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 [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick]

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Suzuna Hashimira

Suzuna Hashimira


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MessageSujet: [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick]   [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick] I_icon_minitimeLun 16 Mai - 11:29

Mademoiselle Hashimira se sentait extrêmement bien ce jour-là. Elle avait finit sa mission à Brooklyn et pouvait donc aisément passer à autre chose sans qu'aucune obligation le retienne puisqu'il elle avait déjà donné les ordres en rapport avec les recherches sur les armes qu'elle demandait et aussi sur une autre forme de technologie plus fantastique et rêveuse dirait-on. Elle avait les moyens nécessaire pour entretenir les scientifiques et la base secrête numéro 1 , donc elle avait le pouvoir de faire changer les choses qu'elle souhaitait sensiblement modifier… le monde était imparfait , mais le pousser dans l'imperfection le rendrait-il parfait aux yeux de certains ? Surement que oui et surement que non. Les avis étaient trop partagés donc la technologie qu'elle apporterait ne serait surement pas accueillie à bras ouvert par les populations du monde.
Les armes… un moyen de pression sur l'être humain , mais aussi sur tout les être vivants. Elle ne souhaitait pas les créer dans un but uniquement marchand sinon elle aurait ouvert une boutique de bonbons pour piéger tout les petits gamins solitaires dans les rues de New York et leur faire vider leur porte-monnaie. Non. Son activité avait un but lucratif non-marchand qui ne profiterait néanmoins qu'à une partie des hommes de cette planète déjà dévasté par les malheurs.
L'homme aurait donc la possibilité avec Suzuna de rendre ce monde encore meilleure qu'il ne l'était , avec ironie ou non. Cela dépendrait des actions de chacun , la voie qu'elle s'était tracé n'était surement pas la plus aisée qui soit , mais c'était celle qui lui convenait le plus et rassemblait toutes ses qualités en un travail donné , un travail qui révolutionnerait une partie du monde. Au pire , elle pourrait être égoïste et utiliser sa propre technologie pour son propre compte , pour répondre à toues ses exigences. Elle verrait dans l'avenir ce qu'elle déciderait.

Elle se trouvait à Washington , dans une petite ville dont elle ne connaissait pas le nom. Le paysage était magnifique avec de nombreux arbres et animaux vivant en paix dans cette nouvelle ville ayant émergé il n'y pas si longtemps que ça. Dans le milieu urbain , elle se trouvait dans un énorme palace avec des colonnes comme à l'époque de l'Antiquité , un hôtel cinq étoiles où elle logeait depuis quelques temps et depuis lequel elle passait des appels purement professionnels avec les autres haut gradés militaires pour demander certaines autorisations vis à vis d'une certaine personne.
La jeune femme se trouvait dans une énorme suite au 2ème étage , avec jacuzzi , salle de bains , deux salons , trois chambres , cuisine et tout le tralala habituel ! Le tout dans un style moderne mêlé avec un style greco-romain de l'Antiquité pour donner une touche personnelle au lieu.
La jeune demoiselle était vêtue d'une simple jupe blanche d'une matière extrêmement douce et d'un t-shirt noir avec un crâne rose dessiné dessus tel un logo. On put voir également à côté d'elle de nombreuses valises remplit d'achats qu'elle avait récemment après sa sortie de l'hôpital pour cause de coup de poignard dans le ventre , mais maintenant elle allait mieux… sa douce peau semblait éveillé tout comme son regard amusé avec un Iphone 4 dans sa main. Elle était visiblement en train de passer un appel.

"Je souhaiterai rencontrer votre nouvel invité. Oui c'est bien lui dont je parle. Pardon ? Je ne pense pas que vous soyez en mesure de refuser , je ne voudrais pas vous mettre la pression… mais les fonds que j'ai mis peuvent très bien disparaitre d'un coup , si vous voyez ce que je veux dire ? Hmm ? Parfait !"

Elle raccrocha en touchant l'écran tactile puis elle mis le téléphone moderne dans son petit sac à main à bandoulière de couleur blanc qu'elle avait acheté il y a quelque temps dans un magasin de marque.
Elle fit un saut rapide dans sa salle de bain personnalisée pour se préparer à son petit voyage d'une petite heure environ jusqu'à la prison qu'elle devait "visiter". Avec son nouveau statut dans l'armée , rien ne pouvait lui être refuser sous peine qu'elle divulgue les secrets militaires les plus importants de l'autre et qu'elle dénonce l'ignominie de leurs actes. Suzuna ne mit pas de maquillage cela serait surement mal vu par les prisonniers et il valait mieux être naturelle pour rencontrer un homme n'est ce pas ?
Elle se rappela de sa rencontre avec Gregory qui l'avait d'ailleurs surement oublié , elle se dit que c'était surement mieux comme ça ! Le destin n'avait pas été généreux avec elle , mais elle comptait bien prendre sa revanche un jour en prouvant qu'elle pouvait tout aussi bien vivre sa vie de jeune femme active comme tout le monde.

Une fois prête , elle prit sa carte magnétique et un second portable qu'elle déposa délicatement dans son sac à main avant de parcourir un immense hall décoré avec des statues venant de la Grèce antique pour montrer le prestige de l'établissement. Insouciante d'aller dans une prison malfamée , elle appuya sur le bouton de l'ascenseur pour descendre d'un étage dans un endroit assez magnifique , l'ascenseur était composé de vitre d'un côté pour laisser admirer le paysage… très bonne idée pour la beauté des lieux et mauvaise idée si il y a un tireur dans les parages il aurait pu la tuer d'une balle dans la tête.
Une fois les portes ouvertes , elle se mit à trottiner avec ses talons de petite taille jusqu'à la voiture toute noire qui l'attendait la portière ouverte déjà ouverte par un homme souriant , elle prit le temps de le remercier et de lui verser un pourboire avant de prendre la route avec son chauffeur personnel.
La route fut plutôt longue pour Suzuna , et le paysage restait toujours le même… toujours cette même nature… ou bien des usines qui dévastaient le paysage… ennuyeux à mourir ! Elle se perdit plusieurs fois dans ses pensées avant qu'elle n'arrive enfin devant un énorme bâtiment ! Elle était tellement endormis par le voyage qu'elle n'avait pas remarquer toutes les barrières qu'elle dut traverser pour venir jusqu'à cet endroit.
C'était une prison qui ressemblait de l'extérieur à un musée aux yeux de Suzuna avec au centre une statue d'un juge ou d'un homme politique surement ? Ou bien était-ce un militaire connut ? Elle entra dans la bâtiment en saluant poliment les gardes tout en traversant une passerelle métallique juste au dessus des prisonniers qui était séparé de la demoiselle par des grillages surement électriques… ils étaient en train de courir dans de la verdure sous la direction d'un militaire noir ressemblant à une montagne de muscle et qui était armé jusqu'aux dents ! Effrayant…

"Nous arrivons à la partie critique de la prison… "

Son guide qui l'avait rejoint peu après venait de dire cela et c'est pourquoi deux hommes masqués rejoignirent la japonaise armés de mitraillettes… cette partie de la prison contrairement à l'autre était beaucoup plus glauque et elle put entendre sans mal des cris de douleurs de prisonniers torturés par leurs tortionnaires. Où était-elle tombé ?! Les murs était fait d'acier la plupart du temps ou de béton armé , et elle avait pu remarqué de nombreux geôliers parcourant les couloirs tour à tour et toujours trois par trois.
Le paysage désolant fut amplifié par les prisonniers en cage avec des airs de fou pour la plupart , l'un d'eux tenta par ailleurs d'attraper Suzuna en se faisant escorter par un geôlier pour une correction surement… le pauvre homme ne comprit pas sa peine en voyant la jeune sortir une petite lame de sa manche et lui transpercé la main contre un mur… ce geste n'effraya que le prisonnier qui fut ensuite éliminé sur le champ par les gardes du corps de la japonaise.
Elle reprit sa lame couverte de sang et la donna à un des hommes masqués ne voulant pas empester le sang en voyant son prisonnier adoré. Elle était confiante et savait ce qu'elle devait faire , Rick considéré comme le criminel le plus dangereux de cette prison était enfermé tout au fond dans une cellule très sécurisé loin de ses compagnons bagnards.
Elle leva la main en prononçant quelques mots pour dire qu'elle continuerait toute seule le chemin , et malgré les protestations de ses gardes , ils comprirent après un regard meurtrier qu'ils devaient la laisser avancer seule.

L'un des gardes lui confia les trois clés pour ouvrir la cage de Rick , tandis qu'elle s'avançait tout de même surveiller par d'autres sentinelles posés sur des endroits surélevés par rapport à elle et aux cellules des prisonniers. Cette ambiance ne lui plaisait guerre et elle décida donc de chanter tout en avançant sur un rythme normal jusqu'à la cage de monsieur Baneson.
Bien entendu , elle fit exprès de chanter assez fort pour que les murs fassent écho de sa voix pour en quelques sortes prévenir Rick.

"Trahison , disgrâce. L'esprit du Mal est marqué sur sa face… il n'est que nuisance depuis sa naissance. Bannis , proscrit. Il ne peut changer sa vie , n'oubliez jamais son ignominie car il n'est pas l'un des votre , il n'est pas comme vous… vous avez compris. Vous ne pouvez pardonner sa faute… Il n'est pas comme vous !"

Elle savait que c'était ce que pensait les hommes de cet endroit et du monde en général , parce qu'il était comme elle. Elle était au courant de son pouvoir , mais elle préférait courir le risque de le rencontrer , pour peut être avancer personnellement aussi ?
Elle avait déjà fait la moitié du chemin et elle commença une nouvelle chanson tout en fermant les yeux sans craindre un quelconque danger.

"On m'a dit petite , le monde est noir ou blanc. Il y a ceux qui font et ceux qui font semblant , tu n'auras pas toujours ce que tu attends. Toutes ses illusions ne sont que de passages , mais moi je sais que nos rêves sont solides comme du béton , on baissera pas les yeux. On m'a dit tu sais le monde ne t'attends pas , tu n'as pas les armes pour mener ton combat , rentre dans le rang de ceux qui marchent droit ! C'est la vie c'est comme ça… on m'a dit tu sais tu changeras pas les choses , ne perds pas ton temps à défendre ta cause , tu crois tout savoir alors que tu supposes… Mais… Pourquoi s'effacer ? Et laisser nos voix ? Nos rêves c'est tout ce qu'on a… "

Elle était enfin arrivé devant sa cellule et joua avec les clés pour ouvrir toutes les serrures désactivant d'abord les sécurités avant d'ouvrir la porte avec délicatesse. Elle entra dans la cellule qu'elle trouvait quand même un peu petite… elle referma ensuite la porte derrière elle et se mit à regarder le prisonnier devant elle. Visiblement , il l'attendait assis sur son lit. Elle pouvait sentir se dégager de lui un certain charisme et ça lui plaisait énormément… même un peu trop.

"Bonjour monsieur Baneson , je m'appelle Suzuna Hashimira. J'ai suivit votre parcours , assez intéressant effectivement… vous ne devez pas avoir beaucoup de visites je me trompe ? Un si beau jeune homme enfermé , c'est dommage. Je ne suis pas déçu de vous voir , vous êtes exactement comme je vous avais imaginé comme je n'ai que entendu votre prestation qu'à la radio et non à la télévision. Enfin… si je suis ici , c'est pour discuter un peu avec vous ! Vous m'avez beaucoup impressionné et nous sommes plus proches que vous ne le pensez."

Elle sortit de son sac à main , une bouteille de Coca qui avait bien sur était contrôlé par les gardes à l'entrée pour éviter qu'elle ne transmettre des matières dangereuses pouvant se révéler toxiques. Elle donna la bouteille à son interlocuteur et l'observa avec admiration et amusement. Elle n'était pas du tout effrayé , si elle devait mourir maintenant au moins , elle aurait pu rencontrer un autre autre spécial tout comme elle.
Elle ne savait pas pourquoi , mais elle avait vraiment envie d'en savoir plus sur lui…

"Vous avez surement envie de faire quelque chose ou posez des questions je pense ? N'est ce pas ?"
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Rick Baneson
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MessageSujet: Re: [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick]   [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick] I_icon_minitimeMar 17 Mai - 3:35

Baneson s’éveilla péniblement, un peu comme lorsqu’il passait de longues soirées à boire des verres whisky jusqu’à l’effondrement. Il avait mal à la tête, sa bouche était sèche, et il était complètement nu, mais ce n’était pas ce qui le frappait le plus au moment présent. Non, la première chose qu’il remarqua, c’était qu’il ne se trouvait plus dans sa cellule. Il tenta de se redresser brusquement, mais fut retenu sur son nouveau par des bandes de cuirs qui serraient ses chevilles et ses poignets. Il se débattu quelques secondes, puis son mal de tête le força à se calmer. Il était sorti de sa cage, mais toujours captif. Ce n’était pas trop étonnant. Cependant, il lui faudrait bien savoir pourquoi il était là. Pestilence pris le temps de regarder autours de lui. Il était dans une petite salle dont le mobilier semblait entièrement fait d’acier inoxydable. Le lit sur lequel le Bostonnais était couché, une grande armoire effilée, un bureau sur lequel on pouvait retrouver quelques feuilles de papier soigneusement classées, le tout était fait de ce métal. Il n’y avait qu’une seule issue à la pièce, une grande porte hermétique sans poignée, qui devrait s’ouvrir à distance. Le tout puait l’alcool, surement pour empêcher que le Maitre des virus ne se serve de son pouvoir pour causer des problèmes

Un son semblable à un sifflement s’échappa de la porte lorsque l’autre coté s’ajusta à la pression de l’air de cette pièce. Le grand sas s’ouvrit lentement, et une silhouette fit son entrée. « Une silhouette » était la meilleure description que Rick pouvait se faire de la personne, étant donné qu’elle portait une combinaison HAZMAT, ces tenues qui faisait des miracles lorsque venait le temps de tenir celui qui les portaient à l’abri de matières volatiles ou dangereuses. La porte se referma derrière la personne, qui s’adressa au Bostonnais malgré le masque à gaz qui complétait sa combinaison. Rick reconnu qu’il s’agissait d’une voix féminine malgré la distorsion que ça pouvait apporter à sa voix.


« Vous allez avoir un visiteur, mais celui-ci souhaite s’adresser à vous en personne, non pas au travers d’une baie vitrée. On ne peut se permettre de lui refuser cela, alors nous allons prendre les précautions nécessaires pour éviter que vous n’infect… »

« Vous êtes la première à me vouvoyer depuis que j’ai mis les pieds ici. »

Une espèce de silence malaisé s’en suivit. Rick fixait sa geôlière au travers de la petite visière de son masque. Elle avait de beaux yeux bleus… Il sentit le contact froid d’un désinfectant liquide qu’on étendait sur l’intérieur de son coude, puis la sensation distinctive d’une seringue qui se figeait dans une de ses veines. Pestilence ne broncha pas. Il continuait de fixer les yeux de celle qui lui injectait une substance inconnue dans son métabolisme, alors qu’elle tentait par-dessus d’éviter les yeux jade du jeune homme.

« Cette… cette substance inhibera vos pouvoirs l’espace d’une heure ou deux, le temps que votre visiteur passe. »

« Pourquoi ne pas utiliser cette substance sur moi en permanence? Ça serait bien votre genre »

La jeune femme sembla se redresser, vexée par la dernière phrase du Bostonnais. Elle retira la seringue sèchement en le regardant de haut. Les effets furent instantanés. Rick perdit peu à peu contact avec les micro-organismes qui l’habitaient en permanence, sans pouvoir lui causer du tort, jusqu’à se retrouver complètement dépourvu de ses capacités. Il fut pris d’une grande fatigue. Apparemment, la virulence des virus en lui n’était pas à sous-estimer. C’était probablement la réponse à sa propre question; ils ne voulaient pas le voir mourir au bout de quelques semaines des maladies mortelles qui se trouvaient en lui.

« Colonel Herman voudrait vous adressez quelques mots avant que vous ne rencontriez votre visiteur. Il arrivera sous peu. »

La demoiselle se contenta de quitter la pièce, sans plus de cérémonie, laissant le Maitre des virus seul avec lui-même. Il en avait maintenant l’habitude, lui qui était enfermé depuis… en fait, il n’en avait aucune idée. Il n’avait aucun indice quant au temps qui avait bien pu passer depuis son arriver. Dormait-il plus ou moins qu’à l’habitude? C’était définitivement impossible pour lui de savoir.

Un homme entra dans la pièce, un homme qui devait vraisemblablement être le Colonel Herman. L’homme semblait être dans la cinquantaine, ses cheveux grisonnants étaient soigneusement coiffés vers l’arrière avec du gel, plutôt qu’être coupés ras comme les autres militaires que Pestilence avait croisés. Il s’approcha de Rick puis soupira, comme s’il était forcé de faire quelque chose qu’il ne voulait pas faire. Brusquement, le militaire asséna un violent coup de poing au visage du jeune homme immobilisé, lui faisait éclater la lèvre inférieure. Le Bostonnais tourna la tête en gémissant suite à la violence du coup, cracha une gerbe de sang sur le lit d’acier inoxydable sur lequel il se trouvait. Herman dégaina un énorme pistolet que Rick reconnu comme était le très caractéristique Desert Eagle. Celui du militaire était particulièrement joli, recouvert d’une couche de chrome qui le faisait reluire sous la lumière vive des néons, mais lorsque Rick se retrouva avec le pistolet coller contre ses bijoux de famille, la beauté de l’arme n’avait rien pour le réconforter. Le Colonel le fixa d’un regard méprisant.


« Vois-tu, jeune homme, nous nous retrouvons dans une position bien déplaisante. Nous nous retrouvons les mains liées, dans l’incapacité de pouvoir agir à notre guise. Ton visiteur nous tiens par les couilles, à cause de toi. Il serait logique que nous te rendions la pareille… »

Le son d’un pistolet que l’on armait stressa promptement Rick, qui regardait le Colonel droit dans les yeux, le défiant du regard. Il savait que l’homme ne voulait que l’intimider, le faire flancher après ce qu’il avait fait à l’humanité. Il était responsable de Pestilence et ne devait pas décevoir son supérieur hiérarchique, ce qui devait mettre un sacré poids sur ses épaules. Les lèvres couvertes de sang de Rick s’étirèrent en un sourire alors qu’il laissa échapper un rire amusé.

« …À ta place, je ne tenterais rien de spécial avec ton visiteur. Nous te surveillons de très près. Plus près que tu ne peux le croire… »

Herman enfonça une seringue au niveau du cou de Baneson, se dernier sentant ses paupières se clore d’elles-mêmes. Un somnifère. Il aurait voulu pouvoir envoyer une dernière phrase pleine de sarcasme au militaire, mais il sombra rapidement dans un coma profond…

***

Rick ouvrit les yeux, cette fois pour remarquer qu’on l’avait enfermé à nouveau dans sa petite cellule. On lui avait rasé la barbe et nettoyer, mais on avait apparemment oublié de lui remettre une chemise orange de prisonnier, le laissant torse nu. Les murs d’un blanc opaque lui donnait royalement mal à la tête, et il ne pouvait que masser ses tempes en espérant se débarrasser de sa migraine. Un déclic se fit entendre au niveau de la porte de la cellule, se qui tira Pestilence de ses rêveries. Il s’assit sur son lit, devinant qu’il s’agissait de son mystérieux visiteur. La vision qui s’offrit à lui le surpris positivement. Son visiteur, ou plutôt, sa visiteuse était une jeune Asiatique, vêtue d’une simple jupe et d’un délicat chandail. Lui qui s’attendait à un homme, probablement un businessman ou un politicien influent, cette charmante demoiselle était plutôt rafraichissante. Elle se présenta à lui, le complimenta sur son parcours atypique et son apparence, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Suzuna lui donna un Coca, ce qui ajouta à la surprise du moment. Apparemment, cette jeune femme était plein de ressources. Rick pris une grande gorgée de cette boisson qu’il était habitué de consommer avec du rhum, puis se leva. Pestilence s’approcha de la Japonaise, un léger sourire en coin. Il était plus grand qu’elle, mais ce n’était pas particulièrement surprenant.

« Des questions… Eh bien, par ou commencer? La première chose qui me vient en tête serait : Pourquoi une jeune femme comme vous viendrait voir le plus grand terroriste Américain de l’histoire derrière les barreaux? Vous êtes une admiratrice? Un fan? Ou, à l’inverse, vous préférez venir me voir pour voir l’animal en cage, comme dans un zoo? Cette dernière option m’étonnerait grandement, après tout, vous avez insistez pour que me rencontrer à l’intérieur même de ma nouvelle demeure… Vous me connaissez apparemment très bien, mais qui êtes-vous? »
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Suzuna Hashimira

Suzuna Hashimira


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MessageSujet: Re: [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick]   [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick] I_icon_minitimeMar 17 Mai - 11:04

Dans cette cellule indigne d'une personne de sa qualité Suzuna put observer avec plus de précisions les traits du terroriste , des yeux peut être bleu mais assombri peut être par la captivité et une haine dévorante envers ses geôliers ? Il avait un bon physique et le fait de le mettre torse nu ne faisait que rajouter une couche dans les rêveries de la demoiselle qui était pourtant en compagnie d'un des hommes les plus dangereux de la planète. On racontait qu'il avait un pouvoir extrêmement dangereux pour contrôler les virus selon un des hommes de l'état major à qui elle avait parlé , il pouvait donc tuer n'importe qui simplement en le souhaitant et sans réel effort… une partie effrayante de monsieur Baneson. Même parmi les spéciaux , il était craint pour sa puissance et son charisme , fondé un groupe terroriste n'était pas une mince affaire et il fallait savoir argumenter avec les gens , débattre , disputer comme ils le disaient à une époque antérieure.
La statue de la Liberté en partie détruite… un geste symbolique ou bien un geste désespéré pour faire passer un message ? De toute façon la vraie liberté n'existait pas réellement puisque des normes de société nous été imposé où que l'on aille sans qu'on le veuille simplement parce que c'était ce qui était définit comme la norme. Monsieur Baneson avait des opinions bien tranchées sur ses actes , il ne pouvait être comparer à un vulgaire terroriste enfin à ses yeux même si il s'en rapprochait fortement… les militaires n'étaient pas mieux que lui en tuant de nombreux innocents dans les pays riches en pétrole par exemple. L'appat du gain guidait le coeur des militaires américains pour commettre des atrocités pour Rick c'était différent.
Il ne pouvait être terroriste si eux ne l'étaient pas aussi.

Elle se trouvait être plus petite que lui c'était assez gênant. Elle détourna d'ailleurs le regard rapidement en rougissant , déjà qu'il était torse nu , il ne fallait pas oublier que Suzuna était avant tout une jeune femme comme toutes les autres à un point près elle avait tout comme Rick quelque chose à accomplir dans le monde , mais pas pour les mêmes raisons. On pouvait même affirmer que les intentions de Suzuna étaient plus lucratives qu'autre chose sans réel fond , laissant tout aux mains du Destin et des Hommes.
Elle le jaugea de nouveau du regard en souriant légèrement , finalement qu'elle soit plus petite devait lui donner un air de femme fragile ou de poupée aux yeux de son interlocuteur , surement un paradoxe avec sa vraie personnalité plus sauvage qu'autre chose et passionné dans tout ce qu'elle entreprenait. Après ces quelques observations , elle se mit en quête de lui répondre en ne sachant où commencer puis finalement après quelques secondes de silence , elle se mit à parler tout en déposant son sac au sol.

"Je suis la fille d'un grand PDG travaillant dans l'exploitation du pétrole et dans la production d'armes , vous comprendrez peut être mieux pourquoi on ne peut me refuser de vous voir. Et pourquoi suis-je venu ici ? Premièrement , c'était une envie qui m'ai venu d'un coup , je ne sais pas je me suis dit que je devais vous rencontrer pour pouvoir avancer personnellement. Ensuite , votre performance m'a impressionné à vrai dire , j'ai trouvé ça vraiment courageux de votre part de dire ce que vous pensiez… je ne vous blâme pas pour les morts autour de cette affaire , il faut toujours des morts quand l'objectif est titanesque. Pour trouver des informations sur vous , cela a été aisé… j'ai interrogé certaines grandes personnalités chez les militaires qui ont bien voulu me répondre après une petite expérience…".

Elle s'assit sur le bureau en prenant soin de pas déchirer les feuilles lesquelles étaient posées bien soigneusement sur le bureau d'acier froid comme pour montrer que tout avait été préparé avec "soin" pour la venue de la demoiselle. Elle sentait cette sensation de froid commençant de ces fesses allant jusque dans le reste de son corps avec rapidité et provoquant ainsi un bref frisson… elle regarda de nouveau intensément le prisonnier dans les yeux. Suzuna essayait d'y déceler quelques émotions , or elle était surement trop troublée pour se concentrer. Et oui , mademoiselle était toujours troublé par les beaux hommes se rapprochant du prince charmant , mais qu'est ce que celui là avait ? Il n'était pas du tout un prince charmant pourtant ! Il était plutôt l'opposé du beau prince sur son cheval blanc en toute logique.
Elle avait baigné dans ce rêve depuis sa plus tendre enfonce néanmoins elle n'avait jamais connut un pareil bonheur avec un homme , au contraire elle n'avait connut que des désastres monumentaux qui auraient pu la dégouter à tout jamais du genre humain. "Si toi tu es près de moi , la nuit fera place au jour" , une phrase qui l'habitait depuis longtemps , elle savait intelligemment et en toute sincérité que cet évènement n'arriverait surement jamais puisqu'elle était comment dire "différente" ?

Elle se rappelait encore de cet impertinent fantomatique à Brooklyn , elle lui avait donné une bonne leçon après ses paroles insolentes et après avoir rejeter sa récompense. On ne refusait jamais un cadeau surtout quand il venait d'un dame , mais elle avait cru comprendre par rapport aux gestes de ce fou qu'il n'avait pas eu une éducation des plus correct… il était vulgaire et assez bestial pour un être humain. Elle l'aimait bien , simplement il se rapprochait plus du stade primitif que du stade humain.
Pour ce qui était de Gregory , un homme qui avait joué avec ses sentiments si elle revoyait il pouvait être sur qu'il souffrirait le martyr pour ce silence ! Elle détestait être mener en bateau par un homme ! Ou même par une femme ! C'était toujours une expérience désagréable qu'elle ne souhaitait pas reproduire. Le genre humain était facile à comprendre , Suzuna se tuait à toujours croire dans la volonté inébranlable des hommes à aimer leur prochain ce qui était faux la plupart du temps , voilà pourquoi elle-même avait cessé de croire en sa part d'humanité… même si les restes étaient toujours présent , elle se révélait être très courtoise avec les gens et aimable aussi sauf qu'elle n'avait pas de réelle raison d'être comme ça or il lui fallait bien un raison d'être agréable , là elle n'en voyait tout simplement pas l'intérêt surtout quand elle était en présence de purs imbéciles représentant les bas fonds de la race humaine.

"Votre place n'est surement pas ici. Je pense que vous avez d'autres projets en tête qui pourrait bien faire changer ce monde. Je suis comme vous , quelqu'un de spécial traqué pour sa différence… mais j'ai réussis à me faire une place dans ce monde tout en cachant ma vraie nature qui ne saurait être accepter par les gens."

Elle baissa les yeux se rappelant du meurtre de son paternel , elle l'aimait à coup sur et elle avait été forcé par l'enchainement des évènements de l'éliminer… juste parce qu'elle était différente et aujourd'hui elle le regrettait en quelques sortes. Elle ne souhaitait pas se racheter , mais connaitre aussi sa part de bonheur auquel elle avait le droit même si le Ciel lui-même en décidait toujours autrement. Comme si les rêves de la japonaise étaient destinés à disparaitre dans les abysses de l'oubli tout comme elle , personne ne tenait à elle ou ne se rappellerait d'elle… cette optique lui faisait extrêmement peur.
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Rick Baneson
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MessageSujet: Re: [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick]   [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick] I_icon_minitimeJeu 19 Mai - 6:16

Rick était un peu mal à l’aise. Rien à voir avec sa visiteur, du moins, pas directement. Lorsque venait le temps de discuter avec une jolie jeune femme, le Bostonnais était toujours dans son élément, mais cette fois-ci, quelque chose clochait. Il avait étonnamment chaud, mais de grands frissons venaient parfois le secouer. Il était exténué malgré le fait qu’il n’avait fait aucune activité physique. Ses paupières lui semblaient lourdes, sans qu’il ne soit vraiment ensommeillé. Jamais Rick ne s’était sentit ainsi. La réponse lui vint subitement en tête : pour les heures à venir, il était sans pouvoir, vulnérable à toutes les maladies qui lui servaient généralement d’armes. Son corps n’était pas habitué à combattre pour se garder en santé, et il était déjà fiévreux. Combien de temps pouvait-il espérer vivre sans son pouvoir? Des semaines? Quelques jours? C’était impossible de le savoir, mais une sombre impression lui disait qu’il faudrait peut-être compter le tout en heures…

Pestilence écouta Suzuna répondre à ses questions en buvant son Coca-cola allégrement. Enfin, quelque chose avec du goût! Lui qui avait mené une vie de débauche extrême pendant la dernière année, il se retrouvait maintenant en sevrage total. Passé de la cocaïne et whisky à l’eau et la nourriture déshydratée, c’était un choc non-négligeable pour n’importe qui. Ainsi, la jeune Hashimira était fille de riche propriétaire pétrolier… En effet, ça expliquait bien des choses. Son nom devait représenter gros, et apparemment, elle ne se privait pas d’en faire usage. Ce n’était certainement pas pour déplaire à Rick. Depuis Liam et Eirikur, Suzuna était la première civile qu’il pouvait voir, et, il faut bien dire, elle était bien plus que rafraichissante entre ses murs blafards, particulièrement pour un Don Juan comme Baneson. Ce dernier l’observa longuement et indiscrètement lorsqu’elle prit place sur le bureau, seul pièce de mobilier auquel il avait droit si on mettait de coté son essentiel lit. Il s’humecta la gorge d’une bonne gorgée de boisson, sans lâcher son interlocutrice de son regard de jade.


« Content d’avoir pu attirer votre attention, mademoiselle Hashimira, mais vous n’avez toujours pas répondu à ma question. Je sais bien que je suis intéressant et que mon histoire n’est pas banale, mais pourquoi une richissime héritière se chargerait de venir rencontrer une immondice comme moi plutôt que… je sais pas, plutôt que d’aller danser dans les plus gros clubs? Les mecs doivent tomber comme des mouches pour une fille comme vous! »

Phrase de trop. Elle pourrait méprendre le tout pour une avance, ou pire, comme les classiques déboires du prisonnier en rut. Si elle en fut offusquée, Pestilence ne pu le percevoir dans sa réaction et dans sa réponse. Ses paroles laissèrent Rick tout aussi confus qu’au départ. Le Maitre des virus vint nonchalamment s’accouder au bureau et y déposa sa bouteille de Coca, fixant Suzuna dans les yeux.

« Écoutez, je vais être franc avec vous. Profitez en, c’est rare! Je ne suis pas celui que vous croyez. Ma place dans cette cellule, je l’ai grandement mérité. J’ai voulu foutre un grandiose bordel, question de mettre un peu de vigueur dans ce monde mou, de réveiller les gens comme nous qui dorment en attendant que le monde change pour eux. Oui, comme nous, chère, car je présume que les informations que vous avez obtenue sur moi n’on pas été simplement demandé avec politesse. Vous avez probablement un don qui vous a permis de savoir qui j’étais, que ce soit la télépathie… »

Pendant une seconde, Rick espéra qu’il se trompait et qu’il ne s’agissait pas vraiment de télépathie alors que son regard balaya subtilement les jambes délicates de la jeune Asiatique et que quelques pensées impures venaient égayer son esprit.

« …ou autre chose. Mais ça l’importe peu. L’important, c’est que vous avez raison sur un point: Même si je mérite d’être ici, ma place n’y est pas. Un jour, je vais réussir à sortir. Je le sais, et ils le savent. La différence, c’est qu’ils ne veulent pas l’accepter. »

Rick pris la dernière gorgée de sa bouteille avant de la regarder, un peu déçu. Il rapporta son attention à Suzuna, une lueur d’espoir dans le regard.

« Vous n’auriez pas une cigarette, par hasard? »
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MessageSujet: Re: [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick]   [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick] I_icon_minitimeJeu 19 Mai - 9:11

Elle se demandait comment un être humain pouvait vivre dans un tel endroit… c'était tellement petit et mal entretenu enfin bref , elle allait se passer de faire "l'éloge" de cette somptueux endroit dont elle n'aurait pas pu espérer mieux que ce qu'elle voyait à présent. Le prisonnier n'avait pas vraiment l'air d'être dans son état , elle l'avait remarqué en ne le quittant pas une fois du regard. Ses yeux… elle avait pu sentir que quelque chose n'allait pas en regardant simplement dans ses yeux surement une habitude , comme avec le fantôme de Brooklyn elle avait pu savoir rien qu'en regardant ses yeux qu'il était un tueur sans vergogne et sans humanité. Mais pour Rick , c'était différent , enfin elle espérait ne pas se tromper en se disant qu'il ne l'attaquerait pas. Elle avait comme le pressentiment que quelque chose clochait , mais qu'il ne souhaitait pas lui en donner l'entière responsabilité en se vengeant d'elle ensuite pour une raison qu'elle ne connaitrait même pas ! Vu son pouvoir , il n'aurait eu aucun mal à la tuer en quelques secondes… il aurait pu par exemple pour s'échapper d'ici la prendre en otage en menaçant de la tuer. Il n'avait néanmoins pas bouger le petit doigt pour sa libération mais pourquoi ? Question d'honneur ? Ne voulait-il pas toucher à la vie d'une jeune femme qui venait lui rendre visite ou plutôt autre chose ?
Suzuna se rappela de ce regard qu'elle vit autrefois… ce regard qui l'avait rendu unique pendant quelques temps , un regard dénué de haine à son égard ou d'indifférence , malheureusement il n'était plus jamais réapparu. De plus , elle se trompait souvent sur la signification réelle de ce regard et elle en avait payé le prix fort à plusieurs reprises. Et comme une masochiste , elle en redemandait encore pour assouvir sa soif de reconnaissance.

Pourquoi n'allait-elle pas danser ? Il était vrai qu'elle aimait bien faire la fête , mais cela faisait quelques temps qu'elle n'y voyait plus grand intérêt. Elle n'avait connu que des déceptions dans sa vie et c'était à cause de ces épreuves des plus douloureux qu'elle s'était forgé à la longue un caractère unique en son genre allant de mèche avec la nature de son pouvoir. Elle pouvait pénétrer sans problème l'esprit des gens pour leur faire subir les pires infamies du monde et elle-même subissait les mêmes mots au niveau de son coeur… comme-ci chaque torture qu'elle faisait subir à certains cloportes apportait son lot de souffrances par la suite.
Elle écouta attentivement les paroles de l'ancien leader des Sons , il avait une manière de s'exprimer qui lui plaisait beaucoup , en plus d'avoir un côté rebelle qui le rendait sexy en tout point. Sauf que vu les paroles qu'il avait prononcé précédemment , elle le voyait plutôt comme un épouseur à toutes mains ou du genre humain. Ou bien était-ce une fausse impression ? Elle ne préférait pas y penser plus longtemps , pour ne pas détruire son fantasme et avec ses dernières espérances sur un avenir plus radieux pour elle.
Et voilà maintenant qu'il voulait des cigarettes ! Elle ne put résister plus longtemps à son regard et pour rompre ce charme enlaçant de plus en plus son âme , elle détourna le regard en rougissant légèrement avant de se pencher du côté pour ramasser son sac , et en sortir un paquet de cigarette Marlboro rouges qu'elle donna à Rick en essayant de le regarder le moins possible. Elle en oublia presque le briquet qu'elle sortit également de son sac à main , il était plutôt beau et avait l'effigie du drapeau britannique pour lui donner un côté sympathique.

"Voilà vous pouvez fumer."

Elle lui tendit le briquet cette fois-ci en l'observant pour se donner à elle-même du courage pour pouvoir oublier les mauvais souvenirs du passé ou bien simplement pour enfoncer le couteau dans la plaie. Elle se sentait heureuse de lui rendre service , faire une bonne action dans sa misérable vie était plutôt rare… quelques jours auparavant , elle était dans un état de dépression profonde et se posait même des questions sur sa destinée future , ces pensées négatives avaient laissé place à quelque chose de plus lumineux qui pourrait néanmoins détruire les derniers vestiges de son humanité.
Elle remit une de ses mèches de cheveux en place en se posant des questions elle-même sur ses motivations , puis elle se leva de sur le bureau et s'approcha doucement de Rick avant de poser une main sur sa joue en souriant.

"Je savais juste que je devais vous rencontrer pour avancer , ne me demandait pas pourquoi… mon instinct m'a guidé jusqu'ici. Parfois , le rationnel est balayé par l'espoir… je ne sais pas si vous avez déjà connu quelque chose de similaire , mais c'est presque comme si on réanimait votre coeur avec un second souffle de vie. La vie nous réserve à tous des surprises , le chemin qui nous était initialement tracé change parfois de direction. D'ailleurs , mon pouvoir est peut être un prolongement de ce que je suis réellement… je ne sais pas vraiment… j'ai longtemps cherché des réponses au but de mon existence , et je dois avouer ne toujours pas voir trouver."

Elle le regarda avec une lueur sincère du plus profond de son regard , on se concentrant on pouvait même voir les flammes dorées l'animant. Suzuna posa sa seconde main sur l'autre joue de Rick avant de s'approcher lentement pour poser délicatement son front contre le sien , elle ne prononça qu'avec un ton des plus doux comme si elle était en train de prier ces quelques mots…

"Laissez moi vous montrer… "

Elle fut parcourut d'un petit picotement avant qu'elle n'utilise son pouvoir mais d'une façon différente… les tortures mentales ne signifiaient pas forcément faire souffrir une personne en lui montrant des images affligeantes , elle pouvait aussi montrer dans une moindre mesure ce qu'elle souhaitait avec un contact physique tout simplement. Elle ne savait pas exactement pourquoi , mais en tant que rêveuse Suzuna s'assuma entièrement et ouvrit entièrement son esprit au prisonnier pour lui montrer en quelques secondes à peine toute sa vie sans qu'il n'en manque une miette… il put voir souffrance , mais aussi joie… seul petit défaut de cette technique , cela forçait à transmettre des informations par la pensée et donc cala provoquait une fatigue mentale plutôt importante et voir même des dégâts physiques. Par conséquent , il ne fallait pas utiliser cette technique à tout bout de champ.
Elle avait toujours les yeux fermés , et elle fit une petite grimace de douleur avant que ne coule de son nez un petit filet de sang , simplement un effet secondaire marquant les limites de son pouvoir dans le domaine pacifique. Plutôt étrange non ?
En fait , cette variante du pouvoir visait à torturer l'esprit de Suzuna pour l'obliger à transmettre des informations à la personne visée. En clair , c'était comme-ci Rick avait utilisé le pouvoir de la japonaise sur cette dernière.
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MessageSujet: Re: [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick]   [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick] I_icon_minitimeLun 30 Mai - 3:48

Conscient que la présence de Suzuna n’avait rien à voir avec un quelconque coup du destin, Rick prit le temps de la détailler de plus près, sans arrières pensées cette fois. La jeune femme était très charmante, plus que charmante même, dans un genre qui aurait probablement beaucoup plut à Baneson s’il n’avait pas été enfermé depuis des jours. Cependant, dans l’esprit tortueux de l’ancien leader des Sons of Liberty, la seule chose qui comptait vraiment pour lui était de découvrir comment profiter de cette visite au maximum, comment en tirer des bénéfices qui se répercuteraient une fois qu’il serait libre. Car oui, à ses yeux, sa liberté future était une réalité sure, un fait inaltérable, une énoncé du destin. Il allait quitter cette cellule et il savait même comment, comme toujours, la seule variable incertaine demeurait le temps. Quand allait-il pouvoir errer dans les sombres ruelles New Yorkaise? Seul le futur connaissait la vérité.

Il ne put s’empêcher de sourire avec satisfaction en voyant que non seulement Suzuna possédait des cigarettes, mais qu’il s’agissait de Marlboro, ses préférées entre toutes. Il prit quelques secondes à regarder le briquet, affublé du drapeau britannique comme motif. Pour le Bostonnais si fier de ses origines Irlandaises, le régime expansionniste des Anglais ne pouvait que le dégouter au plus haut point, mais à ce moment précis, ce n’était qu’un détail sans importance, une simple coquetterie qui lui permettrait d’avoir sa dose de nicotine. Le claquement caractéristique des pierres qui créaient l’étincelle qui donnait naissance à la flamme résonna avec écho dans la cellule alors que Rick allumait son bâton de péché. Pestilence inhala, et l’espace d’une seconde, il avait oublié qu’il était dans une prison gouvernementale à sécurité maximale. Il savoura cette sensation, les yeux fermés, avant de revenir à la réalité, comblé. Il laissa s’échapper l’odorante fumée, plus que satisfait de cette cigarette. Il imaginait très bien les soldats responsables de lui le fixer au travers les fenêtres à sens unique, pestant contre l’Asiatique de lui apporter tant de plaisir alors qu’il était un dangereux terroriste. Ça lui arracha un sourire de satisfaction supplémentaire.

Encore une fois, la réponse de Suzuna sembla apporter plus de questions que de réponse au Maitre des virus. C’était vague et tellement peu concret pour l’esprit tellement unique du doucereux personnage. Il sembla vouloir porter un commentaire, mais la jeune femme le devança. Doucement, avec une délicatesse purement Asiatique, elle colla leurs fronts l’un à l’autre. Persuadé qu’elle allait l’embrasser, Rick se laissa faire. Ce geste avait dut pousser les militaires à bout, mais étonnement, ce ne fut pas un baiser que reçu le Bostonnais, mais bien une décharge de souvenirs et d’émotion. Pour lui qui préférait inhiber ses sentiments et oublier ses erreurs, une telle exposition fut assez éprouvante. Il pu voir en l’espace de quelques secondes l’entièreté de la vie de la jeune femme, sans voile, sans filtre. Le tout fut virulent pour le jeune homme, qui se retrouva sonné pour un instant. Il était en suer et peinait à reprendre son souffle, tout comme s’il venait de fournir un impressionnant effort d’endurance. Un filet de sang s’échappait du nez de Suzuna, témoignant de l’effort d’une telle pratique. Rick la fixa la Japonaise, l’air surpris. Apparemment, il en savait probablement plus sur elle qu’elle en savait sur lui alors que c’était le contraire au moment de leur rencontre. Le Bostonnais demeura cependant muet, mais les mots étaient inutiles après une telle expérience. Après avoir repris ses sens, il afficha un sourire presque timide qui jurait de façon importante avec ses traits. Ce sourire quitta progressivement le jeune homme pour qu’il reprenne une expression faciale qui lui était plus familière. Après avoir montré un brin d’humanité, il redevenait Pestilence. Il donnait l’impression d’être en parfait contrôle de la situation, comme toujours, comme s’il possédait un as dans sa manche.



« Mademoiselle Hashimira, notre rencontre m’en a appris bien plus que je ne saurai l’avouer. Détrompez-vous, je ne parle pas des informations que vous m’avez transmises, mais bien de ma réaction personnelle à cette façade de votre pouvoir, pouvoir qui, soit dit en passant, possède un potentiel immense, incroyablement séduisant. Je suis un homme méprisable. Je préfère la folie qui m’a fait tuer mes parents à la lucidité du commun des mortels. Je pourrais enrayer toutes les maladies de ce monde, mais je préfère utiliser le tout comme arme de destruction. J’ai brisé tant de cœur que je ne saurais les compter. Je bois, je fume, je sniffe, je baise. Pas toujours dans cet ordre. Or, vous m’avez ce soir… On est bien le soir, non? Peu importe, vous m’avez prouvé que je peux toujours ressentir autre chose que de la haine, de l’amertume ou du dégoût, et ce en utilisant d’autre méthode que celles mentionnées plus tôt. »

Il se rapprocha à nouveau d’elle, approchant son visage très près du sien, dans une motion semblable à celle qu’elle avait fait pour utiliser son pouvoir sur lui. Cependant, le sourire cruel qui balafrait son visage ne laissait prévoir aucune romance.

« Ne vous réjouissez pas trop vite, Suzuna Hashimira. Si je vous parle ici d’une sincérité déroutante, ce n’est pas pour attirer votre sympathie. Je suis le Diable. Je suis Pestilence. Je veux simplement vous dire que nous nous reverrons un jour, au moins une autre fois. Je suis même disposé à vous laisser quitter l’endroit sans vous indisposer de mon éternel caractère, alors qu’habituellement j’aurais probablement tenté de vous dérober un baiser au passage, faisant passer le tout sur le compte du romantique révolutionnaire, privé des plaisirs de la chair par le méchant gouvernement fasciste. »

Il se retourna vers un des murs, sachant pertinemment qu’une dizaine de militaires devaient fixer leurs faits et gestes aux moindres détails sans qu’eux ne puissent les voir et leur présenta un sourire tout ce qui avait de plus hypocrite.

« God bless de US of A! La Terre de la liberté et des opportunités... Ouai, mon cul…»

Il se dirigea lentement vers son lit, s’étendant sur ce dernier. Il fixa Suzuna avec avidité, présentant une facette malsaine de sa psychologie, une perversion bien caractéristique de Pestilence.

« Vous semblez déçue, chérie. Vous vous attendiez à découvrir un prince charmant, mais vous tombez sur… comment me dériveriez-vous au juste? J’ai toujours peiné à trouver les mots me caractérisant le mieux. À vif, vous devriez être bien plus à l’aise que moi pour m’énoncer mes quatre vérités. »

Son regard remonta lentement le long des jambes de la jeune femme, sans même se donner la peine d’être discret. Rick s’amusait follement, au dépend de tous. Il avait simplement révélé le plus pur aspect de sa personne à sa visiteuse, sans plus ni moins. À elle de juger de la suite des choses.
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MessageSujet: Re: [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick]   [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick] I_icon_minitimeLun 30 Mai - 9:34

Il ne souhaitait pas non plus attirer sa sympathie ? En voilà une entreprise risquée pour la jeune femme qui vint à se demander si elle dégageait quelque chose de répulsif car depuis son arrivé dans ce pays , elle n'avait enchainé que des problèmes liés à ses sentiments. Enfin vu ce qu'il avait dit précédemment et ce qu'il venait de dire , c'était plus pour être sincère avec elle puisqu'il aurait du "lui dérober un baiser"… au moins il ne souhaitait pas être hypocrite avec elle c'était déjà quelque chose de positif.

Pour évacuer toute cette vague négative de son esprit et se purifier en quelques sortes , elle utilisa de nouveau son pouvoir en localisant avec exactitude l'esprit d'un des militaires , personne n'était au courant de ses pouvoirs dans cette prison sauf son interlocuteur. Elle contamina d'abord l'esprit d'un des militaires avant de se connecter aux autres et elle provoqua en eux une réaction déroutante… un espèce de malaise. Oui c'était cela. Elle se débarrassait de ce qu'elle ressentait et leur faisait subir cette charge à sa place. Heureusement pour eux , ils n'auront qu'une déprime passagère se soldant parfois dans le pire des cas par un suicide , mais un suicide ou deux qui le remarquera ? Maintenant vidée des externalités négatives , elle essuya d'un revers de main le filet de liquide écarlate coulant depuis son nez et qui avait presque atteint sa bouche.
Vraiment cet homme lui plaisait beaucoup , certainement l'aura qu'il dégageait… même si ses paroles laissaient sous entendre qu'il n'éprouvait rien pour elle à part peut être une légère attirance physique ? Oui. Il n'arrêtait pas de faire glisser son regard satisfait le long de ses jambes nus pour savourer le spectacle ou la provoquer sans aucun doute. Mais la provocation ne marchait jamais sur elle , la seule chose pouvant provoquer chez elle une réaction insensée était surement d'avoir le coeur brisé… la dernière fois , elle avait éliminé un bon nombre de personne dans un camp de vacances… son pouvoir avait fait des ravages dans l'esprit des touristes qui s'étaient finis entredévorer ne laissant qu'un survivant à qui il manquait un bras. Dans des moments pareils , elle ne trouvait que le réconfort dans l'effusion de sang et de douleur qu'elle pouvait lire sur les visages de ses victimes , de plus , elle aimait beaucoup faire travailler la police qui à chacun de ses crimes essayait de cacher les faits.
Son locuteur était installé sur son lit et elle ne se gêna pas non plus pour observer son corps couché , elle se mit à sourire quand leur deux regards se croisèrent et elle arracha avec violence la seule bague présente sur ses doigts , un anneau d'or d'une beauté incomparable qu'elle lança à monsieur Baneson alias le Diable.

"Voilà une raison pour revenir me voir , me rendre cette bague quand tu seras sortis de cet endroit. Ou au pire , tu pourras le vendre pour te faire de l'argent."

Cette bague était un cadeau que lui avait fait son père à l'époque où elle était encore innocente. Sauf qu'elle souhaitait prendre des risques comme aux jeux dans les casinos en misant tout sur un même numéro. Elle n'était pas du genre à abandonner si facilement et il devait surement l'avoir remarquer. Elle ne l'idéalisait pas et ne le voyait plus comme son "prince charmant" mais plutôt comme… comme… il n'y avait pas de mot pour décrire ça. Simplement elle savait qu'elle avait besoin de lui , mais si elle se berçait d'illusions au moins elle aurait le plaisir de devenir complètement cinglée et d'avoir vécu comme elle l'avait souhaité le reste de ses jours.
Cette attirance pour le boutonnais était quelque chose d'inexplicable puisqu'elle aurait du en temps normal le fuir , surtout qu'il était la cible numéro un des américains , elle se mettait elle-même en danger en voulant l'aider ou en lui exprimant de la sympathie même si son autorité lui permettait les fautes les plus graves.
Elle se demandait d'ailleurs si cette rencontre lui créerait des ennuis… à coup sur ! Mais vu ce qu'elle venait de voir ce n'était pas un problème , elle réglerait les problèmes sans grande difficulté. En tout cas , cette prison avait l'honneur de retenir en captivité un homme exceptionnel aux dons dépassant l'imagination pouvant éliminer le monde ! Il pouvait libérer la peste sur les gens ou les faire pourrir de l'intérieur sans effort notable c'était certain. Elle se demandait d'ailleurs comment il avait pu être capturer par de simples êtres insignifiants dénués de pouvoirs ? Enfin ce n'était pas important. Elle se posa des questions sur l'état actuel de Rick et en vint à se demander si elle ne ferait pas mieux de provoquer son évasion en torturant tout les militaires de la zone… très bonne idée.
Sauf qu'il ne lui avait pas demandé et qu'il souhaitait surement s'échapper comme un grand et avec classe pour les humilier et leur faire perdre en crédibilité devant le gouvernement. Avoir enfermer l'équivalent d'un monstre dans cette prison n'était pas une bonne idée pour eux , néanmoins ils se battaient pour leur Justice , même si elle ne pouvait être en accord avec eux , elle pouvait comprendre qu'on puisse lutter pour sa Justice.

Elle se mit à se déplacer vers Rick pour lui laisser un autre paquet de cigarettes de la même marque qu'elle posa au pied de son lit avant qu'elle n'observe avec plus de précision son visage figeait dans une expression indescriptible aux yeux de la japonaise. Bonne ? Mauvaise ? Elle ne saurait le dire , elle se permit simplement de s'abaisser pour lui faire un petit bisou sur la joue pour ne pouvoir rien qu'une fois sentir son odeur et sentir sa peau sous ses lèvres. Suite à cela , elle lui tourna le dos pour se diriger vers la porte de sortie. Elle s'apprêta à l'ouvrir quand au dernier moment , elle se mit à parler.

"Tu te définis comme un monstre simplement parce que tu prends du plaisir à tuer , sauf que le plaisir est humain , peu importe la façon par laquelle tu l'obtiens on ne peut être un monstre. Nous sommes guidés par notre propre vision des choses , la société elle essaye de nous impliquer dans des normes et des valeurs , on est considéré comme un monstre quand on ne les respecte pas. Or nous savons très bien toi et moi que beaucoup de personnes vu comme des bienfaiteurs par la masse passive ne sont ni plus ni moins des personnes à notre image. Tu as vu ce que j'ai commis par le passé et je sais ce que tu as fait , pourtant on ne peut dire que c'est monstrueux puisque pour nous c'est comme une norme ou une valeur remplaçant celles de la société."

Elle toqua trois fois à la porte pour appeler un garde non-loin et profita des derniers instants avec le prisonnier pour se retourner de nouveau et lui adresser un petit sourire sincère tout comme elle l'avait été tout le long de leur rencontre avec lui. Elle sortit son portable de sa poche pour se préparer à appeler une fois à l'extérieur son chauffeur et lui demander de faire chauffer le moteur.

"En tout cas , tu sais où me trouver n'est ce pas ?"
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MessageSujet: Re: [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick]   [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick] I_icon_minitimeLun 6 Juin - 2:36

Rick ne pouvait s’empêcher de songer au passé dans un moment aussi intéressant de sa détention. Il avait passé au travers de tant d’expérience, tant de problèmes et de défis, tant de beaux moments. « Beaux » n’était probablement pas le meilleur qualificatif, agréable aurait certainement été plus adéquat. Il faut dire que le jeune homme avait évolué plus que n’importe quel être humain normal sur le plan psychologique. Il avait passé de simple étudiant timide, amoureux secret et fils unique exemplaire à révolutionnaire idéaliste, fêtard invétéré et tombeur de ces dames. Au final, avait-il eu raison d’agir ainsi? Il était dans une cellule gouvernementale spécialement faite pour retenir les gens comme lui, esseulé et sans personne pour éprouver de l’affection à son égard. Suzuna venait changer la donne…

D’une certaine façon, elle venait apporter au Maitre des virus une toute nouvelle perspective sur sa situation personnelle, un peu comme si à elle seule, elle justifiait tout le mal que Rick avait pu causer autour de lui. Ses sentiments évidents pour Pestilence donnait lui donnait l’impression que si elle pouvait seulement l’aimer, c’est qu’il n’était probablement si terrible. Certes, il était aussi sans cœur et malhonnête que possible. Il manipulait les gens autour de lui, tuait, baisait, mentait, harcelait, bref, tout ce qu’il pouvait faire de mal, il le faisait, mais si au moins une personne pouvait lui pardonner, une femme au cœur pur malgré un passé houleux et un avenir incertain, c’est qu’il pouvait se permettre d’être ce salaud fini.

Suzuna ne semblait pas totalement indifférente au regard explorateur de Rick, même si elle ne semblait pas vouloir le laisser paraitre. Le jeune homme se laissait aller à ses instincts et son ego s’en retrouvait gonflé de façon considérable. Le pire, c’est que ça l’amusait. Ça l’amusait de la voir se sentir fixer avec avidité et ne pas réagir, que ça soit par contrition ou simplement parce qu’au final, elle l’approuvait. Cependant, elle ne semblait pas très heureuse que Pestilence ne soit qu’un esprit volage, pris dans sa cellule de façon temporaire et libre comme l’air une fois à l’extérieur, sans attache, sans prison de chair. Il n’était pas du genre à s’enticher d’une femme en particulier, et même si Suzuna aurait probablement ardemment souhaité le contraire, il ne plongerait jamais pour une seule princesse. La Japonaise avait cependant plus d’un tour dans son sac. Elle se libéra le doigt d’une intéressante pièce de bijouterie : une bague d’or, parfaite, sans imperfection, probablement d’une valeur monétaire incommensurable. La demoiselle lança le bijou vers Rick, qui l’attrapa en plein vol. Il l’observa de plus prêt, un air très sérieux au visage, comme si la qualité de cet anneau allait quantifier sa réponse. Il leva ensuite le regard vers Suzuna, qui déposait son paquet de cigarette et son briquet au pied de son lit de fortune.


« Vous savez qu’ils vont se presser de me confisquer ses trucs une fois que tu… »

Il n’eut pas la volonté de terminer sa phrase alors que la séduisante jeune femme se penchait au dessus de lui, déposant délicatement, symboliquement, ses lèvres contre les joues du Maitre des virus. Un baiser enfantin, presque innocent, mais qui représentait beaucoup, autant pour le Bostonnais que pour elle, probablement. Il ne répondit que par un sourire mystérieux, qui ne laissait filtrer aucune information ou émotion en particulier. Il la regarda sortir sans lui dire au revoir, profitant des dernières secondes pour se rincer l’œil sans remord. Suzuna était à distance de bras de la porte lorsqu’elle s’arrêta. Elle lui sorti une tirade classique pour justifier ses actes, ses paroles et ses projets. Comme s’il en avait besoin. Il se leva et se dirigea vers elle, très près d’elle, trop près d’elle. Il la regardait de haut, mais sans être hautain, et surtout, il la regardait droit dans les yeux, plongeant au fond de son âme à elle alors qu’elle devait tenter de passer à travers les brumes de son regard de jade. Pestilence glissa son index sous le menton de la belle Asiatique, comme dans les films Hollywoodiens lorsque vient le temps pour le héro d’embrasser avec passion sa dulcinée. Rick n’était cependant pas le héro d’un film. Ce geste semblait même plus sinistre que vraiment amoureux, comme s’il cachait quelque chose de malsain, d’anormal.

« Intéressante façon de penser Mademoiselle Hashimira, très intéressante. Une autre personne m’aurait dicté un tel monologue, je lui aurais probablement ris au visage, mais comme je vous connais très bien, je sais ce que ces mots représentent pour vous, et l’étendue de leur véracité, si ce n’est un mince détail. »

Il se pencha pour que ses lèvres frôlent l’oreille de l’Asiatique, s’assurant que ce contact soit le plus perturbant possible. Il voulait provoquer une émotion chez la demoiselle, une envie, un désir. Par-dessus tout, il voulait que cette pulsion ne plaise pas à Suzuna, qu’elle soit prise entre deux feux dans son esprit. Qu’elle n’aime pas l’aimer. Ses paroles furent d’une force à peine audible, mais en étant si près d’elle, Suzuna pouvait l’entendre sans problème.

« Je ne tue pas par plaisir, très chère, ma monstruosité ne réside pas dans le meurtre lui-même. En fait, ma monstruosité n’a rien à voir avec la mort. Sinon j’aimerais profiter du fait qu’ils ne peuvent nous entendre pour te dire que je saurai vous retrouver une fois libre, et que vous êtes certainement dans mes priorités. Je vous retrouverai, même si ce n’est que pour prolonger ceci… »

Ce nouveau baiser fut brutal, impromptu. Il changeait du style mielleux de Baneson pour tomber dans un air plus bestial, animal. Ses lèvres avaient fusionnées avec celles de Suzuna, un instant de passion débordant, un surplus de désirs trop longtemps cachés. Ça ne dura seulement qu’une poignée de secondes. Il s’éloigna par la suite, un air satisfait au visage.

« Ne Vous en faites pas, chérie. Je ne suis pas comme ce Gregory, qui a joué de vos sentiments pour vous abandonner. Je ne suis pas de passage dans votre vie. Cependant, je suis… bien moins accommodant, bien plus complexe et surtout, bien plus dangereux. »

Il reprit place dans son lit, apparemment lassé par les évènements. Il leva une dernière fois le regard vers Suzuna avant de lui faire un simple signe de la tête.

« Au revoir, Mademoiselle Hashimira… Oh, juste une dernière petite chose. La prochaine fois que vous visitez une prison gouvernementale, songez à mettre autre chose qu’une jupe. C’est de la vraie torture pour les prisonniers! »

Son ton était joueur et pas le moins du monde sérieux. L’attitude classique du Maitre des virus moqueur, tellement conscient de sa supériorité face au monde que ça en devait arrogant. Si Suzuna savait dans quoi elle venait de s’embarquer…

[Voilà! Je crois que ça conclu ce topic pour Rick, sens toi libre de finir le tout pour Suzuna. On se reparle une foislibéré Wink ]
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Suzuna Hashimira

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MessageSujet: Re: [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick]   [Washington]Aruname la espalda y muerdeme la boca [PV:Rick] I_icon_minitimeSam 11 Juin - 14:59

La suite des évènements fut assez exceptionnelle , elle ne s'attendait point à ce que le prisonnier américain ne lui offre par deux fois un baiser qui la première fois fut des plus tendre et pour la seconde fois des plus violents sans aller non plus dans l'extrême évidemment. Elle ne savait pas tellement quoi penser à ce moment précis , il lui avait dit précédemment qu'il ne lui ferait pas subir ses humeurs en lui volant un baiser au passage , pourtant c'était ce qu'il venait de faire par deux fois… cet homme était vraiment une énigme à lui tout seul. Elle n'aurait néanmoins pas pu supporter l'indifférence , elle détestait ne pas provoquer un quelconque effet chez les gens même si cela pouvait passer pour une répugnance totale de sa personne.
Elle ne fit d'un bref sourire à Rick avant de fermer la porte engrangeant toutes les nouvelles informations qu'elle avait acquise dans son encéphale assez secoué par ce qui venait de passer dans cette cellule. Il avait pu voir l'intérieur de son esprit et de son âme , elle avait parié gros sur ce coup-là puisque dorénavant elle ne pourrait plus se cacher du terroriste… il connaissait les mécanismes de son esprit tortueux et il pouvait vu son intelligence avec aisance la manipuler. Mais pourquoi ne pas vivre dans une illusion tant qu'elle nous parait des plus réelles ?

Les militaires se sentirent tout d'un coup soulager en voyant la jeune japonaise sortir de cet endroit clos infâme à leurs yeux , ils avaient chacun des armes automatiques pouvant à coup sur lancer des rafales meurtrières sur leurs cibles. Elle se demandait vraiment si le Bostonnais pourrait sortir sain et sauf de cet endroit vu la formation des militaires s'y trouvant… ils avaient surement du être recruter parmi une élite bien défini pour avoir l'honneur de surveiller le pire criminel de l'histoire du pays. De plus , ils avaient le pouvoir de contenir son don pour ne pas qu'il fasse de mal à une mouche , à part si il avait suivit tout comme elle un entrainement ardu et strict il ne pourrait s'en sortir par la seule force.
Le maitre des virus serait condamné à rester ici ? Il devait avoir des amis , de puissants amis pouvant le sortir de situations incroyables sans aucun doute , c'était la seule explication possible. Peut être les mêmes amis ou alliés en tout cas qui l'avaient épauler lors de son attentat à New York ? Des gens spéciaux donc avec des dons extraordinaires tout comme elle… si ils venaient à pénétrer dans cet établissement il était sur et certain que la zone deviendrait le théâtre d'une bataille épique sans merci entre les forces humaines et les pouvoirs surnaturels des spéciaux.

"Mademoiselle vous allez bien ? Nous avons vu que… enfin.. c'était assez délicat à dire… "

C'était un homme avec un costume sans imperfection qui venait lui adresser la parole en personne , il devait surement être gêner de ce qui s'était passé dans cette cellule… oh ! ce n'était pas un problème majeur pour elle et pour eux non plus , enfin bientôt ils ne se soucieront même plus de ce détail. Il était vrai que voir une personnalité importante être si proche d'une vermine de la pire espèce ne devait pas être évident à supporter. Elle avait du faire vivre un vrai calvaire aux militaires la surveillant… pourtant elle avait bien apprécié cette rencontre elle , ils devraient plutôt être satisfait du fait qu'une entrepreneuse majeure de l'armée ait trouvé son bonheur non ? Enfin les simples pions ne pouvaient pas avoir une vision plus large du monde , tout comme dans l'Albatros de Baudelaire… elle vivait dans un autre monde et eux était fixé sur l'espace terrestre.
Elle voulait tout de même éviter à Rick des répercussions négatives de cette rencontre , alors elle fit fonctionner de nouveau cette partie de son cerveau plus développé que les autres. D'un coup , elle put se connecter aux principaux esprits concernés , les hauts gradés. Elle ne souhaitait que leur faire disparaitre ce malaise , rien d'autre. Sa puissance mentale parcourut tel un poison indécelable l'esprit de ces pauvres âmes en perdition et atténuant le malaise crée dans leur esprit déjà corrompu par divers évènements.
Sa force mentale ne provoqua d'une brève douleur dans l'encéphale de ces hommes qui se sentirent soulager tout d'un coup. Elle avait simplement procéder à une suppression de quelques petites émotions dans leurs souvenirs pour éviter des problèmes au prisonnier.

"J'y vais. Merci beaucoup pour la visite."

L'homme en costume fut encore légèrement sonné par ce raid dans son esprit et ne fit d'un bref geste de la main pour la saluer avant que la jeune femme ne parte le sourire aux lèvres. Elle parcourut de nouveau les méandres de cette prison infâme jusqu'à arriver à l'extérieur là où sa voiture personnelle l'attendait impatiemment avec son chauffeur en train de regarder sa montre tout en fumant une cigarette. En voyant arriver sa patronne , il souleva brièvement sa casquette pour la saluer avant de jeter sa cigarette au sol pour l'écraser avec ses chaussures de marques , toujours avec un sourire il ouvrit la portière de la jeune demoiselle pour la refermer derrière elle et reprendre le volant.
Il mit la clé dans le contact chauffant le moteur quelques instant tout en activant le GPS pour savoir quelle route prendre.

"Nous retournons à l'hôtel ?"

Elle acquiesça d'un geste de tête et tandis que la voiture prit la route principale de la sortie , Suzuna toucha encore inconsciemment ses lèvres se rappelant de ce doux contact qu'elle avait ressentis quelques instants auparavant. Elle sourit bêtement et se mit à pianoter sur son téléphone portable pour écrire la journée qu'elle venait de vivre comme à son habitude.
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