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 Pardonnez-moi mon père [PV Thomas]

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MessageSujet: Pardonnez-moi mon père [PV Thomas]   Pardonnez-moi mon père [PV Thomas] I_icon_minitimeJeu 14 Mai - 0:38

Il était minuit. Peut-être un peu avant, peut-être un peu après. Chose certaine, il faisait noir dans les rues de New York. Un vent frais soufflait sur la ville, rappelant aux quelques passants en simple chandail qu'avril n'était pas terminé. Mais les passants n'étaient pas nombreux dans cette ville devenue déserte après qu'une explosion l'aie rasée. Bon, depuis le temps, la cité se repeuplait peu à peu, se reconstruisant tranquillement. Par contre, la nuit, elle avait toujours ses allures de ville fantôme. Les ruelles étaient dangereuses. Elles étaient le refuges de gens qui n'avait plus de domicile, de jeunes futurs prisonniers, de prostitués.

Darick Fall se trouvait dans les ruines d'un bloc immobilier. Il n'y avait plus rien de bon à manger dans les armoires, mais il n'en avait pas besoin. L'héroïne avait fait son effet et le jeune homme se sentait parfaitement bien. Les voix qu'il entendait sans cesse dans sa tête s'étaient calmées, ce qui lui donnait un peu de repos. Il s'était emparé d'un long couteau de cuisine, au cas ou, et avait remplis un sac de choses qui pouvait se revendre facilement.

Soudain, alors qu'il fouillait les restants de la chambres des maitres, des voix se firent entendre. Darick sortit pour chasser les intrus. Malheureusement, il tomba face à face avec une bande de jeunes plutôt dangereux. Complètement drogué, le Junkie n'avait pas ses réflèxes et son instinc habituels. Il décida de se battre contre la bande.

Quand le jeune homme se fit jetter dans la rue, il n'était vraiment pas bien. Il n'avait plus sur lui que son couteau. Son sac était resté à l'intérieur mais l'idée de retourner le chercher ne lui effleura même pas l'esprit. Le pauvre était sonné. Il avait un oeil enflé. Il saignait abndament de la lèvre. Un de ses anneaux avait été brisé et l'avait entaillé sérieusement. Tous ses membres lui faisait mal. Le pauvre se releva péniblement et marcha en boitant. Il marchait tête baissée, humilié et détruit.

Après une quinzaine de minutes à tourner dans le dédale des rues de New York, le Junkie releva les yeux. Il était devant une église. Prit d'un fou rire incontrôlable, il commença à gravir les marches. Trouvant la porte fermée et vérouillée, il entreprit de briser une fenêtre pour entrer. Il riait toujours. Il marcha de son pas boiteux vers l'autel mais s'arrêta à quelques pas de celui-ci. Il leva ses yeux d'azur vers la grande croix et cessa de rire. Il parla d'une voix forte, s'adressant au Christ sur la croix.

"Pardonnez-moi mon père car j'ai pêché... C'est ça qu'il faut dire? Alors oui, pardonnez-moi. Je ne vous nommerai pas tous les pêchés que j'ai commis, ce serait bien trop long. Alors voyons voir... Hum... J'ai violé ma soeur, j'ai tué des gens innocents, j'ai volé, j'ai tout fait. Pourquoi? À cause de ces fouttues voix dans ma tête. Pourquoi t'as fait ça Dieu? Pourquoi? Tu es supposé être gentil et tout. Regarde ce que tu m'as fait. Regarde ce que je suis devenu. Tu es supposé veiller sur moi. Je ne suis pas assez bien pour toi c'est ça? C'est pour ça que tu m'a laissé tomber? Tu sais quoi, je suis certain que tu n'existe même pas. Et si tu existe, je t'emmerde. Va te faire fouttre Dieu!"

Darick s'empara du couteau qu'il avait toujours sur lui. Il se fit une grande entaille sur le poignet gauche. Le sang se mit aussitôt à couler sur le sol saint. À nouveau prit d'un rire sonore, il s'entailla l'autre poignet. S'adressant une seconde fois à la croix, il cria.

"Tu vois? Tu ne peux rire faire pour m'empecher. Rien! Parce que tu n'existe pas. Tu va me regarder faire sans rien dire. Tu n'existe pas!"
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MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon père [PV Thomas]   Pardonnez-moi mon père [PV Thomas] I_icon_minitimeSam 16 Mai - 18:54

[Désolé, ce n'est pas mon meilleur...]
« Il y aura plus de joie dans le ciel pour un pécheur pénitent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance. »
Luc, XV, 7


La terreur…C’est ce que je pouvais lire dans ses yeux…Deux petits yeux noirs remplient de peur, de haine et de colère…Il me regardait comme on regardait la mort. L’homme que j’avais jugé incapable de rédemption se trouvait maintenant ligoté sur une stèle dans les sous-sols de la cathédrale. L’heure de son jugement était proche. J’avais déjà épargné de pires pécheurs que lui, mais au moins eux avaient été capables de chercher la miséricorde de Dieu. Ils n’avaient pas essayé de se venter de leur acte comme cet homme l’avait misérablement fait. Il était venu me voir, sans espoir ni bonne intention. Il avait simplement voulu l’oreille d’un homme de Dieu afin de pouvoir partager son pécher. Mais lorsque je lui avais demandé s’il souhaitait être pardonné, s’il voulait que Dieu lui accorde son pardon, il avait bêtement souris en disant qu’il ne regrettait rien et que si c’était à refaire, il le referait. Pauvre mortel insouciant… Il croyait pouvoir s’en sortir indemne, mais son pécher le conduirait jusqu’aux tréfonds de l’enfer ardent, jusque dans la demeure de l’ange déchue Lucifer. Et c’est moi qui serais son bourreau. C’est moi qui le conduirai jusqu’au porte de l’enfer afin de le laisser entre les mains des démons, des anges déchus. Lorsqu’il était venu me voir durant l’après-midi, j’avais résisté à la tentation, j’avais résisté à mes désirs et à mes pulsions sauvages et incontrôlables. Je n’avais pas commis la même erreur que la dernière fois. Je l’avais suivi discrètement toute la journée et à la nuit tombé, je m’étais emparé du pécheur qu’il était pour le trainer jusque dans les caveaux de l’église. Minuit sonna soudainement. Même ici nous pouvions entendre les cloches de Dieu résonner haut et fort. Le moment était venu d’envoyer cet homme rejoindre ses semblables. Mon chapelet en main, je m’agenouillai devant la stèle. C’était mon petit rituel. Je demandais à Dieu la force d’accomplir son acte de jugement.

« Mon père, pardonnez-moi pour l’acte que je m’apprête à commettre. Je vais envoyer ce pécheur là où il le mérite. Je lui fermerai les portes de votre demeure pour l’envoyer avec les déchus. Donnez-moi la force d’accomplir cette tâche, moi votre messager sur terre. Tel l’archange Sariel, je m’occupe de ceux qui s’écartent du droit chemin, ceux et celles qui pèchent contre l’esprit Divin. Ab insédiis diàboli, libera nos, Dòmine. »

Je fis par la suite le signe de croix sur mon corps : le front, le torse et les deux épaules. Je me relevai, serein et apaisé. Dieu venait de m’accorder sa bénédiction et je pouvais maintenant procéder au rituel. Je déposai mon chapelet entre les mains du pécheur et je traçai une croix invisible du bout de mes doigts sur son front. Puisses-tu trouver la damnation éternelle pécheur…Je posai ma main sur son torse et je le fis disparaître. J’utilisai le pouvoir que le Seigneur m’avait donné pour dissocier le corps tout entier de cet homme. Je brisai d’un seul coup tous les liens entre les molécules et les atomes qui composaient son enveloppe charnelle. Ainsi, j’eus l’impression qu’il venait de se volatiliser dans les airs, juste devant mes yeux et sans laisser aucune trace…C’était le meurtre parfait…Je tournai les talons et je remontai vers le premier planché de l’église pour rentrer chez moi.

Soudainement, alors que je montais l’escalier qui reliait les sous-sols et le reste de l’église, j’entendis un bruit venant d’en haut, un bruit de verre brisé. Quelqu’un venait d’entrer pas effraction dans la cathédrale. Quelqu’un venait d’oser pénétrer dans la demeure des porte-parole de Dieu sans y avoir été invité…Quel acte de sacrilège. Alors que je doublais d’effort pour rejoindre la source du bruit, je pus entendre une voix…Celle d’un jeune homme.

« Pardonnez-moi mon père car j'ai pêché... C'est ça qu'il faut dire? Alors oui, pardonnez-moi. Je ne vous nommerai pas tous les pêchés que j'ai commis, ce serait bien trop long. Alors voyons voir... Hum... J'ai violé ma soeur, j'ai tué des gens innocents, j'ai volé, j'ai tout fait. Pourquoi? À cause de ces fouttues voix dans ma tête. Pourquoi t'as fait ça Dieu? Pourquoi? Tu es supposé être gentil et tout. Regarde ce que tu m'as fait. Regarde ce que je suis devenu. Tu es supposé veiller sur moi. Je ne suis pas assez bien pour toi c'est ça? C'est pour ça que tu m'a laissé tomber? Tu sais quoi, je suis certain que tu n'existe même pas. Et si tu existe, je t'emmerde. Va te faire fouttre Dieu! »

Une âme en peine…Voilà ce qui venait d’entrer en ces lieux. Était-ce un signe quelconque du destin? Ce jeune garçon semblait perturber, perdu, seul…Alex…Pourquoi est-ce que je pensais à lui en ce moment? J’avais essayé d’effacer cet affreux souvenir de ma mémoire depuis longtemps et alors que j’y étais presque parvenu, je me remettais à y penser. Le silence qui envahit la cathédrale Saint-Patrick dans les quelques secondes qui suivirent me glacèrent le dos…Quelque chose ne semblait pas net…Je n’aimais pas cela. Puis soudainement, le jeune garçon reprit la parole :

« Tu vois? Tu ne peux rire faire pour m'empecher. Rien! Parce que tu n'existe pas. Tu va me regarder faire sans rien dire. Tu n'existe pas! »

Je courus le plus rapidement possible vers le jeune homme. C’est alors que je l’aperçus, debout devant l’autel, devant la statue de Christ. Ses poignets étaient sectionnés et une abondante quantité de sang s’en échappait. Avait-il à ce point perdu la foi? En voulait-il à ce point à notre Seigneur? Pourquoi ?

« Mon fils, que vous est-il arrivé? Pourquoi avez-vous fait cela? »

Je l’assis, probablement contre son gré, sur les marches devant l’autel. Je déchirai un morceau de ma soutane pour éponger le sang de ses blessures. Lorsque ma main effleura sa peau, je pus le scanner, je pus analyser son ADN. C’était un humain, un simple mortel. Que devais-je faire? Mon devoir aurait voulu que je le laisse mourir là et que je le fasse disparaitre par la suite, mais mon esprit me dictait autrement. Mon comportement était tellement paradoxal. Alors qu’il y a à peine cinq minutes je venais d’éliminer un simple fraudeur, je m’apprêtais à sauver la vie d’un voleur et d’un meurtrier. Pourquoi? Pourquoi est-ce que je faisais tout cela? Moi-même je l’ignorais…C’était plus fort que moi. Je posai mes mains sur ses blessures et j’utilisai mon pouvoir afin de transformer quelques molécules contenues dans l’air en certains éléments essentiels à la guérison. Je ne pouvais pas guérir instantanément les blessures comme le font certain, mais j’étais au moins capable de stopper les saignements. Je finis d’essuyer les plais. Tout ce qu’il en restait maintenant, c’était deux grosses cicatrices à peine refermées. Au moins il survivrait. Je le regardai un instant dans les yeux avant de prendre la parole.

« Je vous ai entendu parler il y a quelques instants…Pourquoi en voulez-vous ainsi à Dieu? Il n’est pas responsable de tous et chacun. Nous sommes tous maîtres de notre propre destin. »
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MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon père [PV Thomas]   Pardonnez-moi mon père [PV Thomas] I_icon_minitimeMer 27 Mai - 6:29

« My wounds cry for the grave,
My soul cries for deliverance,
Will I be denied, Christ,
Tourniquet,
My suicide »


La cathédrale était grande. Son architecture était très agréable à regarder quand on y prenait le temps. Les bancs de bois travaillés se tenaient tranquilles et droits dans un rang parfait. Les cierges et les nombreux lampions étaient disposés sobrement, avec une précision incroyable. Même la cire qui en coulait grossièrement semblait tomber dans un mouvement qui avait été réfléchi auparavant. Le Christ en croix dominait l’église de sa grandeur et de sa hauteur imposante. Quelle ironie de penser qu’il faut se prosterner devant la statue d’un homme qui souffre, torturé par des hommes qui ne l’aiment pas. Le silence… Le silence de l’endroit était si lourd, si solide qu’il en faisait presque peur. Seule la voix de Darick Fall, forte et grave, résonnait dans les lieux vides. Et son rire…

Le liquide chaud de la vie s’échappait à flots continues des veines du garçon. Son regard d’azur ne quittait pas les plaies qu’il observait avec une fascination malsaine. Il avait ce regard de défi. De ce fait, il avait véritablement défié Dieu lui-même de l’arrêter dans son geste. Et, comme il l’avait prévu, rien ni personne n’était intervenu pour l’empêcher de commettre son geste. Le sang écarlate s’obstinait à fuir le brun, tachant le plancher de bois verni. Et il riait…


« Depuis des années, tu me poursuis et tu me dis quoi faire. Tu ne l’avais pas prévu celle-là! »

Au moment où Darick riait à la face de la Faucheuse, une voix se fit entendre. Elle était grave, un brin paniquée. Mais le pire de tout, cette voix osait le vouvoyer. C’est fou ce qu’il pouvait détester cette manie des gens de vouvoyer les autres, dans un excès de politesse hypocrite. Il savait très bien, le Junkie, ce que pensaient les gens qui se cachaient derrière un vouvoiement hautain et une faible poignée de main. L’homme qui avait parlé s’approcha rapidement et empoigna le jeune homme. Il l’assit sur les quelques marches qui le séparaient de la grande croix. Mais de quoi il se mêlait! Darick posa ses yeux sur lui et émit un autre rire.

« Bon… Le Pape! Et puis quoi encore… »

Le prêtre qui s’était porté au secours du garçon se mit à éponger ses plaies. Quel rabat-joie! Il brisait tout le spectacle de voir le sang qui coulait. Pire encore, les plaies s’étaient refermées. Darick ouvrit très grands ses yeux bleus de ciel. Il frotta ses poignets qui ne saignaient plus.

« Merde! T’es pas le Pape, toi. T’es Harry Potter! Bon, au pire, je m’en fous. Je t’ai rien demander alors laisse-moi crever en paix. »

De sa voix calme et posée, l’homme de foi parla à nouveau. Il lui avoua qu’il l’avait entendu. Il lui demanda pourquoi Darick en voulait tant à Dieu, lui assurant qu’il n’était pas responsable du destin de tout le monde. Le brun se calma, regardant l’homme qui venait de lui sauver la vie contre son gré. Il regarda un instant la soutane et leva un sourcil.

« Écoute, mon père… Ton dieu, il est peut-être gentil avec toi parce que tu t’habilles avec les robes qu’il aime, mais il n’est pas gentil avec tout le monde. C’est super beau ce que tu viens de dire. Nous sommes maître et bla bla bla… Ce n’est pas pour te contredire, mais moi, je ne suis maître de rien. Moi je dois vivre sans arrêt avec les voix qui chuchotent. Savoir ce que les gens pensent exactement de toi, tout le temps, ce n’est pas vraiment génial. »

Darick fut pris de tics. Il bougeait sa tête de façon saccadée, comme si un moustique le chatouillait. Les murmures dans sa tête ne le lâchaient plus.

**Tu y étais presque… Tu allais en finir… Je t’ai arrêté avant… Je suis plus fort que toi… Je suis plus chanceux… Moi on m’aime… Pas toi… **

Le Junkie prit sa tête dans ses mains. Il commença à respirer très rapidement.

« T’es pas meilleur que moi! Arrête de te penser supérieur! Si t’arrête pas de penser ça, je vais te tuer et je vais me tuer ensuite!!! »
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