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![Want Some More ? [Pv Rick Baneson] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Want Some More ? [Pv Rick Baneson] ![Want Some More ? [Pv Rick Baneson] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/13/97/34/i_icon_minitime.gif) Jeu 24 Déc - 0:55 | |
| L'homme est dénué d'intérêt. C'est vrais. Ce chauffeur de bus, ce bibliothécaire, cet employé de bureau... Qui se soucie vraiment d'eux ? La vérité, c'est que lorsque l'on se dit solidaire, on ment. On ment aux autres, on se ment à soit même. La seule chose qui compte vraiment, pour chacun, et il n'y a que très peu d'exception, c'est sa petite personne. C'est fascinant, de voir à quel point on peut se voiler la face, à quel point on pousse le mensonge excessivement loin... Et pourtant, on sait que ce n'est pas le bon choix, que l'on ne devrait pas, il y'a cet instinct, qui nous préviens, qui nous dit que ce chemin n'est pas le bon... Mais l'homme est têtu, il écoute la morale plutôt que sa conscience, et ce perds sur le chemin.
En général, il finit toujours par perdre. L'homme est méprisable, c'est un irrémédiable perdant, il n'est pas digne de confiance, comment avoir foi envers une chose si facile à tromper ? Qui ne fait jamais ce qu'il faut, qui se méprends sur sa propre nature, qui abuse de sa crédulité pour justifier ses actes ? Il ne faut pas se leurrer messieurs, les humains ne sont pas bon, ni charitable.
La nuit, tout les chats sont gris dit-on. La nuit, tout le monde est sur un pied d'égalité. Enfin... presque, ce que pensait la jeune homme, perché sur son balcon, voyant la foule se presser à ses pieds, c'est que les gens « comme lui », n'avaient et ne seraient jamais comme ces minables insipides. Ils étaient là, inconscient de tout ce qui se tramait dans le monde, incapable de discerner les changements qui animaient la surface du monde, incapable de s'adapter... Incapable, c'était le bon mot... Ils ne pouvaient pas voler, créer du feu du bout des doigts, connaître l'avenir ou autre, ils étaient juste... Banals, ordinaires... La distance qui le séparait d'eux était si grande, ils n'étaient pas du même monde. Le jeune homme calma une montée d'adrénaline et de colère qui montait soudainement en lui à la vue de créatures si faible... Pourquoi existait-elles ? Ou allaient-elles ? Mais au final tout cela ne l'intéressait pas... L'argent, le pouvoir, toutes ses choses qui ne trahissait que par maladresse de la pars dse son détenteur... Il savait, que s'il la jouait fine, il concernerait toujours ses biens... C'était quelque chose de rassurant. Car tout être vivants à besoins de stabilité, de savoir... La pire des choses est d'ignorer, tout du moins, Dino le pensait. Une énième cigarette vint rejoindre ses comparses dans le petits cendrier métallique, posé nonchalamment sur une table de jardin. Enfin, ses tables en plastique là, vous voyez de quoi on parle ?
Cherchant une autre cigarette dans son paquet rouge, il grogne lorsqu'il voit qu'elles ne sont pas au rendez vous. Il ouvre son portefeuille, et compte. Deux-cents dollars, de quoi largement s'offrir une paquet ou deux de clopes. Nicotine louée, la seul qui puisse calmer ses angoisses, inhiber ses pulsions autodestructrice et pourrir sa santé, il faut l'avouer. Mauvais réflexe. Il attrape deux berettas, qu'il installe confortablement contre sa poitrine, contact rassurant... Il décent dans la rue, les flocons de neiges descendant lentement du ciel... Couvrant son manteau, ses cheveux... Comme des milliers de diamants, offert à la vue de tous... Beauté éphémères d'une vie courte... La seule qui ait vraiment de l'intérêt à ses yeux... Il entre dans le tabac, achète son paquet à un vendeur n'ayant aucun influence sur notre histoire, et ressort, tranquillement, comme il est venue, pourtant assez armé pou commettre un carnage. Ce n'est pas l'envie qui lui manque, faire un peu de nettoyage, mais il se contrôle, ce n'est pas une très bonne idée... Discrétion avant tout...
Ses yeux se couvre d'un voile blanc, il se voit, une ombre le suivant, épiant ses faits et gestes... Tournant à l'angle d'une ruelle, qui mène à un cul de sac, il se retourne d'un seul bloc, son beretta pointé sur l'homme derrière lui, en costume. Sa voix se détache, froide, sans aucun sentiment à pars le mépris peut-être...
« Donne moi ne serait-ce qu'une bonne raison de ne pas te faire la cervelle, ce serait dommage de salir un si beau costume non ? »
[Avant le virus]
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