grâce à l’aide de quelques amis de confiances, un noyau d’élite aux capacités et à la personnalité extraordinairement riches. Et je voudrais que tu en fasses partie intégrante. »

Technique punch. Rick voulait saouler Edgard de paroles, le noyer sous ses plans. Il ne s’attendait pas à ce que tout soit compris du premier coup, il voulait simplement piquer sa curiosité. Un discours aussi vague mais passionné était justement l’instrument parfait.

Le mystère s'épaississait, au lieu de disparaitre avec l'arrivée de l'inconnu, qui disait s'appeler Rick Baneson. Il savait beaucoup de choses sur Edgard, ce qui prouvait qu'il n'était pas n'importe qui. Il réussit cependant, par une habile manœuvre, digne des plus grand stratège comme Napoléon, ou le général Kadhafi (hein ? ah oui, excusez moi) à attiser la curiosité du jeune homme.

« Je suis Rick Baneson. Ce nom ne te dit probablement rien, puisque pour l’instant, je ne suis rien. Ne trouves-tu pas cela absurde, Edgard, que des gens comme toi et moi, au potentiel infini, se retrouvent absorbés dans une société d’êtres anonymes? Nous pouvons accomplir beaucoup avec très peu d’effort, et pourtant, nous pesons autant qu’eux dans la balance sociale. Je n’y vois aucune logique, aucune! Bref, je m’égard! Je vous connais grâce à des informations recueillis auprès d’agences qui nous espionnaient en permanence, prenaient des informations sur nous à notre ainsi pour nous cataloguer. Fort heureusement, ses agences sont aujourd’hui choses du passé, et je suis l’un des quelques chanceux à avoir pu mettre la main sur leurs bases de données. Et pour répondre à ta dernière question, laisse-moi te mettre en situation. Imagine un monde où nous serions perçus comme des dieux, un monde où tu n’aurais plus besoin de voler pour subsister. Un monde de liberté. C’est tout bonnement ce que j’ai l’intention de créer, grâce à l’aide de quelques amis de confiances, un noyau d’élite aux capacités et à la personnalité à la personnalité extraordinairement riches. Et je voudrais que tu en fasses partie intégrante. »

Edgard savait depuis longtemps qu'il n'était pas le seul à avoir un don, Hayden le lui avait prouvé en lui montrant le sien, l'illusionnisme, avait brièvement évoqué d'autres personnes. Les pouvoirs étaient divers et variés, l'évolution donnait des centaines de ramifications que l'humanité semblait emprunter. Edgard fit une tête d'abruti finit, la bouche grande ouverte. Le flot de paroles de Rick avait été par trop rapide, Ed n'avait pas tout saisit, mais il comprenait tout de même la portée de ce qu'il venait de dire. Réunir des spéciaux, ce n'était sans aucun doute pas pour jouer les baby-sitters ou aller au pays des bisounours distribuer confiseries et autres présents. C'était sans aucun doute possible pour quelque chose de réellement sérieux. Ed secoua la tête, projetant un peu de bave au passage, pour se reprendre en main.

"Excuse moi mon grand, mais, on va faire un truc. TU vas me suivre, dans un endroit calme où nous aurons tout le temps de discuter de tout ça.

Ed s'approcha de l'homme, ouvrit un passage et le poussa dedans, puis il le suivit, et referma le portail.

Tu es ici chez moi. Si jamais tu essayes de me rouler, tu y resteras jusqu'à la fin des temps, et ce n'est pas pour rire. Nous sommes ici hors du temps tel que tu le connais. Aucun vieillissement. Aucun échappatoire.

Edgard s'assit dans un fauteuil style 18ème siècle. dans ce qui semblait être un salon entièrement vitré. Les paysages étaient tous différents. Différentes époques, différents lieux. Ce lieu aurait enthousiasmé n'importe quel historien, mais ce n'était pas par passion pour l'histoire qu'Edgard gardait ces fenêtres vers d'autres temps, mais pour essayer de comprendre ce qu'était le temps en lui même et comment il pouvait agir sur lui.

Maintenant, tu t'assois, et tu me réexpliques en détail ce que tu veux faire et pourquoi tu réunis des gens comme nous. Et au passage,tu peux aussi me dire quel est ton don, je n'aime pas les surprises.

Apparemment, Edgard n’avait pas trop compris le principe de base de toutes les paroles que prononçait Rick. Après les avoir mainte fois répétée, c’était presque devenu un automatisme pour lui. Chaque fois, les mêmes idées en des mots différents. Généralement, il n’avait pas besoin d’en faire plus, mais il venait de rencontrer le premier cas légèrement plus difficile. Cependant, Edgard avait une préférence pour l’endroit de cette explication.

Sans mise en contexte, il poussa le Bostonien dans une de ses brèches tellement caractéristiques. L’endroit était digne des meilleurs films de science fiction. Les murs qui laissaient voir différents lieux à différentes époques impressionnèrent grandement le jeune homme. Il sembla ne plus trop s’intéresser à Edgard, fixant un village médiéval s’éveillé à un matin depuis longtemps révolu.

« Mon don? Lorsqu’on me le demande, je réponds habituellement que je suis le Fléaux tel que décrit dans la Bible. Je suis l’ombre rampante que l’homme craint depuis la nuit des temps, celle qui tue les soldats les plus coriaces sans qu’ils n’aient la chance de riposter, celle qui plongea l’Europe dans la peur et la paranoïa à l’aube de la Renaissance. Edgard, j’ai le pouvoir de contrôler les différents virus et maladies que Dieu a mis sur la Terre, de les adapter à mon grand besoin personnel. »

Rick détourna son regard de la « fenêtre » et vint s’assoir en face d’Edgard.

« Ne t’en fais pas, je n’ai pas l’intention de te rouler d’une quelconque façon. Si je suis ici, c’est simplement pour te faire une offre, te proposer la grandeur. Ta réponse n’influencera que très peu mon futur personnel, mais l’influence de ta réponse sera d’une importance capitale tant qu’à ta vie. Ici, la seule chose que j’ai à perdre, c’est ma vie dans cette cellule cosmique. Bref, je vais t’expliquer clairement. Vois-tu, je cherche à regrouper un groupe, d’abord restreint puis comptant chaque spéciaux dignes d’en faire partie, pour pouvoir passer un message. Comme tu le sais, nous sommes assez puissants pour réaliser environ tout ce que nous voulons, alors pourquoi s’en priver? Je veux réveiller ceux qui le méritent, ceux qui croient en la liberté. Lorsque ce message sera passé, notre race sera unie et forte face au humains normaux, les faibles qui mènent le monde jusqu’à maintenant. Nous passerons à l’Histoire, seront immortalisés dans les registres et les mémoires. Nous seront éternels, pour les actions que nous avons accomplies, pour le tournant que nous auront amené à l’avenir d’une race qui ne peut même pas se permettre de se nommer ainsi dans la réalité qui nous est endoctrinée! Bref, je suis ici pour te mettre au courant de ce qui se prépare, pour que tu sois parmi nous lorsque je ferai passer mon message. Bien sur, il faudra que tu sois fidèle jusqu’au bout, mais c’est la seule chose que je te demande. Qu’en penses-tu? C’est plus clair? »

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