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 [HotD] Manhattan, NY

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Peter Petrelli

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MessageSujet: [HotD] Manhattan, NY   [HotD] Manhattan, NY I_icon_minitimeDim 23 Oct - 21:06




C’était un jour grisonnant, le genre de journées où il est impossible de déterminer l’heure qu’il est, tant les nuages semblaient avoir englouti le soleil de leurs ténèbres brumeuses. Point de pluie, point d’orage, juste un ciel lourd, qui semblait menacer de s’effondrer à tout instant, tel une épée de Damoclès titanesque. Effectuant leur ronde en surplombant les immeubles, un groupe de corbeaux croassait inlassablement, semblant guetter quelque chose. Dans cette atmosphère lugubre suspendue entre jour et nuit, Peter tentait en vain de retrouver ses clés dans l’une des innombrables poches de son imperméable. Abandonnant tout espoir, il se mit à sonner chez ses voisins afin que l’un d’entre eux finisse par daigner lui ouvrir la porte. Aucune réponse, évidemment. Les Américains étaient, comme à leur habitude, bien égoïste, et leur méfiance n’avait cessé de croître avec les attentats liés aux spéciaux.

Tout à coup, le jeune homme entendit un bruit sourd au rez-de-chaussée. Il avança de quelques pas sur la gauche et mit sa main en visière afin de voir à travers la vitre, dans la pièce sombre et sinistre de la concierge. Cette vieille femme à l’accent latino était tellement âgée qu’il était à peine croyable qu’elle arrive encore à tenir sur ses deux jambes. L’instinct d’aide-soignant de Peter avait sonné l’alarme, elle était peut-être tombée, avec le risque de se cogner la tête contre un meuble ou pire encore. Il devait entrer et voir ce qui se passait. Mais lorsqu’il était énervé, il avait du mal à avoir recours à un pouvoir précis, parmi la panoplie des plus diverses qu’il avait absorbée. Il respira bien à fond, ferma les yeux et posa sa main sur la porte. Se rappeler le visage de la personne qui possède le don était plus facile afin d’avoir recours à ce dernier. Ce fut donc le doux et innocent visage d’Asami qui vint embellir les pensées du cadet Petrelli. Peu à peu, la porte semblait s’adoucir, devenir ouatteuse pour finalement céder à la pression de la main de Peter. Celui-ci réussit à pénétrer dans le bâtiment et se dirigea immédiatement vers la porte de l’appartement de la concierge. Sans plus attendre, il tambourina à la porte en question.


- Madame LaGuerta ? J’ai entendu du bruit, tout va bien ?

Il tendit l’oreille, et crut entendre un râle étouffé. La pauvre femme devait être en train d’essayer d’appeler à l’aide. N’hésitant plus, Peter s’élança vers la porte, épaule la première. La première tentative se solda par un échec, et une douleur vive s’élança dans tout le bras de Petrelli qui s’écrasa lamentablement sur la porte. Faisant fi de ses souffrances, il recommença, et cette fois la serrure céda. Une odeur étrange régnait dans ces lieux, rappelant vaguement les relents de la mort, que Peter avait malheureusement sentis pas mal de fois durant sa courte carrière d’aide-soignant. Déjà, il craignait le pire… Du moins, ce qu’il croyait être le pire.

A l’intérieur, Madame LaGuerta n’était ni au sol, ni même en apparente situation de détresse. Elle tournait le dos à l’entrée, debout dans son salon, immobile. Cependant, le râle que Peter avait cru entendre continuait, comme une respiration encombrée. Peter s’approcha avec prudence, ne voulant pas effrayer la vieille dame.


- Madame LaGuerta ? Vous allez bien ? J’ai entendu de drôles de bruits et…

Peter sursauta quand la femme se retourna d’une traite, fixant le jeune homme de ses yeux globuleux et sans expression. Sa bouche avait laissé place à un trou ensanglanté parsemé de dents, où s’écoulait une bave visqueuse à mi-chemin entre du sang et de la mousse de chien enragé. Ses globes oculaires n’étaient plus que deux billes vitreuses, d’un blanc presque parfait, ornés de cernes violacées. Le râle avait cessé, laissant place à un silence pesant. Sous l’effet de la surprise, Peter recula, mais sa bonté naturelle et son âme d’aide-soignant reprirent rapidement le dessus.

- Bon sang, mais qu’est-ce qui vous est arrivé ? Venez avez moi, je vous emmène de toute urgence à l’hôpital !

Il tendit une main vers la femme, mais la réaction ne fut pas des plus amicales. La vieille se mit à rugir comme une hystérique, une véritable possédée, et courut en direction de Peter. Ce dernier, pris de panique, tourna les talons et sortit de l’appartement. Il tenta de fermer la porte, mais vu qu’il l’avait défoncée quelques instants auparavant, c’était peine perdue. Il retira sa main de la poignée pile au moment ou la mâchoire disloquée de LaGuerta s’abattit dessus. Alerté par tout ce boucan, un voisin sortit de son appartement, débarquant en trombe dans le hall d’entrée.

- Mais c’est quoi ce bordel, bon sang ? On ne peut même pas faire sa sieste en p… oh putain de merde !

A peine avait-il eu le temps de prononcer ces mots empreints de poésie que la vieille se rua sur lui, et planta ses crocs dans la gorge du voisin. L’attaque produisit une impressionnante effusion de sang, tapissant une bonne partie du papier-peint d’un pourpre luisant. Le pauvre bougre n’eut même pas le temps de hurler, son cri restant étouffé dans un gargouillis d’agonie. La mine exorbitée, Peter resta quelques instants pétrifié, le regard fixé sur ce spectacle répugnant. Une fois le voisin à terre, la concierge s’attaqua à ses entrailles, extirpant les tubes digestifs pour les engloutir goulument. Peter faillit perdre l’équilibre tant sa tête commençait à lui tourner. Mais le pire du spectacle n’était pas encore arrivé. Alors que la vieille semblait rassasiée, le cadavre gisant au sol, à moitié dévoré et d’apparence tout sauf humaine, se remit à bouger. Il était encore en vie…

L’homme émit un son rauque, semblable à un soupir du vent entre les branches mortes d’un érable une nuit d’automne, et se releva, à la plus grande surprise de Peter. Mais le plus terrifiant, c’était son regard. Il avait totalement changé, ayant laissé place à ces deux mêmes billes rondes qui trônaient au milieu du visage de la concierge. Il était devenu… comme elle. Ses gestes étaient plus lent, sa peau s’était éclaircie, jusqu’à virer au gris, de la bave rougeâtre commençait à s’écouler de la commissure de ses lèvres.
Les deux choses n’ayant plus que très peu de points communs avec tout être humain étaient désormais debout au fond du couloir, s’ignorant totalement. Leur seule source d’intérêt était Peter, qui ne tarda pas à prendre ses jambes à son cou après avoir fait cette constatation. Il ouvrit la porte d’entrée (plus facile de l’intérieur, même sans clés) et se retrouva à l’air libre. La rue était étrangement calme en cet après-midi d’automne. Déjà, il pouvait entendre les deux grognements de la concierge et du voisin, s’apprêtant à sortir eux aussi. Que fallait-il faire ? Les mettre hors d’état de nuire ? Appeler les secours ? Que pouvaient-ils bien y faire, quand on voyait les dégâts qui pouvaient être produits ? Qui allait bien pouvoir l’aider ?

Il fallait se rendre à l’évidence : comme l’Amérique avait eu la coutume de l’apprendre à ses habitants, il allait falloir se débrouiller seul. A New-York, c’est chacun pour soi, pour sa propre survie.

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Claire Bennet

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MessageSujet: Re: [HotD] Manhattan, NY   [HotD] Manhattan, NY I_icon_minitimeLun 24 Oct - 20:22

C’était une journée banale pour les adolescents de Manhattan. Suivre les cours, s’en plaindre, critiquer la petite nouvelle qui a pas le dernier portable à la mode, se moquer d’untel ou untel, les bagarre dans le couloir, les cours rasoirs, les heures de colles récoltés, les devoirs chiants, les interro surprise…Tout ce qui mettais en joie la jeune génération de cette époque. Le temps s’écoulait et aucun d’entre eux ne semblaient s’inquiéter du ciel lourd, de cette vision qu’il offrait, elle regardait ce ciel avec l’étrange sensation que cette journée allait vraiment être pourrit. Elle s’attendait au pire, quelque part un peu paranoïaque alors qu’elle se dirigeait vers le gymnase pour pratiquer son activité extrascolaire préféré : L’équipe de Cheerleaders. « Salut les filles » raisonna dans le vestiaire où elles se changeaient, cela papotait de tout et de rien. Des fesses trop grosses que l’une pensait avoir et que les autres niaient qu’elle possédait…Du dernier mec en vue qu’il faudrait absolument avoir comme petit ami…Des futilités des plus banales alors que Claire lança innocemment : « Personne n’a vu Sarah ? ». Elles se retournèrent toute, expliquant alors ce que Claire ignorait sur sa camarade d’équipe. La dites Sarah avait été emmené d’urgence à l’infirmerie, elle était entrée à l’école avec une cheville mordue – Un chien, avait-elle dit – après s’être fait bander la cheville, rien ne présageait la réaction qu’elle eu au beau milieu d’un cours d’informatique : Vomir sur clavier.

« C’était vraiment dégueulasse »

******

Ce soir là, comme beaucoup d’autre soir…Une adolescente avait passé la barrière des règles familiales en passant le couvre feu pour allez à une soirée. Elle c’était amusé en compagnie d’autre camarade de classe, amusée jusqu’au petit matin où elle rentrait discrètement chez elle, traversant les métros encore désert…Une erreur fatal pour une si jolie jeune fille.

« Heeurg… »

Elle avait sursauté, observant alors au loin ce qui lui semblait être un clochard, ni plus ni moins. Elle ne s’en était pas inquiéter, ici-même c’était devenue monnaie courante. Il était honteux de se dire que cela faisait partie du paysage…Encore fallait-il que les citoyens de New York se le dise réellement. Ignorant l’homme, elle continuait sa route sans remarquer qu’il la suivait d’un pas lent et mal assuré. Mais l’adolescente n’était pas dupe, elle le sentait derrière elle ! Était-ce l’alcool ou la crise d’adolescence qui la rendait si provocatrice et inconsciente ? Nulle ne le sait mais en tout cas elle se dirigea d’un pas sévère vers cet homme !

« Vous allez me suivre encore longtemps ! »

Il tendit soudainement les bras vers elle, des bras qu’elle essaya en vint d’éviter alors qu’il essayait de…L’embrasser ? Pensa-t-elle dans un premier temps…

« Lachez moi ! »

Evitant de justesse sa bouche, elle arriva a se dégager de son empoignade, le faisant même tomber au sol. Il ne bougeait plus et l’idiote cru un instant l’avoir véritablement blessé.


« Monsieur ? »

Tenta-t-elle alors de sursauté ! La main avait directement attrapé sa cheville, l’attirant à sa bouche…Un coup de dent dévastateur et douloureux.

******

« A demain Claire ! »

Elle salua la dernière de ses camarades a quitter les vestiaires, l’entrainement avait été des plus productif et comme à chaque fois, la demoiselle se sentait vraiment mieux après s’être dépenser physiquement. Douchée et changée, elle refermait son casier avant de remarquer qu’elle avait oublié sa bouteille d’eau sur l’un des bancs de la salle de gymnastique. Retournant par le gymnase pour pouvoir récupérer la dite bouteille ce fut le bruit d’un frottement qui attira son attention. Elle plissa légèrement des yeux, voyant à l’autre bout de la salle de gymnastique une silhouette féminine qu’elle connaissait bien…Elle marchait étrangement, son pied droit trainant sur le sol, comme si celui-ci était cassé…Laissant derrière une trainée noirâtre.

« Sarah ? »

Non loin, une seconde silhouette rejoignait la demoiselle…Entrainant chez Claire un haut le cœur à sa vue…La moitié de sa mâchoire semblait manquante.


******

« Hey ! Ca va princesse ? »

Le jeune homme avait décidé de ne pas se rendre au cours d’histoire qu’il avait cette après midi. Il s’inquiétait pour sa petite amie qui, selon la rumeur, était tombé malade. Elle était allongée sur un lit, l’infirmière était absente, elle devait encore être dehors a fumée sa cigarette…Tu parle d’une infirmerie c’était dit le jeune homme en s’approchant de sa copine.

« Tu ne veux pas que j’appelle tes parents, qu’ils te ramènent chez toi…Tu as le temps de crevé, de ressuscité et de mourir encore après ici… »

Aucune réponse. Mettant cela sur le compte de la fatigue et d’une éventuelle cuite de la veille…Il s’approcha simplement d’elle pour déposer un tendre baiser.

******
La souffle haletant, Claire courrait pour quitter l’école…Et a chaque fois qu’elle croisait un nouvel élève sur les lieux, le même spectacle s’annonçait devant elle : Un son, un souffle étrange, le pas trainant, les yeux…Ce regard ! Elle était incapable de l’expliquer, inexpressif, comme mort. Elle n’avait pas chercher a comprendre, préférant fuir plutôt que de combattre des têtes qu’elle côtoyait chaque jour dans ces couloirs. Finissant par atteindre la sortie, elle alla directement à sa voiture…Démarrant le plus rapidement en priant que ce qu’elle vivait là n’était pas le scénario d’un film d’horreur type slasher ! Auquel cas, sa voiture n’aurait jamais démarré…Fort heureusement, le ronronnement rassurant. Elle roula sans s’arrêter, les rues semblaient déserte, c’était étrange. Cherchant son portable sans y parvenir, la plus proche de ses connaissances était Peter…Son oncle et certainement l’unique personne en qui elle avait entièrement confiance. Fonçant vers ses appartements, c’est dans sa rue qu’elle le retrouvait…Deux de ses…Choses semblaient être a sa poursuite…Ouvrant la portière côté passager, elle klaxonna pour attirer l’attention de son oncle.

« VITES ! Grimpe ! »
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Meredith Harper

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MessageSujet: Re: [HotD] Manhattan, NY   [HotD] Manhattan, NY I_icon_minitimeMer 26 Oct - 17:19

Ennuyeux. Tel était l'adjectif qui décrivait le mieux cette matinée pour Meredith. N'ayant aucune répétition ou représentation de prévues pour aujourd'hui, le jeune homme avait donc décidé de passer la journée enfermé chez lui à composer pour le prochain récital qu'il devrait assurer. Comme d'habitude quand il s'agissait de musique, il s'était plongé dans son travail, oubliant tout du monde autour de lui, depuis qu'il s'était réveillé soit vers six heures du matin. L'appartement résonnait de la mélodie qu'il jouait sur son piano, couvrant les râles bizarres, les hurlements et les bruits sourds qui n'avaient pas cessé de se faire entendre depuis quelques heures déjà. Le blond aurait très bien pu resté dans cet état léthargique si son téléphone ne s'était pas mis à sonner bruyamment, le déconcentrant avec efficacité. Étonné de recevoir un appel, Merry décrocha et eut la conversation téléphonique la plus étrange de sa vie.

-Allô ? Meredith Harper à l'appareil. A qu ...

Son interlocuteur, Harry Vittorri, son chef d'orchestre donc, l'interrompit de la manière la plus cavalière et grossière qui soit.

-Harper ? Dio mio ! Surtout ne sors pas de chez toi ok ? Il se passe un truc de dingue en ville et je ...

La voix de Harry s'éteignit soudainement alors que des grognements bientôt mêlés à des bruits de mastication s'ajoutèrent au hurlement qui faillit faire exploser le tympan de Meredith. Celui-ci se mit à fixer le combiner en fronçant les sourcils, clairement perplexe quant à la situation toute entière.

-Hum ? Harry ? Allô ? Vous êtes toujours là ? Harry ?

Après quelques instants de silence, le blond entendit un bruit de l'autre côté du fil, comme si quelqu'un se traînait péniblement sur le sol. Il y eu ensuite une succession de chocs, clairement le fruit de quelque maladroit qui se prenait tous les meubles possibles puis une voix se fit entendre dans le combiné.

-Heeeeuurgh ...

Cette fois, les sourcils de Merry disparurent presque dans son cuir chevelu face à cette réponse pour le moins ... incompréhensible. Il s'avait que Vittorri était assez porté sur la boisson mais de là à réussir à se soûler en moins de cinq minutes, il y avait de la marge !

-Vittorri ? Qu'est-ce qui vous arrive bon sang ? Ne me dites pas que vous avez bu ! C'est du rapide, même pour vous !

-Heurgh grrrr kkrl

Cette phrase très élaborée fut rapidement suivit d'un autre vacarme. Il s'agissait cette fois du bruit du verre, comme si quelqu'un était passé à travers une vitre, suivit d'un hurlement et de bruit de mastication, encore une fois accompagné de grognement.

-Okaaay ! Je ne sais pas vraiment ce que vous faites mais faites gaffe avec les instruments, ne les abimer pas !

Alors que le début d'une autre réponse inarticulée se faisait entendre, Meredith raccrocha au nez de son collègue et se mit à réfléchir. Il se sentait un peu coupable de s'être montré aussi dur avec Harry, après tout il avait plein de problème chez lui, et il avait envie d'aider. Après avoir tourné en rond dans son appartement pendant dix bonnes minutes, Meredith prit sa décision. Il enfila rapidement son manteau et sortit de chez lui, dans le but de se rendre au conservatoire.

Dans le couloir, il marcha d'un pas rapide vers l'ascenseur avant de s'arrêter ayant enfin remarqué le silence étrange qui régnait dans l'immeuble. Il n'avait pas les voisins les plus polis qu'il soit, si bien que le bâtiment n'était jamais, jamais, silencieux. Il y avait toujours les sons d'une scène de ménage quelque part avec de la musique en sourdine. Or, à cet instant précis, il n'entendait absolument rien si ce n'ai quelques bruits sourds ça et là qui lui rappelèrent son coup de fil. Ne voyant rien d'étrange, il hausse finalement les épaules et reprit sa route pour s'arrêter une nouvelle fois. Cette fois, il avait marché sur quelque chose. Avec appréhension, il baissa les yeux et faillit hurler. A ses pieds gisait une main. Une simple main, visiblement arrachée à son propriétaire et reposant dans une flaque de sang. Contrairement à que les films de La Famille Addams laissaient croire, un clone de la Chose n'était pas glamour ou drôle ou même cool (bon, en fait si, c'était assez cool quand on y réfléchissait un peu). Curieux, il shoota dans la main qui fit un vol plané et atterrit en plein sur le bouton d'appel de l'ascenseur. Avant qu'il ne puisse effectuer une danse de la victoire, les portes de l'appareil s'ouvrirent sur un spectacle peu ragoutant, c'était le cas de le dire. Visiblement, son voisin de palier et le concierge avait décidé qu'il serait amusant de casser la croûte avec sa vieille folle de voisine, Miss Travis. Sauf qu'en fait, c'était Miss Travis le repas et que les deux autres, qui avaient l'air plus morts que vifs, semblaient s'en donner à cœur joie.

Une seule pensée traversa l'esprit de Merry, *Comment peut-on avaler un foie humain cru en une bouchée ?*, avant qu'un bruit derrière lui ne se fasse entendre, lui glaçant le sang.

-Heeeeeuuuuuuurgh

Il se retourna en levant les yeux au ciel faisant face à un zombie, puisque c'était ça, ressemblant comme deux gouttes d'eau au facteur, excepté le trou béant qu'il avait à la place de l'œil droit ... et la main qui lui manquait. Oh oh ! Le zombie bedonnant commença à s'avancer vers lui, découvrant des dents dans un tel état qu'un dentiste aurait pu faire fortune. A ce stade, Meredith ne réfléchissait plus vraiment et agissait uniquement sur pilote automatique.

-Monsieur Davenport ! Bonjour ! Euh ... je suis désolé pour votre main mais je dois y aller là.

Il finit sa phrase et se mit immédiatement à courir, empruntant les escaliers. Il dégringola les marches à toute vitesse, manquant de trébucher plus d'une fois, à cause des flaques de chose ci et là (enfin, parfois c'était simplement parce qu'il s'emmêlait les pieds stupidement). Le temps qu'il parvienne au rez-de-chaussée, il était en nage et avait une hache d'incendie dans les mains, ayant pris le temps de piller le matériel anti-incendie. Comme disait les scouts, "Toujours prêt".

Enfin, il parvint dans la rue et se mit à courir droit devant lui, passant des voitures accidentées et des zombies en quête de chair tendre et fraîche comme la sienne. Il se sentait ridicule à courir avec une hache, lourde la hache, dans les mains mais il en fut heureux quand un mort-vivant surgit devant lui en "heurghant" à qui mieux mieux et qu'il eu t la présence d'esprit de lui balancer l'arme en plein dans la tête, la coupant en deux. Le truc s'écroula par terre en éclaboussant du sang partout tandis que Meredith essayait de dégager la hache profondément enfoncé dans le cadavre. Il avait vraiment du mal à la retirer malgré les coups de pied frénétique qu'il lançait. Le manche ne cessait de lui glisser des mains.

C'est alors qu'une main se referma sur sa cheville. Un zombie éclopé, et énucléé, venait de le saisir depuis sa cachette sous une voiture et leva sa bouche baveuse vers lui. Le jeune homme eut alors une réaction d'une maturité surprenante. Il hurla. Pas un simple petit cri, non, un vrai hurlement suraigu qui sortait des tripes et avait dû s'entendre jusqu'à Brooklyn, alertant les zombies qu'il y avait encore de la chair vivante dans les parages. Sans lâcher l'arme toujours fichée dans l'autre créature, Meredith décida enfin d'user de son pouvoir et se transforma en flaque d'eau (ce qu'il aurait du faire depuis longtemps déjà) qui glissa de la poigne du zombie et s'éloigna rapidement.

Sous cette forme, le musicien ne percevait pas grand chose visuellement mais ressentait les vibrations du sol. Et il y en avait de très fortes dans la direction où il avait courut. Ne sachant pas vraiment où aller, il suivit donc cette piste. Sans se soucier de qui le verrait, il reprit l'apparence d'un jeune homme trempé jusqu'au os et armé d'une hache, et se trouvait juste devant une voiture où une blonde, toujours humaine, était au volant et criait à quelqu'un de se dépêcher, un homme poursuivit par ces zombies. A ce stade, il ne pouvait que compter sur ses deux inconnus. Aussi, sans cérémonie, il ouvrit la porte arrière et se glissa sur la banquette tout en expliquant rapidement ce qu'il faisait là, agitant sa hache dans tous les sens dans son excitation. Il espérait qu'elle ne le jetterait pas dehors parce qu'il ne prévoyait pas de mourir, ou même d'adopter le régime anthropophage, aujourd'hui.
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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: [HotD] Manhattan, NY   [HotD] Manhattan, NY I_icon_minitimeJeu 27 Oct - 20:50

- Moins vite, Claire, bon sang ! MOINS VITE !

Avec la conduire dératée de la Cheerleader, ce voyage en voiture ressemblait à tout sauf à une balade de santé. Slalomant dans les rues de Manhattan, elle heurtait parfois l'un ou l'autre zombie imprudent qui se traînait lamentablement sur la route. La nièce de Peter avait l'air de savoir où elle allait, même si ce n'était peut-être pas le cas. Tout à coup, un cri suraigu retentit au dehors. Le son décuplé fit littéralement trembler les tympans de Petrelli dont l'ouïe était malheureusement plus fine que celle du commun des mortels (merci Sylar). Indiquant la direction du cri, Peter s'écria :

- Par là ! Une jeune femme est en danger !

A bord de son bolide, Claire continuait à filer, rendant son oncle de plus en plus nerveux. Chaque choc avec un zombie était accompagné d'un "BONG" sourd, laissant derrière le véhicule des trainées pourpres pas vraiment ragoutantes.
Tout à coup, quelque chose d'étrange se produisit. Une flaque au sol s'éleva au bout de la rue, prenant peu à peu une forme humaine. Un garçon tenant une hache. Voyant que Claire fonçait à toute allure en sa direction, Peter hurla en agrippant le frein à main.


- ATTENTION !

Les pneus crissèrent sur le sol, dégageant une épaisse fumée grise derrière la voiture, qui s'arrêta à un mètre du garçon. Ce dernier n'hésita pas à monter, conscient du danger qui le guettait dehors, et s'assit à l'arrière du véhicule. Soulagé, Peter laissa s'échapper un long soupir.

- Bon, Claire, je pense que tu vas devoir repasser ton permis une fois que tout cela sera terminé.

Il s'adressa ensuite au nouvel arrivant en le regardant dans le rétroviseur central.

- Je m'appelle Claire, et voici ma nièce Peter... ou plutôt l'inverse. Désolé, je suis encore déboussolé. Bordel, tu sais ce qui se passe par ici ?
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Claire Bennet

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MessageSujet: Re: [HotD] Manhattan, NY   [HotD] Manhattan, NY I_icon_minitimeVen 28 Oct - 16:37

"C'est bon détend toi ! T'es plus en sécurité dedans que dehors !"

Bon d'accord...C'était peut être pas vrai mais au final la cheerleader semblait bien s'amuser. Etre au volant de cette voiture tout en roulant sur le moindre cadavre vivant qui se mettait sur sa route avait quelque chose de fort sympathique. Vous savez, quand on roule et qu'on se retrouve coincé dans les embouteillage et que lorsqu'au moment où ça roule enfin ! Une petite vieille décide de traverser juste devant vous...Lentement...En prenant tout son temps ! Et bien tout ces moments de frustrations au volant que la demoiselle avait pu vivre se déversait à présent !

Mais il fallait bien admettre que quelque part c'était une manière pour elle de rendre ce moment apocalyptique et incompréhensible, un peu plus...Légère...


- Par là ! Une jeune femme est en danger !

Sursautant subitement, elle rajouta directement :

"Putain ! Je suis à côté de toi pas besoin de gueuler comme ça, tu vas me faire faire un accident..."

Suivant les indications de Peter, elle fut surprise au bout de quelque minute de route lorsque...Quelque chose ou plutôt quelqu'un se matérialisa devant elle. Non mais quel idée de faire ça au beau milieu de la route ! Les réflexes de Peter avait sans doute sauver la vie du malheureux et la voiture par la même occasion. Le jeune homme n'attendit pas une seconde de plus pour s'inviter dans la voiture et alors que la demoiselle redémarrait à nouveau la voiture, Peter s'empressa de faire les présentations. C'est là que Claire "tilta" ! Se retournant de son propre siege sans regarder sa route, elle s'écria:

"Ah mais attend ! C'est toi la "jeune femme en danger" que Peter vient d'entendre ?"

Eclatant de rire, elle se retourna pour faire face à la route, se rendant compte qu'elle s'apprêtait à foncer sur une voiture en stationnement. Elle tourna le volant violemment et la voiture se mit a faire une imitation de l'attraction "des tasses de thé" de Disneyland...L'adrénaline était à son comble mais pas le genre d'adrénaline qu'on aime bien, plutôt le genre de truc qui vous file le mal au cœur ( ou alors c'était l'effet toupie ? ). La voiture fini par s'arrêter, sans encombre. La chance était pour le moment, encore avec eux...

"Pas de blesser ?"

S'assurant que tout le monde allait bien, un zombie s'essaya a faire une "cascade" improvisé en sautant sur le capot de la voiture. Entrainant un [color=gold]"hiii" strident de la part de la cheerleader qui n'eut d'autre réflexe que de mettre en route les essuie-glace...Ce qui bien évidemment n'était d'aucun effet sur le zombie qui s'agrippait et essayait de les croquer malgré la présence du pare-brise. Remettant alors en route le moteur:

"Règle 4 : Attachez votre ceinture"

Elle se mit en rouler a très haute vitesse, freinant d'un coup sec au bout de plusieurs mètre...Regardant ensuite le zombie valdinguer un peu plus loin et se relever ensuite, comme si de rien était.

"J'espère que je suis plus sexy que ça quand je me relève de mes blessures..."

Lacha-t-elle avant de défaire sa ceinture de sécurité.

"Peter, prend le volant...Je crois que ça vaut mieux pour tout le monde."


Melant le geste à la parole, elle passa derrière pour laisser la place à Peter de se mettre côté conducteur.

"Bonjour..."

Dit-elle en souriant à Meredith, le temps que Peter attache sa ceinture et soit côté conducteur

"Au revoir"

Rajouta-t-elle avant de reprendre sa place au côté de Peter et de mettre sa ceinture...Bien évidemment.


Dernière édition par Claire Bennet le Dim 30 Oct - 13:45, édité 1 fois
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Meredith Harper

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MessageSujet: Re: [HotD] Manhattan, NY   [HotD] Manhattan, NY I_icon_minitimeDim 30 Oct - 13:43

A peine fut-il assit sur la banquette que la voiture redémarrait en trombe, à son plus grand soulagement. Il ne savait pas où ils allaient mais il espérait qu'il existe un endroit sans zombies où ils pourraient se réfugier. Merry était toujours sur le coup de l'adrénaline et vibrait presque sur son siège alors que l'homme s'adressait à la blonde pour lui faire remarquer sa conduite plus qu'imprudente. Le garçon était plutôt pour, selon lui, il valait mieux mourir dans un accident que dévorer par des morts-vivants. Au moins, c'était une mort classe. Après cela, l'homme se présenta ainsi que sa nièce. Puis, il lui demanda ce qu'il se passait. A ces mots, Merry faillit éclater de rire, comme si lui, Meredith Harper, savait la réponse (et aussi parce qu'il s'était présenter en tant que Claire mais il jugea bon de ne rien dire).

-Je suis Meredith, Merry pour la plupart des gens. Je ne sais pas du tout ce qui se passe. J'étais tranquillement entrain de composer quand j'ai reçu l'appel de mon chef d'orchestre qui, malheureusement, a été mangé avant de tout me dire. Mais je pense que ce sont des zombie. Je veux dire, ils ressemblent vraiment à ceux qui sont dans les films d'horreur et vu que j'ai vu ma vieille rombière de voisine se faire dévorer, je pense que j'ai raison.

Lorsqu'enfin il cessa de babiller, Peter, enfin Claire, se tourna vers lui et lui révéla que oui, son hurlement avait été entendu. Alors qu'elle éclatait de rire, il se sentit rougir et s'empressa de se justifier.

-Hey ! C'est pas ma faute ! Un zombie m'avait attraper la cheville et s'apprêtait à me mordre et j'avais aucun moyen de me défendre vu que ma hache était coincé dans la tête d'un autre de ces trucs ! C'était super flippant et en plus, c'était tout spongieux ! Il frissonna en se souvenant du contact de la main sur sa cheville. Heureusement que j'ai eu le réflexe de me liquéfier sinon je serais un mort-vivant armé d'une hache et crevant la dalle ! Et c'est pas cool du tout.

Le cœur de Merry se mit à papillonner dans sa poitrine lorsqu'ils faillirent finir leur course dans une autre voiture. Claire démontra alors une maitrise du volant stupéfiante (et une imprudence encore plus stupéfiante) en évitant de justesse la collision, envoyant le blond et sa hache valser sur la banquette arrière. Le garçon songea brièvement qu'il finirait par se tuer lui même avec son arme si ça continuait comme ça. A peine remis de ses émotions, qu'un zombie ninja sautait sur la voiture, apparemment trop affamé pour attendre. Il était d'une mocheté sans nom ! Le spectacle était tellement fascinant qu'il ne releva pas la remarque de Claire et attacha sa ceinture d'un geste mécanique. Puis, la blonde le fit de nouveau mourir de peur en décidant de céder le volant à son oncle et vint rapidement le rejoindre sur la banquette arrière laissant la voiture sans conducteur pendant quelques secondes, les plus longues de la vue de Meredith. Lorsqu'elle repassa devant, il se décida enfin à poser la question qu'il avait sur le bout des lèvres depuis quelques instants.

-Hum ... on va où au fait ? Parce que j'adore cette voiture mais je doute qu'elle roule indéfiniment. Alors, faudrait peut-être avoir un plan ou un truc du genre, histoire de ne pas se faire croquer bêtement ?

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Peter Petrelli

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MessageSujet: Re: [HotD] Manhattan, NY   [HotD] Manhattan, NY I_icon_minitimeLun 31 Oct - 17:34

Le jeune homme s’appelait Meredith. Visiblement, il n’y avait pas que le cri suraigu qu’il avait en commun avec la gent féminine. Comme tout bon Américain qui se respecte, il ne regardait pas les infos lorsque peu à peu, New-York s’enfonçait dans des ténèbres putréfiées. Il avait, à la place, assisté au charcutage de son chef d’orchestre en direct au téléphone. Selon lui, il s’agissait de zombies… oui, bon, ça semblait évident. Mais ça n’en disait pas plus sur la source de ce fléau, ni comment l’arrêter ou si les autorités étaient sur le coup, même si Peter en doutait fortement.

Claire tilta alors sur l’origine du cri de jeune femme et éclata de rire. Merry rougit en se justifiant comme il le pouvait, et Peter ne put s’empêcher de pouffer de rire également. Tout à coup, elle perdit momentanément le contrôle du véhicule, n’ayant pas vu une voiture stationnée sur son chemin. S’arrêtant pile avant le carambolage, un zombie profita de cet arrêt afin de jouer les clowns sur le capot de la voiture. Claire commença à mettre les essuie-glaces, devant un Peter au bord du désespoir, puis se mit à accélérer avant de freiner à nouveau, laissant le mort-vivant s’étaler sur le bitume. Tout le monde était d’accord pour que le cadet Petrelli prenne le volant. Sa nièce se mit à l’arrière de la voiture afin de laisser Peter prendre la place du conducteur, puis elle s’installa à la place du mort. Le zombie projeté se relevait lentement de sa chute, la moitié de ses membres complètement déboités. Pet’ ouvrit alors la fenêtre de la voiture, tendit la main à l’extérieur et balança une gerbe de flammes dans la direction de la créature, qui poussa un cri ressemblant plus à un gargouillis étouffé. Il se mit à courir dans tous les sens avant de s’écroulé sur le trottoir, définitivement hors d’état de nuire.


- Je pense qu’on n’a plus le choix, il ne faut plus nous ménager face à ces sales bêtes.

Peter n’aimait pas utiliser ses pouvoirs pour faire le mal, blesser ou tuer, mais là il s’agissait d’une question de survie. Ils n’avaient plus le choix, c’était tuer ou être tué. Se remettant en route, il alluma la radio afin de chercher une fréquence d’informations qui pourrait leur fournir des explications sur ce qui se passait. Malheureusement, tout ce qu’ils entendirent fut un crachotement. Tout à coup, une voix se distingua parmi les parasites. Trouvant la bonne fréquence, Peter lâcha la molette et écouta le discours d’un homme qui vociférait avec ferveur.

« L’Apocalypse, mes frères ! C’était écrit dans les textes sacrés, et désormais ça commence ! Ils ont causé la colère divine, Ses foudres mortelles s’abattront sur nous pauvres pécheurs. C’est la voie du Salut, alors subissons le châtiment que nous mérit… »

Agacé, Peter éteignit la radio.

- Bien sûr, hé bien t’iras te jeter dans la gueule d’un zombie tout seul, mon grand.

Cependant, quelque chose l’avait interpellé dans ce discours… « Ils ont causé la colère divine »… De qui parlait-il exactement ? Certaines personnes avaient-elles causé cette catastrophe ? Comment se faisait-il que personne ne leur venait en aide ? Que faisait donc l’armée ?
Les rues se transformaient peu à peu en terrain de jeu pour les zombies, errant entre les véhicules enflammés et les survivants qui couraient en hurlant de terreur. Régulièrement, on entendait des bruits de vitre brisées, des alarmes de voiture, de temps en temps une explosion. C’était la panique, le chaos le plus totale dans les rues de New-York.


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Claire Bennet

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MessageSujet: Re: [HotD] Manhattan, NY   [HotD] Manhattan, NY I_icon_minitimeMar 1 Nov - 12:56