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 Miami Vice [Alexis, Edmond]

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2 participants
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Rick Baneson
--Down with the Sickness --
Rick Baneson


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MessageSujet: Miami Vice [Alexis, Edmond]   Miami Vice [Alexis, Edmond] I_icon_minitimeMar 19 Oct - 1:13

Pour passer le temps en avion, on tente parfois de dormir, ou au moins de lire un livre, quelque chose qui occupera l’esprit pendant que notre corps se retrouve en altitude, beaucoup trop haut pour notre petit système de mammifère bipède. Même si il l’avait désiré pendant une seule seconde, Rick aurait été dans l’incapacité la plus complète de s’adonner au bienfait du sommeil ou de la lecture. Il était excité à un point tel que ça lui rappelait l’époque où sa consommation de cocaïne dépassait presque en terme de régularité sa consommation de nourriture. Sa tête débordait d’image, que ce ne soit Trotski pour l’Union Soviétique, ou de Fidel Castro fumant son cigare, imposant le respect après la fameuse révolution cubaine. Rick voulait que son nom reste dans les anales et que les images enregistrées au sommet de la Statue passent à l’histoire, mais il ne voulait pas avoir à affronter les forces de l’ordre à chaque coin de rue. Le problème, ce n’était pas qu’il ne pouvait les affronter, loin de là. Il venait d’affronter l’armée américain, et avait réussi à en sortir presque sans égratignure, tout ça grâce à la superbe capacité de Claire Bennett. Ce qui compliquait un peu plus les choses, c’est qu’il ne serait pas libre de venir et d’aller à sa guise, ce qui était assez contraignant. Mais bon, Rick avait trouvé une façon de se défaire de ce handicap. Candice Wilmer l’attendait, quelque part dans les rues de Miami, prête à lui faire changer de visage, à le rendre méconnaissable aux yeux de quiconque. Il pourrait donc définitivement continuer de vivre, et profiter du soleil de la Floride, ainsi que l’esprit désabusé des jeunes femmes faciles sur les plages…

Légère turbulence. Juste assez pour ramener l’esprit vagabond du Bostonien à son corps, corps qui était loin de tenir pieds fermes sur terre. Il serait seul avec Edmond pendant un petit bout de temps à Miami, le temps que certains surdoués aux capacités puissante réussirait à le retrouver, soit pour se joindre à lui, soit pour l’arrêter. Alexis, lui, allait le quitter pour créer un vent de peur à travers le monde. Ce serait parfait pour les Sons of Liberty. Finalement, l’appareil perdit de l’altitude, atterrissage amorcé. Rick regarda pendant quelques secondes les lumières de Miami qui brillaient dans la pénombre nocturne, avant de ramener son attention vers l’intérieur de l’avion.


« Pedro, ton argent se trouve à New York, dans le 1400 de la 62me à Manhattan. Si jamais tu parles, tu peux dire au revoir à tout ce qui t’es cher, et je compte l’usage de tes membres parmi ces choses, capiche? Alexis, probablement qu’on ne se reparlera pas de ci tôt, je ne te souhaite pas bonne chance, la chance est loin d’être un facteur dès que tu es impliqué. Edmond, je vais avoir une certaine dame à rencontrer dès mon arrivé à Miami. On se rencontre demain, je te contacterai. Tu ne me reconnaîtras pas, mais ce sera bien moi. »

Au fur et à mesure que l’avion descendait, Rick sentait son estomac monter dans son corps. Finalement, ils finirent par atterrir sans dommage. Rick se leva immédiatement et quitta l’appareil, ne présentant aucun signe au pilote. Il avait fait ce qu’il avait à faire, mais il n’était pas précieux, encore moins nécessaire. Sur le bord de la piste, deux voitures les attendaient, une pour le Bostonien, et l’autre pour le magnétiste. Alexis n’en aurait pas besoin. Il se retourna vers les Sons.

« Vous avez fait du bon boulot ce soir, et croyez moi, nous venons de passer à l’histoire. Maintenant, il faut que ça compte. Tâchez de pas vous faire tuer. »

Sans plus de cérémonie, Rick se dirigea vers la Ford Taurus qui l’attendait. Une berline noire, toute simple, parfaite pour ne pas trop attirer l’attention. Les vitres avaient même été teintées. Tout était parfait. Il entra dans le véhicule et dégagea sont appareil cellulaire, composant un numéro à la va-vite.

« Candice? Je suis en ville, prépare toi, j’arrive. »

« Oh mais je suis toute prête mon chou. Aciao! »
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Edmond Van Buren
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Edmond Van Buren


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MessageSujet: Re: Miami Vice [Alexis, Edmond]   Miami Vice [Alexis, Edmond] I_icon_minitimeSam 23 Oct - 5:23

Était-il énervé ou excité? Aucuns des deux. En ce moment, Edmond Van Buren était l'homme le plus heureux de la planète, et encore, il n'avait pas de femmes dans sa vie ou des montagnes d'argent à dépenser aveuglement. Il venait d'accomplir un acte de liberté rebelle à son paroxysme. Défier les forces de l'armée américaine, celà prenait beaucoup de cran pour oser poser un tel acte. Pourtant, le magnétiste n'avait manifesté aucuns signes d'hésitation quant à son aventureuse offensive contre le patriotisme. C'était sans doutes pour lui une libération à grande échelle et surtout observée de tous. Tant de gens avaient eu la chance et le privilège d'observer cette réplique à un système synonyme d'échecs à tout les niveaux. Le questionnement lui chatouillait l'esprit, comment était-il à présent perçu? Un héros d'envergure nationale ou l'un des plus puissants criminels au pays? Chose certaine, il pouvait risquer de se retrouver derrière les barreaux à n'importe quelle heure. Ainsi donc, il devrait faire preuve d'une certaine prudence. Malheureusement, ce mot à la signification étrangère à ses oreilles n'appartenait pas à son vocabulaire bien trop émotif et instable. Sans contraintes et limites, Edmond vivrait sa vie jusqu'au bout du chemin, même si il devait mourrir en cours de route. Au travers de la fenêtre de l'avion, il ne voyait que liberté et amusement à horizon. Ce dernier s'échappait de plus en plus, preuve que l'appareil approchait de ses procédures d'atterissage. Rick expliquait qu'il avait une rencontre à faire et qu'ils se recontacteraient le lendemain. Le magnétiste avait ainsi donc une journée à lui seul pour refaire le plein de volonté. Ce plan lui convenait parfaitement et il approuva d'un signe de tête convaincu.

Quittant le moyen de transport dans une suite de grandes enjambées enflammées, le magnétiste se permit un rire franc et décapant à la demande de son collègue de ne pas se faire tuer bêtement, ce qui gâcherait inévitablement leur noble quête. Puis, pour une rare fois, Edmond se tourna vers Alexis Kane sans avoir en tête de lui adresser quelconque insultes ou repproches. Son regard était toujours identique, de même que sa voix mais ses intentions étaient purement amicales, ce qui devait surprendre le ténébreux de cette familiarité...


Amuse toi bien Alexis!

Le dépassant en donnant une bonne claque sur son épaule, Edmond se mit à courrir en direction du véhicule qui l'attendait. Une imposante mobilité noire, à l'image de la forteresse sombre qu'était la stature de Alexis lui-même. Prenant place sur le banc arrière en fermant la porte derrière lui, il souffla une joyeuse exaspération à l'égard du chauffeur désigné à le conduire où ses moindres désirs le dicterait. Que voulait-il en ce moment? Que souhaitait-il plus que tout au monde? Prolongeant longuement sa réflexion, il faisait basculer ses pieds contre le siège du conducteur qui ne s'impatientait pas une seule seconde. Ce devait être l'ordre qu'il avait reçu grâce à la fabuleuse somme d'argent déboursée pour que leur fuite soit une réussite sur touta la ligne. La soudaine révélation vint faire trembler son esprit dans tout les sens. Pourquoi ne l'avait-il pas compris avant? Frappant dans ses mains à répétition comme un enfant sur le point d'acquérir le jouet le plus populaire sur le marché, il bouscula son corps vers l'avant pour projetter avec violence sa voix dans tout les recoins du véhicule.

Chauffeur, chauffeur! Dites moi, quel serait un bon endroit pour célébrer?

Si monsieur est un adepte de la danse sous la musique bruyante, de la boisson et des jeunes femmes aux jupes courtes et décolletés longs, puis-je vous suggérer le Space Club dans le

Vous avez réunis beaucoup trop de mots acceuillants dans la même phrase! Je veux m'y rendre à l'instant, Georgio!

Appelez moi Mario, monsieur. Je vous y conduis sans problèmes. Aurez-vous besoin de moi pour le retour?

La question était déjà perdue dans l'atmosphère que le magnétiste laissait aller son incroyable imagination quant au déroulement de la soirée. De la musique, de la danse, des femmes et de la boisson, comment sa victoire ne pourrait être mieux célébrée? Il en exaltait de joie, il en explosait vocalement en poussant des cris de bonheur à en faire briser les fenêtres du véhicule. Il chantait toutes les paroles des chansons qui passaient à la radio en ce moment. Edmond ressentait un besoin urgent de s'exprimer et d'être le centre de l'attention en ce moment. Seul, dans une automobile se fondant dans la nuit, alors qu'il doit être idéalement discret, c'est plutôt difficile d'accomplir ses vulgaires demandes. Pour satisfaire ses fantasmes du temps présent, il décida d'opérer des mécanismes de niveau supérieur. Tant pis si il devait se faire repérer, tant pis si le chauffeur était compréhensif mais ennuyant, tant pis pour tout ceux qui ne partageraient pas son émotion envahissante du moment. Tel un séduisant homme du sud, il ouvrit les nombreux bouttons de sa chemise noire pour laisser à l'air libre son torce relativement bien musclé. Il ne se gênait pas pour le montrer quand l'occasion y était propice. Ouvrant sa propre fenêtre, il jetta le haut de son corps à l'extérieur et agita les bras d'un mouvement saccadé vers le haut pour s'acclamer de sa propre présence. Ce geste coincidant avec le début d'une chanson qui ne pouvait mieux tomber. Hasard, quand tu nous tiens...