It's Not A Dream [Pv Takeshi / Miu / Arthur ] [Terminé]

Chronologie : Après "The Petrelli's Legacy"

Cela faisait maintenant plusieurs jours que Takeshi était revenu de l'affrontement contre l'OWI. Il avait finalement réussit à prendre sa revanche contre cette horrible organisation. Là bas, il n'avait pas laissé place à ce qu'il pouvait penser. Il rôdait dans les couloirs à la recherche d'une futur proie, ne lui laissant aucune chance de s'en sortir. Il était donc apaisé d'avoir enfin obtenu se qu'il recherchait depuis qu'il était de sortie de sa cellule.

Entre temps, Takeshi avait obtenu par Arthur Petrelli un repos bien mérité. Il avait accordé cette pause à tout les agents de Pinehearst pour s'être vaillamment battus sur le champ de bataille. Le japonais avait profité de se temps libre avec Miu pour l'emmener là où elle désirait se rendre. Toujours bloqué par son mutisme, le couple avait eu du mal au début à savoir où il allait jusqu'au moment où Takeshi prit les choses en main et décida d'emmener Miu à Paris, la plus belle ville du monde. Le couple quitta la ville cinq jours après en avoir pleinement profité cette magnifique ville, toujours dans un calme constant...

Dans son sommeille, Takeshi c'était souvenu qu'il avait demandé une faveur à Arthur Petrelli. Il lui avait demandé avant de partir en congé, si il pouvait soigner Miu de son mutisme et d'effacer ses cicatrices physique et mentale qu'elle avait subit alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Ses marques l'empêchait de prendre confiance en elle, le japonais le voyait bien, c'était pour cette raison qu'il lui avait à Arthur de lui effacer les moments ou elle c'est fait frapper. Mais, le patriarche ne lui avait pas donné une réponse concrète, il voulait y réfléchir avant de faire quoique ce soit.

Le nippon se réveilla en ayant toujours en tête se qu'il avait demandé à Arthur. À côté de lui, Miu dormait toujours. Takeshi regarda sa montre qui était posé sur sa table de chevet, le couplet avait fait la grasse matinée. À côté, son téléphone affichait un message sur son répondeur, c'était Arthur, il lui demandait de le rejoindre dans les laboratoires de Pinehearst. Impatient, le japonais réveilla tendrement Miu. Une demi-heure plus tard, une fois lavé et habillé Takeshi annonça à la japonaise :

" Miu, il faut que tu te prépares, j'ai demandé quelque chose à Arthur Petrelli. Il pourrait t'aider à retrouver la parole et à t'enlever ses cicatrices que tu porte sur ton corps. Il nous attends dans les laboratoires. Je t'attends dans le salon, dès que tu est prête nous partirons ensemble, aujourd'hui est un grand jour. "

Takeshi partit ensuite dans le salon, il attendait que Miu se prépare à son tour pour enfin y aller.

La vie était parfois étrange dans ses différents amalgames. Alors que d'un côté, des personnes c'étaient battu au nom d'une cause, noble ou pas, et en étaient même morte...Miu vivait la vie parfaite d'une femme au foyer...Enfin...Femme au foyer...C'était vite dit. La demoiselle passait le plus clair de ses temps libre à s'entraîner au combat, c'était une manière pour elle d'extérioriser une douleur intense qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle était seule, au même titre que le dessin ou l'écriture.

Lorsqu'enfin Takeshi était revenu de son propre voyage d'affaire comme l'avait si ''justement'' appelé Miu, ne sachant pas du tout qu'il avait tuer et voler. La demoiselle c'était retrouvée très enchantée de le revoir, lui souriant toujours autant. Elle était sincèrement heureuse à chaque fois qu'il se retrouvait à ses côtés et son mutisme paraissait être un handicape léger lorsqu'il était là. Il apprenait de mieux en mieux le langage des signes même si il avait encore beaucoup de progrès à faire. Miu appréciait cette effort qu'il mettait en œuvre pour pouvoir lui parler, la comprendre, tout ce qu'il faisait pour elle.

Un voyage dans la capitale française permettait aux jeunes amoureux de devenir d'autant plus complice l'un avec l'autre. Se liant un peu plus à chaque jour qu'il passait. C'était la première fois qu'elle allait à l'étranger et la langue française était agréable à écouter. Il y avait tellement de boutique, de musée, tellement de restaurant, de monument, tellement de chose à voir que la japonaise aurait très certainement pu avoir le tournis en observant tous cela. Miu avait très certainement du fatiguée le pauvre Takeshi à le faire courir à droite et à gauche pour voir un maximum de chose en peu de temps.

C'est au bout de plusieurs jours en amoureux que tout deux rentrèrent chez eux. Leur petit appartement qu'offrait Pinehearst au sein de la société était un avantage à ne pas négliger. Lover dans les bras de Takeshi, la petite Miu dormait paisiblement, ce qui était hélas rare pour la petite Miu qui se retrouvait souvent réveiller en sursaut en proie à des cauchemars qui lui rappelait son passé. C'est son cher et tendre qui la réveilla au matin tendrement avant qu'il ne se dirige dans la salle de bain, revenant une demi heure plus tard.

" Miu, il faut que tu te prépares, j'ai demandé quelque chose à Arthur Petrelli. Il pourrait t'aider à retrouver la parole et à t'enlever ses cicatrices que tu porte sur ton corps. Il nous attends dans les laboratoires. Je t'attends dans le salon, dès que tu est prête nous partirons ensemble, aujourd'hui est un grand jour. "

Observant le jeune homme...Elle le suivait des yeux alors qu'il quittait les lieux...Avait-elle vraiment bien entendu ?

*Retrouver la parole...*

Cette idée l'effrayait quelque peu à vrai dire. Il y avait tellement longtemps qu'elle n'avait pas entendu le son de sa voix. Posant une main sur sa gorge, elle imaginait à quoi elle pouvait bien ressembler aujourd'hui. Un peu effrayé par tous cela, elle se leva, se dirigeant à son tour dans la salle d'eau pour pouvoir se doucher. Revenant une longue demi heure plus tard, les cheveux retombant en cascade sur sa chute de rein, elle portait un pull en laine blanche, découvrant une majeure partie de ses épaules car le col avait été fait de cette manière, assez large pour découvrir les épaules. Un pantalon noir, cintré, donnait une note un peu plus sérieuse à l'allure alors que ses pieds était finement déposé sur des talons aiguille, les lacets entourant ses pieds pour les maintenir sur la semelle.
Observant Takeshi, elle acquiesça, lui désignant simplement de part se geste qu'elle était préète. Prenant au passage son cahier et un stylo. C'était peut-être sa seule manière de communiquer avec cet Arthur Petrelli qui semblait être un homme particulièrement occupé.

Les deux amoureux prenaient alors la route vers les laboratoires des lieux. Elle était déjà passé devant à plusieurs reprise lorsqu'elle se rendait dans la salle de ''gymnastique''. Miu excellait au Kendo et au Ju-jitsu aujourd'hui. Quelque minute plus tard, les deux personnes étaient dans le laboratoire, une troisième personne était présente...Arthur lui-même, cependant, Miu était incapable de le voir et pour cause...Elle baissait la tête.
La demoiselle avait une si basse opinion d'elle-même qu'elle avait toujours cette sale manie de baisser la tête constamment et tout le temps, se sentant toujours aussi inutile et ayant toujours l'impression de n'être qu'un fardeau pour tous ceux qu'elle rencontrait. Elle n'avait pas l'impression de pouvoir apporter quelque chose d'important, devenant une jeune femme particulièrement soumise et cette simple façon qu'elle avait de fixer le sol sans la quitter des yeux était la preuve même de cette soumission.

Invité

Arthur attendait patiemment dans les laboratoires de son établissement. Ses yeux grisés par le temps restaient fixement reliés à la solution pourpre qui se laissait vivre dans les gélules se tenant à quelques centimètres de lui. L'élaboration de ce produit futuriste avait été une réelle difficulté. Autant sur le plan financier que technique ou encore humain. L'OWI avait disparu, emportant avec elle tous ses méfaits, et tous les morts qui la suivaient. Désormais, Pinehearst était seule. Seule à pouvoir vaincre. Seule à être promise au triomphe. Et cette formule y était pour beaucoup. Dallas était devenu Dieu. Plus encore, il avait transcendait l'intranscendantable. Il savait distribuer le pouvoir, tout aussi facilement que le confisquer. La tentation était trop grande, l'opportunité trop belle. Le monde devait bénéficier de ce produit. L'égalité devait se faire, partout. La Science, dans ce qu'elle avait de plus beau et de plus fort, avait vaincu l'obscurantisme et l'incapacité. Seule elle aussi, brandit comme un drapeau, elle serait la base d'un nouveau siècle. De nouvelles Lumières. Une nouvelle ère. L'extraordinaire se mêlerait à la banalité. Une égalité parfaite, presque utopique allait voir le jour. Et Arthur en serait le père.

Le couple composé de Miu et de Takeshi finirent par faire une interruption tardive et discrète dans les laboratoires. Le premier agent de Pinehearst avait au préalable fait part à Dallas de sa volonté. Plus qu'une facilité, cette requête n'aurait pu être plus légitime. Pas après l'immense service que le jeune nippon avait accordé au Patriarche, en fondant avec lui ce qui serait très bientôt l'unique puissance internationale compétente. Accueillant Takeshi avec un sourire complice, il s'approcha de lui pour lui serrer la main de façon très diplomatique, puis silencieusement, il se détourna vers Miu. Saisissant une de ses mains timide, Petrelli senior se pencha en avant pour y déposer un baiser évasif, en bon gentleman. Une fois cette marque de galanterie éclipsée, ses doigts âgés caressèrent le bas du visage de la damoiselle. Relevant ainsi sa face tendre et angoissée. Le Fondateur plongea ses yeux dans le regard muet de Miu, cherchant à la rassurer quelque peu, puis il fit glisser son bras, déposant le plat de sa main sur l'épaule de la japonaise.

"Une femme aussi tendre ne mérite pas la geôle dans laquelle vos paroles sont enchainées.. Il est beaucoup de maux terribles, et nombreux causent de profond traumatismes en notre fort intérieur. Mais il n'en est aucun que je ne puisse guérir. A la requête de votre compagnon, je vais effacer les cicatrices qui sont les vôtres. Les blessures physiques et psychiques ne seront plus que des souvenirs. J'espère que vous ferrez agréablement usage du cadeau que je vous offre. N'ayez aucune crainte. Ceci ne sera pas douloureux."

Souriant avec confiance à cette patiente, Arthur décrocha sa main de son épaule pour frôler de sa paume le front de Miu. Ses doigts de fer se posèrent sur ses tempes, délicatement. Le vieil homme ferma ses paupières. Son corps fut parcouru d'un frisson, une lueur diaphane illumina la main du Patriarche et le corps se dressant en face de lui. Nombres de marques spirituelles étaient présentes, il le ressentait. Une à une, il les retira, soignant une âme sensible et victime, alors qu'au même instant les cicatrices physiques se gommaient de sa peau, comme si cette dernière se régénérait entièrement après un incroyable miracle. La scène ne dura pas plus d'une minute. Enfin, le Directeur cessa tout contact, échangeant un regard rassuré au japonais. Il recula d'un et deux pas, fixant désormais les yeux splendides de la damoiselle.

"Outre ceci... Pinehearst dispose d'un cadeau qui vous est offert en vertu des services que Takeshi nous a rendu. Une simple piqure. Vous sauvera la vie, et recolorera votre quotidien. Etes-vous seulement prête à accepter cette bénédiction ?"

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En rentrant dans les laboratoires, Takeshi était sûr que son patron avait une arrière pensée. Son pouvoir de guérison ne nécessitait un lieu précis pour qu'il fonctionne. Il aurait très bien put recevoir le couple dans son bureau ou n'importe où sur la planète. C'est en voyant de grosses cuves remplit d'un liquide inconnue pour le japonais qu'il commença à comprendre ce qu'il se passait. Takeshi savait que cette formule allait être exploitée par Pinehearst, et qu'elle pouvait avoir des effets incroyables sur les personnes ne possédant aucun pouvoir. Allait-il offrir quelque chose d'autre à Miu que la parole ? Sur le moment, le japonais avait peur qu'Arthur se serve de sa compagne comme cobaye pour une expérience.

Il observa silencieusement, Arthur saluer Miu à la façon d'un gentleman. Takeshi n'avait jamais vu un homme saluer une femme ainsi, en dehors des films. C'est alors qu'il s'exprima à Miu. Le nippon, regarda la japonaise qui tenait son cahier et son stylo prête à lui répondre. Il essayait de mettre à l'aise Miu, sur ce qu'il allait faire pour lui rendre la vie plus facile. Takeshi savait qu'elle ne risquait rien lorsqu'il allait la soigner alors il écouta attentivement les parole du Patriarche. Elles étaient profondes, et cela se voyait qu'il c'était réellement intéressé à son sujet.

"Une femme aussi tendre ne mérite pas la geôle dans laquelle vos paroles sont enchainées.. Il est beaucoup de maux terribles, et nombreux causent de profond traumatismes en notre fort intérieur. Mais il n'en est aucun que je ne puisse guérir. A la requête de votre compagnon, je vais effacer les cicatrices qui sont les vôtres. Les blessures physiques et psychiques ne seront plus que des souvenirs. J'espère que vous ferrez agréablement usage du cadeau que je vous offre. N'ayez aucune crainte. Ceci ne sera pas douloureux."

Une fois que son patron commença à toucher le front de la japonaise Takeshi remarqua quelque chose se produire. C'était comme une force qui était en train d'agir sur Miu. À ce moment précis, la seule volonté du nippon était qu'elle retrouve la parole. Il voulait absolument entendre le son de sa voix, savoir si elle était aussi douce et agréable à entendre que dans ses rêves. Une fois qu'Arthur eut finit d'utiliser son pouvoir, il ajouta rapidement une phrase qui confirma les soupçons de Takeshi. Il proposa à Miu d'obtenir un pouvoir, c'était un cadeau qu'il n'avait pas prévue pour la japonaise mais il voulait avant tout s'assurer que Miu pouvait parler.

"Outre ceci... Pinehearst dispose d'un cadeau qui vous est offert en vertu des services que Takeshi nous a rendu. Une simple piqure. Vous sauvera la vie, et recolorera votre quotidien. Êtes-vous seulement prête à accepter cette bénédiction ?"

" Attends Arthur, essayons de voir si Miu peut parler. Nous verrons ensuite pour la formule, mais j'espère que tu ne l'utilise pas comme un cobaye. Et si tu l'utilise je veux être sûr qu'elle fonctionne à 100%. "

Takeshi se plaça ensuite devant Miu, il posa ses mains lentement sur les épaules de sa compagne et il lui dit :

" Allez Miu, prononce quelque chose. N'importe quoi... "

La demoiselle restait silencieuse, ce qui était dans ses habitudes en vue de son mutisme. N'osant bouger, elle restait planter là, timide et gênée, légèrement à l'écart par rapport à Takeshi qui c'était directement avancer par rapport à elle pour s'approcher de son patron, lui serrant la main. Les yeux rivée sur le carrelage du laboratoire et les fins talons qu'elle portait au pied, elle écoutait simplement les froissements de tissus, imaginant les regards, sans pour autant les observer. D'une certaine manière, elle avait peur, impressionner par la technologie des lieux et la simple présence d'Arthur, c'était la première fois qu'elle le voyait vraiment même si elle avait déjà l'impression de l'avoir déjà vu tellement avait entendu parlé de lui.

Elle sentait alors la présence du patriarche se rapprocher d'elle, le contact de sa main contre la sienne, se laissant faire de manière presque servile, elle n'osa même pas relevé la tête, tenant de son autre main son stylo et son cahier contre elle. Il baisa sa main à la manière d'un dandy, avant de poser cette même main sur son visage. Ses gestes avaient des allures paternelle pour Miu, lui rappelant cet homme qui l'avait sortit de l'enfer qu'avait été cet orphelinat. L'homme qui c'était occupé d'elle...Il releva son visage, les yeux intensément bleu de Miu se posant dans les iris de l'homme mure. Sa main se pose sur son épaule, elle continue de le regarder malgré l'angoisse qu'elle ressent paradoxalement mélanger à une certaine chaleur.

"Une femme aussi tendre ne mérite pas la geôle dans laquelle vos paroles sont enchainées.. Il est beaucoup de maux terribles, et nombreux causent de profond traumatismes en notre fort intérieur. Mais il n'en est aucun que je ne puisse guérir. A la requête de votre compagnon, je vais effacer les cicatrices qui sont les vôtres. Les blessures physiques et psychiques ne seront plus que des souvenirs. J'espère que vous ferrez agréablement usage du cadeau que je vous offre. N'ayez aucune crainte. Ceci ne sera pas douloureux."

Des paroles délicieuse à l'oreille de la demoiselle, cela la rassurait d'un certain côté même si de l'autre, elle était particulièrement inquiète. Elle n'avait pas peur des personnes comme Takeshi, ils étaient spéciaux, d'une certaine manière, ils étaient comme des oiseaux qui avait la possibilité de prendre leur envol. Même si elle les enviait...Elle appréciait malgré cette vie de banalité qu'elle possédait. Préférant vivre auprès des oiseaux que de rester seule sur terre. Ca lui était parfois arriver de jalousé cette différence qui lui rappelait à quel point elle pouvait être qu'un fardeau mais la présence affective de Takeshi effaçait bien vite ses sombres pensées.
Les doigts d'Arthur se posèrent sur les tempes de la nippones aux yeux bleus, surprise un instant, elle ne bougea pas pour autant, restant immobile quelque seconde avant de ressentir en elle une étrange sensation, quelque chose d'indescriptible. Se sentant, pendant quelque longues secondes lier à cet homme qui de ce contact soignait ses blessures physique. Tel un papillon sortant de son cocon, Miu se voyait offrir un corps neuf mais il y avait quelque chose de plus beau encore dans le cadeau que lui offrait Arthur. Progressivement, elle avait cette impression délicate que le poids du passsé s'allégeait, toujours présent dans sa tête, cela ne devenait plus un fardeau, plus une douleur mais plutôt une force pour pouvoir enfin avancer. Ce qui nous tue pas nous rend plus fort dit-on, en cet instant précis, cette phrase prenait un véritable sens pour Miu qui se sentait véritablement mieux chose qui ne lui était plus arrivé depuis des années.

Bien sur, la présence de Takeshi lui permettait d'être heureuse malgré la profondeur des cicatrices du passé mais malgré tout l'amour que Takeshi lui offrait, la demoiselle restait malgré elle torturée par ce passé. Un passé qui aujourd'hui semblait entièrement changé sans pour autant en réécrire le scénario.

Il rompit le contact, laissant en face de lui une Miu qui restait silencieuse, prenant le temps d'assimiler durant quelque secondes ce qui venait de se passer, d'assimiler la sensation qu'elle ressentait et l'espoir qui naissait en elle...

*Est-ce que je peux...*

Ses pensées furent interrompue

"Outre ceci... Pinehearst dispose d'un cadeau qui vous est offert en vertu des services que Takeshi nous a rendu. Une simple piqure. Vous sauvera la vie, et recolorera votre quotidien. Êtes-vous seulement prête à accepter cette bénédiction ?"

Dans une réflexe, elle s'apprêtait à ouvrir son cahier pour écrire quelque chose mais Takeshi prit les devants

" Attends Arthur, essayons de voir si Miu peut parler. Nous verrons ensuite pour la formule, mais j'espère que tu ne l'utilise pas comme un cobaye. Et si tu l'utilise je veux être sûr qu'elle fonctionne à 100%. "

Observant son cher et tendre, elle essayait de comprendre ce qui se passait. Malgré qu'elle avait apprit de manière accélérée l'anglais, il n'en restait pas moins difficile pour elle de toujours tout comprendre, même les longues paroles d'Arthur avait mis un certain temps avant d'être traduit par les pensées de Miu. Takeshi se dirigea face à elle, déposant ses mains sur ses épaules.

" Allez Miu, prononce quelque chose. N'importe quoi... "

Prononcer quelque chose, cela lui semblait tellement impossible sur l'instant. Elle regarda Takeshi un instant, jeta un regard désappointé sur Arthur la seconde qui suivit avant de baisser les yeux. Elle inspira profondément. C'était une étrange sensation que d'essayer de reparler après des années de mutisme...Que pouvait-elle bien dire ?
L'air dans ses poumons étaient bloqué quelque seconde seulement, entrouvrant ses lèvres, elle observa Takeshi et Arthur à la suite avant de regarder un endroit du laboratoire, aux hasards, elle avait peur de voir leur réaction au moment où:

« Mi...Miu... »

Le son de sa voix était clair et limpide bien que légèrement tremblante comme celle d'une personne à la veille d'un examen. Une voix qui semblait se réveiller d'un long sommeil alors qu'elle se rendait compte qu'elle venait d'entendre sa propre voix, elle éclata brusquement en sanglot, les larmes étaient celle du bonheur, d'un soulagement intense, d'une peur trop importante qui s'éteignait, s'évanouissait. Sur le coup, elle se jeta dans les bras de Takeshi, le serrant contre elle, une manière pour elle de remercier le destin d'avoir fait en sorte qu'il croise sa route.

« Miu pal-le »

Bien sur, elle essayait tant bien que mal que de parler la même langue que Takeshi et Arthur, ayant toujours vécu au Japon, cela prendrait du temps pour réellement pouvoir s'exprimer sans faute et encore plus de temps pour s'exprimer sans accent. Essuyant délicatement ses yeux, elle regarda Arthur, lui offrant un sourire tous ce qu'il y avait de plus sincère alors que ses joues avaient encore les traces de ses larmes, ses yeux en étaient encore humide aussi.

« Melci... »

C'était des mots simples, des phrases complètes serait très certainement trop compliquer pour elle pour le moment. S'éloignant des bras de Takeshi, lui souriant à son tour de manière à ce qu'il ne s'inquiète pas pour elle, elle se retourna vers Arthur. S'approchant de celui-ci de quelque pas alors que ses yeux magnifiques se posait sur l'homme.

« Ie suis plète poul... »

Elle chercha quelque seconde le mot qu'il avait utilisé, le prononçant lentement, syllabe par syllabe

« Bé-né-dic-xion »

D'une certaine manière, elle avait l'impression qu'en acceptant, elle pourrait aider Arthur, ne plus être...Un fardeau

( hj: je rassure tout le monde, les erreurs sont fait exprès histoire d'illustrer son accent japonais Very Happy

)

Invité

Les résultats de la guérison furent instantanés. Arthur croisa ses bras, restant fidèle à son stoïcisme inhérent et naturel. Il se mit en retrait, le temps que l'amour de Takeshi fasse pousser les graines d'espoir que le vieil homme venait de semer. Ses yeux sombres et malsains rassurèrent le nippon d'un simple regard. Les équipes scientifiques dont bénéficiait Pinehearst assurait aux produits qui en naissaient une parfaite fonctionnalité. Les dosages étaient réalisés rigoureusement, et la formule chimique, antique et vénérable avait la particularité de ne souffrir aucune impureté. La Formule était opérationnelle. Encore plus stable et efficace que ce que Dallas aurait espéré. La beauté de la chose. D'une simplicité venait une complexité. Le papier et l'encre servaient l'avenir comme de dociles esclaves. L'exercice auquel se livrait le jeune japonais devant sa compagne était un rituel auquel Petrelli ne s'était plus livré depuis bien des mois. Cette image le choqua une seconde. Comme s'il voyait dans ce tandem la même jeunesse que celle qui fut la sienne. La même passion et la même naïveté. Une curiosité affutée ne manquait jamais le spectacle vigoureux d'une flamme qui valsait dans une cheminée. Ces froids jours d'hiver où le bois se consume au même rythme que les souvenirs. Les braises de l'amour enflammaient des vies entières. Mais à chaque fois, elles ne laissaient derrière elles que de cruelles brulures. Des peines insurmontables, faites de mensonge et de trahison. Cupidon était un perfide assassin. Arthur ne le savait que trop bien.

Égaré dans ses souvenirs et ses réflexions, Petrelli fut rappelé à lui sous le chant mélodieux de la damoiselle. L'opération fonctionnait. La voix était sienne, tout comme le vœu de l'espoir. L'oreille absolue du Fondateur analysa instinctivement le timbre de cette plainte nouvelle. Un soupçon d'angoisse, mêlé à de la joie et de la satisfaction. Un sourire éphémère s'étira doucement. Il échangea à son tour un regard avec Miu. Devinant de fines larmes caresser son visage. Un filtre humide voila ses yeux de saphir. L'émotion la submergeait. Restant froid devant tout ce pathétisme criant. Dallas se contenta de répondre à son invitée silencieusement. Puis... elle se rapprocha, le fixant de nouveau. Elle acceptait. Elle acceptait de fournir son corps afin de la transformer. Aujourd'hui, Miu deviendrait une nouvelle personne. Plus jamais elle ne serait une ombre, plus jamais elle ne serait un spectre. Décharnée et victime, maintenant, elle s'habillerait d'une nouvelle identité. Celle de la confiance et du pouvoir. Celle de la vie et de l'autonomie. Plus qu'une voix, le Patriarche désirait apporter à cette femme une particularité qui l'aiderait à rebâtir une existence sur les vestiges de son passé. Un don. Un don unique. Un don divin.

"Bien... veuillez tendre votre bras.. Ceci sera légèrement douloureux"

La damoiselle s'exécuta. Arthur agit vite. Attrapant par télékinésie une seringue remplie d'une solution aux reflets de rubis. Il repéra une veine timide sur l'avant bras de sa patiente avant de piquer sa chair et d'y déverser le produit. Miu laissa un petit cri de sursaut s'envoler dans l'atmosphère lumineuse de la pièce. L'opération ne dura qu'une dizaine de seconde. Une fois la seringue vide, le Directeur retira l'aiguille, déposant son index à l'endroit où il avait introduit l'outil, il guérit les cellules épidermiques et cicatrisa la peau. Sa main blessée par les crocs du temps glissa vers les doigts menus de la japonaise. Posant sur son corps frêle un regard rassuré, il murmura à son oreille, comme un père se confie à son enfant

"Très bientôt. Vous allez vous découvrir un don que vous n'auriez jamais cru imaginable. Un grand pouvoir. C'est un petit secret, qui germera dans votre tête aussi vite que dans votre cœur. Je viens de faire de vous une personne suffisamment puissante pour ne jamais retomber dans les tranchées de votre vécu. Vous êtes libre maintenant. Libérée et apte à reconstruire ce que vous avez à bâtir. Vous me remercierez prochainement. Mais pour l'heure, profitez de la vie et profitez de vous. Vous êtes ici en sécurité, et Pinehearst veillera à ce que les yeux qui sont les vôtres ne soient jamais plus aussi tourmentés qu"auparavant. Je puis vous le garantir."

Elle entendait réellement sa voix, se n'était pas l'une de ses multiples pensées qui essayait d'imaginer à quoi sa voix pouvait bien ressembler. Ce n'était pas la voix de quelqu'un d'autre, c'était la sienne, celle qui lui appartenait réellement, l'unique voix qui était la sienne. Le timbre y était légèrement juvénile de temps en temps mais il semblait promettre une voix qui pourrait avoir beaucoup plus de force aux fils du temps. Souriante, heureuse, l'euphorie gagnait la demoiselle qui c'était glisser dans les bras de Takeshi en entendait enfin le son de sa voix. C'était une étrange sensation, quelque chose d'intense, sentir le son faire vibrer sa propre gorge, c'était un réel moment d'extase, l'un des souvenirs les plus important de sa vie. Elle le devait à Takeshi mais surtout à Arthur qui avait prit le temps de la soigner, qui avait prit le temps de s'occuper d'elle alors qu'au bout du compte, elle n'était rien de plus que la femme qu'aimait Takeshi. Elle n'était pas comme eux, n'était absolument pas importante. Elle n'était qu'une ancienne prostituée, une fille que la vie et le destin avait tout simplement délaissé pendant des années. C'est au milieu de ces réflexions que Miu se senti extrêmement redevable auprès d'Arthur, espérant un jour peut-être, pouvoir lui rendre là pareil. Ainsi, elle c'était retrouvée très étonnée que celui-ci lui propose encore un cadeau. Lui qui venait déjà d'offrir à Miu le plus beau cadeau du monde souhaitait encore lui en offrir un. Et ce cadeau aurait une importance d'autant plus capitale dans la vie de Miu. Les yeux étrangement bleus de la japonaise c'était posé sur Arthur, ce simple regard lui donnait l'intime conviction qu'elle devait accepter...Pour elle mais aussi pour lui. C'est ainsi qu'elle consenti à recevoir la bénédiction qu'il lui offrait.

Lui demandant de lui tendre son bras, la demoiselle obéis comme une fille obéissant à son père, retroussant la manche de son pull en laine pour mettre à nu son avant-bras. Elle regarda avec stupéfaction la seringue arriver dans la main du patriarche. Elle n'était pas particulièrement fan des aiguilles mais elle se faisait courageuse. Détournant malgré tout les yeux lorsque la seringue pénétra dans sa peau pour se loger confortablement dans une de ses veines. Elle grimaça, laissa échapper une plainte de douleur alors que ses yeux se remplissaient de larmes très légèrement. Une vive douleur semblait se promener dans son bras, une sensation étrange, comme si un poison brulant la pénétrait tout entière au travers de ses vaisseaux sanguins. Il retira l'aiguille, laissant à Miu un peu de répis, posant son index sur la petite blessure qu'avait laisser l'opération derrière elle. Il la soigna, encore une fois. Elle se sentait mieux bien qu'elle avait une étrange sensation dans son corps. Un léger vertige, elle avait un peu peur mais fut très vite rassurée lorsqu'elle sentit les doigts creusés par le temps d'Arthur se poser sur ses fines mains de peintre. Elle voulu le regarder dans les yeux mais le visage du Petrelli était à côté du sien, murmurant à son oreille de longue parole.

"Très bientôt. Vous allez vous découvrir un don que vous n'auriez jamais cru imaginable. Un grand pouvoir. C'est un petit secret, qui germera dans votre tête aussi vite que dans votre cœur. Je viens de faire de vous une personne suffisamment puissante pour ne jamais retomber dans les tranchées de votre vécu. Vous êtes libre maintenant. Libérée et apte à reconstruire ce que vous avez à bâtir. Vous me remercierez prochainement. Mais pour l'heure, profitez de la vie et profitez de vous. Vous êtes ici en sécurité, et Pinehearst veillera à ce que les yeux qui sont les vôtres ne soient jamais plus aussi tourmentés qu"auparavant. Je puis vous le garantir."

Au fur et a mesure des paroles qu'elle entendait, la demoiselle resserra délicatement ses mains dans les mains d'Arthur, une étreinte douce et délicate alors que les produits faisaient déjà effet en elle. Elle se sentait étrange, se sentait faiblir petit à petit, les vertiges s'intensifiait.

« Melci... »

Un murmure au creux de l'oreille du vieil homme, la voix douce de la demoiselle s'évanouissant au même instant qu'elle. Tournant de l'oeil, ses jambes semblaient devenir de coton. Chutant ses genoux légèrement alors qu'elle tenait encore les mains du patriarche, elle se retrouvait à présent à ses pieds. Respirant profondément. Elle avait chaud, trop chaud, finissant par lacher les mains d'Arthur, elle posa sa main gauche contre son front...

Etait-ce l'un des multiples effets de cette formule ? Ce qui pouvait paraître inquiétant pour certain était en réalité parfaitement normale dans ce cas. Les produits faisaient simplement effet, venant à tout jamais changer la jeune femme. Elle entrouvrit la bouche mais aucun son ne sortit, laissant naître chez la demoiselle une détresse palpable au travers de ses yeux. Avait-elle déjà perdu la possibilité de parler ? Celle d'être...Écouter ?
Plus les secondes passaient, plus l'état de Miu semblait s'aggraver, inspirant toujours aussi profondément, la demoiselle n'arrivait même plus à distinguer ce qui se passait autour d'elle, tout devenait flou, sa vue s'embrouillait. Mais au bout de trois longues minutes, la chaleur qu'elle ressentait dans son corps et lui donnait l'impression d'étouffer s'atténuait, les vertiges diminuaient alors qu'un des médecins présents dans les laboratoires s'apprêtait à s'occuper d'elle pour vérifier qu'il n'y ait aucune complication. Celui-ci posa sa main sur le poignet de la demoiselle pour aider à la relever.

« Ne touchez pas Miu...Allez vous en »

Quelque chose d'étrange se produisait alors que Miu ne s'en rendait même pas compte, l'homme qui en temps normal n'aurait pas écouter ce genre de supplication vu que la santé de la jeune femme était plus importante d'un point de vue scientifique. Celui-ci eut le regard vitreux, lachant la nipponne aux yeux bleus et quittant les laboratoires tout simplement. Se frottant les temps, les yeux fermé, la demoiselle se sentait rassurée d'avoir pu encore entendre sa voix. Ses paroles avait été dites si soudainement et presque froidement. Se sentant beaucoup mieux, elle releva les yeux vers Takeshi et Arthur, quelque peu perdue sur le moment.

Lorsque Miu ouvrit la bouche pour prononcer quelques mots, Takeshi croyait qu'il était en train de rêver, ce moment se déroula extrêmement lentement pour le jeune homme. Il avait longtemps rêvé se moment, le jour, la minute ou Miu allait parler. Il l'avait tellement rêvé que lorsqu'elle prononça son prénom d'une voix un peu hésitante il ne put s'empêcher de sourire. Il était remplit de bonheur, de voir sa compagne parler, comme n'importe quelle autre femme.

« Mi...Miu... »

Puis, elle continua vouloir à ajouter quelque chose en anglais. C'était compliqué pour elle qui n'avait jamais put parler avant, de se lancer directement en anglais. Mais ce que Takeshi n'avait pas calculé c'était un défaut de la langue japonaise. Sa langue maternelle ne prononce par les "r", c'est pourquoi elle ne pouvait pas prononcer correctement certains mot. Pour le nippon, ce défaut rajoutait du charme à la japonaise. Cela la rendait encore plus touchante que d'habitude.

« Miu pal-le »

« Melci... »

Ensuite, elle confirma la demande d'Arthur. Le nippon, était un peu stressé de voir Miu, se faire injecter un tout nouveau produit. Il était tout à fait possible que sa compagne ne puisse pas supporter cette injection ou alors qu'elle développe en elle un effet secondaire... C'est pourquoi, Takeshi resta aux côtés de Miu lorsqu'elle se fit injecter le produit par Arthur Petrelli. Il voyait dans la seringue que portait son patron un avenir probable pour la jeune femme. Elle pourrait peut-être acquérir un pouvoir hors du commun, ou encore le même pouvoir que le nippon. Personne ne pouvait le savoir, le choix appartenait au hasard...

« Ie suis plète poul... »

« Bé-né-dic-xion »

Une fois le produit injecté dans le corps de Miu. Les secondes commencèrent à être longue pour le couple. Takeshi voyait bien que la jeune femme ne se portait plus très bien. Elle tomba d'abord par terre, le nippon s'accroupit à son tour au sol pour essayer de l'aider. Il comprit rapidement qu'il ne pouvait rien faire pour elle. C'est en étant un peu apeuré que Takeshi se redressa et se téléporta à côté d'un docteur qui était un peu plus loin dans les laboratoires, il le saisit puis le téléporta avec lui aux côtés de Miu. Son état ne c'était pas amélioré, au contraire cela empirait à chaque seconde... Trois minutes plus tard, Takeshi entendit une nouvelle fois Miu, c'était différent de l'autre fois. Le ton avait changé étrangement.

« Ne touchez pas Miu...Allez vous en »

Naturellement, le nippon se retourna vers la jeune femme. Et l'aida à se relever lentement, elle venait définitivement de tracer un trait sur son passé et l'aide du nippon c'était montré extrêmement utile.

» Out of the Dark... (PV Arthur) [Terminé]
» From a Jail to Another [Arthur][terminé]
» La première pierre [Takeshi] [Terminé]
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