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 Like a Murder [Galadriel Takeda]

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Alexis Kane
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MessageSujet: Like a Murder [Galadriel Takeda]   Like a Murder [Galadriel Takeda] I_icon_minitimeLun 21 Mai - 2:24

Ils étaient partout. On ne pouvait plus les compter sur les doigts d'une main tant le rassemblement au même endroit était important, voir imposant. Tous ces criminels, tous ces prisonniers, qu'ils soient meurtriers, voleurs, escrocs, violeurs, malfaiteurs, c'en était un important contingent qui subsistait au plus primaire des besoins: la faim, ainsi que la soif. Les combler outre-mesure pour oublier leur plus bas instincts, les évitant à tout prix de répondre par l'impulsivité, réduisant à néant toute possibilité de conséquences néfastes, voir mortelles. Une politique en apparence douteuse de cet établissement carcéral, mais qui s'avérait d'une efficacité remarquable. Les ressources budgétaires qui étaient à la disposition de Rikers Island semblaient sans limite, mais ainsi allait la vie dans l'état de New York. La sécurité primait avant tout et les incarcérés étaient parmis les plus dangeureux du pays, ce qui renforçait ce sentiment de nécessité de devoir tout contenir. Tout était extrêmement surveillé, en permanence, alors que rien n'échappait à l'attention de la direction. On ne pouvait contenir sans cesse les excès violents et brutaux des prisonniers, mais c'en était de la nature humaine, difficile de la prédire avec précision. La cafétéria était à ce moment grouillante de criminalité, bruyante à souhaits alors que malgré tout, les détenus étaient libre de parole, sans tomber dans la provocation directe et assumée. Étant attentif à tout ce qui pouvait se dire en ce lieu instable, il avançait le long de la file d'attente sans même adresser parole ou pensée à quelconque être de son environnement immédiat. Observant, intrigué, les portions de nourriture qu'on lui servait, Alexis Kane s'en retira pour se diriger vers une table vacante.

Ça aurait été trop facile. Comme dans les cafétérias du collège, une brute colossale lui barra la route, alors que le ténébreux s'arrêta de marcher et leva légèrement son regard vers ce demeuré qui n'avait visiblement aucune idée de qui il affrontait. Un gorille humain, une musculature exagérée, une ossature vraiment épaisse, faisant facilement un demi-mètre de plus que le ténébreux qui en avait presque le goût de rire de cette caricature de l'esthétique physique de la société. L'homme, dont le chandail gris avait les manches retrousées jusqu'aux épaules, avait le crane complètement dégarni de cheveux et le visage absent de sourire. Son expression faciale laissait entrevoir qu'il n'était pas un admirateur du personnage de Alexis Kane, et que son autographe brûlerait dans le creux des flammes d'un foyer. Un ton de voix cassé, grossier, primitif, difficile à prendre au sérieux mais pourtant, il était écouté, alors que c'était un silence menaçant qui se déposait comme ambiance de cette confrontation inégale.


Alors c'est toi le grand Alexis Kane! T'es tout maigre, tu ferais peur à personne ici! T'es dans un vrai merdier ici, tu le sais? On aime pas beaucoup les mutants dans ton genre! Oh, c'est vrai, tu n'es plus meilleur que tout le monde maintenant. Qu'est-ce que tu vas faire maintenant pour te défendre, pauvre con?

Et malgré toute la force de son esprit calculateur et méticuleux, jamais le ténébreux aurait cru se prendre un solide coup de poing à la figure, ne le faisant pas tomber mais reculer assez pour qu'il en perde l'équilibre légèrement. Aussi incroyable, et ridicule dans le moment, que ça pouvait paraitre, il tenait encore son plateau. Sentant qu'une petite plaie s'était formée sur sa joue, sans doute victime d'importantes rougeurs, il déposa avec grâce son plateau de nourriture sur la table vacante. Il n'en fallait pas plus pour qu'un autre prisonnier se jette sur sa nourriture, affamé, et la conserva pour satisfaire son propre estomac. Ignorant tout de ce vol qualifié, Alexis déposa le bout de ses doigts contre sa plaie, ressentant quelques gouttes de sang se déposer sur sa peau. Réagissant très silencieusement à cette offensive contre son corps, il s'avança et poussa légèrement son agresseur, qui sur le coup de la surprise, le laissa passer alors que Alexis passa à coté de son plateau pour y prendre la tranche de pain et la pomme qui y restait. Fronçant les sourcils alors qu'il ne comprenait rien à ce qui se passait, la grosse brute épaisse marcha d'un pas lourd et décidé vers l'Ombre. Même un homme des cavernes criait moins fort et était plus civilisé que ce macaque.

C'est ça, tu te sauves! Tu as peur de te battre, sale mauviette? Monsieur qui n'a plus ses pouvoirs et qui est comme nous tous à présent! Je m'en excuse, votre grande et ténébreuse majesté!

Sa moquerie déclencha une hystérie générale alors que plusieurs se prêtaient au jeu en répliquant maintes coutumes de la haute noblesse d'époque. Un véritable cirque que les gardiens gardait à l'oeil, dans les cas très probables que tout dégénère rapidement. Cet humour grossier et sans saveur exaspérait Alexis qui ne pouvait croire que cette horrible mascarade était la pure réalité. Pourtant, de connaissances antérieures, il le savait, il s'attendait à tout, il s'était préparé à tout. Aucun faux pas, aucune utile parole, le méchanisme parfait, du tout début, jusqu'à la ligne d'arrivée. Une main se déposait sur son épaule, et ce n'était surement pas pour le féliciter de ses exploits. Avant même de savoir ce qui allait arriver, le ténébreux se retourna d'un coup sec et s'invita à son tour à une lutte physique des plus virulentes qui prenait déjà fin. Son bras se dépliait, la main relevée, précisément dirigé vers un point d'impact déterminé à l'avance. La répercussion physique serait dommageable pour ce pauvre idiot qui ne s'attendait pas à une riposte aussi sévère d'un faible et d'un démuni. Jamais il n'aurait douté que Alexis Kane avait une frappe aussi dure et ferme. Un seul coup, directement déposé sous le nez du colosse, une frappe dévastatrice, des jets de sang qui jaillissent, un bruit d'ossement fracassé en miettes, une victime qui tombait à la renverse sur une table, un public médusé de silence face à cette tournure de l'altercation, et tout ceci en de très brèves secondes. La confusion totale alors que c'était l'incompréhension quand le ténébreux s'approcha de son adversaire au nez brisé, se penchant au-dessus de lui en portant ses bras vers le bas de son dos. Sans même le savoir, la grosse bute était horriblement terrorisée. C'était le Diable en personne qui se penchait sur son cas.

Je ne suis pas le meilleur, je ne l'ai jamais été et je ne le serai jamais. Réciproquement, je vous invite à observer ce reflet de votre âme alors que vous êtes dans une position très désavantagée pour faire part du monde entier de vos jugements sur autrui. Si je ne suis pas le meilleur, je vous invite à y réfléchir, vous, criminel de bas de gamme, à ce que vous êtes réellement. Dites moi donc pourquoi vous êtes parmi nous aujourd'hui. À voir votre tête, votre carrure, et votre intelligence, je soupçonne de nombreuses années perdues dans cette tanière. Vous comprenez mon language grossier et mon vocabulaire appauvri pour votre sens de la compréhension, alors dites moi, un voleur, un meurtrier, un fou furieux? Qui êtes-vous, depuis ce jour? Qui seriez-vous, si le passé n'avait jamais été? Une simple fabulation, devenu réalité, c'était un risque à prendre, un risque payant, vous avez parié, et comble du malheur, lamentable défaite ce fût. N'avez-vous pas honte de votre manque de vigueur? Moi qui croyait que tous les humains étaient si virtueux, si honorables, vous faites la preuve que l'humanité a perdu tout espoir en son propre futur. Vous croyez que je fuis la bataille alors que je livre moi-même la guerre, c'est si désolant. Et vous ne feriez rien pour me répliquer, je le sais, vous le savez, et tous ici présents seront du même avis.

Laissant à son opposant un sourire machiavlique comme dernier souvenir, sa marche l'éloigna de ce point d'action, alors que chaque prisonnier de la cafétéria dévisageait Alexis Kane non pas pour son vulgaire coup de poing défigurant mais pour son discours assomant. On avait été absorbé par ses paroles, par leur sens, par leur vérité. À Rikers Island, on passait son temps à entendre les pires insultes des temps modernes et rares étaient ceux qui possèdaient encore un semblant de tête sur les épaules. Ceux qui se levaient, la tête haute, non pas fier et honnête, mais véritable, poignant, et dénoncant autant l'équilibre que les injustices. Un homme d'exception, une créature qui inspirait réflexion et terreur, considération et horreur, il était immoral et sans pitié, mais il était, ce qu'on pouvait apppeler de mieux, un mal nécessaire. Alors qu'on aidait le colosse à se relever et encaisser les dommages de sa blessure, le ténébreux déambulait silencieusement dans les couloirs de la prison alors les gardiens affluaient en direction opposée, probablement appelés en renfort pour contenir une foule en pleine ébulition. Mais à leur grande surprise, personne ne se bagarrait, personne ne cherchait à assomer son plus proche, tous et chacun mangeait bien calmement et discutait, dans une cacophonie supportable.

Des parents et leur enfant, des couples qui se retrouvaient, des amis qui partagaient peines et mémoires, les salles de visite étaient témoins de retrouvailles touchantes, de toutes les émotions. Un bri entre la distance qui les séparait, qui pour un instant, pouvait les rapprocher, leur permettre de se rappeler des bons moments et d'espérer, qu'un jour, de nouveau, ils pourraient vivre. Un espoir si souvent perdu, auquel on ne pouvait plus sainement s'accrocher sans en perdre la raison. Aucune vitrine, aucune barrière, nombreuses étaient les accolades, ces rapprochements physiques qui vous rappelent la chaleur humaine, chassant le froid glacial d'une cellule sombre et solitaire. Toutes ces familles, il les observait de loin, savant avec pertinence qu'aucun être aimé ne lui rendrait visite, et parfait c'était ainsi. Aucune tristesse, aucune attente, aucune déception, seulement une exigence vers soi-même d'accomplir sa destinée. On ne savait pourquoi Alexis Kane avait établir Rikers Island comme son nouveau domicile. Jamais on ne le saurait, jusqu'à sa plus grande révélation, les ombres tirant les rideaux, présentant leur habile mise en scène. Il savait tout, jusqu'au dernier instant, et on ne l'empêcherait de livrer sa guerre.

Personne ne pouvait y arriver, et personne n'y arriverait.
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Galadriel Takeda

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MessageSujet: Re: Like a Murder [Galadriel Takeda]   Like a Murder [Galadriel Takeda] I_icon_minitimeMar 22 Mai - 4:11

Depuis que j’avais perdu Asami, c’était plus qu’une urgence, je sentais l’appel vers mon maître plus fort que jamais. Je voulais le revoir pour me faire diriger à nouveau. Si je ne le revoyais pas… je crois que oui, j’allais finir par mourir de folie. Oui, j’avais besoin de m’abreuver de ses conseils, moi qui n’en étais pas digne n’ayant absolument rien écouté de son premier enseignement. Mais que voulez-vous, j’étais complètement désespéré.

Un peu fatigué de cette longue marche qui a peut-être duré quelques heures ou quelques jours depuis que j’avais réussi à me relever de cette ruelle où je m’étais frappé la tête, je m’assis sur un banc au bord d’une grande vitrine où de multiples écrans télévisuels montraient des images identiques. Comme c’était attirant… Oui, des images de la vie extérieure allaient me faire oublier celles de la traitresse aux cheveux roses, allaient m’aider à ne plus avoir mal et réussir à mettre une croix sur Alexis car…. Il semblait ne plus vouloir de moi lui non plus, sinon il serait descendu du ciel pour venir me rechercher, non?


[…] Il y a 5 jours de ça, la police qui patrouillait le quartier Queens à New-York a retrouvé un jeune homme plutôt phénoménal du nom d’Alexis Kane, criminel notoire recherché depuis quelque temps. On le soupçonne d’avoir été impliqué dans plusieurs activités douteuses. Il aurait été identifié comme dangereux pour la paix sociale, c’est pourquoi on l’a mis sur haute surveillance, enfermé dans la reconnue prison de Rivers Island. Une importante réunion médiatique s’est tenue dans ce quartier avant l’arrestation complète du type en question,. Toutefois, on continue à taire certains détails. Tout ceci reste encore bien mystérieux, mais sachez que New-York peut dormir en paix, maintenant. […]
C’était Kathy Holmes, pour votre bulletin d’actualité.


Je ne compris pas tout ce que je venais d’entendre, mais deux informations ne cessaient de tourner en boucle dans ma tête, prenant toute la place dans mon esprit tourmenté : Alexis Kane. Quartier Queens. De plus, le visage de mon maître ne pouvait pas m’apparaître un peu plus clair. Malgré qu’il ne paraissait pas dans une position très intéressante, je venais de le voir embarquer dans une voiture et filer avec des gens en uniforme. Hourra! Le destin était enfin bon pour moi… C’était une invitation. Je devais donc le rejoindre dans une voiture moi aussi! Si je me souvenais bien de ce que j’avais vu à l’écran qui montre des images, les gens criaient taxi dans la rue et une voiture jaune apparaissait. Alors, c’est ainsi que j’allais voler vers mon maître, enfin, rouler devait être le terme plus juste? Bah, je lui demanderais la différence entre les deux.

Comme un zombie, je me relevai et hélai le premier taxi du coin. En moins de deux, une voiture jaune apparu tel que prévu et j’y sautai dedans à pied joint. Le gars qui tournait le volant se tourna alors vers moi et me demanda, tout bonnement:


-Où je peux vous amener, monsieur?

Sans réellement bâtir une phrase complète, je soufflai, la respiration abrupte, d’une voix plutôt grave, embrouillée- en fait… je ne parlais pas souvent -:

-Alexis Kane. Prison. Quartier Queens. New-York.

L’homme sembla surprise de mes propos, mais reformula mes mots en une phrase :

-Tu veux aller rendre visite à Alexis à la prison Rivers Island u quartier Queens, c’est bien ça? T’es sérieux mon gars?

Je reconnus tous les mots de la phrase du conducteur. Je hochai donc la tête. Celui-ci n’avait vraiment pas l’air rassuré, je l’entendis même murmurer :

-Ah, ces gens qui veulent se mêler de ce qui les regardent pas à moins que… ce soit vraiment un ami de ce criminel?

Je ne répliquai rie à ce que venait d’ajouter l’homme, regardant le décor défiler devant mes yeux. Mon cœur battait la chamade. Oui… j’allais le retrouver, c’était pas croyable, peut-être ne voulions-nous que je ne meurs pas de chagrin.

*Attends moi, Alexis.*

Après un long trajet, l’engin finit par arrêter. L’homme me tendit la main et me dit :

Ça va faire 100 dollars, monsieur.

Évidemment, je n’avais pas d’argent sur moi alors, comme un fou, j’ouvris la porte et m’enfuis –en fait, c’est tout ce que je savais faire, fuir-. J’entendis l’homme hurler :

-Hey, HEYYYY!!! Au VOLEUR!!! AU CRIMINEL!!

La suite fut flou… tout devint noir devant mes yeux. Mon crâne me faisait horriblement mal, comme si… je venais de me le frapper à nouveau et quand je les rouvris, on me la maintenait contre un comptoir et me criait dessus. Quoi? Qu’est-ce qu’ils disaient? J’étais où? Hoo mais, c’est les mêmes hommes en uniforme que j’avais vu sur les images et le gars du taxi. D’ailleurs, ce dernier pleurnichait ceci :

-Je vous jure, une crapule, un complice de Kane, je vous jure, arrêtez le!! Enfermez-le!

Tout se passa très vite par la suite. Je ne sais pas trop ce que tous me racontaient. Ils me faisaient peur en vérité. Sans trop savoir comment j’avais réussi à me faire ramener devant Alexis, car tout défilait devant mes yeux en bribes éparses de lucidité, mais le fait était qu’un des hommes m’avait tiré vers une salle où le jeune maître était là, en disant:

-Alexis Kane. Vous avez de la visite. Enfin, jusqu’à preuve du contraire. La possibilité de complicité est soupçonnée. Jusqu'à son procès, votre ami et vous avez droits de garder le silence.

Je n’écoutais pas un traitre mot de ce que venait de dire le gardien. Je ne portais même pas attention aux images qui m’assaillaient –de toute façon elles étaient centrées sur mon maître, ces images… alors, c’était encore un signe du destin, non?-.

J’étais trop content pour m’attarder aux détails. La lumière ténébreuse me reviendrait. Oui… j’avais enfin trouvé le but de ma quête, mon ange de la noirceur...

Je tombai finalement à genou, fatigué par toutes ces émotions et je hurlai :

-MAÎTRE!!! JE VOUS AIE RETROUVÉENFIN!

*Je pourrai revivre, maintenant.*
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Alexis Kane
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MessageSujet: Re: Like a Murder [Galadriel Takeda]   Like a Murder [Galadriel Takeda] I_icon_minitimeJeu 31 Mai - 2:58

Le hasard est un évènement créé à partir des mains même du destin. On ne le prédit pas, et bien malheureusement pour notre triste sort, il est tout aussi imprévu qu'imprévisible. Une fortune qui peut nous sourire à pleines dents et nous apporter gloire et richesse. Un risque qui peut s'avérer redoutablement tranchant, voir fatal pour notre propre existence. Pourquoi alors prendre la chance de le laisser se dérouler, sachant que des conséquences dévastatrices sont à suivre? C'est ici la beauté du hasard, on ne peut le contrer. Une force en puissance de l'univers, il a tous les ennemis mais ainsi tous les atouts, par la force des choses. Souvient un piege, redoutable, acéré, prêt à bondir hors de l'ombre pour vous barrer la route, forçant un détour menant directement dans les profondeurs du précipice de la lamentable et humiliante défaite. Doit-on se sentir inférieur lorsque le hasard décide de frapper à notre porte et suivre nos pas? Est-ce volontaire de se voir aussi honorablement plier l'échine? Nous savons quoi faire pour le poursuivre, pour l'attirer mais que faire pour l'éviter, le chasser, le faire sortir de nos vies? C'est une abomination, une infection et le seul remède, c'est de tenter le tout pour le tout, et encore, cette dévotion n'est pas en permanence un gage de succès garanti. Le hasard était aussi cruel et impardonnable que Alexis Kane, et pourtant, ce dernier en étant tout autant victime.

En le voyant arriver au loin, escorté, si le mot le permet, par deux gardiens, le ténébreux savait que la partie venait de changer. Ce n'était plus une guerre aux termes simples et enfantis. La vie d'innocents était en jeu, et celle de Galadriel Takeda ne dépendait que de sa propre volonté. Le jeune homme, ammené devant lui, ne perdit pas de temps alors qu'il tomba à genoux et acclamait le retour de Alexis comme si il était le plus grand des saints. Galadriel avait toujours cru en le ténébreux, en ses enseignements, en ses exploits, en ses motivations et ses ambitions, en lui tout simplement. Voilà le prototype d'un humaine qui ne s'en faisait pas deux sur la même planète. Un phénomèn en soi, alors qu'on ne pouvait décrire avec exactitude le profil psychologique relativement instable de cet individu. Cela faisait des mois que les deux comparses n'avaient pas été réuni, le maitre retrouvant ainsi son plus fidèle élève. Ou esclave, c'est selon les dires. Une collaboration meurtrière, si les résultats portaient fruit. L'influence du ténébreux sur cet esprit aussi instable était d'une grande intensité et de sa main experte et très tactique, il pouvait en faire ce qu'il voulait, telle une marionette dont on ne perdait plus le fil. Il était revenu, perdu dans la pénombre, alors que pour lui, la vie était une souffrance si on ne lui montrait pas le but de sa quête. S'approchant du gardien, il lui fit comprendre par son regard que sa présence n'était plus requise sur les lieux.


Le silence est une arme qui est hors de votre portée présentement. Ma parole sera toujours plus forte que la vôtre, vos mots faibles et manquant de sens ne sont qu'un voile pour préserver le mensonge que vous nous offrez depuis si longtemps. J'ai vu au-delà de ce sombre rideau, et parler est devenu ma plus grande force. Vous croyez que le Wek pouvait m'arrêter dans cette guerre? Ce jouet toxique inventé par le désespoir, c'en est décevant. Vous avez encore une langue pouvant se délier, alors livrez le message au directeur que Galadriel Takeda est un innocent et que tous ces crimes sont et seront pardonnés. Il saisira l'ampleur de ce message, je ne vous demande guère d'en comprendre la nature, simplement de le porter à terme.

Le gardien, voulant malgré tout garder la tête froide devant une telle adversité, ravala sa salive alors que l'intimidation se faisait sentir. Se retournant pour laisser Alexis seul avec son visiteur, c'est après que les regards d'autrui se dispersèrent que le ténébreux reprit place sur son siège, croisant les mains en penchant légèrement sa tête vers le garçon blond à genoux qui avait crié espoir et joie à son égard. Qu'est-ce qu'il pourrait bien faire de cette curieuse créature? Un joueurs d'échecs avait besoin de toutes ses pièces, et sans équivoques, Galadriel ferait le fou par excellence. Mais encore, comprendrait-il son but, son ambition, sa vie? Une logique douteuse mais une dévotion sans failles, on ne pouvait lui reprocher ce fait. Réfléchissant silencieusement sans se soucier que le jeune homme ferait une crise de nerfs si il ne lui adressait pas la parole, Alexis le savait, il était temps de forger ce personnage particulier à son image, non pas comme une simple expérience mais comme une exception à toutes les règles. Galadriel buvait chacun de ses mots, ça ne faisait aucun doute.

Le monde change, Galadriel, il bouge, il se mouvoit en une régularité très constante et stricte autour de nous. Son rythme est insoutenable, il nous pousse à bout de souffle. Il nous fait vivre, de part son abondance de vie et d'existence, il fait pétrir, mourrir, tout passe et tout se crée. C'est une révolution, c'est une adaptation, une mentalité, qui n'est plus que du passé, c'est un souvenir, une image ancrée au travers de tout ce qui nous est cher. Tu étais un souvenir dans ma mémoire, Galadriel. Tu étais ce jeune perdu dans ces ténèbres qui cherchait sa propre lumière dans l'obscurité alors que l'espoir personnel de se modeler à sa guise était sans failles. Notre première rencontre était la destinée qui devant changer ta vie, celle qui te faisait comprendre la vérité, celle qui devait te transformer non pas en une créature sanguinaire et assoifée de crimes et meurtres horripilants. Tu devais comprendre la vérité, tu avais le choix de le faire, de suivre cet engagement et de marcher fidèlement dans le chemin qui t'étais présenté. Guidé par une sagesse baignant au creux de ta douce folie, ton désir de t'élever dans les cieux et devenir une personne, une identité, un nom que l'on se souviendrait, ainsi subsistait-il dans les horreurs de l'humanité. Le loisir de tuer, la difficulté de l'accomplir avec brio, un obstacle de taille à relever. De part ta réaction pitoyable et digne des plus faibles esclaves de l'espérance, l'échec était prévisible, inévitable mais impardonnable. La défaite s'est montrée victorieuse à ton égard, jamais tu n'as su prendre position de force face à l'adversité alors que tu avais les ressources en ta possession pour t'accomplir. Pourquoi as-tu à ce point gâcher mes paroles? Pourquoi avoir fait le choix d'y renoncer? Pourquoi n'es-tu pas quelqu'un?

Le regard de Alexis était infiniment teintée de cette ombre malveillante qui veillait sur vous lors d'un sommeil agité alors que les cauchemars étaient incessants et douloureux. Ce n'était ni colère ni déception à l'égard du jeune homme, ne voulant pas laisser transparaite une inutile émotions qui ne ferait qu'encore plus le dérouter, déjà trop fragile comme il était. Il ne s'en cachait point, depuis le temps, depuis la dernière fois, il s'en était attendu à beaucoup plus de ce phénomène. Un surplus d'attente alors que le potentiel était sur la corde raide? C'était un risque, un pari dangeurex qu'il avait décidé de prendre étant donné l'influence considérable exercée sur Galadriel. Un enseignement à transmettre, une leçon qu'il voulait en tirer? Une simple expérience pour savoir si la vérité pouvait subsister entre d'autre mains. Visiblement, le résultat était exécrablement décevant et il n'avait aucune raison d'avoir pitié de son élève, de son disciple, plus à proprement dit.

Joignant ses mains de nouveau alors qu'il se releva, il tourna le dos à Galadriel pour faire les cent pas autour de la table, pensif, réfléchissant à l'avenir mais également pour laisser le jeune garçon conscient de la gravité de la situation. Ce n'était plus un petit jeu de plateau où la simple erreur était pardonnée et que l'on passait autour suivant. L'intensité était palpable, la guerre avait éclatée, Alexis déployait déjà les coups d'éclats mais se retrouvant avec un cas problématique à son intention, c'est ici que le blondinet ne devient pas une figure effacée mais un pion crucial de cette guerre, prêt à livrer toutes les batailles. Oubliant pour le moment l'ampleur de ses grandes ambitions, le ténébreux devait agir rapidement pour que Galadriel reprenne de l'aplomb et soit un atout majeur pour la suite des évènements. Ne lui laissant guère plus de répit, Alexis revint devant son disciple et le releva d'une violente secousse sans le ménager. Les yeux légèrement plissés, le visage sévère et sérieux, le temps ne serait pas à le contrarier, ou pire, le décevoir.


Ne perds pas ton temps avec tes explications du comment tu as réussi l'exploit de te retrouver en ce lieu sans y laisser ta vie en cours de chemin. Ta dévotion et ta volonté à mon endroit montre que tu veux te racheter et prouver que toujours, tu seras capable mais que fondamentalement, il y a place à l'amélioration. Alors dit moi, Galadriel, qui es-tu? À ce jour, à l'aube d'une nouvelle époque pour le monde moderne, sous quel visage te dévoiles-tu? Ne serait-ce qu'une grande mascarade depuis le début? Et pourquoi je prendrais ce temps de t'expliquer la moralité, la vérité, alors que tu ne saisis point l'importance de ce qui se passe? Pourquoi Galadriel, pourquoi prendre le choix de te dévouer à une cause qui t'échappe totalement? Ce n'est plus seulement le meurtre, la mort et tuer. Ce n'est plus juste les ténèbres, l'ombre, la nuit. Le jour est nouveau, et il sera plus noir que jamais.

Le temps jouait contre lui mais en réalité, tout lui était permis à présent. Personne ne pouvait l'arrêter.
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Galadriel Takeda

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MessageSujet: Re: Like a Murder [Galadriel Takeda]   Like a Murder [Galadriel Takeda] I_icon_minitimeJeu 14 Juin - 21:37

Spoiler:

J'étais toujours éperdument en recherche de vérités, en recherche de moi-même. C'était encore pire depuis que j'avais l'impression que mon coeur allait explosé à cause de cette sale histoire avec la traîtresse Asami. C'était le premier signe que je m'étais perdu et c'était pour cette raison que j'étais parti, en vain, à la quête de ce maître qui jouait à cache-cache avec moi. Et la magie du destin avait voulu enfin me le ramener. Fallait croire que j'avais besoin de m'abreuver à tout prix à ses paroles, comme un enfant au sein de sa mère. Je ne pouvais pas le croire, après tant de jours dans le brouillard, voilà que mon ange des ténèbres était de retour sur ma route. Ô combien je devrais me faire pardonner d'avoir hésité sur sa divine route, mais j'étais certain qu'il allait m'aider à me redresser à nouveau, non? Il était bien mon maître tout puissant. J'avais foi en lui, mais je ne pouvais m'empêcher d'être extrêmement nerveux. J'avais peur, oui, peur de la réaction qu'il aurait quand il saurait comment j'avais échoué ou plutôt, comment j'avais dévié sur son chemin lumineux de ténèbres.

J'étais donc agenouillé devant mon ange ténébreux en signe de ma soumission, de ma dévotion implorée et lui il me regardait du haut de sa grandeur, entamant déjà un de ces discours auxquels mon esprit embrumé n'avait pas été confronté depuis bien longtemps. Mais quelque chose était différent de la dernière fois. Ce discours ne m'était pas adressé. Certes, j'entendis mon nom à quelques reprises, mais je n'arrivais pas à saisir si c'était pour dire du mal ou du bien de ma pathétique personne. Probablement qu'il était fâché contre moi. J'étais de plus en plus nerveux, pourquoi ne me parlait-il pas directement?

Enfin...

Sur le coup, c'est cette réaction que j'eus. Mais, après un effort capital pour me concentrer malgré l'épuisement, aux files des mots, je commençais à accorder aux phrases un certains sens, puis à ces sens, certaines images. Je n'étais pas sûr du tout de tout saisir, mais l'important, c'est que je l'avais retrouvé. Je ne me levai pas immédiatement. Déconnecté de la réalité environnante, je ne portais plus du tout d'attention à la tierce personne qui m'accusait de complicité. Enfin, pas tant d'honneur, je ne méritais pas encore le titre de complice de mon maître, je n'étais, que pour le moment, son élève retrouvé. Allait-il vouloir de moi à nouveau? Moi qui avais lamentablement échoué ma mission? C'était probablement pour ça qu'il ne s'adressait pas à moi, il voulait que je fasse les premiers pas, que je me fasse pardonner. D'une voix tremblante, je lançai:

-Maître... j'ai échoué. Je me suis perdu dans les bras de quelqu'un qui m'a trahi avec ses souvenirs. Pardonnez-moi...

Un silence lourd tomba. Pendant ces quelques minutes angoissantes, je ne bougeai pas d'un centimètre, comme si j'attendais de voir si un jour le ténébreux se déciderait à m'offrir une seconde chance. Il devait me faire cette honneur sinon je mourais. Il ne voulait pas ça, quand même? Sans doute... j'avais lamentablement échoué et sa punition serait bien méritée et, j'osais l'imaginer, définitive.

C'est alors que, me sortant lentement de ma torpeur, mon maître ténébreux tourna son attention sur ma piètre personne. Avait-il entendu mon cri du coeur silencieux? Avait-il lu mes accablantes pensées? Je ne pouvais dire, mais entendre ses conseils étaient pour moi une berceuse réconfortante. En tout cas, jusqu'à temps que j'analyse le propos de cette mélodie doucereuse.

Alexis:

Ces paroles, qui m'étaient enfin adressées, me fouettèrent. Alexis ne m'avait pas frappé, mais c'était tout comme. Malgré son regard neutre, son débit de voix doux, je comprenais lentement ma faute. Non, je n'étais pas digne d'être ici. Je n'étais pas plus quelqu'un que je l'étais hier. Je n'étais encore qu'une ombre, l'ombre de tous et personne. Je me reculai sur mes mains, me frappant contre une table. Je l'avais bien mérité. Comment avais-je cru pouvoir me présenter à mon maître sans plus de préparatifs, sans avoir rien accompli DU TOUT? Il savait tout. J'étais mieux d'oublier ma possible rédemption. J'allais tout perdre. Je n'étais rien. Je devais fuir.

Pendant plusieurs minutes, j'étais au prise d'une panique difficilement camouflable et j'avais envie de partir de ce lieu, de ce monde, moi qui avais fait des pieds et des mains pour le retrouver. Toutefois, il ne me laissa pas le temps de m'éclipser, il commença à tourner autour de la table, autour de moi en ajoutant, toujours de sa même voix hypnotisant:

Alexis:

Une lueur d'espoir. Oui, Je vis une lueur d'espoir dans le regard de mon maître, dans ce que je perçus de ses paroles ô combien nourrissantes, rédemptrices. Lentement, mon esprit se réadaptait à ce flot incessant de paroles qui lui avaient manqué, qui réussissait à faire taire toutes ces voix qui m'habitaient, toutes ces images qui me possédaient. Oui... le tourment rédempteur.

Un peu tremblant, mais me relevant de sous ce qui pouvait apparaître être ma cachette, je répliquai à tout ce qui venait de m'être lancé, plus ou moins conscient si je déclarais quelque chose de sensée:

-Je ne mérite pas votre pardon. Je suis pitoyable. Je me suis fait avoir. Je veux me reprendre. Apprenez-moi, allez, apprenez-moi de nouveau. Je ne comprends peut-être pas tout ce que vous dites, mais vous êtes de retour, ça m'est suffisant et...

Je me rapprochai quelque peu de lui avant d'ajouter, levant la tête, tentant de soutenir le regard démentiel de mon maître dont j'étais loin de comprendre la gravité de ses projets:

-Sans vous, je n'étais rien. J'ai bien failli abandonner. Où... étiez-vous? Pourquoi... m'avoir oublié? Si vous avez besoin de moi, pourquoi m'avoir laissé échouer? Je... je veux me reprendre. Pourquoi le destin a été aussi long avant de me ramener à vous?

Je ne me posais pas de questions sur le comment j'avais réussi mon compte pour venir ici, du pourquoi il était ici et de où il s'agissait, non, moi j'étais différent... Je ne posais pas ce genre de questions. Ça, c'était le destin qui s'en occupait de guider mes pas jusqu'à mon prophète. Maintenant, c'était à moi de lui prouver que je voulais me faire pardonner, que je n'avais pas perdu de vue l'option de changer, de devenir quelqu'un. Mais je ne voulais pas non plus lui cacher que j'avais eu peur sans lui, que j'avais eu mal... que je m'étais reperdu... que sans sa main, je m'étais égaré.

Mon souffle était court et je tremblais toujours, mais je faisais un effort monstrueux pour dire à mon maître comment son absence m'avait blessé dans ma chute. Un ange ne devait-il pas s'occuper de ses disciples quand ils souffraient? Enfin. Je poursuivis:

-Je veux tuer. Je veux la tuer. Seul, j'ai peine à comprendre ce verbe qui sonne encore creux parce que la traitresse m'a aveuglée de sa lumière fausse. Enfin... j'ai pas tout saisi, mais tout ce que je sais, c'est que la lumière , ce n'était pas Asami... c'était vous. Ne me décevez pas, je vous en prie sinon... je veux disparaître.

Sur le coup de mes paroles, j'eus peur que mon maître les voient comme des menaces; je n'étais pas habitué d'autant me prononcer sur mes émotions, mais je souffrais le matir, je n'avais plus le choix. Ce n'était qu'un cri du coeur d'un pauvre homme qui souffrait de solitude, qui souffrait d'une atroce peine d'amour qu'il ne comprenait pas, puisqu'il ne savait même pas ce que c'était d'aimer... bien qu'il l'avait vécu inconsciemment, ce genre d'attachement et ça faisait de lui un pion beaucoup plus facilement manipulable par les vilains, car maintenant, il ne connaissait pas que la plate folie, mais bien la folie baignée de haine.

*Sauvez-moi de ses voix, de sa voix, modelez-moi à votre image, apprenez-moi à parler comme vous faites, à détruire; aidez-moi... à devenir quelqu'un, à m'illustrer parmi les vivants.*

Encore une fois le pauvre Galadriel tendait une perche vers le manipulateur.

Il criait silencieusement: "Ô, guidez-moi, utilisez-moi pour faire le mal. Je suis votre jouet."

Asami n'avait pas pu le sauver, elle l'avait rejeté, abandonné. Il n'y avait plus rien à faire: Galadriel était damné et était le joujou du maître des ombres...

Galadriel ne réalisait pas qu'il agissait exactement comme le crapuleux le désirait dans son jeu de pouvoir. Non. Il n'était qu'une simple âme perdue en quête de vérité. Peu importe la vérité.
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