:::Heroes:::
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum optimisé pour Mozilla Firefox
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Smartphone 6,8″ Samsung Galaxy S23 Ultra 256Go ...
Voir le deal
799 €

 

 .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Christie Saymev

Christie Saymev


Nombre de messages : 184
Age : 34
Pouvoirs : Manipulation du son
Côté Coeur : \
Date d'inscription : 16/11/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 19 ans
Relations avec d'autres personnes: ~
Travail: Agent de l'O.W.I.

.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeLun 17 Nov - 5:48

La place était immense : elle possédait quatre étages en tout, toutes accessibles par des escaliers roulants. Les boutiques étaient d'une diversité remarquable, réparties sur les niveaux de façon aléatoire, nullement catégorique. Elles longeaient les chemins de marbre beige, adjacentes les unes aux autres, et elles ne donnaient aucunement répit aux acheteurs passionnés de New York. Il y avait de tout: une chique boutique au plancher de granite noir qui vendait de riches bijoux de collection, une autre au plancher de céramique marron qui vendait des robes de soirée. Il y avait même un salon de coiffure, dans lequel on pouvait apercevoir une egocentrique femme qui se plaignait de ses malheurs au coiffeur, contemplant son nouveau style dans le miroir. Elle avait tellement la vie facile, cette naïve fanfreluche... Pour elle, la pire situation imaginable serait de se retrouver à porter le même ensemble qu’une autre poufiasse à un événement réunissant plusieurs autres personnes, des gens respectables qu’elle voudrait impressionner, bien évidemment.

Christie se demandait ce qu’elle ferait, cette dame, si on lui annonçait que sa mère s’était pendue, en majeure partie par sa faute… Cette dévastatrice situation avait anciennement percuté le cours de la vie de la jeune fille qui, aujourd’hui, ne s’en était toujours pas remis. Cette vieille ignorante là, dans le salon de coiffure, n’avait aucune idée de la souffrance qu’un individuel pouvait ressentir, et n’avait vraiment pas l’air de s’en faire, ne serais-ce qu’un petit peu. Tant qu’elle était confortable dans son bien-être, tant que tout allait bien dans son parfait petit monde, rien ne pouvait la perturber. Puis, quand la moindre des choses tournait au vinaigre, il fallait que la Terre arrête de tourner, car Sa Majesté était vexée. Oui, elle vivait une vie facile, en quelque sorte, protégée du côté noir des choses par une carapace de noblesse et d’ignorance l’ayant gardée loin de la triste vérité. Pouvait-on lui en vouloir? En quelque sorte, non. Elle n’avait pas choisi d’être riche. On pouvait l’envier, par exemple… Sa vie ne révolutionnait pas autour des trois termes ˙˙Bien˙˙, ˙˙Mal˙˙ et ˙˙Agent˙˙...

Le plafond était de ver, la lumière agréable du jour pénétrait donc dans les lieux, illuminant surtout les étages supérieures. Une musique classique se faisait faiblement entendre dans les lieux, masquée par le son des voix, des rires. De voir un sourire au visage d’un inconnu déchirait le cœur de Christie. Elle ne pourrait plus jamais ressentir ce bonheur comblant qu’était celui de se retrouver entouré de ceux qu’on aime. Elle était troublée ; sa jeune sœur avait été égorgée sous son regard horrifié, son père mis derrière les barreaux, elle avait été kidnappée, pour l’amour de Dieu… On avait déchiqueté tous les liens qui constituaient sa famille, et ça lui brisait le cœur. Elle n’avait tout simplement plus de raison d’être. Elle allait vivre sa vie, se résigner à son sort jusqu’à sa mort, ce moment où enfin elle serait sereine. En attendant, elle allait se garder vivante, elle allait manger, dormir, respirer…

Elle était si malheureuse, et de venir dans cet endroit la calmait. Elle aimait venir ici ; même si de voir ces gens heureux, normaux, lui faisait autant de peine, elle était mieux ainsi qu’isolée, asphyxiée par le remord, par ce qui aurait pu être… La solitude la tuait, la noyait, lui glaçait le sang, la sidérait comme une lame froide qui lui transperçait doucement la chaire. Elle était constamment malheureuse, hantée par ses pensées morbides, et elle ne savait que faire pour que tout aille mieux. Elle était détruite… Au moins, entourée par des gens normaux, elle se rappelait ce que c’était de vivre, d’aimer, et elle avait besoin de se rappeler de ces choses qui lui semblent si lointaines aujourd’hui. Elle a tendance à les oublier…À devenir froide, hargneuse, et ce comportement la ronge…

Elle suivait donc le chemin de marbre, côtoyée par un jeune couple amoureux à sa gauche et une nombreuse famille à sa droite. Nul ne semble suspecter son profond désarroi, nul ne semble décerner ne serais-ce qu’une mince lueur de tristesse, un signal de détresse. Ses talons claquent le plancher, ses cheveux sont paresseusement relevés en queue de cheval. Elle est vêtue d’un haut pourpre et d’une jupe blanche, habillée comme n’importe qui, en fait. Elle EST n’importe qui, en quelque sorte, pour les étrangers… Personne ne se doute…

Les dames des magasins lui proposèrent gentiment des échantillons de parfum et de maquillage, qu’elle refusa poliment, souriant vainement. Lorsque ces femmes lui adressaient la parole, Christie avait le cœur qui lui pinçait, comme si le contact chaleureux humain lui était nouveau. Débordée de sentiments, elle s’en alla s’asseoir sur un banc, cachant son visage dans ses mains.

Elle pensait à sa famille…


(C'est pas ce que j'ai écrit avant de perdre mon poste, mais c'est le mieux que j'aie pu faire =d Hé oui j'ai perdu mon poste. Maladroite, hen?)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeLun 17 Nov - 15:30

HJ : Je me permets de te rejoindre ! Je connais la perte de post sans sauvegarde rien de plus énervant et la plupart du temps ça arrive quand tu as finis de l’écrire !LOL Moi vu que ça m’est arrivé plusieurs fois maintenant mon premier réflexe c’est d’écrire mes rp sur word et de sauvegarder frénétiquement toutes les deux minutes !LOL.

-> Chronologie :
ce RP se déroule pour Darwin après sa première rencontre dans les rues de New York avec « la vampire » alias Alisa Perne. (voir topic « Quand on arrive en ville »).

"On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter."
[Emmanuel Kant]



Darwin après sa première rencontre malheureuse et explosive de la veille dans les rues de New-York et après une nuit de « sommeil » très agitée avait finalement pris une grave décision aux lourdes conséquences pour sa propre santé.
Cette décision allait à l’encontre de son « instinct de la survie », cet espèce de système d’alerte interne qui face au danger prévenait Darwin et le contraignait à fuir en permanence. Ce don était le premier qui était apparu chez lui et ceux dés sa plus tendre enfance, il avait donc dû très tôt apprendre à vivre avec, tant bien que mal.
Darwin avait remarqué que cette étrange et fascinante faculté se rapprochait du « sens de l’araignée » que possédait Spider-man dans le comics book à une différence majeure : chez lui en plus d’être toujours actif, ce sixième sens surdéveloppé était omniprésent dans sa vie et surtout il savait se faire douloureux.
En effet, ce sens ne faisait pas que de prévenir le mutant du danger qui le guettait. Il était aussi entité interne à l’organisme de Darwin à part entière. Une sorte de conscience sur protectrice qui en cas de danger n’hésitait pas à prendre le contrôle du corps de Darwin pour parvenir à sa propre survie, les deux étant indissociables.

Et c’était pourquoi depuis son arrivée à New-York, où Darwin avait enfin fait le choix de prendre en main son destin. Décision que la Statue de la Liberté avait notamment inspiré par son symbolisme. L’éternel fuyard s’était senti submergé à la vue du symbole new-yorkais par un sentiment d’omnipotence et de…liberté.
Mais Darwin en faisant un tel choix devait subir un contrecoup évident, cela faisait maintenant presque quarante hui heures que le mutant souffrait le martyr en silence, son instinct du danger était plus que jamais éveillé, il résonnait atrocement dans sa tête, lui provoquant des maux intenses.
Darwin savait que son avenir n’était pas rose au sein de la Grosse Pomme, son instinct ne se trompait jamais, il avait déjà maintes fois fait ses preuves, ses capacités analytiques et pré cognitives étaient incroyables. Mais Darwin voulait au moins une fois dans sa pitoyable existence, ressentir ce qu’était le tout aussi incroyable sentiment de liberté, connaître la sensation d’être pleinement libre, assouvir sa volonté et faire ses propres choix, voilà en définitive ce que voulait Darwin.

Mais Darwin nourrissait aussi un objectif plus précis et il savait très bien que c’est celui-ci qui en vérité attisait la violence de son instinct du danger, Darwin voulait revenir sur ses premiers pas, pénétrer dans le complexe où il avait été élevé et pire… rencontrer les dirigeants de la Compagnie, ses créateurs.

Le mutant évolutionniste après une dure nuit dans un motel miteux qu’il avait trouvé à l’arraché après les péripéties de la nuit passé, avait rejoint dans le courant de la journée un centre commercial.

Darwin s’il voulait rester à New York n’en déplaise à son autre moi, devait tout de même prendre quelques précautions et surtout se fondre dans la masse pour éviter d’être repéré, bien que la chose semblait au final facilitée par la crise actuelle et l’invasion de mutants dans la ville de New-York. C’était au tour de Darwin de traquer la Compagnie et plus l’inverse.

Darwin avait dû hier soir à son grand regret abandonné son taxi jaune face à la situation mais après réflexion ceci n’était pas une si mauvaise chose, le mutant ne serait jamais aussi discret que dans les transports en commun, le métro étant le meilleur moyen connu dans notre société actuelle pour néantiser l’individu dans la masse !
Après avoir jeté un coup d’œil dans son petit sac à dos fétiche qui l’accompagnait depuis longtemps déjà au cours de son périple, Darwin avait du consentir à se faire une nouvelle garde robes, ces trois tenues qui étaient parfaite pour travailler dans un ranch aurait porté ici tout les regards sur lui.

Jim (le prénom de Darwin) fonça dans le premier centre commercial qu’il aperçu à la sortie d’une trame de métro pour accourir dans le premier magasin de vêtements qu’il trouva.
Darwin n’avait aucun soucis d’argent, sa vie de nomade obligée ne lui coutait pas vraiment cher et grâce aux nombreux métiers qu’il avait exercé, Darwin avait un bon petit pactole bien caché sur un compte aux iles caïmans ainsi que quelques titres forts rémunérateurs à Wall Street. De qui plus est Darwin voyageait toujours avec pas moins de 10 000 $ sur lui pour parer à tout problème dans sa cavale.

Darwin venait de faire l’acquisition de trois nouvelles tenues : un jean bleu délavé qu’il porterait à l'occasion avec un petit pull à manches longues, un jogging et un sweat-shirt ainsi qu’un autre ensemble, un costard-cravate qu’il se dépêcha d’enfiler dans les toilettes publiques les plus proches. Il s’était aussi acheter des chaussures de ville noires pour parfaire sa tenue. Avant de quitter les toilettes qui fort heureusement pour lui était vide, il s’empressa de jeter ses anciens vêtements dans la poubelle et de ranger les nouveaux dans son sac à dos, puis il se contempla dans la glace quelques secondes : il s’était occupé de sa toilette ce matin à l’hôtel, il était parfaitement rasé bien qu’une ou deux cicatrices laisser présager le passage récent et malencontreux du rasoir, ses cheveux bruns qu’il venait de se couper encadrait proprement son visage.
Il avait devant lui l’image d’un trentenaire accompli, bien loin de la précédente image du fugitif ou du clochard qu’il pouvait renvoyer.
Darwin souris, il avait la parfaite tenue qu’avait dans ses souvenirs un agent de la compagnie.
Il avait maintenant l’apparence de Mr. Tout le monde qui se lève pour aller travailler le matin dans la City, son nouveau look le réjouit l’espace d’un instant puis il quitta les toilettes.

Alors que le mutant fugitif s’apprêtait maintenant à quitter le magasin, il fut soudain prit d’une très forte migraine, il n’arrivait même plus à penser, il fallait qu’il s’assoit quelques instants.
Il remarqua sur son chemin une place libre sur un banc, une jeune femme occupait l’autre place et avait le visage plongé dans ses mains… Darwin analysa rapidement la situation, elle était vêtu comme tout un chacun et semblait en pleine réflexion, en proie peut être à une certaine tristesse… Elle ne poserait pas de problèmes.

Les tympans de Darwin étaient sur le point d’exploser, il était maintenant face à la place libre du banc et se permis d’effleurer l’épaule de la jeune fille pour lui demander : «Excusez-moi je peux !?»
Après avoir touché la jeune fille et alors qu’il prononçait sa phrase, Darwin avait senti une nouvelle vague de douleur d’une intensité inouïe lui monter au cerveau, il ne se sentait vraiment pas bien, quelque chose n’allait pas, son instinct du danger semblait hurler dans sa tête comme jamais…
Darwin sentait maintenant quelque chose lui couler sur la bouche, il y porta rapidement un doigt puis observa le liquide qui enduisait maintenant son index…du sang.
Darwin saignait abondamment du nez.
Il n’attendit pas la réponse de la jeune femme et s’affaissa comme une loque sur le banc, il n’avait pas eu le choix, il s’était senti tomber…
Il se passait quelque chose…
Revenir en haut Aller en bas
Christie Saymev

Christie Saymev


Nombre de messages : 184
Age : 34
Pouvoirs : Manipulation du son
Côté Coeur : \
Date d'inscription : 16/11/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 19 ans
Relations avec d'autres personnes: ~
Travail: Agent de l'O.W.I.

.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeMar 18 Nov - 4:37

(Je SAIS hein? Et c'est toujours à la FIN que ça arrive! Toujours! Mais bon j'ai appris ma leçon donc je fais mes textes sur Word maintenant =P Très jolie citation au passage! J'adore!)


Comment pouvait-on tourner la page après avoir perdu sa mère? Sa sœur? Certains finissaient par réussir à aller de l’avant, d’autres mettaient une éternité pour y parvenir; n’empêche qu’ils y arrivaient… Christie sentait que jamais elle ne pourrait. Jamais. Elle se questionnait toujours au sujet de sa maman et de sa jeune sœur, hantée par les horribles images du corps sans vie d’Ann, et de celui de sa mère, suspendue au-dessus du sol par une corde qui lui serrait le cou, qui l’avait étranglée à mort. Cette corde, elle-même avait choisie de la nouer autour de sa gorge. Christie n’avait guère compris comment on pouvait en arriver là. Mais plus le temps passait, plus elle se familiarisait avec les pensées morbides, celles qui étaient à l’origine du suicide. Elle se sentait plus proche de sa mère; elle sentait qu’elle reflétait mieux l’émotion de pure confusion, de totale incompréhension face à l’injustice qui cernait notre vie, qui nous entourait comme le serpent entoure ses proies, les serrant puissamment de sa brutale étreinte mortelle jusqu’à ce qu’elles suffoquent. Tracy s’était laissée mourir, avait abandonné sa vie, son malheur prenant dessus sur ses convictions, sur ses valeurs. L’eau dans laquelle s’enfonçait Christie était profonde, tellement profonde qu’elle gagnait en noirceur. Il ne semblait pas y avoir de fond, et le liquide se faisait de plus en plus épais; il était plus difficile de nager, d’agiter les bras. À un certain moment, on se laissait faire. Comme sa maman, Christie finirait par craquer, par abandonner. Et elle le sait.

Elle n’était guère une femme forte. Elle se sentait faible, inférieure, et même si à des moments elle réussissait à se convaincre de tenir bon encore un peu, de continuer sa vie, d’avoir ne serais-ce qu’un peu d’espoir, elle finissait toujours par chavirer, retrouvant son désespoir initial. Et tout empirait, tout devenait trop difficile. Elle cédait sous la pression cruelle du remord, de la nostalgie et de la peine. Elle pleurait, parfois. Jamais devant les autres. Elle se sentait tellement seule, et ne criait jamais à l’aide. Elle ne savait pas comment faire confiance aux autres, et avait tourné le dos aux gens importants dans sa vie, en commençant par son père. Les seules personnes qu’elle fréquentait étaient les agents de la Compagnie, et elle sentait leurs esprits tordus, vilains, étrangement. Elle savait qu’elle ferait mal de partager ses peines avec eux, ses moments de vulnérabilité. Elle était souvent seule. Souvent. Comme maintenant. Et lors de ces moments-ci, elle était tellement misérable, qu’elle se promettait sans-cesse de demander de l’aide. Puis, devant les autres, elle semblait oublier sa détresse et faisait comme si de rien était. Ce qu’elle finissait toujours par regretter, tôt ou tard…

Comment tourner la page? Voilà la question. Christie était encore si jeune, et elle en était consciente. Elle ne voulait pas prendre de décisions trop importantes, trop graves, avant d’être sûre d’avoir gagné ne serais-ce qu’un peu de maturité. Ce résonnement prouvait son haut niveau de sagesse, oui. Certes, elle avait encore trop à apprendre. Elle devait attendre. Mais c’était tellement impossible de regarder droit devant, d’anticiper les lendemains, car elle se trouvait sous un poids trop lourd, trop encombrant pour elle. Elle en avait marre de toujours pleurer, de toujours être seule, de toujours devoir penser à sa famille. Marre…

Elle se sentait aspirée dans un tourbillon ravageur qui la retenait avec une force herculéenne, qui ne la laisserait jamais sortir, pas avant sa mort…

Elle sentit quelque chose lui effleurer l’épaule, ce qui la tira vivement hors de ses pensées. Étouffant un cri de surprise, elle fixa quelques instants l’homme qui lui avait adressée la parole, un peu choquée de sa propre réaction face à celui-ci. L'homme lui demanda s'il pouvait s'asseoir à ses côtés, et elle n’eut même pas le temps d’acquiescer de la tête que l’homme s'était affaissé. Elle remarqua donc le liquide écarlate qui coulait sur la lèvre de Darwin, et la fréquence de ses battements cardiaques accéléra. Elle avait vu du sang mille fois dans sa vie. De toutes les teintes de rouge imaginable. Pourtant, elle en était pétrifiée par la vue à chaque fois.

Le sang coulait de plus en plus, et l’homme semblait vraiment en piètre état. Christie ne se fit pas prier. S’empressant nerveusement d’ouvrir son sac, agitée, elle fouilla rageusement à l’intérieur de celui-ci, pour enfin trouver des mouchoirs qu’elle cherchait. Elle les saisit et les porta au visage de l’étranger, essuyant le liquide foncé de sur son visage. Elle lui tendit d’autres mouchoirs, afin qu’il s’en serve pour bloquer les flots. Christie était vraiment outragée par la réaction des passants. Certains passaient leur chemin, pressant même le pas à la vue du sang. D’autres s’arrêtaient, tout innocents, expression de surprise affichée au visage.

Reportant son attention sur l’homme, elle fronça les sourcils; il avait l’air vraiment mal.

« Eum…Tout va bien…? », l’interrogea-t-elle timidement. Promenant son regard dans les environs, elle remarqua que plus personne ne portait attention à eux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeMar 18 Nov - 13:56

HJ : Oui j'aimais bien ma citation précédente, j'aime bien introduire des citations avant rp... Je sais pas pourquoi, ça fait un petit plus Very Happy

"Il croyait que c'était à la solitude qu'il tentait d'échapper, et non à lui-même."


[William Faulkner]
Extrait de Lumière d'août



Darwin était tombée sur quelqu’un de sympathique à première vue, la jeune femme lui avait en effet courtoisement essuyé le visage à l’aide de mouchoir et lui en avait donné d’autres pour arrêter l’effusion de sang qui dégoulinait de son nez. Le jeune mutant ne se fit pas prier et bloquât sa narine droite d’où provenait l’hémoglobine avec un bout de mouchoir déchiré puis torsadé, ceci devait suffire à contenir l’écoulement du sang pensait-il.

La jeune femme lui avait timidement demandé si ça allait, l’instinct du danger résonnait toujours sans sa tête comme un groupe de percussion africain en plein concert mais Darwin devait se ressaisir, il prit une grande inspiration et s’exclama :

« Oui…oui, je vous remercie vraiment pour ces mouchoirs, c’est très gentil de votre part, excusez moi du dérangement vraiment, je fais juste une légère crise d’angoisse, c’est le stress rien de bien méchant, ça m’arrive de temps à autre, une réaction toute naturelle… Je viens d’arriver à New-York hier c’est la première fois que je pose le pied dans cette ville, un nouveau job, une nouvelle vie, je suis déboussolé… Tellement perdu que je raconte ma vie à une gentille inconnue assise sur un banc qui m’a offert des mouchoirs, excusez-moi pour ma conduite, sincèrement, je dois vous ennuyer… »

Darwin rougit après cette exclamation hésitante puis il tendit sa main à la jeune femme pour la saluer : « Merci encore mademoiselle, je m’appelle Jimmy Munoz. ».
Revenir en haut Aller en bas
Christie Saymev

Christie Saymev


Nombre de messages : 184
Age : 34
Pouvoirs : Manipulation du son
Côté Coeur : \
Date d'inscription : 16/11/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 19 ans
Relations avec d'autres personnes: ~
Travail: Agent de l'O.W.I.

.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeMar 18 Nov - 23:19

L’étranger avait pris les mouchoirs de sa main, et elle l’observait attentivement, histoire de voir si l’hémorragie était aussi forte que tout à l’heure. Elle étudiait les traits de son interlocuteur ; il était très classe, portant un ensemble chic comme neuf, qu’on croyait sorti tout droit du magasin. Ses cheveux marrons étaient dégagés, propres, son visage clair et amical. Il était tout simple, en fait, aucun trait particulier n’attirait le regard. Pas de sombres yeux menaçants, pas de coupure à la lèvre. Rien. Sa personnalité était curieuse, par contre. On le sentait pressé, presque nerveux.

Elle avait appris à cacher ses sentiments, en tant qu’agente, mais aussi en tant que personne solitaire. Elle avait pris comme habitude d’imprimer sur son visage un air impassible, dur comme le marbre, froid comme la glace… Elle savait donc que si quelqu’un ne montrait pas ses émotions, c’est que ses intentions étaient fausses, voire cruelles. Lui, il ne semblait guère chercher à masquer quoi que ce soit. Christie laissa donc tomber sa garde. Elle analysait toujours ainsi les situations dans lesquelles elle était forcée, ayant acquis ce réflexe malgré elle, ce qui la désolait un peu…

À la question risquée de Christie, l’homme pris la parole, faisant preuve de politesse presque chaleureuse. Cette constatation décocha aux lèvres de la jeune fille un petit sourire, ce sourire qu’elle prenait toujours quand elle avait à nouveau espoir. Ça ne prenait vraiment rien pour faire ressurgir les sentiments de foi et de confiance de Christie. Pourtant, elle ne quittait jamais ce caractère sombre qu’elle avait associé à sa personne…

Il lui avoua son angoisse, son stress, ce qui confirma les saines pensées de Christie. Elle écouta attentivement les paroles de l’homme, s’arrêtant aux paroles « nouvelle vie ». Nouvelle vie… Certains avaient la chance de pouvoir tourner la page, comme elle pensait tout à l’heure. Et le cours des choses n’arrêtait pas de lui remettre ça en pleine figure! Elle était pleine de joie pour ceux qui recommençaient tout. Certes, elle en tirait toujours une certaine tristesse. Pour l’instant d’une seconde, elle baissa le regard au sol, puis elle vint à nouveau le placer sur celui de Jimmy, son sourire s’élargissant aux dernières paroles de celui-ci.

« Mais non! Vous ne m’ennuyez pas du tout! », lui répondit-elle en se permettant de rire un peu. L’homme lui tendit la main, se présentent. Elle fit-de même.

« Christie Saymev », prononça-t-elle, sourire au visage. Elle tendit le bras et lui serra la main. Par ce geste, elle s’était penchée un peu vers l’avant, et le sac sur ses genoux balança vers la droite, tombant sur le sol. L’ayant ouvert plus tôt pour y tirer des mouchoirs, elle fut désolée de voir tous les items de son sac se fracasser et s’éparpiller sur le sol. Elle se précipita pour les ramasser, ne remarquant guère que son badge d’agent de l’O.W.I. traînait sous son nez…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeMer 19 Nov - 0:16

La jeune femme était vraiment sympathique et quand Darwin qui avait enfin réussi à reprendre son calme l’a contemplas avec plus de précision qu'auparavant, il découvrit une femme ravissante, une beauté gâcher par un air mélancolique qu'elle tentait vainement de cacher.
Mais c’était les sourires enjôleurs que lui envoyaient la dénommée Christie qui avait le plus frappé le mutant, ces sourires étaient de mini-rayons de soleil à eux seul, ils illuminaient le visage de Darwin.

Darwin tâcha de se concentrer sur les paroles de la jeune femme et sur son magnifique sourire pour reprendre ses esprits et faire taire la douleur qui trainait toujours là quelque part au fond de sa tête.
La jeune femme qui avait aidé Darwin dans un premier temps venait de le rassurer en lui disant qu’il ne l’ennuyait pas, elle lui tendit la main tout en se présentant.
Quand Darwin serra sa main chaleureusement, ce fut un nouveau coup de foudre dans la tête du mutant…
Heureusement la jeune femme avait fait tomber son sac et Darwin avait eu le temps de grimacer de douleur alors que la jeune femme s’était baissée pour le récupérer…
Darwin se dépêcha d’aider la jeune femme, en effet ses effectifs personnels étaient tombés de son sac et étaient maintenant éparpillés par terre. Darwin se saisit d’un badge de sécurité, ce type de carte à puce que l’on utilise pour ouvrir les portes dans certaines entreprises…
Darwin reçu un nouveau choc dans son cortex cérébral mais celui-ci ne venait pas de son instinct mais de sa propre découverte, il comprenait mieux maintenant, tout s'expliquait, le saignement de nez était justifié…

Sur le badge était inscrit l’identité de Christie mais il y avait aussi un logo… un logo que connaissait bien Darwin, il était ancré dans sa mémoire depuis son enfance, Darwin l’avait même déjà redessiné parfaitement de mémoire, il n’avait pas le droit d’oublier ce logo… C’était une question de survie ! Primatech Paper… La couverture de la compagnie à Odessa, le lieu de sa naissance. Il avait appris cette information à la suite d’une discussion entre ces "tuteurs" à l’aide d’une super-ouïe qu’il avait développé hasardeusement à plusieurs reprises pendant son incarcération enfantine. Darwin fut pris d’un vent de panique mais il devait contenir celui-ci, sa tête était déjà assez douloureuse comme ça pour qu’il l’a surcharge d’une émotion destructrice supplémentaire. Darwin devait utiliser cette occasion en or, cette fille était probablement une agent, une agent rien que ce mot le faisait frémir de terreur.
Mais Christie, si telle était son vrai prénom, pouvait certainement le conduire à la Compagnie et à ces dirigeants, le destin était avec lui. Cette idée le fit sourire, Darwin n’était pas déterministe pour un sous, pour lui il n’y avait pas de destin juste une succession de cause à effets, il était un fervent défenseur du libre arbitre de l’homme mais il fallait avouer que rencontrer un agent de la compagnie, le lendemain de son arrivée à New-York et qui plus est dans un centre commercial pouvait facilement ébranler ses convictions sur la matière.

Le mutant releva doucement la tête en tentant de garder les apparences et avec un sourire aussi forcé que maladroit, il tendit le badge à la jeune femme qui avait enfin récupérée toutes ces affaires, il s’exclama alors sur un ton des plus doux à cette dernière :

« Voilà Mademoiselle… Enfin Christie, je peux vous appeler par votre prénom, mademoiselle ? Et excusez mon indiscrétion, mais j’ai vu le nom de votre société sur votre badge, Primatech Paper si je ne me trompe pas, c’est bien ça ? C’est une bien drôle de coïncidence , mes parents étaient tout les deux employés au sein de cette compagnie ! Il travaillait dans la filiale d’Odessa à l’époque, une charmante petite ville où j’ai passé quelques années de mon enfance! »

Darwin croisait mentalement ses doigts, il espérait dur comme fer que son mensonge allait prendre auprès de Christie, il aurait aimé être franc avec elle, lui révéler la vérité au premier abord mais il ne le pouvait pas c’était bien trop risqué… Il ne l’a connaissait pas encore assez pour ça.
Une question taraudait l’esprit du mutant : Comment une fille d’apparence aussi sympathique, douce et compatissante pouvait-elle travailler pour la Compagnie aux méthodes aussi douteuses que cruelles ? Comme quoi les apparences étaient souvent trompeuses !
Revenir en haut Aller en bas
Christie Saymev

Christie Saymev


Nombre de messages : 184
Age : 34
Pouvoirs : Manipulation du son
Côté Coeur : \
Date d'inscription : 16/11/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 19 ans
Relations avec d'autres personnes: ~
Travail: Agent de l'O.W.I.

.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeMer 19 Nov - 5:33

Maintenant agenouillée au sol, Christie releva légèrement sa jupe pour ne pas qu’elle touche le sol. Elle était d’une blancheur parfaite, et la jeune fille ne voulait pas la salir. Normalement, elle s’en ficherait complètement. En tant que froide et cruelle agente de l’O.W.I., elle ne pouvait guère se permettre de soigner son physique, et ses vêtements étaient le moindre de ses soucis. Mais aujourd’hui, elle avait décidé de tout mettre de côté; elle n’était plus ni une agente, ni une espionne, ni une chasseuse. Rien de tout cela. Aujourd’hui, en cette fraîche journée lumineuse où tous et toutes oubliaient leurs malheurs, où tous et toutes venaient en famille, en amis ou en couple dans cette grande place pour se combler et de laisser aller, s’amuser, Christie allait être une jeune fille. Tout simplement une jeune fille. Une parmi tant d’autres qui peut-être avait un passé plus tordu, qui peut-être avait commis des gestes dont elle n’était pas fière, mais qui était confiante et qui ne regrettait pas, qui acceptait ses décisions, sa vie. Juste aujourd’hui, elle allait agir en tant que femme accomplie, épanouie. Et qui sait ce qui arrivera les jours prochains. Sans-doute sera-t-elle de retour parmi les autres vipères de l’O.W.I., qui sait, à se faire mener par le bout du nez par ses supérieurs et à entretenir des relations superficielles avec ses coéquipiers… Christie ne savait rien du futur, et elle n’allait pas y penser, pour le moment. Elle allait se contenter de relever sa jupe pour ne pas la salir…

Retroussant ses manches, elle se pencha vers l’avant, genoux contre sol, lâchant un léger soupir de désespoir en voyant ses effectifs s’enfuir, s’échapper d’elle ; son rouge à lèvres roulait d’un bord, ses Ice Breakers d’un autre… Elle les saisit rapidement avant qu’ils ne roulent trop loin, se servant de l’épaule de Jimmy pour ne pas tomber, lui qui s’était empressé de l’aider à tout ranger. Elle avait fait un signe pour lui dire de rester assis, de ne pas l’aider, car elle était un peu gênée de recevoir de l’aide aussi hâtive d’un simple étranger. Elle savait par contre que rien ne pouvait arrêter un gentleman, car c’est ainsi qu’elle le voyait, et que c’était déjà peine perdue. Elle accepta donc son aide, gardant un sourire illuminé au visage. Il ne le savait sans doute guerre, mais sa simple présence rendait Christie de très bonne humeur; elle ne pensait plus à ses soucis, avec lui, et c’était beaucoup plus saint pour elle.

Ralliant finalement tout ce qui était tombé, elle les empoigna et les rangea dans le sac, ne prenant pas la peine de les épousseter de son souffle. Elle était dans un endroit chic, les sols étaient beaucoup plus propres qu’elle ne l’avait imaginé aux premiers abords. Elle n’allait pas se salir, après tout… Elle croyait avoir tout, lorsque Jimmy, alors qu’ils étaient encore tous deux agenouillés, lui tendit la carte à puce qui lui servait de passage dans toutes les pièces de Primatech Paper, alors qu’elle y travaillait, il n’y a pas longtemps. C’est là qu’on l’avait assigné, lorsqu’elle avait appris la mort de sa mère. Ainsi, elle avait pu être proche de la prison où son père était détenu, au Texas, histoire de lui parler… La Compagnie n’était pas cruelle; les gens qui y travaillaient le faisaient pour la sécurité des citoyens face à des forces injustement supérieures et malsaines. Ses dirigeants et agents avaient eux aussi des sentiments, et comprenaient qu’il fallait supprimer la menace. Ils comprenaient aussi ce qu’était la famille, et même si la présence de Christie à New York était nécessaire, ils avaient quand-même acceptés de la laisser partir. Ils n’étaient pas des monstres. Elle n’en était pas un non plus. Ils avaient tous et toutes une vie, une famille, des amis, des sentiments… C’était le boulot qui les rendait aussi froid.

Christie ignorait le revirement de situation qui se produisait sous ses yeux; elle ne s’y attendait pas, et jamais elle n’aurait pu le prédire. Ce qui allait se passer allait la prendre par surprise, la saisir comme une géante main, et la tenir fermement, lui couper le souffle. Juste quand elle pensait que tout irait bien ce jour-ci, juste quand elle pensait que pour une fois, elle pouvait oublier ses ennuis, sa vie, elle allait comprendre qu’elle avait tort de prendre repos de ses empoisonnantes pensées. Elle croyait pouvoir fuir sa solitude, fuir la personne qu’elle était. Elle avait tort. Pas de répit pour notre chère Christie, ce jour-ci, car ses malheurs la rattrapait une fois de plus. Tout de même, après toutes les fois où ça lui est arrivé, elle aurait dû quand-même s’y attendre un peu… Ah, comme c’est beau, la naïveté.

Oui, elle était naïve. Elle détestait ce défaut chez les autres et tentait du mieux qu’elle pouvait de rester réaliste, d’avoir les deux pieds sur terre. N’empêche qu’elle était naïve.

Donc, au moment où Darwin lui avait tendu la carte de la Compagnie, Christie était devenue assez mal à l’aise, voire suspicieuse. Son sourire s’était effacé aussi rapidement qu’il était venu, et elle fuyait Jimmy du regard, le remerciant d’un bref signe de tête pour longuement placer sa carte dans une poche de sa sacoche. Elle tardait à le faire pour ne pas avoir à le regarder, alors qu’elle écoutait ses paroles. Il s’était mis à parler de Primatech Paper, ce que Christie avait souhaité de tout cœur qu’il ne fasse point. Elle avait supplié toutes les forces supérieures de ce monde, quelconques soient-elles, de faire en sorte qu’il ne parle pas de la compagnie. Elle était déçue par le destin, encore…

La situation allait devenir pire encore que ce qu’elle ne puisse imaginer : elle croyait, au tout départ, qu’il allait lui demander ce qu’elle faisait là-bas, à une compagnie de journal, et la raison de sa visite à New York, et tout le tralala venant avec. Mais là, elle ne le vit pas venir. Et plus il parlait, plus les yeux de la belle grossissaient de surprise. Elle leva le regard sur lui, en état de pur choc. Le rythme de ses battements de cœur accéléra, et un vif pincement se fit ressentir dans son bas ventre. Sa gorge se noua sèchement, lui imposant le silence, qu’elle s’enquit de garder. Elle était paralysée, enracinée sur place, dégoûtée par les paroles qu’elle entendait. Elle était horripilée par sa vie…

Pourquoi, mais pourquoi fallait-il que le bon Dieu ne lui laisse pas même trois secondes de paix, d’insouciance…? Il lui avait enlevé son père, sa mère, sa sœur, merde… Sa VIE! Elle était tellement en colère, qu’elle sentait que sa mâchoire allait céder, tellement elle serrait les dents. Son air devint dur, son expression était presque mortelle, tellement elle était devenue froide, rageuse. Son beau visage aux traits fins était défiguré par la frustration d’horreur qu’elle ressentait. Elle serra le poing, remontant sèchement la fermeture éclair de son sac.

Elle ne savait plus quoi penser ; avait-il un pouvoir, lui aussi? Était-il dangereux? Devait-elle l’arrêter…? Ou alors était-il innocent, ignorant du secret que ses parents lui cachaient…? Elle ne savait vraiment plus quoi faire. Elle devint très nerveuse, découvrant de plus en plus l’homme qui se trouvait devant elle, et le mensonge qui planait au-dessus de lui.

« Je crois que vos parents vous cachent des secrets bien noirs, si ce que vous dites est vrai… », lui répondit-elle hautainement, le fixant quelques instants tout en se relevant. Elle resta en place, maintenant son regard.

« Je vous prie de m’excuser, mais j’ai une journée très chargée, aujourd’hui. Au revoir… ». Elle lui tourna le dos et commença à s’éloigner de lui, ne jetant aucun coup d’œil derrière elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeMer 19 Nov - 16:00

La jeune femme n’avait visiblement pas apprécié la remarque de Darwin, à peine l’avait t-il prononcé que le mutant avait pu voir très lisiblement dans les yeux de la jeune fille son choc, elle avait semblé plongée dans ses pensées l’espace de quelques secondes avant de se lever et de dire à Darwin que ses parents devaient avoir de biens noirs secrets, ça il le savaient déjà… Elle prétextait une journée chargée et s’en allait en direction de la sortie du magasin.

Darwin ne prit même pas la peine de l’a salué… Il réfléchit pendant quelques instants… Sa tête était rouge comme une tomate, il se demandait s’il n’allait pas finir par exploser… Comment survivre dans la jungle de la vie quand on à une bombe à retardement à la place du cerveau ?

La jeune femme arrivait au tourniquet de sortie du centre d’achat… Darwin n’avait plus le choix, sa vie allait se jouer ici, le tout pour le tout.
En l’espace d’un instant Darwin se leva du banc et rejoint à une vitesse phénoménale la jeune femme, autour de lui les gens étaient comme figés sur son chemin, ils les évitaient tous un à un… Il était maintenant face à la jeune femme, elle avait un air déçu… affligé sur le visage…

L e temps reprit son cours… Darwin avait plusieurs fois couru à des vitesses surhumaines mais jamais aussi vite, New York semblait amplifier ses capacités, il faut dire que sa vie avait rarement était autant mise en danger que depuis son arrivée ici ou peut être était sous l’influence de ses choix de plus en plus libéraux… Son instinct de la survie évoluait, s’adaptait à ses décisions, il devenait plus fort de jour en jour…
Darwin ne laissa pas à la jeune femme dire un seul mot, il s’exclama d’un trait :

« Je suis désolé de vous avoir menti Christie, je suppose que vous êtes un agent de la compagnie, si c’est le cas ! Croyez-moi… C’est votre jour de chance, une promotion vous guette ! On m’appelle Darwin… Cela fait bientôt seize ans que j’échappe à la Compagnie. Emmenez moi avec vous tout de suite au niveau 5, je dois voir vos responsables ! Quoi qu’il puisse advenir de moi, je veux que ce soit vous qui me capturiez, vous méritez bien mieux que d’être un sous-fifre, vous avez déjà assez souffert comme cela, ça se voit dans vos yeux ! Vous avec des menottes ? »

Darwin lança alors un large sourire à Christie et lui tendit ses deux mains, attendant le passage des menottes.
Revenir en haut Aller en bas
Christie Saymev

Christie Saymev


Nombre de messages : 184
Age : 34
Pouvoirs : Manipulation du son
Côté Coeur : \
Date d'inscription : 16/11/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 19 ans
Relations avec d'autres personnes: ~
Travail: Agent de l'O.W.I.

.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeMer 19 Nov - 23:55

Christie se déplaçait vers la sortie, marchant à un rythme régulier. Elle ne voulait pas trop prendre son temps, de peur qu’il la rattrape. Elle ne voulait pas non plus aller trop vite, car ainsi elle éveillerait le soupçon dans l’esprit de son interlocuteur. Et s’il avait un pouvoir, en plus… Elle voulait éviter la confrontation, surtout devant autant de paires d’yeux. Le public était terrorisé depuis l’annonce de Sylar. Depuis qu’ils avaient découvert que le monde dans lequel ils vivaient était complètement autre chose, ils étaient inquiets, ils craignaient pour leur vie. C’était quand-même vraiment dur pour eux… Un grand coup qu’ils prenaient de plein fouet, qu’ils devaient accepter de prendre, car c’était la réalité… La Terre continuait de tourner, et ils devaient continuer de vivre, de travailler pour nourrir leur famille. Mais même s’ils agissaient comme si tout était normal, ça ne l’était pas, pour eux. C’était tellement FOU! Des pouvoirs, c’était vraiment, mais vraiment n’importe quoi! Ils en étaient incrédules, et avec raison! C’était maniaque, bizarre, épeurant! Ça les écœurait tellement de penser qu’ils avaient vécu dans l’ignorance tout ce temps, qu’on avait pu depuis toutes ces années cacher un secret aussi intense… Ils étaient nerveux, en état d’alerte chaque milliseconde de leur vie; ce n’était vraiment pas le temps de faire éclater un combat sous leurs yeux, ils allaient en perdre la tête…

Christie respectait la vie humaine. C’était en sorte la raison pour laquelle elle avait choisi d’accepter ce travail. Pour rétablir l’ordre dans toute cette histoire. Elle était enfin décidée : dans cette vie, il y allait avoir des gens qui seraient heureux, qui auront une famille, des amis, un travail, un but à accomplir, et il allait y avoir des gens qui feraient tout pour qu’il en soit ainsi. Christie avait compris que jamais elle ne pourrait être comme eux; le destin avait voulu qu’elle les protège, mais non qu’elle y appartienne. Amitiés, famille, amour : pas pour elle. Soit.

Elle s’éloignait lorsque Jimmy, l’ayant rattrapé, se plaça brusquement sur son chemin, lui arrachant une exclamation de surprise. Elle n’eût même pas le temps de prendre la parole, qu’il entama un long discours sur sa personne. Christie le reconnut tout de suite ; elle avait longuement étudié le dossier des recherchés de la compagnie, et celui de Darwin en faisait parti. Elle le regardait d’un tout autre œil, devenant méfiante. Elle ne comprenait guère le comportement de Jim, et plus il lui parlait, plus elle plongeait dans une certaine confusion. Une partie d’elle voulait le capturer. Une autre voulait le laisser filer. Il était honnête homme, un vrai gentleman. Elle ne savait plus…

« Je vais pas vous menotter, Darwin… Je ne peux pas… Écoutez, je vous suggère de partir ; je comprends pourquoi vous voudriez que je vous mène à la compagnie, mais c’est beaucoup plus dangereux que vous ne le pensez. Beaucoup plus… Je vous en prie, réfléchissez-y un peu plus… »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeJeu 20 Nov - 2:56

Terry etait l'un d'eux. Il avait été choisi et mainteant, il devait vivre avec le fait qu'il etait different des autres. Il etait different de ses anciens colegues de travails, different de ses anciens amis et different de sa famille. Qui ne lui parlait plus vraiment d'ailleurs. Bref, il faisait partit de ceux dont la vie avait changé du tout au tout en dedans d'une simple année. En fait, il y eux un point culminant a cette année: Sylar et l'explosion de New York. Maintenant, le monde etait devenu paranoiaque, les gens surveillaient leus voisins pour voir si ceux-ci etaient spéciaux. Le sujet était cependant tabou. On ne marchait pas dans leses en parlant des etres doués de capacités surnaturels. E fait, on les appellaient plus allegrement Monstres. Terry etait un monstre. Mais tout de meme, un monstre avec un superbe habit!

Le jeune new yokais etait de ceux qui acceptai leur pouvoirs et qui faisait leur possible pour que la paix revienne. Et il était heureux a se moment meme. Il venait d'entendre a la télévision un communiqué du President des États-Unis qui declarait la mort du Serial Killer, l'ennemi publique numero 1: Sylar. La paix était leur future. Il n,était quand meme pas pres a révéler son pouvoir au grand jour mais il voulait au moins aller se payer un café moca dans un Starbucks du centre commercial.

Terry n'avait jamais été un type bien compliqué. Son pouvoir lui avait étrangement évité la sorte de crise d'adolescence ou l'on se "cherche" soi meme. Il n,avait jamais fait usage de drogue. Il etait cepenant totalement accro a la cafeine, et le celui qu'il sirotait maintenant, arpentant les corridors bornés de boutiques, etait particulierement délicieux.

Il marchait et quelques chose attira son attention. Un homme s'ecroula litteralemet devant un jeune femme, saignant du nez. Sur le coup, il ne sut aps quoi faire. C'etait peut etre grave. Mais il sembla se relever rapidement, aidé par sa compagne. Voulant aidé lui aussi, Terry s'approcha avec les serviettes qu'il donnaient avec le café pour pas qu'on se brule les doigts. Mais elle partait deja. L'homme la suivit rapidement et l'accrocha, lui parla de mniere agité.

Terry ne put s'empecher d'écouter leur covnersation. Personne n'est parfait, et la curiosité peut etre un signe d'intelligence. Parfois...

Le niveau 5. Il avait deja entendut les gens parler de cet endroit maudit, tous des evadé en manque de violence. Sans retenut, Terry mit sa main sur l'épaule de l'homme inconnu, lui dit sur le ton de la conversation:

- Je ne crois pas que vous voulez allez la.

Sous le regard des de ses deux nouveaux destinataires, Terry se sentit soudainnement stupide. On ne se melle pas au conversatio des autres. C'etait ridicule. Il devait maintenant s'expliquer.

- Je veux dire... Les gens que j'ai rencontré qui avait été la ne semblat pas etre de votre genre. Ils etaient un peu plus... violent. Pourquoi voulez-vous y aller?

( Bon, j'ai un probleme de clavier alors il manque surment quelques lettres et parfois des espaces. Désolé...)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeJeu 20 Nov - 13:59

Darwin était perdu, la jeune femme ne voulait pas le capturer, elle pouvait pas… Mais que voulait-elle dire par là… Depuis quand la Compagnie recrutait des agents avec tant d’états d’âmes !
Christie lui disait que la compagnie était bien plus dangereuse qu’il ne le pensait… Ce n’était pas possible… Jim savait très bien que la Compagnie était dangereuse, il le savait mieux que personne, il avait était élevé par la Compagnie et il ne l’a fuyait pas pour rien depuis 16 ans ! Mais aujourd’hui,i il avait un plan, il en avait marre de fuir… ça ne pouvait plus continuer indéfiniment ainsi, il voulait et il fallait contre-attaquer !
Jim eu une autre pensée qui le surpris lui-même, si la Compagnie était si dangereuse, pourquoi la jeune femme y travaillait t-elle, surement pas par amour du danger, ce n’était pas son fort, Darwin pouvait lire ça dans les yeux de Christie… Elle devait donc forcément y être contrainte !
Et dans tout ce danger qui alors protégeait donc Christie ? …Personne… Cela faisait une raison de plus à Darwin de la suivre ! Darwin ne pouvait pas laisser les choses en l’état tel quel.

A peine Darwin eu t-il le temps de prononcer un : « C’est déjà tout réfléchis ! » toujours en présentant ses mains fermement liés devant Christie qu’un jeune homme fit soudain irruption dans la conversation. Darwin n’avait pas été assez discret parler de sa véritable identité et du niveau 5 à haute voix et dans un hall de centre commercial rempli de passants, quel idiot il avait été !

A la grande surprise du mutant évolutionniste, l’inconnu tentait lui aussi de le convaincre de ne pas rejoindre le niveau 5, selon ce dernier Darwin n’y avait pas sa place, il ne lui semblait pas assez violent… Mais qui était donc cet inconnu ? Un autre mutant ?
Si c’était le cas… New-york était devenue une vraie fourmilière de mutants… Si il avait suivi le destin de « roi » pour laquelle ont l’avait conçu et programmé, la Grosse Pomme aurait sûrement était la capitale de son royaume !

Darwin eu comme premier réflexe de se mettre devant Christie pour l’a protégé, il ne savait rien de cet homme… ni de Christie d’ailleurs mais elle lui inspirait étonnamment confiance, la preuve celle-ci lui avait conseillé de partir… Mais cet homme il ne lui avait encore jamais adressé la parole et malgré son visage de bon samaritain, sa carrure physique était impressionnante et Darwin ne savait rien des capacités de ce gars, il se devait donc d’être prudent… La prudence étant mère de sûreté !

Darwin se devait de répondre… Il voulut alors s’exclamer à haute voix mais une case de son cerveau sembla prendre un tout autre chemin que celui de ses cordes vocales, Darwin s’exprima alors télépathiquement à l’adresse de Christie et du jeune homme… Sa réflexion sur sa non-discrétion avait été entendue, il s’était adapté… Ses capacités évolués de jour en jour et à chaque nouvelle utilisation devenait de plus en plus efficace… Darwin dit : *« Je suis bien plus dangereux que j’en ai l’air… Mais d’abord qui êtes vous ? ».*
L’inconnu comme Christie devait avoir reçu le message silencieusement dans leur tête et si Darwin ne se trompait pas, cette capacité de « dialogue télépathique » devait permettre à ceux-ci de lui répondre de la même façon.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeVen 21 Nov - 14:04

Je psot juste pour préciser que j'ai répondu hier au final (voir plus haut) au cas où vous ayez vu mon message de base vous avertissant que je ne pouvais pas poster et pas mon edit avec le rp ! J'attends vos suites avec impatience ! Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Rick Baneson
--Down with the Sickness --
Rick Baneson


Nombre de messages : 3076
Age : 32
Pouvoirs : Controle des maladies, Contrôle de la folie
Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place...
Date d'inscription : 19/10/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 23 ans
Relations avec d'autres personnes: Elizabeth Black(+++), Edmond Van Buren(++), Daniel Langton(++), Caïn Ezechiel(+/-), Christie Saymev(+/-),Alexis Kane(-), Sylar(-) Billy Summers(-), Symphony K. Yardley(-), Rory Daniels (--), Elleanore Bishop(--), Nathan Petrelli(--), Peter Petrelli (---)
Travail: Révolutionnaire à la retraite et bourreau des coeurs!

.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeVen 21 Nov - 22:21

( On garde l'ordre de passage ou vous voulez que je reponde la?)
Revenir en haut Aller en bas
Christie Saymev

Christie Saymev


Nombre de messages : 184
Age : 34
Pouvoirs : Manipulation du son
Côté Coeur : \
Date d'inscription : 16/11/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 19 ans
Relations avec d'autres personnes: ~
Travail: Agent de l'O.W.I.

.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeSam 22 Nov - 3:08

[Ah! Bon! =) Non, non! Je poste! Voilà xD]

Christie fixait Jimmy du regard; elle pouvait voir qu’il réfléchissait intensément. Ça se percevait dans ses yeux, qui semblaient absents, comme si son âme avait quitté toutes les parties de son corps pour se concentrer sur sa pensée. Elle soupira de désespoir : cette rencontre hasardeuse avait été une erreur. Ça ne faisait que créer plus de trouble que la jeune fille n’en avait besoin. Elle avait fait une erreur en venant dans ce centre commercial, et il était maintenant temps de la corriger. Elle avait cherché depuis toujours le remède à sa maladie, et rêvait d’un jour se retrouver sous la neige tombante d’hiver avec un sourire au visage, dépourvue de toute émotion négative. Ça allait rester un rêve, on dirait. Elle s’était tellement battue, elle avait crié, pleuré. Elle s’était délaissée à des moments de tendresse, parfois, de colère et de peine d’autres fois. Mais c’était fini, à présent; elle allait continuer sa vie dans l’obscure vérité que plus jamais les choses seront comme avant, qu’elle restera emprisonnée pour toujours dans le trou qu’elle s’était creusée, dans sa tombe… Elle a perdu tous ceux qui lui étaient chers, et ses bon temps passés avec eux semblaient s’être déroulés il y a une éternité. Elle voulait à nouveau les serrer dans ses bras, sentir leur présence, leur dire qu’elle les aime. C’était trop tard. Elle les avait perdues, elle avait perdu sa lutte contre le destin, avait abandonné sa quête vers la vérité, vers un objectif plus rose.

Ils resteraient à tout jamais dans ses pensées, résideraient dans son corps, et elle pleurerait leur mort jusqu’à la sienne venue, jusqu’à se que son corps perde mobilité, que son âme s’envole vers les cieux, que sa blanche peau soit froide au toucher… Ses morbides pensées elle n’avait plus besoin de les penser, car à présent elles étaient devenues réalité, incarnant cette terre sous la forme des pires cauchemars de Christie. Le mal mêlait sa voix à celle de la jeune fille, ils chantaient la mélodie du deuil, car la moitié de Christie, la bonne, celle qui rêvait et qui espérait, elle aussi était morte.

Morte.

À moins d’un vrai miracle de l’au-delà, elle n’allait plus revenir à la vie. C’était fini. Fini. Pour de bon. Et l’autre moitié allait venger sa sœur, sa compagne, celle qui avait résidé avec elle depuis dix-neuf ans maintenant. Christie était révoltée, tellement en colère, elle était animée d’une tristesse inconsolable et d’une frustration incontournable. Elle bouillait, son corps semblait se figer; on pouvait voir ses intentions se congeler, on pouvait voir le mal prendre possession de son corps. Ses yeux devinrent vilains, ses lèvres se crispaient, sa mâchoire s’endurcit. Tout devenait flou autour d’elle, l’espace d’un moment. Son être subissait un certain processus, le déclenchement d’une autre personne.

Elle allait fortement suggérer à Darwin de s’en aller. Et s’il résistait, elle allait l’emmener avec lui. Il devait subir les conséquences de son choix, et ce serait tant pis…

Elle l’aimait beaucoup, oui. Certes, elle ne réfléchissait plus à ses gestes, elle revenait froide et dure comme le marbre…

Elle était aspirée vers une entité malsaine d’elle-même, elle se perdait dans ses émotions. Elle s’était fait souffrir toute sa vie, maintenant c’était fini. Elle s’était fait mal, était tombée à genoux sur le sol, en manque de force, en sanglots. Fini. Elle allait gravir les échelons d’une autre façon, maintenant. Elle avait grandie de toutes ses blessures, et maintenant elle serrait le poing avec fermeté, fixant toujours son interlocuteur, qui avait attiré son attention, assumant le choix qu’il avait pris quelques instants plus tôt.

À présent, plus personne n’allait la reconnaître, on allait oublier son nom, confondre sa voix. Elle passa une main sur sa taille, posant les doigts sur des menottes. Elle allait le retenir captif au nom de la compagnie. Puis un autre homme fit son entrée dans ce magnifique scénario qui n’avait ni queue ni tête.

Il était plus jeune, des cheveux noirs couvraient son crâne, son visage retenait des traits doux, on pouvait y lire la gentillesse. Il était grand, bien vêtu, très séduisant. Impressionnant, voire. Il avait espionné la conversation, et s’en était mêlé sur un coup de tête. Darwin se plaça devant Christie comme pour la protéger de l’inconnu, ce qu’il l’a surpris. La jeune fille essayait de comprendre pourquoi il avait pris sa défense, comment quelqu’un aurait pu prendre sa défense… À elle… Et elle s’apprêtait à le capturer, en plus… Christie secoua la tête. Elle avait tellement apprécié ce geste, et il ne le laissa pas indifférente. Sauf qu’elle n’allait pas se permettre d’avoir encore aveuglement espoir en tout. Elle avait été banale de se laisser entraîner seulement par des petits actes comme celui-ci. Elle n’allait pas commettre cette erreur une autre fois.

Elle ignora la question de Terry, prise de surprise en entendant la voix de Darwin résonner dans sa tête. Son pouvoir était tellement impressionnant… Elle ne savait plus comment se tenir, comment réagir. Elle devait faire la bonne chose. Ne comprenant guère qu’elle pouvait aussi se faire mentalement entendre par Jim, elle prit la parole à son tour, s’adressant aux deux garçons.

« Il a raison, Jim. N’y va pas… Écoutez, vous devez vraiment avoir beaucoup à vous dire. Je sais que vous ne vous connaissez pas, moi-même je ne sais rien de vous, mais vous semblez visiblement avoir le même intérêt. Quant à moi, je-j… Je peux plus rester ici, je dois partir. Au revoir… »


Dernière édition par Christie Saymev le Dim 21 Déc - 0:31, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeSam 22 Nov - 16:14

Elle ne l’emmènerait pas avec elle, elle partait…
Christie marchait une nouvelle fois en direction de la sortie.
Darwin laissant l’inconnu derrière lui sans rien lui dire, se mouvait une nouvelle fois invisiblement à l’œil nu à une vitesse prodigieuse pour venir se placer devant Christie et lui prendre la main droite et déposer quelque chose dedans.

Darwin s’exclama rapidement :

« C’est d’accord, je vous laisse partir mais tenez, gardez ça avec vous... C’est un porte-bonheur, il m’a protégé de vos employeurs pendant seize ans, je l’ai trouvé le jour de mon évasion, mais vous semblez en avoir plus besoin que moi et puis je suis du genre veinard alors vous ne vous inquiéter pas il ne me manquera pas ! Je ne vous dirais pas au revoir Christie, nous sommes destinés à nous revoir Christie, j’en suis convaincu, je ne sais pas pourquoi je mets une telle confiance aveugle en vous, peut-être es ce un nouvel aspect de mon pouvoir que je ne maitrise pas ou bien encore es-ce le vôtre qui à une influence sur ma façon de penser, ou bien peut être encore es là un de ces mystères de connexion entres êtres que la raison humaine n’a pas encore élucidé… Je n’en sais rien et ça n’a pas vraiment d’importance en fait. Christie je vous promets que pour vous, tout va s’arranger, tout finira par aller mieux, la roue tourne ne l’oubliez pas et… à bientôt. »

Darwin jeta un léger clin d’œil à la jeune femme et retourna vers l’inconnu à pleine vitesse, Darwin avait laissé son trèfle à quatre feuilles porte-bonheur, il l’avait fait plastifié il y avait bien longtemps pour le protéger de l’usure du temps, s’en séparer le peinait mais Christie en avait besoin et puis s’était l’occasion de tourner une nouvelle page dans sa vie.
Darwin regarda le grand brun qui se tenait face à lui et repris :

« Excusez-moi, Monsieur l’inconnu mais où en étions-nous ? Ah oui vous êtes qui vous d’abord ? »


Darwin avait un pincement au cœur de ne pas avoir pu repartir avec Christie mais il savait au fond de lui-même qu'il finirait par l'a revoir... Il espérait juste que leur chemin se recroiseraient tous simplement et qu'ils n'auraient pas à se barrer mutuellement la route !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeLun 24 Nov - 0:04

Terry eu l'impression d'etre de trop lorsque l'inconnu se mit entre lui et la jeune femme, comme pour l'empecher de lui faire du mal. Bien sur, c'etait une réaction normale; la ville était sous un joug de paranoia depuis pres de trois mois et quelqu'un qui est au courant de trop de chose peut etre percut comme dangereux. Les gens normaux ne representent pas vraiment de danger, eux. Mais quelqu'un qui sais se qu'ai la Compagny peut se reveler etre une nuisance.

Une voix! Sa voix a lui, a l'inconnu. Mais il n'avait pourtant pas bougée les levres, et aucun son n'avait retentit. Non, c'etait autre chose. La voix resonnait dans sa tete! Terry fut d'abord tres surpri mais apres quelques seconde de reflexion, il ne trouva pas ça tres anormal comme capacité. Apres avoir vu un marionnetiste et quelqu'un capable de modifié les probabilités qu'un évenement se produise, la télépathie n'avais rien de tres impressionnant. Mais entendre une voix dans sa tete autre que la votre etait une experience legerement désagreable. Alors, il était plus dangereux qu'il paraissait? En effet, il aurrait tres bien put etre un de ses employés, un de ces leches-botte qui cherche un promotion par tout les moyen, qui tente de projeté une image plus belle en portant de faux complets haute coutures. Mais il avait quelques chose de plus qu'eux. Contrairement a eux, il était plus... humain. Simpleement par son attitude, par ses réactions. Si on metait de coté son coté nerveux, il émanait de lui une sorte d'altruisme.

Terry allait repondre a la question de l'inconnu mais l'agente de l'O.W.I fut plus rapide. Alors, il s'appelait Jim. Étrangement, le nom semblait collé a la eprsonne. La jeune femme semblait en émoi. Elle ne voulait pas rester dans un içi, pour des raisons qu'il ne comprenait pas. Elle partie rapidement, sans se retourner. En fait, Terry coyait que c'etait rapide. Jusqu'au moment ou Jim courrut vers elle. Il avait franchit quelques metre en un millieme de seconde. Le jeune comptable ouvrit grand les yeux d'incredulité. Les deux autres échangerent quelques motset Jim lui donna un eptit sachet contenant quelque chose de vert (de la drogue??) avant de revenir vers lui et de lui demandé qui il était. Avec un sourire, il prit son café de la main gauche pour tendre la main droite.

- Ahh oui, désolé! Je m'appelle Sawyer. Appellez moi Terry. Je suis conseiller financier. Et je suis aussi... comme vous. Mais je ne crois aps que l'endroit sois propice a se genre de conversation. Connaissez vous un endroit plus discret?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeLun 24 Nov - 0:29

Darwin écouta l’inconnu… Terry, il pouvait maintenant poser un nom sur ce visage si énigmatique et intriguant quelque secondes auparavant… Le jeune homme s’était aussi dit conseiller financier et spécial… Bien que physiquement impressionnant, il ne semblait pas être animé d’intention malveillante. Il avait même proposé à Darwin de continuer leur discussion dans un autre endroit plus discret. Darwin réfléchit quelques secondes, décidément New-York était une ville riche en émotion et en rencontres, puis il répondit d’une voix qui se voulait sympathisante et bien moins accusatrice et menaçante qu’auparavant :

« Eh bien que diriez vous d’un café ? Je vous l’offre, je vous dois bien ça après vous avoir agressé verbalement comme je l’ai fait… Ce n’était vraiment pas très courtois de ma part. Excusez-moi mais j’étais légèrement surpris par votre intervention et ce la n’a fait qu’amplifier mon sentiment d’anxiété qui était atteignait déjà un niveau insupportable… Par contre je viens d’arriver à New-York donc si vous connaissez le chemin pour se rendre au Star Bucks le plus proche ou bien dans tout autre endroit où je pourrais étancher ma soif de caféine et bien je vous suis, Terry ! »

Darwin eut-il à peine terminé sa phrase qu’il esquissa un léger et maladroit sourire à l’adresse du jeune homme. Rapidement Darwin jeta un discret regard derrière lui, Christie avait déjà disparu… il savait pertinemment bien qu’il finirait par l’a retrouver mais son départ provoquait un léger trouble chez lui… Comme une subtile sensation de…vide !
Revenir en haut Aller en bas
Christie Saymev

Christie Saymev


Nombre de messages : 184
Age : 34
Pouvoirs : Manipulation du son
Côté Coeur : \
Date d'inscription : 16/11/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 19 ans
Relations avec d'autres personnes: ~
Travail: Agent de l'O.W.I.

.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeLun 24 Nov - 6:46

Christie serrait délicatement l’objet qui venait d’être déposé dans sa main; une fois de plus, Jim l’avait rattrapé à une vitesse inquiétante, voire suspicieuse pour ceux qui n’étaient pas familier avec les pouvoirs. Il se mouvait dans l’air, trompant l’œil en disparaissant dans son élan de vitesse, attirant des regards craintifs de son entourage. Les yeux de la jeune femme grossissaient, sa bouche s’ouvrit pour qu’elle parle, pour qu’elle prévienne son interlocuteur de faire attention, de ne pas trop utiliser ses pouvoirs bêtement, s’il ne souhaitait pas attirer des ennuis. Elle ne put produire un son, car il avait été plus rapide. Elle l’écouta très attentivement, ne laissant échapper aucun mot, aucune pause, aucune respiration. Ses paroles lui inspiraient confiance, étrangement. On aurait dit qu’il avait su lire toute la peine de Christie dans ce bref moment où ils avaient fait connaissance, et il avait su l’apaiser par ces simples mots. Simples, mais fermes, forts, et remplis de bonnes intentions. Elle en resta émue, fixant Jim d’un œil terne. Ses traits se relaxèrent, elle se sentit légère durant un bref moment. La voix rauque et chaude qui lui parlait apaisait sa conscience, l’hypnotisait légèrement. Elle se transformait en chuchotement qui venait directement dans ses oreilles, enterrant tout autre son ambiant. La voix s’adoucissait, se défaisait, s’évaporait lentement dans le temps et l’espace, alors que Jim s’éloignait d’elle, dans un faible courant d’air qui la pétrifia, la refroidit intensément.

Ce froid la sortit vivement de sa transe, alors qu’elle secoua sèchement la tête, son regard se baissant sur le sol. Elle avait été mise dans une situation de pur confort, et la quitter aussi désagréablement la laissait amère. Une sensation crapuleuse s’installa en elle, elle en était horrifiée. Elle ne comprenait pas ce qui venait d’arriver, ni ce qu’elle venait de faire. Elle n’avait pas su prendre une décision, avait tenté de fuir la scène. Le destin avait donc choisi pour elle, et le cours des événements ne se déroulait pas comme elle l’aurait souhaité. Elle ne savait pas ce qu’elle souhaitait, en fait. Elle était perdue…

Elle ouvrit sa main pour voir ce qui s’y trouvait; un trèfle plastifié à quatre feuilles. Un sourire se dessina sur son visage, son regard s’attendrit. Elle avait toujours voulu en avoir un, et n’avait jamais cru leur existence vraie. Toute petite, sa sœur et elle avaient passées des heures à en chercher dans la nature. Ce petit porte bonheur que Jim lui avait offert portait tant de signification aux yeux de la jeune femme, et jamais il ne le saurait. Jamais il n’aurait pu le deviner, jamais il ne se rendrait compte à quel point il avait visé juste, droit dans le mille. C’était hallucinant.

Elle regarda les deux hommes s’éloigner, et s’était cachée derrière un panneau de publicité lorsque Jim s’était retourné, afin qu’il ne la voit pas. Elle ne pouvait pas quitter maintenant, elle ne DEVAIT pas le faire. Elle sentait qu’elle s’était retrouvée ici en même temps que lui pour une raison.

Sortant de sa cachette, elle se mit à les suivre de loin, regard empli d’assurance…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeMer 26 Nov - 1:25

Terry écouta la préposition de Jim en souriant. Un café? Parfait! Justement, celui qu'il venait d'acheter commenssait deja a etre vide. Et un seul café par jour par Terry, ça tenait de la science fiction. D'un ton qui était a moitié ferme et a moité enjoué, Terry accpeta l'invitation.

-Ça me fera plaisir de vous y conduire. Star Bucks, c'est justement se que je prefere! Mais vous n'avez pas besoin de payer mon café. Votre "agression verbale" était tous se qu'il y a de plus normal envers un inconnu total qui s'immisce dans les covnersations. Je voulais simplement vous mettre en garde. Cet endroit est probablement se qui se raproche le plus de l'enfer sur Terre d'apres mes sources. Et ils sont fiables, croyez moi!

Ils se mirent en route. Jim tourna la tete vers la porte de sortie. Bien sur, il aurait préféré ne pas se séparer de la jeune femme. Il devait etre decu. Pourtant, il n'avait aucunne raison de l'etre puisqu'elle était encore la!

Terry, grace a son affinité avec le vide qui se trouve entre chaques atomes (et meme, a l'interieur de ses atomes!), voit ses eprceptions etre legerement plus aiguisé que la majorité des etres humains. Il avait sentit la presence de l'employée de l'O.W.I qui les suivaient furtivement. Il eut envie de reveler leur filature a Jim mais il voulait lui poser une question avant tout.

- Cette fille, cette Christie... Vous tenez beaucoup a elle? Vous me semblez tres peiné de vous séparer d'elle.

(Whoa! Mini poste mais l'inspi etait aps vraiment au rendez-vous ^^' Mais j'aime aps vraiment vous faire patienter alors... Voila!)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeMer 26 Nov - 22:51

Darwin bien qu’encore secoué par cette interminable suite d’extraordinaires et imprévus coïncidence, écouta avec le plus d’attention possible son interlocuteur. Ce dernier finit ses dires en abordant le sujet de Christie au grand étonnement de Jim…. Christie, une femme, une inconnue, une énigme vivante…

Quand Terry Sawyer eut finit, le mutant aux multiples et indéfinissables talents répondit aussitôt :

« Et bien c’est parfait, je vous suis alors ne perdons pas de temps ! »

Darwin commença à marcher dans un sens puis revint sur ses pas pour s’exclamer :

« Mais au fait c’est dans quel sens ? »

Terry lui indiqua le chemin et tout les deux en prirent la direction.
Pendant le trajet, Darwin reprit :

« Je vois que vous êtes encore mieux renseigner que vous y paraisse ! Comment connaissez-vous son nom ? Et le level 5 ? Quels sont vos sources ? Êtes-vous comme elle… enfin même si ça reste à voir pour son cas, un agent de la Compagnie ? C’est à mon tour d’être impoli je crois, désolé de vous submergé de questions mais je dois savoir à qui je parle ! A ce propos je m’appelle Jimmy Munoz mais mes ennemis m’appellent Darwin… »

Darwin tendit alors sa main en envoyant un message télépathique à Terry : *«Alors ami ou ennemi ? »*.

Le mutant, l'ultime aboutissement de l’évolution regarda le jeune homme dans le bleu de ses yeux en attendant une réponse.

Darwin avait esquivé par une série d’interrogations la question sur Christie, il n’avait vraiment pas envie de parler de ça à un inconnu et puis de quoi aurait t-il pu bien parler, il n’en avait aucune idée et ce qu’il ressentait de la peine après son départ… il ne savait même pas à vrai dire s’il ressentait quelque chose à l’instant présent autre que de la confusion !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeMar 2 Déc - 3:20

Terry écouta le flot de paroles de Jim avec un petit sourire en coin. Il cachait legerement mal son jeu. Si il ne voulait pas parler de Christie, il aurait tres bien pu le lui dire. Terry était quelqu'un de comprehensif, surtout dans se genre de situation. Il se decida de repondre au questions incessante de son nouveau compagnon de discution.

- Je connait le Level 5 car mes (il regarda furtivement autours de lui pour s'assurer que personne ne pouvait l'entendre) capacités me permettent d'étendre mes perceptions a de grandes distances, se qui est parfait pour recueillir les infos en douce. Vous povuez maintenant comprendre pourquoi je n'ai put m'empecher de me joindre a votre conversation. Mais, non, je ne suis pas un agent. Je mettrais ma main au feu qu'elle oui, mais ça, c'est mon opinion apres tout!

Il rit d'un rire joyeux lorsque Jimmy se presenta sous le pseudonyme de Darwin. Ce type était des plus interessant. Il devina qu'il devait bien avoir une raison pour que els gens le nomme ainsi. Pour Terry, Darwin était synonyme d'évolution. Le jeune conseiller était de plus en plus curieux de connaitre l'étendut des capacités de son interlocuteur.

Alors que ce dernier s'arretait, Terry fit de meme. Darwin tandit la main. Encore une fois, il put entendre la voix résonner dans sa tete de maneire relativement désagreable. Ami ou ennemi. La question dont la réponse semblait assez évidente. Sans attendre, il soutint son regard tout en lui saisissant la main.

- Ami, bien sur! Nous avons beaucoup de choses a nous dire et je ne suis pas du genre a aimer me mettre les gens a dos.

Terry decida de garder la fulature que Christie était en train d'operer sur eux pour lui meme. Il gardait un oeil sur elle, juste au cas ou. D'apres les récit qu'il avait entendut sur les agents de la Compagny, c'était la procedure a suivre en leur presence.

- Alors, se café?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitimeMar 2 Déc - 14:10

Terry lui avait serré la main et s’était dit comme un ami… Darwin était perplexe, mais si ça avait été en réponse à la propre interrogation qu’il avait posée… Il restait sur ses gardes vis-à-vis des intentions du jeune homme, on n’était jamais assez prudent…

En pensant à cette notion d’amitié… Darwin eut un léger pincement au cœur… Il n’avait jamais vraiment eu d’amis… Ses seuls contact avec les autres s’étaient résumés à faire des simples connaissances… Il était évident qu’un homme en cavale, ne pouvait pas avoir une vie normale et posé et dans de telles conditions se faire des amis était impossible. C’était l’une des raisons qui poussait Darwin à se rendre à la Compagnie. C’était clair il était plus qu’un simple organisme destiné à la survie, il en avait marre d’être un cobaye, il n’était pas un animal, il valait mieux mourir que survivre…

Darwin ne répondit pas à Rick avant d’être arrivé dans le Star Bucks de s’être posé et d’avoir commandé un grand cappuccino, son pêché mignon ! Le café était bizarrement vide, depuis l’ « attentat » orchestré par Sylar, les gens devaient hésiter à sortir de chez eux, l’angoisse sembalit avoir pris toute la population humaine de New York qui n’avait probablement pas tort étant donné la concentration de mutants que Darwin avait remarqué depuis son arrivée ! D’un autre côte cela arrangeait bien Darwin, le café étant vide, personne ne prendrait garde à la conversation des deux mutants.
Ces deux derniers étaient assis prés de l’entrée face à une large baie vitrée qui donnait vue sur les galeries marchandes, Rick était assis face à Darwin qui enfin se décida à lui répondre :

« Ok… Si j’ai bien compris Terry vous possédez des sens démultipliés c’est bien cela ? Vous pensez que Christie est un agent ? C’est aussi mon avis et cela m’arrangeait bien avant qu’elle parte, j’ai besoin de rejoindre la Compagnie… Je suis conscient du danger, il ne s’agira pour moi que d’un retour aux sources… ».

Darwin but une gorgée de sa tasse de cappuccino dans l’attente d’une réponse de Terry.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]   .: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre] I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
.: Au Coeur d'un Centre d'Achat :. [Libre]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
:::Heroes::: :: New York :: Les rues de la ville :: Les boutiques de la ville-
Sauter vers: