Première journée pour un étudiant anglais. [Céleste]

Invité

Le bruit caractéristique d'un avion qui passe au dessus des têtes se fit entendre, un jeune homme regardait le ciel bleu de Las Vegas en souriant. Ce jeune homme n'était que Richard Drack , un étudiant anglais qui venait faire la fête aux pays du vice : Las Vegas.
Le jeune homme avait besoin d'argent pour commencer ces recherches, et la capital du vice n'était pas le bon endroit pour gagner de l'argent... En tout cas quelqu'un de normal, ce qui n'était pas le cas de Richard. C'était un génie dans tout les domaines, on le surnommé parfois l'Enfant prodige. Mais maintenant il n'était plus un enfant, il était adulte et possédait un truc, un truc qui allait le rendre riche. Son intelligence.
Hélant un taxi, l'Anglais dit dans un parfait anglais oxofordien sa destination.

_Le casino le plus proche s'il vous plaît.

_Le Montecito Casino , ça te va ?

_Oui c'est parfait.

Le chauffeur de taxi, un homme brun avec le visage et les bras bronzé fit un sourire au jeune homme.

_Vous êtes ici pour jouer ? Un peu jeune et loin de votre pays non ?

_Qui vous dis que je suis loin de mon pays ? Et je ne suis pas là pour jouer mais pour gagner.

Richard avait dit ça dans un anglais étasunien qui frisé la perfection, son accent d'oxford avait disparut pour un anglais beaucoup plus américanisé. Le chauffeur surpris par le changement d'accent et le clin d'œil malicieux du jeune homme, se demandait s'il n'avait pas rêvé en entandant l'accent british.

_Excuse-moi l'ami, la fatigue sans doute.

Un rire s'échappa du siège arrière, il n'était pas moqueur, seulement plein de joie malicieuse.

_C'est moi qui devrait dire ça plus tôt. Quinze heures trente de vol, y a de quoi être crevé, en plus avec le décalage horaire...

Le chauffeur lança un regard suspicieux au voyageur, ainsi ce n'était pas quelqu'un des environs comme le laissait entendre son accent de américain, mais bien un voyageur. De plus il se rappelait bien avoir vu l'étiquette du vol Paris/Las Vegas dans la valise du jeune homme.
Un silence commença et le chauffeur mit un peu de musique pour le meubler. Le jeune homme regardait par la fenêtre absorbé parce qu'il voyait, et resta pendant quelques secondes à contemplait la façade du Montecito Casino.

_Bienvenue au bercail mon ami, le royaume du jeux et de la luxure.

_Oh je me contenterai de jouer et de gagner. Tenez, gardez la monnaie.

_Merci et bonne chance.

Le chauffeur crut entendre le jeune homme dire « La chance n'y sera pour rien » , mais il était trop tard pour s'étonner. Dans sa longue carrière, il avait vu beaucoup de personnes bizarres et étranges. Au moins ce jeune homme payait bien conclue-t-il.

Richard Drack trainant sa valise à roulette jusqu'à l'accueil alla à l'accueil, il remit son sac à dos et sa valise, et échangea son argent contre des jetons.

_C'est parti mon kiki, dit il en français.

Il fit le tour des tables de jeu, les regardant attentivement le visage impénétrable, chaque table, chaque jeu, il lisait toutes les règles, avant de s'arrêtait et s'assoir pour boire un verre devant la magnifique bais vitrée.
Finissant son verre, il passa maintenant à l'action, et pris une table de jeu au hasard. Il commença à jouer contre d'autres personnes, gagnant de l'argent, en perdant, puis en regagnant. Les gains qu'il obtenait étaient supérieurs aux pertes. L'argent rentré, sorté, pour re-rentré et ensuite changer de main avant de fini dans la poche du jeune homme.
Oui c'était une bonne journée pour Richard, qui venait de gagner presque 70 000 $ en une journée en jouant. Même si pour certain les mathématiques, les lois de la logique et parfois son intuition n'était pas un jeu mais des travaux ardues, pour Richard c'était comme jouer au foot ou à un jeu d'esprit, cela faisait réfléchit mais c'était amusant.

_70 000 $, un bon petit pactole pour commencer...

Invité

"..., Sans le péché, point de sexualité. Sans sexualité, point d'histoire. Sörren Kiekegaard.

Cette phrase est très représentative de l'espèce humaine. Regardez Catherine de Medicis, Marie-Antoinette, Lady diana, Grace Kelly, Cléopatre, Marie Cury etc ... Toute ces femmes ont tenue un rôle très important dans l'histoire mondiale. La femme est sources de plaisirs, de nouveautés, mais aussi de secret, beaucoup connaissent leur influence dans les anciennes royautés européens. Un lit, une jardin, un laboratoire, tout n'est que surprise."

C'est ainsi que je devais resté à cette conférences, beaucoup de clients étaient présent dans cette salle de conférences, cette salle spacieuse, décoré dans le style classique. De part et d'autre de la pièces de larges colonnes en grès arboraient leurs imposantes présences. Entre ces dernières, des murs végétales pour donner un aspect naturellement frais et léger, on pouvait y trouver toutes sortes de fleurs avec des couleurs amusants l'œil du curieux. Le casino avait fait en sorte que certaines plantes grimpantes s'entortillaient sur les larges colonnes. Le plafond était tous ce qu'il y a de plus magique, c'était une magnifique voute où reposait un hologramme représentant le système solaire en temps réel. Au centre un petite boule incandescente lévitait comme par magie, alors qu'en partant du centre pour aller vers l'extérieur on pouvait croiser Mercure toute petite où l'on ne pouvais que très peu distinguer ses couleurs, Vénus avec ses couleurs brunâtre, la Terre de son bleu étincelants, Mars de ses contour rouge, les fameux astéroïdes qui formaient une large auréoles pailleté dans cette image mobile, on voyait ensuite les grandes planètes Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. En ce moment Pluton n'est pas visible, certainement dus à sa rotation si particulière. Le conférencier étais un homme érudit, mais qui n'avais aucune classe vestimentaire, dans toutes les interventions qu'il a faite ici il avait sortit son pull sans manche avec dessous une chemise à carreaux. C'était le stéréotype même du savent fou. Mais grâce à lui on pouvais largement remplir la salle, soit approximativement deux mille cinq cents douze personnes. Et oui au casino, on ne rechigne pas sur les moyens. Cette salle est au départ utilisé pour les conférences, mais aussi pour des stages d'entreprise à grande échelle, mariage de riche héritier. Tout ici est fait pour que l'on dépense avec plaisir.

Soudain, mon portable vibra. Je me leva en m'excusant, direction la porte de sortit. Plusieurs femmes rouspétaient auprès de leurs maris pour mon manque de respect. Ce n'était tout de même pas ma faute si le centre de sécurité m'appelait. Je décrocha et une voix masculine me dit :

- Mademoiselle Rain, un client vient de gagner 70 000$. Il ne consomme rien, il ne fait que gagner perdre, regagner, on dirait qu'il le fait exprès pour ridiculiser le casino. Et c'est votre fourchette de clients. Et dernière précision avant de raccrocher, c'est un jeuno pas de quoi le faire sortir en miette.

Puis un bib signifiait la fin de l'appel. Je devais donc aller voir un jeune homme qui réussissait à gagner et à perdre quand il le voulait. Cette rencontre promettait d'être intéressante. Je passa donc à l'accueil pour avoir des informations sur son futur client. On le présenta comme étant un jeune anglais, dénommé Richard Drack. Quand le casino avait voulu en savoir plus sur cet anglais, il n'eu aucune réponse, comme si il n'avait jamais fait d'étude. Rien de bien surprenant de la part de ce pays nombriliste. Je me fît à l'idée que j'allais à l'aventure. C'est d'un pas souple et rapide que je me dirigea vers la salle des jeux. En passant les portes battantes, on entre dans un autre univers. Ici reigne une chaleur constante, heureusement qu'il y a la ventilation sinon on pourrais tous se mettre en maillot de bain. Quoique certaines danseuse aiment bien défiler dans leurs dernier bikini acheter. Elle ne sont là que pour amuser la galerie, alors que moi j'ai des fonctions plus hautes, on ne joue pas dans la même cours. Les machines à sous alignées formaient une grande vague d'environs quarante par lignes et disons sur six ligne ce qui nous donne deux cents quarante machines rien que dans cette salles, avec l'espace poker, roulettes, black-jack et autre jeux à la mode. Les serveurs arpentaient le dédales de clients et de jetons. Quand à moi je décida de passer au bar pour prendre une commande. Rien de plus simple, une piñacolada pour moi et un verre de champagne pour lui. Une fois la coupe et le verre servit je les pris et partit à la recherche du jeune prodige. Après deux minutes de recherches intensives. Je le trouva là, assis à une table seul. Les autre clients devaient en avoir par dessus la tête de voir ce petio gagner autant. Je m'approcha de lui et décida de m'assoir à sa gauche. Posant la coupe de champagne à sa vue je dit :

- A votre succès Mister Drack. Ne vous inquiété pas les consommations sont pour la maison. Puis-je restez en votre compagnie ou est-ce que je vous perturbe ?

Je ne devais pas laisser ma capacité avoir le dessus sur moi, je la stoppa pour laisser quand même un certain un mystère. Et il fallait garder un atout au cas ou, pour paraître ouverte je bus une gorgé de mon apéritif. Vraiment succulent, ce petit goût sucré, avec cette douceur de la coco, un vrai régale. Je décida donc te regarder la partit et de laisser mon interlocuteur continuer la conversation.

Invité

[ Hs : Je sais c'est un peu cours mais je n'ai que peu de temps avec les révisions pour mon Bac ^^. ]

Richard était assis à une table, seul, ce qui n’était pas dans ces habitudes. A Paris, il était toujours entouré d’une bande d’ami ou de copains mais aujourd’hui il n’était pas là pour se faire des amis mais pour gagner un peu d’argent avant de commencer ces recherches personnelles. Une belle femme brune marchant de manière souple s’approchait de lui. Richard la détailla du regard avant de la voir s’assoir à ces côtés. Avec un sourire il répondit à la demande de la jeune femme. Il prit le verre de champagne et le porta à ces lèvres sans pour autant le boire. Richard le reposa sur la table et regarda pendant un instant la jeune femme, son visage était souriant, mais intérieurement il bouillait. Richard venait de commettre une erreur qui pourrait lui coûter beaucoup, l’argent facile n’avait pas été la bonne solution, il avait ainsi fait porter l’attention sur lui alors qu’il devait se faire discret.
Secouant la tête avec un petit sourire ironique pour lui-même il regarda droit dans les yeux la jeune femme.

*Rien n’est jamais facile, tu me l’as toujours dis P'pa. Mais quels imbécile je suis, gagné rapidement de l’argent dans un casino, j’ai été vraiment présomptueux…*

Richard continua à la dévisager avec son regard clair et pur, il inclina la tête et porta un toast au Montecito, et la jeune femme fit de même. En le reposant le jeune homme prit la parole. La jeune femme n’était pas là pour rien, elle travaillait pour le Casino et voulait soit dans le meilleur des cas reprendre l’argent et savoir le « tour » qu’il a utilisé, soit elle voulait sa mort même s’il en doutait.

_Bien passons aux choses sérieuses Mademoiselle… Rain. Que voulez vous de moi ? Que je vous rende l’argent ? Je n’y vois aucun inconvénient. Je vous rendrai votre bien et je m’en irai de Vegas s’il faut.

Comment le jeune homme avec un visage enfantin avait put gagner plus de 70 000 $ en une seul journée ? C’était la question que devait se poser Mlle Rain. Et Richard savait que son sens de la rhétorique allait lui être très utile pour s’en sortir de ce beau pétrin.

Invité

Ce jeune homme était comme une bouffé d'air frais pour moi. Cette petite innocence encore vierge de toute tâche malsaine. C'était un peu mon contraire, moi qui avais touché à peu tout ce qui était interdis ou qui ne suivait pas la moral. Certes c'est vrai qu'il y avait quelque chose de louche, son dossier était limite vierge de tout. De plus le fait de gagner plus de 70 000$ éveillais chez moi une curiosité malsaine. Mais le blondinet ressentait de la colère envers lui, je le sentais. Mais aussi une peur de l'inconnu. Si il continuais à s'auto-détruire, il aurait été sur la défensive et je n'aurais pus lui parler tranquillement. Alors que j'allais essayer de l'apaiser, il dit d'un ton léger :

_Bien passons aux choses sérieuses Mademoiselle… Rain. Que voulez vous de moi ? Que je vous rende l’argent ? Je n’y vois aucun inconvénient. Je vous rendrai votre bien et je m’en irai de Vegas s’il faut.

Cette franchise de la part d'un si jeune homme me surpris quelque peu mais je ne laissa rien paraître. D'un geste léger qui se voulais tendre et protecteur, je posa ma main sur la sienne et dit :

- La grande cause des difficultés psychiques est la peur de se connaître soi-même, de connaître ses émotions, ses pulsions, ses souvenirs, ses capacités, ses possibilités, sa voie. Les problèmes de relations à soi-même et relation avec au monde sont très semblables et liées. En général la peur est une défense, en ce qu'elle constitue une protection pour notre amour-propre, pour le respect et l'estime que nous nous portons à nous-mêmes. Nous avons tendances à avoir peur de toute connaissances qui pourrait nous conduire à nous mépriser, à nous sentir inférieur, faible, pauvre, mauvais, honteux. Nous nous protégeons et nous préservons l'image idéale que nous avons de nous-même par le refoulement et des défenses similaires qui sont essentiellement des techniques qui nous permettent d'éviter de devenir conscient de certaines choses. On pourrait parler du besoin de connaître, du plaisir qu'apporte la connaissance, de la satisfaction de savoir et de comprendre. Elle ne rend pas plus sage, ni plus riche, pas plus fort, peut-être plus évoluer ou plus mur. Nous savons que l'être humain a besoin de cette curiosité et de cette exploration que cela représente. Au moment de chercher une définition de l'identité, nous devons nous rappeler que les définitions et les concepts ne se trouvent pas cachés dans un endroit secret que nous devons découvrir. Nous avons à les découvrir pour une part, nous avons à les créer pour une autre part. L'Homme manifeste une tendance à se réaliser plus complètement dans la plénitude de sa nature. Il faut comprendre cela dans une perspective scientifique. On ne devrait pas à avoir à imposer à l'Homme toutes sortes de formes ou de moules dans lequel il doit rentré. Sur ces belle paroles, je ne veux absolument pas reprendre l'argent que vous avez gagner. Je ne suis pas conne, j'ai beau être une hôtesse d'accueil, je sais reconnaître un petit génie quand j'en vois un. Que veux-tu vraiment dans ta vie ? Qu'est-ce qui est important pour toi ?

Pendant ce long monologue, j'utilisai ma capacité pour détendre le jeune garçon. Je m'arrangeai pour que tout les muscle se détende un à un. J'insuffla chez lui un sentiment de bien-être et de détente profonde. Ainsi, il ne pourra pas se mettre en colère, ni avoir peur. Il avait l'air gentil, est si c'est bien un génie je me devais de lui ouvrir certaines portes. Je bus une autre gorgé de mon cocktail et enleva ma main de la sienne. Je lui souris pour lui montré que je n'étais absolument pas là pour lui faire du mal, j'étais poussé par ma curiosité. Qui était-il vraiment ? Qu'est-ce qu'il vas m'apprendre sur lui ?

Invité

La jeune femme parlait et je l’écoutais attentivement. Elle ne manquait pas de charisme, et je ne cessais de la dévisager. Un peu surpris au départ, j’essayais de comprendre ou elle voulait en venir, mais surprise fit peu à peu place à un sentiment de plénitude. Ce sentiment que les Maitre Zen essayait d’atteindre, être comme un nuage. J’y suis arrivé mon père m’a fait travailler cela jusqu’à que j’y arrive. Ne penser à rien, se libérer un à un de ces soucis et des pensés superflues et enfin l’étape final ne plus penser à rien. Être dans son Moi intérieur. Ce voir telle que l’on était vraiment sans toutes les restrictions que les autres nous posaient mais que l’on se posait soit même. Mais cette fois-ci c’était différent, je le sentais. Si je devais définir l’état où j’étais c’était l’étape un se débarrasser des ses soucis. Secouant une de mes mèches rebelles d’un mouvement de tête pour la remettre en place, je me concentrai sur ce que disais la belle mais néanmoins étrange Céleste.

Je n’avais jamais vraiment réfléchi ce besoin presque viscérale de posséder un savoir puis un autre et ensuite un autre. Ce comportement aurait put être pathologique, mais heureusement j’arrivais à me contrôler. Mais pourquoi voulais-je autant avoir la connaissance, posséder le Savoir. Cela restait encore flou pour moi, mais je sentais que j’approchais de la Vérité.
« Je pense donc je suis » disait Descartes, donc j’ai prouvé mon existence. Mais pour moi cela ne s’arrêtait pas à la, car dans mon être conscient si je connais, je sais qui je suis, j’éprouve mon existence et je construis mon être avec le Savoir. La plus part des hommes se contentent d’une ou deux maitrises d’une connaissance ou d’un savoir, mais pour moi c’est différent. Plus je possède de connaissances et plus je me rends compte de mon ignorance. Paradoxale dirait certain, mais en faites c’était tout à fait logique, puisque la connaissance de l’homme est relative et non absolue. Mon but final serait de m’approcher le plus possible de la connaissance absolue. Mais j’étais pour l’instant comme un mathématicien, si je sais qu’il y a une solution et que je l’a connais, j’arrête de réfléchir à la question et je passe à un autre problème. Ou parfois comme un physicien, j’expérimente et si les résultats ne sont pas en accords avec ma théorie, c’était parce que l’expérimentation était faussé et que je devais l’a recommencé. Quant au biologiste que je suis, je réfléchis à une théorie et si elle me parait acceptable je m’y tiens dur comme fer. Tout cela pour dire que l’esprit scientifique pouvait parfois dérivé vers des extrêmes et que je devrai trouver le juste milieu. Être tout cela à la fois mais aussi plus que cela.

Tout a été partialisé dans le monde moderne, les philosophes font de la philosophie, les physiciens font de la physique, les biologistes font de la biologie. Moi je veux faire tout cela à la fois ne pas départager philosophie et mathématique etc… Et de ce fait accéder à la Connaissance et sortir de la caverne comme le disais si bien Platon.

En y réfléchissant d’un autre point de vue la connaissance était ma force. Je me rappelle une fois je n’avais que 15 ans à ce moment là, mon père à organiser un rencontre d’échec, le meilleur joueur d’échec que son père connaissait contre un jeune homme de 15 ans. Le meilleur joueur d’échec n’était pas un humain pour mon père mais une machine du nom de Deep Blue T. Elle reprenait le même principe que Deep Blue premier du nom mais était bien plus sophistiqué. Les quatre premières parties que j’ai joué, je les ai lamentablement perdu en quatre ou cinq coups. A la fin de la journée mon père me ramena dans le Centre et me fit entrer dans une salle spéciale où il y avait une bibliothèque qui contenait des traités sur les jeux d’échec, puis sur des tactiques et stratégies militaires en tout genre jusqu’à la logistique militaire et civil. Pendant trois mois je ne fis que ça lire de vieux traités, les comprendre, parfois les traduire et souvent les améliorer et les remettre dans le contexte des échecs.
Trois mois plus tard mon père réorganisa des rencontres avec DBT, les parties se succédaient, elle durait des heures, la fatigue physique et psychologique commençait à se faire sentir, mais mon père était là et me parlait avec son éternelle voix détaché et posé : « Concentre-toi Richard, tu ne vas pas laisser une machine te battre. Tu es plus fort qu’une machine. La faim, la soif et la fatigue, oublie tout cela et réfléchit seulement à quels coups tu vas jouée...».
Cette journée fut une des plus éprouvantes pour moi, mais j’ai réussi à me dépasser, et vaincre la machine. Ne possédant pas de conscience, elle ne voyait pas l’échec à chaque début de partie, mais moi au fil des parties je voyais à chaque fois les coups venir, l’échec arrivait, quels coups il allait jouer, avec quels appâts il allait essayer de m’arrêter, mais c’était peine perdu. Je menais la danse, j’étais le musicien qui le faisait danse sous la musique de mes coups. Ce sentiment de puissance qui commençait à faire place fut grisant. J’avais l’impression de tout contrôler, de tout savoir. A la fin des parties je me suis rendu compte de mon erreur, je m’étais placé devant un gouffre sans fond qu’est la Connaissance. Le sentiment de tristesse qui m’assailli à ce moment là fut atroce, il était tellement fort que j’ai pleurai devant mon ignorance, le sentiment grisant de pouvoir tout contrôler et qui fut vite remplacer par la connaissance de mon ignorance me serre encore parfois le cœur.
Prenant une profonde inspiration, comme si je venais de ressortir d’un abysse sous-marine, je pris la parole et répondis à la question de Céleste.

_Céleste vous venez de poser deux questions assez contradictoires, ce que l’on veut et ce qui est important sont souvent deux choses complètement opposé. Je veux mon bonheur, mais j’ai des responsabilités. Mais comme mon bonheur et d’avoir la Connaissance et que le Savoir c’est le Bien, je ne veux qu’obtenir le savoir et le besoin de l’améliorer. C’est ça mon bonheur avoir des connaissances, les améliorer et ensuite le distribuer pour que les autres puissent en bénéficier.
Mais dans cette société où tout et quantifiable, monnayable et remplaçable, mon but se trouve être une utopie dans ce monde. Mais je suis heureux comme ça et avec son but…

Un sourire apparut sur mon visage juvénile, un petit sourire malicieux qui faisait partie de mon charme.

_Et vous êtes vous heureuse ici ?

Invité

_Et vous êtes vous heureuse ici ?

La question fatale qui n'aurait jamais dût être posé. Cette question n'avais jamais pris une grande place chez moi. Depuis toujours je sert les intérêts des autres avant les miens. De part mon métier, je n'ai jamais eu le droit à être comblée comme je l'espérais. Mais cette question faisait remonté en moi d'ancienne blessure. Ce ne sont pas des blessures que l'on peux guérir avec un sourire, mais avec du temps. Je m'en rappel comme si c'était hier, il m'annonçait que c'était terminé. Au début je pleura, mais très vite l'absence remplaça les larmes par un vide. Ce dernier avait rendu mon cœur dur et froid comme de l'argent. Je n'eus pas d'autre histoire similaires, pas de sentiment, pas de complicité, simplement des histoires d'un soir. Après mon diplôme, j'ai commencer à vouloir oublier cette déchirure qui me hantait nuit et jour. Combien de fois n'ais-je pas fermé les yeux de la nuit ? Perdre un être cher, un être que l'on avait aimer de toutes ses forces. Comment avait-il osé faire une chose aussi lâche.

Flash-Back : Un mois après l'intervention de Sylar.

Me voilà enfin serveuse dans un bar de Vegas. Ici au moins j'airais la paix. C'était le début de soirée, et franchement j'adorais cet endroit. Le bar était enfaite une annexe d'un boite de nuit. Au départ je ne devais que servir les clients. Mais j'ai vite compris que si l'on voulait gagner un peu plus, il faudrait mettre de coté son ego et vivre pour les autres. C'est ainsi, que j'ai décidé de faire des samedi soir et des soirée à thèmes. Le patron avait voulus que je commence comme serveuse déguisé, c'était attrayant de voir tous ces regards se posé sur moi en me voyant passé en tenue d'infirmière. Mais je voulais l'oublier, je décida donc de passé au choses sérieuses.

Lundi soir 22h00

Encore une musique éléctro comme fond sonore, moi habillé en mini jupe de velours rouge et filet noir sur tout le corps. Mes chaussures à talon, me faisaient mal mais je devais être la reine de la nuit. Tout les sacrifices étaient bon à faire. Je devait tous simplement danser, et j'arrivais à chaque fois à émerveillé le public. Et oui, ces bon messieurs étaient confortablement installé dans leurs fauteuils, pendant que moi je les émerveillais. C'est vrai que ma capacité m'aidait bien, pour ces spectacles. J'enivrais la salle, j'emplissais les cœurs de joie. Des pas répétitifs, mais toujours de plus en plus aguicheur. Bien sur, j'avais pris conscience que lorsque l'on vas proche du publics, les regards des hommes n'étaient que mes légitimes possessions. Les courbes sinueuse de mon corps luisant au flash des spots, faisait de moi la privilégier. Les petites caresses que je déposais par-ci par-là, rendais les hommes complètement gaga. Des mouvements souples pour souligner mes formes charmeuses, des gestes rapides pour la surprise et des surprise lente pour les faire languir. Sur les dernières notes de musique, je rentra dans ma loge. Des cris de déception me parvenais, du loin de la salle. J'avais remarqué que certaines personnes avaient eux des regards plus qu'appuyés lors de ma prestation et cela me rendais nerveuse.

Mardi matin 4h00

Enfin, de l'air frais. La légère pression du vent matinal, bien qu'étant à Vegas, me faisait respiré. Passage obligé entre l'entrée des ''artistes'' et le parking, une place éclairé par deux lampadaires clignotent et annonçant leurs fins qui approchaient à grand pas. Quand à moi, peu rassuré j'essayai de garder mon calme et de me concentré sur mon objectif.

Il m'aurait fallu deux minutes pour traverser cette maudite place. Mais je ne revis jamais ma voiture. Un fourgon blanc, vînt s'arrêter devant moi et deux hommes en sortit. Et à partir de là ce ne sont plus que des fragments, brouillé par la douleur. Je dût fermé tous mes sens pour ne rien ressentir et être aussi impassible que possible.

Mardi après-midi 15h00

Un inspecteur de police m'annonce que je me suis fait violé et tabassé. C'est alors que je compris que je n'étais pas vraiment en sécurité dans ce bar. Me voilà dans un lit d'hôpital, bleu de cou et avec un plâtre sur toute la jambe gauche. Avec mes quatre côtes cassées, je n'allais pas revenir sur la piste de danse. Mais peu après que le policier soit partit, un jeune homme se disant propriétaire d'un casino m'offrit une place. Au départ je refusa, mais il me dit qu'il savait pour ma capacité, et qu'avec ceux que je savais faire je n'aurais plus jamais à toucher quelqu'un. C'était l'argument principale, cette proposition était vraiment s'en aucune autre tâches. Mais comme je voulais devenir plus forte, je lui demanda de continuer de temps à autre mon métier de vendeuse de charmes. Surpris, il accepta et il m'attendrais après ma convalescence. Il m'informa aussi que je n'avais rien à payé pour les soins hospitaliers, ce fût un gros moment de bonheur.

Fin du Flash-Back

Je finis mon cocktail d'une traite, et d'un sourire amusé je regarda mon interlocuteur et dit :

- Oui, maintenant je suis heureuse. J'aimerais voir de quoi tu es vraiment capable, s'il te plais.

» Belle journée pour une mauvaise rencontre [PV Quentin]
» [TOPIC Semi-RP] " Première Nuit des Mozarts "
» Première vue de NY (libre)
» Keep it secret [PV: Alexis Kane]
» [L.A] Première Mission {PV}