The Night Show (PV Samanta) [Terminé]

Silence, on tourne! Une citation issue du redoutable monde cinématographique, un univers à part qui est adjacent à notre propre société. Si l'on cherche comment rencontrer le mensonge sous toutes ses formes inimaginables. Hypocrisie, trahison, se mettre à dos toute la population, des jeux d'enfants aux conséquences terribles, un véritable terrain de chasse pour adultes, dangereux et meurtrier. Le problème primaire avec la fiction, c'était de faire miroiter un faux espoir de rédemption aux yeux des coupables de manque de jugement dans les moments opportuns. L'industrie du mensonge était plus que dominante dans ce domaine et la plus grande déception dans cette histoire, c'est de savoir que la majorité de la population osait débourser une somme conséquente d'argent pour aller considérer cet art visuel comme un divertissement digne de l'auto-dérision la plus complète. Soi-même se prendre pour un être dupe à avaler toutes ces sottises, dans quel pétrin se dirigeait le premier humain et la foule qui le suivait? Suicide collectif, meurtre de masse sans faire éclater des gisements de sang dans tous les sens, propre et efficace, comment faire un génocide dans sa plus grande des splendeur, si bien tracé, si bien dessiné, sombre paysage délavé sans aucunes saveurs, on aime ou on aime pas. Être pour ou contre, suivre la route ou prendre un détour?

New York est un centre culturel important, on sait y retrouver de tout pour plaire à n'importe qui. Capitale de la fiction, on y présente les plus grands mensonges que l'on pouvait concevoir dans notre propre esprit. Imaginez le Madison Square Garden, une arène au nombre incalculable de siège pour assister à des scènes si bien imaginées que vous en seriez jaloux qu'elle ne vous arrive. L'espoir vendu bon marché à un prix ridicule pour sa véritable valeur, c'était la recette la plus exquise pour vous faire reconnaître que vous n'êtes rien de plus qu'un simple point noir dans la grande étendue de l'espace et du temps au travers de l'univers infini. Si doux, un vent qui venait chatouiller l'intolérance de tous et chacun, ne laissant aucune chance, aucun répit de s'en sortir. L'odeur de la mort emplissait chacun des couloirs de cet édifice symbole manipulateur d'une civilisation prête à tout pour tenter de faire faux bonde à ce qui lui était destiné. Tant de répétitions, tant de pratiques pour répéter ce que l'on considère comme durement acquis grâce à notre volonté de servir le bien au grand nom de la justice, elle-même injuste?

Le rideau s'était levé, la soirée était retombée sur le naturel de la chose, et seul dans les dédales mystérieuses et perdues de la grande nuitée, sans avoir une chance d'y faire une orientation vers la bonne direction. Une âme perdue pouvait comprendre ce que c'était la triste vérité, aussi laide qu'elle peut être, aussi mortelle que sa constitution. Une seule personne pouvait réaliser à quel point la vie était futile, à quel point la mort semblait aussi alléchante à répandre, sans hésitation, sans retenue, sans y tourner le dos. Il avait compris ce que ça impliquait, il savait que les conséquences sur sa propre personne seraient irréversible mais après tout, le sacrifice est toujours nécessaire. C'était ce que Alexis Kane se disait et c'était signe que sa conscience était parfaitement éveillée, aiguisé dans ses sens les plus propices à réagir face aux évènements, aux surprises qu'il trouverait sous ses nombreux pas. Une ombre plus loin, il était là, prestigieux, majestueux, victorieux mais terriblement dangereux, une menace mouvante constante qui vous suit sans que vous pussiez douter que votre vie tient à un fil sur la corde raide. Vous marchez aux cotés de Alexis Kane, vous participez à son jeu, vous perdez tout ce qu'il peut avoir de plus important à vos yeux mais vous gagnez le prix de tous les efforts, vous obtenez ce que la justice cache réellement derrière elle: la mort, aussi douce qu'elle peut être. Vous en tombez amoureux, vous succombé au charme de ses tentations, vous n'êtes plus le seul...

Contre la grande façade vitrée de amphithéâtre, il semblait minusculement petit face à cette imposante structure. Pourtant, il ne s'en laissait pas impressionner, était lui-même un monument qui avait su tromper les merveilles de notre histoire. Le ténébreux savait parfaitement ce qu'il faisait, c'est alors qu'il ferma les yeux, adoptant un rythme de respiration terriblement détendu. Son corps devenait translucide, transparent d'un noir si opaque que l'on ne pouvait voir au-travers de son épicentre d'obscurité. Se mariant à la nuit elle-même, il ne faisait plus qu'un avec ce qu'il avait toujours défendu, ce pourquoi il avait combattu jusqu'à en faire saigner les innocents sans regrets, sans remords, sans moralité. Un monstre dites-vous? Ce charmante qualificatif pourrait s'y apparenter mais l'homme se voyait plus comme un messager venant transmettre un important message que personne ne semblait vouloir écouter. Dommage pour eux, leur imbécillité aurait raison de leur chance de survie dans cette jungle sombrement urbaine. Circulant avec vivacité à l'intérieur des conduits traçant les croisées de son royaume, Alexis savait parfaitement où il se dirigeait. Personne ne pourrait le voir, l'occasion idéale de la meilleure infiltration, du Alexis au sommet de sa forme, en contrôle absolu de son environnement...

Ce soir, au Madison Square Garden, on y présentait un cirque, rien de plus faux et mensonger que ce genre de représentation. Considérant l'ampleur de cette réalisation, on était en droit de se demander sur la raison de la visite du ténébreux sur les lieux d'un crime potentiel. La réponse venait tout juste d'être donnée, c'était dans la possibilité de perpétuer un massacre à en faire rougir de honte les plus grandes exterminations des temps modernes. Il était spécialiste du plus discret, du plus travaillé, du plus soigné mais pourquoi pas pour une fois tenter de s'éloigner de sa zone de confort, voir comment l'adaptation serait faite? Il y travaillerait, le résultat serait le même, ce serait éclatant de réussite. Circulant à toute vitesse sous les ombres de chacun des spectateurs absorbés par la beauté représentée sur la scène, il cibla une section en particulier, une section dont la dernière rangée de sièges était complètement vide. Et dans l'instant qu'il suivait, il était de retour parmi les vivants, parmi les humains de son propre peuple. Ajustant le col de son manteau, il se plaça dans une position confortable et observa de son œil lointain le déroulement du spectacle. Ses mécanismes spirituels étaient en marche, cette petite étincelle qui faisait l'unique de ses épopées, c'était tout ce qu'il manquait...

Attentivement, silencieusement, Alexis observait ce qui se déroulait devant lui. Des acrobates, des cracheurs de feu, des clowns colorés, même des animaux libérés de leur emprisonnement, et c'était avec cette ridicule présentation que l'espèce humaine se divertissait? On ne dira pas que c'est pathétique, ce serait beaucoup trop flatteur. Il attendait, il patientait et sans aucuns doutes qu'il trouverait un nouveau jeu pour chacun d'entre eux. Une chance de se racheter, une chance de faire le choix entre les deux inévitables de chacune des lignées, le pardon, la rédemption... Le jeu en vaudrait la chandelle...

Invité

Samanta, marchait tranquillement dans les rues de New York. Il était tard mais visiblement cela ne changeais en rien le nombre de personnes qui imitait la femme. Tous, de leur façon marchait tranquillement, quelques uns étaient au téléphone, d’autre en groupe, il y avait ceux qui était pressé de rentrer et d’autre qui ne voulait justement pas rentrer et traînait dans la rue sans butte bien précis. C’était certainement cela qui imitait le mieux Samanta, bien que la jeune fille, ne marchait pas par peur de rentrer chez elle, mais plutôt parce qu’elle s’ennuyait seul dans son appartement vide et qu’il faisait bon dehors.

Continuant à marcher, tout en regardant attentivement les personnes qui étaient près d’elle, Sam avait envie d’une seul chose, que la journée de s’arrête pas tout de suite, qu’elle continue encore. Étant une grande intellectuelle Sam eût la bonne idée de s’arrêter dans une bar pour boire un coup(ba on fait quoi dans un bar?). La jeune brune était habillée d’un jean blanc qui était très moulant, d’un haut noir décolleté (voir profil), et de petites ballerines noire. Elle avait les cheveux lâchés et ondulés. La jeune fille demandât de la Vodka ( Very Happy

)au barman et plongeât dans ses réflexions. Depuis quelque temps tout était trouble dans sa tête, elle se posait des tas de questions, malheureusement sens réponses. Depuis qu’elle avait découvert l'existence de ses pouvoirs et qu’elle n’était pas seul au monde, tout se qui importait à Sam c’était de comprendre d’où lui venais ce pouvoir, et de retrouver d’autre personne comme elle. Il est vraie qu’au début , le bolide cherchait un moyen de contrôler son don, mais elle s'aperçût vite qu’elle avait eût la chance d’avoir un pouvoir qui n’était pas spécifiquement dur, et qui ne faisait pas de tord à son entourage. Alors la jeune femme c’était plus préoccupé par comment cela c’était produit et d’où venait ce phénomène anormal. Mais ses derniers temps, elle s’était rendue compte, qu’elle ne connaissait rien de la situation actuel des choses. Cependant elle se doutée bien que les «humains» ne devais pas être au courant que de tels choses existaient, mais les humains au courant de tout cela les traitait- ils différemment? Étaient-ils mis sous une gage? Ou peut être que des expérience était faite sur eux? et aussi comment vivait les personnes de son « espèce»? Peut être qu’il y avait des groupe de personne un peut comme au lycée avec les groupes d’amis? Leur façon de vivre était peut être différente? Sam bizarrement s’était toujours dit que sa place était dans un cirque, mais après tout, elle avait vécus sa plus grande enfance dans un cirque. D’ailleurs c’était peut être pour ça que ses parents y vivaient, et même toute sa famille.

Après une heure de réflexion, Sam fût réveillé par le barman. la jeune fille payât celui-ci, partie comme d’habitude dans la rue et marchât. Cela ne faisait que 10 minutes que Sam marchait, mais celle-ci s’arrêtât, quelque chose avait attiré son regard. Une affiche où il était marqué qu’au Madison Square Garden était organisé un cirque, la brune voulu allé voir ce spectacle qui lui rappellerait sens doute de longs souvenirs, malheureusement la salle était gardée et il était trop tard pour acheter des billets. toutefois, Sam ne pouvais pas lâcher l’affaire, elle avait trop envie de voir ce spectacle pour y renoncer aussi facilement, et un défis ne ferait pas de mal à la femme.Cependant, il s'avéra que le défis n’était pas à la hauteur. Les gardes ne faisaient pas attention et Sam n’eût qu’à courir sens se faire voir (l’habitude quoi) pour pouvoir entrer. Alors que la jeune femme errait dans la pièce cherchant du regard un fauteuil libre avant de se faire remarquer. Cela ne fût pas dur à trouver, après tout la salle était immense, tout ne pourrais jamais être remplit. La brune remarquât que la dernière rangé était peuplée d’une personne, elle décidât de s'asseoir à coté de ce jeune homme, qui avait l’air plutôt sombre. Sam regardait le spectacle avec émerveillement, tout cela lui rappelait des souvenirs formidables, même si depuis l'apparition de ses pouvoirs tout avait changé, sa passion pour le cirque était restait la même et elle regrettait de ne pas être sur scène...

Ps: Désolé pour les fautes, j'ai des gros problèmes d'orthographe, j'espère que ça te vas.

(C'est pas grave du tout pour les fautes ^^ Et désolé pour le retard, mon horaire de la dernière semaine était surchargé... J'espère que tu apprécieras malgré tout)

Est-ce que jouer la comédie était une façon malhonnête de renier notre véritable nature? On était en droit de se demander pourquoi le métier d'acteur avait été inventé. Pourquoi est-ce que des gens dédient leur vie à être quelqu'un d'autre que eux-mêmes? Quel bien pourrait-il en tiré sans se tromper face à des charmes hypnotiques et si déstabilisant? Pourquoi toujours faire dans le faux, pourquoi? Sans revenir sur le sujet, disons simplement que l'éclat de la vérité n'avait rien de vraiment resplendissant aux yeux d'un ténébreux abandonné aux mœurs du meurtre, avec confiance, déconcertance, faisant dans la décadence pour se convaincre que ça n'avait rien d'une démence. Décorant souvent la scène de délicieuse trainées sanglantes des restes humains, détritus à ses pieds, sans traces, sans crasse, l'ombre de ce qu'ils ont déjà été. Être un personnage, une figure d'une style que l'on ne pouvait analyser sans se frotter à des imaginations macabres, des souvenirs si violents que votre esprit se flagelle à cette intolérance que l'on croit incroyable, imagée dans un univers qui ne nous appartient pas. On peut se le demander, est-ce que Alexis vient d'un autre monde? Est-ce un personnage ou un fragment de la réalité? Qui aurait bien pu imaginer un spécimen ayant un impact aussi particulier, aussi puissant sur nos propres valeurs? Rencontrer monsieur Kane est jouer son destin sur un coup de dé, un lancer complètement hasardeux, sans résultat fixe, sans improbabilité, sans connaissance de la conclusion qui ne peut tourner en notre faveur? Serait-il possible d'écrire la fin, d'avoir la plume entre ses doigts, du bout de sa main, faire la différence au bout du compte? Il y croyait, toute volonté, tout espoir...

Installé confortablement dans le siège de l'amphithéâtre, son rôle, son image de manipulateur se résumait à être spectateur impuissant. Son image, l'impression dégagée, les souvenirs remarqués, toujours on se rappellerait de lui comme étant quelqu'un de sombre. On ne se rappelerait pas de Alexis pour ses beaux yeux, si sa manie de laisser sa chevelure à la merci des matins qui n'existaient que dans des parallèles lui étant inaccessibles. Toutefois, cet homme avait un prestige vestimentaire frappant et c'était l'évidence même de dire que cet homme possédait un style que l'on ne pouvait reproduire. Vêtu d'une paire de souliers de cuir reflétant les milliers de projecteurs se braquant sur l'assemblée diversifiée, d'un pantalon en tissu noir à la couture très précise tout en étant d'une présence discrète, d'une chemise noire tout à fait normal et d'un élégant manteau de cuir noir dont les bases de sa constitution frottait contre les parois surélevés du sol, il en était presque charmant, pouvait-on ainsi dire que cette abomination de l'obscurité était une beauté incomprise? Qu'est-ce que pouvait trouver de magnifique dans le symbole même de la mort et du diabolisme humain à l'état pur? Il n'agissait pas ainsi pour plaire aux exigences de la gente féminine. C'était simplement parce que Alexis ne supportait guère cette idée de paraître tel un faible, un pauvre, un incapable dans les esprits de ses futurs victimes, ses petites marionnettes qui succomberaient sans résister, sans s'opposer, sans rien tenter. Décevant, mais hilarant quand on y repensait. Personne ne douterait de ses intentions sans éviter de sombrer dans une folie inconcevable...

Le spectacle présenté par ce cirque devenait d'un ennui terrible au point où la fuite de la facilité devenait presque appétissante, voir nécessaire, inévitable, évidente pour la suite des choses. Étant préparé à modifier ses plans, Alexis n'avait pas su accueillir convenablement cette personne qui osait s'aventurer à ses cotés sans qu'elle aille connaissance de ce qu'était réellement le jeune homme. Sans remarquer directement les traits du visage de la jeune femme, elle ne disait aucuns mots et préférait se placer paisiblement aux cotés du ténébreux dans tout le naturel de la chose. Qui était-elle pour marcher sur la frontière des ténèbres? Chose devenue certaine, sa silhouette était familière à l'esprit de Alexis qui n'arrivait tout de même pas à placer une identité sur cette charmante tête. Curiosité qui l'emportait, désireux de savoir la nature de l'affrontement psychologique qui s'en suivrait, Alexis détourna le regard vers cette jeune femme résidant maintenant à ses cotés. Une magnifique créature dont les cheveux ondulés reflétaient à la fois la brillances des rayons de solaires et le mystère séducteur de l'obscurité. Fine dans son tracé corporel, on ne pouvait dire qu'elle n'avait pas de belles formes qui en faisaient d'elles une femme bien développée, particulièrement avec des pièces de vêtements qui la mettait en valeur, comme son haut noir au décolleté pratiquement invitant et flagrant. Ce n'était pas son intérêt principal, les femmes, mais il va sans dire que le goût ici ne pouvait être nié. Son regard semblait si innocent, si étincellant, voilà qui rendrait le jeu de plus en plus palpitant, on en demandait pas tant. Pourtant, quelque chose n'allait pas, une impression de déjà vu et ses souvenirs ne faisaient que rarement défaut. Qui ça pouvait bien être?

Replongeant ses sombres regards sur l'ensemble de la scène, il respirait son calme confiant, voir mortel. Sa voix était lourde, très sévère, très grave mais elle avait un effet de relaxation incroyablement efficace, ce qui renforçait cette impression de malaise et de détente simultanées...

Des artistes ayant appris une leçon de moralité, c'est ce que ses gens sont. Évolués dans une lignée qui vous est hors de portée, leur compréhension s'est élevée à des hauteurs presque atmosphériques, à en donner des vertiges presque tragiques. C'est la mélancolie de cette réalisation, savoir que ce n'est qu'une charmante mise en scène destinée à vous transporter dans un monde de rêves, désolation dont vous vous foutez complètement? Pourquoi vous trouvez vous ici alors que votre quête de la vérité n'est à peine débutée, longuement inachevée, celle que vous rebutez, doutez? Tentez-vous cette lamentable évasion de votre destinée alors que vous y êtes confiné? Attendez-vous d'y être condamné avant de réagir? Ne soyez pas comme les autres, ne rampez pas sous les coups en quêtant pitié et rédemption auprès de cette fausse image divine faite pour raviver tous les espoirs perdus dans l'oubli, soyez différente, démarquez-vous et devenez la première de votre espèce à comprendre qu'il n'a jamais rien d'acquis au naturel dans toute notre existence. Je pourrais vous apprendre, je pourrais vous faire miroiter la nature de secrets dont vous n'auriez jamais doutez. Aimablement terrés dans l'ombre, à l'abris des indiscrétions, ombres et ténèbres sur fond voilé, sans connaître la vérité, vous en tremblez. Inconsciemment, vous en avez peur mais vous n'y pouvez rien. Le contrôle, le pouvoir, en chacun de nous, il réside. En chacun de nous, il devient un facteur de domination. En chacun de nous, cette puissance... Avez-vous simplement connaissance de tout ce qu'on peut en faire? Servir le bien, servir le mal, une cause qui nous est chère, fidélité, loyauté, une définition qui ne fait pas clarté. Serez-vous prête à m'écouter, à en être dévouée?

Glissant un maigre sourire sur ses lèvres, il avait conaissance que ce genre de discours directement prononcé à une inconnue pouvait avoir des répercussions innatendues. Et pourtant, tout étant prévu, tout était parfaitement tracé à l'avance. Des mots si bien extraits d'un vocabulaire aussi dense et riche, des phrases terrifiantes et menaçante, un danger pour les esprits faibles qui ne sont pas préparés à faire face à ce genre de défi, rien à avoir avec la routine de tous les jours. Croisant lentement ses bras sur la surface de son torse, Alexis tourna de nouveau la tête en direction de la charmante jeune femme. Étrangement, il lui souriait, sans être joyeux, heureux ou sincère, il souriait pour une raison inexplicable. Peu à peu, ce sourire s'effaçait pour laisser les traces d'une impression de calme inébranlable. À mesure que sa mémoire semblait lui rappeler, son visage se modelait à la volonté de ses souvenirs. Cette personne, elle faisait parti de son passé, lointain dans son histoire mais malgré tout, elle en avait été une actrice d'une importance presque capitale. Une image, un visage, puis un nom, Samanta Pardez, une amie d'enfance, la seule qu'il avait jamais eu et la seule qu'il avait trouvé le moyen d'abandonné. La dernière fois qu'il s'était vu, il s'en souvient encore, c'était il y a quelques années à peine, dans ce petit restaurant alors que Alexis était sur le début de sa descente meurtrière vers le feu de l'Enfer. Et cette rencontre imprévue ne s'était pas terminé dans le bonheur le plus désarmant. Pourquoi la réunion devait se faire de nouveau? Pourquoi n'aurait-elle simplement pas pu sombrer dans le noir de l'oubli comme tous les autres imbéciles qui avaient croisés sa route?

Tournant encore une fois la tête vers la ravissante jeune femme, il emplissait tous ses sens de sa voix envoutante. Pourrait-elle y résister, sachant que ce n'était pas le sage garçon qu'elle avait déjà connu? Accepterait-elle le fait qu'il tue au nom des ténèbres et de la vérité?

Qu'est-ce que tu me veux Samanta? Ne crois-tu pas que l'erreur de ta présence pourrait être fatale à ta survie? Ou es-tu simplement préparée aux sombres secrets que je transporte à chacun de mes pas? Feras-tu comme les autres et fuir devant la vérité qui est pourtant juste et équitable? Si c'est le cas, je t'offre le rare conseil de quitter ces lieux avant que la leçon devienne trop difficile à te supporter, ce que je ne te souhaite pas. Pression psychologique intense, déséquilibre émotionnel nous plongeant dans l'incertitude, on se demande, on se questionne et on refuse l'assimilation. M'offriras-tu la déception sur un plateau d'argent ou tu sauras m'étonner, te montrer à la hauteur de la vivacité de l'évolution? Si tu avais conaissance de la nature de mes actes, jamais tu n'aurais oser m'approcher à moins que la mort t'est plutôt invitante. Dans les faits, je ne crois pas que tu ailles reléguer au passé ce qui est arrivé à ton père. Tu te souviens n'est-ce pas? Et malgré ça, tu te trouves ici, aux cotés d'un démon sanguinaire qui n'arrête en rien ses ambitions de grandeur. Je n'ai pas dans mes intentions présentes de te faire du mal, simplement te faire découvrir cette réalisation avant que le regret de tes propres actes soit un poids trop lourd à supporter. Ce serait dommage de te perdre pour une erreur si lamentable, ce serait si... humain.

Invité

Samanta aimé regarder des spectacles, des films, tout ce qui touche le faux. La jeune femme devait être une bonne actrice, toute sa vie n’est que mensonge, ou vérité caché. Quand elle se fait prendre et que la police arrive dans son laboratoire et demande ses recherches Sam improvise toujours quelque chose, elle est devenue maître dans l’art du mensonge, après tout elle n’a pas vraiment le choix. Pour quoi ne pas dire la vérité ? Tout serais plus simple. Malheureusement dans ce monde où existe des personnes bien plus puissante que l'on n’aurait imaginé. Elles contiennent une telle force que le mensonge est la seule façon de rester en vie. Sur cette terre il n’existe pas de bonnes décisions, de bien ou de mal, tout ça ne fait plus partie du monde auquel Sam c’est aventuré. La vie à changé, peut être à telle toujours était comme ça, cependant se n’est que à l’apparition de ses pouvoirs que Sam à pu voir le vraie. Sortir de l’illusion, maintenant se n’est plus à elle de subir les mensonges c’est à elle de mentir. Sam sentait qu’elle devais trouver les réponses à ses questions au plus vîtes, elle n’avait plus le chois. Il était temps pour elle d’entrée dans le combat qui avait commencé depuis bien longtemps. Peut être avait elle perdu son cœur… Non il était toujours là mais si tuer était le seul moyen pour elle de comprendre elle était obligé. Depuis peut la femme avait compris qu’elle n’avait plus le choix. Il y à des choses qu’elle doit faire et même si cela ne lui plaît pas elle était obligée. Elle peut enfin voir le monde comme il est vraiment..

Samanta était assise sur son siège à regarder attentivement le spectacle. Émerveillé, Sam ne quitter pas souvent la scène des yeux. Elle n’avait même pas regardé qui était à coté d’elle. Mais cela l’étonnerait qu’elle le connaisse, la jeune femme ne c’était pas fait beaucoup d’amis, elle avait passé le plus clair de son temps à travailler dans son laboratoire, elle était même triste de ne pas avoir pus beaucoup courir, depuis plusieurs années. Samanta était habillé de façon à faire ressortir son corps, elle n’avait pas l’occasion de sortir souvent, alors cette fois si, elle en avait profité pour s’habiller de façon élégante. D’ailleurs, la femme avait remarqué dans le bar que sa façon de s’habiller ce soir ne laissé pas indiffèrent la gente masculine, ce qui amusait beaucoup Sam.
Au fur et à mesure que le spectacle avancé Sam s’ennuyait. Aillant fait des numéros de cirque bien plus difficile que se qu’elle pouvait voir, elle n’était plus du tout impressionnait, et depuis quelque temps, il en fallait beaucoup pour impressionner la femme. Avoir des pouvoir et assister à des autre pouvoirs que le sien, comme cette après midi au zoo était beaucoup plus… Marrent. Il est vrai que la femme prenait un malin plaisir à faire peur aux humains en faisant bien attention qu’il ne remarque pas son pouvoir. Alors que Samanta commençait à s’ennuyer la personne à coté d’elle lui parlât. D’une façon naturelle, mais pourtant se qu’il disait n’avait pas de sens. Pourquoi dire tout ça à elle, la voie de l’homme était familière à Samanta mais celle ci n’arriver pas à savoir qui était il et d’une façon n’avait pas envi de se retourner tout de suite vers le jeune homme. Alors elle continuât de l’écouter attentivement sens laisser un mot de ce qu’il disait. Samanta se stoppa d’un coup « la première de son espèce » ? L’homme à coté d’elle savait ce que Sam cachait ? Non c’était impossible, pourquoi le serait il ? Sam avait fait attention à ce que personne ne la vois quant elle courrait. À la suite du dialogue de l’homme Sam crut comprendre. Cet homme était aussi de l’espèce de la jeune fille, sa façon de parler de voir les choses de parler de pouvoir, tout ça ressemblait étrangement à ce que ressentait Sam.

Cette mise en scène comme vous dites, fait rêver un tat de gens, il est vrai que se n’est pas la vérité. Mais à quoi bon montrer le monde tel qu’il ait à présent ? Les gens préfèrent qu’on leurs mente que les confronter à la réalité. Regarder ce genre de spectacle leur montre que tout va bien, et comme ça ils peuvent continuer leur petite vie tranquille, ils peuvent vivre dans l’ignorance, ils ont ce qu’ils veulent. La vérité fait peur et rare sont les personnes qui ose allait la chercher. En matière de secret ont peut dire que j’en connais un rayon. Je ne connais que très peut de chose en ce qui concerne la situation actuelle sur terre, ainsi il me reste un tat de questions dont je n’est pas les réponses. Cependant je doit mieux en connaître que la plus par des gens dans cette salle. Alors que eux ne cherchent pas la vérité, moi depuis voilà plusieurs années, je n’ais pas arrêté de chercher, je ne veut pas vivre dans l’illusion que tout va bien, maintenant que je suis concernée. J’ai connaissance des pouvoirs qu’il existe sur cette terre qui n’a plus d’avenir, et je pense que personne ne sert le bien, ni le mal. D’un coté on se sert sois même. Tout se que j’ai entrepris depuis que je suis consciente de la vérité, je l’ai fait pour moi, même si tout cela peut servir à d’autre personne, la nature de l’homme est égoïste et avoir du pouvoir ne changera rien.

Après ce discoure Samanta se tournât enfin vers son interlocuteur. Là, elle fût extrêmement surprise et Sam croyait que son cœur allait lâchait. Maintenant, la jeune femme se rappelait pourquoi la voie de l’homme lui était familière. Auparavant elle avait échangé beaucoup de discutions avec cette même voie. Cependant, quelque chose avait changé en lui, le jeune homme toujours souriant quelle avait connu était devenu un homme sombre, qi n’avait pas l’air de s‘amuser. Quelque chose devait avoir changé dans sa vie, pour qu’il devienne ainsi. Depuis que Alexis avait abandonné Samanta, elle ne lui avait jamais reparlé même pas téléphoné. Et puis après que son père les vendu, Sam n’avait plus eu aucune chance de revoir son première amis, la première personne qui avait vraiment compté pour elle. Sam lui en voulait de l’avoir laissé seul et avait essayé de l’oublier. Et voilà que par erreur, elle c’était retrouvé à lui parler. Alexis croyait qu’elle avait essayé de le retrouver et qu’elle s’était mise à coté de lui exprès, tout le monde aurait pu croire ça mais c’était faux.

Moi ? Je ne te veux rien Alexis. Si tu crois que j’ai fait exprès de m’assoir à coté de toi tu te trompe, après tout tu ais habiller tout en noir, je n’avait pas vu que c’était toi, et je n’ais pas que ça à faire de regarder si je connais la personne à coté de moi. Ce qui est arrivé à mon père… enfin plutôt ce que mon père m’a fait n’a rien à voir d’en tout ça, c’est du passé. Un sombre secret ? Si tu veux savoir moi aussi je transporte un secret et je ne suis pas du genre à m’enfuir, je ne quitterais pas ces lieux. Et cela fait bien longtemps que je n’ai plus peur des démons, même des sanguinaires. Dis moi la vérité, que cache tu Alexis Kane . Dit moi ta vérité et je te dirais la mienne.

Ces dernières phrases Sam les avait dites, tout en se rapprochant dangereusement d’Alexis, la femme était décidée à s’avoir ce que l’homme cachait et elle le serait par tous les moyens.

Le monde du spectacle, il était merveilleux et émerveillant. Tant de surprises, tant de secrets, qu'est-ce que ça pouvait être particulier comme genre de mise en scène. Pourquoi des êtres déguisés pour procurer un amusement pour le plaisir de ce public exigeant? Pourquoi des acrobaties impossibles hors des normes de l'atmosphère? Pourquoi un défilé d'animaux qui ne répondait à aucunes des exigences inutiles pour les spectateurs? Pourquoi faire parti de l'assistance de cette représentation fictive d'un rassemblement de valeurs et de concepts qui n'avaient aucun lien entre eux? Pourquoi devoir se soumettre à l'écoute de cette banalité alors qu'elle s'éloignait de plus en plus de la vérité? Pourquoi ne pouvait-il pas se donner l'occasion d'être un acteur important de la pièce? Pourquoi tout ne pouvait s'arrêter pour éviter de s'enliser autour d'un échec lamentable mais profiteur? Pourquoi profiter de la naïveté des gens pour se soutirer une trainée de profits servant à répondre à des besoins matériels superficiels? Pourquoi est-ce que cette notion culturelle existait alors que l'on négligeait les véritables arts de la société? Pourquoi est-ce que Alexis Kane se retrouvait toujours dans la minorité de l'espèce alors que lui seul détenait le véritable? Pourquoi chasse t'on les ténèbres avec des projecteurs de lumière artificielle alors que les ombres sont tout à fait naturelles? Pourquoi jugeons-nous avec autant d'amertume ce qui nous est réellement opposé? Pourquoi est-ce que personne n'était prêt à accomplir le sacrifice nécessaire? Pourquoi tant de questions alors qu'il n'y avait qu'une seule réponse?

La seule réponse qui importait pour le ténébreux présentement était la résolution du destin. Était-ce l'inévitable résultat de la destinée de cette retrouvailles peu réjouissante avec son passé? Qu'est-ce qui expliquait la présence de Samanta en ces lieux propices à ses passions? Il se rappelait, tant de choses, si éloignées, si différents, ce n'était pas lui qu'elle recherchait, surtout pas le Alexis qu'il était devenu. Sans être le même, elle en semblait intriguée. Différent de l'époque, on ne peux qu'affirmer qu'il a évolué avec le temps. De garçon innocent à homme confiant, le gouffre était de plus en plus profond entre le reflet de sa jeunesse et l'ombre de son futur. Était-elle heureuse de lui faire face de nouveau, alors qu'après autant de temps, ils ne s'étaient nullement adressés la parole? Chose certaine, elle était devenue une jeune femme intéressante au regard, vide d'esprit et de conscience pour donner foi? Qu'est-ce qu'il en pensait de cette créature qu'il avait autrefois adopté dans son amitié? Lui permettrait-il de se rendre jusqu'au creux de son cœur pour rouvrir des plaies cicatrisées? Laisserait-il tomber le voile de sa propre monstruosité pour compléter son bonheur? Ferait-il de lui même un être prêt à accéder aux demandes d'autrui? Chose certaine, jamais la jeune femme ne pourrait espérer retrouver le fidèle ami qu'elle avait connu au début de sa vie. Tout évolue, tout change, et Alexis était la preuve que l'évolution de l'humain ne passait pas par la faiblesse et l'amour mais bien la domination et l'assurance.

Aucune peur, affirmait-elle? Comment elle osait dire ce qui était faux alors qu'elle ignorait la nature de son compagnon de siège? Et qu'est-ce qu'elle pouvait bien cacher pour espérer négocier verbalement avec les ténèbres? Un culot et un certain caractère se disait Alexis, peut-être qu'elle méritait considération après tout. Alors qu'elle s'était dangereusement approché du ténébreux, le jeune homme ne fit que tourner légèrement sa tête pour retrouver le visage de la belle à quelques centimètres à peine. Une tension, une pression insurmontable se développait entre ses deux individus, un lien spirituel qui les unissait pour l'éternité, aucune amour, aucune amitié, aucune compassion, aucune tendresse, aucun pardon, aucune pitié, regrets et désespoir sans perte d'espoir? Qu'était-ce leur relation exacte? On ne saurait que le découvrir dans les prochains instants, instants de vérité que Alexis s'apprêtait à dévoiler. Restant dans sa position d'intimidation alors que les traits durs et sévères de son froid visage se frottait à la douceur étirée de la représentation faciale de la belle, il lui parlait dans le calme le plus terrifiant que l'on pouvait croiser...

Toi qui affirme ne pas être soumise au principe de la vérité, tu te prends le privilège de dire que tu ne cèdes pas à la peur? Chère Samanta, tu n'es pas consciente du poids de cette vérité qui est si lourde à supporter que tout autour s'écroule. Ce qui retient tout le monde en place, tel un assemblage sans rouages et sans mécanismes, c'est le secret voilé par des mensonges si bien prononcés que l'on voit que du feu. Piètre quête vers l'ultime connaissance, tu crois avoir découvert la révélation tant attendue? Que connais-tu sur les secrets de la vie? La vie ne représente rien sans les constances temporelles de la mort et tu ne connais point la réelle valeur de cette inévitable tournure des choses. Tant de gens en ont peur, représentant la vérité, celle que tu recherches, celle que tu protèges, celle que tu caches avec tant d'égoïsme. Tu n'as jamais rien fait pour les autres, tu le dis toi-même, tu parles en utilisant des références se rapportant à ta propre personne, cette constatation, c'est un pouvoir de persuasion et de volonté que tu ne peux te permettre d'échapper. En régression, sans pression, ils ne connaissent rien et se laisse avoir par les tracés d'illusions incarnés tel que ce douteux spectacle sur la scène de l'humour. Quelle beauté artistique gâchée alors que tant d'œuvres attendent la découverte, l'attention, le mérite qu'on leur doit. Perdre son temps, soumis à la fiction, cela explique bien la situation de l'humain, sans prestige, sans fierté, ils ont perdus la trace, ils n'arrivent plus à suivre le rythme. Depuis longtemps, je l'ai dépassé, depuis longtemps... Je suis au sommet, Samanta. Sans défaite, sans victoire, je me porte acquéreur de ce qui me revient de droit. J'ai compris la vérité, je l'ai acquise, je la détiens en secret, derrière les ombres, derrière les ténèbres, je la défend, prêt à délivrer son message à la population. Aucune écoute attentive, je ne gâcherai pas ma parole pour une telle bande d'incapables. Mais pour toi, ce soir, le discours en vaut peut-être la peine. Es-tu simplement prête à y faire face?

Se reculant pour mieux se replacer dans son siège, Alexis se permit un petit rire décoré d'un de ses légendaire sourires dément et arrogant. La patience de la jeune femme était mise à rude épreuve et devrait se tenir debout devant ce calme arrogant sans flancher, sans quoi elle aurait échoué, sans quoi son issue serait scellée. Réfléchissant aux propos premiers de la jeune femme, il savait ce qu'il devait faire, il savait qu'il devait s'exécuter sans aucune hésitation. Décidant de rajouter un peu de suspense avant de passer à l'action, il se rapprocha de nouveau de Samanta, tout près de son oreille, pour lui murmurer le souffle de la mort sans interruption...

Noir et obscur comme la nuit, cornu et maléfique comme un démon, liquide et onctueux comme le sang des innocents, je suis ce que je suis devenu par volonté même de changement propice à mon développement psychologique. Tu veux connaître ma vérité alors qu'elle pourrait à ce point te faire changer d'avis sur ce qui est vrai ou faux? Samanta Jones, bienvenu dans mon univers, confort des ténèbres, repos des ombres.

Glissant sa main devant ses yeux, Alexis fit apparaître à l'intérieur de sa paume un étrange prisme de forme rectangulaire entièrement constitué de ténèbres qui était bien présentes, bien consistantes. Que de facilité, aucune difficulté, le ténébreux était dans une forme incroyable et rien n'aurait pu l'arrêter de sa fulgurante lancée. Création manifestée, ensuite dissipée, elle dévoilait la vérité tel le lever du rideau, plus rien de voilé, tout y était dénudé. Dans la main du jeune homme, on pouvait apercevoir une arme. Un manche noir aux reliures argentées, une lame d'une couleur miroitante sur les pâles reflets de la luminosité, affutée et prête à tuer, elle était menaçante. Un couteau de cuisine bien apprêté, bien entretenu. Sur les cotés, on pouvait apercevoir des taches dégradées de rouge séché, facilement reconnaissable que c'était du sang humain et surement pas celui de Alexis. L'instrument de toutes ses innovations, le symbole de son innovation, redoutable objet dans les mains d'un détraqué, les conséquences étaient désastreuses. Resserrant ses doigts autour du manche, poigne de fer, doigts sévères, il faisait tourner le couteau dans tous les sens pour que Samanta puisse bien l'observer dans son intégralité. Elle ne devait manquer aucuns détails, tout lui devait être présenté. L'ayant bien en main, bien à la vue de la jeune femme, Alexis ne faisait que débuter son petit jeu. Se rapprochant de nouveau de la ravissante créature, leur têtes étaient tellement resserrées dans leur proximité que l'on aurait cru que l'une était déposée sur l'autre dans le naturel d'une complicité évidente ce qui n'était pas du tout le cas. Alexis jouait avec le moment, venait percer jusqu'au plus profond des émotions de la belle. Il voulait la tester, il voulait voir ce qu'elle avait de caché en elle. Il voulait faire sortir sa rage, provocation qui conduirait à la déception? Qui sait... On peut être surpris quand on ne s'attend à rien.

Ténèbres et obscurité sont mes habités depuis le début de ma révélation. Je ne suis pas à leur service, je les ai soumis à mes besoins immédiats pour faciliter la défense de ma cause qui, après tout, est aussi noble que les quêtes de courage de ces soi-disant sauveurs de l'humanité. Ma vérité, je tue, Samanta. De ma propre main, je suis l'assassin d'un nombre incalculable d'injustes victimes qui étaient devenus des sacrifices nécessaires pour la concrétisation d'une valeur oubliée. Aucune sélection, aucun mérite, le hasard guidait ma main servant la mort dans toute sa splendeur. J'ai tué, Samanta, énormément, sans arrêt, j'ai tué car c'était la seule solution. De parfaits inconnus délivrés de leur prison vitale, n'est-ce pas un service de rédemption que je leur ai rendus? Je n'ai pas tué aveuglement et sans raison comme bon nombre de criminels sans cervelles, tout était préparé, tout était prévu, tout était si bien conçu, tout était si bien tracé, encore plus réel que les trainées de couleur d'un tableau peint à partir d'une vision mensongère. Je fais de l'art, l'art de la mort et de la souffrance, mais avant tout, avant que tu ne me considères comme un monstre abominable assoiffé d'une source de sang inépuisable, j'exerce l'art de la vérité, de l'appliquer sans limites, sans moralité, sans se soucier des jugements. Bonne ou mauvaise, tout doit être dit, aucuns mystères, aucuns secrets. Chacun de mes meurtres étaient orchestrées de façons à faire comprendre au regrettable défunt que ce n'était qu'une pure démonstration de la réalité. Est-ce ici la déchéance d'un garçon aux bonnes valeurs ou la naissance du démon dans tout son pur maléfisme? C'est ici que se résout le problème de toute existence, pure ou impure qu'elle soit. Le problème, ma belle, c'est le choix... Quel choix accepteras-tu de faire?

Murmure, chatouillement du sens auditif, Alexis restait près de la jeune femme pour conserver son impact d'intimidation et de pression mentale probablement de plus en plus difficile à supporter...

Invité

Pourquoi avait-elle était aussi directe ? Le désir de Samanta de connaître la vérité sur Alexis, était impossible à contrôler pour la jeune fille. Et si le ténébreux était pareil qu’elle ? Peut être qu’il connaissait lui les réponses tant attendu pas Sam ? Si c’était le cas, cela serait formidable. Mais serait se possible ? Après tant d’années à chercher les réponses à ses questions, il lui suffisait de retrouver Alexis ? Cala paraissait tellement facile, elle était à deux doigts d’enfin comprendre le sens de sa vie. Mais peut être que le secret d’Alexis était un secret banal, que les humains ne peuvent pas supporter comme du genre, j’ai tué quelqu’un. Il est vrai que Sam n’avait pas perdu son cœur en acquérant des pouvoirs, mais elle avait perdu son humanité. Tricher, voler, tuer, toutes ces choses et j‘en passe ne faisait plus peur à Sam, tout cela fera bientôt partie de sa vie elle le savais et c’est la seule chose dont elle avait peur en ce moment. Oui elle avouait avoir peur de son avenir et de se qu’il lui réserve, mais elle voulait par dessus tout avancer et le connaître. Sam avait fait trop de chemin, elle avait trop perdu pour arrêter à cause de sa peur. Et puis en se qui est de matière de s’enfuir quand il le faut Sam était la meilleur bien qu’elle ne penserais jamais à s’enfuir. Surtout que maintenant que la phrase « Après tout je suis qu’un humain pas un sur homme » ne s’appliquait plus à elle.

La Jeune femme remarquait qu’elle était très proche d’Alexis. De loin on pourrais presque croire que ces deux personnages était sur le point de s’embrasser bien que cela était complètement faux. Sam était aussi très énervée que le ténébreux croyait qu’elle avait essayé de le retrouver, comme si elle avait que ça à faire et puis quoi encore. Le jeune homme avait vraiment changé, mais après tout c’est normal. Qui resterait le même pendant toute sa vie, d’ailleurs Sam avait aussi beaucoup changé c’était une évidence. Mais cela ne la dérangé pas du tout que Alexis avait changé, justement cela pouvais rendre leur retrouvaille encore plus intéressante. Ils allaient en quelque sorte se redécouvrir. Cette façon de voir les choses excitait beaucoup la jeune fille, si bien qu’elle ne pensait même plus à trouver les réponses à ses questions. Elle voulait s’amuser ce soir. Après tout c’est ce qu’elle avait prévu de faire, alors pourquoi changer ses plans à cause d’une rencontre ou plutôt une retrouvaille.

Sam ne comprenait pas vraiment ce qu’Alexis avait voulu dire, mais elle était de plus en plus certaines qu’il était comme elle. Il était au dessus des humains ? C’est vrai que Sam aussi se sentait au dessus des humains. Ils avaient des sens sur développé, et après quelque recherche Sam compris que chaque « Mutan » pouvait contrôler plus de 10% de leur cerveau. C’était ça qui faisait généralement apparaître leur pouvoir. Un humain ne peut contrôler que 10% voir un peut plus. Certains chercheurs avaient travaillés dur pour trouver une solution et pouvoir contrôler même si se n’était qu’une infime parti plus que 10%. Malheureusement les humains ne sont pas faits pour avoir un tel pouvoir, une telle connaissance des choses. L’homme est avide de pouvoir, égoïste de nature. Les « sur hommes » comme Sam eux étaient doté d’une force qui était encore inconnu pour la jeune femme, mais qui leurs permettaient de ne pas devenir fou. Certes certains étaient mauvais, mais tous faisait leurs actions pour une raison qui leur était propre et ne devenait jamais fou, ils suivaient un but, qu’il soit bien ou mal. C’est cela qui faisait qu’ils avaient tous sens acception perdu leur humanité. Et étrangement cette perte ne manquait pas du tout à Sam. La jeune fille n’aimée pas non plus l’arrogance d’Alexis. Il est vrai qu’il ne savais pas se que cachait Sam alors ses propos étaient normaux, mais ça avait le don d’énerver la jeune fille, qui savait, du moins elle croyait savoir, de quoi le ténébreux parlait.

Je suis touchée que tu pense que le discoure vaux la peine avec moi, de toute façon je ne t’aurais pas lâché alors autant que tu le dise par toi même au lieu que je te « tire les verres du nez» pour utiliser l’expression. Alors j’attends.

Sam esquissât un sourire, elle avait réussit à découvrir le secret d’Alexis et assez facilement, celle ci était très heureuse. Alexis chuchotât à l’oreille quelque chose à Sam, celle ci ne comprenait pas vraiment se que voulait dire Alexis par « Bienvenu dans mon univers ». La jeune fille jusque là pensait bien connaître Alexis, car elle croyait qu’il était de son espèce, mais celle ci se rendit compte qu’elle ne connaissait qu’une partie de sa vie et que le jeune homme avait certainement vécus des choses beaucoup plus difficile que la jeune fille.
Puis Alexis fit apparaître quelque chose dans sa main. La première chose Sam ne voyait pas se que cela pouvait être, et même si elle était heureuse d’avoir eu raison et que la seule personne qui avait vraiment était son amis était lui aussi de son espèce . En même temps elle était très intriquer elle ne comprenais pas du tout quel pouvoir pouvait avoir Alexis en lui. Puis le jeune homme fit apparaître une dague. Elle était magnifique très bien faite. Alexis la faisait tourner et Sam pouvait l’observer attentivement. Quelque chose était blizzard, cette dague contenait du sang mais cela n’avait pas l’air d’être le sang du jeune homme. Samanta sur le coup eu très peur d’avoir compris ce que cela était.

Après le discours de Alexis, Sam était pétrifié. Elle se doutée que son amis d’enfance n’était plus le même et qu’il avait forcement une part sombre mais, ce qu’elle ignorait c’est qu’il tué sens peur. La jeune fille ignorait à quel point elle avait eu raison en disant que les gens comme elle n’était pas humain car ils poursuivaient un but bien ou mal, et là elle avait la certitude que tout se qu’elle à dit était vrai. Sam n’avait pas peur d’Alexis et de se qu’il était devenu, elle avait plus peur de savoir qu’à partir de maintenant le futur dont elle avait peur d’être était devenus son présent. Ca y est la jeune femme sentait qu’elle était rentré dans l’histoire et pas de la façons qu’elle aurais cru.

Je n’en reviens pas que tu es devenus un tueur. Ton pouvoir ne te permet pas de faire ce que tu veut, ON à des limites. Je sais que tout les gens comme NOUS on perdu leur humanité, et tu sais pourquoi ? Depuis des années les humains essayent de s’avoir comment contrôler plus de 10% du cerveau, même si cela existe se n’est que trop peut mais nous on en contrôle beaucoup. Celons le pouvoir on peu contrôler mieux que les autres une partie de notre cerveau. Ce qui fait que nous avons eu le droit d’avoir des pouvoirs est que les humains eux sont trop égoïstes pour les contrôler et devienne fou. Je ne dit pas que nous nous ne sommes pas égoïste, mais nous avons quelque chose en plus qui fait que nous avons toujours un but à accomplir qu’il soit bien ou mal et on ne part pas de ce but. Malheureusement je n’aurais jamais cru avoir à ce point raison. Quel est ton but dit moi ? Parce que là j’ai du mal à te comprendre, et j’ai besoin de te comprendre.

Samanta regardât attentivement Alexis et remarqua qu’il était un peut perdu, c’est vrai elle à utilisé le « on » pour les pouvoirs. La jeune fille n’avait plus le choix et décida de montrer à Alexis sont pouvoir.

Une promesse est une promesse, je vais te révéler mon secret. Ca te vas une statue de la statue de la liberté que le monsieur alcolo vend tout les soirs trois rues plus loin ? A tout de suite.

Samanta était partie comme une flèche sens laisser le temps à Alexis de répondre, comme à son habitude elle fit un courant d’air par sa vitesse stupéfiante. Même pas une minute après Sam revînt avec une statue dans les mains et la tendit à Alexis.

J’espère que je ne t’ais pas trop fait attendre.

Samanta avait dit sa frase avec ironie, elle adoré son pouvoir, et aimé l’utiliser. Elle se rassit à coté d’Alexis tout en attendant sa réaction. D’une part elle était très fière d’elle…

On l'accepte, on la refuse. Elle nous approche, on la repousse. On la caresse, elle se soumet à notre propre douceur. On l'attaque, elle se défend sans aucune retenue. On tente de l'enfermer, tôt ou tard, elle trouvera une porte pour s'échappe de son injustice. On la libère, elle vient vers nous sans attendre. On la prononce, elle se démontre dans toute sa splendeur. On la cache, elle finira toujours par être découvert. On la tue, impossible car elle réside dans l'éternité de notre nation. On la désire, elle saura nous être remise. Certains la redoute, d'autres l'attende depuis des décennies. Certains tentent de la camoufle alors que d'autres se dévoue corps et âme à la rendre réelle et juste pour chacun d'entre nous. Considérons-nous ces êtres comme des sauveurs ou des cauchemars matériels qui tentent de mettre fin à la constitution de la société comme on la connait depuis le début des temps? Tout ce qui est en place, tout ce que l'humain a construit de ses propres mains, pensé de son propre esprit, tout est en danger alors que cette force revient du passé pour hanter les fondations. L'affronter revient à renier la véritable nature de chacun, hypocrisie quand tu nous tiens, mensonge qu'elle peut devenir alors qu'elle y est confronté dans son intégralité. Que faire? Que dire? Devant l'évidence, sommes-nous si impuissants et inaptes à la riposte? Acceptation ou refus de s'y plier, qu'est-ce qui est le plus sain pour notre humanité? Que pouvait-on bien faire quand tout est déjà tracé et déterminé à l'avance? Parcours si précis, détour si imprécis, qu'adviendrait-il de nos démarches? Tant de questions, tant de raisonnements pour se rendre compte que l'on parle d'un terme si prisé de notre vocabulaire. Un seul mot, un seul qui pouvait tout faire changer. Un seul qui pouvait tout sauver ou tout détruire. Un seul avec autant de puissance, un seul qui représentait l'arme la plus meurtrière qui soit, plus que n'importe quel couteau, fusil ou bombe atomique. Plus que tout, c'était la vérité, la seule et unique justice...

Lui qui défendait la vérité, est-ce que ça faisait de Alexis Kane un fier justicier? Plus fidèle à ses habitudes de meurtrier, il ne faisait rien dans la bonté pour prouver sa grande générosité qui était présente. Généreux bourreau il était et avait toujours été, il offrait la délivrance depuis le début de son maniement de l'art de la mort. Difficile d'y croire, difficile de l'accepter mais on ne pouvait rien y faire, il en avait décider ainsi et aucune émotion ou moralité le ferait changer d'avis, encore moins les réactions d'une jeune femme qui avait autant d'importance pour son présent que les lamentables oublis de son passé. La peur ne semblait pas une option pour elle, toutefois, son regard innocent laissant entrevoir une pétrification de l'esprit, ne s'attendant pas à des révélations de cette ampleur. Préférait-elle, comme tous les autres, une belle histoire à l'eau de rose qui commençait de la même façon que le plus pathétique des contes de fées? La fin n'était pas encore inscrite, l'encre coulait toujours sur la page blanche de la conclusion mais aucuns mots, aucunes phrases n'étaient tracés. De sa volonté à saisir son destin, Alexis retenait le souffle de l'histoire entre ses doigts. Le pouvoir de changer le cours des choses, il le possédait, le comprenait et le maitrisait sans jamais montrer quelconque signes de faiblesse. Personne ne pouvait l'accuser d'inactivité, car certains le trouvaient trop présent dans une histoire qui finirait soit par un voile nocturne déposé sur le soleil de nos jours, soit par un agréable bain de sang d'humains innocents. Quel était le mieux? Quel était le plus représentatif?

Ses mots étaient trompeurs et révélateurs, croyait-elle vraiment qu'il était aussi dupe et vide d'esprit? C'était évident, elle l'avait crié aux cieux, et elle possédait un pouvoir, une capacité surnaturelle de la même façon que le ténébreux savait faire la sculpture des ombres selon ses propres intentions. Pensait-elle que Alexis avait réellement tombé dans l'incompréhension? Plus il l'écoutait, plus il se disait qu'elle le sous-estimait dans son intégralité psychologique. Probablement qu'elle voulait s'affirmer en tant qu'individu unique en son genre, ce qui était commun aux êtres cherchant l'attention et le bon vouloir des autres. Samanta ne voulait que la compréhension et la présence de Alexis, elle ne le rejetait pas, elle voulait savoir pourquoi il était ce qu'il est devenu. Quant à lui, il se moquait de savoir quel genre de pouvoirs elle pouvait posséder, ça ne changerait rien quant à sa vision des choses. Elle parlait de promesse et de secrets, il n'avait rien de mystérieux dans sa nature, il avait tout de suite su de quoi elle voulait parlé. Et soudainement, elle partit à toute vitesse dans une direction pour revenir à peine une minute plus tard avec ce petit objet dont elle avait parlé et qu'elle tendait dans les mains du ténébreux. D'accord, et qu'est-ce que tout ça pouvait bien signifier? Elle était fier de son geste, et après? Avait-elle tant besoin de se prouver aux yeux d'une créature qui en avait bien vu d'autres?

Attrapant l'objet dans sa main droite, il le faisait tourner lentement sur lui-même avant de froncer très légèrement les sourcils et d'étirer ses cordes vocales pour s'exprimer dans son calme tout caractéristique et représentatif de sa personne...

Promesse de la révélation d'un secret, qui se résume à autant peu de substance dans le suspense? Honnêtement, Samanta, qu'est-ce que tu croyais que j'allais faire en étant témoin de ta capacité? Impressionné peut-être? J'ai vu des gens faire des choses beaucoup plus consistantes et spectaculaires avec leurs pouvoirs, des choses terriblement dangereuses et horribles, c'est une déception que j'en fasse parti n'est-ce pas? Jugement émis face à ma vérité, de quel droit tu te réserves de critiquer les méthodes qui ne te sont pas familières? Les regrets de la semence de la mort deviennent une seconde nature une fois le malaise passé, si naturelle et réelle elle devient, je choisis de l'embrasser plutôt que de la repousser. Me blâmez pour défendre ma cause, depuis quand est-ce un crime que d'agir pour les intérêts que l'on croient juste? Ce n'est pas comme si j'étais le premier dérivé de l'égoïsme à fouler le sol de ces terres maudites, beaucoup d'autres ont marchés avant moi, beaucoup d'autres ont tués, torturés, assassinés de leurs semblables pour répondre à leur propre besoin. Créature sanglante au couteau affuté, je tue peut-être à petite échelle mais l'efficacité est exemplaire, indéniable, exquise, parfaite. Les limites dont tu parles, elles n'existent plus quand la vérité te prend sous son aile. Tout t'es révélé, les barrières tombent, elles te laissent le passage libre vers les sombres lumières de ton propre espoir. Tuer ne possède aucune limite physique, morale ou sentimentale. On tue sans regrets, sans chagrins, sans remords, souvenir qui s'efface et on passe au suivant sans aucuns soucis pour les proches des victimes de ce si cruel sacrifice. Un monstre en liberté, si c'est bien ce que je suis Samanta, qu'est-ce que Hitler était pour avoir massacré des millions de juif? Un enfant de cœur peut-être? Un soldat de Dieu chargé de nettoyer la race humaine de toute ses impuretés alors que Dieu était trop lâche pour agir de ses propres mains? Résumé de la religion catholique, paresse et immobilité... Aveugles sur eux-mêmes, renfermés face au monde extérieur, les pratiquants de cette doctrine douteuse se livrent à un suicide qui s'exécutent sur toute une existence. Dire que se donner la mort représente un grave pêché aux yeux du Divin, et il ne fait rien pour l'empêcher, pathétique n'est-ce pas?

Soupirant légèrement suite à ce fabuleux discours, Alexis dévisageait la petite statue qui trônait dans le creux de sa main. Il ne pouvait qu'en rire de la statue de la liberté, comme si les américains avaient besoin d'un symbole matériel pour se rappeler qu'ils possèdent une liberté dont ils n'ont aucun mérite, aucune reconnaissance, ni même aucune fierté. Pourquoi elle lui avait rapporté ça? Comme souvenir ou une simple preuve de son appartenance à une espèce supérieure? Peu importe la nature des intentions, le ténébreux n'avait que faire de ce genre d'objets dans sa collection. Pour lui, seul son fidèle couteau était matériellement important à ses yeux. Fixant directement l'objet, il ne mit qu'une fraction de seconde à se concentrer pour provoquer l'effet visuel désiré. Et cette fois-ci, Samanta était assez proche pour observer en intégralité le spectacle qui s'offrirait à elle, uniquement pour elle. Sa main était luisante d'une lueur noire très sombre et dense, tout comme la structure invitante du sommeil de la nuit. Ce n'était rien de naturel mais pour Alexis, ce l'était. S'échappant de chaque coté de sa main, une impressionnante quantité de filaments noirs constitués de la même façon venaient s'entourer autour de la petite statuette, comme si on emballait un présent pour un être cher et apprécié. Tout était parfait, le prisme aux coins arrondis ne pouvait être mieux présent. Quelques instants plus tard, le petit prisme de ténèbres opaques explosa en des milliers de petits fragments de la même matière, fragments qui s'évaporèrent aussitôt au contact de l'air ambiant. Sans surprises, la statuette avait disparue, maintenant dissimulée tel un éternel secret des ombres. C'était la beauté du pouvoir noir, il pouvait tout faire disparaître sans jamais on puisse retrouver les disparus, condamnés à l'oubli, relégués au passé...

Comment épater la galerie? Comment faire pour rester gravé dans les esprits des gens? Il avait eu une idée très intéressante pour faire dérouler la suite, ainsi, il pourrait voir comment se porte la maitrise de Samanta sur son propre pouvoir. Saurait-elle s'en servir au moment opportun? Saurait-elle prévenir le danger? Sauver ou abandonner, quel choix elle ferait? Quelle mentalité elle déciderait d'adopter? Se penchant de nouveau vers elle, très près de son oreille, dans un doux murmure tel les vents de la mort délivrant un cruel message, il parlait, s'exprimait, s'affirmait, dominait...

Si tu veux être consciente de tout ce qui va arriver, apte à choisir et déclarer ta position face à la moralité qui t'opposera à tes démons les plus refoulés, tu devras utiliser la totalité de ton cerveau pour répondre à l'épreuve à laquelle tu feras face dans les prochaines minutes. Foule assemblée, groupe renfermée, un véritable buffet de première classe qui s'offre à mes inhibitions mortelles. Tant de choix, tant de mets qui me sont offert, lequel choisir, lequel déguster, lequel savourer? Ignorance totale, décadence banale, je ne peux te révéler le secret du futur de mes actes. Toi qui adule le cerveau comme une force humaine incroyable, pourras-tu seulement t'y fier alors que tu auras un choix important à faire. Te sauver du danger ou sauver l'autre du danger? Qu'est-ce que je peux bien raconter? Qu'est-ce que le grand ténébreux peut bien imaginer dans son monde de ténèbres et d'obscurité? Un monstre, une lame, un humain, un cadavre, un lac de sang, une terreur générale. Samanta, je vais tuer quelqu'un dans le bâtiment, quelqu'un parmi les milliers de spectateurs présents, mais qui donc exactement? Qui sera l'heureux élu? Ce serait de gâcher le jeu que de te le révéler. Cette personne sera dans un état critique et sa survie ne tiendra qu'à un seul fil. Impossible de la sortir du bâtiment avant sa mort prématurée, les issues étaient inondées de gens optant pour la fuite. C'est ici que ton pouvoir pourra faire son utilisé. Que décideras-tu ma belle? Sauver cet inconnu de la fatalité ou de suivre ma trace ténébreuse pour faire état de compréhension de ce que je suis devenu? Le choix, Samanta, le problème est toujours le choix, choisir pour vivre, choisir pour mourir, choisir pour survivre...

Grâce ténébreuse, sombre agilité, il se motivait à s'accomplir. Tel un voile déplié, il s'échappait hors de la vue de la jeune femme, reculé dans son univers, camouflé par les ombres des environnements déviants. Vitesse d'exécution exemplaire, Alexis se déplaçait à vive allure dans la massive obscurité qui couvrait nombreux recoins de l'établissement. Son élément était très bien représenté ici, y circuler n'en serait qu'encore plus aisé, ne laissant ainsi aucune chance à Samanta de savoir où est-ce que le ténébreux pouvait bien être rendu. Où allait-il frapper? Qui allait-il soumettre à la mort? Qui serait le délivré du jour? Le simple temps de réflexion pour y répondre donnait la marge de manœuvre pour Alexis d'agir en tant que professionnel du métier. Rampant sous un des cracheurs de feu qui s'exécutait sur le plancher de la scène, le ténébreux trouvait que c'était la cible parfaite pour des répercussions encore plus dévastatrices. Sans penser, sans hésiter, il surgit hors des ténèbres d'un prestige remarquable, tout juste derrière l'artiste enflammé. La lame était pointue, tranchante et elle traversa sans aucune difficulté la surface cutanée du dos du pauvre homme. Ce dernier ne pouvait se contenir et exprima un cri des plus glacials alors qu'une boule de feu jaillit en même temps de sa bouche, celle-ci brûlant sur son passage un acrobate qui attendait que son tour arrive. À son tour, il courrait partout et cherchait désespérément la bassine d'eau, qui n'avait jamais existé sur les lieux d'ailleurs. Étirant son couteau vers le beau pour prolonger la profondeur de la plaie, Alexis retira la lame tout en se replongeant dans les ténèbres. Sans même observer son spectacle, il laissait le chaos régner à sa place alors qu'il se mouvait hors de portée de tous...

Quelques instants plus tard, Alexis était à l'extérieur du Madison Square Garden, debout, sur le trottoir, à regarder l'horizon comme s'il était un simple passant, voir un faible itinérant qui était incroyablement bien vêtu d'ailleurs. Se souriant à lui-même, il restait immobile et attendait, patientait, voir si Samanta allait le suivre ou suivre les cris de son cœur qui le suppliait de sauver un homme mourant, voir deux si on considère le futur grand brûlé...

Invité

Alexis avait l’air plutôt furieux que Samanta le juge, juge ses actes alors que finalement elle ne connaisse rien de lui. Il est vrai qu’elle savait que le Alexis qu’elle avait devant elle, n’était plus le même qu’autre foi, qu’il avait changé. Mais jamais elle ne s’était rendue compte qu’il avait autant changé, tout ce que le jeune fille demander c’est de pouvoir le comprendre, malheureusement elle avait l’impression d’avoir énerve le ténébreux plus qu’autre chose. Sam n’avait pas pu s’empêcher de le juger, pourtant se n’était pas se qu’elle voulait, elle savait pertinemment qu’elle n’avait pas le droit de faire une telle chose. La jeune fille l’avait dit avant, elle ne connaît pas le monde de maintenant et l’ampleur qu’on les pouvoirs, elle était rester trop de temps dans son laboratoire et maintenant Sam savait que ça avait été une de ses plus grandes erreurs. La jeune fille se sentait fautife et se détestait, oui une part d’elle se détestait d’avoir raisonnée comme un scientifique qui ne croit pas au surnaturel alors que elle même était surnaturel. Elle se détestait d’avoir cru que la monde était beau, elle se détestait d’avoir cru qu’elle pouvais mentir toute se vie et que ses actes n’aurais aucune répercutions sur la vie de quelqu’un.

Alexis avait vraiment l’air en colère. C’est vrai qu’elle se croyait quelque fois invincible grâce à son pouvoir mais c’était faux, beaucoup de personne devait posséder un pouvoir bien plus dangereux que le sien. En faite le pouvoir de Sam n’était pas du tout dangereux pour les autres, à part si la jeune fille dédisait de l’utiliser à des mauvaises fins. Samanta s’avait au fond que son pouvoir pouvait servir à quelque chose, après tout rien ne pouvait la rattraper. Aller plus vite que le son était très pratique, mais il existe forcement dans le monde des pouvoirs qui la dépassent, et de loin. Ne pas avoir peur de tuer et tuer pour soit était quelque chose qui faisait horreur à Sam, mais en fin de compte, Alexis était peut être dans le vrai, peut être que c’était la seul façon de survivre et que le monde fonctionnait comme ça maintenant. Quand à l’histoire de Dieu, Sam n’y croyait pas du tout. Pour la jeune fille cet être divin, qui possède des pouvoirs immense et qui aurait créé le monde n’existe pas. Et elle pouvais reconnaitre qu’Alexis avait raison, même si il existait il ne devait pas être aussi puissant qu’on le dit, car il ne fait rien, il laisse la terre être détruite cela ne doit même pas le toucher. Sam avait envi de parler, mais elle ne savait pas quoi dire à Alexis. Tout ce qu’elle dirait il trouverais un moyen contre. Alors le bolide décidât de rester là sens rien faire à l’écouter et le regardait.

Un instant plus tard Sam fut témoin du pouvoir d’Alexis. Le ténébreux avait fait disparaître la statue que Sam était allé chercher. La jeune fille ne prêta pas attention. C’est vrai que juste en allant chercher une statue elle ne montrait pas au jeune homme l’étendue de son pouvoir. Sam contrôler parfaitement son pouvoir, mais il ne lui permettait pas vraiment de tuer, bien que dans un combat il pouvait être très utile.

Puis Alexis recommençât à parler. Pourquoi voulait il tester Sam ? Cela n’avait pas de sens, mais après tout Sam avait remarqué que c’était dur de savoir se que pensait le ténébreux. Il allait tuer quelqu’un et laissait le choix à Sam de le sauver ou partir. Pourquoi faire ce choix ? La jeune file venait à regretter d’avoir rencontré Alexis, mais maintenant elle savait que dans la vie de tous les jours il y a un choix et pour Sam il était hors de question de retourner dans son laboratoire. Il existe des choix difficile et des choix qui sont facile à prendre. Souvent les plus difficile sont ceux qui auront une conséquence grave. C’était exactement ce genre de choix qu’avait à faire Sam en ce moment, elle devait décider de la vie des gens. Le monde n’était pas comme Sam le pensait, mais elle savais que c’était un servisse que lui rendait Alexis. Ce choix allait déterminer dans quel camp Sam allait jouer la bataille. Serait elle avec Alexis ou neutre ou encore pour le bien des humains ? Sur cette question Sam savait dans quel camp elle se placerait.

Samanta avait réfléchit et n’avait même pas remarquer que Alexis était non plus à coter d’elle mais sur la scène et avait poignardé un cracheur de feu qui par la même occasion avait brûler l’acrobate. Tout le monde était terrifié et se ruaient vers la sortie, sens même aider l’acrobate et le cracheur de feu, quand à Sam elle ne pu s’empêcher de rigoler à la scène. Cela lui rappelait un accident qui avait eu lieu quand elle était petite.
Alors qu’elle s’entrainé le cracheur de feu son frère, lavait brûlé exactement comme sur la scène, heureusement il y avait d l’eau, mais le plus marrent c’est que Sam pendant un moment n’avait pas remarqué qu’elle fût en feu.

Enfin bref, Sam rigolait alors qu’elle avait un choix à faire, et ça ca la faisait moins rire. Mais la jeune fille avait pris une décision et elle savait qu’elle ne la regretterait pas. Et il fallait bien l’admettre, que maintenant elle savait quoi faire dans ce monde grâce à Alexis, mais la jeune fille était bien trop fière pour le dire en face au ténébreux. Sam sortit de la salle en un éclair et se positionnât derrière Alexis.

-C’est moi que tu attendant comme ça ?

Le jeune homme s’était retournait surpris de voir la jeune fille derrière lui.

-Voilà j’ai fait moi choix, je vois pas pourquoi j’irais aider ce mec, c’est toi qui la blessé pas moi. Et je vois pas pourquoi je devrais allait aider un humain et ne pas me soucier de moi, alors que les autres humains ne pensent qu’à s’enfuir. Ecoute, je ne suis pas prête à tuer quelqu’un, sauf si ma vie est en jeu, ou celle de quelqu’un qui met chère, mais je ne suis pas non plus prête à sauver un inconnue qui n’est même pas de mon « espèce » et puis c’est toi qui l’a mis dans se pétrin à toi de l’en sortir, et si tu ne veut pas c’est ton problème pas le mien. Sur ceux moi je m’en vais dormir, le spectacle et fini à se que je vois.

Sam s’apprêtait à partir mais après quelque pas elle se retournât et dit :

-Merci pour le spectacle c’était bien amusant de voir cette acrobate brûler, ça m’a remémoré des souvenirs. Et tant fait pas un de ces jour je t’impressionnerais avec mon pouvoir tu n’a encore rien vu. Mais maintenant je vais dormir demain je vais apprendre à manier une arme ça m’aidera. A une prochaine Alexis.

Sam ne courais pas, elle était trop fatiguer et avait envi de marcher. Et puis elle ne voulait pas attirer l’attention sur elle. Mais surtout comme ça si Alexis avait encore quelque chose à lui dire il pouvait la rattraper.

Douceur de la nuit reflétée dans les éclats de cette étincelle lunaire, pour toujours elle avait été d'un confort idéal aux besoins exigeants du ténébreux. Brillant d'un feu éteint par son manque d'éclat, flamme sans vivacité, les étoiles n'étaient guère nombreuses à décorer le plafond accroché aux cieux nous protégeant de l'éventualité du naturel de la vérité. Voix de la raison, voix de la démence, doux murmure de ses propres secrets, toujours il les écoutait, attention et assiduité à la tâche, aucuns repproches à lui faire. Son chemin était ouvert, les tracés s'entrecroisaient dans toutes les directions, boussole déréglée, malgré tout, il savait où aller. Aucun guide lui était nécessaire, comme dans le jour, il savait se mouvoir dans la nuit avec l'aisance des ombres, avec ce qu'il était devenu finalement. L'évolution de la faiblesse en puissance, personne n'en faisait autant, tous préféraient la stabilité ce qui expliquait les échecs de la société. Douce nuit, que son silence était appaisant, délivrant la source d'un message mort avec l'appaisement de tous nos moeurs. Était-ce pêché d'apprécier ce que les ténèbres pouvaient délivrer au destin du monde? À leur façon, elles modifiaient ce qui leur était démontré. S'enveloppant autour du jour, suivant un tracé de carcasse corporelle vivante et hypocrite, elle vivait dans leur propre mort, ironiquement c'était de l'illogique qui faisait tout à fait du sens. Debout dans la nuit, fier à l'éloignement du jour, prestigieux il était sous le regard des dieux, monstrueux il resterait sans pouvoir se faire de jeux. Était-ce tout ce que pouvait apporter la nuit au bien-être des humains, une créature aussi indifférente que Alexis Kane?

Il ne demandait rien aux autres, aucuns avis, aucuns jugements, tous étaient dans le tort et dans le mensonge depuis le tout début. Voilà pourquoi personne ne voulait l'écouter, on se fiait à notre passé pour écrire l'avenir. Sans plume, tout était déjà encré dans la prochaine page, il ne suffisait plus qu'à tourner. Regard soulevé, le jeune homme observait avec neutralité l'environnement nocturne qui l'enveloppait avec grâce, sans le rejeter comme un vulgaire détritus comme tous avaient pris l'habitude de le faire. Condamné à errer en solitaire, Alexis avait très bien su accepter sa destinée face au reste de l'assemblée. Après toutes ces années, personne ne l'avait jamais compris lui et ses ténèbres, ce n'était pas sur le point de changer, encore moins avec la présence de cette Samanta en cette soirée spectaculairement médiocre mais malgré tout amusante à certains points de vue. Aller tirer la fierté d'un être aucunement conscient de la place qu'il occupait sur le grand échiquier, petit point faible aisément exploitable ici, pauvre de elle se disait-il, qu'est-ce qu'elle aurait pu faire pour échapper à ce triste sort? Avec patience, il attendait. Avec calme, il réfléchissant. Avec une neutralité glaciale, il se retournait en entendant une voix féminine venant le tirer de son inactivité. Aucunement surpris de la voir à ses cotés, il réagissait autant qu'un mur de béton à sa présence. L'écoutant parler, il était satisfait de sa démarche sans le montrer. Cette petite garce aux cheveux dorés était une pure égoiste, ce que ça pouvait être charmant. Ne se souciant aucunement de son prochain, elle préférait sauver sa peau croyant que c'était la bonne chose à faire, idiotie sur toute la ligne. Elle le sermonait que c'était son problème s'il avait fait souffrir un inconnu et qu'il devrait aller le sauver. Sur le coup, il aurait eu l'envie d'éclater de rire face à cette citation des plus ridicule. Elle se prenait vraiment pour quelqu'un qui croyait avoir la capacité de s'opposer aux ténèbres. Avant même qu'elle puisse se retourner, la voix terriblement calme et menaçante du ténébreux se fit entendre...

Choix posé, conséquences arrivées, regrets constatés mais pas dans ton cas. Il serait sympathique d'affirmer que tu es une sans coeur qui cherche encore sa place dans le monde. Cette description peu flatteuse de ta personne s'avère toutefois juste, à en juger par les assemblages de mots ridicules que tu prononces à mon endroit sans savoir les raisons qui me motivent à agir de la sorte. Perçu comme un imbécile aveugle qui ne sait ce qu'il fait, je blesse pour une raison, je tue pour une raison, si bien calculés sont devenus mes agissements, ce n'est pas toi qui viendra remettre leur efficacité en doutes. Ce triste évènement prouve que même si tu te crois différente, tu es comme tous les autres, centrée sur toi-même, aucunement présent pour son prochaine. Ta chute est une réaction en chaine de l'évidence, tu tombes, et toutes les générations qui te suivront feront la même chose, essayer de s'en relever relève de l'impossibilité totale. Sans entraide, la civilization est vouée à l'échec. Des raisonements comme les tiens, j'en crois des dizaines par jours, n'ose pas croire que tu es unique en ce monde car tu ne l'es absolument pas. Hors de la masse populaire, tu cherches à briller alors que tu pâlis au rythme du temps. Belle hypocrisie qui devrait être condamnée dans les flammes ardentes de l'Enfer, je pourrais t'y ammener sans aucuns problèmes, ne croit pas le contraire, l'erreur te serait couteuse.

Aucuns changements de caractère, aucuns signes de colère ou de perte de contrôle, comment rester aussi sur de soi-même dans cette situation problématique? C'était bien Alexis, homme si calme sans émotions qui ne finissait plus de laisser son discours traduire ses plus profondes intentions...

Naiveté, quand elle se présente, elle en sème en assez grande quantité pour tous à ce que je vois. Bien sur que si je blesse une personne, je vais aller tout faire pour m'assurer qu'elle puisse continuer à vivre son petit rêve. Je suis rusé comme ça moi, je réparer mes propres erreurs, c'est tout le contraire de votre grande famille. Je considère encore que tu en fais partie car aucunement, tu n'as su te démarquer. Tu crois être différente car tu possèdes une capacité surnaturelle et tu en es tellement fière que ça te remonte jusqu'aux oreilles et que ça en déborde. Être hautaine et aussi impétueuse sans savoir pourquoi la mort est une fatalité nécessaire, désespoir de cause que je ne peux sauver, comme si j'avais développer un problème à voir la souffrance s'étaler devant mes yeux. J'ai apperçu beaucoup plus de morts que tu pourrais en voir jusqu'à la fin de tes jours. La mort, la souffrance, tous ses dérivés, c'est si naturel de les cotôyer que je les attends aux petites heures du matin, avant même le lever du jour. Sache une chose, Samanta, l'humain reste humain, que tu sois la plus rapide ou la plus forte, de façon inhabituelle on s'entend, c'est une vérité qui jamais ne pourra être changée. Cette espèce que tu qualifies avec autant de dégoût, tu en fais partie. Regarde dans un mirroir avant de parler, tu ne vaux pas mieux qu'aucuns autres de ses spectateurs présents. Ne te croit pas supérieuse tant que tu ne l'es pas réellement, et ce n'est pas un conseil que je te donne.

La fin de sa phrase avait été plus directe, comme si son esprit voulait faire passer un message muet. Et finalement, elle quitta, mais en rajouta aussitôt. Une bonne leçon s'imposerait et Alexis aurait pu l'appliquer sur le champ lorsqu'elle avait le dos tourné mais elle se devait de témoigner de la laideur du monde. Elle se devait de comprendre sa réelle nature, et comprendre que son destin n'était pas ce qu'elle croyait. Alors qu'elle marchait au loin, Alexis s'évapora dans les ténèbres, fidèle à son propre univers. Dans la seconde qui suivait la manifestation de son pouvoir, il surgit tout juste devant la jeune femme, le regard noir et tranchant...

Ça prendra plus que des mots et une piètre démonstration de ta part pour me faire impresionner de la sorte. Tu crois être pouvoir capable de faire tes preuves face à l'absolu des ténèbres alors que tu ne comprends même pas ce que c'est le principe de la mort? Tu as encore plus de chemin à faire que ce que je croyais, éviter donc de régresser pour réussir à parvenir à la fin un de ces jours. Voit un peu plus loin que ta propre personne et essait de m'impressionner avec autre chose que ton futile pouvoir. Devient apte à accomplir ce que la mort attend de tous bons criminels, délaisse un cadavre d'innocent derrière tes pas sans aucuns remords, aucune pitié, et on reparlera d'impressionnement. Doux ténèbres qui te sont oubliés, pour toujours ils te suivront, jamais tu ne pourras échapper à leur redoutable puissance, peu importe la vitesse à laquelle tu cours.

Aussitôt dit, il était déjà disparu, rampant telle une ombre à la recherche de la destinée...