[HotD] Walking of the dead

Nuit du 31 octobre, une nuit particulière où selon des croyances le monde des vivants rentre en contact avec celui de l'au delà. Mais bien sûr ce ne sont que des croyances. Il est impossible qu'existent le moindre fantômes, vampires ou morts-vivants et autres créatures. C'est totalement absurde. Mais dans de nombreux pays, comme aux USA, cette nuit est l'occasion de se faire une cure de films d'épouvantes, de partir à la chasse aux bonbons en étant déguisés. Ce n'est pourtant pas le cas de tout le monde, certaines personnes devaient travailler. C'était le cas de Kerry. Elle s'était retrouvée a être coincée au New-York Times. Elle devait peaufiner un article qu'elle devait rendre pour le lendemain. Mais heureusement, elle n'était pas seule à être de permanence. Ils étaient au total cinq dans la grande salle de rédaction. Il y avait Tom du service des sports, Mark du service politique, Angie du service People et Timmy un photographe.

Kerry soupirait en regardant l'écran de son ordinateur. Dire qu'elle pourrait être tranquillement chez elle avec sa famille ou faire un tour du quartier et de profiter des décorations.

"Etre coincée au boulot un soir d 'halloween, ça c'est un film d'horreur."

Angie sourit.

"M'en parle pas, mon copain et moi avions prévu une super soirée tu vois le genre...genre interdit aux mineurs mais au lieu de ça je me retrouve ici avec vous...sans vouloir vous offenser."

Dit-elle en regardant ses collègues.

Timmy acquiesça.

"Et moi alors, un super jeu vidéo n'attendait que moi."

Tom s'approcha de lui et lui posa une main sur son épaule.

"Mon gars, faut vraiment que tu te trouves une copine...Moi je devais faire le tour du quartier avec mes gosses, c'est ma femme qui va être contente. Et toi Kerry ? Vous aviez surement un truc de prévu toi et le frenchie non ?"

"Oui, un tour du voisinage même si c'est pas trop son truc Halloween. Je crois que c'est parce que les français n'en sont pas friands en général. Résultat il va être en mode nounou ce soir. La déprime totale."

"Oh, j'ai deux places pour Glee, ça dit à quelqu'un ?"

Tom se retourna vers lui.

"Bon j'en peux plus, je vais dehors chercher à manger, ça va m'éviter de péter un plomb."

Kerry sourit. Tom se dirigea vers l'ascenseur, appuya sur le bouton d'appel. Quelques secondes plus tard, les portes s'ouvrirent. Tom voulu rentrer mais il y avait déjà des personnes à l'intérieur.

"Andy ?? Wooa cool ton déguisement. Eh les mecs il y a Andy qui s'est déguisé en zombie,c 'est ça ? Et eux c'est tes potes, en tout cas bravo pour les déguisements les gars."

Andy se jeta sur Tom et le mordit à la gorge. Angie qui avait vu la scène se mit à hurler.

"Oh mon dieu !!!! Il l'a mordu !!!!"

"Putain de merde !"

Plusieurs créatures se trouvaient sur Tom et commençaient à la dévorer.

"Mais qu'est-ce qu'ils lui font ? Qu'est-ce qu'il lui font ?????"

"Ils...ils...le bouffe."

"C'est quoi ce bordel ?!"

Angie se retourna vers Kerry.

"On fait quoi, on fait quoi ??"

Kerry était plongée dans la stupeur. Comment cette scène pouvait être réelle. Elle ressemblait à ces scènes de films d'horreur qu'elle avait vu des centaines de fois. Généralement ce qui attendait les personnages de ce genre de films n'avait rien de bien joyeux.
Kerry prit son téléphone portable et composa le 911 mais une voix lui indiquait que le réseau était surchargé. Alors elle prit le téléphone fixe de son bureau et réessaya mais il n'y avait pas de tonalité. Elle regarda ses collègues.

"Le téléphone est coupé..."

"Quoi ??"

"On est morts."

Kerry se retourna vers l'ascenseur. Les créatures en avaient fini avec Tom et se dirigeaient maintenant vers eux.

" ... je prends mon filet de maquereaux que je plonge dans ma marinade et je le laisse tremper pendant une demi-heure. Pendant ce temps, j'étête mes asperges pour n'en garder que les pointes que je vais dresser en fleur dans une assiette en porcelaine de chine. Je garderais le reste de mes asperges pour mon potage au citron vert. Attention mes amis, maintenant on en arrive à l'étape cruciale de ce gratin capitalo-communiste aux trèfles noirs, soyez attentifs. Tout d'abord il faut ... "

On frappa trois grands coups à la porte. Sylar ragea pour lui même. Non, il ne se lèverait pas maintenant, son émission favorite en était à son point culminant, rien ne le ferait rater ça. Il continua de griffonner les étapes clefs à l'aide d'un crayon sur son calepin.

" ... en prenant bien soin de garder le gras de côté, au frais, pour l'utiliser en assaisonnement plus tard ... "

A nouveau, on frappa à la porte. Les coups étaient forts. Si quelqu'un était en train d'essayer de défoncer la porte, il ne s'y prendrait pas autrement. Sylar soupira, laissant la colère l'envahir. Il jeta son bloc-note et son calepin sur le sofa, se leva, ôta son tablier à carreaux roses, puis se dirigea vers la porte.

En même temps qu'il ouvrait la porte, il annonça la couleur de son accueil à celui qui se trouvait de l'autre côté :

" Violet. "

Cette dernière affirmation était un jeu de mot vaseux, ce que Sylar avait vraiment dit en ouvrant la porte était :

" J'te préviens ma petite scoot si c'est pour des cookies tu vas te les fourrer dans le ... "

Sylar recula d'un grand pas en voyant ce qui se tenait devant lui. Son voisin de palier, le visage ensanglanté, la mâchoire inférieur au niveau du cou.

" Carl ?? Qu'est-ce qui t'es arrivé ? C'est mon Chili d'hier soir qui t'as mis dans cet état ? Ok il était épicé mais quand même ... "

Le tueur n'eut comme seul réponse qu'un râle peu enjouant, accompagné d'une haleine à faire pâlir un radis noir. Sylar comprit à ce moment là que la situation n'avait rien de drôle et qu'il devait prendre tout ça très au sérieux, d'autant plus que ce qui restait de son voisin de palier levait les bras vers lui et commençait à marcher dans sa direction. L'appétit se lisait sur son faciès à demi-mort, il avait bien l'intention de dévorer sa victime.

C'était mal connaître Sylar.

Il leva deux doigts menaçants, fit léviter le cadavre ambulant qui autrefois était son voisin et l'envoya à travers la porte fenêtre du balcon, restée ouverte.

* Qu'est-ce que c'était que ce clown ... On aurait dit un mauvais film de Roméro ... *

Sylar s'approcha pour fermer la porte fenêtre, mais il lui sembla entendre d'autres râles, plus lointains cette fois-ci. Il se pencha par-dessus son balcon et jeta un coup d’œil en bas, au pied de son immeuble.
Si le cauchemar apocalyptique par définition pouvait se matérialiser dans ce monde, voilà sans doute l'apparence qu'il prendrait. Des dizaines, peut-être même des centaines de mort-vivants. L'armée des morts dans toute sa splendeur, tombée sur la ville qui ne dort jamais tel un fléau implacable.

Le serial killer se rendit compte que pour une fois dans sa vie, il allait pouvoir faire quelque chose de bien pour aider cette ville, bien qu'il avait du mal à croire que ce qu'il était en train de vivre était vrai.
Il se rendit dans sa chambre, ouvrit l'armoire blindé que des hommes du MonteCito lui avait installé et en sortit une arme de poing.

Il tira la culasse en arrière pour installer la première balle dans le canon de l'arme. Il sortit de son appartement, pistolet à la main, et se rendit dans l'ascenseur, direction le rez-de-chaussée.
Lorsque les portes coulissantes s'ouvrirent, Sylar se retrouva face à trois zombies qui déambulaient dans le hall. Trois coups de feu bien placés entre trois paires d'yeux, Sylar était maintenant tout seul.

Il regarda à travers la vite de la porte d'entrée de son immeuble, ils étaient tous là, à l'attendre, à le désirer, lui et sa chaire fraîche. Pour battre cette armée, il fallait une autre armée.

Sylar ferma les yeux, et très vite le hall de l'immeuble se retrouva bondé de clones du serial killer, tous armés de la même arme de poing en plus de leur force surhumaine. Le tueur ouvrit les portes de l'immeuble, laissant entrer les zombies. Les clones se groupèrent en rang serré de sorte à ce que les balles pleuvent sans blesser les mauvaises personnes. Les morts-vivants approchaient d'un pas lent mais déterminé, seule une dizaine de mètre les séparaient encore de tous ces clones.

Sylar sortit du rang, regarda les zombies, puis se tourna vers ses semblables pour leur donner le seul ordre qu'il y avait à donner.

" Ils meurent ... Tous ... Visez leur tête, c'est le seul moyen. "

Après quoi il utilisa son pouvoir d'illusion pour disparaître des yeux de tous, laissant ses clones se charger de tous ces zombies pendant que lui filait en douce en découvrir davantage sur ce qu'il se passait.

Quoi de plus logique pour lui que d'aller au centre local des informations, les bureaux de New York Times étaient tout près.

~~~~~~~~~~~~~~~~

Toujours invisible aux yeux de tous, Sylar franchit les portes du bâtiment. Il y avait là plusieurs zombies isolés qui rodaient, impossible pour eux de tromper le pouvoir du tueur, il restait indétectable. L'ascenseur semblait bloqué au 7ème étage, le tueur se résolu alors à prendre les escaliers, se déjouant encore de plusieurs mort-vivants au passage.

Il poussa la porte du 7ème étage et vit plusieurs zombies achever de dévorer un homme sur le pas de la cage d'ascenseur. Il jeta son arme à feu, avança vers le premier mort-vivant et le décapita par télékinésie, d'un geste de la main.

Lorsqu'il tourna la tête, il croisa un regard qu'il pourrait reconnaître entre mille. Des yeux qu'il avait apprit à aimer, il y a bien longtemps. Ceux de Kerry Tomas.

" Kerry ? Que fais-tu ici ? "

Il en oubliait presque les zombies derrière lui, heureusement ces derniers étaient suffisamment bruyant pour se manifester. Sylar sursauta et se hâta de rejoindre le belle femme aux cheveux de feu.

Edgard s'avançait tranquillement dans les rues de New-York-City, flânant, piquant des diverses choses dans les poches d'honnêtes ... non ! Personne n'est honnête, c'est impossible ! Les pires sont les politiques, ils essayent de faire croire qu'ils sont honnêtes mais ce sont les pires des escrocs. Enfin. Bref. Edgard était donc en train de gagner honnêtement sa vie grâce à) d'honnêtes et généreux citoyens américains (et sans doute quelques touristes) dans un seul but : Pouvoir s'offrir une soirée mémorable sans avoir à montrer son pouvoir à la jeune femme qu'il avait invitée pour l'occasion. Bah oui hein, il faut bien passer joyeusement le temps, même quand on est libre de voyager un peu partout, et puis, les prostituées c'est pas donné -non non, je n'ai jamais été voir ... ou peut être une fois ou deux, mais là n'est pas le sujet-.

La jeune femme en question était une jeune journaliste du NEw-York Times qui, d'après ce qu'elle lui avait raconté lors d'une soirée très alcoolisée, s'occupait de la partie la plus inutile d'un journal : les pages People. Non mais, vous êtes pas d'accord ? A quoi ça peut nous servir dans la vie de savoir que Monsieur X, président, a eu un gosse avec sa femme ou que Monsieur Y a eu des ennuis à cause de sa vie sexuelle ? A rien. A part à radoter, à mégoter (non merci, je ne fume pas), à critiquer des gens qu'on ne connait pas et que, par conséquent, on ne peut pas jugé objectivement. Bref. Ed' s'en moquait, comme de sa première chemise (une chemise noire avec des fleurs style Hawaï, très moche soit dit en passant), tout ce qu'il voyait lui, c'était que la jeune femme avait de beaux yeux et semblait assez niaise. Au moins celle là n'allait pas lui prendre la tête. Sauf si elle se montrait vraiment vraiment bavarde. Edgard espérait vraiment que sa petite moitié n'allait pas passer son temps à papoter et lui raconter sa vie. Il s'en foutait royalement, c'était Halloween et il voulait profiter d'une soirée très ... adulte, en comparaison aux gamineries qu'engendrent une soirée comme celle d'Halloween...

Oui bon, quoi qu'il en soit, Edgard était en route pour ramener son amie jusque dans son lit (tiens une rime). Seulement, tout n'allait pas se passer comme prévu.... Commetn ça je dévoile l'intrigue avant même le début ? Mais non ! Ce n'est tout de même pas ma faute si vous avez une imagination débordante ! ça pourrait très bien être, je sais pas moi, l'arrivée d'une mission supplémentaire pour son amie. Pourquoi est ce que vous pensez toujours à quelque chose de dramatique ? Parce que cela se déroule lors du 31 Octobre, à Halloween ? Non mais. Arrêtez de regarder des séries B et des films à deux balle. Lisez, ça vous coûtera moins cher (et me remplira les poches, ce qui ravira mon banquier).

Bon, je suppose que vous en avez marre que ce récit s'éternise, aussi, je vais poursuivre, mais c'est bien parce qu'il me faut de l'argent et que mon éditeur commence à m'engueuler parce que je prend trop de temps !

Edgard était tranquillement en train de chaparder dans la rue de quoi faire une soirée royale quand une femme particulièrement grosse se mit à courir vers lui, ensanglantée, visiblement poursuivie par un attardé mental qui bavait et saignait abondamment, à moins que ce soit le sang de le grosse dinde... Edward hurla alors en direction de la baleine s'approchant en soufflant très fortement :

"Ah non, tu vas pas me tâcher le costard la morue !"

Il faut dire que c'était un très beau costard, j'aurai bien aimé en avoir un semblable, mais mon éditeur est trop radin pour me payer de quoi acheter ma coke et mes costards. Du coup, j'ai choisit, ça sera du jambon, du vrai, de Bayonne.
D'une seule impulsion, il la poussa dans un portail qui l'envoya au sommet de l'hôtel le plus proche. Malheureusement pour elle, sa course ne s'arrêta pas tout de suite et elle bascula par dessus bord, s'écrasant au sol dans un musical et agréable "Splatch" accompagné d'un bruit d'os cassé. L'homme qui la poursuivait, à la vue de ce cadavre sanglant et chaud bouillant (oh ouiiiii ) se rua dessus et commença à le dévorer devant les yeux éberlués des passants encore présents à cette heure un peu avancée.

Les regards interloqués des personnes déguisées pour Halloween comme des personnes déguisées pour le travail de pingouin, pardon, des personnes en costard sortant de leur travail pour rentrer chez eux déguster un homard, se croisaient, et sous le choc, personne ne réagissait.

La scène dura peut être une minute, peut être trente secondes, et puis l'homme se releva, une tripe pendant de sa bouche, le visage, les mains, le corps ensanglanté et poussa un râle puissant vers le ciel avant de se mettre à courir vers la personne la plus proche.

"WHAT THE HELL !?" jura le jeune homme, en se disant qu'il valait mieux ne pas rester dans le coin.

C'est alors que les personnes présentent sur la place prirent conscience que le cri avait ameuté des dizaines d'autres personnes étranges, à la démarche pour le moins saccadée et au regard vide comme celui d'une fan de Justin Bieber.

"Je pense qu'il est temps de tirer sa révérence."

Abandonnant toute dignité - encore que, pour l'abandonner, il aurait fallut qu'il en ait déjà eu- Edgard ouvrit une brèche et la traversa, s'approchant au plus près du New York Times qu'il le pouvait. Puis il referma derrière lui, condamnant tous les autres. Après tout, il n'y avait pas de jolies filles dans les personnes présentes là-bas, aucun intérêt à sauver des gens donc.

Edgard regarda la place autour de lui, des zombies hantaient les rues, les fenêtres du bâtiment étaient brisées.

*Dire que je voulais passer une soirée tranquille à faire des jeux pour adultes ... un strip-scrabble par exemple.*

Il entra dans le bâtiment, utilisant son pouvoir pour passer dans le dos des zombies aussi écervelés qu'un fan de Tokyo Hotel et atteignit rapidement l'accueil où la standardiste était en parfait état ... de décomposition avancée.

"Non mais sérieux ? C'est quoi cette soirée de merde ?! On peut pas prévoir une soirée cul tranquille chez soit, faut toujours que quelque chose se passe ?!

Il décida alors de monter les étages afin de rejoindre le bureau de son amie. Ascenseur bloqué, il prit donc l'escalier, un peu de sort ne pouvait pas faire de mal après tout. Arrivé à l'étage qui l'intéressait, il entendit quelques bruits et avança avec prudence. Il se retrouva au bout de quelques minutes nez-à-nez avec Sylar, mais aussi son amie et Kerry Tomas, la journaliste.

Ah bah super, comme si on avait pas assez des zombies affamés pour en plus avoir un serial killer ...

Il embrassa sa moitié et regarda tour à tour les différentes personnes présentes

"Bon, je suppose que pour notre soirée, c'est mort, si je peux dire ça. Je suppose aussi que vous comptez pas faire un gueuleton barbecue avec les cadavres qui jalonnent les rues. Donc. Quelqu'un a un plan ou un se casse tous ?"

"Euuuuurg"

La situation devenait critique. La bande de zombies venait de finir de s'acharner sur ce pauvre Tom. Désormais ils devaient trouver une autre sources de nourriture et les journalistes seraient parfait dans ce rôle. Mais Kerry n'avait pas vraiment envie de finir en morceau de viande pour créatures venues d'outre tombe. Il fallait agir et vite,d 'autant plus que sa collègue Angie commençait à devenir ingérable.

"On va tous mourir, on va tous mourir, on va tous mouriiiiiiiiiiiiir !!!!"

"Angie !!! On sa calme, on va trouver une solution, laisse moi réfléchir."

Soudain elle vit qu'un zombie perdit la tête, au sens premier du terme. C'est à ce moment qu'elle vit Sylar. Avec sa télékinésie, il avait décapité l'une de ses créatures. Sylar regarda la journaliste, il était surpris de la voir ici pourtant c'était son lieu de travail. Le tueur vint la rejoindre alors que les zombies continuaient d'avancer vers eux. Kerry regarda Sylar.

"Je travaille ici je te signal. Crois moi je préférerai être chez moi. Par contre, qu'est-ce que TU fais là ?"

Là, un homme arriva et se dirigea vers Angie. Kerry le reconnu, c'était son petit copain, elle avait montré une photo de lui une fois. Angie se jeta dans ses bras, une once de soulagement dans ses yeux.

Kerry regarda alors Jimmy avec insistance.

"Quoi ? J'attends personne moi."

Kerry se dirigea vers la baie vitrée et regarda la rue. Une horde de zombies se dirigeait vers l'immeuble. L'immeuble sera bientôt envahit.

"Il faut qu'on sorte d'ici avant que la situation empire bien que je ne vois pas comment ça pourrait être pire."

Elle se retourna vers les zombies. Elle ouvrit ses mains, deux boules bleu de feu apparurent. Elle les jeta sur deux zombies, ceux-ci s'enflammèrent mais malheureusement cela n'avait pas l'air de les arrêter.

"Ok je vois, les films d'horreur doivent avoir raison."

Kerry se dirigea vers son bureau. Elle ouvrit un tiroir et en sortit une arme. Jimmy la regarda, éberlué qu'elle ai une arme ici.

"T'as un flingue ?! Mais pourquoi ?"

"Je suis prévoyante..."
Elle chargea l'arme et visa la tête d'un des zombie enflammé. La balle atteignit sa cible du premier coup. La créature tomba sur le champ. Kerry recommença sur les autres zombies. 2, 3, 4 et 5 de moins ! Elle pouvait dire merci à Noah Bennet de lui appris à tirer. Mais déjà d'autres revenaient remplacer ceux qui venait de rejoindre pour de bon le monde des morts. Elle se tourna vers Sylar.

"Je n'ai qu'un chargeur, à ce rythme je vais très vite manquer de balles."

Kerry tourna la tête vers la porte donnant accès aux escaliers. Cela pourrait servir d'issue pour le moment.

"Il faut qu'on prenne les escaliers pour essayer de rejoindre le rez de chaussé, à moins que quelqu'un ai une autre idée ?"

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