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 The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins)

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MessageSujet: The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins)   The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins) I_icon_minitimeMer 15 Juin - 7:46

Si on avait bien conseillé quelque chose à Kurt lorsqu’il avait choisi d’aménagé à New York, c’était d’éviter à tout prix les quartiers avoisinants Manhattan. Surtout le Queens. Surtout de nuit. Et par-dessus tout, on lui avait de ne jamais s’aventurer dans les ruelles, sombres repères des pires déchets humains de ce monde. Malheureusement, Kurt n’avait jamais été de ceux qui tendent à suivre les conseilles qu’on leur donne. Et il en payait souvent les conséquences…

C’était justement ce que le jeune Californien ce disait alors qu’il s’aventurait dans le dédale des ruelles peu passantes du Queens, quartier peu commode de la Grosse Pomme. C’était le chemin le plus rapide et son bus passant dans exactement six minutes. S’il le ratait, il devrait se taper une course jusqu’au prochain arrêt (ce qui l’horripilait au plus haut point) ou attendre le prochain bus pour l’heure à venir. Le service de nuit était définitivement à chier dans cette portion de la ville, et il ne pouvait se permettre de rater son bus. Soupirant, il marchait d’un pas rapide, content de ne pas avoir croisé personne dans les entrailles infernales de cette cité. Bien évidemment, ce soulagement n’était que trop beau pour durer.

Alors qu’il entrait dans une allée particulièrement sombre, quelqu’un sorti de l’ombre pour lui asséner un violet coup de poing au visage. Sous le choc, Kurt recula de quelques pas, mais un acolyte de son assaillant s’était subtilement glissé derrière lui et le poussa vers l’avant, faisant ainsi trébucher le blondinet. Fisher se retrouvait donc au sol, sonné, et sentait le goût ferreux de son sang couler dans sa bouche. Lorsqu’il releva la tête, une dizaine de silhouettes capuchonnées l’encerclait. Certains affichaient un sourire confiant, donc se contentait de rester aux aguets, même si la situation semblait être totalement en leur contrôle. Celui qui semblait être le chef de la bande s’avançant théâtralement d’un pas.


« Petit, je te ferai pas le discours habituel. Vide tes poches, donne nous ton portable et on pourrait être assez généreux pour te laisser filer en un seul morceau… »

Sa voix était effrayante, de quoi donner des frissons dans le dos à environ n’importe qui d’humain. Cependant, Kurt avait ce petit coté de lui-même, ce pouvoir qui lui permettait de se sentir très en confiance dans des situations de grands dangers, un peu comme maintenant. C’était le temps de prendre la vedette de ce spectacle et de le tourner à son avantage…

Le biokinétiste essuya un filet de son propre sang qui lui avait coulé sur le menton suite au coup de son sournois adversaire. Il ne pu s’empêcher de sourire. C’était une blessure tellement superficielle, rien d’important, à peine douloureux. Il leva le regard vers le leader du groupe, qui semblait perplexe devant la totale confiance en soi dont faisait preuve sa victime.


« Peut-être que t’as pas compris; tu nous laisses faire, ou tu n’sors pas d’ici vivant. C’est assez simple, non? »

« Vous ne vous êtes pas attaqué à la bonne personne… »

Phrase de provocation relativement typique. Ils l’avaient probablement déjà entendu, surement de la part de quelqu’un qui possédait un pistolet pendant leur attaque. L’arme de Kurt était plus anormale. Elle était génétique et coulait dans ses veines. Sans plus attendre, il leva la main droite en direction de son adversaire, ce dernier semblant… aucunement affecté par quoi que ce soit. Son visage était plus qu’impassible. Les mains de Kurt ne brillaient pas de la lueur rosâtre qui accompagnait l’utilisation de son pouvoir, mais il ne semblait pas particulièrement s’en inquiété. Quelque chose clochait…

« COUPEZ! »

Kurt soupira de soulagement. Après une bonne dizaine de prises, son partenaire de jeu avait réussi à se souvenir de ses répliques! Alléluia! Si cette scène était parfaite, ça voulait dire qu’il allait enfin pouvoir rentrer chez lui, après cette pénible journée de tournage. Lorsqu’il avait accepté d’aider quelques amis pour leur projet de réalisation, il avait justement cru qu’il s’agirait de conseil pour la direction, non pas pour servir d’acteur pour un rôle principal! Trop tard pour reculer, il avait dut incarner un jeune mutant. L’ironie du sort, parfois, peut bien faire rire…

***

Kurt avait toujours apprécié le métro, contrairement à la plupart des êtres humains ayant à utiliser ce moyen de transport en commun souvent jugé comme non-hygiénique et de plus en plus désuet. À New York, les coûts de transport étaient banals, le problème, c’était surtout la compagnie, mais ça ne dérangeait aucunement le Californien. De bons écouteurs, de la musique d’ambiance, parfois un livre ou un scénario à lire et voilà, le tour était joué.

Après s’être assuré que ces amis n’avaient plus besoin de son aide, Kurt s’était lentement dirigé vers la station de métro la plus près. Il habitait à l’autre bout de l’ile de Manhattan, et la marche à cette heure tardive du soir ne lui semblait pas le moins du monde attrayante, surtout après sa rencontre avec le pyrokinésiste. Il avait donc choisi de payer un petit surplus et une quinzaine de minutes de métro plutôt qu’environ une heure de marche à pied et de possibles rencontres douteuses. La section du véhicule dans lequel il avait pris place était relativement bondée, plus aucune place assise n’était disponible. Kurt était assis à la gauche d’un jeune homme, apparemment un peu plus jeune que lui, qui semblait lui aussi absorbé dans l’écoute de sa musique. Leurs regards se croisèrent l’espace d’un instant, mais avec toute l’indifférence digne de la Cité qui ne Dort Jamais, ils préférèrent concentrer leur attention sur autre chose plutôt que de ce regarder. Ah oui, définitivement, ce plancher était bien plus intéressant que son voisin de siège…

Ce devait être un retour tout ce qu’il y avait de plus normal. Il faisait ce trajet chaque jour, deux fois. Il l’avait fait à de nombreuses reprises et s’y était habitué. Il le connaissait par cœur et jamais rien ne clochait. Cependant, cette fois-ci, un jeune homme se leva promptement, trop promptement pour le chamboulement du train. Il portait une veste de style hoodie brune, un jean délabré et des vieux souliers de marque Converse. Il semblait latino, sa peau basanée ne laissait que très peu de doute sur le sujet. Il semblait tiraillé et épuisé mentalement, de toute évidence, il n’était pas un homme bien heureux. Kurt le fixa, sans trop qu’il ne sache pourquoi, cet hispanique avait capté son attention. Sans prévenir, l’homme au hoodie dégaina un pistolet et tira deux coups au plafond. Des cris fusèrent de toutes parts et tout le monde se jeta au sol, paniqué. Kurt avait l’impression d’être dans un rêve, tout allait au ralentie et semblait si irréaliste. L’homme était le seul toujours debout, menaçant dangereusement les passagers de son arme.


« Écoutez bien, on n’a pas le temps de rigoler. Faites passer vos portefeuilles et vos montres, j’veux pas de connerie. Je n’hésiterai pas à me servir de ce flingue et on… »

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’un homme dans la quarantaine, costaud et physiquement imposant, se jetait sur lui pour tenter de le désarmer. Kurt vit le coup de feu partir, et celui qui voulait sauver la foule s’effondrer au sol, gémissant de douleur. Les cris se firent entendre de plus belle, certaines femmes pleuraient, d’autres priaient en espérant que Dieu leur donne une chance. Le voleur semblait trop confiant, il avait de l’expérience avec les armes et dans les crimes.

« Comme je disais, on a jusqu’à la prochaine station, alors qu’on se grouille, sinon je vous garde tous en otage. ALLER, PRESTO! »

Les gens n’avaient pas à se faire prier. Devant la tentative de sauvetage ratée, personne ne voulait jouer au héro devant ce tireur endiablé. C’est presque inconsciemment que Kurt porta sa main à sa poche, cherchant machinalement son portefeuille. L’inscription « Bad Motherfucker » qui figurait sur ce dernier en l’honneur du film Pulp Fiction lui rappelait à quel point l’ironie avait une douloureuse tendance à le suivre partout. Un crépitement soudain le ramena au monde réel. Il baissa le regard vers ses mains et remarqua qu’elles luisaient dangereusement. Le blondinet savait qu’il ne contrôlait pas son pouvoir lorsqu’il était frustré ou terrifié, et apparemment, jamais il n’avait été aussi apeuré de toute sa vie. Il ne pouvait pas se permettre d’utiliser ses capacités de biokinésie à l’intérieur du métro, il y avait trop de risque de dommages collatéraux et il ne voulait pas blesser un innocent. Il laissa donc instinctivement tomber son portefeuille au sol avant que son pouvoir, hors de contrôle, ne le charge jusqu’à l’explosion. Il s’assura qu’il ne touchait à rien, mais tentait d’éviter d’attirer l’attention sur lui. Un jeune homme aux mains lumineuses, c’était le genre de chose qui pouvait pousser un tireur à se servir de son arme. Le jeune homme à coté de lui semblait avoir remarqué le phénomène… Kurt ne put s’empêcher de laisser échapper un juron (celui qui rime avec « Duck »). La suite des choses s’annonçait captivante…
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Zach Quins
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MessageSujet: Re: The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins)   The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins) I_icon_minitimeMer 15 Juin - 22:12

Une jambe amochée, une voiture bafouée, une longue journée de travail et une période bien rude financièrement en perspective, voilà ce qui pèse en ce moment sur mes épaules. Pourtant, une certaine sérénité coule lentement dans mon corps, détendant mes muscles et mes nerfs ne demandant que deux choses : détente et sommeil. Et sans me débattre, je laisse la lassitude ralentir mon pas et ramollir mes gestes.

Comme si le Soleil témoignait lui-même d'une certaine fatigue, la lumière diminue lentement sur la ville, laissant l'éclairage artificiel prendre le relai. Les lampadaires de la villes venaient de s'allumer lorsque je déposai dans les mains d'un homme rappelant physiquement tout du bon père de famille, le dernier paquet de "délicieuseries de votre lieu de détente favori : le DescentCafé !". Si c'était vraiment le cas, ils viendraient le chercher eux même leur petit assortiment de pâtisserie achetable dans n'importe quel supermarché, au lieu de me faire parcourir Manhattan, me rappelant au passage les dures raisons pour lesquelles je suis actuellement coincé au rang de piéton.
J'aurais cru que me prendre une balle au mollet de la part d'un type complètement instable mentalement et de voir le pare-brise de mon véhicule adoré parsemé d'impact de clous rouillés, possiblement à cause du même individu détestable, m'emplirais de rage et d'intentions meurtrières, mais depuis ma récente sortie de l'hôpital, j'ai l'impression que les anesthésiants n'ont toujours pas quittés mon organisme.

C'est donc d'une démarche horriblement flasque que je rejoins la station de métro la plus proche. Le regard vitreux et la tête vide, je mis mes écouteurs sur les oreilles après m'être installé dans un wagon du métro qui me mènerais chez moi. Mettant en route toute ma playlist en mode aléatoire pour espérer rester éveiller pendant les 7 stations qui me séparent de ma station d'arrivée, je regarde avec envie les places encore libres se la banquette horriblement moelleuse sur laquelle j'ai pris place.
Retrouver ma voiture brisée me frustrerait tellement, pourquoi ne pas dormir dans cette rame de métro inutilement confortable ?
Mais plusieurs personnes entrent dans mon wagon avant que la sonnerie n'annonce le départ du métro de la première station de la ligne. Un groupe d'employés de bureau finissant leur journée de travail, un vieux barbu aux allures bien plus mendiantes que les miennes, un type à la peau basanée l'air stressé, et une jeune dame se remaquillant, clairement préparée à passer du mode "boulot" au mode "soirée".
Bientôt, il y eu beaucoup plus de monde que mon cerveau ne pouvait assimiler. La rame se remplit en quelques stations et bientôt, toute les places furent occupée, y comprit celle à ma gauche qui me faisait de l'oeil à chaque fois que mes paupières furent trop lourdes pour les laisser ouvertes. Un blond pas encore adulte me fixa un instant sans vraiment m'observer, sans doute pour vérifier que je ne finisse pas par m'endormir sur son épaule et lui baver dessus. Tentant de rester un passager correct au milieu de la foule, je finis par fixer le sol avec une intensité peu naturelle.

En temps normal, être entouré de tout ce beau monde titillerait mes nerfs, car dans la masse d'inconscients, comment savoir si un monstre se délecte silencieusement de passer inaperçu ? C'est d'ailleurs ce que je fais en ce moment, même si dans cet état, je suis pire qu'inoffensif. Lessivé et le cerveau vide, rien ne m'intéresse plus que l'idée de simplement passer une nuit de sommeil. Oublier la Traque, oublier le parfum de la cible et l'appel de la nuit pour simplement glisser dans le néant absolu.
Mais ce ne sont pas les projets de Manhattan ce soir.

Réveillé en sursaut par le bruit assourdissant de deux coups de feu, je me redresse brusquement sur mon siège, les yeux exorbités de surprise. Cris et agitation défilent devant mes yeux sans que mon cerveau ne puisse faire naitre de réaction plus intelligente et moins grégaire que de la pure panique.
Après un troisième coup de feu qui me fait une nouvelle fois bondir sur mon siège, j'arrive néanmoins à repérer la source de toute cette agitation, incarné dans un des premiers hommes ayant prit place dans mon wagon à la première station, à savoir le latino au sweat marron. Voyant sa main brandir une arme et l'homme agonisant à ses pieds, je comprend vaguement la situation et reste figé de stupeur sur mon siège. Mais remarquant que les gens autour de moi s'agiter soudainement, je finis par enlever mes écouteurs d'un geste sec et nerveux, pour capter les derniers mots de l'agresseur.

- …grouille, sinon je vous garde tous en otage. ALLER, PRESTO !

A côté de moi, le blond avait mit sa main à la poche et sortit son porte-feuille, l'air tout aussi paniqué que moi. Comprenant les intentions de l'individu, je sors le mien à mon tour avant qu'un détail complètement anodin me fasse revenir à la réalité.
Mon porte-feuille… Est… Trop… LEGER !
Ce n'était pas vraiment une surprise sachant que j'm'étais ruiné sur la fortune que coûte de soigner un putain d'impact de balle dans le muscle du mollet. Mais la frustration qui s'empare de moi à cet instant semble réveiller d'autres pensées bien plus en rapport avec la situation.
Une voiture défoncée ? Frustré.
Une jambe douloureuse ? Frustré.
Un patron pas très délicat ? Frustré.
Une simple blondinette introuvable malgré l'utilité très ciblée de mes pouvoirs ? Très frustré.
Mais surtout, surtout, être conscient de faire partie de ces monstres qui terrorisent le monde entier et anéantissent des villes d'un simple claquement de doigt, mais sans jamais être capable d'écraser un simple microbe nuisible, comme celui qui menace actuellement une longue nuit de sommeil.
Et comme un écho de toute ma fureur, une réponse à ma frustration, une lumière vient m'éblouir dans un éclat rapide et presque imperceptible, attirant mon attention sur mon voisin de siège. Le jeune homme regarde ses mains d'un air horrifié et je ne tarde pas à faire de même en voyant qu'elles ne sont autres que la source de la lumière.

- (What the…)

Terminant ma phrase dans un juron, le type semble vraiment concerné par ses propres actions, laissant son porte-feuille tomber au sol, sans accordé plus d'attention au raquetteur qui se rapproche de plus en plus de nous en arrachant son dû avec un rictus satisfait.
Un homme-lampe de poche, le voleur aurait sûrement pensé gagner le gros lot s'il était à une fête foraine et si les passager du train étaient comme ces peluches qu'on attrape. Mais ce lot là ne pourrait s'attraper que dans une seule foire en ce monde que je connaisse, et c'est celle d'un certain Samuel Sullivan.

Il y a des fois où il vaut mieux réfléchir avant d'agir, d'autre où il vaut mieux ne pas trop s'éterniser et d'autre encore, comme celle-ci, où les actions du corps ne semblent pas passer devant le filtre cérébral.
Pris d'un réflexe inexplicable, je pousse mon voisin hors de son assise, sûrement pour l'éloigner au maximum de moi. Observant le jeune homme déstabilisé, chuter au ralenti dans mon cerveau, devant le regard surprit du voleur de passager, je me rend compte un peu trop tard que ma réaction est loin d'être la meilleure. Mais embrouillé par la fatigue et la panique, je continue dans ma suite d'actions folles en me levant, les poumons emplis d'un hurlement de peur mêlé à de la rage.

- UN MUTANT ! C'EST UN MUTANT !

Après une fraction de seconde pendant laquelle l'information faisait son chemin dans le cerveau collectif, des cris s'élèvent de plus belle dans la rame de métro et beaucoup de passager sautèrent de leur siège pour fuir dans des directions diverses.
J'imagine bien que chacun possède sa propre opinion sur la nouvelle race naissante, et bon nombre des passagers doivent même les apprécier pour vouloir être dans la seule ville annoncée comme le point de ralliement de tous les montres habitants cette Terre. Mais dans un tel moment de panique collective, même crier "BANANE ! BANANE MOLLE !" avec une expression apeurée aurait eu le même effet.

Même si l'action était complètement irréfléchie, je venais de changer un wagon de victimes sages et apeurées en troupeau chaotique de bêtes meuglantes et bondissantes, rendant impossible la petite collecte du délinquant. Il tenta à nouveau de calmer la foule en tirant deux balle au plafond, ayant pour seul effet d'augmenter le chaos de la scène. Même l'agresseur devait s'emplir de panique et même souhaiter arriver au plus vite à la prochaine gare pour quitter la foule en panique et s'éclipser avec sa récolte.
Immobile et ne comprenant rien à la situation que j'avais moi-même créé, j'observais toujours le même point avec une expression d'horreur, la respiration saccadée, même si toute l'agitation m'empêchait à présent de repérer la raison de la violente cohue, peut-être encore au sol sous les piétinements affolés.
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MessageSujet: Re: The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins)   The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins) I_icon_minitimeDim 10 Juil - 6:19

L’être humain se targue d’avoir accédé à un niveau supérieur, d’être plus qu’un simple animal instinctif et banal. Après tout, lorsque l’on regarde les immenses systèmes économiques complexes qui nous permettent de dépenser et nous endetter jusqu’à ne plus trouver d’autre issu qu’une balle en pleine tête, on peut voir que notre race humaine est clairement la plus intelligente et développée. Cependant, la protection vicelarde que procure la société nous donne souvent l’impression que nous sommes intouchables, hors de tout danger. Il y arrive des moments où cette absurde illusion se retrouve détruite et massacrée, et la vérité s’en retrouve alors exposée : Nous sommes faibles. Nous ne savons aucunement comment nous défendre, si ce n’est que par l’utilisation d’armes en tout genre. Lorsque confronté à une vraie menace, l’humain, faute de moyen de défense potable, sombre directement dans les pires tréfonds de ses instincts : la panique. La panique et la peur fige les muscles, tire les nerfs, réduit le cerveau à une simple masse de terminaisons nerveuses qui n’ont qu’un seul mot d’ordre, celui de la survie. Sans moyen de se défendre, tel que des griffes, des crocs, ou simplement une masse corporelle relativement importante, la survie passe souvent d’abord et avant tout par la fuite. Il n’y a rien de pire qu’une masse de gens « sophistiqués » qui, soudainement, tentent de fuir pour sauver leurs vies. Chacun pour soi, que le meilleur vive, les autres, bah, tant pis. Les autres individus présents deviennent que de simples obstacles dans la course vers la réussite, et comme chaque obstacle, ils ne méritent aucune sympathie ni aide.

C’est étonnamment les pensées qui franchissaient l’esprit confus de Kurt alors que le jeune homme qui, quelques secondes auparavant, ne faisait qu’écouter de la musique l’air épuisé s’était levé en hurlant à tue tête les mots « MUTANT! MUTANT! ». Il savait très clairement quel allait être la suite des choses, et il savait qu’il ne pouvait absolument rien faire pour y changer quoi que ce soit. Puis vint la débandade. Les gens se levaient, malgré les menaces bruyamment proféré par le bandit qui perdait rapidement le contrôle de la situation. Ils couraient dans tout les sens et en moins de deux, Kurt se retrouva poussé au sol, piétiné. La panique prenait le dessus sur sa cohérence, comme pour tout le monde dans le wagon du métro. Par-dessus tous les cris, il entendait parfois le crépitement distinctif que dégageaient ses mains lorsqu’elles chargeaient un objet d’énergie cinétique. La situation ne pouvait que tourner au vinaigre, d’une seconde à une autre. Le Californien allait involontairement faire exploser quelque chose, et il y aurait assurément des blessés. Il tentait de se relever en ayant le moins de contact possible avec quoi que ce soit, mais c’était mission impossible dans un train bondé par des occupants en panique totale.


BOOM!

La détonation fut incroyablement puissante, de quoi sonner un taureau en pleine course. Kurt se senti être projeté contre l’autre paroi du wagon et tomber au sol, brutalement. Il sentait le goût de sang dans sa bouche, se qui ne laissait rien présager de bon. Le blondinet eux toutes les misères du monde à se remettre de ce choc. Que venait-il de se passer? Le temps que sa vision redevienne claire, les cris n’étaient plus que des échos lointains et distants. Apparemment, il n’y avait plus personne dans le wagon, si ce n’était que quelques corps inertes. Le wagon avait stoppé, poussé hors de son axe de route par la force de l’explosion. Une énorme brèche avait déchirée la paroi métallique, créant une porte de sortie pour la meute apeurée. Kurt se releva péniblement, chaque parcelle de son corps étant atrocement douloureuse. Il regarda les quelques corps autours de lui, avec le vague espoir d’y retrouver des survivants. Ils ne pouvaient pas être tous mort. Kurt sentait soudainement sur ses épaules le poids de la mort d’une demi-douzaine de personnes innocentes, et le choc fut presque aussi terrible que l’explosion en elle-même. Après quelques sommaires inspections, il ne trouva qu’un seul survivant : le jeune homme qui, en criant à tout le monde qu’il était un mutant, avait causé le brouhaha précédent. La preuve que parfois, le karma peut être une salope. Kurt le secoua un peu, tentant de le remettre sur ses pieds.

« Allez mec, bouge toi. On doit filer. J’ai pas envie d’être ici quand la police va débarquer, et ça ne saurait tarder. »

Le jeune homme repris conscience, aussi sous le choc que Kurt. Des coups de feu se firent entendre au loin, en aval dans le tunnel. Était-ce le voleur qui en avait eux assez de la situation et avait décidé d’en finir avec certains gêneurs, ou le corps policier qui tentait de mettre un terme à une situation totalement folle. Peu importe ce qui se passait, s’il y avait des coups de feu, Kurt ne souhaitait qu’une chose : aller dans la direction opposée. Il se dirigea vers la brèche dans la paroi du métro, ne se retournant qu’une seconde vers le jeune homme.

« Tu me suis où tu vas rejoindre les autres? »

[Désolé pour ce poste relativement moyen et probablement rempli d’incohérences. S’il y a quelque chose qui cloche, fait moi signe via MP sur le compte de Rick. Il est 2h20 du matin ici, une heure relativement étrange pour faire des RP digne de ce nom Razz]
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MessageSujet: Re: The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins)   The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins) I_icon_minitimeLun 11 Juil - 9:17

[HRP: Pas de problème, je l'ai trouvé génial What a Face C'est au réveil que j'ai du mal moi, donc mes excuses >.< MP s'il faut des changements ^^]

Les yeux toujours exorbités et la respiration haletante, j'observe toujours le même point, enjambé par des bêtes en furie hurlant à plein poumon d'un réflexe animal. Mon propre réflexe d'éloigner l'individu au maximum de moi avait été aussi impulsif qu'irréfléchi et créer la débandade dans ce wagon n'était peut-être pas la meilleure solution pour arriver au plus vite à la prochaine station en un seul morceau. Si le jeune homme ne m'avait pas prit par surprise en pleine panne de cerveau, le pauvre bougre aux mains scintillantes serait sûrement encore assit à sa place sans porte feuille à côté d'un Zach très nerveux, c'est en tout cas la réaction qu'on attendrait de la part d'un homme ayant mit de côté son aversion la plus absolue pour les gens de son espèce pour essayer de marchander avec eux. L'adolescent stupide et apeuré qui aurait vite fait de coller le canon de son arme sur la tempe de son voisin de siège avait bien changé depuis son arrivé à New York et pourtant, on ne change pas ce qu'il y a à l'intérieur.

A présent collé à la paroi du métro comme espérant pouvoir passer à travers la vitre pour pouvoir m'éloigner encore de l'homme que j'avais poussé, je me retrouve tout de même bousculé par les passagers qui ne semblent toujours pas comprendre qu'il n'y a pas d'issue. Pendant quelques longues secondes suivant le choc, je me rend enfin compte que le jeune homme m'est invisible depuis qu'il s'est échoué sur le sol du wagon par ma faute et inconsciemment, j'espère que la foule aura eu raison de lui en lui délivrant la douloureuse mort par piétinement.
Mais les faux espoirs, ça me connait.

Le premier choc de savoir qu'à quelques centimètres de moi, respirait un être particulièrement monstrueux et surtout en pleine action, avait résulté en un léger ralentissement cérébral, mais ce qui suit sembla tout simplement m'arracher le cerveau dans une belle déflagration.
De la foule qui s'agitait scintilla une étrange lumière rosée avant que tout soit suivi par le noir. Je ne perdis par connaissance, je n'eu même pas le réflexe de fermer les yeux, mais quelque chose propulsé sur moi m'empêcha de voir clairement ce qu'il se passait. Ejecté deux rangées de sièges plus loin par cette "chose" qui m'emmena dans sa trajectoire, je ne pus que comprendre la douleur du contact brusque entre mon dos et le sol.
Ma vue était obstruée, mais aucune information ne pouvait s'ajouter à l'incompréhension de ce qu'il venait de se passer, par l'intermédiaire de mes tympans. Je ne me souviens pas de ce que j'ai entendu avant ça, mais je sais que le son était tellement puissant que mes oreilles ne captent qu'un lourd silence à présent. Un silence bien trop lourd pour une foule en cavale.

Tentant de me relever, et d'y comprendre un peu plus, je finis par m'extirpé de sous l'obstacle en poussant un léger gémissement de plainte, qui se coinça rapidement en travers de ma gorge.
La "chose" qui m'avait propulsé sur un deux bon mètre et qui se trouvait à jusque là sur mon visage ne ressemblait pas à grand chose que je connaissais. Noir et rigide, ce n'est qu'en observant la forme familière d'un bras agencé à un tronc principal que je pus comprendre qu'il s'agissait en fait d'un corps humain calciné.
Un cri de terreur vint déchirer mes cordes vocales alors que mes globes oculaires m'en fit découvrir plus éparpillé autour de moi.
Gueulant comme un porc qu'on égorge, je me dégageai par des gestes complètements erratiques en reculant sur mes fesses avant d'atteindre un mur.

Mais avant que mon cerveau ne puisse compléter l'équation du "Tu es entouré de pleins de cadavres", une main vint saisir ses épaules pour me secouer et des yeux d'un bleu beaucoup plus profond que les miens cherchèrent sur mon visage, le dernier signe de conscience. L'homme me parla, mais rien de ce qu'il pouvait dire ne pouvait atteindre mon cerveau déjà submergé d'informations néfastes à ma santé mentale. Mais un son perçant le silence lourd et vide qui régnait à présent dans le métro me fit sursauter. Des coups de feux.
Comme si je redémarrais en mode sans échec, je sentis mes jambes me relever et se mettre à courir sans avoir besoin de passer par mon système cérébral. Un seul paramètre comptait : Pas plus.

Bondissant hors de la rame par une brèche fendant incroyablement le métal, je me mis à courir comme une furie, la peur sculptée sur mon visage pâle et luisant de sueur. Courant jusqu'à m'en exploser les poumons dans le tunnel sombre du métro. Pendant un temps indéterminé, la course continua ainsi dans l'obscurité avec comme seul repère le son des pas de l'homme du métro qui courrait aussi quelque part non loin de moi, presque inaudible sous le vacarme de ma propre respiration sifflante.
Mais alors que l'effort musculaire et cardiologique de fuir devint peu à peu un réflexe et que l'air frais des souterrains vivifiait mon esprit à chaque bouffée d'air, la réflexion reprit son court.
Une explosion, au sein même du bordel déjà existant. Eradiquant tout en imposant un silence funeste et transformant les corps meuglants et bondissants en horrifiantes sculptures de charbon.
Toutes ces vies stoppées nettes, toutes ces personnes qui ne fouleront plus cette Terre. Leur fils de vie qui commençaient bien loin et visaient encore plus, coupé à jamais pour ne jamais connaitre de présent. Des Traces qui s'achèvent, enfermées dans le passé.

Alors que des images vinrent illustrer mon propre ressenti de leur fins, un flot d'intolérance acheva ma course en crispant mes intestins pour en délivrer le contenu sur le sol.
Que s'était-il passé ?!

Pourquoi une bombe dans CE wagon, de CETTE ligne de métro, à CETTE heure-ci ? Dieu a-t-il enfin décidé de mettre fin à la stupide existence humaine ? Il y avait de quoi supprimer en effet. Un misérable pickpocket, un troupeau chaotique et un Zach donc toute l'existence est simplement pathétique. De quoi faire honte au Tout Puissant, sensé avoir fait l'Homme à son image.
Mais en laissant de côté les divagations de religieux, ce que je ne suis pas, ce pickpocket était-il en fait un terroriste ? Il était bien celui ayant causé les problèmes avant que je ne m'excite sur cet homme…

Mes yeux s'écarquillèrent sous la surprise alors que l'image des paumes scintillantes de mon voisin me revint à l'esprit. Le blond aux yeux bleus…
Un frisson me parcourra tout le corps lorsque je levais lentement les yeux vers mon acolyte de fuite qui s'était arrêté pour me laisser vomir. La faible lumière d'un néon grésillant sur la paroi du tunnel me permis de le reconnaitre.
C'était lui, la bombe.

Avant même d'avoir finit cette réflexion, j'avais déjà empoigné le gars par le col pour lui foutre une grosse beigne dans la face. La seule vue de son visage me donnait envie de vomir encore une fois, sur lui.

- QU'EST-CE QUE T'AS FAIT PUTAIN ?!!!

Agrémentant mon hurlement d'un ou deux coups de poings avant d'être repoussé avec force contre la paroi concave du tunnel, je n'eu pas le temps de continuer ma réflexion qui m'indiquerait que s'il avait pu exploser au milieu d'une rame de métro et tuer six personnes, il pouvait le refaire, rien que pour moi.
Pestant contre moi-même de ne pas avoir prit mon arme la seule fois où je me sentais capable de refroidir un spécial, je ne réfléchis pas à deux fois avant de me rejeter sur l'individu sans plus de délicatesse.

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MessageSujet: Re: The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins)   The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins) I_icon_minitimeMer 20 Juil - 6:59

New York était décidément devenu, au fil des dernières années, le lieu de rassemblement par excellence d’un énorme pourcentage de la population mutante mondiale. Cet échantillon de populace créait une dynamique de société beaucoup trop étrange, créant des scènes épiques semblant directement sorties des films de Michael Bay, avec explosions et terroristes dans le processus. Depuis le premier attentat perpétué par Sylar, les catastrophes en tout genre n’avaient cessées de ravager les différents paysages et monuments de la Ville qui ne dort jamais; L’attentat des Sons of Liberty sur la Statue de la Liberté, l’incendie de Central Park, et maintenant, l’explosion de cette voie de métro. Que ce soit volontaire ou non, rien ne laissait présager que les choses allaient se calmer. Les New Yorkais devraient certainement se dire qu’il était temps de penser à déménager. Si ce n’était pas le cas, eh bien, il faut croire que les gens sont plus fous qu’on ne le croit.

Parlant de folie, le voisin de siège de Kurt semblait lui-même atteint d’une douce démence. Alors que le blondinet lui expliquait qu’ils devaient filer, il détala comme un lapin, sans but apparent autre que de quitter ce wagon et de mettre le plus de distance possible entre la scène de l’explosion et lui. Comment lui reprocher une telle attitude? N’importe qui aurait été sous le choc après un tel évènement, Kurt n’y faisait pas exception. Il n’avait vraisemblablement pas analysé les informations qu’il y avait autours de lui. Les cadavres massacrés par la déflagration, la rame de métro complètement bousillé, les coups de feux qui avaient résonné au loin; tous des conséquences de ses propres agissements, et surtout de son pouvoir. Son pouvoir… Il n’était pas de ceux qui croyait que leur mutation était une malédiction, un fardeau à porter pour leur entière existence sur la Terre des hommes, mais ne se sentait pas l’âme d’un des personnages de bandes dessinées, ceux qui semblaient tant à l’aise avec leurs capacités si bien maîtrisées. Il vivait avec, comme on vivait avec le fait d’avoir deux bras, un nez, une bouche, etc. Ça faisait partie de lui. Il ne pouvait cependant pas contrôler entièrement son pouvoir, ce qui devenait un problème extrêmement dangereux, comme l’avait prouvé cette épopée dans les tunnels souterrains.

Kurt s’élança à la poursuite du jeune homme, non pas pour le rattraper, simplement pour éviter d’être seul dans la pénombre vacillante du donjon New Yorkais. Cependant, le jeune homme avait plusieurs mètres d’avance sur lui, et ne semblait pas prêt à s’arrêter de si tôt. L’effort physique devenait presqu’insupportable. Après quelques minutes, Kurt avait l’impression que son corps pompait de l’acide à batterie plutôt que du sang. Un goût de fer emplissait sa bouche à chacune de ses expirations. Les muscles de ses jambes lui semblaient soudainement être plus rigides que l’épais béton qui composait la structure environnante. Il était à bout, complètement, entièrement. Devant lui, les bruits de pas du jeune homme semblait lentement ralentir, se rapprocher, puis il fut finalement dans le champ de vision du Californien. La raison de ce ralentissement se manifesta assez rapidement : le jeune homme se pencha pour vomir contre la paroi du tunnel. Kurt s’appuya contre le mur, incapable de prononcer un mot tellement il était essoufflé. En même temps, ça permettait à monsieur le coureur de se vider l’estomac en paix, sans avoir à écouter les diatribes de celui qui venait de faire exploser le wagon dans lequel ils se trouvaient tout deux.

Trop occupé à fixer le sol et à se concentrer sur son rythme respiratoire, Kurt ne porta pas vraiment attention à son compagnon du moment, qui se rapprochait soudainement de lui, un air violent au visage, le poing fermé et la rage confuse dans le regard. Il ne fit que ressentir le puissant coup qui reçu au visage sans préavis. Dans les films, ils prennent des coups sans vraiment broncher, capables de riposter dans l’instant qui suit. Eh bien dans la vraie vie, ce n’est pas comme ça. Un coup au visage, c’est brutal, violent, et ça te met au tapis. Heureusement, Kurt était relativement costaud, il ne tomba pas directement dans les pommes, mais peina quelques secondes à reprendre son équilibre alors que son assaillant l’invectivait comme s’il était un lépreux à l’époque Antique, avant de lui répandre deux ou trois autres coups sur le corps. Le blondinet ne s’était jamais vraiment battu, du moins, pas avec un inconnu, mais il n’était pas non plus du genre à se laisser frapper sans riposter. D’une violente boutade, il repoussa le jeune homme sans nom plus loin. En effet, qu’avait-il fait? Cette simple réflexion eu l’effet d’une masse au visage de Kurt. Brusquement, soudainement, toute la gravité de la situation dans laquelle il se trouvait lui explosait à la figure. Il réalisait soudainement que, de par son pouvoir, de par ses propres mains, il avait causé la mort d’une bonne demi-douzaine de personnes innocentes. Il venait de tout bonnement couper court à leurs vies, priver des familles de leurs père, mère, enfant, oncle, tante, etc. Il n’avait jamais vraiment eux à vivre la mort d’un de ses proches, mais la simple idée de perdre son père ou sa mère lui était insupportable. Son assaillant revint à la charge, mais cette fois-ci, Kurt s’arrangea pour le renverser et qu’il tombe au sol. Lorsqu’il tenta de se relever, le Californien l’en empêcha, le poussant à nouveau. C’était pénible de se redresser une fois au sol, et Kurt le savait très bien. Après le deuxième tentative du jeune homme, ce fut alors à son tour de péter un câble.


« ALORS LÀ, ARRÊTE ET CALME TOI, CONNARD! Oui, à cause de moi que ça l’a pété. C’est… C’est mon pouvoir, mais je contrôle rien, j’ai…je n’ai pas voulu… »

Sa voix se faisait soudainement chevrotante, comme s’il peinait difficilement à contenir ses émotions. Puis, ce fut à nouveau une espèce de rage froide qui se fit entendre.

« Si tu ne m’avais pas bousculé, si tu n’avais pas tourné ce wagon en un vrai cirque de dingues, personne ne serait mort présentement. C’est autant de ta faute que la mienne, alors tu calmes tes nerfs et tu écoutes bien ce que je te dis : Les flics sont pas loin. Ils voudront savoir pourquoi ce wagon à explosé, et qu’il n’y a aucune trace de résidu d’explosif. S’ils nous trouvent ici, on sera dans un sacré merdier, un merdier incroyable. Alors tu arrêtes de courir comme un perdu, ou de vouloir me tabasser pour une situation sur laquelle je n’ai pas eu le contrôle. Il faut foutre le camp, presto. »

Parfois, Kurt parlait comme s’il était âgé de quelques décennies de plus que ce qu’il avait vraiment. À la mi-vingtaine, il semblait déjà avoir atteint une maturité et une compréhension du monde qui échappait à plusieurs. C’était probablement ce qui lui permettait de garder un minimum de contrôle sur lui-même en ce moment de chaos total. Il voulait seulement… survivre.
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MessageSujet: Re: The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins)   The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins) I_icon_minitimeJeu 21 Juil - 12:40

[HRP : Urh désolé mais là... c'est vraiment pourri.. Désolé ! Je ferais mieux au prochain, promis T.T !]

Bien loin de la nuit paisible à laquelle j'aspirais quelques minutes auparavant, je ne ressens dans la pénombre, que la puissance des battements de mon coeur et de ma respiration déchirante. Mais je ne suis pas le seul dont les plans pour le futur ont changés en quelques secondes. Ces silhouettes calcinées, éparpillées dans leur cercueil de métal, autrefois personnes à ambitions, ne seront plus jamais que le souvenir d'une fin trop brusque.
Je ne connaissais pas ces personnes et leur Trace ne m'intéressera jamais, mais comment ne pas réagir face à un tel carnage ? Aucune réaction n'était très pertinente sur le moment, mais mes muscles n'eurent pas vraiment besoin d'explication pour se crisper et me faire me jeter sur l'auteur même de la catastrophe.
Mais dans le noir et les idées loin d'être claires, il ne fallu pas très longtemps à mon adversaire, ayant beaucoup plus de self-control, pour m'immobiliser à terre. Voulant sûrement calmer la situation pour réfléchir, il n'eu pas la même intention de me blesser et se contenta de me neutraliser le temps que je puisse éventuellement me calmer. Mais Zach à un cerveau plutôt lent, surtout lorsqu'on le sort d'un état léthargique, par un BOOM quelque peu indélicat. Tentant de me dégager par de violents coups d'épaule et l'agitation inutile de mes jambes, je ne réussi qu'à déclencher la colère du blond qui se mit à hurler à son tour.

Bizarrement, ses mots eurent plus d'effet qu'immédiatement après l'explosion et réussirent à atteindre un canal cérébral pas trop encombré.
Comme si le fait qu'il me parle me fasse enfin me rendre compte que j'avais devant moi un être humain plus qu'une simple bombe mouvante, je me figeai un instant pour enfin observer le visage de mon interlocuteur. Peut-être du même âge que moi où un peu plus vieux, lui aussi était doté de pouvoirs, lui aussi devait le vivre à sa manière, et même s'il n'avait pas ma stupidité et mon impulsivité, la culpabilité imprégnait tout de même son visage.
Avec froideur cependant, il questionna sa part de responsabilité dans la catastrophe. Si je ne l'avais pas jeté hors de son siège, serions nous encore dans le wagon de métro, ou déjà arrivé à la prochaine station avec les autres passagers, simplement allégés de notre argent ? Si j'avais peu réfléchir ne serait-ce une seconde avant de réagir à la vue des paumes scintillantes de mon voisin, aurais-je pris une décision qui aurait pu sauver ces vies ?
Sa culpabilité sembla lentement couler de son visage au mien lorsque je me rendis compte qu'il n'avait peut-être pas tord et lui pensait déjà à échapper à la police.

Mais alors que mon regard recroisa le sien pour confirmer qu'il pouvait me lâcher pour s'enfuir sans encombre avec un Zach coopératif à ses côtés, un scintillement dans ses pupilles sembla appeler quelque chose d'autre au plus profond de moi que l'envie de retrouver la surface et le monde faussement insouciant de Manhattan. Un rictus qui dans d'autres circonstances aurait clairement été moqueur tira mes lèvres en une fraction de seconde alors que j'arrêtais de me débattre et resta au sol, immobile.

- Ma faute ? Te fous pas de moi ! Tu faisais le mongole avant même que je te pousse. Si je t'avais pas fait dégagé à plusieurs mètres de moi, j'aurais simplement l'air beaucoup plus noir et beaucoup plus mort, rien d'autre.

Me faire culpabiliser pour faire de moi son allié plutôt que son ennemi était tout aussi puérile que brillant sachant que ça avait presque marché. Mais le Traqueur en moi est un peu moins stupide et apeuré face au monstre dangereux que représente cette jolie tête blonde.

- Il faut vraiment être stupide ou cruel pour se balader dans la foule en sachant qu'à chaque seconde on pourrait provoquer Hiroshima en plein New York… Lequel des deux es-tu ?

"Hiroshima en plein New York", un sourcil se leva sur mon front alors qu'une impression de déjà-vu me vint. Serait-il possible que cet homme soit celui qui ait exterminé la capitale la première fois ? Bien que la tête du dénommé Sylar ayant revendiqué l'attentat était bien différente de celle du beau blond qui me maintenait au sol, je ne pus décider laquelle des possibilités était la plus effrayante. Que le meurtrier d'une ville entière se tienne juste devant moi, ou qu'il existe deux personnes sur Terre capable d'un tel cataclysme.

Mais l'heure n'était pas à découvrir l'identité de mon opposant qui, voyant que je ne m'agitait plus, avait quelque peu relâché son emprise. Je devais faire un choix.
M'enfuir avec le meurtrier de six personnes et peut-être un millier de plus, retrouver la police pour le dénoncer, ou tout simplement essayer de neutraliser l'homme explosif à mains nues en attendant les forces de l'ordre.
Même quelque peu calmé et assuré par la présence de ma propre puissance de Traqueur, j'étais loin de me sentir l'âme d'un héros ou même suicidaire, mais c'était à l'autre de décider s'il me ferait confiance pour enfin pouvoir détaler.

- Maintenant lâche-moi veux-tu ?!
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MessageSujet: Re: The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins)   The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins) I_icon_minitimeJeu 4 Aoû - 7:07

Le rictus qu’afficha le jeune homme frappa Kurt presqu’autant que les paroles qu’il lui renvoya froidement. Les mots eurent l’effet de balles de pistolet, traversant brutalement sa chair pour venir se figer dans le cœur du blond. Était-il cruel, maléfique ou tout simplement stupide? La question était facile à répondre.

Tout au long de sa courte existence sur cette planète, Kurt n’avait jamais pris le temps d’évaluer la part de responsabilités que lui encombrait son pouvoir. Certes il se savait extrêmement dangereux. Il avait la capacité, s’il le voulait, de transformer la moindre partiel de matière en une minuscule pièce d’explosif, plus vicieux encore que les explosifs plastiques traditionnels pour ce qui était de la force de déflagration. Cependant, le Californien n’était en rien mal intentionné, contrairement aux différents criminels et terroristes mutants qui semblaient pulluler dans la Ville qui ne dort jamais. Si on mettait de coté l’épisode de son combat contre le pyrokinésiste dans Central Park, il n’avait jamais eux besoin d’utiliser son pouvoir. Il n’avait tout simplement jamais eux le besoin de faire exploser quoi que ce soit, ce qui est assez banal. Aucune once de cruauté ne reposait en lui, son cœur étant aussi amical et enjoué que n’importe quel enfant. Non, en fait, il partageait aussi un trait avec la jeunesse enfantine : l’égoïsme. Kurt savait qu’il était extrêmement dangereux. Il se savait une menace pour la sécurité de tous ceux qui l’entourait. Pourtant, il n’avait pas pris la sage décision de vivre en reclus, de s’exiler volontairement de la société contemporaine. Il avait même fait exactement le contraire et avait choisi d’aller vivre dans une des villes les plus bondées d’Amérique pour étudier dans un des domaines les plus sociables possibles. Était-ce le choix juste?

Le jeune homme invita Kurt à le relâcher sur un ton qui n’avait rien de bien sympathique. Comment lui en vouloir de ne pas éprouver la moindre parcelle de gentillesse envers la personne qui venait de lui faire subir en direct les joies de vivre en zone de guerre? Le blond devait bien avoir atrocement blêmit en quelques secondes alors que dans son cerveau noyé dans l’adrénaline, l’information faisait lentement son chemin, devenant un raisonnement tordu et troublé. De par son égoïsme stupide et enfantin, il venait d’enlever la vie à une bonne demie douzaine d’innocent, des gens qui comme lui ne faisaient qui vivre leur petit bout de vie sans rien demander de plus. Ses mains perdirent légèrement de leur force, délaissant l’étreinte qu’il forçait sur son interlocuteur. Il se leva, le regard soudainement noyé derrière une buée de larmes qui ne coulèrent jamais. Sa voix était enrouée par une culpabilité maladive, chevrotante. Il avait subitement perdu tout le contrôle qu’il semblait posséder sur la situation quelques secondes plus tôt.


« Bon… Je… Écoute… Fais ce que tu veux… Il faudra bien que j’endure les conséquences de mes actes, volontaires ou non… »

Kurt plongea son regard embué d’eau dans les yeux bleus de l’inconnu, comme pour au moins lui prouver que dans ce moment de détresse, il gardait un minimum de stabilité.

« Mais même si mes mots ne veulent pas dire grand-chose présentement, je veux simplement… simplement te dire que je n’ai jamais voulu les tu… enfin, tu vois ce que je veux dire… Je… Je n’ai jamais demandé à vivre avec ce pouvoir…»

Les mots, soudainement gonflés de sens, semblaient maintenant se coincer dans la gorge du Californien. Il baissa le regard, honteux et défait. Dans la vie quotidienne des gens normaux, rares sont les gens adultes qui ont soudainement à vivre avec le fait d’être involontairement à la source de la mort d’une poignée d’inconnus, et Kurt ne savait aucunement quoi faire ni quoi dire. Il avait l’impression de nager dans une impasse, devant un juge froid et sans empathie qui le regardait se démener, inconscient et insouciant des tracas qui pouvait bien affubler ce dangereux terroriste si émotionnellement instable. Les coups de feu avaient cessés au loin et seul le son du néon qui cillait avec fatigue venait troubler le silence pesant. Kurt fixa son interlocuteur, à la recherche d’un signe de sympathie, ou au minimum d’une réaction quelconque qui pouvait lui montrer qu’il n’était pas dans un très mauvais rêve…
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MessageSujet: Re: The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins)   The Great New York Metro Robbery (Ft. Zach Quins) I_icon_minitimeDim 14 Aoû - 18:21

L'emprise de mon adversaire semble enfin faiblir et même me relâcher. Un peu trop même, ce qui me fais chercher le visage du jeune homme du regard pour mieux comprendre ses intentions. Je me fige alors un instant en voyant l'expression d'horreur et d'intense culpabilité à laquelle je m'attendais de sa part quelques instants auparavant. Il se rend enfin compte de la portée de ses actes, de son comportement. Dans le silence pesant qui accompagne sa réalisation, j'entends sa respiration sa coincer et vois une brillance apparaitre dans ses yeux m'indiquant son bouleversement.
Je me dégage de sa promixité avec des gestes mal assurés, sentant bizarrement toute ma confidence précédente me quitter.
Il m'autorise à partir d'une voix morcelée mais de la résolution brillant faiblement dans ses yeux. De la fuite, il semblait maintenant envisager de se rendre.

C'était bien un peu de culpabilité dans les mots de cet insolent qui ne pensait que fuir les conséquences de ses actes que je cherchais entendre en détournant ses accusations avec une réponse acide, mais voir cet homme dangereux se décomposer devant mes paroles me révèle douloureusement qu'il n'est pas seulement une bête que je rêve d'abattre. Là, dans cette ville de merde, au milieu de quelque chose qui nous dépasse alors qu'on devrait seulement être en train d'apprécier une bière bien fraiche avec des potes sur le sofa du salon, je ne vois dans ses yeux bleus, qu'à quel point nous sommes similaires.
Malgré ses quelques années supplémentaires et son apparence bien différente de l'allure de clochard que j'arbore, il est surement étudiant ou commence à peine à travailler, ce que je serais si je n'avait pas quitté Odessa.
Devant moi ce tiens en fait celui qui a choisi d'ignorer cette partie de lui-même qui lui offrait cette puissance indésirable, en continuant de vivre sa vie parmi ceux auquel il n'appartenait déjà plus. Résistant à l'appel de l'inconnu et de l'extraordinaire, il a sûrement tenté de rester humain le plus possible alors que moi, fasciné et horrifié par ma nouvelle nature, ne suis devenu que le Traqueur dans l'ombre des buildings de New York en abandonnant mon passé qu'on a détruit.
Son échec devrait me tirer un rictus amer, me convaincant que ma décision était la bonne mais je n'entend qu'une faible voix me faire serrer les dents.
"Tu en aurais tué d'autres si tu était resté. ------, ------... Claire l'a bien comprit, c'est pour ça qu'elle a vite décampé."
Non, c'est elle qui l'a tué, je suis là pour l'arrêter. Le seul sang que j'aurais sur les mains sera le sien. Et le mien.

- Mais même si mes mots ne veulent pas dire grand-chose présentement, je veux simplement… simplement te dire que je n’ai jamais voulu les tu… enfin, tu vois ce que je veux dire… Je… Je n’ai jamais demandé à vivre avec ce pouvoir…

Sa voix tremble, il est abattu, perdu, il ne sait pas quoi faire. Pourtant, l'image d'une autre personne me vient à l'esprit et je sens les mots exploser tous seuls dans ma bouche.

- Alors ne t'approche pas des autres avec ta belle tête blonde et ton sourire innocent !


Mais à peine mon écho résonne sur les paroies sombres du métro, je me mords la lèvres en regrettant ma rudesse envers quelqu'un qui n'en avait pas besoin et qui n'était pas vraiment la cible de mes propos.
Il ne peut pas indéfiniment ignorer ses pouvoirs et s'en rend compte au prix fort. Cinq personnes ou plus encore sont mortes par sa faute et je ne veux même pas imaginer ce qu'il ressent en ce moment.
C'est vrai d'un côté. Comme nous tous, il n'a jamais demandé à avoir ce pouvoir. Mais sa puissance incroyable n'est pas quelque chose qu'il peut réprimer, c'est une partie de lui même, une grande moitié qu'il est obligé d'assumer.
Immobile dans le noir à ne savoir quoi faire, une soudaine question me vient à l'esprit. Et si... ?
Et si, comme lui ne peut éliminer cette partie de lui même pour continuer à vivre normalement, moi-même n'aurais pu devenir complètement un montre ? Est-ce que quelque part dans mon esprit de Traqueur nocturne, existe-t-il encore un Zach d'Odessa ? Puis-je être, comme je vois le jeune blond à moitié humain, seulement à moitié monstrueux ?

Le temps s'allonge sur les railles alors que j'hésite à présent de me séparer du jeune homme. Le laisser là complètement abattu ne me parait plus une aussi bonne idée après ces quelques minutes de réflexion, et rien ne garanti qu'il ne parlera pas aux autorités, de celui qui l'a poussé en causant possiblement sa perte de contrôle.
Un grognement d'incertitude précède enfin une réponse qui devrait nous faire bouger de cet endroit sombre et froid. Je lui donne un léger coup sur l'épaule pour le sortir de sa léthargie et tente d'être le moins désagréable possible.

- Bon... De toute façon faut qu'on sorte. Aller viens on se casse.

Reprenant la route dans le tunnel d'un pas plus lent en étant sûr que le blond me suive, je plisse les yeux en espèrant tomber sur la prochaine station, ou apercevoir dans le noir, une sortie de secours ou encore une échelle qui déboucherait sur les rues allongées au dessus de nos têtes.
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