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 The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew

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Rick Baneson
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Rick Baneson


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MessageSujet: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew   The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew I_icon_minitimeLun 9 Aoû - 1:02

Comme à son habitude depuis quelques semaines, Rick n’ouvrit les yeux qu’à l’heure où le soleil se couchait. Certains auraient pu blâmer la paresse, et ils n’auraient pas eu tort, mais ce péché n’était l’unique cause pour ce débordement de sommeil. En effet, Rick avait opté pour un style de vie nocturne. N’ayant pas d’amour, d’ami, d’emploi, bref, de vie sociale (si on met de coté quelques conquêtes féminines assez régulièrement), il n’avait pas le besoin de se plier à la contrainte de vivre à la lumière du jour, entouré des millions de gens qui arpentaient de façon incessante les rues, avenues et ruelles de la mégapole New Yorkaise. De toute façon, tout devenait beaucoup plus intéressant dans la pénombre nocturne que dans la clarté lourde de la journée. Les femmes étaient plus belles, l’alcool meilleur et les jeux plus ardents lorsque nimbés des ténèbres. Pour une rare fois dans sa vie, Rick pouvais se dire qu’il était prêt de comprendre un peu pourquoi Alexis ressentait une telle passion pour ses ombres. Depuis toujours, l’être humain avait tenté de la chasser, mais en vain. Le feu et l’électricité permettait de l’éloigner temporairement, mais seuls ceux qui l’épousaient et s’en entouraient avait réussi à vaincre le conformisme pour devenir eux-mêmes.

Rick quitta lentement son lit avant d’enfiler un t-shirt entièrement noir et une paire de jean délavé. C’était un soir presque normal pour la gigantesque ville qu’était New York. Le soleil couchant nimbait la ville d’une intense couleur orangé, les contrastes devenaient plus que distincts. Comme toujours, les bruyants klaxons s’affrontaient dans une symphonie remplie de sens. Depuis son petit appartement situé au nord de Manhattan, Rick entendait clairement la jeunesse qui s’éveillait et qui se préparait à une nuit d’enfer dans les clubs et pubs les plus populaires de la ville. À une époque, Rick avait été l’un d’eux, un membre de cette jeunesse, un indestructible en manque d’alcool et de compagnie, comme touts les autres. Ce soir, il ne prévoyait pas sortir pour danser. Il prévoyait plutôt changer le monde.

21h11. La cérémonie commençait seulement à 23h, ils avaient le temps. Rick pris son portable et composa machinalement le numéro d’Edmond.


« Ed. Ça va…? Très bien. Passes me prendre dans 50 minutes, sans retard. Alexis sera déjà là-bas. Ne te fais pas prendre. »

Rick raccrocha brusquement avant de déposer son portable sur une vieille table en bois qui était déjà occupé par un nombre indéterminé de détritus en touts genres. Il prit place sur son fauteuil et alluma la télévision, sans vraiment porter attention à ce qu’il s’y disait. Ça n’avait aucune importance. Bientôt, on ne pourrait qu’y entendre un seul mot : Liberté.

Deux jours plus tôt…

Rick était seul dans le backstore du Shakin’ Hands, assis à la table où ils avaient tenu une réunion quelques semaines plus tôt, et ainsi créer cette organisation qu’était les Sons Of Liberty. Cependant, l’ambiance était différente. Il était seul, quelques bouteilles de bières vides traînant autours de lui. Des résidus de cocaïne sur la table témoignaient que le Bostonien n’était pas seulement saoul. Sur la table, on retrouvait aussi une grosse bouteille de rhum bas de gamme à moitié vide, ainsi que le fidèle portable de Rick, qui vibrait à intervalle régulier depuis environ quinze minutes. Le Bostonien doutait pour la première de la réussite de son plan. Alexis et Edmond était à la recherche de Claire, sans donner de nouvelle. De plus, Kerry, Sky et Dino avaient disparus, pris le large. Rick était seul, seulement accompagné par ses rêves et ses pêchés. Reprenant un peu lien avec la réalité, il répondit enfin à ses appels, pour entendre la voix du ténébreux lui annoncer la nouvelle de la capture de la cheerleader. Rick demeura muet quelques secondes, le temps d’intégrer cette information capitale à son esprit déluré. La dernière étape était franchie. Ils pouvaient maintenant passer à l’action.

Il était maintenant impossible pour Rick de tenir en place. Il faisait les cents pas pendant plusieurs minutes, puis prenait place sur sa chaise avant de se relever quelques secondes plus tard. Il répéta ce rituel pendant de longues heures, jusqu’à ce que les effets de la cocaïne se dissipent un peu, laissant place à un Rick Baneson déjanté et euphorique. Et finalement, la porte finit par s’ouvrir sur un Alexis toujours aussi neutre qu’à l’habitude. Rick leva le regard en sa direction, un mince sourire aux lèvres.


« Elle est où? »

Alexis, toujours aussi passif, sortit lentement une très petite cage de sa poche. À l’intérieur, une petite forme humanoïde s’agitait. Rick aurait put jurer voir le visage d’Alexis s’étirer en un fantôme de sourire. Ce simple fait augmenta le sentiment d’euphorie de Rick, sentiment qui s’éleva soudainement en un rire, un rire péniblement contrôlable. Un rire qui ne devait rien présager de bon pour la jeune blonde.

De retour au présent…

Rick regardait les vagues frapper le traversier bondé alors qu’il se trouvait sur ce dernier, à l’intérieur de la voiture d’Edmond. Voiture qui n’était certainement pas légalement sienne. Peu importe, qui pouvait les arrêter? Surtout pour un simple vol de voiture. Bref, leur destination se rapprochait de plus en plus. Elle se dressait devant eu, fière, omniprésente. Sa légende la précédait : La fameuse Statue de la Liberté.

Voyez-vous, ce soir là avait lieu une grande cérémonie pour fêter le 124me anniversaires de cette géante offerte au américains par les français en signe d’amitié entre les deux nations. Il y aurait des feux d’artifices et un discours du maire lui-même. Or, il y aurait aussi Rick, Alexis et Edmond.

Ils arrivèrent finalement au débarcadère, où ils purent quitter le navire pour se stationner dans un des espaces aménagés dans ce but. Ils se dirigèrent dans la foule, ne faisant plus qu’un avec cette masse d’insecte qu’il allait bientôt délivrer de la servitude. Il ne fallait plus qu’attendre l’arrivé du ténébreux. Et de M. le Maire, bien évidemment.
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Alexis Kane
The Man That You Fear
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MessageSujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew   The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew I_icon_minitimeMar 10 Aoû - 4:43

Rouge, bourgogne, cramoisi, écarlate, bouillonant, essentiel, le sang humain regroupait tant de qualificatifs aussi flatteurs, tant d'aspects abstraits pour une constitution physique de la plus grande importance. Circulation fluide au travers du métabolisme, il soufflait la vie dans tout les recoins de notre corps, les plus reculés, les plus oubliés. Symbôle d'existence, il offrait l'éternité sous forme liquide. Il offrait au coeur sa force unique pour vivre au rythme de la vaste gamme des émotions purement humaines, pour offrir des sensations fortes, pour faire plier le mental humain sous des choix cruels et cruciaux. Choisir entre l'amour et le raisonnement sensé et logique, n'est-ce pas le dilemne le plus difficile à accomplir dans un chemin de vie? L'amour, trève de la raison pour une soumission à la force passionnelle qui réunit deux entités corporelles. L'amour est une arme de destruction massive pouvant causer des dommages irréparables se résumant en un seul terme: la mort. Mort, souffrance, douleur, le sang en est un acteur important. Un voile rougeâtre décorant la surface d'une plaie entrainant les conséquences malheureuses, effet secondaire d'un jeu parfois meurtrier. Une lame tranchante, défilante, défiant le vide de la réalité pour se poser sur la surface de votre couverture cutanée, un long et lent déferlement filet écarlate s'échappe de votre enveloppe pour se couvrir de honte et de peur face au vents glaciaux précédant les messages définitifs de la mort sans répit, sans retour. Le voyage était simple, la traversée était souvent longue et douloureuse mais l'horizon habitée par l'épaisse goutte qui s'évade de la crevasse corporelle béante. Telle un déluge, elle s'enfonce contre l'environnement de l'air, allant à la rencontre du sol pour s'y écraser dans une déflagration liquide partant de tout les sens. Une fontaine morbide, sans structures, elle était tout à fait naturelle. Le sang, liquide de vie et de mort, il jouerait un rôle primordial pour le futur...

Sombres pupilles fixées sur une masse sanguineuse enfermée, Alexis savait qu'il ne pouvait se permettre de laisser ce précieux présent hors de sa portée. Son regard se portait sur un tube d'environ une quinzaine de centimètres de haut sur un centimètre de circonférence. Sa composition était tout à fait métallique, probablement un acier léger mais très résistant. Et à l'intérieur de celui-ci, baignait un océan miniature de torrents sanglants et immortels de son propre temps. Pour les imbéciles, le sang dont il est question représente celui de la cheerleader Claire Bennett. Comment aurait-on pu obtenir sa fluidité écarlate alors que la jeune femme était rétrécie à un état de prisonnière inacessible? La magie du magnétisme de Edmond Van Buren avait fait encore quelques miracles. Tout d'abord, l'homme émotionellement instable avait altéré la cage de façon à ce que la captive soit accessive tout en étant enchâinée sans aucune possibilité de fuite. Pour récolter le sang, Edmond avait façonné une toute petite aiguille à partir d'une des fourchettes présentes dans le Shakin' Hands, lieu de rencontre par excellence des Sons. Pour enfermer le sang et le conserver pour des usages futures, il avait cette fois-ci modifié la structure d'un morceau de pillier de lanterne qu'il avait arraché de l'extérieur. Avec beaucoup de concentration et d'efforts, il avait réussi à changer l'aspect du matériau pour le rendre plus facile d'utilisation pour le ténébreux. Le reste était tout à fait simple, cela demandait seulement une minutie et une précision extrême dont le magnétiste avait preuve à la surprise de tous, Alexis le premier...

Le magnétiste se tenait devant lui en soupirant longuement, retroussant les manches de sa chemise grise en grinçant des dents de façon agressante et méchanique. Surement une façon pour lui d'exprimer et d'expulser le surplus de rage logiquement liée à son impatience. Cet homme avait consacré de longues heures à exploiter les ressources les plus éloignées du potentiel de son pouvoir pour le bien d'une cause unique à leur yeux. Au nom de la liberté, tout les actes étaient permis. C'était dans cette mentalité qu'il avait franchi la porte de l'établissement à peine une heure plus tôt, alors que le ténébreux venait tout juste d'accomplir son incroyable réussite. Ce n'était pas sans fierté qu'il avait pris soin de répondre aux inquiétudes de Baneson en lui faisant démonstration visuelle de sa victoire sur leurs ennemis communs. Pour lui, ce n'était qu'une faible préparation au véritable piège prêt à être tendu mais il manquait encore quelque touches, ce petit coup d'éclat qui secouerait les fondations même de la frête société. Un attentant à proprement dit, imaginer par les soins de monsieur Virus en personne. Alexis n'avait jamais cru que Rick Baneson pouvait être un stratège à ses heures, surtout que l'homme possèdait bon nombre de pêchés condamnables comme la boisson, les drogues et la luxure. L'heure n'étais pas au jugement mais à l'exécution précise et meurtrière de leur intentions. Dans deux jours, ils frapperaient d'un grand coup, démolissant le symbôle absolu de ce qu'ils défendaient du plus profond de leur âme. Paradoxe d'un ridicule hautain pour démontrer à la population qu'ils étaient prêts à tout pour leur propre vérité. Cette affirmation, aussi étrange que son sens pouvait faire, ravissait le ténébreux qui ne souhaitait pas être complice d'un acte sans saveurs, sans odeurs.


~ Two days later...~

Pénombre de début de soirée qui l'enveloppait, un être silencieux se déplaçait entre les arbres d'une maigre désolation sans espoir. Ses pas précis et puissants s'enfonçaient lourdement dans la terre de qualité douteuse et pitoyable. De grands souliers noirs très chics accompagnaient les auteurs de cette annonce gestuelle sans grands artifices. Les feuilles mortes se brisaient sous l'impact d'une démarche respirant confiance et assurance en sa propre origine dont elle était issue. Les jambes se dépliaient d'une grâce presque féline qui en ferait envier le plus agiles des mammifères. Une élégance dans tant d'obscurité donnait des frissons à s'en fendre l'âme. Elles étaient décorées d'un pantalon noir très simple mais dont la profondeur de la couleur était presque effrayante. Rarement un noir aussi prononcé avait pu être observé sur une pièce de vêtement mais considérant le propriétaire, on ne devait s'en étonner. Tout juste en haut de cette artefact vestimentaire, le torse était recouvert d'une chemise aussi noire que son voisin des bas quartiers. Ses boutons étaient attachés dans une fixation impossible à briser, renfermant le l'enveloppe corporelle retenut prisonnière d'une telle mise en scène. Par-dessus, on retrouvait la vue d'un manteau coupé tout juste au niveau des hanches, dont le tissu semblait être un alliage étrange de cuir et de coton. Au contact, il était difficile de devenir la conception exacte mais la douceur du matériau traduisait également sa propre légerté. Un recouvrement aisé pour les déplacements nécessitant une discrétion exemplaire, cela va sans dire. L'extrémité des bras, autrement appelés les mains doigtés, se voyaient enfermés dans une magnifique paire de gants de cuir noir. Ce genre d'outils vous évitent de laisser des traces aux mauvais endroits. Professionnel dans tout ses aspects, Alexis Kane prenait la liberté de sécuriser tout ses gestes et paroles, conscient à chaque instant de l'avenir pouvant s'en découler...

L'homme glissait lentement ses mains dans ses poches pour en sortir un cellulaire pauvrement enfermé dans la paume de sa main droite. Appareil électronique, esclave des communications indirectes, il s'en était servi pour communiquer l'avancement de sa précédente mission à son collègue. Maintenant que cet acte était accompli, l'objet était tout à fait inutile de sa propriété. Le fracassant entre la dureté de ses doigts de sombre acier, Alexis observait les miettes de la technologie fondre hors de sa poignée. Il reconaissant rapidement la puce de l'objet qui était preuve de trop de choses. La laissant cliqueter entre ses doigts gantés, elle se fracassa dans une minuscule sphère de ténèbres disparaissant à la même seconde de son apparition, démontrant la maitrise presque parfaite des capacités obscures de sa nature déviante. Moralité douteuse mais bien précise, c'était l'absolu sans rien en retour. Difficile sacrifice humanitaire mais le nécessaire pour accomplir l'impossible de l'impensable. Appaisant son regard, ses yeux se fermaient d'une lenteur toujours bien sentie alors qu'une fois de plus, la falaise s'ouvrait à ses pieds. Son univers lui présentait ses secrets à nouveau, l'acceuil était à bras ouverts. C'est sans la moindre secousse d'hésitation que le Prince s'y plongeait, meurtrier, assassin, criminel affirmé qui reviendrait bientôts à, paradoxalement, ses premiers amours. Si, bien entendu, la définition d'amour pouvait être employé pour décrire une abomination de la nuit...

Une couronne, un flambeau, un bouquin, une statue, une seule liberté. Dire qu'en cette soirée à la métérologie clémente, on organisait une réunion pour l'anniversaire de nombreuses années de cette majestueuse érection en l'honneur de la liberté défendue à tout prix. D'ici une bonne trentaine de minutes, le maire de la ville en personne viendrait servir aux habitants un discours d'histoire et d'honneur pour conclure les fêtes avec un éblouissant spectacle de feux d'artifice. Pourquoi tant de matérialisme pour quelque chose de si véritable? Visiblement, la signification échappait à tout humain susceptible de s'enfoncer dans les médiocres rouages de son environnement. D'un pathétique incroyable, Alexis y était tout de même présent, ombre parmis les ombres, tout à fait impossible de détecter sa présence. D'un oeil sévère et calme, il détaillait l'ensemble de la foule, la diversité était l'invité de marque de ce groupe de personnes. À quelques mètres de lui, il lui était facile de distinguer les silhouettes uniques de Rick Baneson et Edmond Van Buren. Il n'avait aucunement besoin de se manifester ou de communiquer avec eux. Le plan était clair et précis. L'heure des ténèbres serait un avènement à vous couper le souffle. Garantie d'un plaisir mortel.
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Edmond Van Buren
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MessageSujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew   The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew I_icon_minitimeJeu 12 Aoû - 3:44

Elle était noire, elle était rapide, elle était puissante, c'était pourquoi il l'avait choisi sans aucune hésitation. Jamais Edmond ne pouvait se lasser de la sensation de la vitesse sur une moto sport qui n'était même pas la sienne. Il en avait fait l'acquisition tout de suite après avoir dérobé le camion servant à transporter cette satané cage. Filant à toute allure sur son véhicule après avoir laissé le ténébreux à sa sollitude, le magnétiste expirait longuement son souffle qui avait de la difficulté à reprendre un rythme régulier. L'assemblage de la cage lui avait couté de nombreuses heures et de très précieux efforts qu'il devait contenir de façon juste et efficace pour éviter un épuisement au mauvais moment. Il ne se doutait pas que son travail la concernant n'était pas terminé mais pour le moment, c'était le moindre de ses soucis. Il devait se rendre au Shakin' Hands pour attendre Rick et le salopard de Alexis qui reviendrait avec leur captive. L'espace d'un très court instant, alors que la moto de l'homme soulevait d'imposantes vagues de poussières qui balayaient tout sur son passage, il réfléchissait à l'immortalité. Posséder le sang de cette blonde imbécile, circulant au travers de son propre métabolisme, savoir qu'il serait immortel et donc indestructible, serait-ce une possibilité qui serait envisageable? Pour accomplir cet exploit, Edmond devrait donc détourner le parcours de Alexis pour pouvoir mettre la main sur la captive. Conaissant les moindres secrets de la composition de la cage qui renfermait leur raison de poursuivre leurs objectifs, il pourrait la subtiliser au comfort des ténèbres sans qu'il en soit conscient. Mais l'inconvénient dans tout ça, c'est que monsieur Kane était un homme encore plus redoutable et dangeureux que pourrait jamais le devenir Edmond. Une pensée qui le faisait rager à un point d'ébullition presque explosif alors qu'il tournait sans relâches sa moto au travers des petites ruelles du quartier du Queens. Au loin, l'enceinte du Shakin' Hands l'acceuillait à l'horizon...

Seul, devant une table de bois vieux et répugnant, Edmond frappait d'une solidité impressionante sur la table. Son regard d'acier dévisageait la petite cage qui renfermait la jeune Claire Benett. Pourquoi est-ce que le ténébreux n'y avait pas pensé avant d'accomplir l'emprisonnement? Détestait-il sa présence à ce point pour lui demander tant de temps et d'efforts? Jamais il ne pourrait être conscient à quel point son pouvoir exigeait beaucoup de sa propre personne mais pour espérer la liberté, le choix ne s'offrait pas à lui. Il devait honorer sa parole, son sens de la liberté, la fierté de son contrôle sur le matériau le plus présent dans notre société. Fronçant les sourcils en plaquant les paumes de ses mains sur la table, le concret ferait ses propres mots. La petite construction de métal se désordonnait dans tout les sens, une véritable apocalypse métallique. La jeune femme ne pouvait risquer la fuite sans quoi elle s'empalerait directement dans les distortions de sa prison, agravant sa position déjà peu enviable. La concentration aiguisée au maximum, Edmond dirigeait tout ses efforts pour reformer la cage d'une façon très précise, laissant à présent Claire possible victime de ses intentions sans aucun échappatoir à sa portée. Solidifier le tout demandait un dernier effort incroyable pour le magnétiste, mais sa volonté triompha une fois de plus et laissa sa maitrise prouver qu'il n'était pas le plus inutile des collègues.

Prenant de grandes respirations pour se remettre sur pied, l'homme attira ensuite entre l'extrémité de ses doigts une vulgaire fourchette qui servirait de, comment dire, d'aiguille ou d'instrument pointu qu'il modela sans aucunes difficultés en un long et objet pointu relativement meurtrier. Déposant l'ancienne fourchette sur la table, Edmond se releva et se dirigea à l'extérieur, passant devant Alexis et Rick qui discutaient du plan prévu pour dans deux longues et éternelles journées. Dévisageant les alentours, le magnétiste remarqua un grand lampadaire devenant presque un amas de ruines sans avenir. Hochant la tête vivement, très convaincu de son idée, il fit un mouvement brusque de la main alors qu'une bonne partie du pillier métallique de la source de lumière se détacha brutalement de son origine pour venir traverser d'une sonorité lourde et résonnante la fenêtre de l'établissement, terminant sa course sur une table non loin de ses deux accolytes qui ne devaient être guère surpris. Retournant à l'intérieur comme si tout était normal, il ne portait guère attention à un Rick frappé par le rire de cette ridicule situation et à Alexis tout à fait découragé de ce qui se passait, avec raison. Faisant tourner sa paume autour du morceau de lampadaire, Edmond retourna dans son havre de paix pour terminer son travail...


2 days later...

Qu'est-ce qui avait été le plus difficile? Reconstruire la cage comme elle était avant que ce sombre imbécile lui affirme que le liquide écarlate de la jeune femme était un ingrédient nécessaire à leur réussite. C'était cette colère pensée qui l'habitait alors que ses pas foulaient une ruelle résidentielle en ce début de soirée. Le magnétiste glissa un regard curieux vers l'écran lumineux de sa montre, 21:10. Le temps se pressait et bientôt, leur oeuvre serait accomplie devant les yeux de tous. Quelques instants suivant cette observation, la sonnerie de son téléphone le tirant hors de sa revêrie. D'un geste méchanique, il prena le petit appareil et répondit à l'appel qui était celui de Rick Baneson, le signal qu'il attendait depuis, depuis déjà trop longtemps...

Rick! Ça va que trop bien! Dans 50 minutes, y'a aucuns problèmes, je serai même là avant! J'aurais même pas pris Alexis au passage et je serai aussi discret qu'une cuillère dans une soupe!

Hochant la tête pour lui-même, il referma le tout avant de le laisser plonger dans la poche de son manteau rustique et usé jusqu'à la ruine vestimentaire. Il devrait trouver un moyen pour se rendre à destination, qu'il devait avant tout rejoindre par traversier. Pour pouvoir prendre le traversier, Edmond devait être propriétaire d'un véhicule motorisé sur quatre roues que l'on dénommait, dans les temps modernes, une automobile. Cette invention de l'homme se trouvait sur tout les lieux où l'humain avait déjà mis les pieds, il serait donc aisé de s'en procurer une. Au loin, sous la lumière faible des environs, le magnétiste remarquait le butin qu'il recherchait tant, une resplendissante voiture de couleur argenté, ses reflets métalliques séduisant Edmond au plus haut point. Un frisson de satisfaction rejoignait toutes les parties de son corps alors que sa démarche devenait une avancée fulgurante vers l'objet de ses désirs. Il se moquait totalement qu'une vieille dame venait tout juste d'ouvrir la porte pour y pénétrer, il devait se trouver derrière ce volant à la tentation tout à fait irrésistible. Un vif coup d'oeil le rassurait quant à l'absence totale d'autrui pouvant venir en aide à cette future victime de sa folie émotionelle. D'un habile mouvement de bras latéral, Edmond avait poussé la dame directement au sol, cette dernière poussant un cri de surprise mêlé à une lamentation de douleur alors que plusieurs de ses articulations s'étaient fracturées sous cet impact. Comble de la facilité, les clés étaient déjà dans le contact, prêtes pour l'utilisation. Refermant la porte immédiatement après que sa fesse gauche se soit étampée sur le siège, le magnétiste boucla sa ceinture en une seconde et démarra aussitôt en enfonçant brutalement le pied sur la pédale d'accélération. Tant pressé il était, il ne remarqua pas que la seconde paire de roues écrasa sans répit et sans pitié la pauvre dame, réduisant en une marre d'ossements craqués et de sang répandu sa tête et la moitié de ses jambes. Augmentant le volume de la musique rock pour couvrir son propre rire, Edmond savait que les prochaines heures seraient totalement jouissives...

Et il y pensait toujours alors que le véhicle venait de quitter le traversier pour se dirigers vers l'une des aires de stationnement. Devant eux, on pouvait la voir. Elle était si grande, si présente, si majestueuse, comment faire pour l'éviter? En fermant la porte à sa sortie du véhicule, Edmond réalisait l'ampleur de la situation. Aurait-il cru se retrouver devant la Statue de la Liberté pour défendre la liberté, à tout les prix? Son importance dans la marque qu'ils laisseraient à l'Histoire était indéniable. Pour la première fois de son existence, on reconaissait ultimement son talent et sa dévotion, sa loyauté jusqu'à la mort, jusqu'à la dernière goutte de sang vers. Edmond le savait, il savait qu'il pourrait y laisser sa vie mais il s'en moquait totalement. Inconscience? Seulement une fierté absolue de défendre la seule valeur encore valable à ses yeux...
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MessageSujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew   The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew I_icon_minitimeVen 13 Aoû - 4:34

Les tremblements, c’est ce que ressentait le jeune homme qui faisait un long, très long voyage. Cela faisait que très peu de temps qu’Andrew ne décide de partir de la ville ou il vécue afin de ce choisir une voie. Une voie que tout le monde ce devait de choisir et emprunter. Lui n’en avait pas encore pris, depuis qu’il avait choisis une route, il n’arrêter pas de se retrouver devant d’innombrable croisement. A un point qu’il avait décidé d’en choisir une et de ne jamais faire un demi-tour. Il regardait son portable, il venait de nouveau de recevoir un message d’un de ses proches. Ce n’était en aucun cas un membre de sa famille, mais c’était suffisant pour énerver Andrew. En fait, ça lui glissait dessus, il se contentait juste de regarder qui était la personne qui lui avait envoyé ce message, mais il ne le lisait pas et ne voulait même pas y répondre. C’était trop ennuyeux et surtout inutile de sa part, s’il avait voulu rester en contact avec eux, il serait resté là bas, il ne comprenait pas cet insistance de leurs part.
C’est sous un soupir que notre jeune homme se mis à observer par la fenêtre. Le paysage défilait à toute vitesse, il détestait ça, mais il faisait avec malheureusement. Pour s’en défaire, il décrocha le rideau qui se trouvait à porter de son bras et l’ouvrit de manière a cacher la fenêtre et ce paysage dont-il ne pouvait profiter. Tout à coup, une voix ce fit connaitre, elle était plutôt désagréable à entendre, mais cela était du à l’âge de la source. Il y avait une vieille dame qui se trouvait juste à côté de lui et elle semblait ce sentir seule. Lui n’avait aucun mal avec ça, il aurait même préféré rester seul jusqu'à la fin du voyage, mais c’était bondé. Il tourna la tête et lui adressa un sourire poli, celle-ci ce mit alors à discuter avec lui, même s’il ne lui avait pas donné son consentement. Il ne lui avait même rien demandé, mais elle insistait de quelque manière qui soit. Pendant toute la durée du trajet, elle parlait d’elle, de sa famille, ses problèmes, mais en aucun cas elle venait à ce soucié des autres. C’était un détail qui gênait Andrew, mais le pire, c’était de l’entendre parler alors qu’il ne faisait même pas semblant de l’écouter. Sa mâchoire vint quelquefois à grincer, le bruit résonnait dans sa tête, ainsi que la voix de la vieille femme. Il ne voulait surtout pas utiliser la télépathie, cela aurait surement été de trop et il n’en avait pas besoin pour savoir sur quoi se portait son attention. « Sa discussion, sa discussion et sa discussion », après tout, il n’y avait rien d’autre. Sur le moment, il avait clairement envie de lui dire d’arrêter, que sa vie n’intéressait personne, que de la franchise, mais elle était si vieille qu’il n’avait pas envie de lui causer un choc.
Heureusement, les tremblements s’arrêtaient. Tout aussi douce qu’elles étaient, elles pouvaient être plutôt fortes. Les routes de New York n’étaient vraiment pas un exemple d’harmonie, ce qui avait surement rendu le voyage plus désagréable qu’il ne l’avait été. Il s’empressa de partir, alors qu’il était du côté fenêtre, il n’hésitât pas à bousculer un peu la vieille dame afin de pouvoir sortir et ne plus la voir. Une fois sorti, il observa la véhicule qui l’avait trainé jusque là, sans but précis, mais il l’en remerciait. Malheureusement pour lui, sa voiture était tombé en panne et le cout de la réparation aurait été que trop grande. Donc il se contenta de ce qui était disponible sur le moment. Il se sentait enfin libre et il pouvait récupérer ce qui lui servait de… bagage, c’était un sac de sport plutôt grand, mais ce n’était pas très pratique, mais il n’avait rien d’autre. Il ne savait que faire dans une ville aussi grande, mais c’était bien la première fois qu’il venait en ces lieux. Il savait qu’il y avait plusieurs lieux intéressant dans le coin, mais aussi et ce depuis longtemps il avait été annoncé qu’un discours serait prononcer par le maire de la ville. Cela avait quelque peu intéressé le jeune homme, mais il n’était pas encore l’heure d’y allez. Le premier ordre du jour était, manger. Il avait faim après ce long voyage et il avait surtout envi de tranquillité, mais dans une ville aussi bruyante, il ce disait que sa ne serai pas aussi facile. Surtout s’il n’avait pas appris à contrôler son don de télépathie, il serait surement devenu fou. Il se mit à observer les alentours de la gare et il ne lui fallu que très peu de temps avant de trouver plusieurs fastfood. Après vérification que tout était bien dans son sac et qu’il n’avait rien oublié, Andrew ce mit en route sans trop de peine. Il allait surement et lentement ce dirigé vers les lieux du discours, laissant cette chaude journée ce dérouler sans encombre.

Quelques heures et kilomètres plus tard, Andrew ne mit pas longtemps à trouver l’objet qui éveilla son intérêt. De si loin il pouvait la voir et plus il s’en approchait plus elle semblait imposante. Elle était si grande et terrifiante dans bien des sens, il avait un peu de mal à vouloir s’approcher d’un tel édifice. Son cœur s’emballait, un sentiment d’infériorité naissant en lui, alors qu’il n’était en face que d’un édifice qui œuvrait pour la liberté. Liberté, c’était un mot plutôt fort, mais qui signifiait si peu au cœur des gens. Tous clamait leurs liberté alors que jamais, ho grand jamais ils ne l’auraient obtenu. Personne n’était libre et pourtant, Andrew lui-même cherchait à obtenir cette liberté tant convoité, mais il ne l’obtenait pas malgré ses effort, peut être même qu’il ne l’aurait jamais eu.
Il continua sa route jusqu’à arriver vers un genre de mini port, qui allait pouvoir l’amener non loin de la statue qui donnait une sensation d’infériorité grandissante. Cette force écrasante qu’évoquait la statue était vraiment un choix idéal pour clamer toute liberté. Dès son arrivé, il observa les alentours, cherchant à savoir par quel moyen il pourrait rejoindre la statue et donc le maire qui n’allait surement pas tarder à faire son discours. Il se dirigea vers la droite, alors qu’il aurait surement du allez vers la gauche, mais il ne lui fallu pas longtemps avant de ce rendre compte de son erreur. Après qu’il ce sois diriger vers le bonne endroit, il trouver un ferry qui allait pouvoir l’amener jusque là bas, heureusement pour lui, c’était tout public. IL semblait que ce n’était pas son premier voyage et même d’aussi loin, il pouvait observer l’agitation qu’avait créé un tel évènement, mais de là ou il regardait, il avait l’impression de voir une colonie de fourmis. Le ferry ce mis en route et Andrew attendit tout en restant sur les bords du bateau, regardant l’eau qui longeait le ferry. Il ce demandait quand même ce qu’il pouvait bien faire ici, il avait un peu de mal à comprendre ses propres choix depuis tout ce temps. Surtout depuis qu’il avait eu son don, dont il aurait eu peur s’il n’y avait pas eu de précédant de par le passé. Il n’était pas la seule personne à avoir ce genre de pouvoir, mais il ce sentait bien seul dans ce monde ou ses humains traiter les gens de son espèce comme des monstres. Il laissa un soupir s’échapper de ses lèvres et finit par tourner la tête vers la statue de la liberté qu’il avait du mal à distinguer au fur et à mesure quand s’en approchait. Une géante, c’est ainsi qu’il la voyait maintenant, alors qu’il ne pouvait la voir que partiellement. C’est quand même avec un sourire qu’il ce dirigea là bas, il voulait utiliser son don afin de voir s’il était capable de l’utiliser correctement. Alors que le ferry naviguait, il n’allait bientôt plus tarder à arriver à destination, heureusement pour lui, le voyage ne fut pas long.
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Rick Baneson
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MessageSujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew   The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew I_icon_minitimeSam 4 Sep - 4:13

Une masse informe, c’était probablement le terme qui décrivait le mieux l’immense foule qui s’assemblait de plus en plus rapidement sur la semi-île sur laquelle régnait en maître la titanesque Statue de la Liberté. Une masse informe de moutons, des consommateurs compulsifs qui se jetaient déjà vers les trop nombreux kiosques de souvenirs à l’effigie du monument historique. Les fameuses couronnes en éponge, les énormes mains à l’index pointant vers le ciel, les immanquables t-shirt « I love New York », tant d’objets encombrants et hors de prix qui finiraient par moisir dans le fond des garde-robes de tout ces gens. C’était désolant. Rick espérait vivement que dans sa révolution, le système capitaliste pourri de ce monde occidental subirait des dommages collatéraux, et peinerait à s’en rétablir. Et il l’espérait encore plus en voyant cette gigantesque obèse portant le même couvre-chef que la statue en mangeant un énorme burger dégoulinant tout en hurlant dans son minuscule portable à quel point la soirée s’annonçait ennuyeuse. Il l’espérait plus que tout.

Le temps passait, la foule prenait une ampleur non négligeable, et ils furent rapidement coincés tel des sardines dans cet espace restreint. Rick se retourna vers Edmond. Il savait qu’Alexis n’était pas loin, et qu’il serait prêt à agir dès que nécessaire. Il fallait donc que ce cher métalokinesiste soit aux aguets, alerte au moindre changement et surtout, paré à réagir.


« Ed, retourne à la voiture, dès que le Maire fera son entrée, Alexis devrait nous rejoindre. »

Il n’avait pas besoin d’en rajouter plus, Edmond savait ce que cette phrase impliquait et signifiait. Il s’exécuta tel un vrai professionnel, au grand plaisir de Rick. Le Bostonien restait immuable, statique, insensible à ce qu’il l’entourait. Le soleil finit par se coucher, ce qui annonçait clairement que la soirée s’avançait. Effectivement, d’immenses projecteurs s’allumèrent, faisant s’animer les pubs des commanditaires de l’évènement contre des écrans blancs d’une grandeur impressionnante. Puis, finalement, une voix grave se leva des haut-parleurs, demandant à la foule d’applaudir le Maire, ce que Rick fit cyniquement. S’ils savaient tous ce qui allait arriver…

Le Maire s’avançait, petit, gras, pathétique dans son costard probablement taillé spécialement pour lui. Rick sentait son sang bouillir dans ses veines. Dans quelques secondes, le monde allait changer.


« New Yorkaises, New Yorkais, je vous dis: bonsoir! »

Sans raison, la foule éclata à nouveau en acclamation et en applaudissement. Bande d’idiots, la plupart n’applaudissait que parce que les autres applaudissaient. La prison sociale, le fait de se conformer aux normes, de ne pas être un intrus dans la masse toujours homogène. Après que la vague d’euphorie se termina, le Maire continua son discours.

« Si nous sommes réunis ici ce soir, c’est pour célébré une idéologie, incarné au sein de ce grand monument qu’est la Statue de la… »

C’était tout ce que Rick attendait. Le Maire sembla être soudainement absorbé par une matière noire comme la nuit, gracieuseté du Ténébreux lui-même. Rick sentit une main se poser sur son épaule et ne pu s’empêcher un léger sourire lorsqu’il devint soudainement aveugle au moment de ne faire qu’un avec les ombres. Alexis était rapide et agile avec son pouvoir, en moins de deux, ils se retrouvaient tout au sommet de la Statue, sur la tête de cette chère miss Liberté. Personne ne les avait remarqués, ils n’étaient que de petites silhouettes floues sur un géant de cuivre. La masse grouillante d’insectes était bien trop occupé à tenter de trouver le responsable de la municipalité pour porter attention au sommet du colosse qui leur faisait face. Puis, de nombreux cris résonnèrent et les yeux se levèrent vers le ciel, ébahis par ce qui semblait être une voiture volante. « Volante » n’était pas le terme exactement, propulsée grâce à une forme de magnétisme artificiellement manipulé par nul autre que ce cher Edmond, qui se trouvait lui-même à l’intérieur de la mentionnée voiture. L’automobile lévitant s’approcha lentement de la tête de la Statue de la Liberté, attirant l’attention des gens sur Rick, Alexis, et leur nouvelle victime. Dès que le magnétiste mis pied hors de la voiture, Rick lui fit un simple signe de la tête. En mois de deux, Edmond avait fait léviter une caméra d’une des journalistes jusqu’à eux. Le visage de Rick apparaissait maintenant sur les écrans géants, et même dans de nombreux foyers à travers le pays. Ce n’était plus une question d’heures avant que l’enregistrement qui suivait se retrouverait diffusé à travers le monde. Rick planta son regard de jade dans la lentille de la camera.

« Peuple du monde! Je me nomme Rick Baneson, et je suis l’homme qui apporte l’idéologie. Je suis celui qui permettra à l’humanité de faire le pas qu’elle souhaite ardemment faire, mais qu’elle n’ose pas accomplir. Je suis le père des Sons of Liberty, l’initiateur d’une révolution qui nous touchera tous, mais qui particulièrement ceux d’entre nous qui ont eu la chance de naitre avec des capacités extraordinaires. Je m’adresse à vous, mes frères. »

Une sorte de silence attentif s’était installé sur la foule. Certes, les gens parlaient, murmuraient, mais personne ne criait ou ne tentait de fuir en désespoir devant ce phénomène. Apparemment, Rick avait réussi à éveiller leur curiosité, à les intéresser, ce qui était déjà une bonne chose en soit pour le reste de son discours.

Un puissant grincement métallique qui semblait provenir de la statue arracha un cri à la foule. Le Bostonien aperçu quelques silhouettes casquées et armées qui visaient dans sa direction. Il fallait se presser.


« Mes frères, nous sommes présentement les débris de l’humanité. Nous vivons parmi elle, tentant tant bien que mal de passer inaperçu, se taillant un place dans une masse de gens, des individus d’une race qui n’est pas la notre. Nous sommes des parias, alors qu’en fait, nous sommes les résultats supérieurs de l’évolution de l’homo sapien. Nous avons accès à des capacités hors d’atteinte de l’imagination des simples humains, et pourtant, nous nous laissons mener par le bout du nez par ces faibles, tel des pantins dociles et impuissants.

Je sais que vous êtes probablement nombreux ici ce soir. Eh bien dites vous que vous êtes en première loge pour le début d’un nouveau chapitre de l’Histoire. Si je vous fais cette scène, ce n’est pas seulement pour vanter notre supériorité face à l’adversité. Je suis ici pour vous réveiller. Je ressens cette haine silencieuse que plusieurs d’entre vous cache tant bien que mal en leur for intérieur, je la ressens car elle est mienne aussi. J’ai décidé d’agir. Préparez-vous, car de grands changements seront à prévoir dans les semaines à venir, des chamboulements, bref, le début d’une révolution. Le tout sera signé Sons of Liberty! »


Rick fit un signe de la main, et Alexis souleva le Maire grâce aux ténèbres. Immédiatement, une salve de balles s’éleva des fusils d’assaut qui visait en direction des Sons. Assez aisément, Edmond fit dévier la majorité d’entre elle, permettant au Ténébreux d’accomplir sa sale besogne. Il empala littéralement le pauvre homme sur une des pointes de la couronne de la fameuse statue. Dans un excès de mégalomanie, Rick s’exclama :

« NOUS SOMMES INTOUCHABLES! C’est en ce monument que débute l’ère de la vraie liberté, celle instauré par ceux qui peuvent se la permettre. Ce sera le déb… »

Avant de pouvoir terminer sa phrase, Rick fut atteint par le ricochet d’une des balles qu’Edmond avait déviée par erreur vers la statue. Il tomba brusquement au sol, et les coups de feu cessèrent. Du sang coulait d’une plaie au niveau de sa poitrine. C’était maintenant à ses collègues de faire ce qu’ils avaient à faire.


Dernière édition par Rick Baneson le Sam 12 Mar - 6:43, édité 1 fois
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Alexis Kane
The Man That You Fear
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MessageSujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew   The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew I_icon_minitimeJeu 9 Sep - 4:35