Plongeon dans le subconscient

Steve se réveilla dans une pièce totalement vide, allongé sur un lit qui semblait provenir d'un hôpital. Il regarda plus attentivement chaque recoin de la pièce, elle était totalement vide, seul le lit sur lequel s'était reposé l'agent Jones figuré parmis le mobilier de cette chambre. Le silence régnait ici quand à l'éclairage, elle laissé à désirer, on ne pouvait rien y voir à moins de dix mètres. Il se leva de son lit et commença à marcher en direction de la sortie, et il se retrouva dans le couloir, il n'y avait, encore une fois, personne, il continua à marcher droit devant lui. Plus il avançait et plus ce lieu lui était très familier, au bout de cinq minutes il comprit rapidement où il se trouvé, c'était les locaux de la Compagny. Il regarda derrière lui pour vérifier s'il ne perdait pas la tête et la chambre d'où il était sortit avait totalement disparu, seul les couloirs du batiment lui faisait face. Il se retourna et vit une scène qu'il avait vécu il y a peu, Arthur Petrelli était devant lui, avec Ethan un peu plus éloigné, Elle Bishop avait son arme pointé droit sur la tête du vieil homme, et une image de Steve tenait également Monsieur Petrelli en joug. La scène était totalement figé, bloqué dans le temps, mais qu'est-ce qui pouvait bien se passer ici ? La réponse ne tarda pas, des bruits de pas commencèrent à se faire entendre. Le personnage finit par apparaître, il ne s'agissait pas d'une personne présente à ce moment, et pourtant elle se tenait là, devant Steve. Cette personne se présenta devant l'inhibiteur en costume noir, comme il portait souvent, son visage resta un moment caché dans l'obscurité, mais son identité avait été percé. Il s'approcha de Steve et dit en laissant finalement dévoilé son identité à ses yeux :

" Quel plaisir de vous revoir M.Jones. "

Linderman, oui il s'agissait bien de lui, il se tenait droit devant le Geôlier et marchait entre les personnes figées, présentes dans la pièce. C'était tout simplement absurde, il avait périt quelques temps plus tôt, ensuite ce fut le tour de Bob, et maintenant Angela semblait être la suivante, il ne faisait pas bon être leader de la Compagny en ce moment. Mais bon, que pouvait bien faire Linderman ici, avait-il réussit à déjouer le piège de la mort, ou était-ce Steve qui venait de périr ? La réponse pouvait effrayé n'importe quel individu mais elle devait être dite de vive voix. Alors que Jones s'apprétait à poser la question, Linderman prit en premier la parole.

" Non, tu n'es pas mort, et je ne suis pas vivant, à moins que l'on ne m'ait caché certaines choses. Non la véritable question qui devrait se posé est : Qui suis-je ? Ou plutôt, que suis-je ? Je ne vais pas te faire perdre plus de temps que tu n'en as, le temps est très précieux et peu on le luxe d'en avoir à leur guise. Je suis toi, ou moi, comme tu veux, ensemble nous formons le Nous, le M.Jones que tous connaissent. Rassures-toi tu n'es pas fou, et tu ne fais pas une crise d'identité non plus. Non, tu es juste dans un état de sommeil profond, et il ne tient qu'à toi d'en sortir, mais avant toute chose, tu attends certaines réponse, ces réponses tu les connais, mais tu ne peux t'en servir sans moi, une partie de ces réponses se trouvent ici. "

Il se retourna devant la scène immobile, les acteurs attendant de jouer la scène pour laquelle ils avaient fait acte de présence.

" Comme tu peux le voir, cette scène s'est déjà produite, malheureusement tu as fait une erreur qui t'as été fatal. Pourtant les choses avaient si bien commencé, et voici ce qui aurait dû se produire si tu n'avait pas échoué. "

Soudain les personnes reprirent vie et l'action ne se déroula pas comme dans les souvenirs de Jones. En fait l'image de Steve tira une balle qui transperça la tête du Père Petrelli, aussitôt, Ethan tira en direction du Geôlier. Tout en se jetant à terre, M.Jones et Mlle.Bishop firent feu sur l'ex-agent Sorrow qui se prit trois balles dans l'abdomen. La scène se figea après la chute des deux cadavres. Linderman se tourna face à Steve avec un air de déception sur le visage.

" Voilà comment les choses auraient dû se déroulé, maintenant je veux bien savoir pourquoi les événements ne se sont pas passé tel quel ? "

Steve resta un moment stupéfait de ce que lui avait raconté Linderman, ou plutôt son double, comme il se présentait. Il s'approcha de lui en lui disant :

" Eh bien, tu sembles me connaitre aussi bien que je me connais, mais je ne me cherche pas d'excuse, et si les choses étaient à refaire, je crois que j'agirais de la même façon que je l'ai fais. J'ai reconnu ma défaite face à un être auquelle je ne m'étais pas préparer, et je pense m'en être plutôt bien sortit puisque je ne suis pas exactement mort. Maintenant tu me demandes de chercher des éléments qui aurait pu prédire cette défaite, désolé mais je ne vois rien qui puisse m'apporté une réponse, ce qui est fait est fait et ce n'est pas en me montrant une alternative qui me fera oublié la réalité des faits... Maintenant, je pense savoir ou tu veux en venir, tu crois que j'ai gagné un peu d'humanité vis à vis de mes adversaires, et cela depuis le jour ou j'ai entrepris le devoir d'élever Santiago, c'est cela n'est-ce pas ? Je dois bien avoué que tu n'as pas tout à fait tort de ce coté là mais je ne vois aucun rapport entre ceci et ce qui s'est produit au siège de Primatech ? "

Le faux Linderman sourit, apparement l'inhibiteur avait trouvé du premier coup là où il fallait creuser, il ne fallait plus que l'aidé à accepter cette faiblesse pour rebondir et ne plus commettre les erreurs du passé.

" Tu trouves... Lorsqu'une personne s'abstient de toute relation sentimentale que ce soit de l'amour, de l'amitié tout comme la haine ou la colère, un vide immense se forme chez cette personne, petit à petit ce vide se répand et prend le contrôle de chaque faits et gestes, ce qui procure une meilleure analyse des choses et développe l'acuité des réflexes humain. Maintenant supposons que cette personne doit établir des relations, le vide se résorbe petit à petit et ses bienfaits s'évanouïssent. Maintenant tu comprends ? "

Steve resta un moment intrigué par ce que venait de lui annoncer son double, il n'y croyait pas véritablement mais pourtant cela concordait bien avec ce qu'il se souvenait. Il acquiesa dans le silence total et un sourire se dessina sur le visage de M.Linderman. Puis subitement il disparu, en même temps que toutes les personnes qui étaient figés. Se retrouvant seul, il vit une lumière provenir au bout du couloir, L'agent Jones se dirigea vers elle, quand, tout à coup, un bruit de pas se fit entendre derrière lui. Il se retrouna et vit Arthur Petrelli, il avait son bras droit tendu, et présenta la paume de sa main. Une boule de feu, de la taille d'un ballon de basket apparut au-dessus de sa main. Et dans le calme permanent qui le caractérisé, il dit :

" Il est temps ! "

Il envoya aussitôt sa création sur Steve et dès qu'il fut touché... il se réveilla.





Steve se réveilla dans une petite chambre, seul le lit y était entreposé, une fenêtre était à moitié ouverte et laissé apparaitre quelques lueur de la lune qui était la seule source de luminosité à cet instant. Il se demanda un instant s'il ne rêvait pas encore, mais cette fois-ci les sensations de mal-être était présent, il ressentait de légère douleur au niveau de sa jambe, quant à sa tête, bien que la migraine avait disparu, il se sentait un peu groggy. Les rideaux volaient légèrement laissant un vent se confiné dans la pièce, soudain Steve sentit quelque chose qui vint heurté son épaule, il tourna la tête et vit une personne, le visage dissimulé dans l'obscurité. Une lumière aveuglante vint à ses yeux et après quelques secondes d'adaptation, il vit qu'il s'agissait d'une simple lampe de poche. Il examina la personne et compris rapidement de qui il s'agissait.

" Heureux de te revoir parmis nous Steve. Je vois à ton regard que tu m'as déjà reconnu, et ça malgré le temps qui est passé depuis notre dernière rencontre. Tu es toujours aussi bon physionomiste que tu l'étais jadis. Par contre, ta mémoire des noms t'es-t-elle toujours aussi mauvaises, ou tu t'es amélioré ? C'est moi, le docteur Brown. "
" Docteur Frankenstein serait peut-être plus approprié, non ? "

L'homme se mit à rire, et un sourire se forma sur les lèvres du Gêolier. Le docteur se retourna et avança un fauteuil roulant.

" Tiens, tu auras besoin de ça pendant un moment. Il faut que tu reposes ta jambe un moment, je l'ai soigné mais elle a besoin de repos dorénavant. "

" Désolé mais je n'y tiens pas beaucoup, merci quand même. Elle aura tout le temps de se reposer quand je serais en retraite. Et ce moment n'est pas encore arrivé. "

" Décidement tu es toujours têtu, je pensais que tu aurais été calmé de ce coté, mais tu es finalement resté le même en tout point je constate. Cela me rappelle une histoire, un homme avait certaines douleurs au niveau du bras, mais comme il était aussi têtu qu'une mûle, voir plus, il ne prit pas la peine d'aller voir un médecin ou de le signalé à toute autre personne. Du coup le pauvre homme ressentit de plus en plus de douleur et abandonnant ses premières idées, il alla à l'hôpital qui lui révéla qu'il avait eu la gangrène et finalement on lui amputa le bras, alors que s'il y avait été plus tôt il auait certainement pu le gardé. Moralté... "

Steve lui coupa la parole aussitôt.

" Quand vous avez mal, n'allez pas à l'hôpital... Merci pour cette charmante histoire doc, mais je n'ai pas le temps de t'entendre palabrer. "

Il se leva de son lit, un air frais regnait dans la pièce, il en avait conscience maintenant qu'il n'était plus sous les couverture. Néanmoins cela ne le dérangea pas plus que ça et il se dirigea vers la porte afin de sortir du bâtiment. Le docteur Brown le laissa faire, mais il dit avant que son patient ne parte.

" Inutile de te précipité à la Compagnie, il ne reste plus rien, ni personne, ni quoi que ce soit d'autre, seul reste des ruines. A toi de voir maintenant, c'est moi qui t'es récupéré là-bas, tu peux me croire sur parole. "

Le docteur fouilla dans ses poches et lui lança une clé.

" Ca t'aideras un peu, tu trouveras une arme dans la boite à gants, c'est malheureusement tout ce que je puis faire. Sur ce, à bientôt M.Jones. "

Steve attrapa la clé au vol et lui rétorqua :

" Merci doc, mais je préfére te dire adieu, au moins tu ne m'attendra pas en vain. "

Steve sortit de l'immeuble et utilisa la clé électronique pour identifier son véhicule, il s'agissait d'une vieille jeep. Il ouvrit la boite à gants. Le docteur avait dit vrai, une arme y était, l'agent Jones vérifia le chargeur et démarra son véhicule. Malgré qu'on lui avait révélé que le siège de l'O.W.I. avait été détruite, il préféra s'en assuré de ses propres yeux et se mit en route pour voir ça de ses propres yeux.