Voyage en métro difficile [PV Marty Wayne]

[HJ: désolée du retard, j'ai eut le WE de fête donc j'étais pas chez moi et pas trop le temps T_T En espérant que ma réponse convienne ]

Marty était parti faire un tour, laissant Anne un instant derrière lui. Il avait besoin à cet instant de prendre ses distances. Il ne savait plus trop où il en était. Il ouvrait de jour en jour et de plus en plus les yeux sur le monde, et commence à se rendre compte qu'il a été très naïf pendant ces longues années. Il l'aimait, ca c'était sûr, et plus que tout... La vie sans elle, avait été très dur, et même s'il aurait voulut pardonner sa belle, il n'arrivait pas à avaler qu'elle l'ait laissé derrière lui comme ca.

Il avait souffert, tellement souffert, qu'il gardait une cicatrice qui peinait à se refermait, et qui ne se refermait pas. Un mot pour le décrire ? Il s'était senti trahit et pas par n'importe qui, par la femme qu'il aimait plus que tout. Mais aussi comme une drogue, il ne pouvait se passer d'elle. Il ne comprenait pas tout... Sylar et tout le reste... Ces pouvoirs... Il ne préféra pas y penser... Il savait maintenant que son ex-fiancée avait des pouvoirs, et ne comprenant pas encore vraiment que ses crises n'étaient que le reflets de ses propres pouvoirs.

Après tout, il était dans ce métro pour avoir un peu de répit non ? Il monta dans la première rame et alla s'asseoir sur un des sièges. Il appuya son coude contre la vitre d'un air nonchalant, alors que le metro démarra. L'esprit dans ses pensées, il fit plusieurs arrêts... Où allait-il ? Il ne savait pas réellement. Depuis un petit moment, Marty se sentait mieux... Plus de maux de tête, et il semblait que ses crises diminuaient. Celà faisait plus d'une longue journée qu'il n'avait pas sortit sa boite orange qui contenait ses anti-stress. Etait-ce un bien ou un mal ?

Puis le metro s'arrêta soudainement, et la lumière s'éteignit. Après le moment de secousse, Marty se leva pour s'approcher d'une des portes. Il se tourna quand un garçon qui voulut se lever, tomba genoux à terre. En tant qu'homme prêt à servir la veuve et l'orphelin, il s'approcha du garçon.

" Hey ! Vous n'allez pas bien ? "

Toujours inquiet pour les autres, prêt à sacrifier un peu de son temps et de sa vie pour pouvoir relever quelqu'un... Celà faisait longtemps qu'il n'avait pas été aussi libéré... Depuis la fausse mort d'Anne, et lui, il avait mit les pieds dedans à cette époque. Il se refusa de penser à ca, évitant de ressasser de mauvais souvenir.

Mais Marty se sentait un peu démuni face à ce garçon. Quelque chose clochait en lui, et pendant des années, il avait perçut son don comme quelque chose de normal. L'empathie. La première fois qu'elle s'était manifesté chez lui, il n'avait que 11 ans. Pour lui, c'était à la fois une bénédiction et une malédiction. Il pouvait aider les gens, sans que ces personnes ne disent rien. Il savait aller là où il pouvait capter la détresse des gens et les guérir, mais là... Tout était muet dans sa tête. C'était à la fois soulageant, mais aussi oppressant comme sensation.

Il releva la tête, mais les gens ne semblaient pas s'inquiéter du garçon. Marty semblait seul. Il attrapa le jeune homme par le bras, et le souleva pour le poser sur un des sièges.

" Comment vous vous appelez ? " demanda-t-il pour connaitre l'identité du garçon, avant de poursuivre: " Je m'appelle Martin Wayne, et je suis policier. N'ayez crainte, je vais vous aider. "

[HJ : Pas grave, si tu savais le nombre de personnes qui ont ¸déjà attendus après mes posts dans le passé ]

Lorsque Galadriel sentit que quelqu'un le touchait, il prit peur, et se débattit pour qu'on le lâche. Mais un autre violent étourdissement l'en dissuada rapidement. Il perdit alors le peu de contenance qu'il lui restait et se laissa choir sur le banc de métro: celui sur lequel le nouveau arrivant l'avait gentiment aidé à s'asseoir.

Mais Galadriel détestait les contacts physiques. Il en avait une peur bleue depuis toujours! De plus loin qu'il pouvait s'en souvenir, le moindre contact avec les autres l l’amenait à voir et à entendre des choses qu'il aurait préférées ne jamais être témoin. À ces instants, il se perdait rapidement entre réalité et mirage.

Toutefois, cette fois-ci, tout avait été différent... Le contact avec cette personne ne lui avait rien amené de la sorte. Par contre, à choisir entre ce malaise et vivre toujours dans un autre univers, il choisissait volontiers, l'autre univers!

Lorsqu'on lui demanda son nom, c'était comme si on lui avait posé une question piège pendant un contrôle à l'école. Habituellement, ce qu'il voyait ne lui parlait pas directement. Alors, parler n'était pas son fort. Il était plus du genre à rester muet dans son coin, loin du regard d'autrui. Mais voilà maintenant qu'on l'avait retrouvé et dans un état lamentable. Pouvait-il ne pas répondre? Ses yeux étaient vitreux, son regard vague et son corps à demi allongé sur le banc. S'il avait pu, il se serait sauvé: il n'avait pas envie de répondre à des questions.

Néanmoins, il n'en avait pas la force. D'une voix rauque, voix qui semblait, à s'y méprendre, à un grincement d'une vieille porte rouillée, il répéta, simplement:

''Comment... tu t'appelles?''

Ces mots résonnaient dans sa tête, se percutaient contre les parois de son crâne: comme s'il était vide. Il n'avait pas que perdu son pouvoir avec le virus, il avait aussi perdu sa capacité à gérer son esprit. Il était si habitué que ce qu'il y avait dans sa tête, depuis son enfance, depuis l'éclipse, ne lui appartenait pas, que ce qui lui appartenait vraiment était caché loin dans ses cellules cérébrales. Lentement, à force que sa mémoire, rouillée, lui revenait, il articula:

'' Je m'appelle... Galadriel... ''

[HJ: désolée c'est pas super brillant. Je ne sais pas si tu veux faire intervenir quelque chose de plus gros dans le métro, ou le faire redémarrer par la suite. Je te laisse ce choix. ^^]

Le garçon essaya de se défaire de lui quand Marty le toucha, mais l'homme était prêt à le retenir en cas de nouvelle chute. Il n'allait quand même pas le laisser sur le sol du métro, non ? Mais il fut prit d'un nouveau malaise. Était-il peut être claustrophobe ? Marty ne savait pas... A cet instant, il semblait avoir perdu une part de lui, il n'arrivait pas à analyser ce qui allait mal chez lui. Comme si une partie de lui était bridé.

Marty vit que le jeune homme semblait assez déboussolé. Il répéta à un moment la phrase qu'il venait d'énoncer juste avant. Il eut un moment avant de répondre. On aurait dit qu'il cherchait dans sa mémoire. Il lui dit son prénom. Marty vit qu'il n'était pas très enclin à répondre aux questions, ni à avoir la force de le faire. Il remarqua que certaines personnes s'étaient rassemblé autour de lui. Il ne les avait pas senti se rapprocher. D'habitude, il aurait put capter qu'on l'observait sans même jeter un regard. Quand il se retourna en se relevant et tomba sur le visage d'une vieille dame, il eut du mal à ne pas sursauter. Il cligna plusieurs fois des yeux avant de dire à l'assemblé:

" C'est bon. Y'a rien à voir, retourner dans votre coin. Je suis policier, je vais m'en occuper. "

Il sortit sa plaque pour bien montrer aux gens qu'il était ce qu'il prétendait. Le fait d'être policier calmait souvent les esprits et rendait les gens plus dociles... ou beaucoup moins... Il se dirigea alors près de l'interphone et demanda à parler à un responsable qui lui dit que ce n'était qu'une panne de courant et que tout redeviendrait normal dans quelques minutes.

Marty, en retournant vers le garçon, fut prit d'un léger vertige accompagné d'une migraine, et se retint à une barre du métro. Il se secoua la tête un instant avant de s'asseoir près du jeune homme. Il lui dit alors doucement.

" Un problème technique, tout va redémarrer bientôt. Si c'est ca qui vous déboussole... "

Mais Marty avait l'impression que ce n'était pas ca. L'homme malgré le fait qu'il soit privé de son don, restait un homme très intuitif, et c'était d'ailleurs celà qui l'avait conduit à ce grade élevé dans la Police.

[HJ: Meuh non, c'est bien comme post Je ne vois pas ce que ça aurait pu être comme évènement plus gros étant donné qu'on fait ce scénario en privée et, donc, qu'aucune autre personne ne pourrait avoir fait ce trouble. Sinon, merci de poster avec moi, j'aime la relation étrange qui se crée entre nos personnages.]

Galadriel ne comprenait toujours pas ce qui lui arrivait. Ou, en fait, ce qui était différent dans sa vie ces derniers jours. Lentement, mais sûrement, ce jeune homme prenait conscience qu'il y avait un monde autour de lui, un monde où vivait d'autres gens comme lui autant que différents de lui. Basique comme raisonnement, mais d'actualité avec la situation dans laquelle le jeune Galadriel était plongé depuis qu'il avait une pensée libre. Lentement, privé de son don, il reprenait contact avec son être. Toutefois, ce retour subite à ce qu'il était en-dehors des pensées des autres étaient douloureux, car Galadriel n'avait que des vagues souvenirs de ce qu'il était, de qui était ses parents, de qui l'avaient élevés, de ce qui s'était passé au Level 5.... Sa vie avait vraiment commencé récemment, selon lui. Au moment où il avait été libéré et où il avait pu visiter New-York et apprendre ses drames.

Il était rare que ce japonais était conscient de ses émotions: ça allait avec son habituel non-conscience de ses pensées. Alors, lorsqu'il sentit de la peine, sa peine, en vérité, d'avoir été privée de sa vie par la faute de son inconscience et de son manque d'attention face aux autres, il interpréta, d'abord, ce vide immense dans son estomac, ce vertige qu'il avait au gré du retour de ses vagues souvenirs à son esprit, comme un nouveau malaise. Il commençait à être habitué de se sentir étourdi, après tout. Mais c'est quand il sentit qu'il était pour pleurer, qu¯il tenta de se raviser. Malgré tout, quelques larmes finirent par couler. De toute façon, il faisait noir: qui le remarquerait?

Soudain, comme dans ses pires cauchemars, il vit tout le monde s'approcher de lui et commença à se sentir étouffé. comme si on le tenait prisonnier, à nouveau... D'avoir, ainsi, montré à autant de gens sa faiblesse lui faisait peur. En plus, autant de gens... si tous ses gens le touchaient: il ne pourrait survivre à un tel assaut! Que ce policier n'aie crée aucune image dans sa tête était... une exception, un répit! Si tous ses gens le touchaient, il était certain qu'il deviendrait fou! il faillit crier mais, en voyant la foule se disperser après que l'homme aie parlé, il se ravisa. Il devint, alors, incroyablement calme. L'homme avait réussi à avoir sa confiance. Il ne le voyait plus comme un potentiel perturbateur.

" Un problème technique, tout va redémarrer bientôt. Si c'est ca qui vous déboussole... "

En fait, Galadriel n'était pas claustrophobe, mais agoraphobe!

Après cette phrase rassurante de l'homme, il n'avait plus du tout envie de fuir. Vraiment, cette personne était la personne qui lui fallait! La personne qui allait lui expliquer ce qui se passait autour de lui. C'était un signe. Toutefois, il restait assez émotionné: ses souvenirs voguant toujours d'une cellule à l'autre de son cerveau, il sentait la tristesse le submerger.

De sa même voix étrange, il répliqua:

'' Depuis que je fais semblant d'être quelqu'un, personne ne m'a jamais dit qui j'étais réellement, d'où je venais. Je fais semblant, ici, semblant...''

Somnolant, il était surprenant qu'il avait encore la force de parler. Il cessa de parler de lui, parler de lui était trop douloureux et... inhabituel, il devait recentrer ses propos sur ses questionnements plus potentiels de trouver des réponses.

''Personne ne m'a jamais dit ce qui se passait actuellement... C'est seulement aujourd'hui que je m'en rend compte et ça me fait...''

Il ne finit pas sa phrase, intimidé d'entendre cette voix, qui était la sienne, résonner contre le métal du métro. Peu bavard, c'était la première fois qu'il remarquait que sa voix était aussi grave.

Il finit par terminer sa phrase.

'' ... peur. Peur parce que... j'ai l'impression d'en avoir perdu des bouts. Je pense à moi et... c'est flou... Alors, j'essaie de comprendre les évènements du monde qui m'entoure, mais je n'arrive pas à saisir seul leur... leur...''

Il chercha quelques minutes le mot qui lui permettrait de finir sa phrase. Puis, il finit par dire:

'' ... sens.''

Il parlait, bien évidemment, de toute l'avènement Sylar, de l'histoire des pouvoirs, des deux camps, des alliances... Bref, de toute ces choses dont il ne comprenait pas la portée entièrement. Il se demandait si ce monsieur pourrait l'éclairer un peu.

Même s'il avait le regard vague et la voix toujours hypnotique, Marty avait la chance d'entendre le discours le plus lucide que Galadriel avait fait à quelqu'un depuis... longtemps! Il était au début de sa compréhension face au fait que quelque chose avait pu gâcher sa vie. Il ne savait pas que c'était un pouvoir qui l'habitait habituellement. Mais lentement... il comprenait qu'il avait un problème!

[ HJ: OMG! J'étais inspirée ce soir, heu, cette nuit! J'espère que mes posts sont pas trop longs à lire ^^.]

[HJ: bon ca va être un WE de fêtes, donc je ne te promets pas que je réponde tout de suite, mais j'essayerais. ^^ Au pire ca sera Mardi.]

Marty observait un instant le jeune homme et contre toute attente, il commença à lui parler. Doucement. Faiblement. Marty se redressa et l'écouta attentivement. Depuis un moment, l'homme croisait des gens plutôt étranges avec des dons particuliers. Lui même ne se considérait pas comme une personne avec un talent spécial. Son empathie ne lui avait jamais parut comme quelque chose qui serait un don, mais plutôt à une maladie. D'ailleurs c'est ce que le médecin avait diagnostiqué quand ses pouvoirs commencèrent à se manifester. On lui en avait fait la morale qu'il s'était mit à croire à cette illusion.

Mais il avait découvert le pouvoir d'Anne, puis cette fille qui pouvait dessiner l'avenir. Ce garçon face à lui le troubla un peu, mais pas plus qu'il n'a put être troubler par la découverte des pouvoirs des autres. Il était spécial. Marty soupira un instant, comprenant les paroles du jeune garçon. L'homme avait été adopté et ne savait pas d'où il venait. Quand il était plus jeune, il avait fait des recherches sur ses vrais parents, et ne découvrit que leur triste sort: Morts dans un accident de voiture. Il baissa les yeux un instant avant de lui répondre:

" Le monde... est fait de pleines de surprises. Qu'elles soient bonnes ou mauvaises... Je pense... "

Il se stoppa un instant et soupira de nouveau, voulant donner des paroles sages à ce garçon, et ne pouvant penser qu'il était aussi concerné.

" Je pense que le plus important est de ne plus regarder en arrière, mais bel et bien de regarder vers l'avenir. "

La mise en scène de la mort d'Anne... Il avait souffert de ca pendant des années, et il s'était rendu compte en voulant vers sa vengeance qu'il s'était leurré depuis le début. C'était dur à accepter, mais qu'est ce que tout celà pouvait changer... Après tout, il avait retrouvé la femme qu'il aimait.

" Le monde peut être cruel, et j'en ai fait les frais. Il faut rester sur ses gardes à chaque instant. Celà ne veut pas dire qu'il n'est fait que de choses sombres, les belles choses peuvent arriver. Il faut juste savoir ouvrir les yeux, et savoir où elles se trouvent. Ne pas faire l'erreur et se tromper. Prendre la bonne direction. "

Deux routes ? Laquelle choisir ? On avait toujours le choix dans la vie et Marty était encore sur la brèche. Il sentait qu'il pouvait basculer n'importe quand des fois. Il pouvait avoir des crises et devenir violent. Sylar... Quand il y pensait, et même si Anne lui avait menti pour le protéger, c'était ce gars qui avait détruit sa vie. Il ne pouvait pas penser qu'une personne aurait put faire disparaitre le bonheur qu'ils vivaient. Il dit alors à voix plus basse et un peu plus pour lui même:

" Je promets que je ferais de mon mieux pour retrouver ce bonheur. "

Ne pas regarder en arrière mais à cet instant, le passé nous rattrape tous. Il se tourna vers Galadriel et lui demanda alors:

" Tu es spécial, j'ai raison ? "

*Et moi qu'est ce que je suis ? Qui je suis ?*

[ XD Comme Powerless est terminé, j'ai essayé d'abréger ça! Tu as de nouveau tes pouvoirs, tu pourras lire dans mes pensées maintenant et comprendre ce que j'ai eu et ce que j'ai. Même si tu liras beaucoup de confusions....]

Cet homme était littéralement apaisant. Calmement, Galadriel écoutait ces paroles, tentant de lutter contre le sommeil pour en saisir le maximum de leurs portées. Toutefois, il se sentait si engourdi, si fatigué: il ne pensait pouvoir résister à Morphé bien longtemps! Maintenant, couché entièrement sur le banc, il écoutait, ce que l'homme lui disait, d'une oreille distraite. Le sommeil était en train de l'emporter sur sa curiosité. Malgré tout, il était toujours réveillé, il luttait pour rester éveiller et écouter cette personne en qui il mettait sa confiance. C'est alors que le conseil que lui donna Marty à propos du passé le fit réagir. Le passé? Quel était-il? Toute sa vie l'avait tellement dépassée que plusieurs moments de son enfance et de son adolescence étaient manquants.

'' Pas regarder en arrière...'' répéta-t-il d'un ton plutôt absent.

Perdu dans ses pensées- car oui Galadriel jouissait toujours d'une pensée indépendante et remplie de nostalgies- c'est à peine s'il entendit le murmure de Martin qui se perdit dans le bruit du métro qui venait de redémarrer, de s'éclairer à nouveau. Tiens donc, le problème avait été réglé! Un des problèmes, en fait... Étrangement, l'électricité avait beau être revenue, mais il faisait toujours un peu sombre. En effet, lentement, le soleil disparaissait à l'extérieur. Quel était ce curieux phénomène? Tout d'abord, Galadriel ne s'en alarma pas. Le métro fonctionnait à nouveau et, mis à part un lourd sommeil qui le frappait, les malaises, qu'il avait ressentis précédemment, s'estompaient.

'' Tu es spécial, j'ai raison?'' avait demandé alors l'homme.

Le mot ''spécial'' résonna longuement dans sa tête qui, au gré de la pénombre qui s'abattait de plus en plus sur New-York à cause du phénomène étrange, redevenait vide de ses pensées. Incapable de comprendre le sens intégral de cette question et ne sachant, donc, pas la réponse, il lança:

'' Je ne sais pas ce que Galadriel est.''

Cette étrange façon de parler de lui à la troisième personne était... intriguante, c'était le cas qu'on puisse dire. Mais cela témoignait de la grande confusion que ce jeune avait en lui-même.

Soudain, le vide qui avait remplacé la nostalgie de se souvenir quelque peu de son passé furent balayés par une explosion d’images et de voix lointaines qui murmuraient, pour quelques unes, et qui criaient pour d’autres. Quelles étaient toutes ces choses qu’il voyait, qu’il entendait? C’était insupportable. Toujours couché sur le côté, il se mit à bougé sous l’effet de spasmes. Il hurla: il n’en pouvait plus… Il glissa du banc tant sa crise d'agitation était violente. À terre, gesticulant sur le dos comme une tortue qui n'était pas capable de se redresser, certains pouvaient croire que le jeune homme était atteint d’une crise d’épilepsie. Toutefois, quelques pouvant lire dans ses pensées… verraient que Galadriel était en train de se faire marteler le crâne par une tonne de pensées qui ne lui appartenaient pas, mais qu’il avait accumulés avec les années. Pensées qui revenaient, soudainement, dans sa tête, toutes d'un coup, par l’effet du retour de son don. Pourquoi maintenant? Cela faisait si longtemps qu’il avait une pensée indépendante… Y avait-il un lien avec le soleil qui ne gratifiait plus l’extérieur de ses rayons? Quelqu'un d'attentif pourrait même remarquer que ses yeux étaient différents: ils étaient argentés et reflétaient les images qui traversaient son esprit tel le reflet d'un miroir. Celles-ci défilaient et se bousculaient à une vitesse effrénée!

Comme si plusieurs chaînes de télévision s'interféreraient l'une et l'autre. C'était effrayant à vivre pour le jeune homme et terrorisant à voir pour l'entourage. C'était pire que voir le passé de quelqu'un en le touchant: c'était un délire total de se rappeler de tout ce qu'il avait accumulé, avec son don, en seulement une seule minute...

‘’ Mensonges… MENSONGES! Vous mentez tous… TOUS… sont… menteurs…’’ halèta-t-il.