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 Don't you want me [Billy & Rick]

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Elizabeth Black

Elizabeth Black


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MessageSujet: Don't you want me [Billy & Rick]   Don't you want me [Billy & Rick] I_icon_minitimeMer 9 Nov - 19:33


    Sérieusement ? Tu comptes sortir comme ça ?
    Euh…Oui ?
    La rouquine leva les yeux au ciel en envoyant un texto avec son smartphone. Elizabeth se regarda dans le miroir de sa chambre, un air surpris sur le visage. Cela faisait quelques semaines qu’elle ne prêtait plus à attention à ce qu’elle portait. Elle n’en avait plus l’envie et se sentait bien plus préoccupée par ce qui arrivait dans sa vie dernièrement que ce qu’elle pourrait bien porter pour sortir dans la rue. Elle portait encore son pyjama de la veille et ne s’était pas lavé depuis deux jours, pitoyable n’est-ce pas ?

    Machinalement, la grande blonde porta une main à ses cheveux, qui semblaient souffrir atrocement. Elle fit une moue enfantine en direction de Lexi, son amie de toujours. Elles se connaissaient depuis presque un an et pourtant, on les aurait prises pour deux sœurs, si l’une n’avait pas été rousse et l’autre n’avait pas gardé l’accent scandinave qui la caractérisait tant.

    Liz n’eut pas le temps de réagir plus que ça, son amie était déjà dans sa chambre à vouloir lui trouver une tenue correcte. Elle lança tout ce qui semblait l’intéresser derrière elle avec une mine indifférente. Très vite, l’armoire d’Elizabeth vidée sur son lit, s’était transformée en un tas informe de tissus. La jeune femme grimaça en voyant le désordre, elle voulut se plaindre mais elle n’en eut pas le temps, son amie lui désigna une élégante petite robe de couleur prune. Lexi la tendit avec fermeté sans avoir besoin de préciser ce qu’il fallait faire.

    On a rendez vous chez Marc ce soir. Arrête de manger autant, ça te fait un gros cul et tu sais qu’ils n’aiment pas ça


    Lizzie laissa sortir Lexi sans la raccompagner. Elle devait bien connaître le chemin vu le nombre de virée qu’elle avait effectué dedans. Grâce à la réplique de son amie, elle se rappela rapidement les soirées qu’elle effectuait en présence de Marc et de ses amis. De folles nuits, où l’on réalisait les fantasmes les plus fous, habituellement, Elizabeth aurait été ravie de cette occasion unique qui lui était offerte. Présentement, elle n’avait pas d’envie sexuelle intense. Enfin, peut être si, mais ça incluait de devoir rappeler des hommes, alors elle préférait traduire sa frustration par toute sorte de pratique.
    La nourriture, Elizabeth n’avait cessé de manger durant une semaine, le problème était tellement important que les livreurs connaissaient déjà ses commandes par cœur et savaient par avance, qu’ils n’allaient pas aider à nourrir une dizaine de personne, mais seulement, une jolie jeune femme, qui semblait sortir d’une rupture difficile. Il y avait ensuite, les sautes d’humeurs étranges et très inattendues. Nous vous laisserons juger par vous-même.

    Elizabeth entreprit donc de se vêtir, mais devant le choix cornélien qui s’offrait à elle, la tâche semblait surhumaine. Elle soupira se jetant dans le tas de fringues et préférant jouer à Angry Birds sur son téléphone. Cependant, elle abandonna son jouet à bout de quelques minutes, frustrée de ne pas réussir un niveau. Elle se jeta alors sur son ipod et mit une chanson au hasard, elle commença à essayer des fringues, au hasard en se dandinant, telle une pintade sans grâce. Elle se mit à associer n’importe tout et n’importe quoi ensemble, ressemblant à une hippie, puis à une collégienne, pour ressembler à une junkie et retourner à la phase hippie, pour aller dans sa salle de bain se faire un maquillage à la Rambo et imitant un militaire dans les recoins de l’appartement. Elle aurait pu continuer longtemps ainsi, mais, elel fut déranger par un bruit.

    Hm, Bonjour Dorotha je ne savais pas que vous veniez faire le ménage aujourd’hui.

    Et bien, on dirait que j’ai fais pour le mieux à ce que je vois…. Je vais commencer par la cuisine…. Je vous laisse à vos occupations….

    Un peu honteuse, elle essuya le maquillage qu’elle avait sur le visage et tenta de se calmer mais une pièce de tissu attira son attention. La robe qu’elle portait le soir où elle avait rencontré Rick, elle mit longtemps à se décider et finit par l’enfiler. Elle avait l’impression d’être une étrangère dans cette tenue et pourtant, elle se souvenait précisément de ce qu’elle avait dit ou fait ce soir là, avec une précision qui la déconcentrait souvent.

    Elle s’assit sur le rebord de son lit, s’en voulant de ne pas réussir à contrôler ce genre de passage dans sa vie. Elle respira profondément, tentant de se concentrer au maximum. La chose ne fut pas facile et elle dut réessayer de nombreuses fois, mais quand elle fut totalement décontractée, son esprit se relâcha, la scène étant plus facile à contrôler, elle pouvait ainsi, voir ce qu’elle voulait précisément voir et occulter le reste, si elle le souhaitait. Mais un bruit extérieur la gêna et la scéne disparue.

    *Maudite vieille daidonne !!*

    La jeune femme soupira, elle n’arriverait pas à trouver la paix avec la femme de ménage faisant ces bruits perpétuels, elle se mit sa tenue de sport habituelle, un sweat gris et un short noir. Sortant sans un mot, elle prit son téléphone, un peu d’argent et son sifflet anti viol (oui oui, on sait jamais). Après le strict nécessaire, elle se dirigea vers Central Park pour un jogging banal. Traversant le park, elle se mit à réfléchir à ce qui pourrait l’aider afin de contrôler son pouvoir, mais toutes les solutions qui s’offraient à elle, ne lui donnaient guère envie de perfectionner la manipulation des souvenirs d’autrui. Elle aurait pu finir par s’en rendre folle mais une scène banale attira son regard. De jeunes gens se disputaient, enfin, une jeune fille se faisait humilier par d’autres qui semblaient se sentir supérieures. C’est là que la révélation sauta aux yeux d’Elizabeth.

    En regardant cette pauvre fille se faire bousculer s’en rien faire d’autre que pleurer, alors que les passants traçaient leur chemin dans une totale indifférence. Elizabeth se rappela de ce qu’elle avait elle-même vécu, cette impression de solitude et de honte. La solitude était encore plus présente désormais dans sa vie, toutes les personnes qui avaient fait partie de la sienne, avaient disparus d’une façon ou d’une autre, elle n’avait que trois personnes dans sa vie pour le moment, Lexi son amie de toujours, qui ignorait l’existence de son pouvoir et donc de son passé, Rick, qu’elle voulait éviter absolument et Billy, qui l’avait aidée à se remettre sur les rails et à faire quelque chose de sa vie. Après quelques minutes de courses, sans penser à rien, Eliz décida d’envoyer un message au jeune homme pour qu’il la rejoigne afin de parler, d’une idée qui pourraient les aider à tout les deux.

    Elle se dirigea alors vers un vendeur de baggle ambulant, il était quatre heures de l'aprés midi et elle commençait à avoir faim, à vrai dire, elle avait tout le temps faim, symptôme d'un manque flagrant de vie affective ? Il faut pas pousser. Elle tentait juste de compenser sa vie amoureuse par ce qu'elle pouvait se mettre sous la dent. Elle dévora la chose en une bouchée, écoutant tranquillement son ipod, elle regardait les écureuils de Centra Park, portant son regard sur les enfants qui les nourrissaient et sur les petits vieux assis sur les bancs. Elle leva les yeux au ciel, trouvant la scène bien trop mielleuse pour elle et tout en étant jalouse, sachant que ça ne lui arriverait jamais à elle. Elle s'arrêta prés du Réservoir, regardant nager les poissons et une famille de canard qui s'y baignaient, elle leur offrit les miettes de son goûter improvisé.

    Vous avez pas une vie bien compliqué hein ? Je suis sure que vous vous rappelez même pas de la personne qui vous a donné du pain y a cinq minutes... J'aimerai bien être un canard.


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Billy Summers

Billy Summers


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MessageSujet: Re: Don't you want me [Billy & Rick]   Don't you want me [Billy & Rick] I_icon_minitimeDim 13 Nov - 15:24

La pièce semblait endormie. Seul le ronronnement de l'ordinateur et quelques ronflements irréguliers venaient perturber ce calme apaisant. Billy, dans un élan soudain, se redressa pour saisir son mac disposé à l'autre bout de son lit. Il ne devait pas être très tard mais cela faisait déjà plusieurs minutes qu'il n'arrivait plus à fermer l’œil. Le halo de l'écran illumina avec sobriété les alentours, révélant notamment le contraste entre le côté de la pièce où il résidait et celui où son colocataire ronflait la plupart du temps. Billy roula des yeux mais ne s'attarda pas sur cet énergumène qu'il ne pouvait plus voir sans éprouver des envies de meurtre. Malheureusement pour lui il n'avait pas le choix s'il voulait rester à New-York le temps d'être en situation régulière. L'avantage lorsque l'on vivait avec un porc c'était qu'il se contentait du strict minimum. Le blond entreprit alors d'ouvrir internet afin de consulter les dernières news. Malheureusement, toujours aucune trace de Rick ou du reste des Villains. Cette accalmie passagère ne présageait absolument rien de bon mais il devrait faire avec. Depuis qu'il avait quitté les forces spéciales du gouvernement Billy s'était à nouveau retrouvé coupé du monde des spéciaux. Mais c'était hors de question de prêter main forte à des incapables qui avaient laissé s'échapper un danger public, aussi légitime pouvait être leur travail. L'agent Mitchell, qui l'avait recruté, était une idiote qui n'avait pas tenu sa parole même si dans un sens il ne pouvait que la remercier. Grâce à elle il était désormais certain qu'on n'était jamais mieux servi que par soi-même.

Billy referma sans ménagement son ordinateur après avoir pris soin de noter l'heure. 9h12. A quelques mètres, Gary gémit, comme il avait l'habitude de le faire lorsqu'il dormait un peu trop paisiblement. Billy n'osait même pas imaginer ce qui pouvait bien lui arracher un tel son, même si foncièrement il avait sa petite idée. Il se contenta d'exprimer une grimace de dégoût avant de s'extraire de son lit.
Même s'il détestait ça, la pièce était plongée dans un noir presque absolu. Il se dirigea alors vers la fenêtre qui menait au balcon et entrouvrit les rideaux pour que la lumière puisse filtrer à travers la vitre. La simple vue du rayon lumineux lui procura une sensation particulièrement délectable qu'il ne pouvait expliquer. Il se dirigea alors vers la salle de bain et, après avoir profité d'une douche revigorante, entreprit d'empoigner son portable et ses clés. Ce fut justement à ce moment qu'il put lire le message d'Elizabeth. Cette dernière lui demandait - ou plutôt exigeait - avec un entrain qui la caractérisait particulièrement, de la rejoindre à Central Park pour une raison obscure. Selon elle c'était urgent mais, à force de la côtoyer, Billy avait vite compris que la blonde avait tendance à exagérer. C'était ce qui faisait cette singularité attachante chez elle. Il était difficile de réaliser pour une fille de bonne famille que tout n'était pas acquis dans la vie. Il lui était cependant assez dévoué, pour une raison qu'il ignorait. Peut-être parce qu'elle lui rappelait sa sœur, d'une façon ou d'une autre.

Avant de claquer la porte, Billy s'amusa à éclairer l'appartement comme le serait un solarium. Nul doute que ce Gary ne tarderait pas à bondir de son lit croyant avoir totalement perdu la tête. Mais c'était tellement jouissif, d'une façon presque malsaine, que Billy ne pouvait jamais s'en empêcher. Il secoua la tête, tiraillé entre la compassion et le bonheur de voir cette loque s'affoler dans tous les sens, puis dévala les escaliers.

Le parc était déjà plutôt animé en cette fin de matinée. Les rires des enfants et l'agitation des marchands ambulants se confondaient en une clameur sempiternelle. Billy extirpa son portable de sa poche pour contacter Elizabeth mais, curieusement, il ne tarda pas à l'apercevoir, apparemment absorbée par les canards qui nageaient dans le réservoir. Il sourit, amusé, avant de se diriger vers elle.
"C'est donc de ça que tu voulais me parler, tu peux maintenant communiquer avec les canards." dit-il, posté quelques mètres derrière elle. Il s'approcha enfin puis s'assit près de la jeune femme. "Tu sais quoi ? C'est pas grave. J'avais vraiment pas envie de rester cloitré dans cet appartement aujourd'hui." ajouta-t-il en tournant la tête vers elle, un brin mélancolique. Il avait très envie de lui demander si elle avait des nouvelles de Rick mais ce serait comme l'inciter à reprendre la vie de débauche dans laquelle elle avait vécu pendant pas mal de temps. Il ne pouvait pas se résoudre à la mêler à ses histoires de fierté et d’éradication du Mal. Il étira ses jambes tout en soutenant son regard, tout de même curieux de savoir si Elizabeth avait prétexté une idée ingénieuse ou si c'était purement et simplement la vérité. "Alors, de quoi voulais-tu me parler ?"
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Rick Baneson
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Rick Baneson


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MessageSujet: Re: Don't you want me [Billy & Rick]   Don't you want me [Billy & Rick] I_icon_minitimeMer 16 Nov - 18:30



Les premiers rayons de soleil se frayèrent un chemin entre les stores abîmés de l’appartement de Rick. Cette tanière de vice et de débauche avait été volée après le meurtre de l’ancien propriétaire, un vendeur de drogue à l’allure pas très rassurante. Certes, ce n’était pas le grand luxe, mais au moins Pestilence s’assurait que personne n’allait s’en faire pour l’absence de ce dealer et qu’il n’allait pas attirer de l’attention inutile de la part des autorités. Jusqu’à maintenant, il n’avait eu aucun problème et y habitait déjà depuis près d’une semaine.

La lumière éclaira péniblement ce dépotoir qui servait de demeure au Maitre des Virus. Rick ne passait que très peu de temps chez lui, et n’en avait donc que très peu à faire de l’ordre et de l’organisation. Non pas que l’endroit était insalubre, ce qui était assez étonnant pour un homme se faisant connaitre sous le pseudonyme de Pestilence, mais c’était tout bonnement un foutoir des plus complets. Des vêtements trainaient un peu partout, certain appartenant à des jeunes femmes dont le Bostonnais ne se souvenait même plus et qui n’avaient pas jugé bon de venir les récupérer. Des bouteilles de bières vides jonchaient le comptoir de la cuisine, tel des soldats tombés au combat. De toute façon, Rick n’avait pas besoin de cet espace de travail, étant donné qu’il ne mangeait presque jamais chez lui. Il ne retournait dans son nid que pour dormir, ce qu’il faisait généralement que quand les trips de drogues le permettaient, c'est-à-dire très rarement. Cette fois-ci cependant, Rick avait un peu trop festoyé et avait refait connaissance avec son bon vieil ami Jack Daniels. Alors lorsque la lumière vint se foutre nonchalamment dans le visage du fêtard en le forçant à ouvrir les yeux, le Bostonnais eux l’impression qu’un marteau-piqueur lui martelait brutalement le front dans le but de le lui fendre. Décidément, cette débauche avait été la fois de trop. Rick tenta tant bien que mal de retrouver le sommeil, mais c’était mission impossible avec la totale illumination de sa chambre. Gémissant péniblement, le Maitre des Virus savait qu’il faisait pitié à voir. Amoindri, faible et pathétique, l’ennemie publique ne paraissait être qu’une pâle copie de celui qui avait tenu son discours sur la Statue de la Liberté quelques semaines auparavant. Il se tira lentement de son lit, peinant à se tenir debout sans sentir la pièce tourner autour de lui.

Est-ce que ça en avait vraiment valu la peine? Toute cette débauche, ces moments d’étourderie qui ne donnait absolument rien au final si ce n’était qu’un mal de tête incroyable et une gueule de bois particulièrement costaude. C’était un mode de vie qu’il avait gardé pendant bien trop longtemps, et il commençait à en ressentir les conséquences à long terme. Et puis il y avait Elizabeth, celle qui l’obsédait à un point jamais connu par le Maitre des Virus auparavant. Elle était le lien qui lui permettait de s’ancrer tant bien que mal à ses idées de rédemption, idées qu’il avait fortement négligées la nuit dernière. Rick n’avait cependant pas profités de ses talents de beaux parleurs et de son nouveau physique pour charmer les demoiselles, comme il l’avait fait si souvent à Miami. Quelque chose l’en empêchait. Était-ce la morale? Sa conscience? Ou quelque chose de plus profond encore? Pestilence ne pouvait trouver de quoi il s’agissait, mais ce matin, c’est ce qui le poussa à se questionner à nouveau sur la suite des évènements.

En se trainant les pieds, Rick se dirigea vers la salle de bain. Son reflet dans le miroir ne lui donnait qu’un argument de plus pour se dompter lui-même, quitter cette vie qui ne signifiait que négatif pour lui. Il était dans un piteux état. Son visage était enflé par la fatigue. Ses cheveux était particulièrement en bataille, encore plus qu’à l’habitude en fait. Son regard était vide, mort. On aurait dit que quelqu’un avait entré dans sa chambre pendant son sommeil et lui aurait démolie le visage à grands coups de batte de baseball. À l’idée qu’il pourrait se réveiller fringuant et prêt à affronter la journée si ce n’était de l’alcool et des drogues, Rick soupira. Il devait agir. Décidé, il se dirigea vers la cuisine où une bouteille de Jack Daniels à moitié bue tenait compagnie à trois bouteilles vides de la même boisson. Il se saisit de celle qui contenait encore du whisky et la vida dans l’évier. L’effluve d’alcool qui s’en dégageait, pourtant si attrayante la veille, lui donnait des hauts le cœur terrible.


*Ça y est mon Ricky… Maintenant, est-ce que tu peux tenir le coup?*

Comme un signe du destin, la sonnerie de son portable résonna dans l’appartement vide, lui annonçant d’un son sobre qu’il avait reçu un message. Rares étaient ceux qui connaissaient le numéro de Rick et chaque message prenait donc une ampleur immense de par leur rareté. Dans ce cas-ci, il s’agissait de nul autre qu’Elizabeth Black, qui l’invitait à aller la rejoindre près du Réservoir de Central Park, un endroit tout ce qu’il y avait de plus paisible et calme. Malgré son mal de tête incomparable, Rick sourit. Il était habitué de sourire par malice ou par sarcasme, lui qui était devenu aussi cynique qu’un critique politique, mais cette fois-ci, il s’agissait simplement de joie innocente. L’idée de revoir Elizabeth après que ce soit cette dernière qui l’ai invité était particulièrement savoureuse, et ce n’était certainement pas une gueule de bois qui allait l’en empêcher. Après une douche rapide, il enfila un simple t-shirt noir et un jeans, ses lunettes de soleil pour protéger des rayons du soleil ses rétines particulièrement sensibles aujourd’hui et il était en route vers les Poumons de New York.

***


Malheur! Elizabeth avait apparemment profité de la faiblesse de Rick à son égard pour se jouer de lui et le guider au sein d’un piège de la pire espèce. Tout était parfait dans le parc : Les badauds qui s’amusaient, les gens qui faisaient un jogging, les canards qui pataugeaient en poussant des « Coin coin » de temps à autre, mais un blondinet venait gâcher le portrait. Billy Summers, l’agent qui semblait lié à Rick peut importe ceux qui cherchait à l’emprisonner, discutait déjà avec la Russe avec un air tout à fait détendu. Pestilence exclue automatiquement la possibilité qu’Elizabeth l’aille trahis et vendu au gouvernement. Summers ne paraissait pas assez stressé, et il n’était pas assez talentueux pour bluffer une telle détente. Alors il s’agissait de quelque chose de moins dangereux mais de tout aussi important : Un discutions sur la situation présente entre les trois individus et de la possibilité d’une paix entre Billy et Ricky. Ce dernier soupira. Il n’avait pas le choix. S’il voulait passer plus de temps avec Elizabeth, il devait se plier à ses conditions à elle, et il était prêt à tout. D’un pas décidé, il s’approcha du duo de blonds. Il arriva juste à temps pour entendre la dernière phrase de Billy.

« En fait Billy, on voulait t’annoncer que Lizzie et moi on allait se marier et on voulait savoir si tu ne voulais pas être le parrain de notre fils… Non bien sur, je rigole! Elle ne sait pas encore qu’elle est follement en amour avec moi, j’oubliais! »

Pointe d’humour Rickienne. Ça allait certainement donner le ton pour la conversation à venir.
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Elizabeth Black

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MessageSujet: Re: Don't you want me [Billy & Rick]   Don't you want me [Billy & Rick] I_icon_minitimeLun 21 Nov - 22:43

    Elizabeth avait toujours adoré les animaux. Quand elle était petite sa maman lui donnait du pain pour aller nourrir les canetons du lac qui bordait leur propriété, c'est mignon ! Elle repensa à la petite fille qui lui avait permis de découvrir son pouvoir. Elle se demanda alors si elle devait croire que celle-ci était une manifestation divine de son passé ou alors, de son possible futur. Elle osa tout de même penser à un possible avenir. Le genre d’avenir dans un quartier chic, un labrador, deux enfants et un mari responsable, aimant et qui aurait réussis sa vie professionnelle. La chose était encore floue pour Elizabeth, mais après tout ce qu’elle venait de vivre, elle s’autorisa à y penser quelques minutes. Des minutes qui avaient semblé n’être qu’une seconde à peine.


    Elle serait bien restée là, à contempler ces petits animaux, en rêvant d’une vie parfaite, mais le destin frappa. Il se matérialisa sous la forme d'un jeune homme blond à l'allure négligée. La jeune femme se redressa, un mouvement élégant qui contrasté beaucoup trop avec sa tenue. Elle aurait été prête à parler tout de suite sérieusement de son plan, mais Billy en décida autrement. Elle fit une moue enfantine à la réplique ironique du jeune homme, Summers avait toujours l’art de dire les bonnes choses, au bon moment.

    Elle préféra ne pas répondre, se disant qu’il serait bien temps plus tard de se venger. Elle le suivit des yeux se demandant s’il comptait encore se moquer d’elle ou pas. Elle n’en fit rien au final, préférant le laisser s’installer auprès d’elle. Un court silence de la part du jeune homme lui donna l’envie d’aborder un sujet bien déplaisant, elle hésitait à lui parler de Rick et de son retour imprévu, mais ne le fit pas. Elle préféra presque un air complètement détaché et ne pas se prendre au sérieux, croisant les bras sur sa poitrine d’un air boudeur.

    Tu te moques de mon nouveau pouvoir et je dois en plus te plaindre quand tu dis que tu t’ennuies ?

    Elle lui lança un petit regard enfantin, essayant de paraître sérieuse tout en le taquinant comme elle en avait l’habitude. Ce moment fut relativement court, puisqu’elle finit par se racler la gorge pour se lever et se retrouver en face de lui. Le moment était important, il était rare qu'Elizabeth prenne des décisions aussi intéressantes. Fièrement, elle prit son ton sérieux et baissa doucement la voix pour insister sur la confidentialité de la chose.

    Et bien....

    Bien entendu, un bonne chose n'arrive jamais seule. On l'interrompit aussitôt, enfin, Rick l'interrompit pour lancer une vanne des plus charmantes. Elizabeth mit quelques secondes à réaliser ce qui venait de se produire. Son visage s'était figé et glacé, elle regarda continuellement Billy puis Rick à plusieurs reprises et se rendit compte qu'elle était la seule à pouvoir comprendre ce qui se passait. Elle tenta alors de jouer le jeu. Eviter une bagarre était un acte sacré venant de l'angélique jeune personne qu'elle était devenue et puis, même s'il s'agissait de jouer avec Billy, son ami, elle se languissait de venger son honneur auprés de Rick.


    Euh chéri, tu vois pas qu’on est occupé là ?


    Un petit regard foudroyant à l'intention de Rick suffit à lui faire comprendre de se taire. Rick avait tout intéêt à jouer le jeu après tout, s'il ne le faisait pas, il allait encore perdre la main. La rencontre était le fruit du hasard et Elizabeth ne laisserait plus cela se produire. Enfin, c'est ce qu'elle se dit jusqu'à ce qu'elle regarde son téléphone et remarque une anomalie presque quelconque, elle avait envoyé deux messages en réalité. Un acte manqué bien révèlateur dis donc ! La jeune femme se lança alors dans un énorme mensonge qui risquait bien de l'entraîner dans une mésaventure rickienne. Elle se dirigea vers "Rick" et l'embrassa sur la joue, comme si elle venait de saluer un vieil ami.

    Quel idiot celui là ! Billy, je te présente... Maximilien ! Il fantasme sur moi, pour se prouver qu'il n'est pas gay... Désolée mon radar ne se trompe jamais !


    Un petit sourire en coin vengeur, les yeux brillants de fierté, Elizabeth savoura ce qu'elle venait d'asséner à Rick, tout en faisant une mine désolée à Billy. Les dés étaient jetés, si cela marchait, elle pourrait en rire le soir même en y repensant et si ce n'était pas le cas et bien, elle verrait bien, préférant se la jouer blonde pour ne pas éveiller les soupçons du blond (oui oui ya du niveau).


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Rick Baneson
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MessageSujet: Re: Don't you want me [Billy & Rick]   Don't you want me [Billy & Rick] I_icon_minitimeLun 5 Déc - 6:01

Dans sa gueule de bois, Rick avait fait un oubli qui aurait pu se montrer fatal. Il s’était tellement habitué à cette nouvelle peau qui était maintenant sienne qu’il n’avait pas pensé au fait que…Billy, lui, ne savait pas à qui il avait affaire. Sur le coup, le Bostonnais se dit qu’il devait peut-être révéler son identité, mais Elizabeth semblait ne pas partager le même avis que lui à ce sujet. Elle prit les choses en mains. Pas d’un ni deux, elle couvrit le Maitre des Virus, se jouant par la même occasion de l’ampoule ambulante. En grand manipulateur, Rick était parfaitement à l’aise dans le tissu de mensonges qui était sur le point d’être tissé autour de lui. Il n’avait qu’à sortir ses talents de comédien et tout allait bien se passer.

Cependant, Elizabeth semblait vouloir mettre quelques obstacles sur la route du Maitre des virus, la preuve qu’elle n’avait toujours pas pardonnée au jeune homme ses bévues du passé. Une espèce de colère froide monta à la tête du Bostonnais, mais il ne céda pas à la forte envie de simplement foutre le camp plutôt que de participer à ce cirque. C’était pour lui une occasion en or de prouver à Elizabeth qu’il était digne d’elle, simplement en jouant le jeu pour lui donner un petit échantillon de ce que serait la vie avec lui, une vie normale et saine. Il ne voulait plus boire, il ne voulait plus coucher avec toute celle qui rencontrait, il ne voulait plus avoir affaire avec des compagnies anti-mutants ou avec les forces de l’ordre. Tout ce qu’il voulait, c’était une routine, un boulot, et surtout, quelqu’un qui le supporterait dans tout ça et à qui il pouvait faire confiance.

Elizabeth se donnait à cœur joie dans son envie de mettre Rick dans l’embarra. Déjà, il avait été rebaptisé Maximilien, nom particulièrement horrible aux yeux du Maitre des virus. Cependant, la volonté du Bostonnais était de faire, et le regard pétillant que lui lançait Elizabeth en annonçant à Billy que ce cher Maximilien était probablement homosexuel méritait tout les efforts du monde. D’un naturel déroutant pour la jeune Russe qui savait tout, Rick entra dans le personnage avec un rire amusé.


« Ah! Je crois que tu prends tes désirs pour des réalités Chérie, peut-être que si j’étais gai je te laisserais un minimum tranquille avec mes avances! Enchanté Billy, mais fait comme tout le monde, appelle moi Max. »

Habitué de joué les innocents, « Max » prit un air faussement suspicieux alors que son regard passait d’Elizabeth à Billy.

« Ooh là, j’ai l’impression que je débarque pas au moment… Si je suis de trop il faut le dire, ça va me faire plaisir de vous laisser tranquille. »

Rick faisait preuve d’un peu de générosité en offrant cette opportunité à Elizabeth. D’un simple mot, elle pouvait chasser le Maitre des virus, l’éloigner d’elle à nouveau et se donner la paix après ce qui semblait être une erreur de sa part. De toute évidence, elle ne s’attendait pas à voir Rick dans les parages, car si elle avait souhaité voir les deux garçons en même temps, elle ne passerait pas par tant de subterfuge pour cacher son identité aux yeux du blondinet. Billy, quant à lui, n’allait certainement avoir le manque de classe de chasser cet apparent inconnu. Elizabeth avait donc le droit de veto sur la situation, encore une fois.

[Désolé pour ce mini-post, mais clairement l’inspiration n’était pas au rendez-vous. Ça sera clairement plus facile une fois qu’on aura développé un peu la direction que va prendre ce RP parce que là, je savais pas trop par où aller.]
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