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| | Miami Vice [Alexis, Edmond] | |
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Rick Baneson --Down with the Sickness --
Nombre de messages : 3076 Age : 32 Pouvoirs : Controle des maladies, Contrôle de la folie Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place... Date d'inscription : 19/10/2008
:::Votre Perso::: Age du perso: 23 ans Relations avec d'autres personnes: Elizabeth Black(+++), Edmond Van Buren(++), Daniel Langton(++), Caïn Ezechiel(+/-), Christie Saymev(+/-),Alexis Kane(-), Sylar(-) Billy Summers(-), Symphony K. Yardley(-), Rory Daniels (--), Elleanore Bishop(--), Nathan Petrelli(--), Peter Petrelli (---) Travail: Révolutionnaire à la retraite et bourreau des coeurs!
| Sujet: Miami Vice [Alexis, Edmond] Mar 19 Oct - 1:13 | |
| Pour passer le temps en avion, on tente parfois de dormir, ou au moins de lire un livre, quelque chose qui occupera l’esprit pendant que notre corps se retrouve en altitude, beaucoup trop haut pour notre petit système de mammifère bipède. Même si il l’avait désiré pendant une seule seconde, Rick aurait été dans l’incapacité la plus complète de s’adonner au bienfait du sommeil ou de la lecture. Il était excité à un point tel que ça lui rappelait l’époque où sa consommation de cocaïne dépassait presque en terme de régularité sa consommation de nourriture. Sa tête débordait d’image, que ce ne soit Trotski pour l’Union Soviétique, ou de Fidel Castro fumant son cigare, imposant le respect après la fameuse révolution cubaine. Rick voulait que son nom reste dans les anales et que les images enregistrées au sommet de la Statue passent à l’histoire, mais il ne voulait pas avoir à affronter les forces de l’ordre à chaque coin de rue. Le problème, ce n’était pas qu’il ne pouvait les affronter, loin de là. Il venait d’affronter l’armée américain, et avait réussi à en sortir presque sans égratignure, tout ça grâce à la superbe capacité de Claire Bennett. Ce qui compliquait un peu plus les choses, c’est qu’il ne serait pas libre de venir et d’aller à sa guise, ce qui était assez contraignant. Mais bon, Rick avait trouvé une façon de se défaire de ce handicap. Candice Wilmer l’attendait, quelque part dans les rues de Miami, prête à lui faire changer de visage, à le rendre méconnaissable aux yeux de quiconque. Il pourrait donc définitivement continuer de vivre, et profiter du soleil de la Floride, ainsi que l’esprit désabusé des jeunes femmes faciles sur les plages…
Légère turbulence. Juste assez pour ramener l’esprit vagabond du Bostonien à son corps, corps qui était loin de tenir pieds fermes sur terre. Il serait seul avec Edmond pendant un petit bout de temps à Miami, le temps que certains surdoués aux capacités puissante réussirait à le retrouver, soit pour se joindre à lui, soit pour l’arrêter. Alexis, lui, allait le quitter pour créer un vent de peur à travers le monde. Ce serait parfait pour les Sons of Liberty. Finalement, l’appareil perdit de l’altitude, atterrissage amorcé. Rick regarda pendant quelques secondes les lumières de Miami qui brillaient dans la pénombre nocturne, avant de ramener son attention vers l’intérieur de l’avion.
« Pedro, ton argent se trouve à New York, dans le 1400 de la 62me à Manhattan. Si jamais tu parles, tu peux dire au revoir à tout ce qui t’es cher, et je compte l’usage de tes membres parmi ces choses, capiche? Alexis, probablement qu’on ne se reparlera pas de ci tôt, je ne te souhaite pas bonne chance, la chance est loin d’être un facteur dès que tu es impliqué. Edmond, je vais avoir une certaine dame à rencontrer dès mon arrivé à Miami. On se rencontre demain, je te contacterai. Tu ne me reconnaîtras pas, mais ce sera bien moi. »
Au fur et à mesure que l’avion descendait, Rick sentait son estomac monter dans son corps. Finalement, ils finirent par atterrir sans dommage. Rick se leva immédiatement et quitta l’appareil, ne présentant aucun signe au pilote. Il avait fait ce qu’il avait à faire, mais il n’était pas précieux, encore moins nécessaire. Sur le bord de la piste, deux voitures les attendaient, une pour le Bostonien, et l’autre pour le magnétiste. Alexis n’en aurait pas besoin. Il se retourna vers les Sons.
« Vous avez fait du bon boulot ce soir, et croyez moi, nous venons de passer à l’histoire. Maintenant, il faut que ça compte. Tâchez de pas vous faire tuer. »
Sans plus de cérémonie, Rick se dirigea vers la Ford Taurus qui l’attendait. Une berline noire, toute simple, parfaite pour ne pas trop attirer l’attention. Les vitres avaient même été teintées. Tout était parfait. Il entra dans le véhicule et dégagea sont appareil cellulaire, composant un numéro à la va-vite.
« Candice? Je suis en ville, prépare toi, j’arrive. »
« Oh mais je suis toute prête mon chou. Aciao! »
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| | | Edmond Van Buren /\Sharp as a Blade/\
Nombre de messages : 82 Age : 36 Pouvoirs : Magnétisme Côté Coeur : Aussi dur et liquide que le métal Date d'inscription : 03/12/2009
:::Votre Perso::: Age du perso: 33 ans Relations avec d'autres personnes: Rick (+++), Claire (--), Alexis (--- x1000), Lila (?) Travail: Être virile
| Sujet: Re: Miami Vice [Alexis, Edmond] Sam 23 Oct - 5:23 | |
| Était-il énervé ou excité? Aucuns des deux. En ce moment, Edmond Van Buren était l'homme le plus heureux de la planète, et encore, il n'avait pas de femmes dans sa vie ou des montagnes d'argent à dépenser aveuglement. Il venait d'accomplir un acte de liberté rebelle à son paroxysme. Défier les forces de l'armée américaine, celà prenait beaucoup de cran pour oser poser un tel acte. Pourtant, le magnétiste n'avait manifesté aucuns signes d'hésitation quant à son aventureuse offensive contre le patriotisme. C'était sans doutes pour lui une libération à grande échelle et surtout observée de tous. Tant de gens avaient eu la chance et le privilège d'observer cette réplique à un système synonyme d'échecs à tout les niveaux. Le questionnement lui chatouillait l'esprit, comment était-il à présent perçu? Un héros d'envergure nationale ou l'un des plus puissants criminels au pays? Chose certaine, il pouvait risquer de se retrouver derrière les barreaux à n'importe quelle heure. Ainsi donc, il devrait faire preuve d'une certaine prudence. Malheureusement, ce mot à la signification étrangère à ses oreilles n'appartenait pas à son vocabulaire bien trop émotif et instable. Sans contraintes et limites, Edmond vivrait sa vie jusqu'au bout du chemin, même si il devait mourrir en cours de route. Au travers de la fenêtre de l'avion, il ne voyait que liberté et amusement à horizon. Ce dernier s'échappait de plus en plus, preuve que l'appareil approchait de ses procédures d'atterissage. Rick expliquait qu'il avait une rencontre à faire et qu'ils se recontacteraient le lendemain. Le magnétiste avait ainsi donc une journée à lui seul pour refaire le plein de volonté. Ce plan lui convenait parfaitement et il approuva d'un signe de tête convaincu.
Quittant le moyen de transport dans une suite de grandes enjambées enflammées, le magnétiste se permit un rire franc et décapant à la demande de son collègue de ne pas se faire tuer bêtement, ce qui gâcherait inévitablement leur noble quête. Puis, pour une rare fois, Edmond se tourna vers Alexis Kane sans avoir en tête de lui adresser quelconque insultes ou repproches. Son regard était toujours identique, de même que sa voix mais ses intentions étaient purement amicales, ce qui devait surprendre le ténébreux de cette familiarité...Amuse toi bien Alexis!Le dépassant en donnant une bonne claque sur son épaule, Edmond se mit à courrir en direction du véhicule qui l'attendait. Une imposante mobilité noire, à l'image de la forteresse sombre qu'était la stature de Alexis lui-même. Prenant place sur le banc arrière en fermant la porte derrière lui, il souffla une joyeuse exaspération à l'égard du chauffeur désigné à le conduire où ses moindres désirs le dicterait. Que voulait-il en ce moment? Que souhaitait-il plus que tout au monde? Prolongeant longuement sa réflexion, il faisait basculer ses pieds contre le siège du conducteur qui ne s'impatientait pas une seule seconde. Ce devait être l'ordre qu'il avait reçu grâce à la fabuleuse somme d'argent déboursée pour que leur fuite soit une réussite sur touta la ligne. La soudaine révélation vint faire trembler son esprit dans tout les sens. Pourquoi ne l'avait-il pas compris avant? Frappant dans ses mains à répétition comme un enfant sur le point d'acquérir le jouet le plus populaire sur le marché, il bouscula son corps vers l'avant pour projetter avec violence sa voix dans tout les recoins du véhicule.Chauffeur, chauffeur! Dites moi, quel serait un bon endroit pour célébrer?Si monsieur est un adepte de la danse sous la musique bruyante, de la boisson et des jeunes femmes aux jupes courtes et décolletés longs, puis-je vous suggérer le Space Club dans leVous avez réunis beaucoup trop de mots acceuillants dans la même phrase! Je veux m'y rendre à l'instant, Georgio!Appelez moi Mario, monsieur. Je vous y conduis sans problèmes. Aurez-vous besoin de moi pour le retour?La question était déjà perdue dans l'atmosphère que le magnétiste laissait aller son incroyable imagination quant au déroulement de la soirée. De la musique, de la danse, des femmes et de la boisson, comment sa victoire ne pourrait être mieux célébrée? Il en exaltait de joie, il en explosait vocalement en poussant des cris de bonheur à en faire briser les fenêtres du véhicule. Il chantait toutes les paroles des chansons qui passaient à la radio en ce moment. Edmond ressentait un besoin urgent de s'exprimer et d'être le centre de l'attention en ce moment. Seul, dans une automobile se fondant dans la nuit, alors qu'il doit être idéalement discret, c'est plutôt difficile d'accomplir ses vulgaires demandes. Pour satisfaire ses fantasmes du temps présent, il décida d'opérer des mécanismes de niveau supérieur. Tant pis si il devait se faire repérer, tant pis si le chauffeur était compréhensif mais ennuyant, tant pis pour tout ceux qui ne partageraient pas son émotion envahissante du moment. Tel un séduisant homme du sud, il ouvrit les nombreux bouttons de sa chemise noire pour laisser à l'air libre son torce relativement bien musclé. Il ne se gênait pas pour le montrer quand l'occasion y était propice. Ouvrant sa propre fenêtre, il jetta le haut de son corps à l'extérieur et agita les bras d'un mouvement saccadé vers le haut pour s'acclamer de sa propre présence. Ce geste coincidant avec le début d'une chanson qui ne pouvait mieux tomber. Hasard, quand tu nous tiens...La liberté! Elle est toute à moi! Jamais elle ne goutêra meilleure qu'à Miami! MIAMI! Êtes-vous prêts? J'arrive secouer votre ville!Ses mouvements de danse exagérés en devenaient presque ridicules, ce qui expliquait sans aucuns doutes les regards d'exaspération et d'étonnement à son endroit. De tout les coins de rue, on se tournait sur son passage, que ce soit pour le dévisager, pour se moquer de lui, pour l'insulter ou pour carrément lui rire au visage. Et pourtant, cela ne dérangeait pas Edmond, au contraire, il savait que la provocation était le meilleur des moyens pour arriver à destination. Un risque de se faire reconnaitre? Surement mais après tout, pourquoi la vie existe si on ne pouvait en profiter? Réactions négatives tout le long de la rue mais plus ils approchaient le centre-ville, plus le magnétiste avait l'impression que la balance basculait. Par exemple, au coin d'une avenue, deux hommes dans la mi-vingtaine l'avaient carrément applaudis pour son audacieux spectacle à cette heure. Edmond les salua vivement de manière très mâle, très virile, ne cachant en rien sa fierté d'appartenir à la race supérieure. Plus que quelques minutes et son but serait à portée de main. Mais pour couronner son succès, le hasard avait décidé de jouer une nouvelle fois en sa faveur. À un feu de circulation, une jeune femme au début de la vingtaine attendait pour traverser le passage à niveaux. À en juger par ses habitudes vestimentaires de pétasse en plastique, elle devait elle aussi se rendre au Space Club. De longs cheveux bruns légèrement tressés aux points, des yeux bleus à en faire rougir de jalousie le ciel sans nuages, un chandail noir coupé dans le millieu du dos qui moulait que trop bien son abondance de formes féminines et un jean partageant les mêmes traits que le morceau recouvrant le haut du corps. Retenant sa langue pour éviter d'échapper de la salive sur la chaussée, il siffla la belle qui se retourna immédiatement vers l'origine du son. Elle ne put s'empêcher de sourire et pouffer de rire devant un tel phénomène. Malgré tout, elle s'approcha et déposa son bras contre le rebord de la porte du camion. De plus proche, ses yeux pétillaient de vie et de jeunesse. Très aux aguets des besoins de la gente féminine sans perdre sa vérilité, il glissa son regard dans le sien en lui laissant un pas très discret clin d'oeil à son intention. Sa voix, plus grave que d'habitude, avait été forcée pour lui démontrer qu'il était un homme, un vrai.Comment t'appelles-tu ma jolie?Katherine...Une jolie voix, qui est plus! Tu voudrais bien m'accompagner jusqu'au Space Club? Je suis un homme seul et triste mais qui aime boire et s'amuser!Si tu me payes plus qu'un verre, il y a de fortes chances!Se disant qu'elle pouvait profiter de cette occasion pour de faire payer plusieurs privilèges, Katherine tira brusquement la porte et poussa Edmond d'une main pour se faire une place sur la banquette arrière. Refermant la porte derrière elle, elle se secoua les cheveux en replaçant le soutien de son décolleté, dégainant un joli sourire au magnétiste qui avait bien de la difficulté à contenir sa joie. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu la chance de partager quelques moments d'intimité avec une aussi belle inconnue. Bien décidé à en profiter le plus possible, Edmond calma son corps et engagea la conversation avec la ravissante créature. Parlant de tout et de rien, l'homme fut malgré tout étonné de ne pas se faire reconnaitre pour ses actes criminels devant les yeux d'un peuple. Directement, il avait agi contre la notion mais cette envergure ne semblait pas le perturber. Après plusieurs agréables minutes, le véhicule s'arrêta en bordure d'une rue et d'un établissement cruellement bruyant. La façade était riche et le cadre de la porte hautement décoré, lourdement surveillé également. La foule n'était pas nombreuse, elle était chaotiquement éparpillée. Criant un soupir de désespoir, Edmond croyait bien que sa chance d'y accéder s'était évaporé avec les doux sourires de sa compagne de route. Pourtant, il y a une solution à tout les problèmes. Rattachant sa propre chemise, le magnétiste finit par tourner la tête vers Mario qui lui donnait une étrange carte en plastique reluisant de tracés dorés.Qu'est-ce que c'est?Une carte privilège du club, messieur. Présentez là aux mastodontes qui bloquent l'entrée et vous pourrez circuler sans aucuns problèmes. Elle est valide pour un membre et un invité, je ne m'inquiète donc pas pour le déroulement de la soirée, monsieur.Mais! WOW! Vous êtes le meilleur Mario, c'est extraordinaire! Merci! Et ne m'attendez surtout pas!Le chauffeur ne put qu'émettrer un léger rire de satisfaction alors que ses passagers avaient déjà quittés le véhicule qui se remit en route sans tarder. C'était imposant, il ne pouvait le nier, il en était impressionné. Redressement fièrement son torse à la manière des hommes des cavernes, le magnétiste enroula son bras autour de celui de sa nouvelle proie à attirer les regards et le couple très peu homogène s'avança vers le tapis déroulé non loin d'eux. Dans un geste de nonchalance à vous en fendre les pantalons, il glissa la carte de Mario entre le bout de ses doigts avant de la brandir au visage d'un des gorilles vêtus de noir. Sans poser de questions, ils furent les premiers à se faufiler dans l'établissement, sous les jubilations instables de Edmond. Dire qu'il avait le luxe d'être la tête d'affiche d'un endroit aussi populaire, c'était incroyable comme sensation. L'alcool lui explosait les sens, la musique déchirait son silence intérieur et ses déhanchements étaient instantanés, c'était impossible de résister à une telle force musicale. S'appropriant l'envie de déguster une succulente bière, il se détourna vers le bar et figea sur place. Quelqu'un avançait vers lui, avec la ferme intention de lui parler. Quelqu'un de très particulier...Une déese exotique qui faisait chavirer son coeur. Tentation et sensualité dans le même moule de chair, de peau et de sang. Elle n'était plus de son niveau, elle avait dépassé toute ses attentes et même plus. Ce n'était pas le destin, ce n'était pas le hasard, c'était l'écrit même de l'histoire qui l'attirait entre ses lignes. Une femme de ce calibre n'avait pas le droit d'exister sur Terre tant son pouvoir d'attraction défiait les lois même de la gravité. Ses cheveux d'une longueur angélique flottait au rythme de la musique. Noirs et légers, ils dansaient avec autant de sensualité que sa paire de jambes pratiquement dénudées. Des cuisses bien en chair, bien présentes, bien appétissantes. Le repas d'une soirée mais le festin d'une vie. Le haut de son corps balançait les principes de la beauté hors de portée. Élancé, il était invitant. Bien formé, il en était déroutant. Sa poitrine naturelle, sans artifices, hors du matérialisme, était d'un naturel gonflé vers les cieux, soutenus par une camisole turquoise. Regard perçant d'un verdâtre plus reluisant que les billets de banque, elle savait vous acheter sans rien débourser. Lèvres pulpeuses vous offrant le rêve humide par excellence, un derrière plus explosif que les armes nucléaires des nords-Coréens, comment faire pour ne pas y succomber? Edmond ne voulait même pas se poser cette réflexion que sa main recouvrait déjà le bras tendu de la jeune femme.Avant même que vous le demandiez, je suis Maria...Oh je sais qui vous êtes, ne vous en faites pas de doutes! Vous êtes une véritable bombe! Mais pas à retardement, car elle a déjà explosé!Sa blague d'un horrible goût eut le don de faire éclater de rire la dite Maria malgré tout. Cette dernière s'avança encore plus vers le magnétiste, faisant effleurer son corps contre le sien en se déhanchant avec les enchainements musicaux. La voix exotique de cette créature divine déstabilisait Edmond sans équivoques...Et je sais tout aussi bien qui vous êtes, métallique étalon. Vous êtes l'homme qui a affronté les américains sur la Statue de la Liberté. Je vous ai vu, en direct, défiez l'autorité sans peur et sans craintes. Vous êtes courageux et téméraire et je trouve ça terriblement...séduisant...Je vois que je possède déjà des admiratrices...Et je pourrais faire plus qu'admirer ta volonté de fer, j'ai un doigté d'Enfer qui te ferait rêver et si tu le souhaites, ta jolie copine pourrait nous accompagner, qu'en dis-tu?Alors que Edmond se retourna vers Katherine qui l'acceuillait avec le plus éclatant des sourires, une étrange sensation s'emparait de lui. Le monde qui l'entourait ne semblait plus aussi vif et coloré qu'à son origine. Les couleurs des vêtements s'emportaient dans des vagues successives d'un noir sombre et ennuyant, s'éloignant de la lumière du jour. Et son corps n'était plus debout, droit et fier mais bien assis, faible et lourd. Le silence l'enveloppait, lentement et surement, sans même savoir pourquoi. Dans les secondes qui suivaient, il n'était plus au Space Club mais bien à l'intérieur du véhicule de Mario qui roulait dans les rues de Miami, tout à fait normalement. Passant le creux de sa main par-dessus ses yeux, son geste se figea alors qu'il finit par comprendre que tout ce beau moment n'était qu'un rêve approchant ses fantasmes. Rageant à l'extrême, il ouvra la paume de sa main vers le coté en hurlant une colère inimaginable, faisant sursauter le chauffer qui devait rapidement retrouver sa concentration pour éviter les accidents. Une manifestation soudaine du pouvoir de Edmond eut raison d'une des portes du véhicule qui s'échappa de la structure telle une vulgaire feuille soufflée par le vent.Est-ce que ça fait longtemps que je dors, Mario!?Quelques minutes seulement, monsieur. Ne vous inquiètez pas pour la porte que vous venez d'arrache, elle sera payée sans problèmes. Vous voulez toujours vous rendre au Space Club?Non, ammenez moi à un hôtel du centre-ville, je vais me débrouiller d'ici là. J'ai pas vraiment le choix on dirait!Je vous conduis à l'instant à un endroit abordable et comfortable, sire.Merci...Glissant une symphonie de soupirs, son regard glissa paresseusement vers les horizons pour observer l'éclat des étoiles dans le ciel. | |
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