:::Heroes:::
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum optimisé pour Mozilla Firefox
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
LEGODAYS : 20% sur une sélection de LEGO avec ce code promo
Voir le deal

 

 Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] Empty
MessageSujet: Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz]   Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] I_icon_minitimeVen 5 Déc - 11:22

{Mon coeur lassé de tout même de l'espoir,
n'ira plus de ses voeux importuner la vie.
La solitude seule désormais reste mon pouvoir,
dans ce couloir où la lumière du jour finie.

Seule dans ce monde où tout me semble si étrange,
quelqu'un m'a fait prisonnier de la douleur.
Derriere le jour épuisé que l'obscurité change,
ma vie sur terre n'est plus qu'une question d'heure. }



Découvrez The Veronicas!



Un appartement dans une rue tranquille de New York, il est à peine 9h, le soleil illumine les batiments de la ville. Le silence est encore roi, alors qu'il devrait en etre autrement, le froid a envahis les rues. On peut le voir aux buées des fenetres. Des gens emmènent leurs enfants à l'école pour celles qu'il reste, d'autres vont travailler, frissonant dans leurs manteaux et maudissant Noel et d'autres sont encore bien au chaud chez eux, se demandant ce que les aléas de la vie vont apporter à cette journée.

L'une de ses personnes est encore allongée dans son lit bien douillet, optant pour la position foetale, elle dort tranquillement. On pourrait croire qu'elle reve paisiblement, mais en réalité le cauchemar qui la tourmente.
Comme vous l'auriez deviné, cette jeune femme au visage d'ange et aux longs cheveux blonds d'enfant...Alors que tu es calme, elle imagine....
Elle imagine la mort de sa mére comme si elel avait été présente ce jour là...du sang partout et un homme....un homme qu'elle reconnaitrait entre mille, de dos il tient un couteau, lorsqu'elle s'en approche, il se tourne et elle peut voir son visage...le meme que le sien...Puis elle se réveille enfin, suante, appeureux, jusqu'au moment où elle se rend comtpe qu'elle se trouve dans sa chambre, que personne ne viendra pour lui faire du mal.

Elle décide de se lèver, elle regarde par la fenetre, la jounée qui s'offre à elle. Eliz touche la vitre encore glacée et frissonne avec un sourrie éclatant d'enfant...Noel approche.Cette période a toujours était pour elle sa préférée. Le sapin qu'il fallait décorer en famille, les chants de Noel, le repas que sa mére préparait et son pére qui était toujours là pour les fetes alors qu'il n'était jamais pour autre chose. Et puis, il y avait toujorus les cadeaux tous plus beaux les uns que les autres, un livre dédicacé avec sa citation de Shakespeare préférée, écrite avec des fines couches d'or...un piano tout à fait splendide et une boite à musique qui jouait son air préféré. La jeune femme reste posté devant les fenetres, les mains contre le verre humide, un long moment...puis son sourire disparut peu à peu, pour laisser place à une douce mélancolie...Tout a changé, rien n'est comme avant.Sa mère est morte et avait un pouvoir, son père est un monstre et a tué sa femme et puis Elizabeth n'est plus vraiment, l'enfant qu'elle était en Russie, elle a grandis, elle a pris ses responsabilités et elle a décidé de faire des choix, ses choix, rencontré Ethan et rentré à l'OWI


La grande blonde se dirige vers la cuisine, elle attrape une bouteille de jus d'orange et la boit directement, elle prend une pomme et la mange tout en se dirigeant vers sa chambre, elle choisit ses vetements, un long pull noir moulant et un jeans, elle jete ce qu'il reste de la pomme dans la poubeille et entre dans sa salle de bain, elle ote son débardeur et son jogging faisant office de pyjama et entre sous la douche, faisant coulé une eau brulante.Elle y reste quelques minutes alors qu'on sonne à la porte. Elle saisit une serviette et s'entoure de celle ci, pour se dirigée vers la porte d'entrée en frissonnant. La jeune russe ouvre légèrement la porte, pour laisser sa tete seulement dans l'entrebaillement. C'est Maya, la concierge, une vieille femme d'origine Mexicaine de plus adorables, elle tend un morceau de papier à Elizabeth, celle ci l'ouvre sans vraiment écouté les explications qui s'en suivent, elle entend juste quelques bouts de phrases...un homme mur de type européen...ce matin aux aurors...qui n'a pas donné d'explications. Soudain alors que la vieille femme parle Elizabeth, ouvre la bouche voulant échappait un cri qui ne sort finalement pas. Elle remercie Maya et ferme la porte avec précipitation, laissant le papier volé et tombé sur le pas de la porte, on peut y lire "Папа там" ou pour ceux qui ne comprendrait pas le russe "Papa est là". La vieille concierge prend le bout de papier et le regarde sans comprendre, elle finit par regagner son apppartement.Pendant se temps, Elizabeth se dirige vers sa chambre avec un air paniqué sur le visage. Elle s'habille à la hate et court vers le salon pour prendre son sac à main, son manteau, elle met une paire de botte et sort de chez elle sans fermer la porte.

Elle pense prendre un taxi, mais décide de marcher vite faire le siége de la compagny, pour pouvoir y réfléchir tranquillement...Son pére l'a retrouvée, mais pourquoi maintenant ?? Pourquoi ne pas l'avoir fait plus tot ?? Et pourquoi avoir laissé un ridicule morceau de papier ?? Pour lui faire peur ?? En quelque sorte c'était réussi...elle avait peur...peur qu'il la tue ocmme il avait tué la mère d'Elizabeth, car meme si elel n'avait pas de preuve, au fond elle savait que c'était le cas. Elle réfléchit encore et encore en resserant le col de son manteau d'une main. Elle passa devant un café et décide d'en prendre un, un noir sans sucre.Elle commence à en prendre de longues gorgées, elle arrive à l'entrée, alors qu'elle a presque finis de boire. Soudain, elle entend une voix qui l'appelle, elle se retourne et lache le café qui s'étale sur le sol, elle ouvre la bouche et regarde les deux hommes face à elle. Son père, qu'elle pensait en Russie et Arthur Petrelli qu'elle pensait mort, elle était allé à l'enterrement de ce dernier.Son père avance avec un sourire sur les lèvres. Il parle en russe.

-Je suis content de te revoir ma chérie.

La jeune femme fait un pas en arriére et lui répond en russe également.

-Qu'est ce que tu fais ici ?? Qu'est ce que tu me veux ??

Il regarde Arthur avec un petit rire amusé et répond à Elizabeth en anglais cette fois.

-Je veux que tu viennes avec moi...avec nous.




Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] Empty
MessageSujet: Re: Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz]   Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] I_icon_minitimeVen 5 Déc - 22:35

    Cela faisait maintenant bien des années que la figure du Patriarche Petrelli n'avait plus foulé les rues de New York en compagnie d'un collaborateur tout aussi illustre que celui qui se présentait à ses cotés. Partenaire depuis les balbutiements de l'Organisation, Nikolaï Black, l'incarnation même de l'idéal soviétique avait fait à la ville déchue le privilège de sa présence. Grand et stoïque, fort et dur, son corps était constitué d'un seul et unique bloc, du fer lourd qui semblait avoir fait la gloire de l'ancienne URSS et qui en avait assuré l'ossature. Ses yeux d'aciers, ancrés dans des orbites profondes étaient survolés par une fine couverture de sourcils aussi claire que le fond de son regard. Un air grave, une rigidité imperceptible, laissant la rudesse de son caractère filtrer à travers elle. Une amitié incassable, une amitié parfaite, qui avait permise à Arthur de se dissimuler sans grande difficulté dans l'immensité des plaines gelées de la Mongolie, le temps d'échapper aux esprits, de libérer les consciences, de se faire oublier liait les deux hommes. Ensembles, ils étaient venus à bout des pires atrocités, tout aussi bien sur le terrain militaire où ils s'étaient liés à jamais que sur le domaine professionnel. Tout deux avaient été des piliers de l'OWI, depuis sa fondation il y a de cela plus de 40 ans maintenant. Tout deux s'étaient sacrifiés pour les besoins de la Compagnie, avaient donner de leur sang et de leur sueur pour défendre les convictions qui étaient les leurs.

    Et voici que maintenant, ironiquement, ils se présentaient au seuil de cette dernière, presque à ses portes. Comme pour la défier et la détrôner de la place qu'elle s'était octroyée avec la plus pure hypocrisie. Mais pourquoi donc une telle prise de risque ? La dette qui le reliait encore à Nicolaï était-elle un moteur suffisant pour le motiver à s'exposer aussi futilement devant l'objet de toute ses convoitises, devant le centre de ses intérêts, le lieux où ses présents adversaires se concentraient ? A vrai dire, il était difficile de déterminer les bénéfices que pouvaient entrainer la venue d'Arthur si prêt du danger. Une part de son être était très certainement guidée par une certaine forme d'allégeance, ce sentiment qui fait de nous que nous faisons ce que les autres demandent sans que cela nous soit profitable, peut-être encore était-il attiré par cette part d'ombre qui tendait à dominer ses réactions depuis quelques temps, cette aura inconnue, ce nuage noir qui gonflait dans sa poitrine pour s'envoler dans le venin de ses mots.

    La brise glacée de ce début de matinée où les rayons solaires se faisaient discrets étaient des plus agréables. Les deux acolytes, aussi muets que des tombes, avançaient vers cette étrange destination. Elizabeth. Jeune femme au passé douloureux et à la chevelure tout aussi brillante que le cristal de ses yeux devait bien avoir grandit depuis le temps. Dallas ne s'était aucunement inquiété de la santé de la jeune femme, de l'évolution de l'enfant qu'il avait observé jadis, seuls persistaient dans sa mémoire brouillée les images d'une fillette pas plus haute que trois pommes, gaie et discrète, toujours là lorsqu'il fallait rire et toujours absente lorsqu'il fallait évoquer les drames. Prête à dispenser son amour autour d'elle et à refuser les traces d'affection qu'Angela tentait vainement de lui apporter. L'innocence des enfants avaient cette part indéniable de vérité que même le plus sage des homme ne saurait écarter. La beauté de l'insouciance n'avait d'égal que la sérénité qu'elle promettait.

    La confrontation se réalisa de façon glaciale. Tel un choque majeur entre deux plaques de roc et de cendre, un théâtre pathétique et frustrant. Les positions ne cédèrent pas, les répliques fusèrent tranchantes comme des lames dans la nuit. Alors seulement, Arthur posa sa main sur l'épaule de M.Black, le convainquant d'un simple regard de le laisser entrer en scène. L'homme fit un pas en avant, croisant ses doigts, empruntant la position d'un théoricien déterminé, prêt à exposer sa thèse de la façon la plus claire qui soit.


    "Mademoiselle Black, vous revoir me ravit au plus haut point je puis vous l'assurer. Aucun talent de précognition n'aurait pu prédire une beauté si naturelle sur un visage aussi fin, du moins n'avais-je plus l'espoir de croiser pareille réussite dans la vie qui est la mienne. Je sais exactement ce que vous ressentez, de l'incompréhension, de l'angoisse, une once de haine.. Mais comprenez-nous bien, le passé demeure écrit, nulle main ne peut être capable de l'effacer, cependant, le présent et le futur sont quant à eux en constante réécriture. Les erreurs rédigées ne doivent plus se reproduire, sachez que votre père et moi même sommes ici présents pour vous proposer de ne pas réitérer les mêmes erreurs que celles que nous avons commises. Certainement, vous avez des choses à lui reprocher, peut-être même pouvez-vous remettre en question la véracité de son rôle et la pertinence de ses actes. Mais cet homme demeure votre père et il me semble que la chose qu'il est prêt à accomplir ici est un gage de sa bonne foi.. mademoiselle Black, vous lui devez au moins cela"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] Empty
MessageSujet: Re: Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz]   Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] I_icon_minitimeSam 6 Déc - 14:17

Le froid tel les griffes asserrés d'un aigle, était en train d'aggriper les gens qui se risquait dehors. Le soleil était d'une douce chaleur apaisante, mais elle n'apaisait pas vraiment Elizabeth qui, raide comme un I, fixait son père avec un air de terreur. Sa bouche est légérement entre ouverte laors qu'il parle en anglais, elle frissonne, le son de cette voix et encore plus effrayante lorsqu'il parle cette langue. Elle a peur, elle a envie de fuir, mais pour aller où ?? dans le batiment de l'OWI et prévenir Ethan qu'Arthur Petrelli et Nikolaï Black sont devant les portes de l'organisation ??
C'était surréaliste et elle pensait meme qu'en fermant les yeux, elle les ferrait disparaitre.Elizabeth fixa un long moment, qui lui parut une éternité. Il n'avait pas changé, les marques du temps n'avait sur lui aucunes prises comme s'il était gravé dans du marbre et toujours ces memes yeux, ceux qui emprisonnent la couleur de la glace. Le froid, qui les entourait, n'était pas celui de l'hiver qui avançait mais celui qui séparait les deux mondes où vivaient Elizabeth et ses deux hommes.

Alors qu'elle allait poser la question qui lui brulait les lèvres depusi que son père avait pris la parole, Arthur Petrelli parla...Elizabeth le regarda de long en large et souria intérieurement, elle se demandait si cette bonne vieille Angela était au courant. Mais elle exclue rapidement cette possibilité en se rappelant les nombreuses larmes qui avaient coulés lors de l'enterrement du patriarche Petrelli, meme la jeune ursse avait pleuré aprés tout, elle se souvenait de lui, il venait souvent en Russie avec sa femme, lorsqu'elle était enfant et Eliz se rappelait toujours de ces moments alors que les convives entrent dans le hall où elle sautait sur Arthur pour atterrir dans ses bras et lorsqu'elle ignorait innocemment les marques d'affections d'Angela. La jeune femme le regarde encore et encore écoutant, ces paroles qui pour elle, provoque une réacction positive au début, un petit sourire, mais peu à peu une réaction des plus négative s'ensuit, elle regarde le sol furieusement, mordant sa lèvre inférieur et poosant une main sur son cou, elle attend que ça passe.

Lorsque se fut, le cas, elle releve son regard azur avec une certaine prestance, comme on lui avait appris enfant et parle d'un ton posé mais assuré, essayant de caché une quelconque émotion qui pourrait, bien à ses dépends, trahir son discours.Elle fait quelques pas évitant facilement le liquide noir qu'elle a renversé quelques minutes plus tot.Elle fixe son père, puis Arthur successivement.

-Vous ne savez pas ce que je ressens car ce n'est pas vous qui le ressentez mais moi...Je ne ferrai pas vos erreurs car je suis différentes de vous tous, je ne suis pas un monstre, jusqu'à présent, je n'ai fait qu'aider des gens.

Les paroles qu'elle venait de prononcer étaient surtout à l'intention de son père, pour la mémoire de sa mère. Le russe baissa le regard et mit ses main dans les poches de son pantalon. Pusi elle regarda Arthur avec un air moins froid.

-Vous me parlez d'un père que je n'ai jamais eu et vous comportez vous en tant que tel !! Un père ne tue pas ou ne se fait pas passer pour mort.

Elle tourne des talons voulant partir mais son père la rattrape par le bras avec force.

-Tu restes avec nous
Revenir en haut Aller en bas
Ethan L. Sorrow

Ethan L. Sorrow


Nombre de messages : 363
Age : 31
Pouvoirs : electrokynesie avancée
Date d'inscription : 28/08/2007

:::Votre Perso:::
Age du perso: 28 ans
Relations avec d'autres personnes:
Travail: Fuyard

Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] Empty
MessageSujet: Re: Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz]   Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] I_icon_minitimeSam 6 Déc - 15:21

Il y a certains jours où dès qu'on ouvre le yeux, on sait que la journée va être spéciale. Anniversaire, fête débile ou surcharge de travail, il est déjà arrivé à chaque être sur Terre de ressentir cela. Parfois, on sait d'avance ce qui va se passer, mais il arrive souvent que ce ne soit qu'une intuition. Ce fut le cas pour Ethan ce jour là. La journée précédente avait été difficile : depuis que la chasse aux Villains avaient été ouvertes, les agents défilaient dans le bureau du jeune homme, et les dossiers s'empilaient peu à peu sur la surface lisse et froide du meuble en chêne. Le leader de la Compagny n'avait pas prit le temps de quitter son bureau et s'était endormi sur le sofa qu'il avait fait installé là. A son réveil, il sut tout de suite qu'il y avait quelque chose d'anormal. Peut-être l'amibance de la pièce était-elle différente, ou peut-être était-ce la température qui avait baissé... Il ne sut dire ce qui le gênait, et pensa que cela passerait avec le temps. Il se recoiffa rapidement, prit son arme qu'il ne lâchait plus et sortit de son bureau afin de prendre l'air.

On dit que quand un tel pressentiment vous prend au saut du lit, il vous pourchasse toute la journée, hantant vos pensées au moindre pas, résonnant comme un avertissement grave dans votre tête, comme une sonnette d'alarme qui ne peut-être arrêtée. Même si l'on veut s'en débarasser, c'est impossible. C'est un peu comme la chanson idiote qu'on entend à la radio et que l'on déteste, mais qu'on ne peut pas s'empêcher de siffloter à longueur de journée, à tel point que même les fans de ladite chanson prient pour que vous vous taisiez. Ainsi, ce sentiment très désagréable qu'on a au lever nous poursuit lors du petit déjeuner, pendant le travail et ce jusqu'au coucher du soleil, qui arrive comme le messie dans une telle journée. Ethan dut donc commencer sa petite journée avec cette gêne indescriptible et des plus déplaisante. Un café à la main, il s'empara d'une autre pile de dossier qui était déposé sur le bureau de sa secrétaire, n'attendant que l'arrivée du patron. Il posa la masse de paperasse sur son bureau et consulta sa montre : 9h00... Dans très peu de temps, les locaux presque vide allaient être envahis d'agents et de Villains à la mine patibulaire. Une nouvelle journée horrible allait commencer, mais bizarrement, ce n'était pas ça qui perturbait le jeune blondinet. Il se décida alors à sortir du QG afin de prendre un peu l'air, pour oublier, pour s'occuper, pour souffler. Il franchit le seuil de la Compagny et fut soudainement arraché de ses rêves. Ce froid atroce si familier aux jours de Décembre envahi Ethan avec la plus grande violence possible. Cela faisait deux jours qu'il n'avait pas vu la lumière du jour et cela faisait tout aussi longtemps qu'il n'avait pas été confronté à la fraicheur désagréable des rues de New-York City. Cependant, ce ne fut pas ça qui sortit le jeune Sorrow de ses rêveries incessantes, mais une des trois personnes se tenant à quelques mètres de la portes. En face de lui se trouvait la jeune Elizabeth Black, une très belle jeune femme qu'il avait recruté il y avait de cela quelques semaines. D'après les derniers rapports, elle s'investissait assez dans son nouveau ''travail'' et faisait tout pour être digne de son père. A ses côté, un homme grand, fort, puissant. Un homme du nord, sans aucun doute, venu de Russie. Rien qu'à sa carrure, il était aisé de deviner qu'il existait un lien entre la jeune Russe et cet être tout droit sortit des pays glacials. Le regard rivé sur les trois êtres, Ethan s'avança furtivement, telle une ombre, vers les individus. Ses doutes se confirmèrent alors : la troisième personne n'était autre qu'Arthur Petrelli, patriarche de la famille Petrelli, mari d'Angela et père de Nathan et Peter. Il avait été le patron d'Ethan quelques années auparavant et avait fondé Primatech. Il était soit-disant mort d'une crise cardiaque il y avait de cela plus d'un an, mais apparement, il était bel et bien vivant. Ethan s'appprocha encore, toujours aussi prudemment. Les trois personnnes étaient en pleine discussion et ne semblaient pas avoir remarqué la présence de l'agent de la Compagny qui lui ne pouvait quitter Arthur des yeux. Ce visage, impassible et froid, n'avait pas changé et le charisme qui se dégaeait du personnage me pouvait passer indifférent. La classe de l'homme était certaine et malgré son âge avancé, le fondateur de l'OWI était toujours dangeureux. Beaucoup auraient étaient surpris par la réapparition ce cet homme, mais Ethan avait trop bien connu l'homme pour être étonné de son retour. Plus il s'approchait, plus Ethan souriait. Les mains dans son manteau de cuir noir, le leader de la Compagny se glissa tout près des trois personnes, à tel point qu'il voyait les moindres détails du visage de l'inconnu : un homme taillé dans la roche et qui aurait forçé le respect à n'importe qui. Mais la notion de respect n'existait plus vraiment chez Ethan, et alors que l'homme attrapait le bras d'Elizabeth, Ethan murmura.


« Vous avez beau être le père de Mademoiselle Black, je ne pense pas que vous lui avez porté assez d'interêt pour pouvoir lui donner des ordres, Mr Black... »

Le murmure d'Ethan avait certainement été perçu par chaque membre présent, et la fumée sortant de sa bouche, Ethan leva la tête et plongea son regard dans celui d'Arthur.

« Mr Petrelli, quel plaisir de vous revoir, dit-il en souriant. Je vois que même la mort n'a pu venir à bout de vous, ou alors elle n'a simplement pas voulu de vous, ce qui est plutôt compréhensible. »

Une sourire un peu provocateur aux lèvres, Ethan leva sa main de sa poche et mit la main sur l'épaule d'Elizabeth, histoire de la rassurer.

« Elizabeth est sous mes ordres, et quoi que vous vouliez, il va falloir m'en parlez messieurs... A moins que vous ne tentiez un rapport de force, et à ce moment là, les règles vont changer... »

Toujours avec le même sourire, Ethan fit circuler un peu d'électricité dans son bras et attendit la réaction des deux hommes. Le mauvais pressentiment qu'il avait senti peu de temps avant était toujours présent, mais Ethan comprenait enfin pourquoi il ressentait ça. Il sentait la respiration d'Elizabeth et sourit.

" Rassure toi, tu ne crainds rien..."
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] Empty
MessageSujet: Re: Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz]   Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] I_icon_minitimeMar 9 Déc - 18:31

    Un sourire las se dessina sur le visage sans âge du seigneur Petrelli alors qu'Elizabeth venait de prendre la parole une nouvelle fois. Affolée par les souvenirs cruels que laissent le passé dans le matériau de la conscience et le tissu de la personnalité. La plaie profonde, le sillon noir que Nikolaï avait laissé sur sa fille demeuraient toujours, trop vive pour être éteinte, la douleur avait cette somptueuse particularité de nous rappeler ce à quoi nous avons été exposés. Moteur de mémoire et principe d'évolution. Profonde ou partielle, une même amertume en découlait toujours, amalgame de culpabilité et de chagrin, mélange acrimonieux de faiblesse et d'échec, pourriture immonde ayant cet attrait paradoxale dont on ne saisit rien et dont on préfère ne pas se remémorer les effets. Des victimes, tous l'étaient et le seraient encore. Elizabeth faisait marcher la machine, en ce jour aux abords banaux à la profondeur sans précédent. Arthur ne se contenta que de sourire aux arguments de la jeune femme. Bien qu'adulte désormais, elle conservait toujours en elle cette petite part de candeur qui la rattachait à son enfance, cette lueur dans les yeux et cette naïveté dans l'attitude, doux reflets de la vie infantile, derniers restes de ces longues années passées à la chaleur d'un feu de bois, sous la protection d'une fenêtre, à observer les flocons tomber avec l'émerveillement des premiers jours.

    "Ne soyez pas si convaincue de ce qui ne peut encore être prouvé mademoiselle Black. Je pense être dans la capacité de savoir ce que le cœur d'une femme déçue éprouve lorsqu'il est confronté à la lame qui l'a saigné. Vous êtes différente dans la forme, mais le fond humain demeure universel. L'empathie est une utopie bien rose qui ne peut avoir que du succès sous le regard d'une rêveuse de bonnes intentions comme vous. Laissez-moi vous dire que votre père vient tout justement de se sacrifier pour vous empêcher de vous engager dans un projet qui vous dépasse complétement et dont vous ne saisirez l'ampleur que dans bien longtemps. Nous tous ici sommes tombés sous le charme de cet espoir vain, et nous sommes tous ici prêt à témoigner du mal que cela a causé autour de nous. Cette organisation n'est qu'un prétexte à la haine que vous désirez combattre. L'acte de votre père est honorable, car lui-même ose se présenter à vous sous la lueur de ce Soleil accusateur, il brave votre jugement et vos sentiments négatifs, il vient même jusqu'à s'exposer sous le regard de ses nouveaux adversaires dans le but de vous convaincre de ne pas tomber à votre tour. Pensez-vous réellement que votre père a été absent pour son bon vouloir ?..."


    Le discours d'Arthur fut freiné dans son élan avec l'apparition d'un nouvel élément dans le trio d'interlocuteurs. Cela faisait maintenant bien des mois que le Patriarche n'avait plus croisé ce facteur perturbateur et instable qui avait autrefois fait parti de ses effectifs, et c'était avec une mélancolie bercée d'hypocrisie qu'il lui décrocha un sourire aussi bref que le pas de la foudre.

    "Mr. Sorrow, je vois que ma longue absence n'a pas suffit à effacer de votre tempérament les stigmates de votre rang, allons, soyez sérieux un instant, vous n'espérez tout de même pas dicter à mon ami sa conduite, vous qui êtes dans l'incapacité de vous tenir en rigueur correctement. Un père aura toujours plus d'autorité sur sa fille qu'un supérieur tout aussi âgé qu'elle. A moins que..."

    Le fondateur marqua une brève interruption, comme pour souligner de son silence l'espièglerie de son regard, puis reprit avec la même solennité.

    "La mort est devenue une confidente... et, je lui ai même parlé de vous Mr. Sorrow. Votre position, aussi brillante soit-elle et votre interprétation, aussi parfaite soit-elle, ne suffiront pas à venir à bout des personnages qui vous font face.. La carte de l'intimidation est tombée jeune homme, cessez donc de tenter de briller et laissez votre langue agir pour vous, au moins une fois. La diplomatie serait une alternative au combien plus enrichissante pour vous Mr. Sorrow, d'autant plus qu'elle serait dans la mesure de vous conserver encore un peu."
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] Empty
MessageSujet: Re: Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz]   Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] I_icon_minitimeMer 10 Déc - 17:19

Elizabeth resta là planté face à son pére alors qu'il la tenait par le bras, alors tout s'enchaina à une vitesse hallucinante...La jeune russe fixe les yeux de glace de son père un long instant assez poue comprendre qu'il ne compte pas partir aussitot. Elle lui lance un regard noir sans vraiment écouter Arthur Petrelli, comme si elle écoutait un mort. La jeune russe sentait comme prise au piége, comme si elle allait tomber dans la gueule du loup sans vraiment pouvoir se défendre et l'empecher. Elle détestait ce moment, elle détestait cette conversation et elle détestait ces deux hommes. Pourquoi étaient ils venus ?? pour l'amener avec eux ?? Ils savent d'avance que ça ne va servir à rien, elle est plus tetue qu'il n'y parait. Elle sert les dents et lance un regard noir à son père qui lache son bras après avoir entendus le son d'une voix, qui est familiére à la jeune femme, elel se retourne légérement et reconnait Ethan. Elle se calme un peu, la présence du jeune homme est rassurante. Elle laisse le discours entre Ethan et Arthur se dérouler, laissant le priemer poser sa main sur son épaule et se rapprocher pour la protéger. Elle lance à regard songeur à Arthur suite à la fin de sa premiére réplique et finit par se meler de la conversation, avec un air froid et méchant.

-A moins que la fille en question n'ait plus de père et que son supérieur soit plus qualifié que quiconque pour avoir de l'autorité sur elle.

Elle regarda son père de bas en haut avec un air de dégout.

-Il a été absent parce qu'il le voulait bien...aprés tout personne ne vous force à tuer la femme que vous aimez...personne ne vous force à n'etre jamais là pour Noel ou pour les anniversaires...personne ne vous force à venir ici pour foutre le bordel dans ma vie !!

Le russe s'avance vers Ethan comme pour le saluer et c'est ce qu'il fait, il lui tend la main avec un sourire mesquin.

-Nikolaï Black, avis de rencontrer celui qui rendra la vue à ma fille, celui qui lui montrera à quel point elle gache son potentiel.


Il se tourne vers sa fille se rapprochant d'elle pour lui chuchoter à l'oreille, alors qu'Arthur a repris la parole.

-Si ta mère te voyait, elle aurait honte...tu lui ressembles tellement que ça en devient minable...

Elizabeth ferme les yeux et se retient de verser une larme de colére alors que son père repart vers Arthur, Ethan lui souffle qu'elle n'a rien à craindre, elle a presque envie de lui dire que c'est trop tard, mais elle se contente de lui faire un sourire rassurant, pour lui dire que ça va. Elle sort son arme de service d'un seul coup et la pointe sur son père encore de dos. Elle lance d'un ton froid et hautain:

-Maintenant vous devriez partir...tout les deux...avant que quelqu'un d'autre n'arrive.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] Empty
MessageSujet: Re: Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz]   Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] I_icon_minitimeDim 14 Déc - 13:44

    Arthur Petrelli considéra chaque parole de la jeune femme, buvant ses mots comme on s'abreuve de savoir, prenant le soin de détacher chaque sens et d'en comprendre l'entièreté, son visage impassible demeurait aussi dur que du marbre noir et dans ses yeux se lisaient un soupçon de déception. Alors seulement le Patriarche se retourna vers Nikolaï pour l'observer, comme pour chercher l'approbation dans son regard, puis se détourna de son ami pour poser son attention sur la silhouette délicate de la savoureuse Elizabeth.

    "Il y a des non dits dans cette histoire qu'il convient d'éclairer Mademoiselle Black. Votre père vous a toujours porté dans son cœur et continue de le faire, mais les raisons de votre malheur se trouvent derrière vous. C'est cette agence qui vous a ruiné et qui a causé la perte de votre mère ainsi que de votre enfance. Oseriez-vous seulement remettre en question l'affection d'un père comme le vôtre, qui vient même jusqu'à s'exposer à votre regard accusateur, en sachant que vous le tenez fautif pour tout. Le sacrifice qu'il opère ici est digne des plus grands sages et pour cela, vous avez le devoir de tendre l'oreille. Vous vous dites différente et l'êtes très certainement, mais tout le pouvoir du monde ne suffira pas à vous immuniser de l'insouciance qui guide les âmes jeunes. Croyez-vous seulement que votre père approuvait ses actes ? Il a été manipulé. Tout comme vous l'êtes en ce moment même. Nous le sommes par les mêmes personnes. Hélas, cette agence dont vous défendez les mérites est elle même à la base de votre mal être. Vous pensez que personne ne l'a retenu lors des grandes occasions qui ont marquées votre vie, laissez-moi vous dire que vous vous égarez. L'OWI est responsable de ses absences, l'OWI est responsable de ses missions, L'OWI est responsable des événements passés et de son comportement. Qui l'a sommé de tuer ? Qui l'a sommé de traquer ? Nous nous battions pour un monde qui méritait d'être sauvé, Nikolaï lui-même défendait l'espoir que la Compagnie agitait devant nos yeux comme un chiffon blanc, car il vous aimait. Il s'est saigné pour vous, est allé jusqu'à s'attirer vos foudres, à commettre les actes les plus affreux, alors qu'il travaillait pour que vous viviez dans un univers plus juste et moins dangereux. L'Organisation promettait l'avenir et la sécurité, nous y avons tous crus, et certaines personnes continuent encore d'y croire, mais en réalité, cette entreprise œuvre pour notre perte. Posez vous les bonnes questions mademoiselle Black. Que ce qui motive un homme à tuer sa propre femme et à oublier sa propre famille si ce n'est la promesse d'une prospérité infinie pour son enfant ? Ce rêve avait un prix, Il a joué carte sur table et a tout donné pour qu'il se concrétise, mal lui en a prit car cela s'est retourné contre lui. C'est pour éviter que cette erreur ne se répète que nous sommes devant vous. Votre père ne veut que votre bien car même si vous refusez à le croire, il vous aime."

    La voix d'Arthur s'éteignit alors qu'Elizabeth dégainait son arme pour pointer son canon vers le corps de son père. Surpris et amusé par le geste téméraire de la jeune femme, Arthur fit apparaitre sur son visage un faux air inquiété. Son regard perçant se logea dans les yeux baignés de larme de la jeune femme, il osa faire un pas en avant, une nouvelle fois, se dressant devant le danger avec le courage d'un légionnaire. Il voulait mettre à mal le geste de la russe, mettre à l'épreuve son tempérament et sa fragilité psychique.


    "Allons, allons, baissez cet objet mademoiselle Black, c'est une bien laide chose qui se trouve entre vos mains délicates. Conservez votre sang froid, nous sommes venus en bons amis, loin de nous l'idée de vous causer le moindre mal. Allons, rangez ceci, tuer votre père ne suffira pas à ramener votre mère, et vous le savez.. Cela aggravera la situation et ajoutera un surplus de tension qu'il est préférable d'oublier. Tirer, et vous rayez à jamais de votre vie la figure de votre géniteur, mais en échange ce sera non plus de la haine factice que vous éprouverez mais un remord bien amer et une inquiétude trop importante pour vos fragiles épaules. Ne soyez plus le pion de ce Mal, détournez vous des pièges de l'OWI, ouvrez les yeux. La lucidité prime sur la violence et nous permettra de trouver un arrangement salutaire."
Revenir en haut Aller en bas
Ethan L. Sorrow

Ethan L. Sorrow


Nombre de messages : 363
Age : 31
Pouvoirs : electrokynesie avancée
Date d'inscription : 28/08/2007

:::Votre Perso:::
Age du perso: 28 ans
Relations avec d'autres personnes:
Travail: Fuyard

Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] Empty
MessageSujet: Re: Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz]   Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] I_icon_minitimeSam 27 Déc - 20:07

"Mr. Sorrow, je vois que ma longue absence n'a pas suffit à effacer de votre tempérament les stigmates de votre rang, allons, soyez sérieux un instant, vous n'espérez tout de même pas dicter à mon ami sa conduite, vous qui êtes dans l'incapacité de vous tenir en rigueur correctement. Un père aura toujours plus d'autorité sur sa fille qu'un supérieur tout aussi âgé qu'elle. A moins que..."

Cette voix... Il l'avait si souvent entendu et même avec le temps, il ne pouvait toujours pas la supporter. Pourtant, il y avait quelque chose qui forçait le respect chez l'homme qu'était Arthur. Il dégageait une certaine aura qui ne pouvait pas être ignorée, mais qui poussait également le jeune Sorrow à se montrer encore plus impertinent. Pendant des années, il avait vu cet homme diriger la Compagny d'une main de fer, et il ne l'avait jamais vraiment apprécié.

« Peut-on considérer Mr Black comme un véritable père? Je doute qu'un père agisse ainsi. Je pense qu'il a fait ces ''sacrifices'' pour la Compagny, mais il n'a fait qu'obéir à vos ordres, vos directives qui ont brisés beaucoup de familles. C'est d'ailleurs pour ça que la plupart du temps, j'évitais d'obéir au doigt et à l'oeil. »

"La mort est devenue une confidente... et, je lui ai même parlé de vous Mr. Sorrow. Votre position, aussi brillante soit-elle et votre interprétation, aussi parfaite soit-elle, ne suffiront pas à venir à bout des personnages qui vous font face.. La carte de l'intimidation est tombée jeune homme, cessez donc de tenter de briller et laissez votre langue agir pour vous, au moins une fois. La diplomatie serait une alternative au combien plus enrichissante pour vous Mr. Sorrow, d'autant plus qu'elle serait dans la mesure de vous conserver encore un peu."

Un nouveau sourire apparut sur le visage d'Ethan. Il fallait avouer qu'Arthur pouvait se montrer destabilisant, mais le jeune homme avait appris beaucoup durant toutes ses années et les paroles du vieil homme glissait sur lui, ne faisant que l'effleurer. Il savait en effet qu'il n'avait aucune chance d'affronter à lui seul Arthur et Mr Black, mais se doutait également que les deux personnages ne tenteraient bien. Comme il l'avait dit, la diplomatie valait mieux que le véritable combat. Combat que ne cherchait ni Ethan ni le patriache des Petrelli. Les yeux rivés sur le fondateur de la Compagny, il n'y avait à présent plus que lui et Arthur. Elizabeth et son père avait momentanément disparut des pensées d'Ethan, qui se focalisait sur le vieil homme.

« Vous vous êtes toujours cru plus fort que les autres. Votre envie de toujours tout contrôlé m'a toujours exaspéré Mr Petrelli. Pourtant, j'ai toujours eu du respect pour vous, et c'est toujours le cas. Peut-être que c'est dû à votre prestance, ou simplement parce que le costard vous va très bien. Quoi qu'il en soit, même si j'ai un petit peu d'estime pour vous, je n'hésiterais pas à vous envoyer balader. Elizabeth restera à la Compagny, à moins qu'elle ne décide de la quitter volontairement. A ce moment là, elle sera libre de choisir, mais en attendant, veuillez partir, et laisser cete charmante demoiselle tranquille. »

Le sort d'Elizabeth était assez important pour Ethan, car il avait longuement réfléchi à son avenir à la Compagny. Cependant, cette discussion avec Mr Petrelli n'était pas basée sur l'avenir de la jeune blonde : c'était plutôt un conflict entre le patriarche et lui. Lorsque Elizabeth leva son arme, le jeune Sorrow se retourna vers la jeune femme. Son père était très dur avec elle, et il comprenait cette haine qui l'animait, pourtant, d'un geste, il désarma brusquement Elizabeth, faisant tomber son arme de service au sol. Arthur avait tenu un discours qui resta gravé dans la mémoir d'Ethan, et il savait qu'il voulait voir si la jeune femme était solide, où si de simple paroles pouvait la destabiliser. L'agent de la Compagny doutait qu'Eliz soit assez forte, et par sécurité, l'avait d'ésarmé. Il plongea son regard dans le sien, ne pensant plus qu'à elle, ne vivant momentanément que pour elle. Il se retourna vivement, faisant face à Arthur. Il n'aurait jamais pensé qu'il parle de la Compagny ainsi, et cela l'interessait fortement. Il dégaina son arme et la pointa sur le père d'Elizabeth.

« Si quelqu'un a l'art de gâcher du potentiel, c'est bien vous Mr Black. Votre fille est quelqu'un de bien, et ce n'est certainement pas grâce à vous. Je ne supporterais pas de la voir vous tuer, car si elle le fait, elle prouvera qu'elle ne vaut pas mieux que vous, et elle mérite mieux... J'ignore qui est sa mère, mais si comme vous dites, elle est comme Elizabeth, alors je regrette de ne pas l'avoir connu. Vous faites équipe avec Mr Petrelli et quoi que vous fassiez, j'espère un jour avoir le plaisir de vous faire tomber tous les deux. Si vous pensez qu'elle a gâché sa vie en rejoignant Primatech, demandez vous ce qui se serait passé si elle avait bénéficié de l'amour de son père. Quant à moi, je n'ai pas peur de vous ressembler... »

Il appuya deux fois. Deux coups de feu retentirent soudain. Les balles partirent en direction de Mr Black. Ethan attendit l'impact, n'ayant pas visé les points vitaux. Il voulait juste voir la souffrance. Il voulait faire connaître la douleur à un homme qui en avait infligé beaucoup trop.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] Empty
MessageSujet: Re: Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz]   Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] I_icon_minitimeSam 27 Déc - 20:56

La peur, l'honneur et l'orgueil c'est peut-etre les 3 seules choses que Elizabeth ressent en ce moment meme, à la fois des sentiments si différents mais qui se ressemblent, ils vous paralysent et vous empechent de rester mettre de vos idées. La jolie russe resta face à son père tenant fermement son arme de service, elle savait que ce qu'elle faisait été stupide, ils s'attendaient à ce qu'elle réagisse ainsi, mais s'ils le savaient, ils savaient également qu'elle ne les suivrait pas... C'était comme dans un reve où l'on reve que l'on reve, la jeune femme ne sait pas réellement ce qu'elle doit faire, elle n'a jamais connu une telle situation.Elle se sentait de trop face aux deux homme qui parlaient, son père n'avait pas l'air trés intéressé par la conversation, il fixait Elizabeth avec un regard glacial, qui ne dégageait aucun sentiment humain. Plus Elizabeth soutenait le regard de cet homme en plongeant ses yeux azur dans les siens, plus elle avait l'impression étrange que ce n'était pas son père, que c'était un étranger.


il vous aime."

Ces mots résonnérent à l'oreille de la jeune fmeme, comme un bruit sourd et désagréable, grinçant...Elle se mordit la lèvre inférieur, son arme toujours en direction de son père...Ethan qui n'avait pas encore agit, s'avança vers elle et la désarma rapidement, la jolie blonde, semblait un peu perdu. Elle ne savait aps ce qu'elle devait faire, elle recula d'un pas en regardant Ethan parler, puis son père qu'il était en train de viser, elle avait l'air d'une petite fille effrayée.Elle n'avait plus cete haine qui l'a rendait arrogante et sure d'elle, elle était pale comme un linceul et elle tremblait.Elle se dirigea vers Ethan pour l'empecher de le faire mais c'était hélas, trop tard, Nikolaï Black n'avait pas sortis son revolver attend, elle aggripa le bras du jeune homme, commençant à pleurer et hurla, voyant son père à seulement quelques mères qui avait l'air de souffrir.

-NON !! Pourquoi est ce que t'as fait ça ?

La voix de la jolie blonde résonna comme un reproche tout en baignant dans les larmes, elle voulait aller le voir, mais elle savait qu'elle ne devait pas, qu'il fallait un mort aujorud'hui pour continuer à se battre et que la victime avait été son père...En réalité il n'y avait pas de victime, seulement des coupable, mais elle n'avait réellement l'envie de s'en préocupper, elle regarda son père, pusi Ethan n'osant pas regarder Arthur Petrelli. Elizabeth finit par lacher son emprise sur le bras du jeune homme.

-Je vais chercher des renforts


Sa voix était sombre, décidé et faible, elle se retourna et se mit à courir, entendant dans son dos, son père qui donnait ses derniers souffles. Elle entendit un mot, un simple mot qui l'a fit sourire, entre ses larmes.

Pardon...

Elle pénètra dans l'enceinte de la Compagny sans se retourner et entra dans une salle et s'enfermant à l'intérieur, s'assyant contre la porte refermée. Elle ferma les yeux un long moment en soupirant, c'était finis.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] Empty
MessageSujet: Re: Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz]   Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] I_icon_minitimeJeu 8 Jan - 17:38

    La détonation raisonna affreusement dans l'obscurité de la ruelle. Ethan Sorrow, l'incorruptible et zélé serviteur de l'Owi, venait, froidement, de mettre un terme radical à la discussion amorcée en annonçant implicitement que leur venue était définitivement plus que mal venue. Nicolaï était touché, il fit un pas en arrière, peut-être deux, étranglé dans sa souffrance, avant de fléchir et de mettre un genoux à terre. Son torse, nouvellement mutilé par deux affreux impact de balles, se voyait virer au rouge. Un projectile avait atteint l'estomac, perforant l'organe de part en part. Un autre s'était encastré entre deux cotes et, n'avait au final, que légèrement endommagé l'organisme. Le souffle court, les yeux plissés, un grognement de douleur perça le silence de mort qui s'était à présent établit, sortant de sa bouche avec difficulté et regret. Elizabeth disparu, refusant de voir l'homme qui l'avait mise au monde claquer devant ses yeux aveugles. Le russe plaqua ses mains contre son abdomen, portant jusqu'à son regard ses paumes ensanglantées. Il dirigea ses yeux vers Arthur, cherchant en ce personnage une quelconque perspective de sauvetage.

    Le Fondateur de Pinehearst demeura de marbre devant l'action du jeune homme qui lui faisait face avec une impudique insolence. Il ne prit pas la peine de considérer Elizabeth, elle, n'avait été que secondaire et n'était pas digne du moindre intérêt. Son attention se porta sur le jeune agent armé, son petit jeu l'amusait apparemment énormément. Cette jeunesse n'était qu'insouciante. D'un geste lent, le Patriarche tendit sa main en direction de sa cible, prenant le contrôle du bras droit de sa nouvelle marionnette. Le bras d'Ethan fut victime d'une fluidité nouvelle, comme manipulé par un maléfice démoniaque, son esprit n'exerçait plus aucun contrôle sur son membre, ce dernier ne lui appartenait plus. Ses doigts se relâchèrent, contre sa volonté, et le pistolet s'écrasa à terre, échappant à la poigne de son emprise.

    "Le contrôle est une notion qui vous semble encore bien obscure Mr.Sorrow, soyez donc convaincu que je suis bien plus informé que vous à ce sujet."

    Arthur se détourna du représentant de Primatech, observant attentivement Nicolaï qui faisait de même. Petrelli saisit la gorge de son associé prit d'horreur. La pulpe de ses doigts capta la vitalité qui animait encore la chair de sa prise, l'envie ne put être contenue, plus maintenant. Un spectre de poussière secoua le corps du blessé, ébranlant le fondement même de son organisme, drainé, volé, chaque ml de son sang était pillé par la plus profonde injustice au profit du Patriarche qui achevait ce qui fut longtemps un ami des plus fidèles. Son acte terminé, il lui broya le cou de Nicolaï d'une simple pression puis laissa la carcasse s'étendre sur le sol. Ses doigts firent reculer Ethan, un pas, encore un.. puis stop.. maintenant : demi tour. Il le fit fléchir, forçant sa poupée humaine à obéir sans la moindre objection en scellant sa bouche. Il s'amusa à élever les bras du blondinet dans les airs avant de les caler contre l'occipital de sa tête et de l'immobiliser dans cette position. Dallas finit par se rapprocher, ramassa l'arme et vint la placer face à la tempe de son ennemi.

    "Plus puissant que les autres, je le suis Mr. Sorrow, ceci n'est pas un excès, c'est un fait... Quant à vous, je crains que vous n'eussiez pas encore le potentiel que vous croyez détenir."

    Arthur saisit la chevelure d'Ethan, tira la tête vers lui puis chargea le revolver.

    "Cependant... reprit-il Il existe toujours une seconde alternative, tentez donc de vous y intéresser un tant soit peu. La force, qui vous fait défaut à cette heure, ce potentiel que vous convoitez, ce pouvoir qu'il vous manque pour me mettre à terre et me coller une balle dans le crâne, je peux vous l'offrir. Le dieu que vous recherchez en vous sommeille encore dans les profondeurs de votre esprit, vous êtes jeune et vous vous savez fort, l'omnipotence absolue, comme tous, vous la désirez, mais vous, à la différence de millions d'autre, méritez de l'obtenir. Le canon de votre arme de service est pointé vers votre tête, je peux mettre fin à votre vie en un unique geste, je peux vous écraser, vous rayer de la carte, définitivement. Voudriez-vous mourir ici, au pied de l'établissement pour lequel vous sacrifiez votre vie et qui la gâche ? Personne ne peut venir à votre aide, Primatech vous délaisse devant votre destin, c'est ce qu'elle a toujours fait, leurs discours et leurs promesses n'ont plus aucun poids désormais. Votre existence est soumise à mon entier jugement. Je suis dans la capacité de faire de vous quelqu'un de plus grand, plus grand que vous ne l'auriez jamais espéré, quelqu'un qui, comme moi, pourra tourner le dos à la mort pour le simple plaisir de la narguer sans craindre sa faux. L'honneur ou la gloire, voici le choix que je vous offre."
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] Empty
MessageSujet: Re: Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz]   Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz] I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le retour d'un père [Arthur/Ethan/Eliz]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
:::Heroes::: :: New York :: Les rues de la ville-
Sauter vers: