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 The spirit's Power [PV Sylar]

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Waren as Janice Random

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MessageSujet: The spirit's Power [PV Sylar]   The spirit's Power [PV Sylar] I_icon_minitimeSam 6 Fév - 23:07

Finalement ... il n'avait pas rendu l'âme. Son esprit était toujours lié à son corps endormit. La mort s'était juste approchée de son corps gravement blessé mais n'avait pas soufflé sur l'esprit du télépathe. Son souffle glacial n'avait fait qu'effleurer le corps blessé., il n'avait pas détaché l'âme. Waren était resté plusieurs heures inconscient avant d'être trouvé par un curieux qui fouillait les maisons en ruines, Peut être était il resté plus longtemps dans les limbes, incapable de distinguer quoi que ce soit, et surement pas le temps. Personne ne pouvait dire précisément combien de temps s'était écoulé entre l'évanouissement et l'arrivée à l'hôpital. Pas plus d'une demi journée selon certains mais le fait qu'il ai survécut était déjà un miracle en soit, les médecins ne pouvaient le savoir. Son esprit était resté endormit pendant tout ce temps et même plus. Il ne s'était réveillé que quelques semaines après, pour une raison inconnue. Le corps n'avait malheureusement pas suivit, il était trop endommagé. C'est avec frustration qu'il avait pris conscience du retour de son pouvoir, ce qui avait sans doute réveillé son esprit enfouit au fond de l'entremondes, l'avait tiré du flou et du brouillard de l'incertitude de la mort. Mais peu à peu il avait réussit à le réutiliser comme avant, cela faisait plusieurs jours qu'il les avait récupéré. IL connaissait par coeur le personnel qui s'occupait de lui et des autres patients présents dans la chambre. A force d'utiliser son don, il l'avait développé un peu plus, en plus de percevoir les pensées, il arrivait à voir , à sentir, à entendre ce que ces cibles sentaient. Leurs sens devenaient les siens, bien qu'il puisse y avoir quelques interférences et qu'ils étaient réduits. Tout lui parvenait, plus faible certes, mais c'était comme vivre. Il vivait par procuration. Oui c'est cela, il vivait à travers les autres, littéralement. Il déchiffrait les vies de ceux qui tentaient de le faire revivre totalement, il devenait presque eux. Richard, médecin. William assistant. Joan, femme de ménage. Eddy infirmière. Elliott, interne., il l'aimait beaucoup. Il connaissait tout d'elles. En à peine quelques jours. Il avait peu à peu pris conscience qu'il possédait un autre don, il voyait la base de la vie, il arrivait à la modeler partiellement, il ne pouvait pas en créer, juste modifier l'arrangement des molécules. Il s'amusait un peu avec son pouvoir, il n'avait pas besoin de toucher de matière organique pour agir dessus, elle devait juste être à proximité. Son esprit surentrainé faisait le reste.


Il tombait presque dans la routine malgré le fait qu'il ne pouvait agir sur son corps. Les pensées qu'il captait était de toute façon claire, il ne pourrait jamais revivre pleinement, son corps était détruit en grande partie. Il resterait à l'état végétatif longtemps encore. Alors il travaillait à son Oeuvre. Espérant la finir avant que la mort ne vienne définitivement le chercher...

Aujourd'hui était encore un jour comme les autres, à la différence qu'Elliot était en retard. elle n'était pas arrivée. Mais une autre présence s'avançait dans les couloirs de l'hôpital, il la sentait arriver. C'était la mort en personne, et elle venait pour lui. Toujours plus proche, elle avançait tranquillement vers la chambre.



*Tu m'as enfin trouvé Sylar. Je me demandais quand est ce que mon tour viendrait. Ne crois pas que tu auras mon corps si facilement, la mort ne m'a pas emporté si facilement lorsque River a voulut se débarrasser de moi, je crois bien qu'il y a laissé la vie, ou presque. Tu y perdra aussi, même s'il est possible que cette vie se finira, auquel cas nous nous retrouverons bien assez tôt *

Depuis qu'il avait développé son pouvoir, il n'avait jamais baissé les bras, et ce n'était pas maintenant qu'il allait se résigner à laisser la mort l'emporter ...


[ Mozart est une grande source d'inspiration]
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MessageSujet: Re: The spirit's Power [PV Sylar]   The spirit's Power [PV Sylar] I_icon_minitimeJeu 25 Fév - 16:51

Sylar traversa les portes à ouverture automatique de l'hôpital du mont Sinaï, le plus réputé de New York. Chose peu commune chez lui, ses cheveux étaient coiffés vers l'avant, sans gel. Il avait mis une grosse paire de lunettes sur son nez afin d'être méconnaissable. Le tueur passa devant l'accueil et s'engouffra dans les couloirs du rez de chaussée. Il s'arrêta à hauteur d'une porte sur laquelle on pouvait lire: " Accès interdit à toute personne étrangère au corps médical ". Il regarda autour de lui, personne ne pouvait le voir. Il entra dans la salle, où étaient assis deux aides soignants. L'un d'entre eux se leva tout de suite alors que Sylar avait déjà fermé la porte après être entré.

- Monsieur, vous n'avez pas le droit d'être ici. Je peux vous aider ?

" Vous êtes psychiatre ? "

- Euuh, non mais

" Alors vous ne pouvez rien pour moi. "

Sylar arbora un rictus sadique avant d'envoyer l'infirmier voler sur son confrère, les envoyant tout les deux rejoindre Morphée. Chose peu commune chez le serial killer, il ne les tua pas. Il se contenta de les enfermer dans le local à balai pour les laisser dormir tranquillement et à l'abri du regard d'autrui. Il enfila alors une blouse blanche afin de ne plus être dérangé. Sur son badge il était inscrit "Docteur Miller".

Il sortit de la salle du personnel et entreprit de revenir vers l'accueil, afin de se renseigner sur un patient en particulier. Seulement voilà, chemin faisant, il fut heurté par une civière poussée par un groupe d'infirmières.


- Docteur, on a besoin de vous.

" Euuh je "

- Homme de 41 ans admis aux urgences il y a 18 heures à cause d'un empoisonnement ménager. C'est la troisième fois qu'il collapse et aucun antidote ne parvient à la stabiliser, je ne sais plus quoi faire.

Et là, une chose très étrange se produisit. Sylar posa son regard sur le patient allongé sur la civière, en train de commencer à convulser. Dans la tête du tueur, plusieurs choses se mélangeaient: l'envie d'aider cet homme, l'indifférence face à une autre personne que la sienne, et les tics tacs. Des tics tacs insistants.

" Il a ... quelque chose ... dans l'estomac. "

- Pardon ?

" Il faut l'opérer, il y a une masse dans son estomac qui stock le poison et continue de le diffuser. "

- Un bézoard ?

" Appelez ça comme vous voulez mais prévenez le bloc ou dans une heure c'est les pompes funèbres que vous allez pouvoir appeler. "

Les infirmières échangèrent quelques regards curieux et hésitants, comment ce docteur avait il pu établir un tel diagnostique sans même poser ses mains sur le patient ? Mais pas le temps d'hésiter, elles filèrent avec la civière et l'homme qui convulsait.

Sylar les regarda s'éloigner en passant l'angle d'un couloir, et regarda par terre. Que venait-il de se passer ? Était-il capable de pousser son pouvoir originel à un tel niveau de compréhension ? Après tout, c'était la définition même qu'il en faisait: comprendre ce qui dysfonctionne. Il pourrait sauver un nombre incalculable de vies avec ce potentiel ...

- Molly tu t'es occupé de la toilette du 201 ?
- Quel patient déjà ?
- Waren Insidemind, le mec dans le coma.
- Ah oui c'est fait.

Le tueur avait surpris cette conversation en se déplaçant dans les couloirs. Et bizarrement, le nom évoqué par l'infirmière ne lui semblait pas étranger. Il avait eu la bonne idée la dernière fois qu'il était passé à son appartement de retranscrire les noms qui lui restait de la liste du Docteur Suresh dans le répertoire de son téléphone. Il sortit donc son portable de sa poche et regarda à la lettre I:

Idey, Penelope
Iho, Kimiko
Insidemind, Waren

* Bingo. C'est mon jour de chance. Allons donc faire un tour dans la chambre 201. *

Il arpenta les couloirs pour aller finalement vers les escaliers. Il monta jusqu'au deuxième étage et arriva dans un nouveau couloir. Quelques pas à faire encore, et le voici devant la chambre 201. Il entra sans frapper, et verrouilla la porte derrière lui. Aussitôt, il fut pris d'une étrange sensation. Pensant qu'il allait pouvoir tuer facilement un comateux, Sylar ne s'était pas imaginé qu'il venait en fait de se faire prendre dans un piège mental tendu par un homme physiquement inerte mais spirituellement très puissant.

* Tu m'as enfin trouvé Sylar. Je me demandais quand est ce que mon tour viendrait. Ne crois pas que tu auras mon corps si facilement, la mort ne m'a pas emporté si facilement lorsque River a voulut se débarrasser de moi, je crois bien qu'il y a laissé la vie, ou presque. Tu y perdra aussi, même s'il est possible que cette vie se finira, auquel cas nous nous retrouverons bien assez tôt *

Le tueur regarda autour de lui, rien ne semblait réel, rien n'était réel. Il était prisonnier d'une illusion que le comateux avait installé dans son esprit.

" Intéressant ... Je ne sais pas qui est River mon cher Waren, mais j'ai l'impression qu'il ne t'a pas fait autant de mal que ça. Tu me tiens en otage, c'est très honorable et flatteur pour toi, peu de gens sont parvenus à me maîtriser. Mais et maintenant ? Tu vas me garder prisonnier pour l'éternité ? "

Sylar se déplaça, en face de lui un Waren se tenait debout sur ses deux jambes. Dans une illusion, il n'était pas obligé de rester coucher dans son lit. Le tueur tenta de l'envoyer valser avec sa télékinésie, mais ses pouvoirs étaient inaccessibles dans ce cauchemar.

" Et bien on dirait qu'il va falloir faire ça à l'ancienne. "

Le tueur regarda autour de lui, à la recherche d'un quelconque objet qui pourrait lui servir d'arme. Mais le décor, à savoir la même chambre d'hôpital que dans le monde réel, semblait dépourvu du moindre objet contondant.

" Tu crois que tu vas me retenir longtemps ? Tôt ou tard je vais trouver un moyen de sortir, tu le sais, alors abandonne. "
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MessageSujet: Re: The spirit's Power [PV Sylar]   The spirit's Power [PV Sylar] I_icon_minitimeMar 9 Mar - 15:37

Ici, il était valide. Ici, il contrôlait son corps. Mais ICI, les pouvoirs ne fonctionnaient pas. ICI c'était le pouvoir, le pouvoir de l'esprit surpuissant de Waren. Et Sylar s'en rendit rapidement compte, tandis que son esprit s'exprimait


" Intéressant ... Je ne sais pas qui est River mon cher Waren, mais j'ai l'impression qu'il ne t'a pas fait autant de mal que ça. Tu me tiens en otage, c'est très honorable et flatteur pour toi, peu de gens sont parvenus à me maîtriser. Mais et maintenant ? Tu vas me garder prisonnier pour l'éternité ? "


Sylar s'approcha, Waren ne bougea pas, il ne craignait rien. C'était le monde de son esprit. C'était la tombe dans laquelle sa vie se terminerait, il l'avait accepté, il le savait pertinemment en capturant ainsi le serial killer. Il avait préféré agir plutôt que de se faire tuer bêtement par Gray.




" Et bien on dirait qu'il va falloir faire ça à l'ancienne. "



" Tu crois que tu vas me retenir longtemps ? Tôt ou tard je vais trouver un moyen de sortir, tu le sais, alors abandonne. "



Waren s'avança vers le tueur, d'un pas nonchalant vers son invité surprise.

Tu as raison, tu finiras par trouver le moyen. Mais je vais te le donner. Enfin, je vais te donner la réponse à la question : Comment sortir ? ... C'est très simple, il faut rendormir mon esprit. Le temps que tu passeras à chercher comment faire, tu ne le passeras pas à tuer nos semblables. D'ailleurs, tu as peut être remarqué que la puissance de mon esprit n'est pas la seule de mes capacités. Je suis capable de modeler l'ADN, enfin c'est ce qu'il semble, je ne suis ni médecin, ni généticien. J'ai découvert ce phénomène il y a peu, ne me réveillant. Je ne te laisserai pas le prendre celui là, il serait trop dangereux pour l'humanité que tu puisses recréer les mutations à l'origine des pouvoirs, ou les défaire. Même si je n'ai pas eu le temps de découvrir comment faire ...
Bon, nous avons tout le temps de parler, bien que je sois sûr que tu ne mettras pas plus de quelques heures à trouver la solution, il te faudra réussir. James River, c'était un tueur, il m'a mit dans cet état avant que je ne le mette au tapis, je ne sais pas s'il est mort ou à l'hôpital et je m'en fout royalement, mais il avait une capacité intéressante. Des poussées d'adrénaline permettant de booster ses capacités physiques. Je suis sûr que ça t'aurai intéressé pour tes traques. Dommage pour toi, hein ?
Bon, je connais ton pouvoir, je ne sous estime donc pas ton intelligence, mais je sais que tu es à l'origine de la perte des pouvoirs, par ta destruction de Pinehearst. Mais, j'ai une question, oui je crois bien que tu pourras y répondre. Comment sont ils revenus ? Je ne suis pas dupe, je sais que mon esprit s'est réveillé à cause d'un évènement, mais ces médecins n'ont pas pu me renseigner, leurs esprits ne s'attarde que sur leur travail et leur vie familiale.


Voyant Sylar tilter et le regarder bizarrement, Waren en déduisit qu'il ne savait pas qu'il était lié à la compagnie de Petrelli. avec un grand sourire, il reprit la parole.

Ah ! Je peux t'apprendre quelque chose que tu ignorais sur l'organisation d'Arthur. Je pensais que tu le savais et que tu étais là pour finir le travail. Mais visiblement, non. Je travaillais pour Pinehearst, mon esprit contient énormément d'informations sur tous ceux qui ont collaboré avec Pinehearst. Et ces informations te passeront sous le nez. Dommage, encore une fois. Ce n'est décidément pas ta journée.
Oh ! et, tu ne sens pas la soif de pouvoir ici, n'est ce pas ? C'est étrange, les pouvoirs sont inactifs dans ce monde, comme si le pouvoir de l'esprit était immensément puissant. Bizarre n'est il pas ?


Il regarda le décor blanc aseptisé de ce monde. Trouvant cela trop morne pour une dernière vision après la mort, il réussit à le modifier. Une plaine magnifique se matérialisa, au loin, les collines et derrière, le soleil couchant. Comme si la vie arrivait à un nouveau tournant, un dernier. Pour finir, quelques arbres poussèrent en accéléré sur le sommet d'une colline proche d'eux. Puis un banc apparut, comme sortit du néant. Waren s'assit dessus et proposa à son invité de venir s'installer à côté de lui.


Je préfère un paysage comme celui ci pour disparaitre et élever mon esprit. Dans l'esprit de la culture indienne. Une chambre d'hôpital, c'est trop fade. Je ne suis pas avocat pour rien, j'aime le spectacle, et un tribunal est un théâtre. Contre moi, l'issu est aussi tracée que l'histoire racontée par une pièce de théâtre. Mais je suis une exception, le combat n'est pas égale. Mais au final, la justice est rendu comme elle devrait.
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MessageSujet: Re: The spirit's Power [PV Sylar]   The spirit's Power [PV Sylar] I_icon_minitimeMer 10 Mar - 8:35

Sylar digéra l'ensemble d'informations que venait de lui fournir Waren Insidemind. Une chose semblait établie: l'homme se savait condamné, et s'il n'avait plus la force de se sauver, il retiendrait le serial killer captif aussi longtemps que possible afin de l'empêcher de nuire. Le comateux avoua également qu'il était un ancien employé de Pinehearst, après avoir interrogé Sylar sur la façon dont les pouvoirs étaient revenus.

Finalement, Waren créa une nouvelle illusion qui changea tout le décor de la précédente. Exit la chambre d'hôpital blanche et neutre, les deux individus étaient maintenant face à un coucher de soleil sur un lit de verdure éclatante de beauté. Un banc se dessina dans cette fresque magnifique, et Waren alla s'y asseoir, invitant son prisonnier à en faire de même. Sylar était méfiant et ne savait pas s'il pouvait à se fier à ce que ses yeux voyaient. Tout était fabriqué par le télépathe, qu'est-ce qui pouvait être digne de confiance ici ?
Finalement, le tueur fit les quelques pas qui le séparait du banc, et s'assit à côté de Waren.


" Désolé de t'avoir mis au chômage en détruisant Pinehearst. Tu dois être une mine d'informations sur des tas de personnes qui pourraient m'intéresser. Qui auraient pu m'intéresser, devrais-je dire, il y a deux ou trois semaines, mais je dois avouer qu'en ce moment je suis un peu à côté de mes pompes. "

Sylar faisait référence aux questionnements incessants qui lui torturaient l'esprit depuis une quinzaine de jours, et qui parfois l'empêchait d'agir comme il agissait d'habitude.

" Par exemple la blouse blanche que je porte, je n'ai tué personne pour la prendre. J'ai assommé deux aides soignants, et en venant vers ta chambre j'ai même sauvé la vie d'un homme. J'ai découvert que j'étais capable de diagnostiquer un être humain rien qu'en le regardant ... "

Ses yeux se levèrent et croisèrent ceux de Waren. Les deux hommes comprirent probablement la même chose à cet instant: le serial killer pouvait peut être aider le comateux à sortir de son état de léthargie.

" Puisque je suis coincé ici avec toi, autant en profiter pour bavarder un peu, non ? "

Il ne laissa pas à Waren l'opportunité de répondre.

" Tu sais ce que ça fait de sauver la vie d'un homme ? Il ne me semblait pas l'avoir jamais fait avant. Et pourtant, moi qui prend un plaisir coupable à ôter la vie, j'ai senti quelque chose de différent en faisant l'exact opposé tout à l'heure. Sauver la vie de cet homme me paraissait une bonne chose, une chose juste. Je ne sais pas si tu réalises Waren que je pourrais sauver des dizaines et des dizaines de personnes rien qu'en arpentant cet hôpital. Je crois même que je le ferais volontiers .... "

Il se leva.

" Ah, mince, non, j'oubliais : tu me retiens captif ici ! Raaaah Zut alors ... "

Il pouffa de rire avant de se rasseoir.

" Ouais je sais, je suis pas crédible quand je joue les bons samaritains. Et toi Waren c'est quoi ta petite histoire, t'as déjà tué des gens ? Non pas que ça m'intéresse mais vu que tu me retiens ici autant qu'on sympathise un peu, non ? Raconte moi des trucs intéressant, des détails sanglants, des anecdotes sur le papi Petrelli. "

Il regarda autour de lui.

" Il fait chaud ici, y a des glaces à la vanille dans ton ... Illusion, ou pas ? Non parce que j'adore les glaces à la vanille. "
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MessageSujet: Re: The spirit's Power [PV Sylar]   The spirit's Power [PV Sylar] I_icon_minitimeMer 10 Mar - 13:02

Sylar le rejoignit sur le banc, son visage ne trahissait aucune inquiétude, aucune colère, aucune haine pour l'infirme. C'était un bon point, ils allaient pouvoir discuter, et d'ici à ce qu'il trouve comment sortir, ils allaient pouvoir discuter. Il allait pouvoir le faire réfléchir et n'aurait pas à se fatiguer en combat inutile.

" Désolé de t'avoir mis au chômage en détruisant Pinehearst. Tu dois être une mine d'informations sur des tas de personnes qui pourraient m'intéresser. Qui auraient pu m'intéresser, devrais-je dire, il y a deux ou trois semaines, mais je dois avouer qu'en ce moment je suis un peu à côté de mes pompes. "

Waren se retint de rire, entendre Gabriel « Sylar » Gray avouer qu'il avait un peu de mal, qu'il ne s'intéressait plus tant que ça aux pouvoirs était risible. La preuve était qu'il était venu ici, qu'il venait pour lui et son pouvoir. Tout contredisait ses propos.

" Par exemple la blouse blanche que je porte, je n'ai tué personne pour la prendre. J'ai assommé deux aides soignants, et en venant vers ta chambre j'ai même sauvé la vie d'un homme. J'ai découvert que j'étais capable de diagnostiquer un être humain rien qu'en le regardant ...
Puisque je suis coincé ici avec toi, autant en profiter pour bavarder un peu, non ?
Tu sais ce que ça fait de sauver la vie d'un homme ? Il ne me semblait pas l'avoir jamais fait avant. Et pourtant, moi qui prend un plaisir coupable à ôter la vie, j'ai senti quelque chose de différent en faisant l'exact opposé tout à l'heure. Sauver la vie de cet homme me paraissait une bonne chose, une chose juste. Je ne sais pas si tu réalises Waren que je pourrais sauver des dizaines et des dizaines de personnes rien qu'en arpentant cet hôpital. Je crois même que je le ferais volontiers .... "



Leurs regards se croisèrent et Waren eu l'espoir l'espace de quelques secondes, que Sylar pourrait l'aider à sortir de ce coma. Mais cette idée s'effondra comme un château de cartes sous l'action du souffle de la raison. Sylar ne pourrait pas, et s'il le faisait, il le tuerait pour lui prendre son pouvoir, ses pouvoirs. Waren espérait faire réfléchir Sylar sur ses crimes, espérait le faire changer en l'emprisonnant un temps dans son esprit, et il avait matière à le faire réfléchir. Il était déjà en pleine introspection et le fait qu'il avait sauvé une vie et apprécié le sentiment qui en résultait étaient sans conteste des plus que Waren allait pouvoir utiliser sans problèmes.

" Ouais je sais, je suis pas crédible quand je joue les bons samaritains. Et toi Waren c'est quoi ta petite histoire, t'as déjà tué des gens ? Non pas que ça m'intéresse mais vu que tu me retiens ici autant qu'on sympathise un peu, non ? Raconte moi des trucs intéressant, des détails sanglants, des anecdotes sur le papi Petrelli. Il fait chaud ici, y a des glaces à la vanille dans ton ... Illusion, ou pas ? Non parce que j'adore les glaces à la vanille. "

« Ceci n'est pas une illusion, c'est le reflet de mon esprit. Le monde à l'intérieur de moi, mon imaginaire, appelle ça comme tu veux, on pourrait faire la même chose avec toi. Je pourrais, il te faudra beaucoup d'entrainement avant de pouvoir le faire, c'est extrêmement complexe, et fatiguant. »


Waren se mit à sourire, les possibilités qu'offraient un univers créer par l'esprit, Un univers-esprit, étaient quasi illimitées. Sylar voulait combler certains plaisirs, désirs, qu'il n'avait pas le temps de réaliser dans le monde réel. Ici son corps ne risquait rien, il ne faisait que nourrir son esprit. Un camion de glacier apparut, et s'arrêta devant eux. Waren se leva pour aller chercher les glaces.


« Bonjour messieurs, une petite fraicheur peut être ? »

« Une glace à la vanille pour mon compagnon, et une au vanille-framboise pour moi »

« Voilà, bonne journée m'sieur »


Le véhicule se remit en route et disparut dans un éclair, laissant derrière lui deux trainées de flammes parallèles. Waren retourna s'asseoir et tendit la glace à Gabriel.

«Je suis bien plus qu'une mine, mais pas sur Arthur, son pouvoir était trop puissant, il arrivait à se protéger des pouvoirs mentaux. J'ai préféré ne pas tenter le diable, perdre mon pouvoir aussi stupidement aurait été … un drame. Et cette idée s'est confirmée lors de ces quelques mois. Beaucoup de gens ont tenté de me tuer, ce que tu t'apprêtes à faire, c'est mon pouvoir qui m'a permis de me protéger toutes ces années. De quoi ? De tous ces gens que j'ai envoyé en prison, de leurs familles persuadées de leur innocence, que tout n'était qu'une machination. River … il a faillit réussir. Ou plutôt il a réussit dans un certain sens. Je ne suis plus qu'un esprit, mon corps est inutilisable. J'étais avocat dans ce que l'on nomme la vie, J'utilisais mon pouvoir pour condamner ceux qui le mérite et protéger les victimes. Suis-je une victime moi aussi? Mais de toi, celui qui jamais ne sera juger pour ses crimes ? Me laisserais tu partir après m'avoir soigné ? J'en doute, mais de toute façon, tu n'arriverais pas à me soigner, ils savent ce que j'ai, et ne trouvent pas de solutions. Ils me maintiennent en vie artificiellement, en espérant que je me réveille. Ils me garderont en vie jusqu'à ce que ma fortune sois épuisée. Ils ne sont motivé que par l'argent comme tu n'es motivé que par ta soif de pouvoirs. Si tu veux aider les gens, tu devras te débarrasser de ton pouvoir. Tu le sais mais tu te refuses à l'idée de perdre ce que tu es. C'est un dilemme n'est ce pas ? Ton pouvoir permettrait d'être un médecin incomparable, de sauver des milliers de vies, mais il te ferait tuer les spéciaux qui viendrait te consulter. Peux-t-on éradiquer cette facette de ton pouvoir. Je le pourrais peut être, mais comme tu le vois, je ne suis pas en état de le faire. Les autres télépathes pourront peut être, si tu te décide un jour à sauter le pas, si tu ne supporte plus cette soif toujours plus intense, alors il faudra que tu ailles voir quelqu'un. A ce moment là, tu pourras aider. Est ce vraiment ce que tu veux ? Je n'en sais rien, je n'ai pas le pouvoir de mademoiselle Tomas. La seule chose dont je sois sûr, c'est que je vais perdre la vie dans peu de temps, par la main du plus grand Serial Killer du pays, dont la puissance peut difficilement être égalée. »

Waren arrêta là son discours, attendant de voir la réaction de son interlocuteur. Il le regarda dans les yeux, cherchant à y déceler des changements, trahissant de possibles mensonges, comme il avait réussit à le faire pendant ses années passées au barreau. La discussion s'annonçait longue, mais le temps ne se déroulait pas au même rythme dans ce monde et dans la réalité. Dans ce monde, un était six, six était trente-six.
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MessageSujet: Re: The spirit's Power [PV Sylar]   The spirit's Power [PV Sylar] I_icon_minitimeMer 10 Mar - 20:45

« Ceci n'est pas une illusion, c'est le reflet de mon esprit. Le monde à l'intérieur de moi, mon imaginaire, appelle ça comme tu veux, on pourrait faire la même chose avec toi. Je pourrais, il te faudra beaucoup d'entrainement avant de pouvoir le faire, c'est extrêmement complexe, et fatiguant. »

Le timbre de voix devenu si gai du serial killer s'assombrit alors soudainement, et il répondit, arborant un regard aussi noir que l'ébène:

" Tu n'as aucune idée de ce dont je suis capable. Ce que toi tu dois faire je n'ai Moi pas besoin de le faire. Une fois que j'ai accès à ton pouvoir, aussi complexe soit il, et que je l'ai compris, je saisis son potentiel dans son entièreté. Là où il t'as sûrement fallu des mois d'entraînement il me faudra peut être deux minutes. C'est ça l'avantage d'être moi, de pouvoir tout comprendre. "

Un camion de glace passa alors par là. Sylar en oubliait presque qu'il était prisonnier tant il prenait plaisir à jouer ce petit jeu. Waren tendit une glace à la vanille à son futur assassin, avant de se rassoir à ses côtés. Le télépathe entama alors une longue tirade, expliquant qu'il ne s'était jamais risqué à fouiller dans la personnalité du Patriarche Petrelli, de peur que cela ne se retourne contre lui. Sylar comprenait parfaitement l'effroi que l'on pouvait éprouver face à un individu aussi dangereux que l'était Arthur Petrelli. Waren accusa ensuite le serial killer de n'être motivé que par sa soif de pouvoirs. Il lui expliqua que tant qu'il ne franchirait pas le pas, pour s'affranchir de ses dons qui le rendent si mauvais, qui font de lui ce prédateur de pouvoirs à l'appétit intarissable, tant qu'il ne ferait pas cet effort, ce sacrifice, il ne pourrait pas changer. Il mentionna Kerry, en expliquant que s'il avait eu son pouvoir pour distinguer le vrai du faux, il saurait si c'était ce que Sylar voulait. Et il acheva son long discours en flattant son futur meurtrier.

Sylar le regarda, et retrouva un petit sourire.

" Allons allons, je ne suis pas motivé que par ma soif de pouvoirs. Y a la glace à la vanille aussi ... "

Il pouffa de rire avant de croquer une nouvelle fois ce met délicieux. C'était étrange, de savoir que ce qu'il mangeait n'avait rien de réel, et pourtant son cerveau interprétait tout ceci comme si c'était la réalité. Il continua de parler tout en s'arrêtant régulièrement pour manger sa glace.

" Non plus sérieusement, je comprends parfaitement que t'aies eu les chocottes du papi Petrelli, ce petit vieux était un teigneux de première, très dangereux [miam] Il était comme moi en un sens, il ne pouvait juste pas s'arrêter. Car non Waren, en dépit de ce que tu viens de m'expliquer, en dépit de cette issue de secours vers une version de moi plus gentille, je ne compte pas m'arrêter. [scrounch] J'en suis désolé, parce qu'honnêtement je m'amuse beaucoup avec toi. [sluuuurp]Te tuer va me peser très légèrement, jusqu'à ce que j'ai ton pouvoir et là j'en aurais plus grand chose à foutre de toi je le reconnais. "

Il avala le dernier morceau de son cornet de glace.

" Bon, c'était excellent, merci. On peut passer à la suite ? J'ai soif, un petit jus de cervelle me désaltérerait tant. "

Sylar se leva du banc.

" Je sais que t'es pas pressé mais moi je commence à perdre un peu patience ici. Alors on n'a qu'à dire qu'on a passé un super moment ensemble, tu me libères, et on se dit Adieu. Marché conclu ? "

Waren ne semblait pas vraiment vouloir faire quoique ce soit d'autres que de retenir captif le serial killer.

" T'es pas pressé d'en finir ? Tu devrais me remercier, grâce à moi tu vas aller dans un monde meilleur. "
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MessageSujet: Re: The spirit's Power [PV Sylar]   The spirit's Power [PV Sylar] I_icon_minitimeMer 10 Mar - 23:03

" Allons allons, je ne suis pas motivé que par ma soif de pouvoirs. Y a la glace à la vanille aussi ... "

L'humour noir de Sylar fit sourire quelque peu Waren, il n'allait pas fanfaronner très longtemps. Le serial killer était un humain ici... et comme tout humain il allait vivre.

" Non plus sérieusement, je comprends parfaitement que t'aies eu les chocottes du papi Petrelli, ce petit vieux était un teigneux de première, très dangereux [miam] Il était comme moi en un sens, il ne pouvait juste pas s'arrêter. Car non Waren, en dépit de ce que tu viens de m'expliquer, en dépit de cette issue de secours vers une version de moi plus gentille, je ne compte pas m'arrêter. [scrounch] J'en suis désolé, parce qu'honnêtement je m'amuse beaucoup avec toi. [sluuuurp]Te tuer va me peser très légèrement, jusqu'à ce que j'ai ton pouvoir et là j'en aurais plus grand chose à foutre de toi je le reconnais.
Bon, c'était excellent, merci. On peut passer à la suite ? J'ai soif, un petit jus de cervelle me désaltérerait tant. Je sais que t'es pas pressé mais moi je commence à perdre un peu patience ici. Alors on n'a qu'à dire qu'on a passé un super moment ensemble, tu me libères, et on se dit Adieu. Marché conclu ? "

Devant le silence de son interlocuteur, Sylar se leva, menaçant cette fois, il était prêt à sortir pour mettre fin à la vie du télépathe, et pour une fois il allait y prendre plaisir, plaisir à découper le haut de son petit crâne, à trifouiller dans sa boîte crânienne à la recherche de son Graal. Sa voix se fit plus pressante, sa patience, le peu qu'il en avait, s'évaporait peu à peu, fondait comme la glace qu'il venait d'avaler.

" T'es pas pressé d'en finir ? Tu devrais me remercier, grâce à moi tu vas aller dans un monde meilleur. "


Pressé ? Non, Waren ne l'était sûrement pas, la mort non plus assurément puisqu'elle ne l'avait pas emmené la première fois, préférant le laisser sur terre continuer sa mission, et cette fois c'était l'achèvement. Il avait l'occasion de sauver des vies alors qu'il n'était plus réellement vivant.

« Crois-tu réellement que tu vas sortir aussi facilement ? J'ai œuvré pendant des années pour que justice soit rendue et aujourd'hui elle le sera encore. Je sais tout de ta vie, même ce dont tu ne peux pas te rappeler et qui est pourtant enfuit au plus profond de ton être. Tu n'as rien pu me cacher, jusqu'à ce que tu sois enfermé ici. Tu n'es pas ici seulement par ma volonté, je n'aurais pas pu réaliser un acte aussi puissant contre toi, non. C'est une partie de toi qui est à l'origine de ta nouvelle prison. Le conflit qui couve en toi, tes pouvoirs, tous se liguent contre toi. Tu es bien trop puissant, en temps normal, je ne peux pas tenir quelqu'un dans ce monde plus de quelques minutes, cela va bientôt faire une heure que tu es ici, bien que tu ne t'en rendes pas compte. Mais puisque tu sembles si pressé de partir, nous allons sauter les étapes. Il est temps que tu apprennes Gabriel Sylar Gray ! Il est temps que tu apprennes de tes erreurs et que tu sois mit devant tes crimes, devant la douleur et la mort. Tu ne sortiras pas indemne de ce monde. »

La puissance de sa voix était peu à peu montée, jusqu'à atteindre la puissance d'un orage. Sur ses dernières paroles, le temps changea radicalement, le soleil disparut, laissant place à des nuages plus sombres que l'espace, le tonnerre gronda tandis que les éclairs zébraient le ciel de leur puissance et de leur lueur bleutée. Waren ne craignait rien, il était le maître. Sylar, l'élève.

« Regarde ce qu'est la souffrance, Sylar !Ressens là. Aspire la, comme tu as aspiré tant de pouvoirs et de vies, tu n'as pas d'autre choix »

Le décor changea à nouveau, Waren disparut. En l'espace d'une fraction de seconde, Sylar se retrouva dans une scène qu'il connaissait bien. Son premier pouvoir. Sa première victime. Mais cette fois il n'était pas dans la peau de Sylar, il était spectateur. Il ne risquait pas de mourir. Il allait juste, sentir la douleur qu'il avait infligé.

La scène se déroula normalement, dans toute sa stupéfiante horreur, Sylar, dans un coin se tenait la tête, la douleur intolérable devait sans doute lui transpercer l'esprit de part en part. Waren réapparut face à lui et le fixa sans ciller.


«Ce n'est qu'un début, tu n'es qu'un homme Gabriel, tu n'es, rien d'autre qu'un homme un peu plus évolué, et je vais te le prouver. »

Il marqua une petite pause, un sourire en coin puis reprit presque dans un murmure

"Oui ce n'est que le début, Gabriel, que le début de ton chemin de croix. "


. Le décor changea à nouveau tandis que Waren et Sylar étaient à nouveau séparés. Une nouvelle scène, plus tard, différente et identique à la fois. Les scènes défilèrent les unes après les autres, toutes des traces de son passé, de ses meurtres. Et chaque fois il ressentait ce que ses victimes avaient ressentit. Les minutes passèrent, défilèrent dans un tourbillon et chaque seconde qui passaient emplissaient Waren du sentiment d'un accomplissement. Le succès ne serait sans aucun doute pas total, mais il serait satisfaisant.

Le décor prit l'aspect de l'appartement de Gabriel et de sa mère adoptive. seulement ce n'était pas sa mère adoptive qui se tenait dans la cuisine. C'était sa mère biologique.


"Ne me demande pas ce que je cherche à faire Sylar, c'était dans ton esprit, je ne fais que lui donner une existence réelle pour que tes pensées et tes souvenirs profonds s'expriment. Je pense que cela sera très instructif. N'est ce pas ? "

Le temps était comme arrêté, suspendu. Madame Gray ne bougeait pas, comme dans l'attente de quelque chose. Waren s'installa dans une chaise, le dossier appuyé contre le mur, elle ne pourrait pas le voir, mais elle allait pouvoir voir son fils ... Sylar s'avança vers lui, mais ne pu l'atteindre, c'était comme si une barrière invisible séparait les deux parties de la pièce, le coin où était Waren et celui où se situaient les autres personnes.

Intéressant, vraiment ... , [i] murmura-t-il. Puis son regard revint à Sylar.
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MessageSujet: Re: The spirit's Power [PV Sylar]   The spirit's Power [PV Sylar] I_icon_minitimeDim 14 Mar - 20:47

Les mots prononcés par le télépathe s'évanouirent en même temps que le décor dans lequel se trouvaient les deux hommes il y a 2 secondes encore. Le paysage s'assombrit rapidement, tout devint lugubre, froid, inconfortable.

« Regarde ce qu'est la souffrance, Sylar ! Ressens là. Aspire la, comme tu as aspiré tant de pouvoirs et de vies, tu n'as pas d'autre choix »

Le tueur ne pu rien dire, ne savait pas comment réagir. Le décor s'effaça, adieu le paysage ouvert, le banc et les glaces, et Sylar était maintenant dans ce qui était autrefois son horlogerie. Waren avait disparu, et le serial killer était comme un espèce de spectre, spectateur du premier meurtre qu'il avait commis. Il voyait Brian Davis s'approcher de Gabriel Gray, pensant pouvoir lui faire confiance. Mais il n'en était rien. Brian tourna le dos un instant, Gabriel se saisit de cette décoration en Quartz taillée en pointes

" Non, attends ! "

Mais rien de ce que Sylar pouvait dire ou faire ne changerait cette scène, Gabriel frappa Brian en pleine nuque. Le serial killer ressentit cette douleur, et poussa un hurlement, tombant au sol. Il parvint péniblement à s'asseoir, tandis que Gabriel s'était saisit d'une paire de ciseaux et avait entreprit d'ouvrir le crâne du malheureux Brian Davis. Sylar se tenait la tête, tentant de contenir la douleur, mais elle était atroce. Ses yeux étaient fermés, crispés à cause de la souffrance, mais il entendait la voix de Waren qui était revenu jouer les moralisateurs, lui qui était le chef d'orchestre de tout ceci.

« Ce n'est qu'un début, tu n'es qu'un homme Gabriel, tu n'es, rien d'autre qu'un homme un peu plus évolué, et je vais te le prouver ... Oui ce n'est que le début, Gabriel, le début de ton chemin de croix »

La douleur s'estompa, Sylar rouvrit les yeux et il était maintenant spectateur d'une autre scène: lui même en train de frapper à la porte de Zane Taylor.

" Non, n'ouvre pas. "

Mais le pauvre Zane ouvrit, et Sylar était entré chez lui ce jour là, l'issue fut fatale pour le pauvre homme.
Le décor changea une nouvelle fois, et le serial killer était maintenant le spectateur du meurtre de la garagiste Dale Smither. La douleur était omniprésente dans l'esprit du tueur, il ne pouvait pas la combattre, juste la subir. Cela dura des minutes entières, de longues et interminables minutes pour Sylar. Il passa en revu chacun de ses meurtres, et la douleur était persistante, une souffrance atroce que rien ne pouvait apaiser.

Quand soudain, elle s'évapora. Il n'était plus spectateur, il se tenait debout dans son appartement, vêtu de la même blouse blanche que dans la réalité. Une femme se tenait debout face à lui, et le regardait fixement, un petit sourire de joie sur le visage. Sylar la dévisagea. Quand enfin il cru reconnaître cette personne, son sang se glaça. C'était impossible, il ne l'avait jamais rencontré, elle et son père l'avaient abandonné il y a tant d'années.


" Ne me demande pas ce que je cherche à faire Sylar, c'était dans ton esprit, je ne fais que lui donner une existence réelle pour que tes pensées et tes souvenirs profonds s'expriment. Je pense que cela sera très instructif. N'est ce pas ? "

Sylar était bouche bée, impossible de répondre à Waren qui s'installa confortablement dans un coin pour admirer le spectacle. Le tueur fit un pas en avant pour rejoindre celle qui n'était autre que sa mère biologique, mais il fut bloqué par une paroi en verre. Finalement, il parvint à articuler:

" .... M ... Maman ? "
- Oui ... Gabriel ...

Répondit-elle le visage angélique, elle était belle, et avait l'air extrêmement gentille.

- Que ... Comment est-ce possible ? Que fais-tu ici ?
- Mais j'ai toujours été là Gabriel, dans ton esprit. Je viens pour t'aider.
- J'ai besoin d'aide ?
- Tu crois que non ?
- Je crois que je suis fou.
- Tu as faim ?
- Comment ça ?
- Là, tout de suite, tu la ressens, cette faim ?
- Les pouvoirs ? Non, pas ici, pas maintenant.
- Alors tu n'es pas fou.
- Je ne comprends rien.
- Écoute moi Gabriel, nous n'avons pas beaucoup de temps.
- Pourquoi tu m'as abandonné Maman ? Pourquoi m'avoir laissé dans une famille normale, tu le savais que j'allais vouloir être plus que ça.
- Je ne t'ai pas abandonné Gabriel.
- ... les circonstances ne jouent pas vraiment en ta faveur.
- Tu es tellement comme lui.
- Qui ?
- Ton père.
- Mon père ?
- Gabriel, ton père m'a assassiné parce que j'ai tenté de m'opposer à lui. Tu es devenu comme lui, un meurtrier. Tu as ça dans le sang, la faim de pouvoirs ne fait qu'alimenter cette prédisposition génétique au meurtre.
- Qu'est devenu mon père ?
- Je n'en sais rien Gabriel. Je ne suis qu'une illusion envoyée par ton subconscient, mes souvenirs sont les tiens, je peux seulement remonter beaucoup plus loin dans le temps.
- Pourquoi t'es tu opposée à lui ?
- Il ne jurait que par l'argent, et il t'as vendu, toi son propre fils, à son frère. Nous nous sommes disputés, il n'a pas su se maîtriser. J'ai rendu l'âme le jour où ton père t'as vendu à ton oncle.
- Vendu ?

Les mots peinaient à lui venir. Il avait été vendu, comme du bétail. Il sentit ses lèvres trembler, et un mélange profond de tristesse et de haine le fit craquer. Une larme lui coula sur la joue droite, puis une autre sur la joue gauche. Son père adoptif était son oncle, et il s'était enfui, le laissant avec sa mère adoptive, Virginia Gray, laquelle a été tuée par Kerry Tomas.

- Tu dois être fort Gabriel. Tu dois survivre à ça.
- Comment, maman ? Comment continuer de vivre cette vie ?
- Il n'est pas trop tard.
- Bien sur que si qu'il est trop tard, j'ai déjà fait tant de mal, tué tant de gens.
- Ça ne veut pas dire que tu dois continuer Gabriel.
- Sylar.
- Oui, Sylar. Mais tu es toujours mon fils, ce petit bonhomme qui voulait être un super héro. Regardes toi aujourd'hui, tu as le pouvoir de faire tant de bien autour de toi. Tu as hérédité de mon côté bon, mais hélas tu as aussi hérédité de ce pouvoir maudit.
- Tu l'avais aussi ?
- Ton père l'a.
- D'après les évènements, il n'a pas réussi à lui résister.
- Mais tu es plus fort que lui Gabriel.
- Être plus fort qu'un cadavre c'est à la porté de tout le monde.
- D'un ... Cadavre ?

Sa mère le regarda d'un air interrogateur, à quel moment de la conversation avait-elle laissé sous entendre que son père était décédé ?

- Il est vivant ?
- Comme je l'ai dit, je ne suis que ton subconscient, je n'en sais pas plus que toi. Mais ce n'était pas le genre d'homme qu'on pouvait tuer si facilement, et sachant la belle collection de pouvoirs qu'il avait, cela me paraît impossible qu'il soit mort.
- Alors c'est peut être lui que je dois aller voir.
- Non, Gabriel. Ne cherche jamais à le retrouver, il se servirait de toi, il te tuerait si cela lui permettait d'avoir plus de pouvoirs.
- Qu'il essaye !
- Non Gabriel, arrête. Ne sois pas arrogant, arrête d'être confiné dans la mégalomanie. Tu as atteint ton objectif, non ? Tu voulais être spécial, tu voulais être différent. Regardes toi, tu es un des êtres les plus puissant que cette Terre porte.
- Mais pas LE plus puissant.
- Qu'importe la puissance si elle ne te sert que toi ? Ouvre tes yeux, mon fils. Regarde autour de toi, qui est à tes côtés ? Personne ne te soutien, tu es seul. Et tu vas mourir seul si tu ne fais rien pour y changer.

Sylar pouffa de rire avant de répondre sur un ton moqueur

- Tu veux que j'arrête de devenir l'être le plus puissant du monde parce que je n'ai pas de petite copine ?
- Il n'y a pas que l'amour, Gabriel. Il y a l'amitié, la sociabilité, il y a ton humanité. Tu as perdu ce qui est censé définir un être humain.
- Je suis plus qu'un être humain.
- C'est faux. Tu es plus fort, c'est vrai, mais tu as exactement le même but que n'importe quel autre être humain: la quête d'un sens à ton existence.

Sylar descendit de son grand cheval, et perdit en quelques instants toute l'arrogance qu'il arborait d'habitude.

- Tu es Sylar, tu es cet être meurtrier, et ça je crains que l'on ne puisse jamais le changer. Mais ce que l'on peut changer, ce sont tes objectifs, tes motivations, et donc tes victimes. Concentre ton envie, ton besoin de tuer, sur les personnes qui représentent un danger pour les autres, et pour toi.
- Des personnes comme moi.
- Des personnes comment l'ancien toi, Sylar, Gabriel, mon fils. Deviens plus qu'un homme mauvais, change, tu es un mal c'est inévitable, mais tu peux utiliser ça à bon escient. Tu peux devenir .... un mal nécessaire.

Sylar retrouva un sourire en coin.

- Un mal nécessaire ? J'aime l'idée. Mais tu es prête à cautionner ça ?
- Encore une fois, je suis toi. C'est à toi qu'il faut poser cette question.
- Le meurtre n'a jamais été un problème, je le cautionne depuis des années. M'imposer les restrictions que tu proposes, je devrais y arriver. Je vais pas te décevoir Maman, je vais changer. Sylar peut devenir un mal nécessaire.
- C'est tout ce que je te souhaite. Maintenant bats toi pour ton salut.
- Hein ?

Sylar sentit son corps se soulever, et il fut projeter contre le premier mur. La barrière en verre disparue, sa mère s'écarta, une mine terrorisée sur le visage, tandis qu'un nouveau personnage venait d'arriver dans le décor. Sylar pouvait lire sur le visage de Warren qu'à nouveau, ce dernier n'était pas responsable de l'apparition de cet individu. Mais il n'était pas difficile de deviner de qui il s'agissait. Sylar se leva tant bien que mal, et fit face à celui qui venait de l'envoyer s'écraser contre le mur.

" Toi ... "

Ses poings se serrèrent presque instinctivement. Il était là, celui qui l'avait vendu comme un animal, celui qui avait tué sa mère, une femme si douce, si gentille. Il était là, celui qui lui avait transmis son pouvoir meurtrier.

- Enfin, Sylar, nous nous rencontrons.
- J'aimerais que ce soit vrai, pour que je puisse te tuer. Mais je crains que tu ne sois qu'une illusion, tout comme ma mère.
- Le problème avec les illusions, c'est que si toi tu es conscient que ce ne sont pas des choses réelles, ton esprit lui pense que si. Pour faire court, si je te tue ici, tu vas mourir à l'extérieur aussi.

Sylar avait du mal à croire son père, mais son raisonnement était cohérent donc pas impossible. Le serial killer leva sa main, prêt à envoyer valser son père à son tour. Mais rien ne se produisit, il n'avait pas ses pouvoirs. Son père éclata dans un rire démoniaque avant de lever sa main.

" Waren, j'ai besoin de mes pouvoirs, vite. "

Trop tard, Sylar se sentit une nouvelle fois décoller du sol, et sa tête heurta violemment un meuble avant qu'il ne tombe lamentablement au sol.

- J'ai plein de pouvoirs, fiston.

Le serial killer cracha une gerbe de sang, avant de se relever. Il tourna sa tête vers Waren

" Donne moi mes pouvoirs ! "

Son père s'adressa à son tour au télépathe

- Ouais Waren, donne lui ses pouvoirs, ça devient chiant là , HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAAAA

Il ouvrit grand sa main, et des éclairs électriques bleutés se dégagèrent pour venir frapper Sylar de plein fouet, le flanquant une nouvelle fois par terre.

- C'est tellement amusant.
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MessageSujet: Re: The spirit's Power [PV Sylar]   The spirit's Power [PV Sylar] I_icon_minitimeMar 23 Mar - 15:55

[Réponse courte, pour que tu puisses t'amuser avec Papa Sylar rapidement]


Waren assista à un début de rédemption de la part de Sylar, c'est tout ce qu'il avait voulu en l'emmenant ici, c'est ce qu'il avait sentit dans la part de lui qui n'approuvait pas les meurtres gratuits. Sa mission était presque terminée. En tout cas, la part où lui, intervenait. Mais ce qui se passa ensuite, il ne l'avait pas du tout prévu. IL se retourna vers l'image de la mère de Sylar, apeurée.

"Mais c'est quoi ce bordel ?! Qu'est ce qu'il fait là celui là ?!"

"C'est une étape nécessaire au développement de Gabriel. IL doit affronter tous les démons de son passé, c'est pour ça que tu l'as enfermé ici, non ? Alors voilà, c'est le dernier de ses démons, le plus terrible.

"Je déteste que l'on se joue de moi."

Qu'est ce que cela peut te faire Waren ? Tu vas mourir dans peu de temps. Si Gabriel se fait tuer par son père, alors ils disparaitront tous les deux, moi également, et l'énergie que tu auras dépenser pour ça te coûtera la vie une fois la puissance de ton esprit libérée.

"Je le sais très bien, mais j'ai mes principes, ici c'est mon esprit."



A cet instant, Sylar l'appela à l'aide, le décor était en partie détruit et il avait l'air en mauvaise posture. Son père avait ses pouvoirs, alors que Gabriel n'était qu'un simple humain.

" Donne moi mes pouvoirs ! "


Ce fut au tour de l'intrus de l'interpeler, son ton frisait l'insulte, il acheva d'énerver Waren.
[b]
- Ouais Waren, donne lui ses pouvoirs, ça devient chiant là , HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAAAA

- Non, j'ai quelque chose de beaucoup plus drôle pour vous. Retrouvez donc votre nature d'humain !


Il ferma les yeux et agit, pour la première fois. Lorsqu'il les rouvrit, les éclairs bleutés sur les bras de l'homme s'effaçaient peu à peu, le faisant souffrir. Saren en profita pour lui assener un coup de poing en pleine tête., et repris sa place aussi rapidement.

" Tu es ici chez moi ! Je tolère ta présence car elle n'est rien moins que nécessaire, mais les pouvoirs sont ici interdits."

"Tu me le payera Waren, mais cela ne changera rien, je me débarasserai de lui quand même. Et puis tu seras le prochain. "

"Tu peux toujours rêver, tu ne pourras pas me tuer, tu n'en auras que l'impression."

SYlar, il est à toi, je n'ai pas à intervenir plus que ça dans ce combat. Il se rapprocha de la mère de Sylar et le décor changea à nouveau. C'était l'appartement, celui d'Isaac Mendès, remplit des diverses peintures prédisant l'avenir. Excepté les peintures, il n'y avait rien d'autre, que du vide. Puis les deux hommes, au milieu de la pièce, se faisant face. La tension monta progressivement. Jusqu'à son paroxisme. Waren et la mère de Sylar était installé au niveau de l'entrée. Les deux hommes ne pouvaient pas les atteindre, ils étaient restreint au centre de la pièce, en bas des petits escaliers.

Gabriel Sylar Gray, cette épreue est la dernière pour toi. Une fois que tu l'auras achevée, tu seras libre.
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MessageSujet: Re: The spirit's Power [PV Sylar]   The spirit's Power [PV Sylar] I_icon_minitimeVen 2 Avr - 0:24

Gabriel Sylar Gray, cette épreuve est la dernière pour toi. Une fois que tu l'auras achevée, tu seras libre.

Les mots résonnaient aux oreilles du tueur, tandis que son père faisait déjà un premier pas vers lui. Le décor avait changé, l'appartement familial des Gray avait laissé place à un endroit tout aussi familier pour Sylar: le loft d'Isaac Mendez. Mais il était vide de tout ses objets, ses meubles, seuls les toiles peintes étaient encore présentes. Le serial killer se décala pour esquiver son paternel qui venait de tenter de se jeter sur lui, pour finir lamentablement au sol.

" Qu'est-ce que tu espères vieux tas de merde ? Tu ne tiens même plus débout. Sans tes pouvoirs tu n'es rien. "

Son père arbora alors un sourire malicieux, et à cet instant Sylar comprit de qui il tenait ce rictus sadique qui était souvent le sien.

" Tu peux parler Gabe. Présentement la situation est équilibrée mais d'habitude c'est toi le premier à user de tes pouvoirs pour prendre le dessus sur tes victimes. Tu ne cherches même pas la compétition, tu choisis des proies faibles que tu sauras facilement maîtriser. Quelle preuve de courage, tu es un exemple de bravoure, fais moi donc la morale. "

Sylar l'écoutait parler alors qu'il se relevait. Ce qu'il disait n'était pas faux, mais laissait le tueur indifférent. Leur infériorité était la raison pour laquelle il tuait ses victimes, rien de bien nouveau. Ils avaient été doté d'un don, un cadeau dont ils ne s'étaient pas montrés digne. Et Sylar leur avait fait payé le prix.


" C'est quoi ton prénom Papa ? "
" Quelle importance ? "
" Je veux savoir comment s'appelle mon père, c'est tout. "
" Et bien si cela peut apaiser ta conscience avant de trépasser, Samson. Samson Gray. "
"Bien, Samson. Tu es un serial killer toi aussi. "
" Waouw quelle perspicacité. "
" Tu as tué ta propre femme. "
" Elle cuisinait horriblement mal. "
" Tu as vendu ton propre fils "
" T'aimerais pas non plus qu'on t'encombre d'un bambin alors que tu parcoures la Terre à la recherche de pouvoirs. Et s'il y a un peu d'argent à se faire à la clef ... "
" Quel genre d'homme peut vendre son fils ? "
" Le genre pas trop sentimental, j'ai jamais eu le sens de la famille. "
" Des trucs dégueulasses j'en ai fait dans ma vie mais vendre un être humain, qui plus est son fils, ça me donne envie de vomir. "
" Qu'est-ce que ça peut me foutre ? T'es vraiment l'homme le plus mal placé pour me juger petit prétentieux. Tu n'es rien. Tu ne me ressemble pas, tu es faible comme ces humains. Ta mère a raison, tu leur ressemble beaucoup trop pour être spécial. "


Le bras se lève tandis que la main devient un poing, et comme par réflexe Sylar envoit son crochet du droit dans la mâchoire de son père, l'envoyant une nouvelle fois au tapis. Rongé par la haine, dévoré par la rage, il s'approche de l'homme qu'il vient de mettre au sol.

" C'est toi qui est faible. "

Dit-il de sa voix la plus meurtrière, avant de relever son père pour le frapper au visage une nouvelle fois. Mais pas question de le laisser tomber, Sylar le retient fermement pour lui envoyer un bon coup de genou dans l'estomac. La respiration de Samson est coupé, tandis que la douleur lui picore le visage

" T'es trop vieux, sans tes pouvoirs tu peux plus rien faire. Moi je peux encore me défendre même sans eux. Faut passer la main. "

Le tueur serre à nouveau son poing, et s'apprête à frapper

" Ah le voilà le grand Sylar dans toute sa splendeur. Allez, tue moi, prouve que t'es le plus fort. Moi qui m'attendait à un combat loyal avec nos pouvoirs, un vrai défi, un affrontement au sommet. Regardez le se débarrasser d'un vieillard et en tirer de la satisfaction. "

Sylar desserre lentement son poing, l'hésitation s'empare de lui. C'est de la provocation, il ne devrait pas céder. Mais c'est tellement tentant, un duel au sommet. Il pourrait attendre de recroiser son père ailleurs, ultérieurement. Et là le duel vaudrait le coup d'être vu, que de pouvoirs réunis en un même endroit.

" Tu as raison ... "

Sylar recule d'un pas, alors que son père affiche une mine satisfaite. Le tueur se tourne alors et croise le regard de sa mère. Il entend soudainement sa voix dans sa tête.

" Que fais-tu ? Si tu tournes les talons c'est lui qui gagne. Oublis la morale, oublis l'arrogance. Deviens un mal nécessaire. "

Le déclic dans la tête du tueur, les tics tacs reviennent, ses pouvoirs reviennent. Pourquoi ? Aucune idée. Mais il est tout à coup pris d'une puissante montée d'adrénaline. Il se retourne vers son père, et le frappe. Une fois, deux fois, trois fois. Encore et encore. Son sang gicle sur le sol, éclabousse les peintures. Sylar laisse son côté bestial le plus sanglant s'exprimer alors que son père ne ressemble déjà plus qu'à une nature morte d'un gore certain.

La lumière.
Le silence.

*Où suis-je ?*

Des bruits, un bip répétitif, comme un ... comme un rythme cardiaque. Il était de retour, Sylar venait de se libérer de la prison mentale que Waren avait installé dans sa tête.
Le comateux était là, en face de lui, couché dans son lit, inerte. Le tueur regarde ses vêtements, il a de nouveau la blouse blanche qu'il a volé juste avant de rentrer dans la chambre. Un coup d'œil bref au réveil posé sur la table de chevet, il ne s'est écoulé que 5 minutes depuis son départ. Il avait l'impression que ça faisait deux ou trois heures qu'il était prisonnier.
Sylar s'approche du lit où repose Waren.


" J'ai compris Waren. Je sais maintenant ce que je dois faire, grâce à toi. Malheureusement, la route va encore être longue et rude, et je sais qu'un pouvoir de ta trempe me sera grandement utile. Rassure toi, tu es la dernière victime innocente que je tuerais, mais ta résignation face à ta mort certaine me facilite la tâche. Je n'ai pas l'impression de prendre une vie, j'ai l'impression que je te rend service. Reposes en paix, Waren Insidemind. "

Sylar ferma la porte de la chambre et s'assura que personne ne le dérangerait, après quoi il leva son doigt vers le front de Waren ...
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MessageSujet: Re: The spirit's Power [PV Sylar]   The spirit's Power [PV Sylar] I_icon_minitimeSam 3 Avr - 9:42

[une ptite partie de la réponse, faite dans le train]



Elle était enfin arrivée. Dans la pièce d'à côté, se préparant à faire la tournée de ses patients, mais c'était trop tard pour sauver Waren, Sylar était sur le point de le tuer. Il était sortit indemne physiquement de l'affrontement, mais pas moralement. Le télépathe lui envoya une dernière pensée, énigmatique.


Nous nous retrouverons Gabriel, la mort n'est qu'un commencement, j'espère que tu auras fait les bons choix et que tu sauras t'y tenir.


Alors la douleur arriva, infligeant à son corps des soubresauts, comme lors de l'affrontement avec James, mais cette fois ci, il n'en réchapperait pas.

La faucheuse se tenait sur le pas de la porte, elle s'approcha lentement tandis que la douleur grandissait et que le coeur de Waren s'emballait. Il sentait les moindres parcelles de son corps crier à l'aide, mais il ne pouvait agir, son corps était toujours paralysé, il n'était plus dans le monde créé par son esprit. L'énergie quitta rapidement les extrémités du semi-cadavre pour se concentrer dans le haut.

Le crâne était presque découpé. La mort souffla et l'esprit prit son envol, flotta dans l'espace de la pièce, attendant un événement précis, retenu par un cordon ombilical spectral au corps bientôt mort.
Il regarda Sylar inspecter son cerveau , et au même instant l'esprit fut aspiré au loin, vers sa nouvelle demeure. Mais l'âme de celui qui avait été Waren continua de surveiller les actes de Gray. Le corps était mort maintenant, mais rien ne se déclenchait, pas de bip d'avertissement pour les infirmières et médecins, pour faciliter la suite du serial killer.


*L'heure est arrivée, c'est maintenant que tout commence réellement*

Quand enfin, le dispositif se déclencha, la jeune femme qui était la préférée de Waren se mit à courir et tenta tout pour le sauver, mais c'était bien trop tard, bien que les blessures aient été cachées plus ou moins habilement par Sylar, elles n'en avaient pas moins provoquer l'extinction du corps.

Tout a un début, tout a une fin. Peut être, peut être pas. Tout n'est que cycles qui se répètent indéfiniment. Mort. Vie. Descendance. Ancêtres. Tout se transmet de générations en générations, tout n'est que copie du passé. Versions tout juste améliorées par le temps, avec toujours des faiblesses identiques.

De là où il était, l'esprit de Waren décréta :


Il trompera la mort plus d'une fois, comme elle. L'esprit est indestructible tant qu'il a un socle et l'esprit humain tend à devenir toujours plus puissant, à l'image de Sylar.


Et la jeune femme rentra chez elle, prétextant des maux de têtes trop puissants. Elle prit la voiture pour rentrer auprès de son mari …
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