[HotD] The Rocky Horror Picture Show - Centre Commercial

Spoiler:

Vous ne devriez pas trop traîner dehors, il n'y a pas grand monde aujourd'hui, je n'aime pas ça.

Vous en faites pas, je vais rejoindre une amie.

Allez bouge de là !

Qu'est ce qu'on va faire..?

Monsieur ? Est ce que ça va ?

Je pense pas qu'il puisse te répondre...

Non, ces choses ont du le mordre, le pauvre !

Rick avait beau avoir une certaine volonté, certaines mauvaises habitudes savent parfois se montrer particulièrement tenaces. Bon, les autres pourraient bien dire que le Maitre des Virus ne s’efforçait pas vraiment de tuer son alcoolisme ou toute autre dépendance en fait, et ils n’auraient pas tort. C’est exactement pour ça que Rick moisissait lentement, sur le tabouret le plus à gauche dans son pub préféré. Il en était à sa douzième bière, et la soirée ne faisait que commencer. Apparemment, il avait une certaines aisances à endurer l’alcool, et commençait à se demander si c’était dut à une surconsommation de Jack Daniels ou si ça n’avait pas plutôt un lien avec son pouvoir. Les maladies et les toxines semblaient ne pas avoir de secret pour Pestilence.

Un horrible choc contre la porte du pub vint tirer Rick de ses rêveries. Le son avait été brutal, violent, comme si quelqu’un avait chargé la porte dans l’espoir de la défoncer. Le barman, un bon ami de Rick, le regarda avec un air suspicieux. Il était encore tôt et rares étaient les fêtards qui souhaitaient se désaltérer à cette heure là. Après quelques moments de silence seulement gâché par la voix de Cash qui s’élevait depuis le jukebox, la porte s’ouvrit à la volé puis presque aussitôt refermé par un homme complètement paniqué.

« Ils… Ils arrivent!! Cachez-vous! »

Instinctivement, Rick se leva, un peu surpris par l’air apeuré de cet individu et le barman porta rapidement sa main sous le comptoir, probablement là où il rangeait une arme, juste au cas. L’intrus verrouilla la porte du pub, et recula, comme s’il s’attendait à ce que quelque chose explose à tout moment. Le barman sembla un peu agacé par les agissements plus qu’étrange de ce jeune homme.

« Ok gamin, dit-nous ce qui se passe avant que j’appelle les flics. J’attends des cl… »

Le patron n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il était interrompu par un puissant coup qu’on avait assené à la porte, rapidement suivit par un autre, puis encore un autre. En quelques secondes, une véritable symphonie de coups vint pleuvoir sur la porte, comme si une bonne douzaine de malades mentaux tentait de la défoncer par tout les moyens possibles. Certes, il n’était pas facile de pénétrer dans ce genre d’établissement sans y être invité, le tout avait été fabriqué pour empêcher les voleurs d’entrer, mais combien de temps la porte pouvait-elle subir ce rude traitement? Quelques minutes, probablement… Le jeune homme qui avait apporté la cohorte de psychopathe vers le pub sembla qu’il était temps de donner quelques explications à ceux qu’il venait de mettre dans la merde.

« Ils… Ils ne sont pas humains, du moins, ils l’ont déjà été mais ne le sont plus. Ils dévorent les gens à vif, sans émotion ni raison. On dirait qu’ils ont déjà envahis les rues de New York. Il n’y a plus d’espoir. On dit qu’il y aurait des survivants au centre-commercial à quelques rues plus loin. C’est la que je tentais de me rendre lorsqu’ils… lorsqu’ils m’ont mord… »

Il semblait hors d’haleine, épuisé par le simple fait de parlé. Dans un dernier effort, il remonta sa chemise, montrant les traces bien caractéristiques d’une puissante morsure, puis cessa de respirer. Rick ne comprenait absolument rien de se qu’y se passait. La confusion était totale dans la métropole et dans son esprit. Le barman, quant à lui, semblait avoir analysé la situation.

« Vas au centre-commercial Rick. Prend les ruelles, j’imagine que les rues vont être un véritable enfer de cadavre et de sang. Ah oui et prend ça… »

Il se saisi d’un grand fusil à pompe qu’il cachait sous le comptoir et le tandis à Pestilence, rapidement suivi d’une caisse de cartouche. Au contact de l’arme, Rick sembla reprendre ses esprits, comme si le froid si caractéristique du métal avait eux pour lui un effet bienfaiteur.

« Tu viens pas avec moi? »

« Nah, un vrai capitaine n’abandonne pas son navire… Y’a une porte dans l’entrepôt qui mène dans la ruelle, le centre-commercial ne devrait pas être à bien plus que 5 minutes de marche… Bonne chance! »

Rick hocha la tête, sachant que ce type saurait tenir tête à ses salauds, peu importe à quoi il pouvait bien ressembler. Le Bostonnais s’élança dans les ruelles, armes en main, la ceinture de cartouche attaché en bandoulière, il était prêt pour affronter ce que la nuit pouvait bien lancer à lui.

Les ruelles étaient affreusement tranquilles et sombres. Rick entendait des échos lointains de cris, des alarmes de voitures qui résonnaient dans le lointain et des tirs d’armes à feux automatiques. Tout semblait laisser croire que New York était une zone de guerre, mais qui était l’ennemi? De la façon que les cannibales lui avaient été décrit, ils semblaient tout droit sortit d’un mauvais film d’horreur, mais parfois, la fiction semble rattraper la réalité. Rick espérait franchement se tromper en se disant que les films d’horreur ses terminent rarement bien…

Le centre-commercial était étrangement désert… du moins, si on ne comptait pas les cadavres qui jonchaient le sol. Une bonne dizaine de corps mutilés, démembrés et autres supplices étaient répartit un peu partout, dans une scène qui ressemblait vaguement aux images qu’on voyait parfois dans les journaux militaires. Rick s’avança, prudent. Il n’y avait aucun son dans l’établissement, ce qui rajoutait à l’ambiance morbide. Un mouvement attira l’attention du Bostonnais, qui aurait finalement souhaité ne pas s’être réveillé ce matin… Un des cadavres se mit à se mouvoir, à se relevé tout en poussant un long gémissement guttural qui semblait sortir tout droit des enfers. La connaissance innée des virus que possédait Rick lui permis de ressentir le mode de fonctionnement de ses créatures. Ils étaient un virus, mais pas au sens propres du terme. Ils infectaient les autres humains comme un organisme pathogène infecte les cellules saines, et le tout dans le simple but de se répandre à une vitesse ahurissante. Tiré de ses pensées par un autre gémissement provenant de la même…chose, Rick tira un coup de fusil dans le ventre du monstre, conscient que l’arme allait tout simplement réduire son abdomen à néant. La personne déchira en deux, mais à la grande surprise de Pestilence, la tête continua de claquer des mâchoires, ses yeux vides de vie pointés méchamment vers celui qui venait de réduire son corps à un simple amas de chaire et de sang. Par réflexe, le jeune homme tira un autre coup dans la tête-sans-corps, la faisant éclater sous l’impact. Décidément, ses montres avaient plus d’une surprise à lancer à l’humanité.

Alors qu’il continuait son avancer dans le centre-commercial, Rick entendit un cri féminin provenir du cinéma. Apparemment, la représentation ne s’était pas déroulée comme prévu. Le Bostonnais s’approcha rapidement, croisant ceux qui s’échappaient en courant.

«Vous! Vous avez une arme! Il y a deux filles qui se sont cachées derrière le comptoir, mais je crois qu’il y avait un zombie là! Vite, vous pouvez les sauver! »

Bon, certes, Rick n’était pas particulièrement un héro prêt à sauver les premières demoiselles en péril qui croisaient sa route, mais il était probablement le mieux placé pour savoir qu’un virus doit absolument être arrêté au départ si on veut avoir une chance d’éviter la contamination complètement. En d’autres mots : valait mieux pour le Maitre des Virus sauver ces jeunes femmes plutôt que de prendre le risque d’affronter deux zombies de plus. Il entra donc dans le hall du cinéma, tout aussi désert que le reste du centre commercial, si on mettait de coté une jeune blonde brandissant une barre chocolatée en direction d’un monstre vomissant de la bile. En grand héro, Pestilence tira un coup en direction du zombie, lui faisant éclater sa sale tête en éclats. Fier de son coup, Rick prit quelques secondes avant de reconnaitre à qui il avait affaire.

« Eh bien eh bien! Si je m’attendais à te voir ici… On dirait bien que le hasard fait bien les choses… »

Cela avait été une journée bien étrange ... comme si quelque chose d'incroyablement horrible allait bientôt nous arriver ... pas seulement aux êtres à pouvoirs, mais bien à tout ce qui était de vivant dans ce monde. Les nuages avaient été assez bas pendant toute la matinée, une faible brune s'était levé ensuite au début d'après-midi, les seuls faibles rayons de soleils était uniquement visible le haut d'un immeuble ou d'une fenêtre d'une maison plus élevé que les autres. Tout cela était vraiment étrange ... J'étais, comme à mon habitude, partis pour le lycée vers 7h du matin, j'avais laissé un mot sur la table à mangé, pour prévenir Gregory qu'il m'accorde sa soirée, car j'avais bien envie d'aller voir un film avec mon fils ainé. De toute façon, il n'avait pas vraiment le choix, quand j'avais quelque chose en tête, c'était comme ça qu'il fallait faire et pas autrement.

Durant le chemin jusqu'à l'école, je ne vis personne dans les rues ... pas âme qui vivent, comme si tout être humain vivant à New-York avait quitté ce lieu ... que ce passait-il? Je ne m'en souciais pas vraiment, pensant que c'était juste à cause du mauvais temps que personne ne sortait de chez soit ... j'aurais peut-être du faire la même chose. Une fois à l'école, je fus étonné d'être accueillis seulement par 10 de mes élèves, alors que la classe était en général composé de 27 jeunes adolescents ... d'après certains des jeunes, des parents avaient refuser de faire sortir leur enfants par un temps pareil ... si j'avais sus, j'aurais téléphoné pour dire que je souffrais du rhume ... ça aurait évité que je sorte. L'heure de sport passa assez vite, le temps de faire quelques exercices et de lancer un match de foot, que le cours était déjà terminé ... je n'avais plus que deux heures à passé avant de pouvoir reprendre la voiture pour retourner chez moi ... le vendredi était une petite journée pour moi.

Après les deux dernières heures de sport, je quittais le lycée pour retourner chez moi ... il était presque midi et les rayons du soleil était très peu visible ... il n'y avait toujours personne qui marchait dans la rue, mais je fus content de voir que les magasins étaient ouverts, j’arrêtai la voiture. J'entrais dans le supermarché, je pris deux pizzas surgelés et un pack de bière pour le souper, et me dirigea vers la caisse. Le jeune homme, qui était l'un de mes étudiants, me fit un sourire en me voyant arriver.

"Bonjour Mr Keller, vous avez déjà terminé votre journée?"

"Salut Tyler, oui, le vendredi est une petite journée pour moi, que fais-tu ici? tu ne devrais pas être en cours?

"Ma maman ne voulait pas trop que je sorte avec ce temps, alors je pris ma journée pour travaillé ici, j'avais besoin d'argent alors ..."

"Ne prends pas trop cette habitude, j'ai intérêt à te voir lundi en sport, bon week-end à toi."

Je salua le jeune garçon et quitta le magasin. Je retourna dans la voiture, quand les lampes qui étaient toujours allumés, s’éteignit ... je ne fis pas plus attention que ça, c'était juste une panne de courant et rien de plus. C'est que je pensais, puisque arrivé chez moi, l'électricité était à nouveau là. Gregory étant au Collège, j'étais seul à la maison ... comme assez souvent d'ailleurs. Je retira ma chemise et m'installa sur mon lit tout en allumant la télévision. Comme d'habitude, il n'y avait rien de spécial à la tv .. je m'amusa à zapper jusqu'à ce que je m'endorme.

Je fus réveillé par Gregory qui rentrait vers 16h. Je le salua et lui montra le papier que je lui avais laissé sur la table.

"Tu aurais pu y répondre tout de même ... nous allons au cinéma à 18h, j'ai pris des pizzas et des bières pour manger vite fait pour ne pas être en retard à la séance, j'espère que ça t'ira."

Nous mangeâmes ensembles vers 17h et ensuite nous prenions le chemin du cinéma. C'était étrange ... nous étions Vendredi soir et il n'y avait aucun jeunes dans les rues de Manhattan ... tout était comme ce matin, c'est-à-dire, vide. Quelques minutes plus tard, nous étions arrivé au centre commercial ou se trouvait le cinéma. J'étais content, il y avait quand même des gens ... j'avais cru me retrouver dans un film de science fiction, un truc du genre ou tout le monde disparait et que tu dois trouver un moyen de tout faire redevenir comme avant. Heureusement, rien de tout ça n'était vrai, c'était juste les gens qui ne sortaient pas à cause de ses nuages menaçants.

Une fois le film choisit, nous nous installions dans la salle. Il y avait quelques personnes, c'était pourtant un film qui était sortit depuis quelques semaines, c'était pas plus mal, j'avais moins cette impression de me retrouver totalement seul. Tout se passa bien, le film était intéressant, l'actrice principale était très jolie, ce qui me fit un petit pincement au coeur car ça me rappela que j'étais toujours un vieux célibataire de 40ans ... il était peut-être temps que je trouve quelqu'un ... je devrais pensé à regarder ce qui traine dans mes collègues de travaille, je trouverais certainement quelque chose de convenable qui accepterait de sortir un soir. Mes pensées furent perturber par un bruit, d'un même mouvement, Gregory et moi-même pivotions nos têtes en direction de la porte ... une jeune fille c'était levée et s'approcha de la porte ... que ce passait-il? Des cries se faisait entendre ... des tambourinements, des gémissements ... je me leva pour m'approcher de la porte ... mon mouvement fut arrêter par l'autre porte qui s'était écrouler par les coups des assaillants. Des hommes et des femmes pénétrèrent dans la salle de cinéma ...

Je cru tout d'abord que c'était un canular, que des jeunes s'étaient amusés à se déguisé pour faire peur aux gens ... je me trompais. Une de ses choses qui était entrée attrapa la petite fille et la mordit à la nuque et lui arracha un énorme morceau de peau ... c'était une scène digne d'un véritable film d'horreur, sauf que ça n'en était pas un ... je pris Gregory par la manche et le traina jusqu'à l'autre porte ... c'était l'horreur, il y avait des cries et du sang partout ... ses choses à peine humaines attrapaient tout ce qui était mangeable, c'est-à-dire tout être qui était dans les salles de cinéma ... l'un d'eux s'approcha de Gregory et moi ... Il ne ressemblait presque à rien ... son visage était à moitié déchiqueter, ses vêtements était en lambeaux et il crachait de la bille ... qu'était-ce ses choses? La bête essaya de me mordre quand je tendis mon bras pour le stopper, je n'eus d'autres choix que de lui lancer l'une de mes sphères noirs.

Que ce passait-il? Pourquoi est-ce que cela arrive? Est-ce que je suis toujours allongé dans mon lit et que je suis entrain de faire un cauchemar? Je l'aurais tellement voulu ...

Hey oh ! T'as faim ? T'aimes le chocolat ?

Merde Liz ! Arrête on va crever !

« Eh bien eh bien! Si je m’attendais à te voir ici… On dirait bien que le hasard fait bien les choses… »

*et merde, il manquait plus que ça Eliz, vraiment ! tu es recouverte d'une chose immonde qui vient d'un monstre sorti d'un film d'horreur et c'est pour voir Baneson ??? On est dans la merde...*

Qu'est ce que tu fous là Rick ? C'est pas possible ! Comme si tu me suivais...

Il faudrait qu'on bouge non ? On fera les présentations plus tard. Ya un magasin de sport à quelques métres de là, on pourrait y aller pour trouver de quoi frapper ces choses, non ? La pharmacie sera plus loin, Lexi a besoin de se faire soigner. T'en penses quoi ?

Je suis encore vivante tu sais...

Euh, vous vous en pensez quoi ?

Spoiler:

Apparemment, il aurait fallu une armée de cadavres ambulants pour qu’Elizabeth se décide enfin à remontrer un brin d’affection à ce pauvre incompris qu’était Rick. Après un accueil très peu chaleureux, elle finit par se lancer dans les bras de Pestilence pour lui faire un câlin qui, en d’autres circonstances, aurait probablement ému le jeune homme. Cependant, un gémissement cauchemardesque brisa le romantique moment et ramena le Bostonnais sur terre. Avant qu’il n’ait eu le temps de réagir, la Russe lui avait déjà piqué son fusil des mains et tirait à bout portant sur la monstruosité qui aurait sinon fait d’eux son repas du soir. Surpris, Rick fut aspergé à son tour de sang et autres viscosités odorantes, mais ne put qu’émettre un sifflement admiratif devant la rapidité d’exécution d’Elizabeth.

«Là, Lizzie, je dois avouer que je suis sidéré! Si j’avais sut que tu étais une si bonne tireuse, je crois que j’aurais gardé mes distances… »

Rick repris son arme pour la recharger, comptant qu’il ne lui restait plus qu’une bonne dizaine de tirs, ce qui ne serait pas bien utile face à une foule de ces zombies. Elizabeth proposa d’aller s’équiper à un magasin d’équipement sportif un peu plus loin, ce qui n’était pas une mauvaise idée en tant que tel! Lorsqu’elle parla de son amie Lexi, Pestilence se montra rapidement un peu moins enjoué.

« Heum… Un instant là! Ce qui rend les gens comme ça, c’est une espèce de virus que je ne peux malheureusement pas contrôlé. Si elle a été mordue, elle va devenir comme eux. Je le sais, j’ai vu des cadavres revenir à la vie en marchant jusqu’ici… »

Rick tandis à nouveau l’arme à Elizabeth, un air stoïque au visage. Il évita son regard car il savait qu’encore une fois, il lui demandait l’impossible.

« Tien, avec ça tu seras en sécurité. Rejoins moi au magasin de sport une fois que tu… Bref, tu sais ce que tu as à faire… »

Sans plus de paroles, Rick s’éloigna silencieusement, tentant le plus possible de ne pas attirer l’attention des monstres qui pourrait bien se mettre au travers de son chemin. Heureusement pour lui, Rick ne fit face à aucun zombie et se rendit sain et sauf dans la boutique en question. Son premier réflexe fut de se munir d’une bonne vieille batte de baseball, toujours aussi brutale et puissante. Originaire de Boston, Rick avait été un fan de baseball tout au long de son enfance et ne put s’empêcher de pratiquer un peu quelques swings. Pris dans de vieux souvenirs du passé, Rick se laissa aller comme s’il venait de faire un fantastique coup de circuit.

« Teddy fuckin' Williams knocks it out of the park! Fenway Park on its feet for Teddy fuckin' Ballgame! He went yardo on that one, out to fuckin' Lansdowne Street! Oooh, ils veulent se la jouer à la Donny Donowitz, ils vont voir ce que ça va leur coûter! »

Soudainement, un zombie sorti de nulle part en mugissant, faisant tomber Rick à la renverse de son impressionnante force. Pris au piège contre le sol, Pestilence ne pouvait maintenant se servir de sa batte que pour garder le monstre hors de portée de morsure, mais ses forces s’amoindrissaient rapidement, tandis que le mort-vivant ne faiblissait pas. Les mâchoires claquantes se rapprochaient dangereusement.

« HEY! À L’AIDE! ELIZ! QUELQU’UN, VENEZ M’AIDER! »

Le Père des Sons, obligé de demander de l’aide pour survivre. Il était vraiment, mais vraiment descendu bas…

Doit répondre avant de mourir:

Liz, qu'est ce qu'il se passe ? Pourquoi il t'a donné son arme ? Je... J'ai peur. Oh j'ai si peur...

Je suis désolée, ma chérie, vraiment vraiment désolée.

Baneson ! T'as un soucis ?

Celui là je te le laisse.

Bon, mon chou, on sort de là ou pas ?

Chaque effort que Rick faisait pour se débarrasser de ce foutu zombie l’épuisait, le vidait de ses précieuses forces vitales qui allaient lui être si utiles dans les heures à venir… s’il réussissait à survivre à cette situation plus que précaire. Les mâchoires du cadavre ambulaient claquaient de plus en plus près du visage de Pestilence, qui faisait pourtant son possible pour l’éloigner de lui. Dans moins d’une minute, il servirait probablement de repas et rejoindrait les rangs des morts-vivants dans leur dévastation de la ville qui ne dormait jamais, mais le Destin n’avait pas dit son dernier mot! Sortie de nulle part comme un ange gardien, Elizabeth tira un puissant coup de fusil sur le zombie, qui sembla éclater de toute part. Par réflexe, Rick vérifia qu’il n’avait pas été touché par un des éclats du tir, mais par chance il était toujours en un seul morceau, contrairement à son assaillant qui était répandu un peu partout sur le sol. Le Bostonnais se releva péniblement, recouvert de sang et autres organes.

« Toujours là au bon moment Chérie… Comment ai-je fait pour survivre sans toi tout ce temps? »

C’était évidemment très sarcastique et moqueur venant de la part de l’éternel cynique qu’était Rick. Elizabeth, quant à elle, ne semblait pas du tout avoir envie de rire, et le Maitre des virus décida donc de se tenir un peu plus tranquille. La Russe lui redonna son shotgun, qui commençait à manquer de cartouche après toutes ces utilisations en si peu de temps, ce qui rappela au jeune homme qu’il serait intelligent de garder sa batte à portée de main. La petite fiesta de la victoire fut cependant de courte durée, étant donné qu’un autre employé zombifié du magasin semblait s’être éveillé et marchait lentement en direction du « couple ». Elizabeth invita généreusement Rick à s’occuper de ce sympathique intrus.

« Avec plaisir, Darling! »

Pendant que la blonde s’occupait de prendre quelques effets, Rick se dirigea vers le cadavre vomisseur de bile, batte bien en l’air, prêt à frapper. Rapidement, il asséna un violent coup dans les genoux de son adversaire, qui cédèrent sous l’impacte dans un grand craquement sonore alors que les rotules éclataient. Le mort-vivant continuait de gigoter au sol, tentant tant bien que mal d’agripper le jeune homme qui venait de lui détruire les jambes.

« Ooh, alors t’en veux plus mon petit?! T’en fait pas, c’était que le début, on n’en est qu’à la première base! »

Rick donne une bonne série de coups dans le dos du zombie, réduisant son corps qu’à un simple amas de purée rougeâtre… mais la tête claquait encore ses mâchoires dans un ultime effort pour dévorer celui qui détruisait lentement son corps. Rick en était totalement sidéré. Apparemment, la tête était vraiment le seul point faible de ses créatures infernales. Pestilence décida d’en finir avec son exécution et attaqua une dernière fois le zombie avec un puissant coup sur le front.

« On se voit en enfer, Salaud. »

Rick saisit rapidement un t-shirt dans un des étalages pour essuyer le sang qui tachait sa batte avant de rejoindre Elizabeth. Lorsqu’il la vit devant lui, il prit un air totalement horrifié, comme s’il venait de voir un autre zombie errer derrière elle. La source de son horreur était cependant toute autre.

« Bon Dieu Lizzie. Les Yankees, vraiment? Sérieusement, j’avais beaucoup de respect pour toi, mais là… Quoi que je doive avouer que si ça avait été un maillot des Red Sox… Ah oui clairement, ça aurait donné quelque chose de bien sexy! »

Rick Baneson qui pensait évidemment au sport et au sexe, recouvert du sang de nombreux inconnus qu’il avait tué de ses propres mains quelques minutes auparavant. Il était clairement incorrigible. Lorsqu’Elizabeth lui demanda s’il ne valait pas mieux foutre le camp, il acquiesça et mena la route. Le centre commercial était totalement désert. Plusieurs taches de sang recouvraient le sol, mais il n’y avait plus aucun corps. Apparemment, ils étaient tous revenu à la vie et avait erré à l’extérieur, ce qui était d’une certaine façon très bon pour les deux survivants, qui n’avait donc pas a affronter des cohortes de zombies pour trouver la sortie. Finalement, le duo s’extirpa du complexe de capitalisme, se retrouvant dans la rue.

« Bon… maintenant, on fait quoi? »

Visiblement vexée par ce que Ricky avait dit sur son déguisement. Eliz se renfrogna et préféra l'ignorer et sortir de ce magasin. Sac à dos prêt et mine décidé, elle se retrouva rapidement dans la rue, le centre commercial étant devenu complètement désertique. Elle soupira, se sentant un peu seule dans toute cette immensité qu'était Manhattan.

Elle préféra rester seule un instant, s'éloignant du jeune homme. Il n'y avait pas un seul bruit, sauf les gémissements lointain des zombies. On se serait cru dans un scénario catastrophe, où la fin de l'humanité avait sonné. Elizabeth aurait pu rester à errer pendant un long moment mais elle fut sortie de sa rêverie par un de ces choses qui venait faire elle, plusieurs en réalité.

Elle sauta sur un voiture et attendit qu'elles viennent à elle pour les frapper comme des balles de golf en plein dans le crâne. Après avoir finit ce qu'il y avait à faire, elle redescendit et se dirigea vers un véhicule de police qui attira son attention, elle s'en approcha, ouvrant la portière du conducteur, elle découvrit un corps en décomposition, elle grimaça à cette découverte, l'odeur était immonde. Mais, l'arme de l'ancien agent, attira son attention et elle se pencha pour tenter de la saisir quand elle tenta de le faire, le mort se réveilla.

En une seconde, elle n'eut le temps de rien faire, la chose lui avait déjà agrippé le bras avec sa mâchoire pourris. Elizabeth hurla et réussit à saisir l'arme de service et à tirer à bout portant, pour l'achever. Encore sous le choc, elle ne réfléchit pas et détacha le corps pour le laisser tomber par terre. Ainsi, elle s'installa dans la voiture, et se doutant que Rick n'allait pas tarder à arriver, se précipita pour trouver quelques chose qui servirait recouvrir sa blessure. Elle trouva un pull à l'arriére qui n'avait pas l'air trop mal, certainement celui d'un dealer, mais elle n'en avait rien à faire. Le seul but pour Elizabeth, à ce moment même, était d'éviter de se faire tirer dessus par Baneson. Elle avait peur de la mort et l'idée de mourir seule comme ça, la terrifiait.

Riiiiick, tu viens ?

En attendant qu'il arrive, elle se saisit de la radio de police s'amusant, sans but précis, à lancer un appel.

Allo Allo ici Elizabeth Black, nous sommes deux survivant à bord d'une voiture de police. Si quelqu'un est vivant.... Faites nous signe ?

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Tout ce sang, ces tripes, ces organes humains répandus un peu partout sur le sol et les murs, bref, tout ce chaos d’hémoglobine ne semblait pas choquer Rick le moins du monde. Lui qui avait volontairement poussé des individus à vomir leurs estomacs sans le moindre remord et sans faire de cauchemars par la suite, alors la guerre cadavérique qui prenait lieu à ce moment était tout au plus surprenante, mais pas choquante. Certainement, rien ne pouvait préparer quelqu’un à faire face à ce genre de situation, mais Pestilence avait tout au moins l’avantage de l’indifférence, contrairement à plusieurs New Yorkais qui s’étaient probablement fais bouffer sans scrupule.

Ayant frustrée Elizabeth (encore une fois), Rick errait seul dans les couloirs du centre commercial, surveillant ses arrières en bon chasseur de zombie qu’il était devenu au cours de la dernière heure. Il s’arrêta quelques secondes à une distributrice, qu’il brisa d’un grand coup de batte pour faire le plein de barres de chocolat, de sac de croustilles et quelques bouteilles de boissons gazeuses variées. Ce n’était pas particulièrement nutritif, mais lorsqu’il serait au bord de crever de faim, ça se montrerait particulièrement utile.

Rick sorti du centre commercial pour voir un énorme tat de cadavres autour d’une voiture, tous tués à grands coups d’objet contondant à la tête. L’œuvre d’une vigoureuse et charmante Russe, à ne pas en douter! Pestilence chercha la blonde du regard pour la retrouver installée dans une voiture de police. L’idée d’embarquer dans un tel véhicule lui rappelait étrangement son petit séjour en prison entre les mains du gouvernement, mais à ce moment, probablement que les autorités n’avaient plus du tout la tête à la recherche de terroristes, ce qui donnait un peu de bon à cette infection surnaturelle. Rick, souriant, rejoint la belle Elizabeth dans la voiture, prenant soin de ne pas piler sur le cadavre du policier tout en prenant place au volant.

« Super, la clef est toujours là! Maintenant on croise les doigts… »

Le vibrant son du moteur arracha un bref rire victorieux de la bouche du Maitre des Virus, totalement inconscient du mal qui gagnait lentement sa compagne de voyage.

« …Ha ha! Là, on est équipé! »

Cependant, le son sembla attirer l’attention de plusieurs zombies, qui sortaient des appartements environnant pour venir se nourrir de pauvres victimes.

« Ohoh… Bon, je crois qu’il faudra bouger un peu! Ne lâche pas la radio! On va finir par avoir une réponse… »

Appuyant sur l’accélérateur, la puissante voiture s’envola à une vitesse impressionnante, au grand plaisir de Rick qui était encore tout sourire. Un zombie se lança en plein milieu de la rue, ne faisant pas long feu face à la force du véhicule. Il s’accrocha un peu au pare-choc, mais se fit tirer sous la voiture.

Le couple roula pendant plusieurs longues minutes, alors qu’Elizabeth continuait de marmonner sur la radio. Pour briser un peu la tension qui avait atteint un point culminant, Rick opta un peu pour la comédie.

« Tu sais ce qui me rassures le plus dans toute cette histoire? C’est que si jamais je me fais mordre, je sais que tu seras la personne idéale pour me foutre une balle en pleine tête! Pas trop le temps de souffrir dans ces conditions… Heum, Lizzie? LIZZIE? »

Mais Lizzie n’allait pas très bien. Dans sa tirade, Rick n’avait pas remarqué qu’elle avait cessé d’appeler à la radio. Elle avait trépassé, puis commençait à s’agiter à nouveau, seulement retenu par sa ceinture de sécurité. La voiture zigzagua sur le bitume alors que Rick ne pensait qu’à une chose : s’enfuir de là. Il se détacha rapidement puis ouvrit la portière en tenant fermement sa batte et son fusil.

« Adieu ma belle… »

Belle qui ne semblait pas trouver Rick bien charmant alors que ses dents passaient à quelques centimètres du cou du pauvre Bostonnais, qui abandonna la voiture, roulant sur le sol un peu alors que le véhicule continua à une vitesse impressionnante et se planta contre un poteau avant de prendre feu. Soupirant, Rick trouvait maintenant la situation beaucoup moins drôle. C’est toujours plus touchant lorsque l’on perd quelqu’un qu’on aime… Frustré, il regarda où il se trouvait et remarqua le grand logo du building du New York Times. Peut-être qu’il y avait quelqu’un là qui saurait ce qui était en train de se passer dans cette ville…

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