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 [Washington] A Sparkle in a Black Box (Ft. Billy Summers)

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Rick Baneson
--Down with the Sickness --
Rick Baneson


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Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place...
Date d'inscription : 19/10/2008

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Travail: Révolutionnaire à la retraite et bourreau des coeurs!

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MessageSujet: [Washington] A Sparkle in a Black Box (Ft. Billy Summers)   [Washington] A Sparkle in a Black Box (Ft. Billy Summers) I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 8:16

Rick ouvrit péniblement les yeux, ses paupières lui donnant l’impression de peser des tonnes. La simple vision du plafond blanc immaculé lui inspirait un étrange mélange de déprime et de frustration. Le temps était maintenant une ressource qui lui échappait totalement. Depuis combien de temps était-il captif? Quelques jours? Quelques semaines? Plus d’un mois? Impossible de le découvrir. Il était relativement solitaire, du moins, lorsqu’il ne recevait pas la visite de riches businessmen, ou qu’il ne se faisait pas violemment menacé par les militaires. Pourtant, le Bostonnais s’était assez bien préparé psychologiquement pour cette capture. Il savait à quoi s’attendre de son séjour en prison, et à vrai dire, il s’était dit que ça allait être bien pire. Il n’avait pas vraiment reçu de châtiment corporel ou autre torture, si ce n’était que de quelques coups de poings de la part de ses geôliers, surtout avant la visite de Suzuna. Ce qui venait le frapper, c’était la solitude. Il ne pouvait l’éviter, et elle s’incrustait dans son esprit tel un poison. Un poison virulent et sournois, au service de la mort. Elle le traquait par sa faiblesse : sa complète folie. À l’extérieur, il avait tendance à garder un contrôle relatif sur sa paranoïa et sa mégalomanie, mais à l’intérieur, captif et privé de toute échappatoire, la situation se corsait dangereusement. Il commençait à douter de sa stabilité mentale, s’il allait pouvoir retourner à son style de vie déluré une fois qu’il serait libéré par ses comparses. En fait, il se demandait même si ses comparses allaient venir le secourir. Ils prenaient leur temps, c’était anormalement long. Il allait peut-être devoir prendre les choses en main lui-même…

Un son retentit soudain dans la cellule, chose qui était totalement anormal. Jamais il n’y avait de bruit dans cette cellule, à moins que ce dernier ne soit produit par Rick lui-même. Or, Pestilence était présentement étendu, face vers le plafond, sur son lit de fortune. C’est à peine s’il avait daigné bouger la tête lorsque cette espèce de grincement résonna dans la minuscule pièce. Le Bostonnais avait déjà entendu ce son. Il s’agissait du mécanisme des systèmes de sécurité qu’on désactivait pour laisser passer des individus jusqu’à la salle où l’ont pouvait l’observer, celle qui avoisinait directement sa cellule. Il fixa le mur au fond de sa chambre. Les murs blancs luisaient d’une douce lumière. Il savait que quelqu’un pouvait le regarder mais que l’inverse était impossible. La suite des choses ne tarda pas à ce faire savoir. Une voix féminine s’éleva de l’interphone. On ne lui avait parlé à l’interphone qu’une seule fois depuis son arrivée, et c’était pour le prévenir de la visite de Liam Caldwell. Rick savait donc un minimum à quoi s’attendre.


« M. Baneson, j’ai été chargée par le sous-ministre à la Défense de m’occuper personnellement de votre cas. Par « cas », je parle ici de faire tout ce qui est en mes moyens pour contrer la menace mutante que vous êtes, et m’assurer que vous demeurer captif entre les murs de cette base. »

« Bien intéressant, mademoiselle. Très très intéressant même. Et comment comptez-vous parvenir à vos fins, si ce n’est pas trop demander? »

Il eu un court silence. Il était évident que la femme sans visage savait pertinemment que Rick était un joueur. Il s’amusait avec ceux qui croyaient avoir le dessus sur lui, semblait toujours en contrôle dans les situations les plus désespéré. Même enfermé, au bord de la folie et sans défense, il gardait un ton arrogant et mesquin, avec une pointe d’amusement moqueur. De quoi faire rager la première venue.

« Étant donné votre cas particulier, nous n’avons pas hésité à nous tourner vers les meilleurs. Nous avons exploité les anciennes banques de données de… »

Rick se leva lentement. Son uniforme de prisonnier n’était constitué que d’un pair de pantalon bleuâtre semblable à ceux qu’on offre dans les hôpitaux pour les malades. Son torse portait les marques de certains de ses combats passés. Son regard était vitreux et désabusés, le regard d’un drogué en manque. Ce qui marquait le plus chez lui restait cependant l’espèce de sourire en coin quasi-éternel qui donnait l’impression que le Maitre des virus savait quelque chose que la plupart ignorait. Il s’avança jusqu’au mur. Derrière cette façade se trouvait son interlocutrice, sans visage, sans nom. Elle pouvait très clairement l’observer alors que lui ne faisait face qu’à un mur blanc et froid.

« Laissez moi deviner, mademoiselle, si vous le permettez, évidemment. Vous avez… comment avez-vous dit déjà? Exploité? Disons plutôt volé les banques de données de Primatech et Pinehearst dans l’espoir de retomber sur les anciens employés, des agents formés dans la contention de mutants aux pouvoirs dévastateurs et autres dangereux psychopathes dotés de capacités potentiellement nocives pour la société moderne. Vous avez convaincu… non attendez, probablement forcé certains d’entre eux de travailler à la solde du gouvernement. Me tromperais-je? »

Un plus grand silence cette fois-ci. Pestilence adorait cette impression, celle d’avoir réussi à toucher une corde sensible. Il avait prouvé que malgré sa faiblesse apparente entre ses quatre murs, il était toujours vif d’esprit et coupant dans ses façons de le prouver. L’interphone résonna à nouveau.

« Ces agents travaillent pour nous depuis bientôt une semaine, et nous en engageons de nouveaux chaque jour. Étrangement, l’un d’entre eux voulait vous dire quelques mots, avant de commencer à travailler. Nous lui avons accordé cette permission. Il est justement là, avec moi. Je vais vous laisser tout deux. Vous avez 10 minutes. »

Le jeune homme étira son sourire avec un regard emplis d’intérêt.

« Au revoir, mademoiselle Anonyme. »

Un agent qui souhait lui glisser un mot… La curiosité gagnait Rick. De qui il pouvait bien s’agir? Il avait travaillé avec tant de gens au fil de la dernière année, autant du coté de Primatech que de Pinehearst. Intuitivement, le nom de Sky lui vint en tête. Elle aurait probablement voulu lui faire savoir que son séjour relativement tranquille venait d’arriver à terme et que la suite des choses serait infernale. Il ne pouvait s’agir de Kane, lui qui avait apparemment passé à la réalité des rêves… à moins qu’il ne s’agisse à nouveau d’un songe? Alors qui pouvait bien vouloir lui parler? Takeshi? Kanter? Black? Tant de possibilités…

La lueur qui émanait du mur qui lui faisait face s’affaissa lentement, doucement. Sans cette source lumineuse, le mur passait de la totale opacité à une limpidité presque déconcertante, telle la clarté du verre fraichement nettoyé. Ils permettaient à Rick de voir son interlocuteur le temps d’une conversation, comme ils avaient fait avec le propriétaire du Montecito Casino. Le sourire de Rick se figea en une expression de froide haine lorsque Pestilence reconnu Billy Summers, celui qui l’avait capturé pour le compte de Primatech. Ils avaient tout deux combattu ensemble pour cette compagnie par la suite, mais Rick avait trahis son collègue pour rejoindre les rangs de Pinehearst. L’ampoule humaine faisait partie des prisonniers de guerre de la compagnie, et avait probablement dut s’échapper lors de l’attaque de Sylar. Rick s’assis sur son lit, prenant ses aises pour s’adresser à cette vieille connaissance, un air hypocritement amusé au visage.


« Billy Summers… Comme j’aurais dut m’en douter! J’ai cette nette impression que l’ironie du sort semble m’accompagner en permanence, et ta présence ici ne fait que confirmer le tout. Oh, heum, je crois que tu l’as peut-être remarqué mais, mhmmm, il aurait été mieux de me garder prisonnier chez l’OWI plutôt que de me relâcher après seulement quelques jours. J’ai ce coté tête en l’air qui me fait faire tout plein de folies… »

Le Bostonnais afficha un rictus, accompagné d’un petit rire jaune très cynique. La situation l’amusait, d’une certaine façon, mais il aurait grandement préféré pouvoir flanquer une bonne raclée à ce foutu blondinet que lui partager quelques mots de bord en bord d’une immense baie vitrée.
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Billy Summers

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MessageSujet: Re: [Washington] A Sparkle in a Black Box (Ft. Billy Summers)   [Washington] A Sparkle in a Black Box (Ft. Billy Summers) I_icon_minitimeMer 29 Juin - 13:11

C'était avec un enthousiasme adroitement dissimulé que Billy avait pénétré dans l'une des plus dangereuses prisons de l'état de Washington. Définitivement, l'ironie du sort semblait les poursuivre, lui et ce cher Rick Baneson. Une semaine plus tôt, il hésitait encore à faire une croix définitive sur ce passé de défenseur de la justice, mais quelque chose lui disait que tel n'était pas son destin. Et dorénavant, il avait regagné le rang d'agent, celui qui semblait lui donner tant d'importance et d'influence. Il le chérissait et, foncièrement, se promettait de l'honorer encore de longues années. Et pourtant, une semaine auparavant, il n'était rien. C'était étrange, à quel point il se sentait revenir à la case départ. Il se voyait encore dans cette rue sombre de New York, en pleine nuit, égaré. On lui avait tendu la main, on lui avait offert une vie, et il l'avait perdue. Mais sa lumière, vivace, brillait à tout jamais. Il en était désormais convaincu.

Une semaine plus tôt.

La tête dans les mains, Billy se torturait l'esprit à essayer de redonner de l'éclat à sa pathétique existence. Durant ces derniers mois, il avait vécu une vie ordinaire, exilé en Ohio, mais la vérité l'avait vite rattrapée. Les spéciaux n'étaient pas faits pour vivre comme tout le monde. L'apparition de leur pouvoir, ce don extraordinaire, était le symbole d'une renaissance. Il en était le parfait exemple. Cette année passée à travailler sous le compte de la Compagnie avait été la plus significative de sa vie. Ce but qu'on lui avait offert, était un cadeau encore plus merveilleux que cette capacité qu'il avait à contrôler la lumière. Lui qui autrefois illuminait une simple ruelle contre son gré était maintenant devenu maître en la matière, faisant de cet élément une arme véritable.
Un bruit peu ordinaire le tira de sa torpeur. Quelqu'un tambourinait à la porte de son appartement. C'était étrange, personne n'était censé savoir qu'il était rentré à New York récemment. Nonchalant, il se dirigea vers l'entrée, puis tourna la poignet sans même prendre la peine de se renseigner sur la source de ce boucan. Pauvre de lui, il avait perdu certains réflexes vitaux durant ces derniers mois. Mais à vrai dire, il n'avait jamais été un garçon très prudent. C'était sûrement là ce qui avait causé sa perte momentanée.

"Monsieur Summers. Je suis l'agent Mitchell, fonctionnaire du ministère de la Défense des États-Unis. Le hasard a fait que nous sommes tombés sur votre dossier disons... intéressant." avisa la femme brune qui envahissait son pallier. Bien évidemment, elle n'était pas seule, mais accompagnée de deux imposants gardes du corps dont l'inflexibilité était déconcertante. "Le hasard, hein ?" renchérit Billy en empoignant la main qu'elle semblait lui tendre. "Le gouvernement a décidé de se tourner vers les plus aptes à lutter contre la menace mutante, et vous en faites partie. Je suppose que vous êtes au courant des récents évènements."
Billy tiqua. Oui, il était au courant, mais très peu cultivé sur le sujet. Il lui paraissait presque s'être exilé tel un ermite dans les monts les plus reculés de l'Himalaya. "Et vous êtes sûrement au courant que je fais également partie de cette potentielle menace mutante, n'est-ce pas ?" L'agent Mitchell soupira. Billy s'était voulu cassant, mais au fond, il mourrait d'envie d'accepter cette requête. Il ne voulait simplement pas trop le montrer.

Présent.

Depuis cette salle modestement aménagée, Billy pouvait apercevoir Rick, un de ses plus fidèles ennemis. On avait accepté de lui accorder un petit tête à tête avec lui, même si une vitre tintée les séparait. L'agent Mitchell brisa la glace avant de s'éclipser, promettant à Billy qu'elle l'attendrait juste devant la porte. Il acquiesça, puis s'approcha dangereusement de la vitre derrière laquelle Rick semblait voir comme dans du cristal.
"C'est cela Rick. Entre nous, tu n'as pas fait beaucoup de chemin entre ton piètre appartement de Manhattan et cette cellule. Tu dois t'y sentir chez toi, n'est-ce pas ?" Un sourire parfaitement cynique sur les lèvres, Billy venait d'ouvrir les hostilités. Lui comme personne savait à quel point sa relation avec la Maître des virus n'était basée que sur le sarcasme et la fierté de chacun. Et, aussi fou cela puisse paraître, leur dernière rencontre avait été étrangement semblable, hormis le fait que les rôles étaient inversés. Dans cette position, Billy se sentait incroyablement à l'aise. "Et ne me fais pas croire que tu t'attendais à me voir. Ou alors ce serait donc vrai ce qu'on dit sur toi, que tu es un véritable visionnaire." Billy tenta vainement d'étouffer un rire, même si en réalité il se voulait totalement forcé. "Allons Rick, tu te fais du mal. Tu ne trouves pas cela étrange que personne n'aie tenté quoi que ce soit pour te sortir d'ici ? Ce serait une tentative vaine, certes, mais le problème est que... tout le monde s'en fiche. Qui plus est, tu n'as plus personne pour défendre ta cause cette fois-ci." La référence à Symphony était volontaire. Billy ne savait pas vraiment ce qu'était devenue la jeune femme, mais quoiqu'il en soit, même si elle le suppliait à cet instant de libérer ce pauvre et innocent Rick, il ne s'y résoudrait jamais. Absolument jamais.

Spoiler:
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