:::Heroes:::
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum optimisé pour Mozilla Firefox
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-36%
Le deal à ne pas rater :
WD_BLACK Disque SSD Interne 2 To – SN770 NVMe PCIe 4.0 x4 ...
109.99 € 171.72 €
Voir le deal

 

 Moon River [PV Rick]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Meredith Harper

Meredith Harper


Nombre de messages : 41
Age : 31
Pouvoirs : Hydrokinésie
Côté Coeur : Célibataire
Date d'inscription : 13/09/2011

:::Votre Perso:::
Age du perso: 18 ans
Relations avec d'autres personnes:
Travail: Musicien professionnel

Moon River [PV Rick] Empty
MessageSujet: Moon River [PV Rick]   Moon River [PV Rick] I_icon_minitimeDim 9 Oct - 22:32


My Huckleberry friend, moon river and me

.


Tout était si calme ce soir. Pas un hurlement ou une explosion dérangeant le silence. En fait, c'était si calme qu'on se serait cru autrefois, quand les anciennes religions avaient encore de nombreux fidèle, où nature, magie et dieux se mêlaient dans les forêts d'Europe déjà séculaires. Même le cadre correspondait à cette image. A cet endroit, au bord de l'Hudson, la seul lumière était le reflets de la Lune sur les flots ainsi que les lointaines lumières de New-York. Un silence profond régnait, seulement interrompu par l'eau qui glougloutait gaiement et le bruissement du vent dans les arbres.

Ce fut à ce moment qu'un évènement brisa quelque peu l'harmonie de la scène. Une flaque d'eau était en train de remonter la digue et atteignit bientôt la terre même. Elle s'immobilisa à cette endroit avant de se déformer et de grandir, laissant place à un jeune homme blond trempé comme une soupe. Distraitement, Meredith, puisque c'était lui, essora son t-shirt tandis qu'il regardait les lieux, un sourire sur le visage. il avait trouvé l'endroit parfait.

Après un journée plus que stressante à faire la navette entre la salle de musique et le bureau de son avocat tout en composant un air au pied levé, le blond avait eu grandement besoin de se détendre. Il avait essayé les films, le chocolat et même la musique mais rien n'y avait fait. Il ne lui restait donc qu'une seul option : communier avec son élément. Malheureusement, il ne pouvait pas faire ça chez lui, son voisin s'étant déjà plaint des nombreuses fuites qu'il subissait, et ne pouvait pas le faire dehors non plus vu qu'il n'avait aucune tendance suicidaire. Il lui fallait donc trouver un endroit éloigné où il pourrait s'amuser à loisir. Et c'est ainsi qu'il se liquéfia, dans le but de trouver cet endroit.

Maintenant qu'il était là, il ne perdit pas un seul instant. D'un geste de la main, il conjura un gerbe d'eau qu'il s'amusa à déformer dans tous les sens jusqu'à en faire une licorne de taille réelle. Il l'a laissa galoper librement avant de reprendre le contrôle et d'en faire une boule compact qu'il envoya sur un arbre. Un gloussement lui échappa quand une grosse branche cassa sous l'impact. se concentrant sur celle-ci, il absorba chaque molécules d'eau qui la composait, la desséchant jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un tas de poussière. Il avait mit longtemps à maitriser cette aspect de son pouvoir, jusqu'à parvenir à assécher les matières organiques. Cependant, ce soir il n'avait pas envie de détruire, il voulait juste jouer.

Merry reporta son regard sur le fleuve et eut une idée. Il plaça ses mains face à face, et poussa de toutes ses forces dans la direction opposée, les flots se séparant en deux. Il resta comme ça jusqu'à être épuisé et laissa le fleuve suivre son corps normal. fatigué, il s'assit en tailleur sur la berge tout en faisant évoluer des volutes d'eau dans les airs, au rythme de la mélodie qu'il chantonnait, la simple force de son esprit. Après quoi, il entreprit de créer une tornade. Il était tellement plongé dans sa tâche qu'il n'entendit pas la personne qui s'approchait de lui.


______________________________
Revenir en haut Aller en bas
Rick Baneson
--Down with the Sickness --
Rick Baneson


Nombre de messages : 3076
Age : 32
Pouvoirs : Controle des maladies, Contrôle de la folie
Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place...
Date d'inscription : 19/10/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 23 ans
Relations avec d'autres personnes: Elizabeth Black(+++), Edmond Van Buren(++), Daniel Langton(++), Caïn Ezechiel(+/-), Christie Saymev(+/-),Alexis Kane(-), Sylar(-) Billy Summers(-), Symphony K. Yardley(-), Rory Daniels (--), Elleanore Bishop(--), Nathan Petrelli(--), Peter Petrelli (---)
Travail: Révolutionnaire à la retraite et bourreau des coeurs!

Moon River [PV Rick] Empty
MessageSujet: Re: Moon River [PV Rick]   Moon River [PV Rick] I_icon_minitimeDim 16 Oct - 18:48

À sa première arrivée à New York, Rick était un jeune homme trouble, confus. Il avait toujours été du type calme et discipliné, n’ayant pas de mal à refusé une soirée entre amis au profit de ses études. Les choses avaient rapidement changées. Le pouvoir de Rick avait martelé son esprit de troubles psychologiques en tout genre. Psychoses, paranoïa, mégalomanie et autres joyeusetés faisaient partie du quotidien du Bostonnais. New York avait eux sur lui une emprise démoniaque, le poussant vers le pire de lui-même, sur le plan moral autant que social. Il avait commencé a flirté avec l’alcool, puis les drogues plus dures, lui qui n’avait jamais consommé de substances illégales auparavant. Il appréciait de plus en plus la compagnie nocturne de charmantes demoiselles, au point que sa luxure ne devienne sa principale faiblesse. Puis vint la découverte totale, l’endroit où tous ses péchés se retrouvaient pour flirter au rythme d’une musique électronique trop commerciale : les fameux clubs New Yorkais. Il pouvait y passer des nuits entières, jusqu’à la fermeture, se complaisant toujours dans les pires étourderies. Avec les Sons of Liberty, les habitudes nocturnes de Rick avaient dut s’arrêter, puis se poursuivre temporairement à Miami avant qu’il ne se fasse prendre par le redoutable Peter Petrelli, puis emprisonner à Washington. Maintenant, après des semaines de captivités intenses, il était maintenant libre. Son nouveau visage, cadeau d’un mutant Cubain lié à la pègre de Miami, lui permettait d’aller et venir sans problème, et il n’allait pas se gêner pour se divertir ce soir. La nuit était jeune et Rick avait soif…

La file d’attente pour le Dante était toujours aussi longue pour les non-VIP, surtout qu’on n’était jamais certain de pouvoir entrer. Les portiers étaient des salauds qui s’amusaient à choisir qui était digne de pénétrer dans ce palace du glamour, et leurs critères étaient souvent très flous. C’était dans ce club que Rick avait rencontré la charmante héritière Russe Elizabeth Black. À l’époque il avait la folie des grandeurs et avait utilisé son pouvoir pour entrer dans l’établissement. Après son expérience dans sa cellule gouvernementale, Pestilence était plus posé, plus calme. Il ne souhaitait pas inutilement attiré l’attention sur lui, comme il l’avait fait à Miami. Cette fois, il avait très peu de marge de manœuvre et il n’allait pas prendre les risques fous qu’il avait pris auparavant.

Le temps passait, et Rick se rapprochait rapidement du stoïque portier qui prenait, il faut bien le dire, son travail beaucoup trop au sérieux. Avec un soin presque religieux, il regardait de la tête aux pieds chaque individu souhaitant entrer dans l’établissement, ne donnant son opinion que d’un discret hochement de tête. Le portrait classique de l’armoire à glace en plein trip d’abus de pouvoir. Le tour de Rick arriva enfin, après près de deux heures d’attente dans la froide humidité automnale. Le portier regarda le Maitre des Virus, un sourcil arqué devant le look très peu glamour de son interlocuteur. Dans son bon vieux manteau de cuir et son jean délavé, il contrastait avec tout le monde autour. Bien évidemment, les choses ne pouvaient que mal se passer…


« Non mais tu te prend pour qui, gamin? J’viens de refuser une bonne centaine de personnes avant toi, et ils avaient au moins le double de ta classe. Qu’est-ce qui te fait croire que je vais t’laisser entrer? »

Le regard trop sur de lui et l’attitude tellement déplaisante du portier avaient tout pour mettre Rick hors de lui. Il y avait de cela pas si longtemps, ce type aurait été en train de vomir ses tripes dans la ruelle la plus proche, laissant libre chemin au Maitre des virus pour la petite fiesta. Pestilence s’était cependant adoucie, lassé par une dernière année de combat sans relâche. Il était fatigué par le dernier mois passé entre les mains du gouvernement, à la merci de haut-gradés militaires tous plus arrogants les uns que les autres. Il voulait maintenant vivre sa vie dans l’anonymat le plus complet… du moins, pour l’instant. Résistant à l’idée de simplement envoyer promener cet abrutit, il ravala son égo et prit un air faussement suppliant.

« Oh aller, j’ai de la tune et j’ai envie de faire la fête! Tu peux bien me laisser passer, non? »

Le portier dévisagea Rick quelques secondes, dans le silence de celui qui réfléchit avec ardeur. Le Bostonnais eux le vague espoir pendant une seconde qu’il allait avoir pitié et qu’il lui permettrait d’entrer, mais le grand rire tonitruant du portier le ramena rapidement sur Terre.

« Aller, retourne chez toi petit, t’es pas à ta place ici. Tu te ferais bouffer tout rond chez les grands. »

Rick soupira fortement. Si ce portier savait vraiment à qui il avait affaire… Il tenait devant lui un des criminels les plus recherchés à travers le monde entier, et il le traitait comme un simple adolescent qui tentait de se faire passer pour plus grand qu’il l’était vraiment, alors que c’était plutôt le contraire. Pilant largement sur ce qui lui restait d’orgueil, le Maitre des virus quitta la scène, légèrement humilié et se questionnant sur la pertinence de sa nouvelle attitude pacifique. Il faut dire, sa rencontre avec Elizabeth à son retour à New-York l’avait plutôt marqué. La tournure qu’avait prise la jeune Russe avait changé les perspectives de l’éternel bad boy, le domptant un peu au passage. Quelle était maintenant la prochaine étape? Certes, il aurait très bien pu se trouver un autre bar, mais l’alcool n’inspirait plus tellement Rick pour ce qui était des plans pour sa soirée. Il avait plutôt besoin de…tranquillité. Cependant, la tranquillité était une denrée extrêmement rare dans la métropole, mais le Bostonnais n’avait pas peur de marcher un peu…

***


La Ville qui ne dort jamais portait très bien son pseudonyme. Manhattan semblait battre tel un cœur sous l’impulsion des voitures qui obstruaient ses artères, même aux confins de la nuit. Rick dut quitter la presqu’île pour trouver enfin ce qui s’approchait le plus du calme. Les limites topographiquement délimitées par la Hudson River semblaient généralement dénués de l’aspect euphorique qui nimbait la ville. Ici, seul régnait le son des vagues et les graffitis laissés comme signature par de fiers représentants de la classe sociale la plus pauvre, mais la plus vraie de ce monde. Simplement illuminé par un reflet de la lune, Rick adorait admirer cette endroit depuis l’obscurité, presque invisible. La soirée venait à peine de commencer, et le Bostonnais ce disait déjà qu’il pouvait bien passer la nuit entière ici. Tirant son paquet de cigarette de sa poche, il en retira le seul péché auquel il n’avait pu renoncer ce soir et le glissa entre ses lèvres asséchées par la marche prolongée. Alors que les premières bouffées de nicotine venaient inonder les alvéoles de ses poumons, il ne put retenir un sourire en se disant qu’après un mois en prison, il était d’une étrange ironie que de ne trouver la paix non pas dans l’alcool et le sexe comme s’était le cas auparavant, mais bien dans la solitude et la réflexion.

Les pensées de Rick dérivèrent dès les premières minutes. Il pensait à ce qu’il prévoyait faire plus tard, mais surtout à son passé, tellement lourd de sens, un cadeau qui pouvait très bien passer pour un fardeau. Lui qui avait toujours vécu dans l’égoïsme, pourrait-il changer du tout au tout, seulement par la simple force de sa volonté? Pourrait-il lâcher définitivement les drogues et l’alcool qui avaient marqué son quotidien pendant des mois? Pourrait-il laisser tomber ses plans de grandeur, le recrutement, l’envie de pouvoir? La réponse allait venir bien plus tôt que prévu, sous une forme tout à fait inattendue. Devant les yeux presque habitués de Rick, ce qui semblait à la base n’être qu’une simple parcelle de vague sembla se détacher du lot, puis en émergea un jeune homme totalement détrempé. Il ne semblait pas avoir remarqué Pestilence, qui était bien à l’abri dans l’absence de lumière. La présence de cet individu déplu d’abord grandement à Rick, qui pensait avoir trouvé un havre de quiétude pour passer la nuit, mais la perspective que ce mutant était simplement, tout comme lui, à la recherche d’un endroit pour être seul.

Ayant fait bien pire dans sa vie, le Maitre des virus ne se sentait pas coupable du tout d’empiéter ainsi dans l’intimidé de cet inconnu. De plus, ce qu’il voyait était fascinant. Très en phase avec son pouvoir, le jeune homme s’amusait tout bonnement avec les capacités qui lui avait été données, faisant de l’eau un jouet aux possibilités infinis. Il semblait être en parfait contrôle de ses facultés, ce qui ne pouvait qu’attirer le respect de Rick. La façon avec laquelle il jouait avec son élément était très instinctive, comme un compositeur qui ne connaitrait pas la musique mais qui parviendrait tout de même à créer les plus magnifiques symphonies à l’oreille. Puis soudainement les choses prirent un ton un peu plus intéressant aux yeux de Pestilence. Sa nuque fut parcourue d’un frisson lorsque le jeune homme regarda le fleuve d’un air décidé, et d’un simple mouvement de main, sépara les eaux, tel Moïse selon les écrits religieux. Sur le coup, de vieux sentiments refirent surface. Des capacités surhumaines qui avaient inspirés le christianisme, de quoi faire tomber les foules sous une vague de spiritualité. Les prophéties du passé, concrétisé par les mutants. Un sourire vicieux vint marquer son visage lorsqu’il réalisa le potentiel de contrôle qu’il pouvait exercer. Les Sons of Liberty passait par la passion pure, irréfléchie. Ses plans futurs seraient plus complexes. Apparemment, difficile de changer, même avec les plus grands efforts.

Le jeune homme semblait maintenant s’amuser avec la création d’une petite tornade. Il allait probablement finir par attirer l’attention, après tout, les services de médias New-York étaient particulièrement aux aguets. Rick sortit enfin de l’ombre, cigarette aux lèvres, regardant la scène d’un air admiratif. Il allait certainement prendre l’inconnu par surprise, probablement le choqué un peu, mais il ne pouvait passer à coté d’une telle opportunité.


« À votre place je serais prudent avec un tel pouvoir, les gens de New York ne portent pas particulièrement les spéciaux dans leurs cœurs dernièrement, et vous risquez d’attirer l’attention de personnes beaucoup moins sympathique que moi… »

Rick se rapprocha un peu de l’inconnu, conscient qu’il devait se faire le moins menaçant possible pour ne pas lui faire peur. Il venait de le prendre dans un moment d’intimité, ce qui était assez synonyme avec le fait de se faire prendre dans un moment de vulnérabilité. Il leva les mains pour montrer qu’il était tout ce qu’il y avait de plus pacifique.

« Ne t’en fait pas, je suis tout comme toi…Bah, pas exactement comme toi, je ne peux pas contrôler l’eau. Mon pouvoir est bien plus discret et désagréable, croit moi, tu n’as pas envie de le voir en action… Mais tout comme toi, j’étais à la recherche d’un petit endroit tranquille, mais je n’ai pas put résister à l’envie de te parler après t’avoir vu en action… Quelle magnifique capacité que tu as! »
Revenir en haut Aller en bas
Meredith Harper

Meredith Harper


Nombre de messages : 41
Age : 31
Pouvoirs : Hydrokinésie
Côté Coeur : Célibataire
Date d'inscription : 13/09/2011

:::Votre Perso:::
Age du perso: 18 ans
Relations avec d'autres personnes:
Travail: Musicien professionnel

Moon River [PV Rick] Empty
MessageSujet: Re: Moon River [PV Rick]   Moon River [PV Rick] I_icon_minitimeJeu 20 Oct - 22:50



Tout l'être de Meredith était concentré dans la tornade qu'il était en train de créer. Il regardait le tourbillon d'eau s'élever vers le ciel nocturne, de plus en plus haut et de plus en plus vite. Un sourire heureux éclairait son visage bien qu'il se retenait de ne pas envoyer sa merveille vers la ville. Non pour détruire une nouvelle fois New-York mais pour savoir s'il pouvait la diriger et la contrôler par l'esprit. Il était en train de réfléchir à ce qu'il voulait faire quand une voix derrière lui le fit sursauter.

« À votre place je serais prudent avec un tel pouvoir, les gens de New York ne portent pas particulièrement les spéciaux dans leurs cœurs dernièrement, et vous risquez d’attirer l’attention de personnes beaucoup moins sympathique que moi… »

Ni une ni deux, Meredith virevolta et regarda qui osait l'interrompre dans son jeu. Il s'agissait d'un grand homme, un peu plus âgé que lui, et assez imposant. Ne parvenant pas à voir son visage, caché dans l'ombre, Merry plissa des yeux, méfiant, tandis que la tornade se transformait en boule compacte où la pression de l'eau était assez forte pour assommer l'intrus s'il se révélait menaçant, lui lançant le temps de plonger dans l'eau et de disparaitre. Il avait vu des mutants se faire enlever par le gouvernement, la plupart du temps on ne les retrouvait plus, comme s'ils avaient disparut de la surface de la Terre. Il était hors de question qu'une telle chose lui arrive. D'ailleurs, il était prêt à entrer dans les flots au moindres mouvements suspects. L'inconnu du s'apercevoir de la méfiance qu'il éprouvait parce qu'il le rassura immédiatement.

« Ne t’en fait pas, je suis tout comme toi…Bah, pas exactement comme toi, je ne peux pas contrôler l’eau. Mon pouvoir est bien plus discret et désagréable, croit moi, tu n’as pas envie de le voir en action… Mais tout comme toi, j’étais à la recherche d’un petit endroit tranquille, mais je n’ai pas put résister à l’envie de te parler après t’avoir vu en action… Quelle magnifique capacité que tu as! »

Sa défiance, et sa prudence avec, fondit comme neige au soleil quand l'homme lui révéla avoir un pouvoir, même si celui-ci paraissait un peu glauque d'après sa brève description, et surtout lorsqu'il s'émerveilla sur sa capacité. Le blond rêvait de pouvoir parler de son don à quelqu'un qui ne risquait pas de le vendre au gouvernement ou de l'assassiner pour le lui voler. Il ne connaissait personne dans son entourage possédant une capacité particulière, et même si c'était le cas, il n'était de toute façon proche de personne. Ceci était devenu une chose de plus qui le séparait et l'isolait des autres, le poussant à s'appuyer sur son don bien plus que de raison, d'une façon presque malsaine. Toute cette solitude poussa donc Merry a baisser sa garde, sa boule d'eau cessant de tourner autour de l'inconnu. Il hocha frénétiquement la tête tout en prenant la parole à son tour.

-Oh euh ... merci, je crois. C'est vrai que c'est génial comme pouvoir, je peux faire presque tout ce que je veux !

Le jeune homme était presqu'en train de sautiller d'excitation, ses mains s'agitant follement devant lui alors que la boule d'eau se transformait en une volute transparente qui s'enroulait et se déroulait rapidement, à l'image de l'état d'esprit de son créateur. Puis, son humeur changea brusquement et Merry se figea, la représentation vivante du calme. Il venait d'entendre un bruit dans les fourrés, comme un animal nocturne détalant dans l'herbe. Pour n'importe qui cela n'était qu'un animal, mais pour lui, il s'agissait de musique, de quelque chose qu'il devait écouter afin de s'en servir plus tard. Au bout de quelques instants de silences, le blond reprit son babillage, encore une fois changeant d'humeur aussi vite qu'un océan après une tempête.

-Je suis désolé de vous avoir déranger alors que vous vouliez de la tranquillité. Je n'ai vu personne alors j'ai cru que cet endroit était vide. C'est vraiment le lieu idéal pour jouer alors je n'ai pas fais attention.

Après avoir parler, il étendit la main, faisant venir à lui le liquide qui se nicha au creux de sa paume, brillant d'un éclat argenté sous la Lune. Il se mit ensuite à faire passer l'élément d'une main à l'autre comme s'il s'agissait d'une balle alors que la gerbe d'eau continuait à tourner autour de l'inconnu, le frôlant ça et là, comme un étrange animal curieux. Meredith fronça légèrement les sourcils, ayant tout l'air d'un garçonnet perplexe.

-Qui êtes vous au fait ? Parce que même si vous avez vraiment un pouvoir, rien ne me dit que vous n'êtes pas un cinglé psychotique qui attend dans l'ombre pour violenter et/ou zigouiller d'innocentes jeunes personnes. Moi, je suis Merry ... enfin Meredith mais on peut aussi m'appeler Merry, si vous voulez, vous n'êtes pas obligez.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Rick Baneson
--Down with the Sickness --
Rick Baneson


Nombre de messages : 3076
Age : 32
Pouvoirs : Controle des maladies, Contrôle de la folie
Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place...
Date d'inscription : 19/10/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 23 ans
Relations avec d'autres personnes: Elizabeth Black(+++), Edmond Van Buren(++), Daniel Langton(++), Caïn Ezechiel(+/-), Christie Saymev(+/-),Alexis Kane(-), Sylar(-) Billy Summers(-), Symphony K. Yardley(-), Rory Daniels (--), Elleanore Bishop(--), Nathan Petrelli(--), Peter Petrelli (---)
Travail: Révolutionnaire à la retraite et bourreau des coeurs!

Moon River [PV Rick] Empty
MessageSujet: Re: Moon River [PV Rick]   Moon River [PV Rick] I_icon_minitimeDim 6 Nov - 4:36


Ce jeune inconnu avait un style bien excentrique qui aurait peut-être put faire fuir d’autres gens, mais Rick aimait ce genre d’attitude. Ça prouvait un certain désintérêt en ce qui était des normes sociales, chose que Pestilence avait grandement prôné à l’époque des Sons of Liberty. Cependant, lui avait la force de faire plier le monde autour de lui et leur faire accepter de force ses propres désirs, et habituellement il ne se gênait pas pour le faire. Il faut dire que dernièrement, Rick faisait face à de nouvelles règles dans le jeu de la vie, et devait plier un peu face à ce que lui demandait Elizabeth s’il souhait regagner sa confiance. Certes, ce but motivant son sevrage plus ou moins réussi jusqu’à maintenant n’avait rien pour donner de l’honneur à l’éternel charlatan qu’était Pestilence, mais le fait qu’il songe à se repentir était déjà bien impressionnant pour ce monstre de vices en tout genre.

Dès qu’il avait entendu Rick débarqué, le jeune homme avait immédiatement cessé de s’amuser avec l’eau pour en faire une arme, ce qui charma encore plus l’esprit tordu du Maitre des Virus. Le typhon qu’il faisait virevolter quelques secondes plus tôt s’était instantanément mû en une sphère extrêmement dense qui tournoyait autour du Bostonnais, menaçant constamment de lui fracasser le crâne, ou du moins de le mettre hors d’état de nuire s’il se montrait dangereux. Cependant, la mention de ses capacités sembla enlever toute prudence et méfiance de la part du jeune homme, qui baissa ses défenses aussitôt. C’était intéressant pour Rick, mais ses buts de manipulation avaient eux aussi disparu. Non pas qu’il commençait à faiblir face au premier être doté de capacités spéciales venu, mais il lui semblait que cet inconnu pouvait l’aider sur le chemin de la rédemption. S’il pouvait en faire un ami plutôt qu’un allié, ça serait déjà un véritable pas dans la bonne direction, un fait duquel il pourrait être fier. Jusqu’à maintenant, tous ceux qui s’étaient liés à lui au cours de la dernière année avaient finis par l’abandonner ou par se faire trahir, ce qui d’une certaine façon n’aidait pas à l’immense amertume qui servait de carburant au cynisme immuable de Pestilence.

Le blond semblait un peu gêné, mais tout aussi flatté par le commentaire du Rick sur son pouvoir. Il sembla se laisser prendre d’une euphorie et comme pour accompagner l’humeur de son créateur, la sphère d’eau prit des allures de volutes tourbillonnantes. Le Bostonnais avait connu bien des gens au cours de ses aventures pour qui l’humeur semblait influencer leurs pouvoirs, ce qui n’était pas nouveau à ses yeux. Pour lui, c’était plutôt son pouvoir qui avait influencé son humeur, le poussant plus rapidement que nature vers une folie paranoïaque et une mégalomanie maladive. Maintenant, il semblait pris entre sa nature humaine normale et cette façade déformée de lui-même, ne sachant plus trop ou il en était. Il était clair que le développement constant de ses capacités était la source de cette nouvelle confusion, étant donné que son contrôle sur sa propre folie devenait presque instinctif, hors de son contrôle. Pestilence était mourant, Rick Baneson revenait lentement à la vie.

Le calme sembla regagner l’inconnu tout comme sa création aqueuse, qui avait cessé de tournoyer sur elle-même. Ce genre de brusque changement d’humeur avait quelque chose de loufoque, comme si le moindre évènement avait un effet monstre sur les émotions de l’hydrokinésiste, sans considération pour ce qu’il ressentait auparavant. Le jeune homme s’excusa d’être venu déranger Rick, ce qui le fit sourire en retour. En règle générale, une personne qui aurait surpris Pestilence de façon aussi impromptue aurait put se prendre quelques virus dans la tronche, mais ce jeune homme le mystifiait totalement. Une belle preuve qu’il existait encore un peu d’innocence dans la Ville qui ne Dormait Jamais.

L’inconnu passa finalement dans la catégorie des connus. Il s’appelait Meredith, un nom pourtant féminin habituellement. Définitivement, ce jeune homme n’avait rien de bien normal, un peu comme si le destin l’avait choisi pour qu’il fasse toujours fi des normes, et Rick adorait ça. Un peu de non orthodoxie dans ce monde moulé était vachement rafraichissant. Il finit par demander le nom de Pestilence, ce qui était déjà en soi un premier défi face à sa relation avec ce jeune homme. Soit il lui mentait, comme il l’avait fait tant de fois auparavant, et répétait déjà les mêmes erreurs que par le passé, ou soit il se montrait totalement franc et risquait de faire fuir ce Merry, pire, risquait de se faire dénoncer et repérer par la suite. C’était certain qu’il ne retournerait jamais en prison. Il décida donc d’opter pour un entre-deux.


« Enchanté, Merry! T’en fais pas, je ne veux pas zigouiller personne! Je m’appelle Rick. Un peu banal comme nom maintenant qu’on en parle… »

Banalité qui pour l’instant convenait parfaitement au Maitre des Virus, parce que le fait de porter un prénom si populaire le masquait d’un certain anonymat, du moins d’un sens figuré. Il se noyait dans le foule de « Rick » existant aux États-Unis, ce qui était pas mal en soit lorsque l’on est un terroriste fortement recherché. Son nouveau visage était évidemment son meilleur masque, mais n’était certainement pas à toute épreuve. Conscient que sa mince explication évoquerait probablement des questions non-désirée de la part de Merry, Rick continua de parler.

« Je bosse dans une petite boutique de t-shirt dans le Sud de l’ile, encore une fois, rien de bien passionnant, mais il faut bien faire un peu d’argent comme on peut. Et là je dois dire que je suis dans une période pas très facile de ma vie… Plusieurs questionnements, trop peu de réponse. C’est pour ça que je cherchais un peu de solitude ici, bien que la solitude et moi ça se connait. Je voulais surtout parler de l’absence de foule. Ça fait du bien, penser seul, parfois… »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Meredith Harper

Meredith Harper


Nombre de messages : 41
Age : 31
Pouvoirs : Hydrokinésie
Côté Coeur : Célibataire
Date d'inscription : 13/09/2011

:::Votre Perso:::
Age du perso: 18 ans
Relations avec d'autres personnes:
Travail: Musicien professionnel

Moon River [PV Rick] Empty
MessageSujet: Re: Moon River [PV Rick]   Moon River [PV Rick] I_icon_minitimeMar 6 Déc - 20:10

« Enchanté, Merry! T’en fais pas, je ne veux pas zigouiller personne! Je m’appelle Rick. Un peu banal comme nom maintenant qu’on en parle… »

Meredith gloussa doucement en entendant la réponse du jeune homme alors qu'il sentait ses dernières appréhensions fondre comme neige au soleil. Cependant, il n'était pas d'accord avec lui sur la supposée banalité de son prénom. Pour Merry, il n'y avait absolument rien de banal dans le monde. Comment cela aurait pu être possible quand le blond n'entendait que de la musique, chaque fois différente de la précédente ? Il allait lui dire exactement cela quand Rick reprit la parole.

« Je bosse dans une petite boutique de t-shirt dans le Sud de l’ile, encore une fois, rien de bien passionnant, mais il faut bien faire un peu d’argent comme on peut. Et là je dois dire que je suis dans une période pas très facile de ma vie… Plusieurs questionnements, trop peu de réponse. C’est pour ça que je cherchais un peu de solitude ici, bien que la solitude et moi ça se connait. Je voulais surtout parler de l’absence de foule. Ça fait du bien, penser seul, parfois… »

Rick, Rick, Rick ... Merry ne cessait de se répéter son prénom dans sa tête depuis qu'il l'avait entendu. Il aimait comment sonnait ce prénom. Mais il avait l'impression que le brun était triste. Et quel pessimisme ! Il ne pouvait tout simplement pas le laisser continuer avec ses pensées moroses. Le monde était magnifique et il fallait qu'il s'en rende compte. Il entreprit donc de le faire avec son manque de tact habituel.

-Tu es triste n'est ce pas ? En tout cas, ta musique l'est. Pourquoi ce n'est pas passionnant de vendre des t-shirt ? Je veux dire, bien sur, la plupart sortent d'usines d'Asie, mais chaque personne qui en achète est différente non ? Certains le prennent parce qu'ils le trouvent beau, d'autre pour offrir ou simplement parce qu'il en ont besoin. Et à chaque fois que tu en vends un, tu les soulages quelque part. Enfin, je pense, c'est peut-être pas très logique mais bon. Et pour ton prénom, il n'est pas banal du tout. Il n'existe rien de banal dans ce monde et encore moins les prénom. Tu vois, chaque prénom à une musique. Et moi, je peux l'entendre. Comme je peux entendre la musique des gens. Ton prénom, ça fait quelque chose comme ça.

Il chantonna doucement, avec une justesse incroyable, une courte série de note qui correspondait à ce qu'il avait entend quand Rick avait prononcer son prénom. Selon Merry, il s'agissait d'une jolie petite mélodie quoiqu'un peu mélancolique. Pour lui, les prénoms influençaient beaucoup les gens et leurs façon d'être, mais évidemment les rares fois où il avait partagé sa théorie, on avait rit en levant les yeux au ciel. Après tout, ce n'était que Meredith le garçon gentil mais un peu trop rêveur.

Ayant justement peur que Rick ne se mette à le regarder comme une espèce de lunatique ayant reçu un sacrée coup de lune, il se dépêcha de lui expliquer comment et pourquoi il entendait de la musique partout tout le temps.

-Ne t'inquiètes pas, je ne suis pas bizarre et je je n'ai pas d'autres pouvoirs, c'est seulement que depuis que je suis tout petit, j'entends la musique, partout, tout le temps. Le médecin a dit que j'avais l'oreille absolue. Et c'est pour ça que je joue de pleins d'instruments et que je suis musicien. Et c'est aussi pour cette raison que je peux entendre les prénoms. Pour moi, le monde, et ses habitants, ne sont qu'une série de notes et de silences. Alors parfois, j'ai besoin de m'éloigner. Le chant de la nature et celui de l'eau sont vraiment apaisants.

Comme pour appuyer son propos, la gerbe d'eau, qui tournicotait toujours dans les airs, s'agita et se mit à danser sur une mélodie inaudible tel le mariage d'un sylphe et d'une ondine. Les rayons de la Lune allumaient des éclats d'argent sur le liquide, le transformant en une véritable œuvre d'art mouvante. Les yeux de Merry s'écarquillèrent face à ce spectacle merveilleux et un rire de petit garçon joyeux lui échappa. Puis, il s'adressa de nouveau à Rick.

-Même après autant de mois, elle me surprend encore. C'est beau non ? Oh, ça me donne une idée. Vous voulez voir ce que ça fait de tenir de l'eau dans sa main, sans qu'elle ne s'échappe la coquine ?

Complètement euphorique à l'idée de partager cette expérience, le blond se mit presque à vibrer d'excitation, suivit par son tourbillon d'eau. Sans laisser à Rick le temps de répondre, Il s'avança vers lui, envahissant sans gêne aucune l'espace vitale de son nouvel ami, et lui saisit la main, la plaçant sur sa paume ouverte. Grâce à une simple pensée, le liquide qui évoluait dans les airs, redevint une boule, de la taille d'une balle de tennis, et alla se nicher au creux de la paume du brun, caressant doucement sa peau. Un sourire radieux sur le visage, Merry planta ses yeux innocents et gentils dans ceux de Rick.

-C'est cool non ? La première fois, ça fait un peu bizarre mais c'est étrangement apaisant je trouve. Et toi ? C'est quoi ton pouvoir au fait ?

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Moon River [PV Rick] Empty
MessageSujet: Re: Moon River [PV Rick]   Moon River [PV Rick] I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Moon River [PV Rick]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Hello Rick [PV Ella/Rick]
» [Eclipse] When the moon eat the sun [PV Alys et Luther]
» Hunter's moon opening ♠ Billy
» Don't you want me [Billy & Rick]
» Want Some More ? [Pv Rick Baneson]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
:::Heroes::: :: New York :: Les Alentours-
Sauter vers: