[Eclipse] When the moon eat the sun [PV Alys et Luther]

Depuis un mois, Drew se démenait comme un beau diable dans son cabinet vétérinaire. Mais sans son pouvoir, il n'arrivait plus à rien. Il déléguait la majorité des tâches à ses subalternes qui le regardaient bizarrement. Avant, il n'avait besoin de personnes, ses employés se chargeaient des autres patients. Mais maintenant il ne comprenait plus. La compréhension de ces patients à deux, ou quatres pattes l'avait déserté, laissant place à une sorte de dépression. Il s'était peu à peu enfoncé dans l'alcoolisme et songeait à raccrocher sa blouse blanche, de plus en plus tâchée du sang des nombreux animaux qu'il tentait de sauver seul. Chaque fois qu'il échouait, il perdait de sa crédibilité. Lui le vétérinaire le plus réputé de tout l'état. Réputé pour ses miracles. Il était devenu aussi inefficace qu'un misérable stagiaire boutonneux. Son cabinet était presque désert, il piochait dans ses réserves pour payer ses frais, son personnel, mais il n'était pas en mesure de tenir ainsi très longtemps. Il avait pris la décision de donner une semaine de congé à tout le monde, lui compris, et avait fait annulé tous les rendez vous, orientant ses clients vers ses collègues plus compétents. Il voulait se ressourcer, essayer de comprendre pourquoi sa capacité avait disparue, savoir s'il la retrouverait un jour. Il voulait savoir si, il devait recommencer sa vie. Il était aux USA, il pouvait encore tout refaire en mieux... mais il n'avait aucune autre capacités, il ne savait faire que soigner des animaux, et la seule espèce qu'il comprenait encore, c'était l'espèce humaine. Il ne pouvait pas utiliser sur ses congénères les mêmes méthodes que celles qu'il utilisait sur les autres. IL se voyait mal ne pas anesthésier son patient et lui demander : "Vous me dites quand j'arrive là où ça vous fait mal, vous inquiétez pas, ça sera rapide".
Drew partit d'un grand rire stupide en pensant à ça. Sa voix résonna dans son appartement. Appartement qui était le reflet de ce qu'était devenu sa vie depuis un mois. Les cadavres de bouteilles et les livres jonchaient le sol, on pouvait aussi trouver ici ou là, épars, des habits, des feuilles, des couverts, de la nourriture. S'il avait eu des enfants et que des inspecteurs étaient venus, ils les auraient emmenés et aurait surement fait brûler le local. Un taudis ... voilà un adjectif qui correspondait à l'appartement. Une épave ... voilà qui correspondait à la fois à l'appartement et à son occupant. Remuant tout ce qui recouvrait le sol de l'appartement, Drew trouva le journal du jour, déjà tâché de sauce. IL le feuilleta, cehrchant une information digne d'intérêt, arrachant les pages, par frustration, lorsqu'il n'y avait rien. Seul l'Eclipse retint son attention, c'était un phénomène assez rare pour que le vétérinaire sorte de chez lui afin de partager cela avec d'autres personnes. Il sortit et ferma la porte de son appartement, ou tout du moins tenta de la fermer puisque le verrou ne voulait pas l'entendre de cette oreille. Abandonnant, il prit le chemin de Central Park pour assister à cet évènement.

Le trajet, il le fit à pied, il ne pouvait plus se permettre de payer un taxi et ses voisins l'évitaient comme la peste. Il avait également pris soin de prendre une bouteille de champagne, histoire de ...

Arrivé dans le désert recouvert d'un peu de verdure et de quelques arbres qui reprenaient quelques forces, il s'intalla sur un banc, neuf, et attendit patiemment. IL observait le parcours de la Lune, majestueux, il l'apaisait bizarrement. Le halo du soleil assombrissait le satellite, peu à peu, toujours plus. Un oiseau se posa sur le banc, picorant des miettes sans doute tombées du manteau du vétérinaire.


*Oh c'est que c'est bon ! ça fait vachement de bien !*

Drew se retourna brusquement, lâchant un "QUOI ?! " sonore, il vit qu'il était seul, ou tout du moins que les personnes les plus proches ne pouvaient pas se faire entendre par Drew. Il fixa alors des yeux le petit animal, une colombe, symbole de l'espoir, il ne faisait aucun doute maintenant que c'était elle qui avait parlé. Drew retrouvait ses capacités. La colombe était tout un symbole et marquait le renouveau de l'homme déchu, ou tout du moins le début de son retour. Il essaya de lui parler, sa voix se transforma, pour un observateur externe, en un roucoulement.

Il était vraiment redevenu lui même, plus aucun doute n'était permis. Il essaya alors d'utiliser l'autre partie de son pouvoir. IL vit peu à peu son bras se couvrir de plumes puis rétrécir jusqu'à disparaitre sous son manteau. Mais il n'arrivait pas à faire beaucoup mieux... Son pouvoir était limité, plus que lorsqu'il l'avait découvert.

La colombe prit son envol, partant vers le soleil, tel Icare, sans doute inconsciente de ce qui venait de se passer et du rôle qu'elle avait jouée. Drew la remercia, mais elle ne répondit pas... par contre des passants se retournèrent et le regardèrent comme s'il était fou (ce qu'il était probablement pour un humain lambda).

Fermant les yeux, il essaya de visualiser, comme il le faisait par le passé, les autres espèces animales qu'il avait emmagasinées au fil des années. Plus rien. Juste cette colombe. Les voix elles n'ont plus n'étaient pas revenues. Il faudrait sans doute du temps avant. A moins que ... que son pouvoir se limite à un seul animal à la fois, ce que Drew n'espérait vraiment pas.
Les yeux toujours fermés, Drew profita avec un grand sourire du soleil qui lui chauffait doucement le visage.

Depuis de nombreuses semaines, Alys tournait en rond. Ces espoirs étaient fondé sur la présence de son cher Sylar dans la « Grosse Pomme ». Espoirs sans doute pourris, car, après tout, pourquoi Sylar se trouverait encore là ? De toutes façon, sans un sous, avec juste son gros sac miteux, elle n’irait plus bien loin. L’argent qu’elle avait volé, ici, au final ne lui avait été d’aucune utilité. Les Livres Sterling, sont bien moins côté que le dollars. Vivant à l’hôtel depuis son arrivé, son argent, avait été dilapidé dans un hôtel miteux de la banlieue latino. Aujourd’hui, elle ne pouvait plus rien payé. Alors, les proprios l’avaient tout bonnement foutue dehors, en se servant dans son coffret à bijoux pour payer la nuit passé. Heureusement, il n’avait pas touché au violoncelle. Heureusement. Sinon, même sans son pouvoir, elle leur aurait arraché les yeux, et bien pis encore. Sa quête lui semblait maintenant, vaine et puérile. Elle ne regrettait rien, mais à quoi servait de continuer, tant que sa véritable force n’était pas revenue. Alors, doucement, elle se laissa emporter par la vie, les gens autour d’elle. New York était connue pour être une ville « vivante » et mouvante. Alys s’en rendit compte. Tout autour d’elle n’était qu’activité, que palpitations. Roulant doucement Henry près d’elle, le temps ne comptait pas pour une fois.

Bousculée, comme un bouchon, une bouteille à la mer, son parcours était incertain et beau à la fois.Cependant, tous l’évitait.Ces habits crasseux en était la cause, sans doute. Alys cligna des yeux. Cela n’arrivait jamais avant. Cette sensation était bizarre à chaque fois. Fermé les yeux, les rouvrir, laissé l’iris se fendre et se tordre de lumière. Une délicieuse douleur, qui jusqu’à présent lui avait été enlevé. Alys continuait en avant. Bien qu’étant anglophone, l’accent américain était désagréable à ses oreilles. Un charabia étrange et rugueux, même leur expression avait ni queue ni tête. Tout cela était bizarre, étrange et sensuel à la fois. Si elle n’avait pas autant détesté les humains, elle aurait essayer de faire connaissance au petit bonheur la chance avec l’un d’eux. Peut-être deviendrait-il ce qu’on appelait Ami. AMI. Un mot qu’elle avait entendu dans sa petite télé, sans jamais savoir ce que cela voulait dire.

Petit à petit, elle se glissa dans les interstice, entre les gens, les évitant. Les humains, était trop moche et monstrueux dans leur cœur pour qu’elle les touche de sa main,de son corps. Finalement, un grand écritoire attira son attention. « Central Park ». Alys en avait entendu parlé, c’était une magnifique réserve de vie animale, et humaine. L’endroit était immense, et vert. D’un pas rapide, toujours en prenant soin qu’Henry ne fut pas trop tournebouler, elle s’en fut donc, dans cet Eden de verdure. D’un pas précipité elle entra dans le lieux. Éblouie par le soleil, encore haut, elle découvrit quelque chose de magique et merveilleux. La pelouse verte, semblait être si douce, comme une caresse. Les arbres ondulait sous la brise légère, sans que la vie ne meurs dans leur cœur. Oiseaux, et autres bêtes chantaient. Ils chantaient l’hymne à la vie. Comme il le faisait chaque jour.

Alys s’avança et défit ses chaussures trouée, devant l’étendu de la pelouse. Une pancarte disait qu’on n’avait pas le droit de marcher dessus. Tant pis, elle posa Henry bien aplat, puis avec une légère hésitation, elle foula le sol. C’était froid, humide, mais doux, comme elle l’imaginait. Sous son pieds, un papillon décolla. Son regard se planta dans la Lune, qui peux à peux embrassait le soleil. « Enfin réunis » soupira Alys. Un picotement étrange saisit sa rétine. Une femme avec son enfant passait par la, alerté par le bruit, Alys, tourna la tête vers eux. Ces yeux virent ce que l’enfant avait dans sa tête. Il voulait une glace. Alys se frotta les yeux. Elle ne clignait plus des yeux, comme il y’a deux secondes. Serait-ce, revenus ?? Doucement, elle croisa ses bras sur sa poitrine, et ferma les yeux. Elle prenait conscience du monde qui l’entourait. Une inspiration, la tête haute vers l’obsucrité factice. Le monde devint pâle et translucide, doucement, son esprit quitta son corps, qui doucement tomba dans l’herbe, comme si elle s’était laissé aller au plaisir d’une sieste.

Elle parcourut les rues, au dessus, sans voir, ni sentir, comme avant. Le monde était étrange. Pas de Sylar en vu. Brutalement, ele revint dans son corps, elle ouvrit les yeux, et les cligna. Le soleil, n’embrassait plus la lune. Une larme roula sur ses yeux, fragile à la lumière du jour. Doucement, elle se releva, et observa autour d’elle. Personne n’avait changé ni remarqué. L’enfant de tout à l’heure avait maintenant sa glace. Dans une expression énigmatique, elle se retourna vers quelqu’un, qui venait de remercier un oiseau non loin. Un original sans doute. Doucement, la jeune femme alla vers Henry. Elle sortir l’instrument de son étuis. Magnifique. Son bois respirait la santé, brillant au soleil. Alys sourit, avant de l’entrainer avec elle dans la pelouse, son archet dans la main droite.

La fontaine coulait avec douceur. Elle s’assit sur le rebord, Henry reposant fièrement sur sa pointe. Doucement, Alys se mit en position.[ musique : https://www.youtube.com/watch?v=S6yuR8efotI ]
Puis, fluide, l’archet vint frotter avec force et tendresse. Forte y Allegretto. Songea-t-elle en entament le prélude pour violoncelle de Bach, avec une dextérité rare.Ces doigts courraient d’avant n arrière, émettant de tendre vibrato, rapide et chaleureux. Puis, doucement, elle reposa l’instrument. Des gens la regardait étrangement. Il était vrai qu’une jeune femme de son âge, jouant du violoncelle dans une tenue si peux soignée pouvait semblé hétéroclite. Doucement, elle posa sa tête sur Henry. L’homme au pigeon n’était pas loin. Son visage, semblait emprunt d’une tristesse certaine. De sa voix à la fois douce et forte, Alys prit la parole.

« Vous Semblez Triste » dit-elle poliment. Son accent en disait long sur elle. L’homme noir se tourna vers elle., puis doucement, s’avança.[ musique : https://www.youtube.com/watch?v=Pzo3W_uZWps ] Doucement, elle commença à jouer un autre air, plus posé, mais également remplis d’une autre émotion que le premier. Quand elle eut finit, elle se tourna vers l’homme. « Vous, vous êtes ainsi ». dit-elle simplement. La capuche de son manteau vert d'âtre glissa le long de sa chevelure rousse, découvrant une peau aussi pâle que la Lune, et des yeux plus inquiétant.

PineHearst... PineHearst... PineHearst...

Une obsession galopante. Après près de 3 ans de recherches effrénées sur la vie de son défunt père, Luther touchait au but.

Le jeune postier était déjà loin de Brooklyn après une bonne demi-heure de marche et il décida de couper par le parc. Pas à l'aise avec les grandes avenues : avoir été pourchassé par la police laissait des traces dans son esprit, plus, bien plus qu'il ne l'aurait souhaité.

Depuis quelques temps, l'envie de tuer ne taraudait plus Kricek, mais tout cela allait changer... Luther crispa la main sur la lanière de son sac US ARMY et il s'engagea d'un pas assuré dans Central Park. Au loin, le ciel répandit une ombre argenté sur le paysage, celle-ci progressait plus lentement qu'un homme ; Luther leva les yeux au ciel tout en mettant sa main gauche en visière et vit le Soleil pâlir peu à peu.

*Eclipse, Uhh ! *
Luther n'en avait cure, et ignorait totalement ce que le phénomène signifiait ; qu'importe ! seul Pinehearst comptait ! il faillait qu'il sache, il était près à tuer pour ça....

Luther croisa du regard deux promeneurs semblant débuter une conversation : une jeune femme à la crinière ample et sombre qui jouait d'un instrument semblait-il et le petit frère d'Eddy Murphy, interloqué ; la ressemblance était frappante, sauf peut-être les yeux...

Le temps sembla s'arrêter.
L'Eclipse arriva à son point culminant et des voix agressèrent subitement le pauvre Luther :

-"TU POUVAIS ME SAUVER !", dit le visage grimaçant et déformé de sa mère, un couteau dans la poitrine, se tenant tout naturellement face à lui avec un regard plein de reproche.
-"NAAAAA-AAAN !", hurla Luther en tombant à genou,
-"JE SUIS DESOLE FILS....", disait son meurtrier de Père qui pencha sa tête par dessus l'épaule de Luther, surgissant de nulle part,
-"AAA-AH !"
-"Pourquoi m'avez vous tué ? je n'était personne pour vous, JE N'ETAIS RIEN !", lui hurla son premier meurtre, un homme d'une quarantaine d'année avec une salopette bleue ; qui était-il ?

Luther mit les mains autour de son crâne :
-"Vous n'êtes pas là.... VOUS NE POUVEZ PAS ETRE LA !", hurla t-il avant que ceux-ci ne disparaissent comme ils étaient apparus.

Le néant. Le désespoir & une envie décuplé par la culpabilité surgissait de nouveau dans le coeur de Kricek : il fallait survivre ! survivre, à n'importe quel prix ! au prix de n'importe quel crime...

-"Uh",
Luther leva des yeux plein de larmes vers les deux étrangers - ils l'avaient vu - la situation était plus qu'ennuyeuse.
-"Ca recommence !", murmura t-il.

Alys, je te laisse mon tour de post. J'ai trop de réponses à faire. Je rep après toi, considère juste que j'ouvre tout juste la bouche pour te parler quand Luther arrive.

Alys, doucement, posa son archet contre Henry. Ignorant Drew, qui avait ouvert la bouche, quelques secondes plus tôt. Dans un pas lent, et chaloupé, comme une déesse envoutée, elle s’en fût vers le nouvel arrivant. Suivit de près par Drew. La jeune femme avait deviné qui était cet étrange personnage.
Sa mélodie était torturée, mais qu’importe, il était « son frère ». A quelques pas de lui, elle se stoppa, ses yeux ne clignèrent pas. Elle essayait de faire comme « avant » avec ceux qu’elle soupçonnait être ses frères et sœurs. Juste un terrible mal de tête survint, à force de ne pas cligné des yeux. L’homme devant elle, était étrange. Cependant, cette fois-ci, elle n’en avait pas eu besoin. Le soleil et la lune, en ce moment, était plus que traite.
A moins qu’il fut fou, il était lui aussi, une race élue par le Béni. Doucement, elle avança sa main vers lui. Il eut un moment de recul, puis, devant ce visage, emprunt d’une froide sérénité, il ne bougea plus.

Alys, passa sa main dans ses cheveux. Le faciès de Luther reposant désormais dans les mains en coupes de la jeune femme. Drew, lui ne disait rien et la laissait faire. Visiblement, la petite savait s’y faire. Donc, il n’y avait pas de soucis. La jeune femme se laissa doucement tombé au sol, à genoux, pour être au niveau de Luther.
Puis, étrangement, elle lui sourit, et l’enserra de ses bras. Murmurant des petits sons, qu’elle seule connaissait. Des sons, des vocalises. Une mélopée commune. Doucement, elle se sépara de lui, et dans un sourire franch – limite démentiel- elle s’adressa à lui, avec sa petite voix douce, et inquiètante à la fois. Comme une griffure dans de la soie.

« Je t’ai vu et reconnu mon frère. » dit-elle simplement. Il ne répondit pas. Ou du moins ,cherchait une réponse, lorsqu’elle continua. « Elus, du sang. » ajouta-t-elle.

Avec lenteur, elle se releva, lâchant doucement, son visage, et glissant, sur sa peau. Drew la regardait avec de grands yeux étrange. Alys, elle riait avec douceur, et effectua une petite pirouette de danse. Avant de se rassoir près d’Henry et de continuer à jouer. La mélopée qu’elle venait juste de chanter. Une mélodie étrange, qui n’avait pas vraiment de queue et de tête, juste un sentiment de joie à la manière d’Alys. « L’allegretto ». [ musique : https://www.youtube.com/watch?v=MBR4cn2flRU&feature=related].

Alys souriait, encore et encore, au fil de la musique. Bien sûr, c’était une musique connue. Surtout en Russie. Mais, qu’importait. Alys, n’avait jamais eut d’inspiration. Surtout pas depuis que son pouvoir était devenue une réalité. Encore moins, lorsqu’il était partit. Tout n’était que prétexte pour jouer, en réalité. Lorsqu’elle s’arrêta, les gens du parc, était autour d’eux, subjugué par la musique, le charme de la violoncelliste, au cheveux de feu et aux yeux du saphir, qui était resté grand ouverts, fixés droit devant elle. Elle reposa l’archet, et dans l’étuis du violoncelle, des pièces, voir même des billets se déposèrent.

« De l’argent impie. » Mumura-t-elle. « Ce n’est pas grave, ça fait vivre. » Puis, elle se retourna vers Drew et Luther. Elle ne dit rien. Peut-être qu’il s’écoula deux ou trois minutes, ou plus. Le temps que la foule s’en alla. « Sylar. » dit-elle. N’attendant aucune réaction de leur part. « Je veux Sylar. » avoua-t-elle simplement. « Vos mélodie son à la recherche de quelque chose aussi. Aidons nous. Je veux Sylar. ET vous, que voulez vous ? » soupira-t-elle tendrement, tout en les fixant de ses étranges yeux cristallins.

[Hrp : c'est cours, mais je suis légèrement voir même beaucoup occupé, je n'ai pas eut le temps de faire mieux.]

La jeune femme s'approcha deDrew et commença à jouer un air mélancolique. Elle était possédait sans aucun doute un talent musical iné. Drew la dévisagea, elle n'était pas normal. OU alors elle était de ces saltimbanque qui arrivent sans prévenir, vous sortent une belle phrase puis jouent et vous demande de l'argent une fois finit. Mais autre chose retenait son attention. C'était son instinct animal qui le poussait à la dévisager. A se taire. Elle n'était pas comme les autres , elle était différente, mais il ne savait pas en quoi. C'était peut être ce don pour la musique, un envoutement qui charmait tout être humain ... ou peut être autre chose.

Elle avait raison dans un sens : il était triste. Etait. Plus maintenant. Son pouvoir, le centre de sa vie venait de réapparaitre , le sauvant de la déchéance engendrée par sa perte. Un nouveau tournant dans sa vie. Quoi qu'il en soit, Drew n'eut que le temps de se présenter à la jeune femme :

Drew, Drew Jackson, enchanté.


Il perçu juste un petit "Alys" avant de se retourner brutalement vers un homme qui venait de pousser un cri déchirant :
-"Vous n'êtes pas là.... VOUS NE POUVEZ PAS ETRE LA !"

Drew et Alys se mirent en mouvement vers lui. Ou plutôt, l'instinct de Drew le fit suivre la jeune femme qui elle même devait suivre une sorte d'instinct..Des dingues, il venait de rencontrer deux dingues et il n'était pas mieux puisqu'il les suivait. C'était sans doute stupide de sa part, mais à nouvelle vie, nouvelles rencontres, nouveaux buts, nouveaux amis... La douce voix d'Alys, mélodique à souhaits s'éleva alors qu'ils s'immobilisaient à deux pas de l'inconnu.

Je t’ai vu et reconnu mon frère. Elus, du sang

[i ]Des élus. Elle voyait ça en eux ? Drew réfléchit quelques instants, son regard se fit lointain, ses yeux se voilaient peu à peu. Cela pouvait avoir plusieurs significations, mais dans ce contexte, cela ne devait sans doute signifier qu'une chose. L'Eclipse avait rendu ses pouvoirs à Drew mais il se doutait qu'il n'était pas seul. Si Alys les considérait comme des élus, après l'avoir vu transformer son bras, c'est qu'elle pensait que le jeune avait lui aussi des pouvoirs. Et, peut être elle. Cela aurait le mérite d'expliquer que l'intinct de Drew le pousse à la suivre et ne pas la fuir comme il avait fuit tant de personnes depuis un mois.

Alys, toute souriante et pleine d'une soudaine joie reprit son instrument et se lança dans un splendide morceau. Au fur et à mesure, les gens s'approchèrent, écoutant la mélodie si charmeuse, puis les
[/i]

« De l’argent impie. Ce n’est pas grave, ça fait vivre. Sylar. Je veux Sylar. Vos mélodie son à la recherche de quelque chose aussi. Aidons nous. Je veux Sylar. ET vous, que voulez vous ? »


"Tu as une capacité toi aussi si je comprend bien ... ou alors tu es folle à lier pour chercher Sylar. Tu as vu la mienne si je ne me trompe pas, mais je n'irai pas plus loin. Si tu veux trouver Sylar, tu lui donneras des informations que tu le veuilles ou non qui le conduiront à ceux qui ont des pouvoirs qui l'intéressent. Je tiens au mien, aussi je ne l'expliquerai pas. Je suis tout de même prêt à t'aider. Je suis à la recherche d'un but dans la vie, je souhaite refaire ma vie qui a été bouleversée lorsque j'ai perdu mon pouvoir. Si tu veux Sylar, je t'aiderai à le trouver, mais je me tiendrai à distance de cet être infâme. Il se retourna vers le nouveau venu qui n'avait pas bougé d'un cil, subjugué par la musique envoutante. Et toi ? qui es tu ? Que sais tu faire? Nous pourrions éventuellement former un petit groupe pour trouver Sylar ... Idée certes stupide mais ça pourrait nous occuper.

-"Je ne vous connais pas..." avait murmuré Luther alors qu'une étrange jeune femme l'avait étreint.

Il avait entendu de la musique, des paroles, mais tout semblait étouffé par l'atmosphère morne et sépulcrale de cet après midi sous un soleil noire comme la nuit.

L'éclipse... elle avait semblé durer une éternité, un instant d'infini passé à genou. Seul, dans cette nuit de l'âme, quelques bribes de la conversation semblait surgir comme des diables sortis d'une boite ; une senteur de souffre, une pointe d'effroi :

-"SYLAR !" , avait dit Luther - légèrement en age - se relevant et s'éloignant par réflexe des deux inconnus.

Le postier prit un temps pour dévisager les deux personnes et l'ensemble de la discussion lui revint d'un coup.

-"Vous avez raison, c'est de la folie de vouloir courir après un dément... pourquoi donc voulez-vous à ce point retrouver ce type mademoiselle ? vous allez vous attirer le mauvais sort..." , répliqua Luther d'un air sombre à la jeune femme en penchant la tête d'un air presque prédateur.

En son cœur - pourtant - point de mauvaises pensées, juste de la méfiance...

-"...et vous ! Vous semblez vouloir donner votre aide à une inconnue... à moins que vous ne vous connaissiez déjà... non !" , Luther se rapprocha des deux personnes en se redressant et reprenant ainsi un peu d'aplomb, "Je ne comprends pas ce qui vous motive... ET QUEL EST CETTE HISTOIRE DE SANG ?"

Luther scruta les deux convives d'un air éberlué passant d'un regard à l'autre... il devait avoir l'air étrange, mais il n'en avait cure.

Luther sembla hésiter.
-"Je m'appelle Luther" , répondit-il à Drew d'un signe de tête ; il renvoya un sourire à la jeune femme d'un regard rasant.

-"Pinehearst... peut-être que..." , murmura t-il pour lui-même. Il resta là, attendant la réponse de ces curieux personnages ; et s'il n'y avait pas de hasard ?