[Washington D.C] Attentat à la Maison Blanche [pv:Alexis]

Invité

Une voiture s'arrêta devant la Maison Blanche, laquelle était éclairée de façade par des lumières fixées au sol. La nuit venait de retomber, Sylar et Alexis avait voyagé toute la journée depuis la veille au soir, tous les deux n'avaient pas dormis, mais le serial killer les abreuvait suffisamment en énergie pour qu'ils puissent se passer de sommeil pendant quelques heures encore. Sylar descendit du siège conducteur, et regarda Alexis sortit de son côté co-pilote. Il le regarda, puis regarda la Maison Blanche devant eux. Depuis l'attentat de New York la sécurité y avait été grandement renforcé, un bataillon entier était chargé de la sécurité, ils patrouillaient autour du bâtiment et à l'intérieur chaque couloir et chaque porte était dans leur ligne de mire. Entrer ne serait pas chose facile ... pour des humains. Pour l'heure la nuit masquait les deux Vilains, et donc il leur était facile de comploter en paix avant de passer à l'attaque.

" Bon, voilà comment on va faire. J'ai plus de pouvoirs que toi donc je vais créer la diversion à l'extérieur qui va te permettre de rentrer. Une fois à l'intérieur je veux que tu me libère tous le trajet, tous les couloirs, depuis cette entrée principale jusqu'au Bureau Ovale. Le président y est en ce moment, si j'en crois ma montre il y sera encore pour une bonne heure. Tu te sens prêt à faire ça ? Alors on y va ... Attends qu'ils se concentrent tous sur moi et fonce à l'entrée, et utilise tes ombres pour te cacher s'il le faut, bien que ce ne soit pas une stratégie que j'attends de toi. Si jamais ça tourne mal, on se sépare, et on se retrouve à New York, on ne reste pas ici. Fonce quand tu jugeras le moment opportun ... "

Sylar lui fit un clin d'œil amical et avança jusqu'à la grille. D'un geste de la main il en écarta les barreaux avec sa télékinésie, et pénétra dans le parc. A peine quelques pas faits sur l'allée principale qu'un projecteur l'éclaira de plein fouet:

- Vous êtes dans une zone interdite, veuillez sortir immédiatement ou nous serons contraint d'utiliser la force. Je répète ...

La voix se tut un moment, il lui avait fallu quelques secondes à la personne qui parlait pour reconnaître Sylar.

- ALERTE ROUGE ALERTE ROUGE SYLAR EST DANS LE PÉRIMÈTRE !!!

Tous les militaires qui patrouillaient jusque là autour du bâtiment se regroupèrent devant l'entrée principale, à genou, armes au poing braquées vers Sylar. Le serial killer vint de se rendre compte qu'il aurait du passer par derrière s'il voulait qu'Alexis entre par la porte principale. Il tourna la tête et regarda derrière lui, son compagnon était toujours caché près de la voiture, tant mieux. Il lui envoya rapidement les nouvelles directives par voie télékinétique:

¤ Changement de plan, passe par derrière, on se retrouve dans le Bureau Ovale, je me charge d'eux. Bonne chance ! ¤

Et il repointa son attention vers les militaires. Il se demandait ce qu'ils attendaient pour balancer les sommations ou même commencer à tirer. Finalement une voix hurla dans un mégaphone:

- Sylar. Ici le Colonel John Andrew Shaft, chef du bataillon de protection et surveillance de la Maison Blanche ...

" Enchanté Colonel ! "

Lança-t-il, prêt à s'amuser.

- Mettez vous à genou, les mains sur la tête !

" Désolé Colonel, mais je ne peux pas faire ça. "

- Ne nous obligez pas à faire feu Sylar !

" A New York vous étiez bien plus que ça et vous n'avez pas réussi à me tuer, pourquoi maintenant devriez vous réussir !? "

- Je répète ma sommation, mettez vous à genou, les mains sur la tête, ou nous ouvrons le feu.

Là Sylar s'amusait bien, et il décida de pousser le jeu encore plus loin. Il mit ses mains sur sa tête, et se laissa tomber sur les genoux. Il resta comme ça pendant presque une minute sans que personne ne se manifeste.

" Et bien ? Personne ne vient me passer les menottes Colonel ? "

Finalement un jeune militaire s'avança vers le serial killer, la sueur lui dégoulinant du front, sa mitraillette sur le dos, avec juste son pistolet dans la main droite et une paire de menottes dans l'autre main. Il arriva au niveau du tueur:

- Je ... Enfin nous ... Au nom de la loi des Etats-Unis d'Amérique je vous arrête pour génocide du peuple américain, tous ce que vous direz pourra être retenu contre v ... "

Il s'arrêta de parler, les paroles ne lui venaient plus à la bouche: Sylar venait d'entrer dans son esprit, et lui dictait maintenant ses pensées.

¤ Donne moi ton arme de poing, puis retourne toi, attrape ta mitraillette, et fais feu sur tes camarades. ¤

Le jeune militaire donna son pistolet au serial killer, puis prit sa mitraillette dans les mains.

- Première classe Johnson, que faites vous !!?? hurlait le mégaphone

Finalement le soldat se retourna, mitraillette en main, ôta la sécurité, et commença à tirer sur ses propres collègues. Après que trois ou quatre furent mortellement touchés, les autres commencèrent à répliquer, n'hésitant pas à tirer sur leur propre collègue, lequel fut transpercé par plusieurs dizaines d'impacts avant de mourir. Mais il ne tomba pas au sol, Sylar le tenait dans le dos et s'en servit comme bouclier humain pour avancer à l'abri des balles. Après quelques mètres, le cadavre du pauvre militaire était tellement déchiqueté par les balles que le tueur fut obligé d'user de sa télékinésie pour stopper tous les autres projectiles. Après quelques secondes très bruyantes, les chargeurs étaient vides, et une épaisse fumée empêchait les militaires de voir si leur cible avait été abattue. Ils commencèrent à recharger, et finirent lorsque la fumée se dissipa enfin. Il n'y avait que le cadavre de leur collègue encore tout fumant et ensanglanté au sol.

Après quelques secondes d'incompréhension, un coup de feu retentit, et un second militaire s'écroula, tué d'une balle dans la nuque. Puis un autre coup de feu, et un autre mort à nouveau dans la nuque. Le temps pour le bataillon de réaliser que Sylar s'était glissé furtivement dans leur rang et c'était la pagaille: ils ne pouvaient pas tirer car ils risqueraient de se toucher entre eux. Le tueur vida tout son chargeur en tuant à chaque fois un militaire avec une seule balle, avant de jeter le pistolet. Pendant ce temps, le reste du bataillon forme un nouveau groupe pour refaire face à Sylar qui était maintenant seul au milieu d'un tas de cadavres.

- FEU !! FEU !! FEU !!! BUTEZ MOI CE SALAUD

Tous les militaires firent feu en même temps avec leur mitraillette: une pluie, non un blizzard de balles fusa vers le Serial Killer qui leva un simple doigt vers le ciel pour que les projectiles se stoppent dans leur trajectoire et se liquéfient quasi-instantanément. A nouveau les chargeurs étaient vides, et Sylar était toujours debout, sans la moindre égratignure. Il entendit des bruits de moteurs vrombir au loin: les renforts arrivaient. Puis se furent le bruit des pales d'un hélicoptère qui battaient l'air avec force, son ouïe surdéveloppée l'aidait à anticiper ses actions, et il ne voyait qu'une seule façon de se débarrasser d'un quasi bataillon, de plusieurs dizaines de renforts, et d'un hélicoptère, de façon simultanée. Mais il ne pouvait pas encore le faire maintenant, il fallait qu'il gagne du temps.

Il regarda sur ses côtés, il cherchait une source, il lui fallait une grosse source d'eau. Et finalement il le vit: un poteau d'incendie rougeâtre dissimulé dans les bosquets. Il le pointa de la main avec sa télékinésie et le fit éclater, libérant ainsi une jet d'eau phénoménale. Avec son pouvoir de Cryokinésie, il fit de ce geyser l'alimentation d'un blizzard au sens propre du terme: un nuage de glace épaisse et coupante qui grandit à une vitesse impressionnante, rendant aveugle et martelant les militaires de coups plus ou moins douleureux. En tout cas pour eux impossible de faire le moindre mouvement ni de surveiller Sylar. Ce dernier profita de ce blizzard pour pénétrer dans la Maison Blanche où il aperçu déjà les premiers cadavres qu'il suivit jusqu'au Bureau Ovale.

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Une voiture, 2 hommes, une Maison Blanche. Jamais Alexis croyait que de son vivant, il allait fouler la terre environnant ce bâtiment mythique. Il venait de faire une bonne journée de trajet en compagnie de Sylar pour en arrivé ici. Voyager avec un tueur en série, pas très rassurant direz-vous? Le grand ténébreux s’en moquait car il n’avait aucune raison d’avoir peur et il pouvait garder son calme à tous moments. Mais c’en était assez de réfléchir présentement, les 2 vilains devaient passer à l’action. Une fois à l’extérieur du véhicule, Sylar prit quelques instants pour expliquer son plan à son jeune acolyte. D’un certain point de vue, ça semblait plutôt aisé. Avec la nuit qui les accompagnaient, les pouvoirs d’Alexis seraient renforcés, rendant leur utilisation plus efficace. Le jeune homme approuva d’un signe de tête les directives qui lui ont été dictées et observa maintenant Sylar agir…

Alors que Sylar avançait dans l’allée et se faisait intercepter, le ténébreux réfléchissait à sa tactique. Se rendre à l’entrée serait un véritable jeu d’enfant mais une fois à l’intérieur, que devra-t-il faire? Il ne fait aucuns doutes que l’endroit sera toute une forteresse et que nombreux soldats seront prêts à défendre le grand manoir au prix de leur vie. Alexis n’avait qu’une seule solution en fait: utiliser son pouvoir à pleine capacité, ne pas se laisser limiter et déverser toute sa puissance. Habituellement, les poussées d’adrénaline étaient un très bon aidant et le ténébreux ne s’en faisait pas pour ses pouvoirs. Peut-être que l’occasion sera bonne pour découvrir, une fois de plus, de nouvelle façon pour les utiliser?

Un message télépathique arriva de nulle part, celui-ci indiquant des nouvelles directives à Alexis. Ce dernier comprit rapidement la situation et hocha de nouveau la tête pour lui-même. Le ténébreux patienta un petit moment alors que Sylar faisait une diversion exemplaire et c’était la chance parfaite pour le ténébreux de se faufiler. D’un bond direct, il se releva et replaça parfaitement son grand manteau noir, maintenant prêt à appliquer ses talents. Alexis fit quelques pas et avec un élan époustouflant, il se jeta dans la noirceur et les ténèbres de la nuit. Devenu maintenant une ombre dans un océan noir, il était invisible aux yeux de tous, aux yeux des faibles et des inconscients. Seul obstacle: les grands cercles de lumière qui éclairait le sol mais avec l’étendue que la nuit avait, les recoins étaient suffisants pour se faufiler. Le ténébreux se déplaçait avec aisance dans son environnement, il contournait facilement chaque humain présent sur le terrain pour se diriger vers son objectif…

Un arbre. Il était non loin de l’entrée secondaire de la Maison Blanche. Alexis le choisit comme porte de sortie et se matérialisa hors de l’ombre du végétal, à quelques mètres à peine de la porte tant attendue. Comme c’était prévisible, ça grouillait de militaires en patrouille. À portée de vue, il y en avait une bonne dizaine, armés jusqu’aux dents. Alexis devait choisir son approche avec perfection et intelligence. Soudain, il eut une idée lui traversant l’esprit, une idée macabre certes mais combien intéressante.

Le ténébreux se dégagea hors de sa cachette et s’approcha envers l’entrée, tout droit vers le groupe de soldats prêts à faire face à tout éventualité. Son ton de voix ironique avait de quoi surprendre n’importe qui…

"Bonsoir messieurs, heureux de vous rencontrer en cette magnifique nuit. Un ciel étoilé et un air relaxant, n'est-ce pas le parfait moment pour faire une marche en groupe comme vous faites en ce moment?"

Sans poser aucunes questions, les 10 très bien armés militaires prirent Alexis dans leur mire de tir. Aucuns d'eux n'avait vu le jeune homme se déplacer avec autant de discrétion, une discrétion digne des plus grands assassins. Le ténébreux ne semblait pas nerveux pour autant, avec ses mains dans ses poches et son visage teint d'un calme indestructible. Un des soldats fit un pas en avant, il devait être le dirigeant de ce groupe. Son discours représentait celui du parfait patriote qui défendrait son président et son pays coute que coute...

"Citoyen, vous êtes présentement dans une zone interdite à la population. Veuillez évacuer ce lieu sans attendre ou mes hommes seront contraints de vous sortir de force."

Parfaitement neutre, parfaitement immobile, Alexis avala les paroles du militaire comme un verre d'eau. Allons donc, quelle façon ridicule d'accueillir des invités se disait le jeune homme. Il ne manqua pas d'exprimer son mécontentement face à cette piètre organisation...

"Commandant, dites moi que vous ne traitez pas tous les visiteurs de cette façon, c'est déplorable. Après, si vous vous plaignez du taux de tourisme trop peu élevé dans la région, ne me blâmez pas..."

"Je répète, citoyen. Veuillez évacuer ce lieu sans attendre ou mes hommes seront contraints de vous sortir de force."

Qu'est-ce que c'était amusant, avoir affaire avec des statues inébranlables, des monuments idolâtrés par la nation pour promouvoir un climat constant de sécurité! Alexis comptait bien faire tomber cette forteresse que l'armée des États-Unis représentait, du moins, la fraction qui se tenait devant lui...

"Qu'allez-vous faire commandant, me tirer dessus avec vos mitraillettes en plastique renforcé?"

Cet affront prouvait bien l'assurance dont faisait preuve le jeune homme. Il n'avait vraiment pas peur de se faire tirer dessus, c'était le moindre de ses soucis car il était alerte et ses réflexes étaient assez aiguisés pour qu'il puisse réagir dans n'importe quel situation. Alors que le ténébreux s'apprêta à retirer une de ses mains de ses poches, un des militaires tira une petite rafale en direction de l'intrus. N'attendant pas de se faire cribler de balles, Alexis fit surgir sa main devant les projectiles et créa rapidement une petite sphère d'ombres dans sa paume. Les munitions passèrent dans la petite sphère de ténèbres mais n'en ressortirent pas, comme si elles avaient été enfermées. Le ténébreux fit un petit sourire et dissipa sa création. Les soldats n’en demandèrent pas tant et une véritable avalanche de balles se dirigea vers Alexis. Ce dernier était déjà parti, évaporé de nouveau dans la nuit. Sur les nerfs, les soldats tournèrent leur têtes dans tous les sens, cherchant leur cible qui s’était échappé de leur vue. Un véritable festin s’annonçait pour Alexis, qui s’était réfugié dans un mur d’ombres d'a peine 2 mètres de longueur qu’il avait pris soin de créer à l’insu de ses opposants. Où se situait ce dit mur? Au-dessus de nos charmants militaires…

Un cri d'horreur fit glacer le sang de chacun des soldats. Un cri qui venait de leur rang. Un des hommes avait une main tranchée et baignait dans des jets de sang qui jaillissaient de tous les sens. Ce n'était cependant pas le soucis principal du commandant...

"Soldat Smith, où est passée votre arme!?"

"Je...je l'ignore lieutenant... tout s'est passé si vite et..."

Soldat Smith avait une de ses peurs bleues qui le noyait et il avait raison car ce qui allait arriver n'était pas joli. Alexis surgit du mur d'ombres qu'il avait créer, gardant le bas du corps dedans, le haut du corps à l'extérieur, au-dessus des têtes humaines ne se souciant de rien. Mitraillette en main, il souffla une phrase en anglais, une phrase empli de malice et détermination...

"Let the game begins, soldiers!"

Un doigt sur la gâchette, une pluie de métal ardent tomba sur les soldats, les abattant un à un dans un véritable spectacle de souffrances et de mort. Un à un, les militaires s'effondraient dans une grande marre de sang, n'ayant aucunes chances de réplique étant donné la vitesse d'exécution du grand ténébreux. Tous furent bientôt décapités par les projectiles de l'arme d'assaut, tous sauf un seul, le commandant. Il n'était pas vraiment en état de bouger, étant criblés de balles dans les 4 membres du corps. Simple et efficace, la méthode qu'avait utilisé Alexis et il fallait le dire, c'était original comme première étape de son jeu. Elle ne finissait pas ici toutefois, il manquait la petite touche finale, le dernier coup de dé...

Alexis replongea son corps en entier dans le mur d'ombres flottant et prononça quelques mots d'une voix calme mais grave, profonde, intense. Pourquoi parler à un tel moment?

"Seul dans la vie, marchant dans la nuit, à la recherche de la mort, prêt à sacrifier son corps. Un passé tragique, un avenir magique, un spectacle macabre aux allures de cadavre. Ceci est la fin, le début du destin..."

De nouveau, Alexis surgit hors de son mur et chargea directement envers sa victime finale. Cette fois-ci, il avait laissé tombé l'arme à feu pour s'armer de son fidèle couteau, sa lame préférée. Cette dernière se planta durement dans le corps du dernière militaire, qui échappa un juron dans un dernier cri étouffé. La mort au bout de ses doigts, la vie se déversant dans la nuit, le ténébreux se releva avec le sentiment d'un début de devoir bien accompli. Se tournant maintenant vers la porte, Alexis se mit en marche, pénétrant finalement dans la mythique Maison Blanche. Le travail ne faisait commencer...

Montant d'un pas décisif les marches de l'escalier qui se dressait en son chemin, il arriva dans un long couloir. Au bout il y avait une porte, une grande porte blanche à la poignée dorée. Elle était le seul objet scintillant dans cette mise en scène ténébreuse. Le ténébreux marchait, marchait, dans un silence beaucoup trop suspect. Quelques mètres le séparait maintenant du portail qui le transporterait dans la dimension du Bureau Ovale. Une distance si courte, mais si protégée...

Le grincement d'une porte fit écho dans le long couloir, une porte derrière le ténébreux. Ce dernier figea sur place et fit un rapide tour sur lui-même pour faire face vers la source de distraction sonore. Une rangée de soldats encore plus armés que les derniers prirent possession des lieux, cherchant à abattre leur ennemi. Étaient-ils seulement en position d'avoir le dessus sur un être qui n'était même plus humain?

Alexis prit un rapide moment de concentration pour créer une sphère de ténèbres, toujours dans la paume de sa main comme les autres. Déplaçant son bras vers l'avant à la vitesse de l'éclair, sa boule noire déambula dans les airs vers les militaires qui n'eurent même pas le temps d'avoir une riposte immédiate. Alexis claqua ses mains durement l'une contre l'autre, un geste qu'il n'avait jamais appliqué dans ses offensives auparavant. Cette initiative eut pour effet, comme toujours, de faire éclater le globe de ténèbres mais le résultat final était différent. Vous connaissez tous le processus, ça finit par la manifestation d'un cube, d'une grande cage mais non, pas cette fois-ci. Un grand tube, un cylindre avait résulté de l'utilisation du pouvoir des ombres. Fait inusité, tous les militaires qui surgissaient de nulle part furent enfermés dans ce grand tube. Après tout, ils étaient alignés presque comme les planètes du Système Solaire alors...

Alexis se tenait maintenant à 2 pas de la porte de son destin, du portail du non-retour. Une main sur la poignée, l'autre qui dirigeait un gigantesque tube d'ombres, il tourna le mécanisme et ouvrit la porte en grand, prêt à réagir à n'importe qui ou n'importe qui se trouverait derrière.

Le Bureau Ovale était maintenant à sa portée...

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Sylar arpentait les couloirs de la Maison Blanche en direction du Bureau Ovale. Les quelques agents de sécurité en costard qu'il croisa n'eurent pas le temps de pointer leurs armes vers le serial killer que déjà ils étaient projetés contre le mur le plus proche, tête la première. Il y avait aussi des militaires dans le bâtiment, mais eux étaient déjà morts pour la plupart, ou alors il n'y avait que leurs armes au sol et eux avaient disparus: Alexis était au point. Au détour d'un couloir il arriva enfin en vue de la porte du Bureau Ovale.

Il s'approcha et au même moment Alexis arriva par le couloir d'en face. Sylar sourit, un sourire victorieux, et il tapota joyeusement l'épaule de son frère d'arme.

" Parfait timing Alexis, je suis fier de toi. Ouvre cette porte et sa poignée imprimera ton nom dans la légende. "

Alexis souriait aussi, il ouvrit la porte. A peine était-il en visuel qu'un brouha énorme se fit retentirent, comme une multitude de coups de feu tirés tous en même temps. Sylar qui avait laissé passé son jeune apprenti le premier le regarda encaissé une balle en plein torse, puis une deuxième, avant de se redresser pour faire disparaître tous les autres projectiles dans une ombre qui s'apparentait à être un trou noir. Le serial killer attrapa Alexis et le mit à couvert, il saignait abondamment et l'énergie allait rapidement lui manquer surtout après avoir utilisé son pouvoir.

" Reste avec moi Alexis, c'est ma faute, pardonne moi. "

Sylar n'était pas apeuré, ni même stressé, il était neutre, comme si tout avait été prévu ainsi. Il laissa Alexis s'asseoir au sol contre le mur.

" Tiens le coup deux minutes, je vais te soigner. "

A son tour il se découvrit dans l'ouverture de la porte et une nouvelle pluie de balles arriva, mais elles n'atteignirent jamais leur cible, stoppées par télékinésie en l'air. Sylar fit un mouvement de bras et balaya dans le même temps toutes les balles ainsi que toutes les armes qui les avaient tiré. Se découvrirent alors six gardes du corps en costard, et derrière eux le Président des Etats Unis d'Amérique, en sueur, apeuré.

" Vous avez commis une terrible erreur ... et voilà que vous tuez mes propres alliés, en vain. Vous m'avez mis le dos au mur, soyez maudis ..."

Il leva la main, et les six gardes du corps s'élevèrent dans les airs, crispés, dans l'incapacité de faire le moindre mouvement. Sylar utilisa ensuite le pouvoir d'Alex Dumont pour transférer l'énergie de ces six êtres humains vers le corps ensanglanté d'Alexis, qui reprit vie aussi vite qu'il l'avait perdu. Les balles s'extirpèrent d'elles même, et les plaies se régénéraient. Sylar laissa tomber les 6 cadavres vidés de toute énergie au sol, et attendit d'être rejoint par Alexis.

" Désolé que tu ais du vivre ça Alexis ... Et maintenant écrivons l'Histoire. "

Puis un bruit, Le Président s'était jeté par dessus son bureau et avait attrapé un des pistolets de ses gardes du corps, puis le pointa vers Sylar. Ce dernier par un geste devenu un réflexe fit s'échapper l'arme des mains du dirigeant par télékinésie:

" Allons Monsieur le Président, gardez votre calme. Je ne voudrais pas vous tuer tout de suite, j'ai besoin de vous avant tout. "

Il le poussa dans sa chaine par télékinésie, et le fit rouler dans une des pièces voisines où se tenait un bureau exactement identique et face à ce bureau, des caméras: la salle des allocutions présidentielles. Sylar se tourna vers Alexis:

" On a un problème. Tu as bloqué un des couloirs avec tes ombres mais celui par lequel je suis arrivé est resté ouvert, je veux que tu ailles le bloquer sinon on sera dérangé trop tôt. Et dis aux soldats que nous tenons le Président en otage, et que s'ils tentent quoique ce soit nous l'exécutons, ça nous fera gagner du temps. "

Alexis acquiesça. Sylar brancha la caméra et la pointa vers le bureau où était immobilisé le Président, toujours crispé sur son siège par la télékinésie. Il attrapa la téléphone qui était relié directement à la principale chaîne de télévision américaine

" Ici Sylar, je suis à la Maison Blanche. Le Président désirerait passer une allocution, vous pouvez nous brancher en directe ? "

Personne ne répondit à l'autre bout du fil, et pourtant sur l'écran témoin le Président ne tarda pas à apparaître. Ils voulaient une preuve que ce n'était pas un canular, ils l'avaient. Sylar raccrocha le téléphone et se posta derrière la caméra, cadrant bien le Président.

" Et maintenant Monsieur le Président vous allez faire une allocution. Et sans prompteur, mais rassurez vous, vous saurez quoi dire. "

- Je ne dirais rien du tout espèce de salopard, vous êtes le Diable incarné !

" Comme je disais, vous allez faire une allocution. "

Le président le regarda d'un air inquiet, soucieux. Sylar plongea son regard dans le sien et usa de sa télépathie pour dicter au dirigeant de la première puissance mondiale de nouvelles pensées, le discours ... Le téléphone sonna, Sylar décrocha, écouta ce qu'on lui dit, puis raccrocha.

" Nous sommes en direct, j'adore la presse. Monsieur le président, c'est à vous ! "

Le président avait le regard vide, comme une marionnette, mais ses lèvres s'articulèrent et sa voix sortit de sa bouche:

" Mes chers Concitoyens Américains,
C'est aujourd'hui un grand jour pour notre Nation, et pour le Monde Entier.
Moi, Walter Andrew Nicols, Président des Etats Unis d'Amérique, ai l'immense privilège d'annoncer publiquement que la guerre contre l'Evolution est finie. A 20 heures 36 ce soir, Sylar a tenté un attentat contre ma personne ici à la Maison Blanche, et il a été éliminé.

Il marqua là une pose de quelques secondes.

C'est un message de paix que je diffuse ce soir, un message d'espoir. Le monde tel que vous le connaissiez avant l'explosion qui a ravagé New York il a bientôt un mois de cela va pouvoir reprendre un cours normal, et notre Amérique pourra être reconstruite et repartir sur de bonnes bases. Tous ceux qui ont suivit Sylar dans son entreprise de destruction on été éliminés avec lui lorsqu'ils sont arrivés ici, et j'ai le plaisir d'inviter tous les êtres spéciaux à reprendre une vie normale en faisant usage de leur pouvoir pour le bien de la communauté et de la paix mondiale. Nous, humains, nous engageons à vous accepter au sein de notre société comme les frères que vous avez été pour nous jusque là, malgré les exceptions qui ont commis cet attentat horrible, et qui maintenant ne sont plus.

J'attends de vous une manifestation de joie mondiale, j'espère que l'on va fêter cet évènement et que nous nous relèverons de ce coup qui a été porté à notre Nation, à notre pays.

L'Amérique et le Monde ont besoin de vous, aujourd'hui et dans les jours à venir plus que jamais.

Dieu Bénisse l'Amérique. "

Sylar attendit quelques secondes et débrancha la caméra. Puis il se tourna vers Alexis qui ne semblait plus rien comprendre.

Tout était sous contrôle. Sylar l’avait rejoint et un des couloirs était bloqué par le grand tube d’ombres, issu du pouvoir d’Alexis. De plus, avec la panoplie d’armes que son maitre avait à sa disposition, aucuns risques que la situation tourne mal. Le risque était toujours présent et c’est directement en ouvrant la porte que le jeune homme s’en rendit compte. Les projectiles qui lui transpercèrent le torse étaient violents et inattendus. Sous la force de l’impact, il ne cria pas mais recula un peu tout en grognant de colère. Avant de mourir dans une pluie de tirs militaires, il releva sa main devant lui pour créer un bouclier. Très utile un bouclier fait de peau et de tissus humains mais ça ne s’arrêta pas la. Sans aucuns efforts, une manifestation d’ombre apparut dans la paume et absorba le reste de la menace imminente. C’est après que le contre-coup se faisait ressentir, alors qu’il avait été mis à couvert. Son torse coulait de plus en plus de sang et le ténébreux pouvait se sentir faiblir étant donné un usage intensif de pouvoirs sur une période de temps rapprochée. Les enchainements d’évènements étaient rapides et il n’avait pas le temps de relâcher sauf qu’avec une telle blessure…

Le problème fut rapidement réglé, alors que Sylar se chargea à la fois des soldats du président et de la guérison de la plaie presque béante qu’arborait honteusement Alexis. C’était fascinant comment Sylar avait manipulé la force vitale des gardes du corps du président pour la faire surgir à travers l’organisme du ténébreux. Ce dernier sentait un vif regain d’énergie en sa personne, comme s’il se remettait d’une longue nuit de sommeil réparatrice. Une puissance renouvelée le traversait et c’est en faisait claquer ses doigts dans une petite vague de ténèbres qu’il constata le bonheur de la situation. Mais ce n’était pas le temps de contempler sur place, Sylar était déjà dans le Bureau Ovale. Fait étrange, il s’excusa au près d’Alexis pour ce qui était arrivé. Le ténébreux souleva les sourcils dans un air interrogatif et s’empressa de répondre…

"C’est pas grave Sylar, j’ai fait une erreur et agit rapidement, ça n’arrivera plus. Le plus important, c’est de mener notre objectif à termes et nous somme dans une très bonne position pour y arriver."

Confiant et calme mais à la fois très énergétique, Alexis était de retour mais beaucoup plus alerte cette fois-ci. Il surveillait attentivement les alentours tout en observant également Sylar se charger du président de façon amusante et déconcertante. L’homme avait un plan en tête, c’est évident. Alexis n’en connaissait pas tous les détails et ça rendait le contenu beaucoup plus fascinant. Il allait toutefois passé bientôt à l’action alors que Sylar lui dicta de nouvelles directives. La partie allait bientôt recommencer, que ça allait être palpitant!

Sans se faire attendre, Alexis fit demi-tour et retourna dans le précédent couloir où il s’était déjà occupé d’une bonne partie. Le ténébreux jeta un petit coup d’œil à droite et la vue était fort simple: la très grande majorité du passage était bloqué par la présence du fameux tube d’ombres que le jeune homme avait créé. Une fascination création qu’il représentait et bien qu’Alexis était tenté d’en savoir plus sur l’état de ses victimes emprisonnées dedans, il en resta la dans l’ignorance la plus simple, préférant se concentrer sur sa nouvelle tache. Constatant un peu avec dégout le trou dans le devant de son manteau, il fit quelque pas et s’engagea dans le couloir utilisé par Sylar plus tôt. À peine quelques pas plus tard, plusieurs cris et foulée de pas se rapprochaient de plus en plus, à chaque seconde, la source semblait être à portée. Cette fois-ci, aucune erreur, aucun défaut de préparation, tout serait calculé. Le regard sombre et plus déterminé que jamais, Alexis se tenait debout, prêt à faire face à une armée entière s’il le fallait.

C’était pas le contingent entier mais c’était déjà un groupe de 5 autres gardes du corps qui accouraient, chacun armé de pistolets. Sans une seule réflexion, les 5 inconscients firent feu sur le jeune homme vêtu de noir. Avec une facilité déconcertante, le ténébreux fit, avec une vitesse et une agilité exemplaire, un geste circulaire qui manifesta un disque noir flottant devant lui. L’objet d’ombres stoppa tous les projectiles originellement destinés à mettre fin aux jours de l’intrus. La défensive était efficace et aisée mais maintenant, il fallait passer à l’attaque et vite, ne pas laisser aucune pitié, aucun répit pour les opposants. Avant de poser son premier geste offensif, Alexis cria en direction de ses ennemis sur un ton provocateur…

"Let’s play another game, soliders!"

Avec l’aide de la paume de sa main droite, le ténébreux donna un rapide coup dans le disque. Au début, rien ne se passait et semblait être visible. Après quelques secondes, l’objet se fissura et se sépara en 5 fractions distinctes, des morceaux différents qui se transformèrent en globe de la taille d’une tête humaine. Alexis s’amusait beaucoup et ses efforts étaient presque inexistants. Il faut croire que le rapprocher de la mort semble réveiller un peu plus à chaque fois son grand éventail de possibilités.

Après un moment de silence, les sphères se propulsèrent d’elle-même vers l’avant et chacune enferma un pistolet des gardes du corps. Alexis ferma alors son poing et chacune des boules éclata une à la suite de l’autre, faisant évaporer les armes à feu dans le néant. Avec l’alternative d’attaquer à distance éliminée pour les ennemis, le ténébreux était dans une position bien plus favorable. Il restait que c’était 5 colosses plutôt bien construits mais bientôt aussi inoffensif qu’une souris. Alexis créa un grand mur de ténèbres qui faisait la largeur et la hauteur du couleur, sans aucune issue possible ou faille pour qu’on puisse s’y faufiler. Une barrière permanente, une grille détruisait toute liberté d’actions de ceux qui oseraient tenter de la traverser. Petit hic: 2 des gardes avaient déjà accourus envers la source de leur problèmes. Qu’ils viennent, Alexis était prêt à les affronter!

Le premier arrivant, le ténébreux fit un léger saut et donna un puissant coup de pied en plein ventre de l’assaillant qui fut envoyer directement dans le mur non loin du terrain de combat. Plus ou moins assommé, Alexis se tourna envers le second qui n’avait perdu en rien son agressivité. Une avalanche de coups s’échangaient entre les 2 hommes et malgré le fait qu’il n’était pas le meilleur lutteur ou le plus talentueux des artistes martiaux, il se débrouillait quand même bien, aidé de sa grande agilité et dextérité. Le ténébreux se permettait même quelques acrobaties, sans grande fantaisie, qu’il avait appris dans la rue plus jeune lors de sa période de fugue. Le combat était assez intéressant mais ce qui l’était encore plus, c’est que personne avait remarqué que le précédent garde assommé s’était relevé et se dirigeait vers la Salle des Allocutions, armé d’un autre pistolet qui était surement dissimulé au départ. Sous une poussée phénoménale d’adrénaline, le ténébreux ne s’en était pas rendu compte jusqu'à maintenant.et il réalisa qu’il devait agir avant que ça soit trop tard…

Après un faux pas du garde du corps, qui trébucha par le fait même, Alexis se servit de cette occasion en or pour enfermer ses pieds et ses mains dans des petits cubes noirs. Pauvre de lui, s’il tentait de s’échapper, jamais il ne reverrait ses parties du corps. Le ténébreux ne manqua pas de lui souligner de façon subtile…

"Reste la, j’en ai pas pour très longtemps. Après tout, pourquoi gaspillé tes mains et tes pieds pour la vie d’un président que tu ne verras que quelques fois dans ta vie à peine? Imbécile."

Le jeune homme accourut envers la destination mais il avait un peu de retard. Une fois sur place, Alexis voyait bien que le garde du corps braquait son arme vers la tête de Sylar, qui était de dos à la menace. Le ténébreux ne posa aucunes questions et créa une chaine d’ombres avec sa main, la faisant enrouler autour de la cheville droite du garde. Il tira un grand coup, faisant tomber l’ennemi lourdement sur le sol. Avant qu’il aille le temps de récupérer son pistolet, Alexis dégaina son grand couteau de cuisine qu’il propulsa à une vitesse folle en direction de la personne au sol. Et vlan! La lame enfoncée dans l’arrière du crâne, qui fut rapidement témoin de la couleur rouge qui s’en échappait. Le ténébreux avait une nouvelle fois fait preuve de grands réflexes même s’il avait laissé une larve s’échapper, il avait réparé le tout avec brio. Allant récupérer son arme, essuyant le sang sur le corps inanimé, il fit tourner le cadavre pour qu’il se retrouve face à face avec lui. Avec un petit sourire narquois, Alexis souffla:

"The game is over, soldier."

On a rarement plus modeste que ça, c’en est effrayant… Après son petit spectacle, le jeune homme se releva et s’accota sur une fauteuil de la salle tout en faisant un signe de tête à Sylar pour dire que tout était sous contrôle. En même temps que l’écoute du discours du président, le ténébreux jetait quelques regards vers la porte, prêt à réagir si ils étaient dérangés, ce qui serait peu probable avec 2 couloirs bloqués…

Alexis trouvait le discours un peu étrange et avait perdu le fil de la compréhension. Il ne doutait pas de Sylar, seulement, la question du pourquoi lui traversait l’esprit. Après l’allocution, Alexis observa Sylar et parla à son tour…

"Va falloir que tu m’expliques un peu plus en détail le plan que tu as prévu…Mais bref, je me demande…"

Le grand ténébreux s’avança un peu plus vers le centre de l’action, maintenant cote à cote avec Sylar et non pas très loin devant le président, de plus en plus apeuré et nerveux…

"Que va-t-on faire de cet homme? Je serais tenté à un jeu intéressant pour lui, seulement, si ce n’est pas dans tes directives, je trouverai une autre proie. Mais une qui a autant de prestige et de pouvoirs auprès d’une population voir d’un monde entier, ça ne se présente pas 2 fois dans un vécu. Qu’en pensez-vous, monsieur le Président, vous aimez les jeux dites moi?"

Calme, déterminé, malsain, voir fou… C’est comme ça que l’on pouvait décrire l’état d’esprit d’Alexis. Contradictoire par moments, il savait maintenant parfaitement ce qu’il voulait. Savourer un tel repas, peinturer un tel chef d’œuvre, ça bouillonnait de plaisir dans son fond intérieur.

Reste à savoir maintenant comment la suite se déroulera…

Invité

Après que le président ai terminé son discours, enfin plutôt après que Sylar lui ai dicté ces paroles, ce dernier se tourna vers la grande vitre qui donnait une vue sur une partie de Washington. Il lui tournait le dos, mais écoutait Alexis lui demander de lui expliquer. Mais avant que le tueur ai pu répondre, son acolyte enchaîna en demandant l'autorisation de disposer du Président. Sylar préférait ne pas tenter d'imaginer ce qu'il subirait s'il le laissait aux mains d'Alexis, et tant bien que mal, il s'en moquait. Il était concentré sur l'horizon, sur Washington ... Il regarda alors sa montre, oubliant momentanément qu'elle était cassée. Il entama les explications qu'il devait à Alexis:

" Les humains ... ils sont prévisibles, ils vont tout gober. Et là il vont croire à une Renaissance, à un renouveau de la paix. Si j'étais un meurtrier fou je ferais tout exploser, comme à New York, mais je ne veux pas tuer tous ces gens. Je veux juste des spectateurs, je veux les frapper là où ça fait le plus mal, en plein coeur. Dans quelques minutes tu verras les premiers feux d'artifice éclater dans le ciel, ils vont faire la fête, ils seront heureux, des liesses populaires arpentant les rues, le sourire aux lèvres, chantonnant, oubliant tout leur soucis de tous les jours et plus que tout ils oublieront leur misérable existence. Je ne veux pas les tuer parce que je les veux spectateurs de ce qui va se passer. Je les veux spectateurs de la destruction d'une de leur plus grande réussite, de l'anéantissement du symbole de l'ordre. Je veux que dans cet instant de fête ils soient ramenés à la dur réalité de la vie: l'Evolution. "

Alors qu'il parlait, Alexis put constaté en regardant à travers la vitre que Sylar disait vrai, il y avait des feux d'artifice, et on entendait au loin la joie de la foule et les claquements des pétards.

" En entrant ici Alexis nous avons signés notre arrêt de mort, j'ai ralenti quelques soldats, des tanks, et un hélicoptère avec mes pouvoirs mais ils ne tarderons pas à arriver par toutes les fenêtres. Ils voudront sauver leur Président et nous tuer toi et moi ... Mais on ne va pas les laisser faire, alors ils ouvriront le feu et arroseront de balles tout ce qui se trouvera devant eux, Président inclus. Alors pose toi la question Alexis ... Est-ce que le pire pour un Président est d'être torturé et tué par ses adversaires, ou par ses propres alliés ? Quel serait plus beau symbole d'une défaite qu'un tir contre son propre camp ? Rappelle toi ce que je t'ai dis, la soumission est une meilleure victoire que le meurtre. Alors soumet ces militaires à ta grandeur, à notre grandeur, et donne leur leur Président en pâture avant de sacrifier ta vie pour notre idéal. "

Alexis écarquilla les yeux, il ignorait qu'il s'agissait là d'un test. Sylar voulait le tester, savoir s'il irait jusqu'à la mort pour sa cause ou si ses intérêts personnels allaient primer.

" Tu as bien entendu. Tu vas mourir, et moi aussi. "

Sylar avait l'avantage sur son acolyte, car il ne pouvait pas mourir grâce au pouvoir de Claire Bennet, mais ça Alexis l'ignorait, le test était parfait. Soudain, un bruit dans le couloir, des cris, des ordres qui fusaient, et déjà derrière eux la fenêtre fut éclatée par une bombe fumigène qui venait d'être lancée dans le Bureau Ovale de l'extérieur.

" Alors Alexis, vas-tu te battre ou fuir ? "

Il le regarda, et le laissa à cette pensée avant de sortir du Bureau Ovale et de fermer les portes derrière lui, laissant Alexis seul avec le Président face aux soldats qui arrivaient. Arrivé dans le couloir, Sylar sortit son téléphone et composa un numéro que lui avait donné Caïn.

" C'est Sylar. J'ai besoin que tu évacues un allié à nous dans le Bureau Ovale, maintenant, ramène le à New York. Et si le président est encore vivant à ce moment là ramène le aussi. "

Il entendait des coups de feux dans le Bureau Ovale, mais il n'était pas curieux et préféra laisser faire le temps. Il avança davantage dans le couloir et arriva jusqu'au Hall principal à partir d'où il entra dans la ligne de mire de dizaines et de dizaines de militaires qui le braquait férocement. Au dehors, le bruit d'au moins deux hélicoptères, et la rotation de tourelles de tank. Son ouïe surdéveloppée établie le diagnostique pour lui: aucun moyen de fuir, il était cerné de tous les côtés, et sa télékinésie ne lui permettrait pas de stopper tout ce monde. Il fallait agir. Intérieurement, Sylar espérait que Alexis avait été évacué, car il s'en voudrait certainement d'avoir tué un élément aussi prometteur.

- MAINS EN L'AIR SYLAR !!!

- MAINS SUR LA TÊTE !!!!

- A GENOUX FUMIER !!!!!

Mais Sylar ne broncha pas, il ferma juste les yeux, et se concentra. Quand il les rouvrit, ils avaient prit une couleur rouge fusion, et c'était bientôt tout son corps qui entra en fusion, prenant une couleur rouge orangée, comme du magma. Les militaires auraient voulu tirer, mais aucun d'eux ne pouvaient garder les yeux ouverts tant la lumière émise était insupportable. Et ce n'était rien comparé à la chaleur grandissante qui ne tarda pas à leur enflammer les vêtements et à faire fondre leurs armes. La peinture du mur cloqua, la pierre s'effrita, les tapis et les décorations prirent feu.

" Je ne m'agenouillerais jamais devant des humains. "

Il le sentit partir de son ventre, telle une boule de feu qui lui éclatait l'estomac. Mais à l'instant d'après il su que ... Des flammes, de la lave, tout était flou, orange, il avait mal maintenant, il tomba à genoux et hurla de douleur, avant de se relever pour laisser sortir de lui ce trop plein de radiations. Une explosion, gigantesque, La Maison Blanche éclata de tous les côtés crachant des nuages de flammes qui se propagèrent à quelques dizaines de mètres à la ronde, trop loin des habitations les plus proches. Mais ce n'était que le début, comme une fusée au décollage, Sylar avait nettoyé son terrain, et maintenant il fut propulsé dans les aires par la force de cette mini explosion et il décolla aussi vite qu'une balle pour prendre de l'altitude, poussée par une petite explosion atomique. Arrivé à quelques centaines de mètres d'altitudes, il ne pouvait plus se contenir, et il laissa s'échapper tout ce qu'il avait emmagasiner. Une explosion nucléaire, une réaction en chaîne d'une ampleur quasi-équivalente à celle provoquée par Peter, mais dans les airs. Un champignons nucléaire dans le ciel balaya tous les nuages et les feux d'artifices, installant une couleur rougeâtre au dessus de Washington.

Dans les rues, l'explosion de joie et de soulagement laissa place à une nouvelle terreur massive, les gens couraient partout dans les rues, certaines maisons avaient été soufflées par l'explosion mais le bilan humain serait bien moins lourd qu'à New York. Les gens hurlaient, ils avaient été frappés de plein fouet, ils ne comprenaient pas et n'avaient plus le temps de réfléchir, il fallait juste courir, mais pour échapper à quoi ? L'explosion était finie, ils ne craignaient plus rien ? Mais ils fuyaient, ils fuyaient cette vie de terreur infinie qu'ils n'arrivaient plus à supporter. Sylar avait rempli son objectif.

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¤ Nous interrompons notre émission pour un flash spécial ... L'allocution diffusée Président s'est avéré être fausse, car peu de temps après son discours ... Le Monde a été frappé par une nouvelle explosion, cette fois-ci à Washington. Personne n'a encore revendiqué cet attentat, mais les premiers rapports sont formels: la Maison Blanche n'existe plus. Les premiers bilans font état de 19 morts et une centaine de blessés. Il est évident que c'est là une explosion bien moins destructrice que la précédente, mais à nouveau tout le monde est sous le choc et c'est le chaos dans Washington. Le nom de Sylar circule sur toutes le bouches et on craint un discours télévisé nous annonçant cette fois-ci la fin du monde. C'est là un nouveau coup dur pour l'Humanité, au dessus de Washington le ciel est rougit par les radiations et les habitants ont l'impression d'être surplombés par un tapis de sang... Les autorités sont à la recherche du Président qui ... ¤

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Sylar ouvrit les yeux ... il voyait flou ... Il mit du temps à reprendre ses esprits. A demi-inconscient, complètement sourd, il se releva. Il regarda ses mains, son corps, ses vêtements déchirés, sa peau couverte de sang et de suie. Sa vue revint, ainsi que son ouïe, il sentit toutes ses plaies et ses brûlures se régénérer. Il enleva sa veste déchirée et la jeta aux flammes. Il regarda autour de lui, il était non loin de l'endroit où se tenait encore la Maison Blanche il y a une demi heure de cela. Le temps de réaliser ce qu'il avait fait, et ce qui venait de se passer, et il se remit à sourire en regardant le désordre autour de lui. Il ne put contenir un rire, un rire démoniaque, un rire vainqueur.

" Oooops ... I did it again "

Il continua de rire pendant une minute encore. Il se mit ensuite en route vers Washington, il ne pouvait pas rester dans cet état, et surtout il devait éviter d'être vu tout de suite, il n'était pas prêt à remettre ça tout de suite, il ne pouvait pas se battre maintenant. Mais il était fier, incroyablement fier, et cette sensation qu'il avait ressenti en explosant, il se sentait libéré. Avançant d'ombres en ombres, de ruelle en ruelle, il profita des pillages pour pénétrer dans un magasin de vêtements. Les rares personne qui l'aperçurent s'enfuirent en courant, et il les laissa faire. Il ressortit quelques minutes après, un nouvel ensemble noir très chic sur lui. Et maintenant demi-tour, il fallait aller admirer le spectacle.

Il avança à nouveau vers la Maison Blanche, regardant au dessus de lui ce beau ciel rouge qu'il avait créé mais qui n'allait plus tarder maintenant à se dissiper.

Il arriva après quelques minutes sur les lieux de l'explosion, et s'arrêta devant les ruines encore en flammes de la Maison Blanche. Les pompiers et les policiers n'étaient pas encore arrivés, et il était logique d'aller d'abord aider les blessés. Bien, il était temps de filer maintenant ...

[ Dans l'ordre de Réponses: Infinity, puis Alexis ]

[ Alex, si le combat avec ton équipe est toujours d'actualité je te laisse le créer dans un autre topic ... Il devrait marqué la fin de la Suprématie de Sylar. ]

Takeshi venait tout juste de quitter Caïn Ezechiel lorsqu'il reçut l'appel de Sylar. Il était encore dans les rues de New York lorsqu'il décrocha son téléphone portable, il n'avait pas reconnu le numéro qui c'était affiché alors il dit au téléphone :

"C'est qui ?"

"C'est Sylar. J'ai besoin que tu évacues un allié à nous dans le Bureau Ovale, maintenant, ramène le à New York. Et si le président est encore vivant à ce moment là ramène le aussi."

"Très bien j'arrive tout de suite."

Mais Sylar ne semblait pas avoir entendu sa dernière phrase, car Infinity venait d'éteindre son téléphone au moment où il parlait. Alors le japonais rangea rapidement son téléphone et il pensa fortement à la Maison Blanche. Ainsi il disparut de la circulation pour arriver dans un couloir de la maison présidentiel.
À ce moment, il était derrière plusieurs hommes armés, c'était l'armée qui tentait de rentrés la Bureau Ovale. Takeshi dégaina alors son Beretta et il tira sur deux hommes qui fracassait la porte à coup de bélier. Ce sentent menacé, il figea le temps et il se téléporta juste derrière la porte qui était le bureau présidentiel. Il y avait à l'intérieur le Président des États-Unis d'Amérique et un autre homme qu'il ne connaissait pas. Puis, il toucha les épaules des deux personnes.

*C'est donc lui "l'allié"... Allons à Mexico !*

Takeshi venait de penser à ce lieu par hasard, il cherchait un endroit où aller sans qu'il n'y ai une police en état d'alerte rouge. Ce lieu correspondait parfaitement, en partant avec le Président et Alexis, le temps s'était remit à s'écouler normalement. Takeshi était au début déçu de n'avoir pas vu Sylar, mais il se dit qu'il avait autres choses à faire que parler à lui pendant qu'il subissait un assaut et il devait les repousser pendant un moment, il savait qu'en ramenant le président et Alexis il allait pouvoir enfin le rencontrer.

Infinity, Alexis et le Président venait d'apparaitre sur le toit d'un bar. Le soleil tapait fort, et avant que Alexis n'ai pu dire un mot il dit :

"Sylar ma contacter pour te faire évacue avec le Président, d'ailleurs nous y retournerons bientôt, il m'a dit de nous faire revenir là bas peu de temps après. Qu'est ce que vous faisiez là bas, à part kidnapper le Président des États-Unis d'Amérique ?"

Et il enchaîna juste après en direction du Président qui n'avait pas très bien comprit ce qu'il venait de ce passer.

"Quant à vous, n'essayez même pas de crié à l'aide, en un rien de temps je pourrais vous couper la langue sans bien même que vous aurez prononcer une seule syllabe."

Après que Alexis eu finit de lui répondre, Takeshi toucha à nouveau les deux hommes pour revenir à la Maison Blanche. Le groupe d'homme venait d'apparaitre dans les ruines du bâtiment présidentiel. Tout avait été rasé, sans rien laisser à par un champs de ruine, cette explosion rappela celle de New York. Sylar venait donc de recommencer d'exploser, dans quel but ? Effrayer les Heroes ? Montrer à quel point il est plus puissant qu'eux ?
Si Sylar avait survécu à l'explosion de New York, alors il devait certainement être encore en vie après celle là. Alors il dit au groupe :

"Sylar doit être dans les parages, allons le retrouver."

Ainsi Takeshi et Alexis suivit du Président commencèrent à chercher Sylar, le chef des Villains dans les ruines de la Maison Blanche.

[C'est quoi cette histoire de Fin de Suprématie de Sylar ?]

L’envie devenait de plus en plus palpable, le désir de faire participer une nouvelle proie à un nouveau jeu étant à son paroxysme. Tout ce qu’il souhaitait, c’est de faire éclater son talent au grand jour, en traçant un nouvelle œuvre d’art qu’il exposerait à tout le public. Bientôt, il pourrait être mondialement reconnu comme celui qui a pris pour cible le réputé et respecté président des États-Unis. Ça ne semblait pas dans les plans de Sylar de laisser l’homme à la tête du pays à la merci du ténébreux. Il devait se douter quel genre de torture qu’il pourrait traverser s’il lui laissait cette pièce manquante du jeu. Mais avant que le ténébreux se laisser aller à ses plus grandes sensations, Sylar lui servit un long discours. Enfin, les grandes explications que le maitre des ombres attendait…

Était-ce prévisible? Pas vraiment. Alexis n’avait pas réfléchi aux véritables motifs qui avaient poussé Sylar à se rendre ici, en cette terre sacrée et interdite aux communs des mortels. Le jeune homme se rendait compte alors de la complexité de ce que Sylar avait prévu. Il ne voulait pas causer la mort spécifiquement, simplement offrir une destruction totale à laquelle tous ces humains ignorants devront assister. Ils étaient trop préoccupés à fêter suite à la fausse annonce en ce moment. Alexis observait par la fenêtre et analysait la situation. Lui-même n’aurait jamais été capable d’orchestrer une telle manigance. Dans son esprit, tout était orienté vers les meurtres mais surtout la façon d’y parvenir. Un véritable jeu pour lui, où seulement lui pouvait diriger et dicter les règles à respecter. Sa façon de faire était-elle aussi bonne qu’il le laissait entendre? S’il en était venu à se poser cette question à son intérieur, ce n’était pas une bonne chose…

Sylar servit un autre discours à Alexis et cette fois-ci, c’était beaucoup plus percutant. Sylar l’avait entrainé dans une impasse qui allait le conduire à une seule issue possible, la mort. Pour être honnête, Alexis s’attendait à donner la mort en cadeau à tous ses être faibles et sans valeur, pas la recevoir telle une tonne de brique en plein visage. Tout était donc voulu et les portes de sortie étaient alors nulle. Maintenant, le ténébreux avait le choix, il avait son destin et celui du président entre ses mains. La décision devait être prise rapidement, sans quoi le coup fatal serait bientôt porter…

Mourir pour un idéal de vie ou fuir pour protéger des intérêts personnels? Une question existentielle que se posait le grand ténébreux. La réflexion devait être rapide car une bombe fumigène éclata dans la pièce et ne mettrait pas de temps à propager des vapes de fumée. Quelques instants après, Sylar avait déjà quitté la pièce en laissant le soin à Alexis d’être tester à sa guise. Car oui, le ténébreux venait de comprendre que toute cette aventure, ce périple ne représentait qu’un simple test pour savoir si les convictions du jeune homme étaient véritables. Comme toujours, le problème maintenant, c’était le choix…

Alexis devait être vif car il n’avait pas de temps à perdre. Il regarda le président qui était visiblement apeuré et lui sourit. Le ténébreux gardait toujours son calme légendaire bien qu’il pompait à l’intérieur de lui…

Les jeux sont terminés pour aujourd’hui monsieur le Président. Il est temps d’affronter le destin et d’entrer dans la légende!

Le jeune homme agrippa le Président et enroula son bras autour de ses épaules pour éviter qu’il s’échappe. Le choix avait été fait et plus personne ne pourrait s’échapper des conséquences qu’il entrainerait. Le maitre des ombres se fit pivoter en direction de la fenêtre, attendant que la cavalerie débarque.

Vous ne pourriez espérer mieux comme mort, Président! Mourir pour son pays, se sacrifier pour la cause de chacun des Américains, n’est-ce pas le rêve du parfait petit patriote?

Bien entendu, c’était de l’ironie pure et dure. Alexis ne s’attendait pas à faire plaisir au Président, il souhaitait seulement qu’il soit spectateur de ce théâtre macabre jusqu'à la fin. Les fenêtres furent fracassés dans un élan exceptionnel de violence. L’armée était vraiment prête à tout il faut croire. Le ténébreux n’en demandait pas tant, quel régal ça serait! De sa main gauche, il créa une sphère d’ombres, un globe noir qui symbolisait toute sa puissance. C’est alors qu’un puissant cri retentit des cordes vocales du jeune homme. Il voulait démontrer sa détermination à toute épreuve, il était maintenant prêt à tout.

Amenez-vous bande de salopards! Jamais vous ne réussirez à

Le reste de la phrase ne venait pas, comme si les mots avaient été emprisonnés dans un bloc de glace. Plus rien ne bougeait, le temps s’était figé dans la boucle. Que s’était-il donc passé?

Sans que la compréhension puisse le gagner, Alexis se retrouverait en plein désert du Mexique, sur le toit d’un bar. Comme par réflexe, les yeux du ténébreux se fermèrent pour se protéger de ce gênant astre que représentait le soleil.

Satané soleil, il me fait le même coup à chaque fois…

Après que le malaise soit passé, le jeune homme releva son regard et fut surprise de voir une 3ième personne. Un inconnu qui l’avait téléporté ici sans doutes. C’est très bien car cela sauva le virtuose noir d’une fin tragique mais la question se soulevait, pourquoi? Il cherchait à comprendre et se demandait comme il avait fait pour savoir qu’il était au Bureau Ovale. Croisant légèrement ses bras, il répondit alors au question de Takeshi.

On y était principalement pour ça mais il semble que Sylar avait un objectif qui m’étais hors d’atteinte. J’y étais car cela a adonné que ma présence concordait avec le plan qu’il avait prévu. Je l’ai donc suivi jusqu’au bout. Va quand même falloir que tu me dises d’où tu sortais et pourquoi tu es venu me chercher, ça m’intrigue. Mais pour le moment, c’est pas la priorité numéro un…

Après une menace envers le Président, Takeshi se téléporta avec les 2 hommes hors de l’état du Mexique pour retourner à Washington. Jamais Alexis n’aurait pu prévoir ce qui se présentait devant lui. Un champ de ruines, rien de plus, rien de moins, recouvrait le terrain de l’ancienne Maison Blanche. Comment ça s’était passé? Était-ce Sylar qui avait créé ce cataclysme dévastateur? Sans aucuns doutes, mais si ils étaient de retour, pourquoi essayer de le retrouver si visiblement aucune personne n’aurait survécu à une telle destruction? Sylar avait bien plus de ressources qu’avait imaginé Alexis au départ, voilà qui était bien amusant. Maintenant, il était temps de le retrouver…

Après quelques minutes de recherche et d’exploration, le ténébreux figea sur place alors qu’il fixait l’horizon de ses grands et profonds yeux sombres. Visiblement, il voyait une personne non loin d’eux. Était-ce Sylar, l’homme qu’il recherchait en ces décombres?

Je crois que c’est lui, je n’en suis pas sur. Allons vérifier…

Sans attendre une réplique verbale quelconque, Alexis repéra quelques endroits noirs et aptes à l’aider pour son déplacement surnaturel. Il se projeta dans l’un d’eux et avec une grande vitesse, il se dirigeait telle une ombre vers la source de distraction…

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