Nombre de messages : 2526 Age : 36 Pouvoirs : Création/contrôle des rêves, Maitrise des ombres Côté Coeur : Darkness Date d'inscription : 23/10/2008
:::Votre Perso::: Age du perso: 30 Relations avec d'autres personnes: Sylar (--), Kerry (--), Alex Dumont (--), Sky (+/-), Billy (----), Caïn (+), Asami (-), Rick (-), Galadriel (+), Edmond (---), Gregory (--), Jaden (-), Mickael (---), Alison (++), Peter (---) Travail: Aucuns
Sujet: Two-Sided Shadow (PV Galadriel) Dim 3 Jan - 5:42
[Post-Powerless, après l'éclipse]
~ Hear the sun screaming to death, it's the last song you'll ever heard because beyond death, there's no music...~
Imaginez un instant que tout ce qui se trouve autour de vous, cette réalité transcendée par vos propres fascinations utopiques, finit par disparaître. Imaginez un instant que le confort de votre foyer vous échapper et s'évaporer dans les vapeurs qui n'ont plus de constante logique, signe de la démence prématurée. Est-ce que tout était prévu? Est-ce que la ligne était fidèlement droite à son tracé initial? Il est si facile de changer une roue du destin sans se faire prendre au piège, il suffit d'être un opportuniste qui fait sa propre change et qui n'attend pas ce qu'on le pousse lamentablement vers la réussite. Tout est opposé, tout est en dualité, chacune des facettes que vous chérissez avec tant de compassion et de bonté a toujours un autre coté, un revers dissimulé sous les discrets traits d'une ombre honteuse de révéler les secrets dévastateurs. Dans ce cas-ci, quel serait les répercussions si les ombres de ce dit objet spirituel viendraient à mystérieusement se dissiper, de façon surnaturellement impossible et improbable? La réponse est intrigante et source de nombreuses énigmes qui n'ont pas toujours été dévoilées. Mais imaginez si un être vivant possèderait la clé pour déverrouiller cette fâcheuse impasse sur l'obstacle d'une vie, imaginez le potentiel qui pourrait en être matérialisé, imaginez les ravages et dévastations pouvant être causés suite à cette révélation, le visage de la planète n'aurait jamais eu autant à se cicatriser en si peu de temps. Si seulement tout ceci ce n'était pas passé, le secret serait encore en sécurité mais le tout a été décidé autrement par un seul être, une seule créature qui peut comprendre ce qui relit l'âme d'un humain à sa propre ombre. Imaginez les ténèbres dans toute leur splendeur...
Voilà monsieur c'est terminé, j'espère que ceci vous plairai.
Lorsque le livre de la destinée retrouve sa page qu'il avait perdu, il arrive que certaines scènes coasses peuvent se produire sans que l'on puisse les expliquer dans un raisonnement qui est traduit par une valeur sure de sens morale et véritable. Cela pourrait-il quand même expliquer ce que faisait Alexis Kane chez un barbier, parce que oui, Alexis Kane a cessé ses habitudes de salaud crasse et cannibale depuis qu'il a quitté les ruines de Pinehearst à cause de ce Rick Baneson, son ex-collègue redevenu collègue pour une différente leçon de justice. Souhaitant retrouver l'image de son prestige passé, il n'avait rien de mieux que de s'offrir une petite cure de beauté. Ce n'était pas dans ses habitudes de fréquenter l'obsession commerciale de l'humanité mais pour repartir en force, rien de mieux que de s'offrir un repas chez notre propre interdit. S'observant attentivement dans le miroir, il retrouvait enfin le véritable visage des ténèbres et c'était pour le mieux de faire face de nouveau à la splendide étincelle des ombres qu'il incarnait à la perfection. Ce regard sombre et profond qui donnait des frissons à l'âme du plus généreux des samaritains, ce sourire sarcastique qui rendait jaloux le plus perfide des diables, ce visage parfaitement harmonisé avec les reflets obscurs de ses propres intentions, c'était le Alexis Kane qu'il avait toujours connu et le seul qui méritait d'exister dans ce monde dur et injuste. Se relevant de sa chaise, il secoua légèrement son manteau encore tout sali de la poussière et du sang qu'il trainait depuis plusieurs semaines déjà. Il avait pensé à le changer et ça ne devrait plus tarder d'ailleurs. Se tournant vers le barbier, il lui tapa légèrement sur l'épaule pour ensuite se diriger vers la sortie...
Vous avez contribué à un juste retour des choses, soyez-en fier de cet accomplissement que très peu de gens peuvent vanter comme l'un de leur exploits les plus fabuleux.
Au moment où le ténébreux ouvrit la porte, le barbier fronça les sourcils et n'accepterait guère qu'un de ses clients se sauver sans donner son paiement.
Revenez ici tout de suite, vous n'avez même pas payé! Si vous ne voulez pas que j'appelle la police et que vous ayez de graves problèmes, vous feriez bien de m'écouter.
Figeant son pas sur place, Alexis se retourna sans même faire patienter le charmant barbier qui croyait faire son effet avec de piètres menaces de faibles. L'assurance humaine et son courage aveugle dans les situations de danger inévitable, c'était un amusement qui lui avait manqué depuis le temps. Tous croyaient à tort que les forces de l'ordre seraient efficaces et pourraient répandre cette aura de justice sur les plaies de notre société en péril. Voyons comment ces mêmes êtres cherchant l'aide à la première fracture de leur atmosphère de paix se débrouillerait face à la vérité. Penchant légèrement sa tête vers l'avant, Alexis observa avec attention le plancher dallé qui jonchait sous ses lourds pieds. Une surface solide et quelque peu glissante, mais propice à un déplacement efficace. Le barbier pourrait ainsi donc s'enfuir avec une aisance efficace si jamais le désir lui prenait de se trainer les pieds hors de son établissement. Mais, si le ténébreux décidait de passer à l'action, rien de ce futur pourrait se produire...
Mais avec l'agilité et la rapidité d'exécution du plus doué des assassins, Alexis passa des mots aux gestes. Pliant légèrement les genoux, il tourna son pied droit vers l'arrière pour se donner un bon point d'appui pour son prochain élan qui le propulsa tout juste devant le barbier qu'il agrippa rapidement à la gorge. Tout ce petit manège avait été exécuté en une fraction de seconde, aussi rapidement que le clignement de ses yeux. C'était une démonstration impressionnante de ses réflexes devenus pratiquement inhumains. Il n'en avait rien perdu malgré sa réclusion en terre solitaire, ce fut finalement une excellente chose à faire, il ne pouvait qu'en revenir encore plus fort et mordant. Resserrant sa poigne autour de l'organe vocal du barbier, Alexis pencha légèrement sa tête vers l'avant et lui souffla quelques murmures à en faire glacer le sang des morts...
Figurez-vous que je reviens d'un long périple hors des sentiers sécuritaires et que mon esprit ne tolère guère ce qui pourrait s'assimiler à la notion de menace. Quelle puissance vous croyez que vos propos possèdent sur mon terrain? Quels termes de votre vocabulaire aussi élaboré pourrait espérer ébranler ma propre confiance? Ne soyez pas si téméraire, ça vous évitera de faire face à un sort qui serait tragiquement précipité, je ne voudrais pas ouvrir les portes du cimetière plus tôt pour vous. Seul moi en possède le secret de cette clé crainte par toutes les petites marionnettes qui voient leur ficelles se tisser une à une par les doigts les plus talentueux des artistes divins. Dites vous que j'en fais parti de cette redoutable gamme d'artisans... Je dessine la mort, je trace ses schémas les plus morbides et sanglants de son histoire alors si vous avez le souhait de rester sur l'équilibre de la vie et d'éviter que je débute un nouveau croquis, tenez bien votre langue et cessez de japper.
Le lâchant dans une expression de dégoût évidente, le ténébreux fit demi-tour et sortit cette fois-ci du commerce en claquant la porte, laissant pour seul un barbier complètement traumatisé par l'évènement qui vient de se dérouler. Avait-il croisé le Diable en personne? Si ce ne l'était pas, ce n'était surement pas sa facette la plus joyeuse. Déambulant dans les rues de New York en ne regardant personne d'autre que sa propre ombre, sa démarche était ce qu'il y avait de plus calme et assidu. Il sentait quelque chose de différent en son intérieur mais il ne pouvait avec exactitude en quoi cela constituait. Après une bonne marche de quelques minutes qui ressemblaient plus à de très longues secondes, Alexis se figea devant la vitrine d'une boutique. Qu'est-ce qu'il pouvait bien observer avec cette étrange fascination?
Spoiler:
Un magnifique manteau de cuir comme il les avait toujours aimé. Il ressemblait étrangement à son ancien qui était en coton mais aussi dans un état peu enviable. Malheureux pour lui, il n'avait pas les moyens de se payer ces accoutrement à plusieurs centaines de dollars. Suite à une seconde pensée, Alexis se demandait bien pourquoi il serait dans l'obligation de faire comme tout le monde et de débourser de sa poche pour obtenir ce qu'il veut. Haussant les épaules, il retira avec élégance son vieux manteau pourri et taché pour le laisser sur le rebord de la rue. Il avait récemment changé sa chemise et ses pantalons, il ne restait plus qu'à se porter acquéreur de la pièce de résistance tant attendue. Pénétrant à l'intérieur de la boutique, le ténébreux profita de la cohue et de inattention des vendeuses pour prendre possession du chic manteau qu'il déposa sur son bras le temps de ressortir aussitôt du magasin, sans que personne aille remarqué quoi que ce soit. Était-il fier de son coup? Pas vraiment, il voulait seulement se vêtir convenablement pour bien représenter le royaume qui revient de plus en plus à ses pieds sans même qu'il s'en rende compte...
Tout était si joyeux et vivant sur son chemin, de quoi à s'en vomir les tripes tellement que c'était répugnant d'en être témoin. Si seulement il pouvait tout réduire ceci en un tas de cendres soufflé par les chants du désespoir, ça lui serait déjà beaucoup plus réjouissant. Maintenant que son image était redorée de son éclat du passé, que pouvait-il bien faire? Comprendre ce qui lui arrivait avant tout car en regardant à ses pieds, il remarquait quelque chose qui n'était pas tout à fait normal. En effet, les ombres de tout les objets ou personnes autour de lui étaient disproportionnées et démesurées. Fronçant légèrement les sourcils face à cette incertitude, il se secoua la tête et tout revint à la normale, comme si la nature avait eu une simple défaillance de parcours. Alors qu'il se leva le bras pour venir se gratter le dessus de la tête, Alexis senti un léger picotement sur le dessus de sa main. Par réflexe, il ramena sa main devant ses yeux et observa avec surprise qu'il y avait une marque très légère, à peine visible d'une brûle fraichement produite...
* Qu'est-ce que c'est que ce cirque? Depuis quand je me fais brûler par...le...soleil... *
Poser la question, c'était trouver la réponse directement sous son nez. Pourquoi est-ce que les ténèbres se jouaient de lui de cette façon? Pourquoi n'avait-il pas le contrôle sur elles, ou seulement, l'avait-il tout en l'ignorant? Cela faisait longtemps que l'astre solaire ne s'était pas avéré un ennemi à sa surface corporelle, pourquoi en ce jour, ce serait une constance déviante de son existence? Tentait-on de lui faire comprendre un message? Est-ce que tout était revenu à la normale? Mais pourquoi maintenant? Ne se posant guère plus de questions, Alexis glissa son bras dans l'air vers l'avant et ouvrit la paume de sa main vers les cieux, comme il en avait l'habitude. Après une attente interminable, rien ne se passait, tout était statique, sans mouvement. Il aurait donc à concentrer ses efforts sur son action qu'il prépara à l'instant même. Dirigeant chacun des sens de son esprit vers sa tentative de manifestation de son élément naturel, toute son attention était sondée pour le glorieux retour des ténèbres. Le processus était beaucoup plus ardu qu'il le croyait et jamais auparavant il avait eu ce genre de difficultés, sauf au début de son apprentissage bien entendu. Chaque grain de sable s'écoulait, chaque goutte de son sang faisait le tour de son système nerveux, chaque neurone de son centre cérébral était activé, la douleur devenait de plus en plus atrocement tenace et difficile à supporter. Signe d'une faiblesse qui se rapprochait de la défaite, il ne se laisserait surement pas abattre par ce ridicule obstacle...
Après un certain moment, Alexis pouvait voir un début de création à l'intérieur de sa main. Des petits filaments noirs dansaient en suivant un certaine rythme et une chorégraphie très chaotique, rien d'ajusté, rien de précis, digne d'un véritable débutant en la matière. C'était indigne et infidèle de l'incroyable talent du ténébreux en la matière et nul doute qu'il le retrouverait... prochainement. Grognant contre sa propre personne, le jeune homme crispa ses doigts alors qu'il était sur le point de perdre son calme, chose qui n'arrivait jamais lors de ses séances noires. Les filaments se faisaient de plus en plus dominants et présents, chacun s'entremêlant avec l'un de ses semblables pour préparer une structure complexe. Mais alors qu'il était sur le point de la réussite éclatante, Alexis se retrouva tout d'un coup dans le noir le plus total, l'obscurité la plus profonde. Où avait-il abouti cette fois-ci? Regardant autour de lui, il soupira d'un air exaspéré, découragé de son manque d'expertise sur cette expérience de renouveau...
* Félicitations Alexis, c'est très malin de mélanger deux facettes distinctes de sa capacité, va falloir y remédier sans tarder. Je me demande juste dans quelle ombre que je suis, allons visiter la source...*
Roulant des yeux à la constatation de sa propre erreur, il bondit hors de son refuge ténébreux et frappa directement la personne à qui appartenait l'ombre. Jamais cet inconnu aurait pu prévoir de se faire interpeller de la sorte...
Galadriel Takeda
Nombre de messages : 84 Age : 33 Pouvoirs : Voir,ressentir et se connecter avec le passé des gens. Côté Coeur : En combat entre l'ombre et la lumière; amoureux de la lumière (Asami) Date d'inscription : 21/12/2009
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Sujet: Re: Two-Sided Shadow (PV Galadriel) Mar 5 Jan - 3:34
[HJ: Mon post est moins long que le tien, mais vu qu'il est basé en grande partie sur les perceptions psychiques de Galadriel, alors...]
Lorsque tu as l’impression que ta vie est basée sur un sentier d’incompréhensions à propos de tes propres désirs et de tes propres sensations, que fais-tu? Que peux-tu dire aux autres quand tu te rends compte que tu ne peux même pas te diriger par toi-même parce qu’une force plus puissante, celle qui te fait tant délirer, mène ton existence? Mais la question reste à savoir : qu’est-ce qu’une telle existence? Une vie que tu accomplies sans voir le temps couler, sans être capable de distinguer réalité et songes. Et si, en fait, tu réaliserais, un jour, que ces songes étaient plus réels que… le réel? Que la facette humaine que perçoive, tous et chacun l’un de l’autre, est en réalité un mensonge fondé par l’individu pendant que toi, ce que tu vois, c’est l’essence pur de quelqu’un, comment réagirais-tu?
Galadriel ne sait pas comment réagir à ces questions, car il ne sait rien de tout ça: il n’a encore rien été capable de réaliser! Il ne se pose pas de questions et avance, lentement, sans faire de bruit. Il est digne d’un fantôme, n’a pas d’histoire lui appartenant. Dans sa tête, se bouscule une tonne de pensées; aucune ne lui appartienne et aucune n’appartienne au présent. Tous du passé. Le passé de tous ceux qui se sont approchés de lui ces dernières années… Ceci a été comme une explosion dans sa tête quand toutes ses pensées sont revenues d’un coup, bousculant le peu de souvenirs que Galadriel gardait de son passé. Toutefois, depuis ce moment éprouvant, il avait eu un moment de répit, mais un moment de pure déprime à la fois. En fait, Galadriel était perturbé. Il n’arrivait plus à reprendre sa petite routine d’informaticien. Il errait dans la rue, comme un chien abattu. Il n’avait envie de voir personne. Il n’avait pas envie de souffrir plus… Le contact des autres le rendait fou! Il avait envie de tout abandonner. Tout lui paraissait si… incompréhensible, si peu palpable. Pourquoi vivre si cela est si douloureux de simplement savoir de quoi elle est cosntituée!?! Devait-il céder, crouler sous ce poids qui commençait déjà à le brimer, à l’emprisonner dans une prison de folies? Comment vivre avec autant de pensées distinctes, de pensées déloyales? Impossible!
Et si ça ce n’était pas un coup du destin! Un méchant coup, enfin...
Il se promenait dans un coin reculé de New-York afin d’entrer en contact avec le moins de gens possibles (dans le sens brute du terme) et voilà… qu’on le percutait de plein fouet sans même qu’il se soit rendu compte que quelqu’un ou quelque chose approchait! Ah!, que venait-il de se passer? Apeuré de ce qui pourrait lui arriver, il fit mine de vouloir se sauver sans même regarder ce qui l’avait tamponné. Il se releva et commença à courir…
Quand soudain, il se figea au plein milieu de sa course en murmurant, comme à un fantôme :
‘’ Tu es perdu, petit?’’
Dans son esprit, il voyait un garçon, dans l’ombre, semblant isolé du reste du monde. Pris de compassion à son égard, il avait envie de venir vers lui et de le prendre dans ses bras, de lui faire comprendre qu’il connaissait cette même solitude. Par contre, lorsqu’il prit l’initiative de tendre les bras vers l’enfant, l’image de celui-ci s’embrouilla et changea. Il vit alors ce même enfant, ayant grandi, marchant toujours dans la solitude et dans l’ombre… mais il avait changé. Au lieu d’un regard triste, ennuyé, Galadriel pouvait lire une toute autre expression… C’était des yeux qui donneraient des frissons à quiconque croiseraient leur œillade. Des yeux d’une profondeur abyssale autant curieuse que terrifiante à zieuter. Un seul regard dans ceux-ci et on s’y perdait!...
C’est alors que l’horreur commença vraiment…. À la première goutte de sang que Galadriel vit dans sa vision, au premier meurtre – premier d’une longues séries- il hurla de frayeur. Un cri à vous en glacer le sang. Voulant à tout prix, maintenant, s'éloigner du jeune homme de sa vision, il recula. Il n’avait pas conscience, qu’ironiquement, il reculait vers la vraie source de ces tourments. Les images se succédaient vite : quelle vie remplie, remplie de… crimes! Jamais Galadriel n’avait ressenti de telles ténèbres! Toutefois, il ne ressentait aucune souffrance. Il percevait une sorte de frénésie maladive, un genre d’obsession à s’abreuver de la souffrance des autres. Plongé jusqu’à la moelle dans cette excitation meurtrière, il finit même par apprécier le goût de la haine qui cohabitait avec lui en ce moment. Malgré tout, ce n’était pas sans frayeur qu’il regardait le jeune homme exalter tout détruire autour de lui… C'était si intense qu'il en tremblait de tout son être! Il continuait à reculer. La bouche grande ouverte, il continuait à voir l’adolescent assassiner des gens comme si cela aurait été sa passion.
Puis, comme le touché n’avait pas été trop long, la vision s’arrêta là… pour le moment.
Figé, les mains sur la tête, il était à quelques centimètres de l’homme qui avait été la cause de ses visions. Toutefois, même sortie de ce délire, il continuait de voir tout ce qui l’entourait tâché de rouge à plusieurs endroits comme si, partout, un carnage avait amené le sang à couler. Il se sentait faiblir, mais resta, tout de même, figer. C’était étrange à voir. Surtout que, tout ce qu’il avait vu, ne venait pas d’arriver, mais appartenait au passé. Mais ça, Galadriel ne le savait pas. Il ferma les yeux, tétanisé dans son délire.
Alexis Kane The Man That You Fear
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Sujet: Re: Two-Sided Shadow (PV Galadriel) Jeu 7 Jan - 0:06
Chacune des rencontre que l'on fait au cours de notre vie n'arrive pas par pur hasard. Croire en une coincidence qui tourne en notre faveur serait de se tromper sur la réalité de notre sort qui nous est destiné. Rien n'arrive comme une simple décoration de votre existence, tout est déjà au préalable tracé sans que vous puissez émettre le simple avis de contradiction. Comme dans toute prison qui respecte la loi de la logistique, il y a un moyen pour s'en échapper, un moyen pour changer le cours des choses. Détruire la plume du destin n'est pas une mince affaire, pourquoi pas la faire basculer en notre faveur? Faire pencher la balance vers votre propre équilibre, avoir le contrôle total sur ce qui se déroule devant vous, n'est-ce pas là le symbole suprême de la liberté acquise et de sa puissance illimitée? Manier les mécanismes du destin est plus complexe que de prévoir le plus sordides des meurtres humanitaires. Vous ne pouvez faire souffrir le destin, vous ne pouvez le faire saigner, vous ne pouvez même pas le toucher en votre intégrité physique. Tendez la main et il ne vous souhaitera guère la bienvenu. Aucune politesse, aucun respect, seulement de l'égoïsme pour servir son propre intérêt. Le détruire jusqu'à la dernière cendre est impossible, le réduire au silence sans paroles prononcées, voilà la route qu'il faut prendre...
Était-ce une volonté extérieur que d'avoir laissé cet étrange humain sur la route de Alexis? Dans les appaerence les plus communs de notre société, en rien il ne pouvait être menaçant pour sa propre survie. Dans les faits, cet être ressemblait plus à une manifestation pure de l'état détériorée de cette faiblesse d'esprit chez les impuissants de notre époque. Pourquoi est-ce qu'il devait passé au moment exact où les ténèbres regagnaient leur rang de puissance naturelle? Pourquoi est-ce que le ténébreux devait obligatoirement se buter à cette étrange créature? Était-ce un message qu'on lui envoyait pour lui faire comprendre qu'il n'était plus le redoutable prédateur des temps passés? Ne saissaint pas exactement le sens de cette révélation, Alexis se secoua légèrement la tête pour retrouver ses esprits et observa attentivement le jeune homme dans lequel il était entré. Innofensif sans être relatix, il était silencieusement dans une position de retraite alors qu'il se figea sur place, comme s'il était entré en contact avec le mur de l'incertitude. Qu'est-ce qui pouvait bien se passer dans sa tête? L'observant attentivement, jamais le ténébreux n'aurait pu prévoir ce que Galadriel ferait par la suite...
Dans tous les films d'horreur, le moment qui se grave le plus facilement dans la pierre de nos mémoires, c'est le cri de frayeur qui s'échappe de l'organe vocale de la victime la plus sévèrement abbatue. Un cri si effrayant qui vous glace jusqu'au sang de l'âme, un cri qui peut s'avérer un délice pour certains montres de notre Histoire. Pour une raison qui échappait à Alexis, Galadriel se mit à exprimer un des cris les plus dévastateurs pour la communauté, assez majestueux dans son impact pour que les passants se retournent en sa direction. Quant au ténébreux, il ne flancha pas devant cette offensive indirecte du jeune homme. Le mystère était total, l'inconnu était dominant, l'intrigue était palpitante, la tension était excitante et découvrir le secret se cachant derrière ne serait plus qu'une formalité pour le ténébreux qui se devait d'explorer cette ombre qui se mouvait devant lui. Conscient et préparé à partager le délire de Galadriel, Alexis s'avança avec la stature d'une puissance que l'on ne pouvait arrêter. De haut, il le regardait avec dégoût. De haut, il était supérieur. De haut, les ténèbres semblaient encore plus noires...
Voyez-vous cela, la peur a encore frappé et a fait une autre lamentable victime. On ne pouvait faire autrement que d'y succomber quand nous ne pouvons mettre la main sur l'arme qu'elle peut représenter. Terreur, frayeur, crainte, épouvante, les ennemis de l'espoir de fonder un monde meilleur sur des valeurs se rejoignant à cette pitoyable justice qui n'est rien de plus qu'un mensonge hypocritement réel. Le contact physique entre nos deux entités à été direct, et ce n'est pas moi qui en subit les conséquences, la vision que tu dois avoir ne semble pas te réjouir. Pourtant, qu'est-ce qu'il y a de traumatisant à se laisser abandonner à la voie sanglante de la mort et de la torture? Comme n'importe quel être vivant de cette planète, je défend la cause qui me rejoint par les moyens que je crois les plus efficaces, pourquoi me blâmer pour la loyauté de ma fidèlité? Je ne suis pas au service des ténèbres, je ne leur obéis pas, je les soumets avec le plus de déconcertance possible à ma volonté. Manipuler à souhait, je peux les sculpter dans l'atmosphère pour vous en époustoufler, en être témoin sans se plier au passage de la mort n'est pas une opportunité offerte à tous. N'en soit pas jaloux, cette chance te sera offerte. Douleur? Elle en sera partie intégrante, c'est parfois le prix à payer, inévitable...
Fermant les yeux un petit instant, Alexis dirigea sa main en avant de lui comme s'il avait l'intention d'aider Galadriel à se relever, simplement dommage que ça ne soit pas dans ses manies de tous les jours de jouer au bon samaritain. Dirigeant les efforts de son esprit vers l'énergie obscure qui circulait de nouveau dans son métabolisme, il voulait s'assurer que la suite se déroule comme prévue. Main luisante de la nuit qui s'y réfugiant, on pouvait voir une fine aura noire se dessiner autour des doigts du ténébreux. Le retour de son pouvoir se faisait beaucoup plus difficilement qu'il l'avait prévu. Il aurait besoin d'un temps d'adaptation des plus ennuyeux mais s'il se souvenait de l'essentiel, ce serait un jeu d'enfant d'y remédier avant qu'il soit trop tard. Après une longue série de concentration espacée, on pouvait apercevoir un changement dans l'air. Dans le creux de la paume de la main, il y avait une petite masse de ténèbres qui semblait s'en détacher lentement mais surement. La présence solaire rendait la tâche encore plus ardue mais il y arriverait, ça ne faisait aucuns doutes. Mentalité aiguisée pour sa propre volonté, Alexis était tout esprit dirigé vers sa création. Puis, tout débloqua d'un seul coup, tout se passa si rapidement que personne autour n'aurait pu comprendre exactement le déroulement...
La petite masse de ténèbres se transforma en une grande chaine d'ombres solidement bien constituée qui s'enroula autour du bras de Galadriel. Ce n'était rien de fatal ou de blessant mais la sensation au contact du noir pouvait être glaciale. Rouvrant ses yeux suite à un soupir de soulagement, Alexis tira brusquement vers le haut pour faire relever le jeune homme de sa position gênante, voir honteuse. Simple intuition du ténébreux, ce jeune homme semblait avoir un potentiel qui méritait d'être exploité. Ce n'était pas pour l'aidé qu'il agissait ainsi, c'était pour lui faire comprendre la dureté de cette vérité qui ne devait être ignoré. Dissipant en une fraction de secondes la chaine qui le reliait à son destin, le Prince soupira longuement avant de dévisager Galadriel qui ne s'attendait surement pas à une telle rencontre dans sa journée. Observant de haut en bas celui qui lui faisait face, il se faisait philosophe analytique sur leur relation qui venait à peine de débuter. Chose certaine, Galadriel ne devait pas le porter dans son cœur avec les visions de mort qui lui ont bouleversés le champ visuel...
Se replier et reculer face à ce qui nous semble inhabituel est un pas dans la mauvaise direction. J'ignore qui tu es ou ce que tu as pu ressentir à mon contact, mais sache que tu es habité par une force surnaturelle que tu te dois de dompter. Si j'ai décidé de te faire relever de ta propre humiliation, c'est pour te donner la leçon nécessaire et propice à ton apprentissage sur ta propre personne. Tu ignores qui tu es et pourquoi tu es, c'est évident, sans quoi, tu n'auras pas réagi de la sorte face à ce qui me sembles d'un naturel évident. Tes pensées doivent te dicter que je suis un monstre abominable assoiffé de sang et je dois m'avouer que je correspond aimablement à cette charmante description. Dans le monde qui nous entoure, il est devenu d'une obligation incontournable de se servir soi-même. N'attends jamais rien de la part d'autrui, car le seul présent que tu pourrais en obtenir, c'est trahison et déception. Les autres, ils ne feront que représenter des bâtons dans les roues de ton propre avancement. Aucune hésitation quant à leur tragique destin, tu te dois de les écarter de ton chemin, tu te dois de te forger ta propre réputation qui fera trembler les yeux lorsqu'ils croiseront ton regard. Et si jamais appliquer la mort sur les corps de tes semblables, l'alternative est toute aussi alléchante.
Laissant un peu de répit à Galadriel pour gober l'avalanche verbale qui se déversait sur ses épaules, Alexis fit lever ses yeux vers les occupants qui étaient rester autour probablement pare pure curiosité. Ils n'avaient pas idée à quel point ce n'était pas terminé et que le percutant du discours arrivait...
Sans force physique, sans offensive directe et dévastatrice, il est possible d'être le plus redoutable des adversaires. En ce moment même, j'aurai déjà pu ramené ma lame pour trancher le cordon de vie d'une de ses âmes spectatrices à notre scène. Toutefois, le suspense n'en aurait pas été entier et pour installer un climat de doute et de peur, rien de mieux que de se servir de l'arme la plus puissante de notre arsenal: la parole. Chaque mot choisi est une pointe de flèche en soit et l'assemblage de tout ceci devient une bombe atomique qui fait suer les gouvernements. Ses idiots croient à tort que leurs armées peuvent marcher sur la tête de la liberté mais c'est pourquoi nous sommes ici, nous, les spéciaux comme on est appelés, pour leur rappeler qu'au nom de la liberté et de cette vérité absolue, nous serons prêts à tout, à tuer s'il le faut. Si ce n'est pas ton domaine, tu peux me le laisser, j'en suis passé maître depuis le temps que l'art est pratiqué.
Difficile de faire plus manipulateur que lui dans le cas présent...
Galadriel Takeda
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La peur qui mord le cœur est naturelle pour l’être humain inexpérimenté et inconscient de ce qui l’entoure. Toutefois, elle reste une des facettes qui rend l’être inactif et l’âme ambivalente. Au lieu de se morfondre, Galadriel pourrait aider des gens, sauver des vies avec son don car, d’un seul touché, il peut reconnaître très facilement l’essence qui habite l’individu. Il pourrait, même, aisément, avertir à l’avance les bons de l’avènement des Vilains. Malheureusement, comme la majorité des gens de notre monde actuel, lorsque ce genre de réalisation face à nos capacités survient, il est déjà trop tard : notre âme est préalablement ternie et souffrante par les horreurs de notre passé. Souffrance morale et parfois physique nous donnant simplement un amer goût de vengeance. Goût si puissant, qu’il devient notre simple motif d’exister.
Imaginez donc la souffrance de Galadriel? Ce cruel mélange entre la peur de l’inconnu et le tourment de ressentir les horreurs du passé de bien des âmes de cette humanité auquel il fait constamment face. La douleur intolérable de voir et ressentir le passé de tous et chacun, c’est-à-dire le fardeau d’avoir, sur le cœur, les malédictions des affligeants et des affligés. Mystère inextricable, mais une habilité comme bien d’autres existantes.
Galadriel ne voulait plus ouvrir ses yeux de peur de revoir cette violence, ce déferlement d’images sanguinaires pour lesquelles il n’avait que du dégoût et de l’affolement. Mais peur de quoi? Peur de mourir? Non. Ce jeune homme avait peur de finir par comprendre que le monde n’était qu’un casse-tête dont la clef n’était que le mensonge, l’égoïsme, l’injustice, la trahison, la perversion, le sacrifice … la souffrance! Il avait peur de comprendre qu’il était né pour voir les gens souffrir et mourir… Est-ce que Dieu le détestait à ce point – si un dieu existait- pour lui infliger une si grande surdose de détresse? Lui qui n’avait que 20 ans. Lui qui était si jeune et si tourmenté déjà face à un avenir incertain pour lui, pour le monde! Face à un avenir qu’il n’était pas capable d’imaginer. Chaque jour pour lui suffisait sa peine, était différent et semé d’embûches. Il lui arrivait de voir du bien autour de lui. Oui, oui, les gens ne sont pas tous méchants essentiellement, mais tous gardent des secrets, des vices qui, parfois jamais dévoilés au grand public, ont détruits des vies…
Toutefois, ainsi figé, les yeux clos, tentant de s’emmurer dans son incompréhension, dans sa naïve tentative de s’échapper du destin de l’humanité, il n’aidait ni à le changer, ni à le conserver aussi… imprévisible. La cachette fait son temps, l’isolement aussi…. Un jour, il faut grandir, cesser de vivre ceinturé dans son propre univers et appliquer ses convictions au réel. Mais, qu’est-ce que le réel? Quelles sont les convictions de cette âme perdue et éplorée par la puissance de son pouvoir incontrôlable? Aucune réponse : que le vide dans la tête de Galadriel après ses visions terrifiantes. Lentement, il redevenait plus calme, mais ne bougea pas, n’ouvrit pas ses yeux pour autant. Combien de temps pouvait-il rester comme cela, honteusement, figé sur place? Aussi longtemps que la fatigue ne le ferait pas s’écrouler de sommeil au sol ou dès qu’il déciderait d’affronter ses visions et de tenter de tuer celui qui cachait tout le mauvais qu’il avait ressenti. Cela dépendait de l’impulsion qui le mènerait cette journée là. Avait-il déjà réussi à tuer quelqu’un? Pas vraiment. Galadriel n’avait pas l’âme d’un tueur. Il savait à la base discerner le bien du mal. Toutefois, très tourmenté et complètement inconscient des forces qui le menaient, il avait un esprit des plus malléable. Évidemment, avec son don, on ne pouvait pas lui mentir bien longtemps. Mais avec du tact et de l’éloquence, on pouvait accomplir bien des choses…
C’est alors qu’une voix s’éleva, une voix qui incitait à l’écoute par sa richesse et sa prestance. Elle était d'un calme si profond que Galadriel ne put s'empêcher d'en être absorber complètement. Il avait l'impression que ces paroles étaient répercutés dans son esprit d'une façon décuplée et poignante. Elles étaient tant intenses que le jeune homme en avait des frissons dans le dos. De plus, il sentait l'entité possédant cette voix approcher de lui. Les yeux toujours fermés, il murmura:
'' Partez... si vous ne voulez pas voir l'horreur...''
Pauvre enfant! Il ne comprenait donc pas que l'inconnu, qui s'adressait à lui était celui qui lui avait donné ce si grand trouble. Encore un peu tremblant, toujours secoué par ses dernières visions, il écoutait, d'une oreille distraite, les paroles difficiles à capter de l'homme à la voix prestigieuse. Toutefois, il absorbait, comme une éponge, sans réagir... Trop concentré à essayer de comprendre ce déferlement d'informations.
Spoiler:
Voyez-vous cela, la peur a encore frappé et a fait une autre lamentable victime. On ne pouvait faire autrement que d'y succomber quand nous ne pouvons mettre la main sur l'arme qu'elle peut représenter. Terreur, frayeur, crainte, épouvante, les ennemis de l'espoir de fonder un monde meilleur sur des valeurs se rejoignant à cette pitoyable justice qui n'est rien de plus qu'un mensonge hypocritement réel. Le contact physique entre nos deux entités à été direct, et ce n'est pas moi qui en subit les conséquences, la vision que tu dois avoir ne semble pas te réjouir. Pourtant, qu'est-ce qu'il y a de traumatisant à se laisser abandonner à la voie sanglante de la mort et de la torture? Comme n'importe quel être vivant de cette planète, je défend la cause qui me rejoint par les moyens que je crois les plus efficaces, pourquoi me blâmer pour la loyauté de ma fidèlité? Je ne suis pas au service des ténèbres, je ne leur obéis pas, je les soumets avec le plus de déconcertance possible à ma volonté. Manipuler à souhait, je peux les sculpter dans l'atmosphère pour vous en époustoufler, en être témoin sans se plier au passage de la mort n'est pas une opportunité offerte à tous. N'en soit pas jaloux, cette chance te sera offerte. Douleur? Elle en sera partie intégrante, c'est parfois le prix à payer, inévitable...
Ces paroles avaient été dites avec une assurance déconcertante et Galadriel en gardait une amère sensation. Lentement, il commençait à comprendre leur sens. Certains mots, de ce vocabulaire riche, faisaient partie des mots qu'il avait acquis avec les années. Ces mots se résonnaient abruptement dans sa tête, comme s'il agissait d'un nettoyant.... d'un nettoyant à cerveau. Il avait l'impression qu'elles étaient d'un apaisement foudroyant et en même temps... une amère peur rongeait son cœur, car il avait le sentiment que cet homme lui apporterait la vérité sur le monde. Une vérité qui, selon ses soupçons, étaient chargés de douleur.
D'une voix extrêmement rauque, comme s'il n'avait pas parlé depuis des années, il articula:
'' Tous mentent... tous sont hypocrites, tous font le mal. La douleur fait mal. J'ai mal. Je veux disparaître. Tout est horrible. Le sang, la trahison... Personne ne comprend... que le monde fait peur. Qui êtes-vous? Partez avant qu'il ne soit trop tard. Qui...''
Au plein milieu de ses questions, Galadriel arrêta de parler, car une sensation de vide immense s'insinua au creux de son estomac. Un vide qu'il avait rarement ressenti dans le passé. Comme un sentiment de vertige. Lentement, son cerveau comprenait les phrases dites par l'inconnu et...
... c'est alors qu'une étrange picotement finit par sortir complètement le tétanisé de sa léthargie. Jamais de sa vie il n'avait senti une telle froideur lui toucher le bras. Qu'est-ce qui lui arrivait? Qu'est-ce que...
Spoiler:
Se replier et reculer face à ce qui nous semble inhabituel est un pas dans la mauvaise direction. J'ignore qui tu es ou ce que tu as pu ressentir à mon contact, mais sache que tu es habité par une force surnaturelle que tu te dois de dompter. Si j'ai décidé de te faire relever de ta propre humiliation, c'est pour te donner la leçon nécessaire et propice à ton apprentissage sur ta propre personne. Tu ignores qui tu es et pourquoi tu es, c'est évident, sans quoi, tu n'auras pas réagi de la sorte face à ce qui me sembles d'un naturel évident. Tes pensées doivent te dicter que je suis un monstre abominable assoiffé de sang et je dois m'avouer que je correspond aimablement à cette charmante description. Dans le monde qui nous entoure, il est devenu d'une obligation incontournable de se servir soi-même. N'attends jamais rien de la part d'autrui, car le seul présent que tu pourrais en obtenir, c'est trahison et déception. Les autres, ils ne feront que représenter des bâtons dans les roues de ton propre avancement. Aucune hésitation quant à leur tragique destin, tu te dois de les écarter de ton chemin, tu te dois de te forger ta propre réputation qui fera trembler les yeux lorsqu'ils croiseront ton regard. Et si jamais appliquer la mort sur les corps de tes semblables, l'alternative est toute aussi alléchante.
Le vide mordait son cœur de plus en plus... La présence de cet homme était astreignante, imposante, poignardant. Les ombres sur son bras le rendait triste, anormalement triste. Le contact des ombres avec Galadriel ne réveillait pas le don du jeune homme, mais elles effleuraient une partie sensible de son cœur, car le surnaturel de son pouvoir rendait le tourmenté plus sensible que n'importe qui! Il ne sut trop pourquoi, mais au contact de cette ombre quelconque, la moindre rage qu'il aurait pu avoir pour cette personne qui avait tant bouleversée sa journée, se transforma en un tristesse incontrôlable. Sans qu'il ne le contrôle, justement, de grosses larmes se mirent à couler sur ses joues et il avoua, à mi-voix:
''Je ne sais pas ce que je suis. Je ne comprends pas la mort. On ne m'a jamais rien dit sur le monde. Tout est confus en moi. Je vis sans vivre. Je ne comprends pas ce qui m'entoure. Je ne comprends pas ce que je vois. J'ai peur... Qu'est-ce que la vérité? Pourquoi tant de violence!''
La froideur des ombres étaient plus douces que les folles visions...
Galadriel avait l'impression de pouvoir tout confier à cette voix... tout! Pourquoi donc? Pourquoi aimait-il ce picotement, cette froideur? Cette personne avait-elle de l'emprise sur lui? Il ne pouvait le dire. Il ne se le demandait tout simplement pas. Pourtant, il était clair, très clair:- il le disait franchement- il était en face du pire monstre qu'il n'avait jamais rencontré. et pourtant... pourtant... il était redevenu calme, il ne se sauvait pas: il attendait. Il attendait quoi?
Galadriel avait mal à la tête de se faire ainsi bourrer le crâne. Il ouvrit alors les yeux et croisa le regard de cet imposant homme. Le contact visuel était un des contacts que Galadriel détestait par-dessus tout, car les yeux étaient la fenêtre de l'âme et ce jeune homme avait peur de se frotter à l'âme des autres. C'est alors qu'il vit une excitation démesurée, une frénésie débordante face aux paroles qu'il rapportait. Qui était cette personne réellement? De quoi parlait-elle?
On dirait qu'il lisait en lui comme un livre ouvert. Il n'aimait pas ça du tout, mais continuait à se laisser apaiser, encore un instant, par le picotement de froideur et de vide que les ombres lui procuraient. Vide excitant! PLUS DE PENSÉE, PLUS DE VISION! C'était enivrant...
Puis, le bavard fit une pause dans son discours. La sensation d'ivresse, et de froideur quitta son corps, sortie de son bras, en fait. C'est alors qu'il redevint lui-même...
Il n'avait rien compris de cet homme, juste à temps qu'il amène son regard vers ses gens qui les observaient et qu'il dise ces mots:
Spoiler:
Sans force physique, sans offensive directe et dévastatrice, il est possible d'être le plus redoutable des adversaires. En ce moment même, j'aurai déjà pu ramené ma lame pour trancher le cordon de vie d'une de ses âmes spectatrices à notre scène. Toutefois, le suspense n'en aurait pas été entier et pour installer un climat de doute et de peur, rien de mieux que de se servir de l'arme la plus puissante de notre arsenal: la parole. Chaque mot choisi est une pointe de flèche en soit et l'assemblage de tout ceci devient une bombe atomique qui fait suer les gouvernements. Ses idiots croient à tort que leurs armées peuvent marcher sur la tête de la liberté mais c'est pourquoi nous sommes ici, nous, les spéciaux comme on est appelés, pour leur rappeler qu'au nom de la liberté et de cette vérité absolue, nous serons prêts à tout, à tuer s'il le faut. Si ce n'est pas ton domaine, tu peux me le laisser, j'en suis passé maître depuis le temps que l'art est pratiqué.
À ces paroles, il se remit à se souvenir de sa vision et compris que cette personne jouait avec le mal comme un bébé jouait avec un hochet. Que devait-il faire? Se sauver? Non. Une force inconnue lui disait qu'il devait rester au près de lui. Il recommença à trembler. Quelle était cette force? Celle invisible du destin? Qui sait... Tout ce que Galadriel pouvait dire, c'est que cette personne était capable de freiner ses visions terrifiantes. Il n'était pas contre l'idée.
Sans savoir pourquoi, sans donner l'ordre à sa bouche de dire ces mots, il déclara finalement:
'' Comment devient-on quelqu'un? Je suis triste de n'être rien... Est-il inévitable de faire souffrir pour comprendre le monde? Pourquoi? De quoi parles-tu? Je ne comprends pas. Je suis si confus.''
Comme cela faisait longtemps que cet homme lui faisait face sans lui donner de visions, Galadriel oublia ce qu'il avait vu et se persuada qu'il était la clef de ses recherches. Il ne croyait pas qu'il avait un lien direct avec ce petit garçon du carnage. Ces mots et cette sensation d'apaisement, de vide froid avait été trop jouissives pour être comparé à l'angoisse et la terreur qu'il avait ressenti plus tôt. Aucune rage ne perçait son cœur à présent. Il n'avait pas envie de tuer, ni de se suicider. Il voulait comprendre. Une curiosité sans limite naissait en lui! Il était comme un enfant, avide de comprendre le monde, l'avenir et... lui-même, en fait. Néanmoins, ce n'était pas sans peur qu'il attendait les réponses et la suite des évènements. Lui qui était loin de comprendre tout ce discours était dans un état d'intrigue extrême.
Alexis Kane The Man That You Fear
Nombre de messages : 2526 Age : 36 Pouvoirs : Création/contrôle des rêves, Maitrise des ombres Côté Coeur : Darkness Date d'inscription : 23/10/2008
:::Votre Perso::: Age du perso: 30 Relations avec d'autres personnes: Sylar (--), Kerry (--), Alex Dumont (--), Sky (+/-), Billy (----), Caïn (+), Asami (-), Rick (-), Galadriel (+), Edmond (---), Gregory (--), Jaden (-), Mickael (---), Alison (++), Peter (---) Travail: Aucuns
Dans les temps difficiles, l'initiative de l'innovation devient une nécessité absolue pour espérer une garantie de survie sans souffrance. Que ce soit par pur génie ou un simple instinct, les révolutionnaires comprenaient qu'on ne pouvait se fier au passé pour espérer un futur de qualité supérieur au présent douteux que l'on traversait comme si l'épopée était sans début, sans fin, sans ressources exploitables pour répondre à ses propres besoins existentiels qui ont été supplantés par des nécessités artificiels et matériels. Pathétique vous dites, comment se défiler devant cette évidence frappante qui ne peut s'effriter? Trop peu d'espèces, qu'ils soient parmi les élus ou les faibles, semblent avoir saisis le sens de ce que la vie est devenue: une éternelle chasse dont l'humanité elle-même en est devenu le gibier. Le chasseur a étudié le terrain et comprend les variations qui s'impliquent. Pour augmenter son efficacité et faire de sa propre personne un prédateur aux réflexes redoutables et aux habitudes infaillibles, chaque chasseur digne de ce nom doit adopté son style, son approche qui lui cadre bien. Certains préfèreront une approche plus directe et brutale tandis que d'autres se feront plus discret et silencieux. Toutefois, l'exception confirme toujours la règle, certains se démarquent par leurs procédés peu orthodoxes. Les normes devient révolues, les traditions sont désuetes, place à la nouveauté et à l'originalité. Certains de ses chasseurs uniques, enfin, un d'entre eux en particulier, y va d'une approche plus mentale et psychologique. Au lieu d'affaiblir sa proie avec un solide coup de feu dans l'épaule ou le genou, ce prédateur décide d'envoyer plusieurs offensives visant le cérébral de sa future victime de façon à la manipuler et de l'avoir à la merci de sa volonté. Et une fois qu'ils sont aveuglés par des discours bien ficelés, le prochain coup devient mortel...
On ne peut dire que Alexis n'était pas sur la bonne voie avec le cas présent. Ce jeune homme était toutefois très particulier tout comme le don que le destin lui avait remis. Qu'avait-il donc fait à sa naissance pour mérité cette bénédiction aussi tranchante qu'une malédiction? Mais plus il y repensait, plus le ténébreux se disait que ce formidable pouvoir pourrait être tourné à l'avantage de Galadriel si sa stature mentale n'était pas aussi chancelante. Passant de ce sérieux déséquilibré à cette tristesse illogique, autant son cerveau que son cœur ne semblait pas faire d'ordre dans ses pensées et sentiments. C'était un spécimen relativement spécial qui semblait tout droit sortir d'un laboratoire expérimental sur les capacités surnaturelles d'un humain, comme si certains des réglages avaient été oubliés. Jamais Alexis n'aurait cru avoir à surmonter un défi qui demanderait ce genre d'efforts, ce n'était pas dans les attentes qu'il avait mais la reconnaissance n'en serait qu'encore plus grande. Avec un tel acolyte dans son camp, nombreuses les possibilités deviendraient et fatales leurs exécutions deviendraient également. Laisser passer une opportunité aussi alléchante serait une erreur lamentable de sa part et prestigieux professionnel du métier comme il était depuis le début de la pratique de sa profession, cela n'arriverait pas, même si son futur apprenti pleurait à chaudes larmes devant lui, même s'il devait lui faire voir les pires atrocités de la société et qu'il en serait traumatisé. Le ténébreux était prêt à prendre se risque, la récompense à en tirée n'en serait que plus méritée encore...
Alors que Galadriel le regardait dans la confusion la plus totale, le ténébreux était aussi impassible et silencieux qu'un riche monument de sombre marbré. Le jeune homme posait toute sorte de questions qui méritaient des réponses dignes des plus grandes encyclopédies de notre civilisation. Alexis devait se montrer à la hauteur de la situation, ainsi son petit jeu serait encore plus solide dans ses fondations. Levant légèrement les yeux vers le ciel qui s'était assombrit sous l'arrivée inattendue d'une importante masse nuageuse, le ténébreux sortit une élégante paire de gants de cuir qui était assortie avec son long manteau aussi fait d'un cuir de haute qualité. Ce n'était pas pour être à la mode mais simplement car c'était une pièce de vêtement qui lui convenait bien. Resserrant le tout autour de ses doigts, il croisa ses bras dans son dos et fit de longues enjambées en tournant autour de Galadriel comme s'il le sermonnait alors qu'en fait, il était terriblement calme...
Pour une faiblesse incarnée qui ne semble pas comprendre l'acharnement du triste sort sur sa propre personne, ton analyse de la vérité du mensonge est plutôt juste et véritable, ce qui en fait une des rares justices à se donner le droit de subsister dans ce monde couvert de crasses et de profondes crevasses. Miraculeusement, tes pas ont su te conduire dans le droit chemin sans que tu fasses comme la panoplie de tes semblables et tomber dans les profondeurs de la folie ou dans l'inévitable descente vers le suicide. Des choix irréversibles, des regrets que l'on ne peut effacer, marqués dans la mort, souvenirs à jamais transporter par l'histoire et l'au-delà. Délicieuse tragédie n'est-ce pas? Ou une succulente conspiration contre les aveuglés ayant découvert leur propre vision sur la laideur de notre environnement quotidien, difficile de mettre le doigt sur la véritable hypocrisie. J'ai toutefois le malheur de t'annoncer que tu ne pourras jamais disparaître, encore moins sans avoir à te frotter aux plus grandes plaies douloureuses de nos propres pêchés. Tu te demandes pourquoi est-ce que ta disparition se trouve à être improbable, alors écoute bien si tu veux avoir une chance de surmonter cette peur et de la dominer comme je t'enseignerai à faire.
Crispant ses doigts en fendant l'air ambiant avec sa main, Alexis agrippa le bras de Galadriel et dirigea sa concentration sur la manifestation de son pouvoir. Cette fois-ci, ce fut beaucoup plus facile et aisé que la lamentable épreuve d'il y a quelques minutes. Les deux êtres devinrent ombres et ténèbres parmi l'obscurité dégagée même s'il elle n'était pas très présente, c'était tout juste suffisant pour un petit voyage. Ignorant comment son nouveau jouet humain se sentirait à l'intérieur même des conduits noirs et abstraits de la nuit éternelle, Alexis se dirigea avec hâte vers le plus haut bâtiment qui avait à sa portée pour finir la rapide course sur le toit du lieu. Personne, un désert urbain idéal pour des leçons d'apprentissanges, sans distractions, sans dérangements quelconque. Ciblant la faible noirceur qui entourait le coin d'un muret de briques, c'était parfait pour une sortie simple et efficace. D'un seul bond, les deux hommes surgirent hors de ce petit bassin noir alors que le ténébreux arriva parfaitement sur ses pattes pendant que le jeune blond trébucherait probablement, peu habitué à cette méthode de transport. Ne le laissant guère le temps de digérer son arrivée, Alexis tourna sur ses talons pour lui faire face de nouveau, le regard sévère, lourd, perforant jusqu'au plus creux de son âme...
Tu vois des choses qu'aucune autre paire de yeux a la chance de pouvoir observer. Chance tu me dis, comment peut-elle être aussi cruelle? La révélation de la vérité absolue est-elle une cruauté en soi? Ton incompréhension du monde peut se faire valoir mais tu es béni de la destinée, c'est ton devoir d'accepter les visions qui t'assaillent l'esprit. C'est ça que tu es, le récepteur des messages spirituels les plus importants et honorables que l'on peut refouler à l'intérieur de soi. Ce que tu veux savoir sur un être quelconque, tu peux aller le chercher, aucuns de ces secrets ne peut se terrer dans l'ombre en ayant ces faux espoirs de n'être jamais découvert. Tu peux défier les ténèbres mêmes * Petite expression de dégoût et de rire à peine visible sur le visage de Alexis à cet instant précis *, une exceptionnalité que tu es le seul à posséder dans son intégralité. Cette facette qui se reflète dans la pupille de tes yeux et dans les veines de ton cœur, tu te dois de la maitriser, de la dompter pour chasser cette confusion qui te fait inutilement douter sur ce que tu ne devrais pas douter. Ce qui t'entoure lors de tes visions, ce que tu peux voir et toi seul, c'est la vérité nue et simple, sans protection, dans toute sa honte au risque d'exquises humiliations. Si elle est si violente, si sanglante, si meurtrière comme tu le redoutes aimablement, ce n'est qu'encore une fois ce que la nature humaine est véritablement, enfin, ce qu'elle mérite depuis le temps de ses perpétuelles erreurs. Tu ne dois pas avoir peur de la violence et du sang qu'elle fait abondamment couler, la violence est un complément nécessaire pour notre espèce. Pour se faire comprendre, pour faire passer les messages à cette bande de sourds qui n'en ont que pour leurs propres discours aussi bien prononcés que les jappements d'un chien mourant, la violence est nécessaire. C'est un dérivé de la mort qui est tout aussi acceptable chez ceux qui la comprennent à la perfection. Ce n'est pas ce que je te demande, de comprendre la mort, d'ailleurs tu ne pourras jamais y arriver si le meurtre n'est pas une de tes habitudes quotidiennes. Sans comprendre la mort, sans la renier, tu peux facilement l'accepter dans ta vie comme toute valeur que tu embrasais avant mon heureuse arrivée. Je suis tombé au bon moment sur toi avant que ton cas se décrépit encore plus, te sauver est encore largement possible. On dit que le hasard fait bien les choses, coïncidence que ce soit le cas présentement? Est-ce que tu y crois seulement au hasard ou est-ce un signe du destin?
Glissant un maigre sourire sur ses lèvres, Alexis frappa ses mains l'une contre l'autre comme si c'était un signe pour que Galadriel se presse à se relever ou à avaler l'avalanche de mots qui venait de tomber sur ses épaules. C'était typique de mr. Kane d'agir de la sorte, de construire de longues phrases articulées par une structure des plus uniques dans ce monde et en faire une épaisse tonne de brique qu'il s'amusait à lancer sur son interlocuteur. Quelle meilleure façon d'exercer la manipulation si ce n'est par la force de son vocabulaire aussi élaboré qu'un dictionnaire sans fin? Tournant lentement sur ses propres pieds, Alexis marcha un pas à la fois vers l'avant sans rien presser ou faire en toute hâtive. Ses mains étaient revenues se croiser dans le bas de son dos, signe qu'il était dans un état mental parfaitement détendu et loin de toute perturbations possibles. C'était le Alexis au sommet de son art, le redoutable chasseur que personne ne voulait voir sur son terrain, le meurtrier le plus efficace qui pouvait exister, et pourtant, il ne faisait que parler et s'exprimer par la voix de la parole. C'était un symbole assez convaincant de l'abomination qu'il représentait...
La meilleure façon de t'affirmer comme un quelqu'un aux traits uniques, c'est d'accomplir tout ce que je viens de te partager comme secrets. Surmonter ta propre peur, te faire dominant sur ce qui devient un fardeau difficile à porter, accepter les fatalités de la mort, toutes ces petites choses à l'apparence insignifiante feront de toi un être en contrôle de ses moyens et de son potentiel. Ce potentiel, il est illimité et sommeille en toi depuis trop longtemps déjà. Je ne suis pas ici pour le réveiller, ma présence se résume à te faire comprendre qui tu es et pourquoi tu es ce que tu es depuis toujours. Je ne suis pas celui qui fera les découvertes et réalisations à ta place, je suis simplement ton humble guide dans cette grande quête de la vérité incomprise. Ne cherche pas à penser le contraire mon cher, je ne fais que dire la sainte vérité, depuis le tout début même.
Le visage noir du diable qui essayait de se soumettre à l'honnêteté, cela valait bien plus que toutes les blagues que l'on pouvait raconter sur les réseaux télévisés cherchant à subventionner leurs programmes qui lavaient le cerveau jusqu'à l'os. De nouveau, Alexis se retourna et se rapproche de Galadriel sans brusquer sa démarche. Il était maintenant très prêt l'un de l'autre, une forme d'intimidation que le ténébreux avait prit l'habitude de faire depuis quelques temps pour renforcer l'impact de ses conclusions. Soufflant les quelques mots qui suivaient comme un doux soufflé de la mort, Alexis paraissait bien plus effrayant sous cet angle...
Tu me demandais qui j'étais, tu en mérites une réponse digne d'une question aussi brillante de simplicité. Beaucoup ignorent la logique de ma véritable nature. Beaucoup se demandent pourquoi je me permets de penser d'une telle manière et d'agir d'une autre manière alors que la contradiction se fait parfois ressentir. Comme tu peux le constater, je pense et je parler dans le calme le plus absolu sans jamais me laisser emporter par mes émotions. Pourquoi? Disons simplement que j'ai su écraser ce qui restait des miettes de mon organe pompeur de sang, cela évite de se faire jouer de mauvais tours lors des moments cruciaux. Suite à cette élimination de ce gênant obstacle, j'ai pris cette vilaine habitude de fabriquer en toute spontanéité, sur des intuitions et inspirations que je peine à comprendre une fois le moment passé, de longs discours parfois confus mais que je comprend à la perfection. Chaque mot que je prononce est calculé et prévu dans l'équation, jamais je ne dirai rien pour rien et si tu écoutes attentivement les paroles qui flottent jusqu'à ton sens auditif, tu pourras comprendre toutes les subtilités de mon langage. C'est étrange d'agir comme ça alors que sur le terrain, sur l'offensive physique, je représente l'incarnation d'un véritable monstre assoiffé de sang et de mort. Étrange paradoxe que c'est n'est-ce pas? Dans toute la discrétion des ombres, je dessine les schémas des meurtres les plus morbides que tu pourrais imaginer. Des souffrances inimaginables, de la torture interminable, bref, des œuvres d'art que tu ne peux observer dans toute leur beauté si tu ne fais pas ce que je t'ai déjà dicté. Accepte la mort et les portes s'ouvriront pour toi, tout deviendra possible, sans que jamais l'on puisse t'arrêter.
Échappant un petit rire sadique de ses cordes vocales, le démon noir s'évapora dans l'ombre de Galadriel alors que l'astre solaire frappait de nouveau la terre de son éclat. Après quelques secondes de silence total et d'inactivité, le ténébreux revint dans la réalité quelques mètres derrière le jeune homme, respirant bien sur l'assurance et la confiance en lui-même, ses dires et son univers...
Galadriel Takeda
Nombre de messages : 84 Age : 33 Pouvoirs : Voir,ressentir et se connecter avec le passé des gens. Côté Coeur : En combat entre l'ombre et la lumière; amoureux de la lumière (Asami) Date d'inscription : 21/12/2009
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Sujet: Re: Two-Sided Shadow (PV Galadriel) Sam 30 Jan - 17:32
(Désolé de l'interminable attente!! J'ai pris du temps a avoir l'inspiration afin de répondre quelque chose de bien ^^ Voilà!)
Âge du mensonge. Est-ce que tout le monde ment pour survivre? Âge de l’égoïsme. Ne vivons-nous pas que pour notre pouvoir, notre gloire, notre réputation? Âge de l’individualisme.Pourquoi sommes-nous si seuls parmi tous ces gens? Âge de l’ombre.Même la lumière du soleil peut s’assombrir, n’est-ce pas?
Si vous croyez que le monde est une complexité, vous avez tort car, en fait, malgré le temps qui coule sur les âges, malgré les avancées technologiques, malgré bien des découvertes, malgré une lignée de gens différents qui se succèdent en tentant-pour la plupart- d’empêcher la reproduction des erreurs du passé, nous sommes toujours capables d’analyser un moule basique suivit par l’humanité comme si, programmée à l’avance, l’univers serait fait pour répéter, siècle après siècle, les mêmes patterns.
Et si cela pouvait changer? Et si, grâce à un seul visionnaire, les erreurs des plus simplistes, allant à celles les plus complexes, pouvaient être évitées? Avant de passer à de telles conclusions, voyons si ce visionnaire à des chances de réaliser cela avant qu’il ne soit trop tard…
Il existe deux sortes d’humain sur cette Terre et cela depuis le début de l’humanité. Deux grandes catégories d’être humain supplantant toute classification de sexe, de race et d’orientation. Ces deux classes distinctes sont : les dominés et les dominants. Subjacent à cette séparation claire des hommes, il existe ceux qui se complaignent de leur sort de dominés et ceux qui rêvent de devenir dominants. Il y a ceux qui sont dominants par leur réputation et d’autres qui sont dominateurs, c’est-à-dire qui adorent le sentiment d’être le plus fort de la société. Dans cette dernière sous-classe des dominants, Alexis s’était taillé une place de choix. Il était évident que cet homme avait une ivresse à dominer. Il semblait si adorateur et avide de manipuler l’esprit des autres, qu’il prenait entre ses mains les craintes et les questions du tourmenté Galadriel afin de l’orienter vers une réponse rassurante qui l’amènerait à avoir confiance en lui et en son interlocuteur. D’ailleurs, Galadriel n’était pas difficile à convaincre à propos de la vérité, car il était en quête de celle-ci depuis si longtemps… De plus, il n’avait aucune capacité pour se débrouiller : il était incapable de se former une personnalité, une pensée indépendante. Alors, il lui suffisait de prendre confiance en cet homme sorti de l’ombre pour adhérer facilement à son idéologie! Il voyait Alexis d’un œil admiratif. Lui qui ne vivais point n’en revenais pas de voir toute cette déblatération, ce déferlement d’informations sorti de la bouche de cet inconnu atteindre si aisément les cellules de son cerveau habituellement profondément imprégnées et lésées d’images appartenant à un passé quelconque.
Où se classait donc Galadriel dans cette échelle de dominants et dominés? Il se situait à la minime frontière qui existait entre les complaignants d’être dominés et la folie car oui, la seule chose pouvant probablement altérer le monde en un univers plus complexe était le fait que certains marginaux, certaines personnes qui avaient eu des traitements différents d’un être humain normal, devenaient si perturbés dans leur tête qu’ils ne savaient même plus ce qu’était d’être humain, ce qu’était un sentiment, ce qu’était un choix… Ils embarquaient facilement dans le premier bateau qui leur semblait le plus accessible afin de trouver une raison d’être et souvent ce bateau était le rêve. C’était le cas de Galadriel qui avait été traité comme un monstre toute sa vie. Qui avait été laissé à lui-même à cause de son don, à cause du destin qui faisait en sorte de harnacher solidement aux parois de son esprit; incapable de tenir en place dans la réalité… Sauf en ce moment où, sans vision depuis quelque temps, il commençait à se laisser envoûter par les paroles du premier venu su sa route…
Spoiler:
-Pour une faiblesse incarnée qui ne semble pas comprendre l'acharnement du triste sort sur sa propre personne, ton analyse de la vérité du mensonge est plutôt juste et véritable, ce qui en fait une des rares justices à se donner le droit de subsister dans ce monde couvert de crasses et de profondes crevasses. Miraculeusement, tes pas ont su te conduire dans le droit chemin sans que tu fasses comme la panoplie de tes semblables et tomber dans les profondeurs de la folie ou dans l'inévitable descente vers le suicide.
Cet homme voulait quoi, en fait? Devenir l’ami de Galadriel ou rire de lui? Il était évident que cet homme n’avait pas toute sa tête sinon, il serait parti en courant à la réalisation de l’extrême noirceur qui habitait Alexis ou aurait tenté de parlementer avec lui s’il aurait été de ces gens téméraires. Toutefois, Galadriel n’était pas ce genre de personne normal qui avait le choix entre la fuite face à la peur ou la témérité. Il n’était tout simplement pas maître de lui, mais complètement dépendant de la réaction de son corps au contact de ses propres pulsions et sentiments. Ah là là et comment quelqu’un ne connaissant pas le passé d’une autre peut parler de suicide avec autant de volupté? Si Alexis savait le nombre de tentatives que ce jeune homme avait faites par la faute de son impuissance face à ses visions et face à ceux qui lui donnaient de telles hallucinations, il ne tiendrait certes pas le même discours… C’est avec un léger tressaillement que l’étrange qu’était Galadriel continua à écouter le discours volumineux de l’inconnu, sans broncher. Le mot suicide lui avait dit quelque chose vaguement mais, ayant été isolé du monde pendant longtemps, il n’était pas tout à fait certain de sa définition.
Spoiler:
-Des choix irréversibles, des regrets que l'on ne peut effacer, marqués dans la mort, souvenirs à jamais transporter par l'histoire et l'au-delà. Délicieuse tragédie n'est-ce pas? Ou une succulente conspiration contre les aveuglés ayant découvert leur propre vision sur la laideur de notre environnement quotidien, difficile de mettre le doigt sur la véritable hypocrisie. J'ai toutefois le malheur de t'annoncer que tu ne pourras jamais disparaître, encore moins sans avoir à te frotter aux plus grandes plaies douloureuses de nos propres pêchés. Tu te demandes pourquoi est-ce que ta disparition se trouve à être improbable, alors écoute bien si tu veux avoir une chance de surmonter cette peur et de la dominer comme je t'enseignerai à faire
Dominer. Le vilain parlait de domination comme si cela s’agissait d’un jeu et il parlait, aussi, tel un maître face à son futur élève. Mais pour qui se prenait-il? Est-ce que Galadriel avait demandé à être guidé? En fait, oui. Les questions qu’il avait posées pouvaient amener à une telle conclusion. Comme si le destin les avait mis un sur la route de l’autre, les avait fait entrer en contact pour leur donner, ainsi, un le rôle de dominé et ‘’d’élève’’ et l’autre, de sadique maître dominateur, Galadriel ne pouvait s’empêcher de s’abreuver calmement des paroles d’Alexis en profitant, par le fait même, des quelques minutes de répits que son cerveau, sans image douloureuse, lui donnait.
En somme, le jeune homme dévoré par une angoisse psychologique persistante était anormalement détendu- plus qu’à l’habitude-. Lentement, il commençait à prendre conscience de ce qui l’entourait et du poids des mots dits par Alexis. Il était presque pour répondre, quand soudain… il sentit une main froide lui agripper le bras, une main froide comme la mort. Mais ce n’est pas ce qui le dérangea le plus. Ce qui le dérangeait: c’était de savoir qu’on l’avait touché! Cela eu raison de lui et l’amena à s’éloigner quelque peu de toute source de contact d’un pas maladroit- d’Alexis autant que la foule qui s’accumulait autour d’eux deux. Qui l’avait touché? Était-ce cet inconnu bavard? Ce bref contact avait été si précipité, qu’il n’avait pas remarqué qui l’avait fait puisque Galadriel s’était immédiatement fermé les yeux de peur d’y voir des horreurs. Toutefois, comme vous vous y attendez sûrement… il était trop tard…
Le jeune homme de ses visions antérieurs semblait avoir quelques années en plus et se promenait fièrement dans les plus sombres dédales de New-York. Comme à vol d’oiseau, Galadriel voyait l’homme parcourir la ville et aborder qui traînait sur sa route. Tous ces laborieux discours du passé s’entremêlaient dans sa tête en créant une si belle cacophonie qu’un violent mal labourait son crâne à présent.
Du sang… Des ombres… Des… flammes!
Puis, les images se mirent à rapidement se succéder. À une vitesse inimaginable : c’était effarant! Le jeune homme chancelait au même rythme que la danse de flammes emplissant ses yeux. Il y avait tant de flamme dans son délire qu’il en fut aveuglé! Il perçu quand même, vaguement, à travers ce bouquet de vagues flamboyantes et oscillantes, un 5 rouge peinturé sur un terne mur… À cette vue, Galadriel se mit presque à manquer d’oxygène. Ce chiffre lui était familier… vraiment familier! Où l’avait-il vu avant?
Cette vision s’estompa au moment où il sentit tout son corps devenir glacé puis être arraché carrément du sol. Il sentait le même ressentiment probablement qu’une fleur à l’instant où elle était extirpée violemment de terre. Perturbé jusqu’à la moelle, Galadriel n’était pas certain de comprendre ce qui lui arrivait! Mais ce qui était sûr, c’est que sa tête, vide de toute pensée à présent à cause des ombres, tournait. Ce moment fut bref car, en moins de deux, un contact âpre lui laissa échapper un cri de douleur non refoulé. Ses jambes lui faisaient atrocement mal. Meurtrie, il se laissa affaler au moment où il sortait d’un douteux tunnel se présentant sous forme d’un kaléidoscope, en dégradé de noir, au côté d’Alexis. Il n’avait plus beaucoup de force. Lui qui venait d’avoir des délires forts éprouvants était sur le point de perdre le peu de conscience qui l’habitait encore. Il se sentait secoué et avait maintenant la nausée…
D’un regard pâle, il leva la tête vers celui qui venait de le faire voyager de ce côté psychédélique du monde qu’était celui privé de la lumière : le pays des ombres! Sans s’en rendre compte, la froideur qui le rongeait était celle de la transformation de son être en ombre… C’était fascinant. Enivrant à la rigueur. La seule sensation, en fait, qui le gardait éveillé. Il aimait trop cela. Il savait que cet état le protégeait de ses visions et il en était ivre. Il se fichait éperdument de son sens moral. Galadriel n’était pas certain tout à fait de ce qu’était la moral et la normalité. Lui qui avait été élevé en sauvage, avait de la difficulté à analyser logiquement les balises de ce monde… Vaguement, comme il l’avait dit plus tôt, il distinguait le bon du mauvais, mais il y avait place à l’apprentissage.
Spoiler:
-Tu vois des choses qu'aucune autre paire de yeux a la chance de pouvoir observer. Chance tu me dis, comment peut-elle être aussi cruelle? La révélation de la vérité absolue est-elle une cruauté en soi? Ton incompréhension du monde peut se faire valoir mais tu es béni de la destinée, c'est ton devoir d'accepter les visions qui t'assaillent l'esprit.
-Accepter les visions, répéta-t-il d’une voix tremblante, sans avoir conscience qu’il les répétait comme si, tel un bébé, il enregistrait les mots qu’il entendait. Comment
Spoiler:
-C'est ça que tu es, le récepteur des messages spirituels les plus importants et honorables que l'on peut refouler à l'intérieur de soi. Ce que tu veux savoir sur un être quelconque, tu peux aller le chercher, aucuns de ces secrets ne peut se terrer dans l'ombre en ayant ces faux espoirs de n'être jamais découvert. Tu peux défier les ténèbres mêmes…
-Défier les ténèbres… Comment…
Spoiler:
* Petite expression de dégoût et de rire à peine visible sur le visage de Alexis à cet instant précis *, une exceptionnalité que tu es le seul à posséder dans son intégralité. Cette facette qui se reflète dans la pupille de tes yeux et dans les veines de ton cœur, tu te dois de la maitriser, de la dompter pour chasser cette confusion qui te fait inutilement douter sur ce que tu ne devrais pas douter. Ce qui t'entoure lors de tes visions, ce que tu peux voir et toi seul, c'est la vérité nue et simple, sans protection, dans toute sa honte au risque d'exquises humiliations. Si elle est si violente, si sanglante, si meurtrière comme tu le redoutes aimablement, ce n'est qu'encore une fois ce que la nature humaine est véritablement, enfin, ce qu'elle mérite depuis le temps de ses perpétuelles erreurs. Tu ne dois pas avoir peur de la violence et du sang qu'elle fait abondamment couler, la violence est un complément nécessaire pour notre espèce.
-Ne pas avoir peur de la violence et du sang… continua-t-il à répéter. Comment…
Spoiler:
-Pour se faire comprendre, pour faire passer les messages à cette bande de sourds qui n'en ont que pour leurs propres discours aussi bien prononcés que les jappements d'un chien mourant, la violence est nécessaire. C'est un dérivé de la mort qui est tout aussi acceptable chez ceux qui la comprennent à la perfection. Ce n'est pas ce que je te demande, de comprendre la mort, d'ailleurs tu ne pourras jamais y arriver si le meurtre n'est pas une de tes habitudes quotidiennes. Sans comprendre la mort, sans la renier, tu peux facilement l'accepter dans ta vie comme toute valeur que tu embrasais avant mon heureuse arrivée.
C’est alors que le discours du bavard avançait et qu’il finit par réaliser qu’il suggérait l’acceptation ignorante de tout ou la compréhension de la vérité absolue par la voie du meurtre… Était-ce la seule façon de quitter la peur et l’humiliation? Voulait-il être quelqu’un à ce point? Au point de tenter de se tailler une place parmi l’humanité, c’est-à-dire parmi les dominants et les dominés? Avait-il la force d'entreprendre un tel périple? De toute façon, quelle vie, quelles valeurs avait-il à perdre? Il n’avait rien à perdre…
Spoiler:
- Je suis tombé au bon moment sur toi avant que ton cas se décrépit encore plus, te sauver est encore largement possible. On dit que le hasard fait bien les choses, coïncidence que ce soit le cas présentement? Est-ce que tu y crois seulement au hasard ou est-ce un signe du destin?
Toutes ces paroles avaient été dites d’une langue soutenues et d’une manière très particulière, très accrocheuse. De plus, le contenu de celles-ci venait se greffer à l’esprit de Galadriel comme une lumière dans sa tête. Dans ce discours qu’il n’avait pas saisie dans toute son extrême profondeur, ni dans toute sa sphère de cruauté- qui avait été pourtant soulevée très clairement-, il lui apparaissait presque comma la révélation qu’il attendait voir bénir sa route déchéante et déficiente de sens. Éprouvé, il ne réagit pas avant que l’homme lui fasse carrément comprendre qu’il avait été mis sur son chemin pour lui apprendre la vérité. Dans ce vide hypnotique qui l’engourdissait et avec toute cette fatigue psychologique qui le minait, il voyait facilement tout ce qui semblait plus sensé que lui comme un signe. Du destin? Il ne pouvait dire. Il ne croyait pas en grand-chose. Sans vraiment répondre à la question, il murmura de sa voix rauque, presque éteinte :
-Sauve-moi. Continue à m’expliquer tout ce que je dois savoir. Je ne sais rien. On ne m’a jamais rien dit sur ce que je vois dans le monde et j’aime ça! Toi, tu me comprends plus que moi-même. J’ai même du… du mal à comprendre tous les mots qu’on doit dire dans le monde. Je me suis toujours caché parce que j’avais peur. Peur de tout. Mais voilà qu’enfin j’avais décidé d’aller droit devant moi sans but précis et que…
Il n’était plus certain de se sentir capable de raisonner. Il avait vraiment mal à l’estomac et à la tête. Son regard devenait de plus en plus vide de raison… Il était déconcentré. Jamais il n’avait écouté, vu et parlé autant dans un même moment de la journée. C’était assez déstabilisant. Dans un respire, il réussit à finir sa phrase :
-…j’ai trouvé la réponse…
Lorsque l’homme frappa dans ses mains, cela fit un choc à tout le corps de Galadriel qui fut parcouru d’un long tressaillement. D’un bond, il se releva. Mais chancelant, il dû s’adosser au muret de briques. D’un regard toujours vide, il regarda son interlocuteur tourner lentement dans une posture qui inspirait le mystère…
Puis, même avant de savoir comment se sentait son futur élève, le ténébreux recommença à utiliser sa langue de vipère pour être certain d’embobiner sa victime jusqu’au bout et cela même si, sans difficulté, Galadriel avait déjà accepté, sans raisonner, la demande indirect d’Alexis : il avait accepté de suivre son enseignement sans même savoir s’il cherchait à l’utiliser –ce qui était ÉVIDENT- ou non, sans poser de questions directement à ce propos – mis à part un naïf « qui êtes-vous?» qui s’était résolu par un autre discours volumineux auquel le perturbé adhérait en se disant qu’il devait être juste puisqu’il semblait complexe-. Le fou, au bord de la dépression, se foutait bien de la tournure de sa vie qui ressemblait à un ramassis de souffrance qui l’amenait à vouloir connaître ce qu’un humain appelait le bonheur. Il voulait être normal. Il voulait aimer, comprendre la souffrance, la violence. Il voulait avoir Mr Kane comme enseignant! Il voulait connaître le pourquoi de la nature du monde qui se révélait à ses yeux…
Comme si l’ombrageux Alexis décodait les questions qui surgissaient dans sa tête baignée d’un glacial vide, il poursuivit comme suit :
Spoiler:
-La meilleure façon de t'affirmer comme un quelqu'un aux traits uniques, c'est d'accomplir tout ce que je viens de te partager comme secrets. Surmonter ta propre peur, te faire dominant sur ce qui devient un fardeau difficile à porter, accepter les fatalités de la mort, toutes ces petites choses à l'apparence insignifiante feront de toi un être en contrôle de ses moyens et de son potentiel. Ce potentiel, il est illimité et sommeille en toi depuis trop longtemps déjà. Je ne suis pas ici pour le réveiller, ma présence se résume à te faire comprendre qui tu es et pourquoi tu es ce que tu es depuis toujours. Je ne suis pas celui qui fera les découvertes et réalisations à ta place, je suis simplement ton humble guide dans cette grande quête de la vérité incomprise. Ne cherche pas à penser le contraire mon cher, je ne fais que dire la sainte vérité, depuis le tout début même.
Pourquoi Galadriel s’intéressait tant aux paroles de cet homme fourbe? Il devait bien avoir remarqué le lien qui l’unissait à ses visions? Non, il n’avait encore vu aucun lien entre lui et l’homme- pourtant de plus en plus ressemblant à celui qu’il avait devant les yeux dans le réel- car à chaque fois qu’il était pour réaliser ce lien, les ombres atténuaient le peu de raisonnement qu’il avait comme sous l’effet euphorique d’une drogue. De plus, l’identité de ce Kane lui importait peu, car tout ce qu’il voulait savoir c’était SON identité et celui-ci semblait la détenir…
Étrangement, il avait le sentiment que cet homme était son miroir. Qu’il était un être supérieur qui connaissait le pourquoi de son existence. En 20 ans, Galadriel n’avait jamais vu personne s’intéresser réellement à lui. Il était choqué, mais aussi faible, donc peu expressif. Il tanguait encore sur le côté, voyant très embrouillé le ténébreux tourner devant ses yeux. Toutefois, ses pas étaient si gracieux qu’il les suivit avec un certain plaisir du regard.
Spoiler:
-Tu me demandais qui j'étais, tu en mérites une réponse digne d'une question aussi brillante de simplicité. Beaucoup ignorent la logique de ma véritable nature. Beaucoup se demandent pourquoi je me permets de penser d'une telle manière et d'agir d'une autre manière alors que la contradiction se fait parfois ressentir. Comme tu peux le constater, je pense et je parler dans le calme le plus absolu sans jamais me laisser emporter par mes émotions. Pourquoi? Disons simplement que j'ai su écraser ce qui restait des miettes de mon organe pompeur de sang, cela évite de se faire jouer de mauvais tours lors des moments cruciaux. Suite à cette élimination de ce gênant obstacle, j'ai pris cette vilaine habitude de fabriquer en toute spontanéité, sur des intuitions et inspirations que je peine à comprendre une fois le moment passé, de longs discours parfois confus mais que je comprend à la perfection. Chaque mot que je prononce est calculé et prévu dans l'équation, jamais je ne dirai rien pour rien et si tu écoutes attentivement les paroles qui flottent jusqu'à ton sens auditif, tu pourras comprendre toutes les subtilités de mon langage. C'est étrange d'agir comme ça alors que sur le terrain, sur l'offensive physique, je représente l'incarnation d'un véritable monstre assoiffé de sang et de mort. Étrange paradoxe que c'est n'est-ce pas? Dans toute la discrétion des ombres, je dessine les schémas des meurtres les plus morbides que tu pourrais imaginer. Des souffrances inimaginables, de la torture interminable, bref, des œuvres d'art que tu ne peux observer dans toute leur beauté si tu ne fais pas ce que je t'ai déjà dicté. Accepte la mort et les portes s'ouvriront pour toi, tout deviendra possible, sans que jamais l'on puisse t'arrêter.
La fin de ce discours résonna dans sa tête en écho. Ces derniers mots étaient lourds de sens et ne pouvaient pas être plus clairs. Véritablement, Alexis était le maître des dominateurs et il devait jouir devant la facilité que lui offrait Galadriel. Toutefois, lorsqu’il reprendrait des forces, qui disait à cet homme qu’il n’allait pas avoir du fil à retordre avec cet imprévisible névrosé? On voyait aisément que le jeune homme abandonnait ses pulsions meurtrières ou suicidèrent pour céder au flot des mélodiques paroles-au sens très sombres il fallait l’avouer- d'Alexis, qui étaient dites dans un tel tact, qu’elles devenaient comme une source de réponses ultimes.
Et voilà que le rusé loup approchait de Galadriel; lui qui détestait voir approcher le contact... Et voilà qu’il le regardait d’un regard à en glacer le sang...
D’un mouvement de tête non-chablent, le dominé la baissa au même moment où la moindre parcelle de son corps se raidit. Il marmonna, comme pour tenir réponse à tout en même temps :
-Je ne comprends pas tout à fait qui tu es, mais tout ce qui m’importe c’est de savoir pourquoi tu sembles me connaître plus que je le peux. Je… comment peux-tu savoir ce qui m’habite? Je… n’ai jamais su ce qui était à moi (il parle des images qui déferlent dans sa tête)! Je me fous de savoir le quoi, je ne le comprends pas de toute façon. Je ne comprends pas tout ce que tu dis. Mais je veux savoir le comment… puis le pourquoi… Le comment détruire ce… ce qui nous amène à faiblir (il parle de l'organe pompeux, le cœur) et le pourquoi je me sens si bien quand la glace me prend au cœur. Quand le vide se fait en moi… TU as un pouvoir qui peut m’apaiser. Je ne veux plus te quitter...
Sous le feu de ses révélations, un silence de mort se fit. Galadriel arrêta, quelques moments, de déblatérer, cherchant bien les mots qu'il devrait dire par la suite. Finalement, pousser par un vent de panique, il hurla lorsque, d’un coup, l’effet des ombres lui fut enlever:[/i]
-Sans cet apaisement, je vais devenir fou. Ne me l’enlève pas, PAR PITIÉ!!!!
Tombant à genou face à la foule qui se dispersait devant cette vision, il se mit à pleurer en sentant son esprit se remplir, à nouveau, de tout ce qu’il avait vu. C’est alors que la dernière vision ressurgit. Il se rappela du 5… Pour lui-même, il murmura :
-Je ne veux plus revoir ce chiffre… Je ne veux plus être aussi seul en moi-même. Je ne veux plus souffrir de ce qui est plus puissant de moi… Je veux devenir puissant!
Le pauvre enfant! Il était épuisé, à un tel point de voir de telles horreurs, qu’il étaie prêt à donner corps et âme à ce puissant diable qui tombait, comme un cadeau empoisonné du ciel, sur sa route. Il voulait faire tout ce que lui dirait Alexis étant donné qu’il espérerait toujours, en retour, pouvoir bénéficier de l’apaisement du néant que lui procurait les ombres.
Alexis Kane The Man That You Fear
Nombre de messages : 2526 Age : 36 Pouvoirs : Création/contrôle des rêves, Maitrise des ombres Côté Coeur : Darkness Date d'inscription : 23/10/2008
:::Votre Perso::: Age du perso: 30 Relations avec d'autres personnes: Sylar (--), Kerry (--), Alex Dumont (--), Sky (+/-), Billy (----), Caïn (+), Asami (-), Rick (-), Galadriel (+), Edmond (---), Gregory (--), Jaden (-), Mickael (---), Alison (++), Peter (---) Travail: Aucuns
Un poids, une mesure dominante. Que des mots décorés par cette habilité à les tourner en notre faveur, recette de la domination, il fallait en connaître le secret pour se démarquer. Parlons d'art, voulez-vous? Depuis des siècles, l'art est considéré comme une facette culturelle de la plus haute importance. Tracer le portrait d'un doux paysage, faire résonner la sonorité de la plus belle des mélodie, rendre vivant la fiction d'un personnage issu de notre propre imagination, tous ces concepts sont partie intégrale d'une lignée qui évolue vers l'innovation et l'ingéniosité, devenant ainsi une véritable évolution. L'art est concret, solide, matériel, on peut le toucher et l'admirer dans toute sa beauté. Éternellement, il est immortalisé. Éternellement, il sera adulé comme l'investissement le plus payant pour l'imagination humaine. Bornés, les humains ne regarderont jamais hors de leur confort. Aveuglés, ils ne feront jamais mention de l'outil essentiel pour transmettre les connaissances de l'art et de ses moindres secrets. Ce moyen de faire voyager l'information intemporelle, peu savait comment le dompter dans sa nature sauvage et chaotique. Il y avait toujours une solution, ce mystère non résolu qui se terrait depuis trop longtemps dans les ténèbres et depuis son arrivée, tout avait changé, plus rien ne reposait en sécurité dans l'obscurité des ombres. Tout était à sa portée, tout lui était possible et à voir à ce qu'il faisait avec la simple force des mots, on ne pouvait que s'attendre au pire des dénouements...
Parler était tant devenu une formalité pour Alexis Kane. S'exprimer était devenu sa propre destinée. Sans moralité, il prononçait les mots avec sévérité et vérité sans jamais craindre quelconque représailles. Discours confus, mots incongrus, ce ne faisait plus aucuns sens logique quand sa langue se laissait aller à un exercice de diction des plus complexe. Chaque fois que sa bouche s'ouvrait pour prendre un plaisir évident à déstabiliser le sens auditif des faibles, c'était le monde qui en était témoin. Figées dans le destin, chacune de ses paroles méritaient qu'on y prête attention tellement que le ténébreux savait bien les agencer avec détermination, passion et volonté. Parler, c'était l'art manquant dans notre tableau de l'immortalité. Parler pour dominer, parler pour devenir maitre de la croisée des chemins, parler pour faire sa marque, parler pour se rappeler, parler pour défier la lumière, parler pour se fondre à l'obscurité, parler pour vendre son âme aux Enfers, parler pour être membre de la supériorité, parler pour répondre à ses propres besoins, parler pour assouvir ses désirs artificiels, parler pour donner vie, parler pour rendre la mort, parler était le remède à tous les maux qui hantaient le sort de l'humanité. Sans lamentations, il parlait comme bon lui semblait. Sans complaintes, il parlait pour se rapprocher de lui-même. Sans adversité, il parlait comme s'il était seul au monde et à voir le nombre de gens qui arrivaient à saisir et comprendre ses propos, Alexis était véritablement seul et ne se souciait peu de cette solitude. Au contraire, c'était plus aisé pour se laisser emporter par ses propres pensées...
Pensées concentrées à faire plier ce nouveau jouet avec lequel le ténébreux avait beaucoup d'amusement. C'était le problème primaire de Galadriel, faible d'esprit et incertain de sa propre constitution. Ignorant tout de lui-même et des nombreuses alternatives qu'il avait d'être un individu fier et unique, c'était l'occasion rêvée pour le monstrueux Alexis d'y faire sa niche et de laisser grandir cette graine d'abomination qu'il était entrain de planter dans le plus creux spirituel du jeune homme. Ce n'était ni un rêve, ni un cauchemar et jamais il ne pourrait s'en réveiller, dommage que la vérité soit aussi dure et affirmative dans les temps sombres où l'on cherche une petite étincelle d'espoir pour échapper au désespoir. Pourtant, contrairement aux autres, il semble apprécier ce jeu de manipulation, constatation que le ténébreux trouvait quelque peu surprenante et étonnante. Accroché au diable qu'était son sombre interlocuteur, Galadriel s'exprimait d'une voix presque morte, comme un long murmure qui n'en finissait plus de s'éterniser inutilement sur une expression décadente. Bavard comme il était, fier comme il se devait de l'être, c'était à son tour de parler de nouveau et de faire comprendre à ce jeune imprudent que le seul dominateur présent, c'était Alexis...
Nous nous retrouvons dans une situation problématique dans le présent même de notre vie. Tu me demandes d'être le sauveur de ta piètre existence alors que tu ignores ce pourquoi tu es un privilégié qui peut embrasser la vie? Et tu oses affirmer que tu apprécies cette ignorance? Quel genre d'imbécile es-tu pour croire en ce principe sans aucune structure logique? Vérité qui t'échappe, mensonge qui t'enveloppe, véritablement la représentation de la cause perdue que tu es, je me demande si je ne perds pas simplement mon temps avec une créature de ton genre qui est aussi molle que la politique démocratique des grands peuples. Toi qui a peur de tout alors que si peu sont des menaces pouvant te poser véritablement problème, la compréhension de ce qui t'es dit est pourtant simple. Écouter et recevoir en enseignement les leçons de la simple sagesse d'un homme ayant compris l'origine de l'histoire des mots, opportunité formidable que je t'offre et que tu gâches lamentablement en t'apitoyant sur tes propres faiblesses dont tu es complètement inondé. Tu dis que tu te diriges vers l'avant alors que la route est sombre, le chemin est noir, le débouché sur un gouffre, tu t'y arrêtes, tu te questionnes, tu doutes, tu es confus, tu ne sais plus où diriger ton esprit. Tu n'as trouvé aucune réponse car si tel est le cas qui serait véridique, je ne serais pas ici à te rattraper de ta lamentable chute sans fin vers les faux espoirs. Cette réponse, résultante de ta quête d'échec vers la vérité, seul moi la détient dans son intégralité et pour te la transmettre, tu te dois d'en être digne. Petite doute sur l'intégralité de ta dignité ici, ce serait à corriger...
Reprenant son air de silence habituel, Alexis marcha d'un pas nonchalant aux cotés de son élève qui devait avoir la tête gonflée de toutes ses connaissances qui se précipitaient à faire place dans sa mémoire. Beaucoup de choses lui étaient dit, beaucoup trop en même temps pour expliquer quelque chose de si simple mais selon le ténébreux, c'était la meilleure façon de tester la volonté et le mental de cet individu instable. Le sang froid était de mise face à une épreuve de patience et de jugement aussi ardue. Alexis ne devait aucunement perdre son calme et sa confiance, s'assurant ainsi d'une victoire totale sur la moindre parcelle qui emplissait le jeune Galadriel. Soif de pouvoir, soif de compréhension face à sa propre incertitude, il voulait seulement une réponse, et le ténébreux s'apprêtait à lui confier en garnissant avec une sombre beauté chacun de ses futurs mots. Se retournant vers le jeune blond de nouveau, le ténébreux soupira légèrement alors qu'il sentait la lumière du jour venir se plaquer contre sa façade dorsale. Il détestait cette désagréable sensation d'une constante brûlure mais le pauvre n'avait guère le choix de souffrir pour le moment...
Aucune compréhension à mon égard est nécessaire pour que ton apprentissage soit d'une efficacité exemplaire. Monstre, abomination, démon, je suis simplement le reflet d'une ombre qui ne fait que passer sous la faiblesse du jour pour surgir à la puissance de la nuit. Je sais ce qui te constitue car je comprend la vérité, j'ai su la dominer et la dompter, chose que tu n'as pas encore réussi à faire par tes propres efforts. Ce qui t'appartient, à toi et à toi seul, ton pouvoir, tes souvenirs, ce que tu as soumis à ton contrôle, ce qui ne peux t'échapper, tu ne sais faire la distinction entre toi et les autres car tu ignores ta propre nature. Une fois que tu auras su qui tu es dans toute cette masse de gens, la distinction n'en sera plus qu'aisé. Ces images qui défilent, ce film qui se déroule sous tes pensées spirituelles, rien ne t'appartient, rien ne t'es acquis, tu ne le possèdes aucunement. Remédier à cette fâcheuse situation est seulement possible si tu oublies ce qui constitue ta faiblesse, celle qui te fait vire, celle qui peut te faire mourir mais celle que tu dois isoler pour empêcher ses effets néfastes de se répandre au travers de ton charmant métabolisme déjà en pièces. L'empêcher de gagner du terrain tu dois faire, ne pas laisser tes émotions te dominer, fier combattant tu dois être pour l'emporter sans en trébucher sur tous les obstacles. Au cœur de ta vie, au cœur de la mort, seul le prestige du destin est considéré. Éliminer la base de toutes les peurs n'est pas chose facile et pourtant, tout ce que tu as à faire, c'est d'ignorer tes émotions, ce pourquoi elles existent et t'emplissent chaque fois que tu es heureux, ou triste, ou désespéré, ou dépressif, comme en ce moment. Oublie tes sensations d'humains, oublie cette peur d'être faible, cette peur d'être un inconnu. Aucune peur, aucun doute face à la mort. La mort est la clé, une fois que tu l'auras accepté, alors tu pourras te permettre d'anéantir ta source de faiblesse mais entre imaginer la côtoyer et l'avoir au bout de ses doigts, avoir tuer quelqu'un de ses propres mains, la différence est aussi imposante que la crevasse qui me sépare de votre moralité. Serais-tu capable de tuer sans en avoir peur? J'en doute...
Le ténébreux repensait que ce jeune homme disait avoir besoin des ténèbres, c'était étrange, c'était incompréhensible pour quelqu'un qui n'en avait aucunement la maitrise. C'était un facteur de domination de plus en plus important, de savoir que son pouvoir était à un tel point requis par une personne autre que lui-même. Apprivoiser les ténèbres, faire de eux son propre univers, ce n'était qu'une étape de plus dans son apprentissage après tout. Toutefois, la lumière du jour l'empêchait de manifester son pouvoir à pleine capacité. Il aurait surement une occasion de se reprendre alors qu'il voyait une importante masse nuageuse se déplacer de plus en plus vers eux, ce qui serait parfait pour la suite des choses...
Puissance, qu'est-ce que représente pour toi ce terme de la classe supérieure? Dans tes termes, qu'est-ce que puissant veut dire? Ne te fit aucunement à ce que j'ai pu te raconter et forge toi ta propre opinion, seulement ainsi tu pourras te faire une place de choix parmi une élite renfermée. Ne laisse aucune influence extérieure venir altérer ton jugement et dit moi, avec toute ta tête et tes propres raisonnements comment est-ce que tu entrevois la puissance dans notre monde, à travers tes propres yeux et non ceux des autres? Est-ce que la puissance engendre des conséquences mortelles à ceux qui sont condamnés à la faiblesse? Définit moi la puissance et peut-être suite à ta réponse, tu mériteras un enseignement plus poussé, plus avancé, plus décisif. L'art de la mort, à la fois si doux et si brutal, une fois bien tracé, on sait pleinement l'apprécier, tu en deviendras un de ses plus grands artistes, seulement si tu comprends l'essence même de ton propre pouvoir, celui qui te fait tant douter mais qui devrait être ton allié le plus précieux. N'ait pas peur de lui, il pourrait te sauver dans les moments les plus opportuns, seulement si tu en saisit sa raison d'être présent sur tes épaules.
Galadriel faisait ici face à un choix important à faire, et les conséquences pourraient en être désastreuses, peu importe vers quelle porte il se tournerait...
Galadriel Takeda
Nombre de messages : 84 Age : 33 Pouvoirs : Voir,ressentir et se connecter avec le passé des gens. Côté Coeur : En combat entre l'ombre et la lumière; amoureux de la lumière (Asami) Date d'inscription : 21/12/2009
:::Votre Perso::: Age du perso: 20 ans Relations avec d'autres personnes: Alexis Kane et Asami Barairo Travail: Combat intérieur
Le doute est une preuve d’intelligence chez l’homme. Toutefois, quand cette intelligence, cette capacité qu’à l’être humain de remettre en question ce qui lui vient de l’extérieur devient la seule corde sur son arc de vie, son existence devient pauvre de sens, car rien n’a de réel valeur à ses yeux.
Au contraire, il faut douter parce qu’il existe dans le monde un fléau presque imperceptible à déceler lorsque manié par un maître de l’art et j’ai nommé le mensonge. Le mensonge a d’abord été un motif afin de cacher la difficile vérité, mais maintenant, avec les siècles, elle est devenue plus qu’un camouflage de la réalité, mais la réalité elle-même : la source de l’existence! Personne dans ce monde ne peut nous donner la certitude d’être détenteur de la vérité étant donné que le monde n’est qu’un jeu entre dominants et dominés bâti sur la fausseté de paroles… Néanmoins, douter de tout excessivement rend fou.
Il est donc évident qu’il faut trouver l’équilibre entre la naïveté et le doute total…
Pour ce qui était de Galadriel, il n’avait pas trouvé cet équilibre et doutait de toute source extérieure jusqu’à aujourd’hui où, aveuglement, il avait foi en cet étranger. Mais bon, c’était une première étant donné que Galadriel était un froussard qui doutait de tout dont de lui-même.
Et plus il avait peur des autres, plus il doutait de lui-même Et plus il doutait, plus il avait peur… Et un cercle vicieux naissait ainsi… La peur engendrait réciproquement le doute…
Ainsi, dans toute cette confusion et cette fatigue physique autant que mentale, Galadriel était agenouillé et son visage était crispé dans une expression de grande souffrance. C’était une telle pagaille dans sa tête: les paroles répétitives d’Alexis mélangées aux images constamment tournées en boucle dans son esprit le rendait à moitié fou. L’effet des paroles de ce Kane martelait son crâne aussi violemment qu’un couteau dans la chair molle. Peu habitué d’être impliqué dans un échange de paroles aussi exaustif, le jeune homme en avait la nausée de devoir analyser des dires afin d’y répondre. Il était loin d’être prêt à exécuter ce que son mentor lui disait. L’analyse des informations étaient difficiles. Imaginez devoir les comprendre toutes, leur amener des réponses et agir! C’était fou! Il devrait choisir entre répondre et agir. Faire les deux ne serait pas possible pour lui. Il se sentait trop fatigué…
Puis le silence se fit. Pendant l’espace d’un moment, Galadriel pensait que son maître avait eu pitié de lui et cesserait d’entrer autant d’informations dans sa tête comme si, tel un gaveur d’oie, il s’était arrêté au moment critique où sa victime allait exploser. Toutefois, un moment de répit bien maigre… De sa voix habituelle, de sa voix noble et du haut de son allure prestigieuse, il continua son sermon en guise de réponse aux interrogations que le confus jeune homme avait lancé malgré lui.
Spoiler:
Nous nous retrouvons dans une situation problématique dans le présent même de notre vie. Tu me demandes d'être le sauveur de ta piètre existence alors que tu ignores ce pourquoi tu es un privilégié qui peut embrasser la vie?
Galadriel hocha la tête sans trop comprendre la fin de la phrase amené par son maître. Privilégié parce qu’il avait peur et souffrait? Les autres n’avaient pas ce genre d’expérience? Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas encore que les images qu’ils voyaient étaient déchues : venaient du passé!
Spoiler:
Et tu oses affirmer que tu apprécies cette ignorance? Quel genre d'imbécile es-tu pour croire en ce principe sans aucune structure logique? Vérité qui t'échappe, mensonge qui t'enveloppe, véritablement la représentation de la cause perdue que tu es, je me demande si je ne perds pas simplement mon temps avec une créature de ton genre qui est aussi molle que la politique démocratique des grands peuples. Toi qui a peur de tout alors que si peu sont des menaces pouvant te poser véritablement problème, la compréhension de ce qui t'es dit est pourtant simple. Écouter et recevoir en enseignement les leçons de la simple sagesse d'un homme ayant compris l'origine de l'histoire des mots, opportunité formidable que je t'offre et que tu gâches lamentablement en t'apitoyant sur tes propres faiblesses dont tu es complètement inondé. Tu dis que tu te diriges vers l'avant alors que la route est sombre, le chemin est noir, le débouché sur un gouffre, tu t'y arrêtes, tu te questionnes, tu doutes, tu es confus, tu ne sais plus où diriger ton esprit. Tu n'as trouvé aucune réponse car si tel est le cas qui serait véridique, je ne serais pas ici à te rattraper de ta lamentable chute sans fin vers les faux espoirs. Cette réponse, résultante de ta quête d'échec vers la vérité, seul moi la détient dans son intégralité et pour te la transmettre, tu te dois d'en être digne. Petite doute sur l'intégralité de ta dignité ici, ce serait à corriger...
Dignité, mais qu’est-ce qu’était ce concept? Jamais Galadriel n’avait entendu parler de ce mot. En fait, c’était la première fois qu’il entendait le prononcer. Tout cela le rendait nerveux de voir à quel point ce vocabulaire lui était inaccessible. De réaliser à quel point il pourrait apprendre à ces côtés. Néanmoins, les veines palpitantes sur ses tempes sous la puissance des images et des voix qui inondaient son esprit lui donnait les larmes aux yeux. Il aurait voulu répondre, mais il se sentait trop faible. Il resta plutôt, au contraire d’un être de dignité, agenouillé à laisser le flot de ses larmes couler sur ses joues sans dire mot. S’il avait su ce qu’était la dignité… Il aurait eu honte d’en avoir si peu!
Le jeune homme ne comprenait pas toute l’étendue de ce discours, mais une chose était sûre : Alexis semblait découragé de lui et cela rendait le tourmenté doublement nerveux.
S’il était découragé de lui, il le laisserait de nouveau dans la solitude : Galadriel ne voulait pas perdre Alexis!
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Aucune compréhension à mon égard est nécessaire pour que ton apprentissage soit d'une efficacité exemplaire. Monstre, abomination, démon, je suis simplement le reflet d'une ombre qui ne fait que passer sous la faiblesse du jour pour surgir à la puissance de la nuit. Je sais ce qui te constitue car je comprend la vérité, j'ai su la dominer et la dompter, chose que tu n'as pas encore réussi à faire par tes propres efforts. Ce qui t'appartient, à toi et à toi seul, ton pouvoir, tes souvenirs, ce que tu as soumis à ton contrôle, ce qui ne peux t'échapper, tu ne sais faire la distinction entre toi et les autres car tu ignores ta propre nature. Une fois que tu auras su qui tu es dans toute cette masse de gens, la distinction n'en sera plus qu'aisé. Ces images qui défilent, ce film qui se déroule sous tes pensées spirituelles, rien ne t'appartient, rien ne t'es acquis, tu ne le possèdes aucunement.
Est-ce que son maître venait de lui dire que ce qu’il voyait n’était pas la réalité? Que c’était lui et lui seul qui pouvait être témoin de toutes ces absurdités qui lui faisaient peur? Et pourquoi donc avoir peur de ces images? Parce qu’elles montraient l’inconnu? Sans doute. En fait, Galadriel ne savait pas vraiment ce qu’était le bien du mal. Il ne vivait que sur son instinct de peur qui lui disait, comme à un enfant, que telle ou telle chose était dangereuse pour lui. Mais, à la différence d’un enfant, il n’avait pas encore fait l’expérience de ce qu’il avançait pour savoir, exemple, si le feu était vraiment brûlant comme on le prétendait ou si la lame d’un couteau donnait réellement de la douleur.
Avec toute la force mentale qui lui restait encore, il continuait à analyser. Mais il avait vraiment mal à la tête… Il ne pourrait supporter longtemps encore ce flot de paroles sans déconnecter!
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Remédier à cette fâcheuse situation est seulement possible si tu oublies ce qui constitue ta faiblesse, celle qui te fait vivre, celle qui peut te faire mourir mais celle que tu dois isoler pour empêcher ses effets néfastes de se répandre au travers de ton charmant métabolisme déjà en pièces. L'empêcher de gagner du terrain tu dois faire, ne pas laisser tes émotions te dominer, fier combattant tu dois être pour l'emporter sans en trébucher sur tous les obstacles. Au cœur de ta vie, au cœur de la mort, seul le prestige du destin est considéré. Éliminer la base de toutes les peurs n'est pas chose facile et pourtant, tout ce que tu as à faire, c'est d'ignorer tes émotions, ce pourquoi elles existent et t'emplissent chaque fois que tu es heureux, ou triste, ou désespéré, ou dépressif, comme en ce moment. Oublie tes sensations d'humains, oublie cette peur d'être faible, cette peur d'être un inconnu. Aucune peur, aucun doute face à la mort. La mort est la clé, une fois que tu l'auras accepté, alors tu pourras te permettre d'anéantir ta source de faiblesse mais entre imaginer la côtoyer et l'avoir au bout de ses doigts, avoir tuer quelqu'un de ses propres mains, la différence est aussi imposante que la crevasse qui me sépare de votre moralité. Serais-tu capable de tuer sans en avoir peur? J'en doute...
Puis, le tourmenté cria. Non parce que les paroles de l’homme était trop horrifiantes pour lui, mais bien parce que sa tête n’en pouvait plus d’avoir aussi mal. Doucement, une coulée de sang descendit de son nez. Ceci ne sut calmer les battements de ses veines contre sa paroi crânienne. Toutefois, dans un ultime effort, il analysa les informations qui lui étaient encore donnés. À rebours- il devenait de plus en plus long à la détente-, il réalisa que Kane venait de lui donner le comment de ces questions et pas n’importe quel comment!
Comment perdre ses émotions, comment devenir comme celui qu’il admirait : il devait tuer. Tuer comme il avait vu dans ses visions qui l’avaient choquées! Selon lui tuer avait toujours été synonyme du mal ultime, mais qui lui avait entrer de telles idées. Qui lui avait appris à distinguer le mal du bien? Ses parents? Sûrement pas! Ses tuteurs? NON! Son instinct? Son don? Qui était-il pour dire ce qui était le bien du mal? Personne…Mais ce Kane, ce Kane qui savait tant parler devait bien savoir ce qu’il disait puisqu’il semblait si bien avec lui-même. Il ne rampait pas au sol comme le jeune angoissé et disait détenir la vérité. Il devait avoir foi en lui, car il était le seul à avoir pris de son temps pour rester auprès de lui. Il ne devait pas le décevoir. Il devait comprendre!!! Avec toute la logique que Kane avait déjà réussit à faire naître en Galadriel, il répliqua:
-Ma peur… me disait que enlever la vie était mal. Tu me dis que pour trouver la vérité je ne dois pas éprouver d’émotions, que je ne dois pas avoir peur et donc si je n’ai plus peur, je pourrai devenir quelqu’un et comprendre ce… qui m’arrive et pour ça… je devrai…
Il ne put dire le mot tuer, car il était encore baigné dans le cercle vicieux de la peur et du doute. Pourtant, n’était-ce pas ce qu’il avait demandé, le comment sans comprendre le quoi?
Cette analyse qu’il fit ressortir de tout le chaos de son esprit, augmenta son débit sanguin s’écoulant de son nez. Ceci l’affaiblit encore davantage.
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Puissance, qu'est-ce que représente pour toi ce terme de la classe supérieure? Dans tes termes, qu'est-ce que puissant veut dire? Ne te fit aucunement à ce que j'ai pu te raconter et forge toi ta propre opinion, seulement ainsi tu pourras te faire une place de choix parmi une élite renfermée. Ne laisse aucune influence extérieure venir altérer ton jugement et dit moi, avec toute ta tête et tes propres raisonnements comment est-ce que tu entrevois la puissance dans notre monde, à travers tes propres yeux et non ceux des autres? Est-ce que la puissance engendre des conséquences mortelles à ceux qui sont condamnés à la faiblesse? Définit moi la puissance et peut-être suite à ta réponse, tu mériteras un enseignement plus poussé, plus avancé, plus décisif. L'art de la mort, à la fois si doux et si brutal, une fois bien tracé, on sait pleinement l'apprécier, tu en deviendras un de ses plus grands artistes, seulement si tu comprends l'essence même de ton propre pouvoir, celui qui te fait tant douter mais qui devrait être ton allié le plus précieux. N'ait pas peur de lui, il pourrait te sauver dans les moments les plus opportuns, seulement si tu en saisit sa raison d'être présent sur tes épaules.
Comment pourrait-il définir quoi que ce soit? Lui qui lançait des idées, comme ça, pour s’assurer, pour se rassurer qu’il n’était pas complètement sot! Pour tenter d’apprendre à se connaître ou plutôt connaître ses propres questionnements. Donc, quand il avait lancé qu’il voulait devenir puissant, il avait lancé cela au hasard. En fait, c’est ce qu’il croyait et non ce que son inconscient surpuissant gérer par son don voulait exprimer.
Lentement, mis en confiance par Kane qui avait finit par donner réponse à ses questions, il se releva, non sans tituber quelque peu, mais se releva. Il répliqua, en tentant de faire face le plus possible à son maître, la voix tremblante, comme s’il avait compris enfin quelque chose dans ce monde de domination :
-Si… si je...
Il voulait le dire, mais le mot restait pris dans sa gorge tremblant à la seule pensée de tout le sang et les cadavres qu’ils avaient vu et l’avait fait devenir fou. Mais bon, bien décidé à devenir quelqu’un, avide de vouloir donner un sens à son existence avant de la détruire, il se força à terminer sa phrase :
-…tue pour n’avoir plus... peur et comprendre la mort et donc la vérité que je cherche, est-ce que tu… tu me promets de me donner toujours ce qui soulage ma tête qui fait bobo?
Il parlait d’un ton beaucoup plus enfantin qu’au début de l’intervention, c’était étrange à entendre! Voilà que le tourmenté donnait… une condition? Il commençait réellement à sombrer du côté obscur. Et qu’est-ce qui en était de sa définition de la puissance? Son regard devenu alors fixe, absent, et en murmurant d’un souffle, il avoua:
-La puissance… c’est devenir maître de moi, puis enfin du reste.
Voilà, Galadriel venait de déconnecter de la réalité sur cette phrase. Il n’en pouvait plus. Son regard était vidé de toute émotion et c’était avec ce regard terne qu’il regardait celui surexcité de son maître des ombres. Puis, en tanguant vers l’avant, il tomba sur Alexis. Il avait fait son choix: il avait choisi de répondre parce qu'il avait encore trop peur pour agir. Mais bon... il était sur la voie de faire ce que Alexis voulait de lui étant donné qu'il n'avait pas pris conscience que le mensonge était le feu sacré de la domination. Probablement que, si personne d'autre n'intervenait, il deviendrait l'outil du mal. Galadriel ne se rendait-il pas compte qu'Alexis allait l'amener à tuer pour cesser de se salir les mains? Je crains qu'il n'avait pas assez de cosncience pour ça.!/i]
[i]Tuer pour ne plus éprouver... Ne plus éprouver pour tuer... Pour tuer la souffrance de son don...
Cela Deviendrait peut-être le nouveau cercle vicieux que le jeune homme connaîtrait.
Mais comme le disait ce ténébreux personnage: parler et exécuter était deux mondes à part!
À ce stade de sa vie, il s'en foutait de tout... il ne voulait plus vivre dans l'ignorance et la souffrance! Ses décisions n'étaient guidées que par un sentiment très égoïste: ses pulsions de chaque instant !
Alexis Kane The Man That You Fear
Nombre de messages : 2526 Age : 36 Pouvoirs : Création/contrôle des rêves, Maitrise des ombres Côté Coeur : Darkness Date d'inscription : 23/10/2008
:::Votre Perso::: Age du perso: 30 Relations avec d'autres personnes: Sylar (--), Kerry (--), Alex Dumont (--), Sky (+/-), Billy (----), Caïn (+), Asami (-), Rick (-), Galadriel (+), Edmond (---), Gregory (--), Jaden (-), Mickael (---), Alison (++), Peter (---) Travail: Aucuns
Intelligence humaine, tant de potentiel et de possibilités d'avancement en la conservant dans sa totalité. Monde d'ignorance, société de ce qu'on ne peut savoir, elle est primordiable et propice au prolongement de sa propre survie, ne tenant aucunement conscience de la démarche d'autruit. Chacun avance à son rythme, à sa méthode, à sa propre définition du temps. Comment concevoir qu'aucuns êtres vivants accordent la même durée pour un évènement similaire et propice dans la vie de tous et chacun? Jungle déchainée, véritable débauche humanitaire, s'en sortir, l'intelligence en était devenue requise. Être intelligent, être savant, qu'est-ce que ça pouvait bien signifier? Était-ce simplement une facette mentale de notre constitution ou une importante modalité physique de notre métabolislme? Pour élaborer des séries de mouvements complexes, qui agissait, le cerveau ou l'instinct? Qui devait-on écouter face à des dilemmes moraux déchirants, le cerveau ou l'instinct? Nature ou construction des conaissances acquises? Un guerrier des temps antiques qui luttait pour sa survie dans les contraintes murales d'un colisée était-il plus ou moins intelligent qu'un scientifique des temps modernes qui cherchait à faire la compréhension sur la chimie des mollécules d'une bactérie sous-développée? L'un était rusé, l'autre était analytique, synonymes et termes semblables mais sur le terrain, ces mots si annodins prenaient tous leurs sens. Utilise l'analyse pour abattre un ennemi était possible mais comment faire preuve de ruse et d'instinct alors que l'on travaille une loupe à la main et non une lame si bien affutée et aiguisé jusqu'à la pointe de l'âme? Entre un guerrier et un scientifique, qui était le plus intelligent? Qui remporterait un duel étalé sur différents aspects de notre vie? Alexis Kane dans tout ça, où exactement pouvait-on le classer?
Le ténébreux se considérait comme un homme brillant car il avait conaissance de la vérité et n'en était aucunement effrayé ou repoussé. Brillant car il savait de quoi il parlait et savait que ses mots n'étaient pas de la frime, brillant car il conaissait autant le potentiel et les limites de ses accomodements surnaturels face à sa propre suprématie ténébreuse, brillant car il avait étudié les structures les plus démentielles du concept de la mort, brillant car il savait appliqué sans aucun mal ses propres conaissances, brillant car il agissait avec jugement et discernement en lien avec ses proprs valeurs sans se laisser affecter par l'influence des autres. Affirmer que Alexis était un ignorant, c'était un risque à prendr car peu importe le genre d'insultes qu'on pourrait lui trouver avec autant de charme, son argumentation serait aussi solide, aussi véritable, aussi percutante. Débattre sur un sujet avec cet homme était déclaré une défaite assurée d'avance, à quoi bon de se débattre dans les eaux maudites alors que les pendules de la damnation avaient déjà sonnés? Horloge des plus justes pêchés, cloches des plus impures vertues, vérité de notre époque, s'éloignant du passé, construisant l'avenir, que faire, que dire, comment agir, comment punir? Lui le savait et c'était un des nombreux secrets ombragés par la douce et délicieuse obscurité...
Face à tant de discours et paroles méritées sans aucune pitié, Galadriel avait les allures d'une piètre marionette que l'on avait injustement décrochée. Sans structure, sans ossature, sans colonne, flasque au niveau corporel, faible au niveau émotionnel, il avait toute la difficulté du monde à supporter cette terrible pression qui lui écrasait lamentablement ses fragiles épaules. Le pauvre blond ne faisait que mollement hocher de la tête, peinant à comprendre toute la logique de ce qui se déroulait devant lui, uniquement pour lui, privilège et opportunité qui ne repasseraient pas de si tôt. Si bien affecté que le jeune homme se mettait à crier avec une force vocale impressionnante. Petit rire sarcastique décorant les extrémités de ses lèvres, Alexis comprenait que ce n'était pas tous les jours que Galadriel se retrouvait face à ce genre de créature. Quand on était pas préparé à l'affronter, le défi n'en était qu'encore plus grand. Alexis était prêt, mais son nouveau disciple-jouet n'était aucunement préparé à suivre le rythme effréné de cette fracassante mélodie, si bien qu'il s'était mis à saigner du nez dans cette aura d'incompréhension. Le pauvre, il croyait que tuer, assassiner, meurtrir, c'était un mal et pourtant, ce l'était mais quand on l'acceptait, il devenait une nécessité évidente à tous les points de vue. Intéressant, il n'avait jamais prononcé le mot tuer jusqu'à présent, sa langue semblait dans l'incapacité de se délier pour le prononcer, voyons voir comment il pourrait en trouver une solution...
Ta peur devrait devenir celle des autres lorsque que tu pénètres leur especave vital. Tu affirmes que c'est cette peur qui te convaint de la nature des maléfiques actes décorant la surface de la terre. T'es tu déjà demandé qui a fabriqué cette notion du mal, qui en a imaginé les principes et les valeurs? Malédiction qu'elle est devenue, bénédiction pour ceux qui l'acceptent dans la totalité, éternelle dualité entre le bien et le mal, lutte fictive imaginée par la créativité humaine pour divertir les gens assez aveuglés pour accepter les fondements saints de la dite bible de Dieu. Sauver la population pour être bien ou satisfaire ses propres besoins pour être mal? Chaque action et parole ont un degré d'intensité autant positive que négative. Sans jamais il sera possible de se justifier à un équilibre parfait de la chose. Tuer n'est ni bien ni mal, c'est la justice de rendre véridique qui est devenu nécessaire. Faire des sacrifices pour faire avancer une cause que l'on chérit autant que celle qui partage notre lit, ce n'est pas être le bon samaritain ni le démon sans moralité, c'est nécessaire tout simplement. Vérité absolue qu'elle est, faire des compromis il faut. Ayant agis moi-même dans cette lignée, individu redoutable que je suis devenu. Je ne sers pas les bons ou les méchants comme dans les grandes épopées historiques, vérité que je sers, j'agis de sorte à ce qu'elle soit maitresse de toute vie. Tuer en fait parti, aussi sanglant que tu peux l'imaginer, le meurtre en fait parti. Accepté cette faculté à léguer le passage la mort à ses semblables n'est pas donné à tous. Je pourrais te l'enseigner, te montrer son pouvoir mais en es-tu seulement prêt et digne de ses sombres leçons?
Enfin, le pauvre Galadriel se releva alors qu'il s'accrochait à tous les fils de compréhension s'étiraient au-dessus de sa tête. Si incertain dans sa position, si chancellant dans son interrogation, si perdu dans sa tourmente qu'il cherchait le réconfort dans les ténèbres, étrange conclusion de ses propres malheurs mais si c'était ce qu'il avait besoin, il devait le mérité et non le prendre pour acquis, exactement l'erreur qu'il était entrain de commettre en ce moment même. Puissance, il en parlait alors qu'il était totalement à son opposé, de quel droit s'en était il permis de se prononcer sur le sujet? À bout de souffle, Galadriel s'effondra dans les bras de Alexis qui n'eut d'autre chose que de le laisser aller. Il avait horreur du contact humain, c'est pourquoi il laissa le corps du jeune homme se rendre au niveau du sol sans que celui-ci soit gravement blessé. Insconscient il était, non pas insensible il restait. Ses mots auraient toujours autant d'impact et de volonté de changement chez cette personne faible d'esprit. Il savait quoi faire, il savait comment agir pour s'assurer que le blondinet poursuive dans le chemin qu'il l'avait dirigé. S'aroupissant aux cotés de Galadriel, il lui murmurrait bien calmement ses dernières directives...
Le reste du chemin ne sera pas plus facile. Que tu sois inconscient, tu en es parfaitement conscient et je sais que les mots prononcés feront écho et trouveron écoute alors je ne répétrai pas. Tuer et puissance sont des termes indissociables, conçus pour terminer dans les mêmes phrases, les mêmes discours. En tuant, tu deviens puissant car tu élimines tes plus petites faiblesses. Peu à peu, tu t'approches de la vérité en reniant ton humanité, ce n'est pas mal ni bien, c'est nécessaire pour faire avancer les choses. Penser et agir, attendre le temps qui passe ne résoluera aucuns de tes problèmes. Confiance en tes propres moyens, elle seule pourra te sauver d'une amère déception que si tu attendais l'appui d'autrui. L'aide ne viendra pas de main, cependant, défi te sera lancé pour voir ta valeur au monde des ténèbres, si tu es prêt à l'acceuillir et réellement lui faire une place dans ta vie. Je te lance un défi, le problème du choix repose maintenant sur ton esprit. Tuer sera ta mission, ta nouvelle raison de vivre jusqu'à ce que tu l'ailles accompli, sans quoi, indigne et mensonge tu deviendrais, je le sais, ce n'est guère ce que tu te souhaites. Croire que le meurtre est facile lors de son introduction est l'erreur à éviter. Tout est précieusement calculé et la contraire imaginative arrive ici, créativité sera le mot d'ordre, une mise en scène particulière qui s'échappe de l'ordinaire sans quoi considération sera faites que tu auras fait comme les nombreuses générations qui t'auront précées, résultant toutes à la même impasse. Sauras-tu faire mentir la vérité pour la conserver? Si l'éventuel accomplissement de cet exploit arrive, mon ombre sera derrière toi. Ne me cherche pas, ce sont les ténèbres qui te trouveront.
Terminaison, conclusion, arrivée à la croisée des chemins, Alexis ne croyait pas aux miracles ni l'espoir de voir cette étrange coincidence se réaliser. Se relevant lentement, il fit instantanément demi-tour en dévisageant le soleil qui ne cessait de plonger sur lui. Fermant ses yeux, il repéra la succession d'ombres la plus près pour s'évaporer dans son monde à la recherche de la plus grande réflexion quant aux évènements qui tomberaient en place...
(J'en suis bien désolé pour cette fin de sujet médiocre mais c'était je crois, malheureusement, la meilleure façon de conclure le tout. Je me repndrai pour sur!)
Galadriel Takeda
Nombre de messages : 84 Age : 33 Pouvoirs : Voir,ressentir et se connecter avec le passé des gens. Côté Coeur : En combat entre l'ombre et la lumière; amoureux de la lumière (Asami) Date d'inscription : 21/12/2009
:::Votre Perso::: Age du perso: 20 ans Relations avec d'autres personnes: Alexis Kane et Asami Barairo Travail: Combat intérieur
Sujet: Re: Two-Sided Shadow (PV Galadriel) Mar 2 Mar - 16:58
Parfois on voudrait tout recommencer… Parfois, on baisse les bras face à l’adversité… Parce que nous ne sommes que des humains à la personnalité faible… Mais bien souvent, on n’est même pas conscient des mots qu’on dit ou des actions que l’on pose… Dans ce temps-là, on se perd carrément en nous-mêmes.
Spoiler:
Ta peur devrait devenir celle des autres lorsque que tu pénètres leur espace vital. Tu affirmes que c'est cette peur qui te convint de la nature des maléfiques actes décorant la surface de la terre. T'es tu déjà demandé qui a fabriqué cette notion du mal, qui en a imaginé les principes et les valeurs? Malédiction qu'elle est devenue, bénédiction pour ceux qui l'acceptent dans la totalité, éternelle dualité entre le bien et le mal, lutte fictive imaginée par la créativité humaine pour divertir les gens assez aveuglés pour accepter les fondements saints de la dite bible de Dieu. Sauver la population pour être bien ou satisfaire ses propres besoins pour être mal? Chaque action et parole ont un degré d'intensité autant positive que négative. Sans jamais il sera possible de se justifier à un équilibre parfait de la chose. Tuer n'est ni bien ni mal, c'est la justice de rendre véridique qui est devenu nécessaire. Faire des sacrifices pour faire avancer une cause que l'on chérit autant que celle qui partage notre lit, ce n'est pas être le bon samaritain ni le démon sans moralité, c'est nécessaire tout simplement. Vérité absolue qu'elle est, faire des compromis il faut. Ayant agis moi-même dans cette lignée, individu redoutable que je suis devenu. Je ne sers pas les bons ou les méchants comme dans les grandes épopées historiques, vérité que je sers, j'agis de sorte à ce qu'elle soit maitresse de toute vie. Tuer en fait parti, aussi sanglant que tu peux l'imaginer, le meurtre en fait parti. Accepté cette faculté à léguer le passage la mort à ses semblables n'est pas donné à tous. Je pourrais te l'enseigner, te montrer son pouvoir mais en es-tu seulement prêt et digne de ses sombres leçons?
Sommeil… sommeil… sommeil… Galadriel avait des frissons qui lui parcouraient le corps en entier. Il n’en pouvait plus de toutes ces paroles. Il ne pouvait plus se concentrer à les analyser. Il les laissait entrer dans ses oreilles à la façon d’une chanson sans tenter de comprendre leur contenu. Des discours sur la peur, il en avait entendu assez pendant cette rencontre. De toute façon, il avait le sentiment de ne pas être prêt à tout comprendre s’il voulait agir. Il angoissait. Le poids de ces paroles étaient tel qu’il n’avait pas l’impression de pouvoir les supporter. Mais avant d’agir, il devrait lâcher prise quelques instants afin de laisser du répit à son esprit qui avait été bien secoué par sa rencontre avec le maître des ombres…
Sur ce, il s’était relevé pour mieux tomber. Son maître ne l’ayant pas rattrapé, il se percuta durement sur le sol. Mais outre une lancinante douleur corporelle, son esprit n’était pas hanté par le passé d’Alexis. Sans son contact physique, il ne pouvait le revoir. Donc, sans ce stimuli, il ne se réveilla pas étant donné que ses muscles avaient eu l’ordre de se détendre par son cerveau fatigué. Tout ça par le fait qu'aucuns chocs émotionnels ne l'avait fouetté afin de se relever.
Cependant, si c’était son maître, il devrait cesser d’avoir peur de ces images et décider de s’en inspirer plus qu’autres choses.
D’ailleurs, étrangement, depuis que Galadriel venait de crouler au sol en donnant le pouvoir à son inconscient, il recommença à analyser les paroles de l’ombrageux personnage, car la vérité éclairait son esprit plus aisément lorsqu’il somnolait qu’éveillé. Parce que son mental n’était que le sien pendant la phase de repos? Peut-être. En fait, seul ses rêves lui appartenaient. Quand il se réveillait, malheureusement, le poids du monde se révélait toujours à lui comme une explosion de paroles et d’images… Pour l’instant, le sommeil était bon.
Sous le souffle puissant des paroles mielleuses de l’étranger qui était devenu, à force de bien l’écouter, comme un détenteur du savoir ultime, il se laissa envelopper par elles à un point tel qu’elles suscitaient dans sa tête un long songe. Il se voyait au centre d’un champ face à une relique voilée de tissus ombrageux qui battaient sous un intense vent. Face à elle, il se sentait fort, plus fort qu’il ne l’avait jamais été. Le vent était puissant, mais il avait l’impression qu’il était plus imposant que lui et il avançait, il avançait vers la statue qui disait d’un ton envoûtant :
Code:
Tuer et puissance sont des termes indissociables, conçus pour terminer dans les mêmes phrases, les mêmes discours. En tuant, tu deviens puissant car tu élimines tes plus petites faiblesses. Peu à peu, tu t'approches de la vérité en reniant ton humanité, ce n'est pas mal ni bien, c'est nécessaire pour faire avancer les choses.
« Oui, je m’approche, je m’approche!! Le mal n’est qu’une invention des humains… Je dois bâtir mes propres notions du bien et du mal. Trouver l’équilibre. » dit-il dans son rêve en avançant vers la statue, bravant le vent de toutes ses forces. Évidemment, plus il avançait, mieux il entendait les paroles de la relique. Ce qu’il disait était la conclusion à laquelle en était venue son mental après avoir entendu l’intégralité des paroles d’Alexis. Tout c’était ficelé inconsciemment dans sa tête comme des liens invisibles qui s’étaient bâtis de part et d’autre de son cerveau.
Code:
Penser et agir, attendre le temps qui passe ne résoudront aucuns de tes problèmes... Confiance en tes propres moyens, elle seule pourra te sauver d'une amère déception que si tu attendais l'appui d'autrui. L'aide ne viendra pas de main, cependant, défi te sera lancé pour voir ta valeur au monde des ténèbres, si tu es prêt à l'accueillir et réellement lui faire une place dans ta vie.
« Ma vie? Je n’ai pas de vie. Je ne pourrai jamais me bâtir tout seul! Vraiment… Je devrai commencer à zéro dans la voie que tu me dicteras, grande statue. »
Code:
Je te lance un défi, le problème du choix repose maintenant sur ton esprit. Tuer sera ta mission, ta nouvelle raison de vivre jusqu'à ce que tu l'ailles accompli, sans quoi, indigne et mensonge tu deviendrais, je le sais, ce n'est guère ce que tu te souhaites. Croire que le meurtre est facile lors de son introduction est l'erreur à éviter. Tout est précieusement calculé et la contraire imaginative arrive ici, créativité sera le mot d'ordre, une mise en scène particulière qui s'échappe de l'ordinaire sans quoi considération sera faites que tu auras fait comme les nombreuses générations qui t'auront précées, résultant toutes à la même impasse.
Soudain, dans son avancé vers la statue, il arrêta. Il hésitait maintenant à accourir vers la voix... Il ne comprenait plus ce que la statue attendait de lui. Tuer de façon originale par ses propres moyens? Il ne comprenait pas le sens de cette affirmation. En fait, il n’arrivait pas à croire qu’il pourrait faire cela sans aide, sans guide, sans la puissance apaisante de cette statue qui était en fait Alexis transposé dans son songe. Il devrait prendre bien du recul à ce propos. Qu’est-ce qu’il était sensé faire pour recommencer tout à zéro, pour se débarrasser de son humanité, pour se débarrasser de tous ses principes qui étaient apparus dans sa tête comme des automatismes innés? Tuer... comment?
À cause qu’il s’était arrêté de progresser, le vent l’amena à reculer, à reculer à un point tel qu’il se frappa le dos contre un mur. Son cœur battait, sa respiration était haletante. Son mental était beaucoup plus ébranlé que son physique… Son sommeil n’avait pas été réparateur. Il ouvrit les yeux pour se rendre compte que la relique qu’il avait vue n’était pas réelle. Que son maître était encore face à lui. Toutefois, pas pour longtemps…
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Sauras-tu faire mentir la vérité pour la conserver? Si l'éventuel accomplissement de cet exploit arrive, mon ombre sera derrière toi. Ne me cherche pas, ce sont les ténèbres qui te trouveront. [/i]
Sur cette dernière question, Alexis disparut vers l’horizon.
[i]Comme un pantin dont son marionnettiste l’aurait abandonné, il resta longuement sur le dos tel une loque humaine en lambeau laissée en pâture aux rapaces. Et cela même lorsque la pluie commença à mouiller ses cheveux qui collaient contre sa peau humide de sueur, il ne se releva pas. Qu’est-ce qu’on attendait de lui? Pourquoi avait-il vraiment voulu connaître la vérité? Les yeux dans le vague, il regarda le décor absorber Alexis dans les ténèbres brumeux.
Maintenant, il avait un choix à faire : se relever et braver ses peurs en exécutant les ordres du maître des ombres ou se laisser mourir de peur sous la pluie comme le lâche qu’il était. Il aurait toujours la possibilité d’oublier tout ça et retourner à sa vie, mais Galadriel, qui ne trouvait aucun sens à celle-ci avant sa rencontre avec Alexis, n’envisageait pas cette option.
Parfois on voudrait tout recommencer... Parfois, on voudrait tout abandonner… Parfois, on voudrait se laisser prendre par la mort… Parce que nous ne sommes que des lâches qui ne tolèrent pas les choix… Mais bien souvent, on réussit à se relever en se raccrochant à un espoir désespéré… Dans ce temps-là, on découvre qui on est... Étant donné qu'on ne peut renaitre sans jamais avoir naquit réellement dans le monde.
Dans le cas de Galadriel, il naissait dans l’univers des ténèbres et progressait lentement vers elles.
(Pas le meilleur post que j'ai fait à vie, mais je trouve qu'il a de l'allure alors... ^^ bonne lecture de ma conclusion et à bientôt! Que fera Galadriel?)