:::Heroes:::
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum optimisé pour Mozilla Firefox
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -19%
Aspirateur balai Dyson V15 Detect Absolute (2023)
Voir le deal
649 €

 

 Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn )

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Gabrielle Stanton
Lollipop Candy♥BAD♥girl
Gabrielle Stanton


Nombre de messages : 169
Age : 34
Date d'inscription : 03/12/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 13 ans
Relations avec d'autres personnes: Joe [ Protect Me ? ] ; Arthur [ Hate you ? ] ; Alicia [ New Toys ]
Travail: /

Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) Empty
MessageSujet: Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn )   Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) I_icon_minitimeMer 14 Jan - 17:34

Combien de jour était passé ? Gabrielle ne faisait plus trop attention au temps qui passait à vrai dire. Son horloge biologique devait très certainement être déréglée depuis un bon petit moment. Ses divers voyages ne lui avait pas réellement permis d'avoir des heures de sommeils vraiment fixe et puis ses différentes rencontres non plus. Des rencontres toutes plus ou moins importante que d'autre et parmi celle-ci...Joe s'y trouvait dans la plus importante, un homme étrange qu'elle avait faillit tuer lors de leur première rencontre, un homme qui avait prit une place étrange dans son cœur, presque comme un tuteur, elle se sentait très proches de ce clown dont elle ne pouvait plus vraiment se passer de sa présence.
Plusieurs jours à ses côtés avaient permis au deux protagoniste d'approfondir leur relation, devenant quasi inséparable, on aurait presque pu croire que Gabrielle était la fille de l'étrange homme. Il était la seule personne en qui elle pouvait vraiment faire confiance, l'unique personne qui ne voyait pas en elle un monstre, l'unique personne qui lui ai offert un univers beaucoup plus amusant que ne l'était sa propre vie...Et elle...Elle devait très certainement être une des rares personnes à ne pas être effrayée par son allure, sa cicatrice, ses manières, particulièrement attachée à lui. C'était une chose bel et bien nouvelle pour la petite Gabrielle mais elle s'y faisait de jour en jour.

L'enfant avait fini, au détour d'un cauchemar qui l'avait réveiller en pleure, par raconter à Joe ce qui lui était arriver. Tout les détails sur l'abandon de son oncle dans une pension peu scrupuleuse, sa fugue de la pension pour ensuite avoir été berné par une jeune femme...Elle se souvenait encore de son nom...Ashley...Il lui avait raconter la manière dont elle c'était faite avoir, la pensant être une amie, le plaisir qu'Ashley avait eu de la séquestrer plusieurs jours, testant sur la petite adolescente ces pouvoirs, Gabrielle en détaillant les sensations de brulures, la manie que cette femme avait eu de toujours tout filmer...Mais surtout...L'étonnement de Gabrielle lorsqu'elle apprit des paroles d'Ashley qu'elle avait tout simplement engager pour éliminer l'enfant...Engager par son propre oncle...
Cette révélation avait eu l'effet d'une bombe dans l'esprit de Joe peut-être...Bien assez pour proposer à Gabrielle d'effacer chacun de ses fantômes, de rendre ses nuits meilleurs et pour cela...Il lui offrirait ce qu'elle n'avait jamais pu s'offrir...

Ainsi, l'homme et l'enfant avait découvert que l'oncle en question offrait une soirée mondaine suite à la reconstruction d'un bâtiment commémoratif, un bâtiment qui signifiait que la vie ne s'arrêtait pas, une soirée mondaine...Gabrielle avait toujours eu horreur de cela...Elle avait laisser tout le plaisir à Joe de préparer leur petite ''Boum'' à eux et pour l'occasion...Rien de tel que de faire une petite liste d'inviter dont Joe c'était personnellement occupée mais surtout...Rien de tel que de se mettre sur son...Trente et un...

C'est ainsi que pour l'occasion, la jeune fille avait attacher un énorme ruban rouge à ses cheveux, lui permettant d'éviter d'avoir quelque mèche trop longue devant les yeux, le visage blanchit, sous le dessus de ses yeux deux petit triangle vert, son petit nez en rouge, une jupe verte, légèrement trop courte, partant dans différent sens, comme déchiré...En dessous de laquelle, elle avait mit une short rouge, des bas rayé blanc et rouge, des petites chaussures verte, des bretelles noir pour tenir sa jupe, un t-shirt dans les tons jaune orangé et un serre taille rouge. Gabrielle avait des gouts étranges et la plus part de ses vêtements était des vêtements volé il est vrai.

Ressemblant à un petit clown de cirque, elle souriait de toute ses dents, tenant la main de Joe durant le temps que prenait l'ascenseur pour arriver à l'étage où se produisait la réception...Balançant son corps d'avant en arrière en se mettant sur la pointe des pieds et ensuite ses talons, l'enfant était tout simplement...Impatient...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn )   Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) I_icon_minitimeMer 14 Jan - 19:44



Joe avait longtemps était dubitatif sur l’histoire de cette petite orpheline. Son histoire lui semblait un peu me semble t’il monstrueuse. Le clown ne pouvait pas admettre celle la, mais alors pas du tout. Il était dans l’ascenseur tout aller ce jouer maintenant.


Plus tôt dans la journée :

Joe écoutait l’enfant parlé, cette jeune demoiselle qui lui racontait à cœur ouvert son histoire, elle avait confiance et pourtant son confident était loin d’être rassurant auprès des autres personnes. C’était comme si, Joe était devenu son ami…. L’homme restait perplexe sur la situation, cette personne devait mourir. La vengeance est un plat qui se mange froid et il était encore temps de faire passer un message. Celui de l’hôpital avait plutôt bien réussi, maintenant que la partie avait été entamé, il aurait été malvenu de laisser les spectateurs patienté. La petite fille était au bord des larmes c’est alors que la tête nucléaire fit quelque chose qu’il eut crut impensable. Il vint le prendre dans ces bras pour la consoler. Elle méritait réparation et Le Clown allait enfin pouvoir lui montrer comment effrayé toute une ville.

Tu veux jouer avec moi mon enfant ? Tu vas voir.. On va s’amuser.

Le Joker avait évolué, il lui fallait maintenant « une certaine équipe », Gabrielle ne suffisait pas, elle pouvait tuer des gens mais des adversaires plus coriaces elle se retrouvait rapidement dépassée. C’est pour cela que Mr Kenter engagea quelque homme, des criminels notoires qui avaient une certaines peur de ce dernier car il n’était pas comme les autres monstres, lui il allait tous les tuer dans d’atroce souffrance. Joe avait montré l’exemple maintenant ces dernier était quelque peu effrayé et excité par cette nouvelle histoire qui s’ouvrait dans leur vie mais Joe avait commencé a rentré dans le monde de la pègre. Les barons étaient quelque peu encore insouciant de cette être car la police et l’armée était quelque chose de plus important à leur yeux.

Quelques heures plus tard :

Joe se trouvait seul avec trois de ces hommes, et deux hommes par terre avec un visage qui exprimait une détresse certaine. Les hommes de main du clown quant à eu semblait tout au contraire exprimant un visage plus radieux. Le joker avait dans sa main une espèce de canne. Il tournait autour de ses deux hommes avec son visage menaçant. Joe allait montrer qu’il avait raison, ces hommes n’étaient que des personnes civilisés qui au premier coup dur allait se manger entre eux au premier coup dur. Il tournait avec une canne autour de ses proies tel un chien enragé.

Alors…Notre exploitation est encore modeste mais elle dirige son grand potentiel vers une très forte extension. Alors lequel d’entre vous messieurs serait heureux de ce joindre à l’équipe ? Hein ?... Il n’y a pour l’instant qu’un seul post d’offert… Vous allez donc devoir vous soumettre à un petit essai… Aller on se dépêche !

Joe avait cassé sa canne durant son discourt tout en laissant les 3 hommes seul dans la pièce avec uniquement deux morceau de canne mais une chose était sûre uniquement une personne en sortirait d’ici vivant, les trois hommes se regardaient comme des chiens enragés, ils amis avant mais maintenant il c’était rabaissé au niveau d’animal et il n’allait pas tarder à se dévorer entre eux.

Maintenant :


La porte de l’ascenseur s’ouvrit laissant place à Joe et ces acolytes maintenant l’immeuble était cerné, ces pions étaient utiles mais après ils les sacrifieraient pour amusé son petite ange. Les invités n’avaient pas du réagit à l’ascenseur car il était visiblement très absorbé par leur discutions. Le Joker fit quelque pas en avant tout en sortant son fusil à pompe et tirant un coup en l’air pour attiré la foule qui représentait l’élite de New-York


Nous sommes là… Bien le bonsoir Mesdames et Messieurs… Nous sommes le clou de la soirée.

Joe avançait dans la salle ne rencontrant aucune résistance dans cette foule. Ces personnes devaient être trop intéressé par leur argent ou bien leur vie pour tenter de résister à Mr Kenter et sa publicité qu’il c’était fait sur les télévisions locales avaient du jouer la dessus. Ces hommes agissaient comme de parfait petit soldat. Il était habillé en clown comme Joe et son petit ange qui était tout à fait charmante pour l’occasion. Joe s’approcha du maitre d’hôtel tout en saisissant une coupe de champagne et amena le breuvage à sa bouche avant de lancer le verre par terre.

Je n’ai qu’une seule question où est John Dent ?

Joe s’avança vers les différentes personnes présentes tout en pointant son arme vers elle et les tapants d’un geste juste provocateur et qui servait à leur montrer sa domination sur cette salle. Ils étaient pris au piège comme des chiens dans une cage et ce n’était qu’une question de temps avant que ces personnes ne cèdent à la panique générale.

Tu sais où il est ? Je dois juste lui parlais d’un tout petit truc ? Et toi tu sais ?

Les personnes voyaient visiblement en Mr Kenter un monstre qui ne voulait que de l’argent mais c’était faux, cette fois si, son but était « noble » il devait venger sa protéger. Le clown devait lui montrer qu’il allait veiller sur elle comme un père. Le joker était complètement fou, ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne perde complètement les pédales même si la petite Gabrielle allait être visiblement la seul chose capable de le calmer. Elle était son talon d’Achille.
Revenir en haut Aller en bas
Caïn Ezechiel
~~All Causes Shall Give Away : I Am In Blood~~
Caïn Ezechiel


Nombre de messages : 1647
Age : 31
Pouvoirs : Contrôle cellulaire(=>Enzyme) ; Expérience ; Téléportation
Côté Coeur : Il n'existe plus.
Date d'inscription : 03/08/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 451 ans(apparence 23)
Relations avec d'autres personnes: Voir Background
Travail: Je n'aime pas le travail, nul ne l'aime ; mais j'aime ce qui est dans le travail l'occasion de se découvrir soi-même.(Joseph Conrad)

Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn )   Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) I_icon_minitimeSam 17 Jan - 14:57


"Je ferai le clown de mon mieux. Et peut-être ainsi je parviendrai à faire l'homme, au nom de tous."[Michel Quint]
----------------------------------------

Caïn avait entendu parler d'une soirée mondaine organisée par un personnage qui se faisait connaître récemment pour ses actions par la reconstruction de New York, un dénommé John Dent. Bel homme, riche et généreux, c'était un des meilleurs partis possible en Amérique. Malgré que les actions des Villains continuaient, la vie avait repris son cours et même plusieurs rues avaient finis par être rénovés. Il y a de cela deux semaines, la nouvelle idole des médias annonçait que pour la fin de la construction de son édifice commémoratif, une soirée mondaine serait donnée, où, comme la coutume le voulait, seul les principaux acteurs de l'Amérique de demain se retrouverait pour parlementer, établir des contrats et des alliances, et échanger leur point de vue sur le sujet qui étranglait le monde de sa main puissante: les mutants. Nom vulgaire qu'un citoyen apeuré donnait à ses êtres hors du commun qui pouvaient l'anéantir en un instant. Les avis étaient mitigés sur ceux-ci, certains pensaient qu'il fallait les rechercher et les étudier pour comprendre comment ils faisaient et d'autres, plus radicaux, proclamaient de les éradiquer tout simplement. D'un Américain, cette remarque peu intelligente ne suscita pourtant aucun débat ou scandale, car, c'était ainsi que pensait les U.S.A depuis moult années...

Effectuant des recherches tout aussi variés que nombreuses sur cette personnalité désormais incontournable, il découvrit que ce sympathique avocat ne jouait qu'un personnage visant à appâter les foules peu circonspectes. Son vrai visage était celui d'un homme influent, principalement impliqué dans du détournement et du trafic. Cette soirée était enfaite l'occasion de détourner les fonds des entreprises des invités et des associations présente ce soir là. De plus, le trafic de faux billets, de faux passeports, de fausses cartes d'identité et d'armes lui avait permis d'amasser une fortune colossale, lui permettant de vivre impunément dans un luxe honteux en ces périodes troubles. L'arrogance se lisait dans les yeux de l'homme qui figurait sur tous les tabloïds et magazines à la mode. L'immortel était bien entendu convié à cette réception, étant actionnaire d'un important nombre d'entreprises et étant lui-même en possession d'une fortune importante. Sa longue vie lui avait permis d'amasser actions, argent et entreprises avec prudence et discrétion. Il donnait peu de nouvelles de ces activités dans les journaux spécialisés, ni dans les autres revues. Demeurant invisible pour tous, l'homme pouvait aisément se déplacer grâce à ses fonds. Le problème était qu'en tant que patron de multinationales, il devait rendre des comptes... Et faire que ses entreprises multiples ne sombrent pas dans un chaos sans nom.

Ce soir là, l'immortel allait revêtir un autre costume et porter un autre masque. A cette soirée, il allait se faire escroc et déposséder entièrement Harvey Dent... C'était à ce motif qu'il était venu... Sous l'identité connu de toutes ses entreprises et dans le monde de la finance en général.... Richard Walter Edwards...

Un homme se présenta devant l'immeuble, sortant d'une limousine aux vitres teintés. Pour l'occasion, l'homme aux mille noms avait adopté une coiffure lissé vers l'arrière grâce à du gel. Il portait un costume Calvin Klein, celui-ci étant composé d'un veston entièrement doublée se refermant à l'aide de deux boutons classiques, munies de poches sous rabat et une poche passepoilée. Ses manches, quant à elles, étaient fermés par quatre boutons et se balançaient tranquillement le long de son corps lorsqu'il marcha vers l'entrée montrant sa carte à une montagne de muscles, servant à empêcher les personnes indésirables de rentrer -officiellement en tout cas, tous les gorilles de Dent étant principalement ces propres gardes du corps- dans la soirée. Son pantalon à pinces montrait des jambes fines mais musclés, et était tout comme son blazer, de couleur noir. La chemise qu'on pouvait voir en-dessous de l'habit était, elle, d'un gris presque noirâtre, tandis que la cravate mis pour l'occasion ressortait avec sa vague couleur crème....

Lorsqu'il entra, Caïn revit dans son esprit, les bals et les réceptions auquel il avait précédemment participé dans sa vie... Bien qu'ils s'étaient tous passés à des époques et à des siècles complètement différents, l'atmosphère restait toujours là même au bout de toutes ces années... Un chapelet de couleurs, l'assaillit de par les coloris des robes et smoking des invités et des murs. Ce n'était pas que les teintes présente en ces lieux soient si choquant, non, c'était de les voir tous réunit, dans une anarchie de mouvements qui l'avait un instant stoppé. Saisissant une coupe de champagne sur un plateau d'un serveur qui l'avait frôlé, ses lèvres purpurines s'humidifièrent aussitôt au contact du liquide jaunâtre et des collines ne cessaient de faire un va-et-vient d'apparition-disparition sur son cou, signe qu'il buvait, se délectant de l'alcool qu'on lui avait si gentiment mis à distribution. Lorsqu'il baissa sa flute à champagne, le quart venait d'être bu, et ce verre fut mis sur une table quelconque, pendant que celui qui s'était délecté du breuvage se déplaçait dans la pièce principale où se tenait la réception. Le bras droit de Sylar venait de s'approcher de plusieurs hommes, sans doute tous des magnats de la Finance à en juger par leurs costumes et attitudes. Tous, parlaient avec intérêt à l'organisateur, lui montrant une servile soumission.

Il faut bien l'avouer, Caïn les trouvait pitoyable, et cet adjectif péjorative n'était qu'un doux et preux euphémisme. S'approchant en faisant un bruit extrêmement discret, Dent leva la tête dans sa direction, s'interrogeant sur l'identité du jeune homme en face de lui.

"Excusez moi, qui êtes vous ?"
"Moi ? Je suis Richard W. Edwards, enchanté Mr. Dent. Messieurs... Pourrais-je parler en privé à Mr. Dent ?"

Cette réponse aurait pu paraitre discourtoise devant tous ces éminents personnages, mais à la simple évocation de son nom, les autres personnes se retirèrent, plusieurs émotions se mélangeant sur leur visage. On pouvait y lire de la peur lié sans douter à leur cupidité -ils devaient penser qu'il allait leur voler un contrat en or, ce qui n'était pas totalement faux dans la forme- mais également de la crainte -car tous reconnaissaient son pouvoir en ces lieux- et du respect. L'éminent personnage lui-même l'emmena dans une pièce privé où une discussion intéressant allait peut être s'y dérouler...

"Et bien, on peut dire que vous êtes un homme de pouvoir... Ma fois, je ne vous voyais pas aussi jeune..."
"Moi, je vous pensez moins dégarni."
"... Bien, vous avez de la répartie... Alors, de quoi voulez-vous vous entretenir avec moi... Mr. Edwards ?"
"Mr. Dent, j'aimerais vous acheter vos actions."
"Elles ne sont pas à vendre... Même vous, ne devez pas avoir assez d'argent pour ça."
"Faux. Je vous offre 7 millions de dollars. Alors ? Toujours pas intéressé ?"
"Comment pourrais-je refuser une telle offre ?! Mes actions sont à vous !! L'ordinateur portable est par ici... Vous p.."
"Inutile. Le virement bancaire a déjà été effectué avant mon arrivée. Je suis homme à qui on ne refuse rien... Mr. Dent."

John fut interloqué devant cette réponse et lui sourit, montrant toutes ces dents, dont une en or; il devait penser qu'il avait enfin trouver un semblable, un être qui avait vu clair dans son jeu et qui était comme lui... Seulement, Caïn avait menti, chose que ne savait absolument pas l'homme en face de lui, à cause de sa trop grande confiance en lui-même. La somme versé n'avait pas servi à acheter des actions... Elle avait permis d'acheter le cabinet où il travaillait et où il avait d'ors et déjà été renvoyer à son insu, grâce à une fausse signature. Le reste avait permis d'acheter les entreprises qu'ils possédaient. Désormais, l'homme qui était en face de lui venait de tout perdre: emploi, argent. S'il avait eu une femme et des enfants, celle-ci serait partit aussitôt avec sa progéniture pour fuir l'homme fringant mais sans un sou qu'était son mari. Les commissures de ses lèvres s'élargirent en un sourire, pendant qu'il regardait dans le coin supérieur droit de la pièce, baigné dans l'ombre. Dans cette minuscule pénombre, il savait que deux chiens composés à 98% de muscles attendaient un signe, un ordre pour attaquer et apparaitre.

A ce moment précis, un coup de feu retentit. Les deux personnes se levèrent aussitôt et les gorilles sortirent de l'ombre pour faire un repérage. Ils revinrent à peine une seconde plus tard, expliquant que des hommes habillés en clown menaçaient la soirée et cherchaient le principal concerné de cette réception. John Dent, pris de panique, jeta des coups d'oeils à tous les endroits susceptibles de lui permettre de s'enfuir tel le lâche qu'il était. Après plusieurs minutes, tous entendirent distinctement des pas. Deux des membres du "gang clown" surgirent et levèrent leur arme, tuant au passage les deux gardes du corps qui n'avaient même pas servis de rempart. Se jetant à terre et emportant son "associé" avec lui pour le protéger, ils réchappèrent aux tirs. Lentement, l'homme qui se faisait appeler R.W. Edwards sortit une arme sous le regard ahuri de son voisin. Caïn murmura:

"Je possède des compétences assez spéciales... Voulez-vous que je vous protège ?"

Un stylo bougea à toute allure sur un morceau de papier qui se fit arracher rapidement, sans une once de remords. Le chèque dans la poche de son veston, Caïn fit le signe qu'il devait rester là en attendant. Hochant la tête, l'immortel se leva brusquement et tira deux balles parle biais du silencieux. La première se logea dans le tibia d'un des deux malfrats qui hurla de douleur et la deuxième fit s'évanouir la lumière puisqu'elle avait touché la lampe. Dans l'obscurité la plus totale, son couteau personnelle sorti, Caïn se rapprocha d'eux grâce à leurs respirations et leurs bruits de pas. Finalement, deux bruits sourds retentirent et la voix envoutante de Edwards/Caïn surgit.

"C'est bon. Levez vous. La seule façon de sortir est d'utiliser la porte principale. Apparemment, les clowns aiment entourer les immeubles. Attendez ici. Je reviendrais. Je reviens... Toujours."

L'assurance avec lequel il venait de prononcer le dernier mot de sa phrase était teinté d'une ironie non dissimulée... Son silencieux à la main, le gentleman tueur, se faufila hors de sa cachette. Passant entre les tables avec un maximum de discrétion, il parvint à trouver un endroit où il pourrait observer la scène. Le chef des terroristes était le clown qui était passé il y a quelques jours sur les chaines locales. Un Villain de plus. De ce qu'il avait vu lors de cette émission, son pouvoir était la radioactivité. Le pouvoir dévastateur qui avait rasé New York et que Sylar avait utilisé lors de la bataille du Level 5. Pour avoir lui-même encaissé une partie de l'explosion, il connaissait la colossale puissance qu'offrait ce pouvoir... Un homme de main passa devant son pistolet. Il tira. Le clown s'effondra, sa jambe ayant été percé par la balle. Rapidement, utilisant l'effet de surprise, il tua l'homme qui était à ces pieds puis tua un deuxième homme et arriva à blessée à l'épaule un autre des malfrats présents. Celui-ci lâcha son arme, qui roula jusqu'à lui.... Et fut criblé de balles. Sans manifester la moindre parcelle de peur, l'homme marcha lentement tuant le dernier acolyte du Joker. Il remarqua à cet instant qu'une petite fille était à ses côtés, elle aussi habillé en clown. Surpris d'abord par cette vision, il lança aux invités:

"Il y a une sortie derrière. Allez-s-y."

Tous se précipitèrent dehors et furent sans doute accueillis par les autres clowns tant les coups de feu étaient nombreux... Une foule immense avait vu son visage, il était donc normal qu'il emporte ce secret dans la tombe... Caïn se déplaça, prit la même coupe de champagne que précédemment et la sirota longuement, avant que son visage pâle se relève vers les deux inconnus qui se dressaient devant lui.

"Puis-je vous renseignez ? Vous cherchez quelqu'un ? Ne serait-ce pas John Dent par un bienheureux hasard...?"

Sa main blafarde reposa le verre, désormais vide sur la table la plus proche de lui.

"Pourrais-je savoir vos noms ? Et la raison... De tout ce chaos, exactement...?"

L'immortel montra son arme et la rangea dans sa poche, montrant qu'il s'en servirait uniquement pour se défendre... Il attendait la réaction des deux personnages...


[Bon, alors, j'ai étoffé un peu John Dent et la soirée et contrôlait un peu les actions de tes hommes, Joe. SI cela te dérange... MP. Sinon, bonne lecture XDD]
Revenir en haut Aller en bas
Gabrielle Stanton
Lollipop Candy♥BAD♥girl
Gabrielle Stanton


Nombre de messages : 169
Age : 34
Date d'inscription : 03/12/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 13 ans
Relations avec d'autres personnes: Joe [ Protect Me ? ] ; Arthur [ Hate you ? ] ; Alicia [ New Toys ]
Travail: /

Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn )   Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) I_icon_minitimeSam 17 Jan - 16:11

Excitée...C'était le mot...C'était ce que ressentait Gabrielle en cet instant précis, tel une enfant à la veille de noël ou de son anniversaire, elle ne savait plus se tenir depuis qu'elle avait entendu parler de cette soirée, qu'elle avait pu élaborer ce plan avec Joe. C'était tout simple et tout bonnement jouissif...Il n'y avait pas d'autre mot, pas d'autre adjectif pour décrire ce que ressentait la petite Gabrielle...Et cette sensation des plus agréable qui soit allait atteindre son apogée très bientôt...Oui...Elle pourrait faire vivre à John ce qu'elle avait elle-même vécu. Elle voulait voir ses yeux, cet instant précis où il savait qu'il allait tout perdre...Ce moment où l'espoir s'éteint, laissant place à une crainte et une peur indescriptible. Cet instant où les regrets vous entourent et vous étouffent tel un serpent ! Elle voulait le voir souffrir, le voir même peut-être pleurer, se sentir seul et abandonné...Aujourd'hui, elle se vengerait et rien ni personne ne pouvait lui en empêcher et si cela devait arriver...Les acolytes de Joe feraient peut-être un minimum l'affaire pour calmer les caprices meurtriers de la très jeunes adolescente. La petite clown avait fini par lacher la main de Joe lorsque la porte de cette ascenseur s'ouvrit...Cessant par la même occasion cette idiote petite musique pour les faire patienté...

Elle laissait son ami faire quelque pas en avant, tous sortirent avant elle à vrai dire...Elle quittait la boite montante la dernière, observant son meilleur ami tiré un coup en l'air avec son fusil à pompe. Elle applaudit alors joyeusement, faisant quelque pas en avant pour sortir du dit ascenseur. Saluant d'un petit signe de main rapide et malicieux les personnes présente, elle arborait un sourire des plus malicieux, contrastant et devenant presque effrayant avec le maquillage qu'elle possédait sur le visage.


Nous sommes là… Bien le bonsoir Mesdames et Messieurs… Nous sommes le clou de la soirée.

Ne faisant qu'applaudir de plus belle, elle semblait presque inviter du regard les personnes présente à en faire autant d'ailleurs...Certain d'entre eux avant carrément obéis à ce regard, claquant leur main avec lenteur et fébrilité. Tous crevait de trouille et la petite enfant qu'elle était jubilait à les voir trembler. Son compagnon continuant son grand spectacle sous les yeux pétillants de l'enfant qui jouait de sa tête en la balançant de gauche à droite en un rythme régulier. Elle semblait similaire à ses enfants qui observaient le plus grand spectacle de clown qui lui avait été donné de voir. Oui...Tout n'était que spectacle...Dommage que pour les invités de ce soir, aucun trucage n'était prévu pour la soirée ! De l'authenticité pur ! Un vrai chef d'œuvre ! Oui ! De l'art...Joe et Gabrielle était des artistes...Des artistes incompris très certainement...Mais quel artiste pouvait se venter d'être parfaitement compris ?

Je n’ai qu’une seule question où est John Dent ?
« Mais oui...Où est Oncle Dent ? »

Posant ses deux mains sur sur ses hanches, elle semblait parfaite pour jouer la comédie dans un cirque, parfaite petit complice de Joe. Elle avait fini par poser ses deux mains sur sa bouche, souhaitant retenir un petit rire strident et cristallin de l'enfant qu'elle était...Un rire malicieux...Rien de très rassurant à l'écoute.

Tu sais où il est ? Je dois juste lui parler d’un tout petit truc ? Et toi tu sais ?

Et en petite peste qu'elle était, elle c'était doucement accrochée à la taille de Joe lorsqu'il c'était approcher de ces gens pour pouvoir leur poser cette question...Se penchant légèrement sur le côté, son visage apparaissait à la vue de ces invités qu'il venait de questionner...Rajoutant avec malice...

« Tu le sais ? »

Juste avant de laché la taille de Joe pour tiré un pan de son costume comme une gamine qui souhaitait demander un petit quelque chose...Lorsque Joe posa son regard sur elle, la gamine prit une moue entre malicieuse et boudeuse...

« Je suis pas si petite que ça »

Petit clin d'oeil à la phrase de Joe qui avait préciser qu'il souhaiter parler à Jonh d'un tout petit truc. Esquissant un nouveau sourire malicieux...Elle s'éloigna de Joe pour se mêler à la foule...Passant entre les gens, sous les robes parfois des jeunes femmes...Elle regardait après son oncle...tonton Dent...La petite demoiselle se mettant à chanter:

« A nous maintenant

Où est John Dent ?
Où est John Dent ?

Vous l'avez vu ?

Où est John Dent ?

Où où où où est John Dent ?
Où où où où est John Dent ?

Où est John Dent ?
Où est Où est Où est Où est John Dent ?

Vous l'avez vu ?

Où est où où où où est John Dent ?
Où est John Dent ?

Où Où

Où est John Dent ?
Où est John Dent ? »


Le rythme de la chanson et les paroles avaient été tout simplement emprunter d'un mythique dessin animé regarder par la plus part des enfants...Ce dessin animé ce prénommant « Ou est charlie ? » ( titre original: Where's Waldo? )

Cela donnait une pointe d'autant plus macabre à la scène et à l'enfant qui revint au côté de Joe alors que John semblait complètement introuvable...Celui-ci avait du filé dès qu'il en avait l'occasion...C'était un lâche et comme tout lâche, il n'avait pas hésité à abandonné sa propre fille adoptive, quand bien même il n'était que son oncle, cela restait un geste scandaleux...Même si elle était différente...

C'est alors que sous le regard abassourdit de la foule, l'un des hommes de mains des deux terroriste de la soirée chuta au sol, tuer par la suite sans aucune chance de s'en sortir ou de se défendre...Gabrielle ne pouvait pas savoir d'où provenait les balles, alors qu'un à un ses jouets de clown tombaient aux sols complètement mort...Gabrielle ne pu s'empêcher de lever ses mains d'un côté de la pièce, ses fils meurtriers fonçant sur la foule...Les personnes les ayant vu avait essayer d'en échapper mais avec la foule...Il fut difficile de sérieusement les évités...Plusieurs têtes furent carrément découpée, dommage pour Gabrielle, le tireur ne se trouvait pas de se côté de la salle...Heureusement pour le tueur d'ailleurs. Alors qu'elle venait de faire une dizaine de meurtre d'une seule main, le tueur en question, celui qui venait de saboter la petite boum de Joe et de Gabrielle venait de quitter la foule. Au côté de son Joker, Gabrielle regardait Caïn de haut en bas...


"Il y a une sortie derrière. Allez-s-y."

Esquissant un petit sourire...Elle restait silencieuse, jusqu'à entendre les coups de feux...Il suffisait de voir les yeux brillants de l'enfant pour savoir qu'elle prenait un malin plaisir à imaginer le reste de ses jouets liquider la plus part de ces invités. Gaby et Joe avait quand même prévu de mettre eux aussi des gardes autour de l'immeuble...Aussi dingue pouvaient-ils être...Ils n'étaient pas complètement demeuré...

"Puis-je vous renseignez ? Vous cherchez quelqu'un ? Ne serait-ce pas John Dent par un bienheureux hasard...?"

Silencieuse, elle laissait le plaisir à Joe de répondre à ces questions...Jetant un oeil à toute les pièces, elle connaissait son oncle, elle savait qu'il n'avait pas quitter l'immeuble, il n'était pas si con que ça...Il avait très certainement deviner qu'il devait être cerné...Gabrielle le soupçonnait être dans un des bureaux de cette étage...Cependant, avec ce nouvel invité...Il lui serait difficile de faire faux bon pour vérifier...

"Pourrais-je savoir vos noms ? Et la raison... De tout ce chaos, exactement...?"

Retournant l'attention sur l'homme, elle esquissa un sourire en coin assez malsain:

« Gabrielle... »

S'approchant doucement d'un des clowns mort...Elle s'agenouilla non loin, touchant à trois reprise du bout des doigts la joue du clown...

« Vous avez cassé nos jouets... »

Se relevant, elle sautilla à nouveau jusqu'à son Joker...

« Aujourd'hui...C'est réunion de famille ! »

Dit-elle joyeusement avant de reprendre brusquement son sérieux, dévisageant sans crainte l'homme présent:

« Et c'est pas vous qui allez m'empêcher de revoir mon oncle... »

L'histoire de l'oncle ayant adopter la fille de son frère...C'était bien connu, Dent en avait profiter pour faire de lui le coqueluche des médias...Quel bel histoire, celle d'un oncle adoptant une petite fille qui avait perdue ses parents dans un malheureux accident...Si les médias connaissait la vérités...Les parents de Gabrielle c'était tout les deux suicider ! Mais ça...Gabrielle n'avait rien pu faire, le suicide, c'est pas médiatique...Mais le pire...Fut qu'a la fugue de Gabrielle de sa pension à la demande de John de faire descendre cette gamine, il avait fait passer Gabrielle pour morte auprès des médias, une terrible maladie, qui avait eu le dernier mot...Il était même aller à faire en sorte de faire des funérailles...
Joe en connaissait tout les détails aujourd'hui...Mais cet homme ne savait rien ! Et en aucun cas Gabrielle ne l'aurait laisser se mettre en travers de sa route !

La salle de réception était vide, seul le corps des gens décapités ( ou démembré pour les plus chanceux ) était encore présent...Ainsi que les trois acteurs principales de la scène...Il ne manquait que le dernier...Celui observait la scène discrètement, ni Joe, ni Gabrielle ne pouvait le voir...Il avait bel et bien reconnu l'enfant malgré l'accoutrement...Sa voix...Son prénom...Tout était là pour qu'il la reconnaisse...Et s'il en avait été capable, il aurait très certainement fini par uriner dans son pantalon, mais dans sa cachette...Derrière cette porte entrouverte...Il se sentait en sécurité...

Mais pour combien de temps ? Gaby méritait réparation et elle comptait bien faire voir les pires souffrances à son oncle...


( juste pour le fun:

http://www.coucoucircus.org/da/generique.php?id=1279 )
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn )   Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) I_icon_minitimeDim 18 Jan - 20:35

La nuit venait à peine de commencer et elle se passait agréablement comme prévu son plan marchait à la perfection. Toutes ces personnalités mondaines étaient terrifié mais soudain un mouvement de foule vers l’extérieur. Joe était trop occupé à mangé une saucisse avant de réaliser ce qu’il se passait. De toute façon, le bâtiment était cerné et les hommes avaient des ordres et le joker n’était pas du genre à plaisanter et ces larbins l’avaient compris au prix de démonstration monstrueuse comme Joe avait l’habitude de le montrer. Joe ne pouvait pas s’empêcher de prendre une autre coupe de champagne, il but d’un coup sec ce liquide et le verre finit son existence par terre. La langue de Joe venait lécher irrémédiablement les dents de ce dernier. Tout en ce recoiffant il se dirigea vers l’homme qui venait de modifier ces plans. Le clown restait à quelque mettre de ce dernier en écoutant ce que l’inconnu était entrain de dire.

Mon nom… Vous voulez mon nom Mouahahahhahahaha… Appelez-moi John Doe. Qui êtes vous donc pour gâcher ma petite sauterie, nous venons fêter les retrouvailles de mon petit ange et de son oncle…

Le ton était devenu plus sombre tout comme le visage de Joe qui en un instant était passé de la joie à la colère, il recula en tournant le dos à son interlocuteur tout en approchant de la petite fille, il se retourna promptement devant l’homme, il y avait quelque chose qui cloché en lui. Il dégageait une sorte d’arrogance que Joe ne pouvait permette. Ce jeunot se montrait devant lui comme quelqu’un qui maitriser la situation … Il croyait que c’était le chaos mais tous ce ci n’était que le commencement, Joe sorti sa montre à gousset tout en regardant furtivement l’heur qu’il était. Le temps était quelque chose précieux qu’il fallait estimer. Joe enleva ses gants et siffla, soudain un homme avec un masque de clown rentra dans la pièce armé.

Oui patron

Joe se retourna vers lui, si on aurait pu voir son visage à ce moment la, il serait terrifié. Le joker comme il l’appelait, avait monté qu’il n’avait aucune règle, il était brutale mais l’homme n’avait aucun intérêt pour l’argent, la drogue, l’or… Rien de tout cela, il c’était contenté d’amassé des bidons d’essences. Il devait en avoir une utilité mais le sbire n’avait pas participé au déplacement des bidons. Il avait du aller prendre de l’azote liquide en grande quantité dans un labo.

Tu as fait ce que je t’ai demandé ??


Le petit pion regarda pendant quelque second la petite Gabrielle avant de faire un hochement de la tête. Joe sorti son couteau vers l’inconnu puis après quelque second il le lança vers l’homme au niveau du coup et dans un cri de surprise cette homme mourut lamentablement par terre, le sang se rependait sur le sol.


Désolé mais certains pion mérite d’être sacrifié… Tu appelles cela un chaos mais ce n’est que le début de la soirée vois tu…. John Dent petit petit viens voir mon mignon Mouahahahahahah.

Joe se dirigea vers une table tout en la faisant basculer la totalité des verres de champagne, Joe s’avança finalement vers la baie vitré, tout en regardant une vue magnifique sur le quartier de Manhattan. Cela aller changer, ce n’était qu’une question de temps.
Revenir en haut Aller en bas
Caïn Ezechiel
~~All Causes Shall Give Away : I Am In Blood~~
Caïn Ezechiel


Nombre de messages : 1647
Age : 31
Pouvoirs : Contrôle cellulaire(=>Enzyme) ; Expérience ; Téléportation
Côté Coeur : Il n'existe plus.
Date d'inscription : 03/08/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 451 ans(apparence 23)
Relations avec d'autres personnes: Voir Background
Travail: Je n'aime pas le travail, nul ne l'aime ; mais j'aime ce qui est dans le travail l'occasion de se découvrir soi-même.(Joseph Conrad)

Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn )   Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) I_icon_minitimeJeu 5 Fév - 22:49

"Le chaos est souvent source de vie alors que l'ordre génère des habitudes."[Henry Brooks Adams]
"Le chaos n'est qu'un principe méconnu de l'ordre."[Anonyme]
---------------------------------------


Dès son entrée en scène, il remarqua l'étrange pouvoir de la jeune fille. Un pouvoir peu orthodoxe, puisqu'il consistait à faire sortir des fils de ses mains, enfin si ses yeux ne l'avaient pas trompé. Du coin de l'œil, il remarqua les corps des défunts qui s'empilaient sur le sol.... La plupart avaient été décapités, d'autres allaient mourir des hémorragies dû à leur démembrement partiel causé par les fils. Le fait que la jeune fille qui se trouvait à côté du clown n'ai pas pu décapiter tous les invités révélait une chose: elle ne maitrisait pas son pouvoir aussi bien qu'elle voulait le faire croire. Et il le savait, le fait qu'elle ne sache pas l'utiliser à sa pleine mesure pouvait jouer à son avantage. Cependant, le Joker, représentait son réel adversaire. Savait-il utiliser et contrôler son pouvoir ? Avait-il seulement conscience du potentiel destructeur de son don ? Ces deux questions tourbillonnaient dans son esprit, attendant un de ces fugaces traits de lumières, une de ces brutales illuminations qu'avaient parfois les esprits savants, ceux qu'on appelaient génies.

Il remarqua la vision de la petite fille qui se fit multiple pour débusquer ce qui pourrait être la cachette de l'homme qu'elle cherchait. Puis, frustrés de n'avoir pu déceler leur proie, le regard de l'acolyte du Clown se reporta sur lui. Ce ne fut pas le regard enfantin d'un enfant qu'il trouva face à lui. Non. Les yeux de Gabrielle -il apprendrait son nom sous peu- étaient chargés de rancœur, d'une haine profonde. Et quel plus puissant moteur que la haine, force terrible et aversion abyssale et violente envers autrui ou chose ? Un mouvement des lèvres sur le côté indiqua que la petite fille faisait un sourire en coin. Celui-ci, simple, n'était pourtant ni espiègle, ni mauvais. Il était licencieux, montrant à quel point la pré-adolescente s'était enfoncé entre les racines ombrageuses du Mal. L'homme sourit. Cette petite commençait à l'intéresser... Son esprit scientifique, curieux, ne pouvait se détacher de la petite Spéciale. Il devait l'étudier. Apprendre comment elle en était venu à s'enfoncer dans un si tortueux passage l'affectionnait. Lui faire également tout une batterie de tests et d'expériences diverses et variés lui paraissait fort alléchant. Loin d'être sadique -bien qu'il se le permettait quelques fois- cette perspective suffisait à le captiver sur les deux personnes en face de lui.

Une seconde plus tard, le nom sonna à ses oreilles. Gabrielle. Le prénom hébraïque se logea dans son esprit et une personne éponyme surgit alors, lui rappelant qu'il évoquait le nom d'un des trois Archanges. Cruelle ironie du sort, le prénom n'était pas porté par la plus pure des enfants... Loin de l'image enfantine qu'offrait les personnes de son âge, Gabrielle exhalait sa haine et son comportement malsain témoignait du défaut de son esprit. Le plaisir qu'elle avait pris en tuant ses personnes se lisait au sein de ses iris noisettes. Seul un enfant dérangé, ayant été transformé par une perte douloureuse et implacable pouvait se changer en une tel aberration de la Nature. Et, semble t-il, si son but était réellement John Dent... Ne serait-il pas la cause de ce changement chez elle...?

Soudain, la frêle clown bougea, se rapprochant d'un des cadavres qu'il avait lui même fait tomber dans les bras glaciales de la Mort. Il regarda ces êtres grotesques, ayant succombé à l'étreinte insensible d'un des chevaliers de l'Apocalypse, leurs visages s'étant figés dans leur dernière expression. Ceux qui avaient cessé de vivre étaient étendus misérablement, leurs yeux fixant dans un éternel regard, le plafond de la salle où ils étaient.

Les parties mobiles terminant la main de Gabrielle se posèrent sans aucune gêne sur la joue du défunt. Par trois fois, elle toucha la pommette d'un des clowns sans comprendre que son mouvement était abjecte, proscrit et infâme. Le non respect des morts était quelque chose de tabou et devant cette main enfantine défiant toutes ces restrictions, son œil se posa plus attentivement sur la petite asiatique. Sa main offrait une scène ignoble et méprisable, avilissant son corps. Spectacle répugnant, presque hideux tant il était incongru sous les traits d'une petite fille. La phrase qu'elle prononça aurait pu glacer le sang de n'importe quelle personne mais pas lui. Impassible, il écouta. A ces mots, l'on comprenait rapidement que la vie de leurs subalternes les importaient peu. Ce que Caïn ne savait pas c'est que cette pensée s'illustrerait dans quelques instants par le biais du Joker, figure perturbatrice de cette soirée.

D'une dizaines de petites impulsions, la Clown alla rejoindre son Joker, sautillant gaiement, semblant montrer une antithèse probante entre ses précédents mouvements et ceux, qu'elle exécutait sans aucune gêne, semblant retrouver à chaque sautillement une part d'innocence qu'elle avait perdu. Une fois à côté de son mentor -il ne savait pas que des relations encore plus étroite avait naquit entre ces deux êtres- Gabrielle le fixa, son ton joyeux s'en était allé, disparaissant dans un murmure, dans un laps de temps incalculable... Face à lui, désormais, germa la voix de la haine. Cette haine sourde qui l'habitait exultait d'avoir enfin la chance de s'exprimer même si cela n'était qu'un infime et fugace instant... De la haine émergea l'arrogance, fierté se manifestant par une insolence méprisable qui aurait pu lui coûter cher, bien heureusement pour elle, il n'était pas ici pour punir mais pour aider. Mais serait-elle ou seraient-ils prendre cette main pâle que le Monstre leur tendait ?

Caïn reporta son attention sur son véritable ennemi, le plus puissant qui lui faisait face. Maquillé grossièrement, les cheveux de couleur verdâtre et coiffé en arrière, il dégageait une si intense folie que le simple fait de croiser son regard plongeait quiconque dans l'effroi et dans une douce aliénation, devenant à son tour, un homme soufrant d'un dérèglement mental, devenant dément. Toutefois, le Monstre Sans Nom ne broncha pas. Comment pourrait-il devenir fou ? Tout son être n'était que Folie et Carnage, restriction des instincts et sang froid. Le Joker prit une coupe de champagne et le but d'un trait, le regardant toujours de son regard étrange... Caïn, fit de même et en cet instant, ce si fugitive, si éphémère semblable mouvement les laissa tout deux unique sur la scène. Cette impression ne s'arrêta que lorsque le récipient translucide quitta la main du Fou et finit par exploser en une gerbe de fragments transparents, se répandant à leurs pieds, tel une avide langue composé de verre. Ses pupilles reportèrent leur attention sur l'homme. Sa langue rosâtre passant sur ses incisives blanchâtres, prenant plaisir à garder encore un bref instant le goût de l'alcool, le Fou s'avançait vers lui, portant ses mains sur sa coiffure et la recoiffant, dans un geste inutile puisqu'elle n'avait pas changé depuis sa première apparition. S'arrêtant désormais à une distance convenable de lui, il décida de lui donner un nom. Pas son nom, il le savait, mais un nom. John Doe. Nom donné aux américains dont on ne connait pas l'identité. Lui mentait-il... Ou avait-il réellement perdu la mémoire ? Il ne le serait peut être jamais... Apparemment, lui non plus n'aimait pas qu'un élément perturbe ces plans. Tout comme Gabrielle, John ne pouvait concevoir que l'on dérange "leurs retrouvailles". La nouvelle intonation de sa voix le prouvait fort bien...

Après qu'il est fait volte-face et qu'il se soit de nouveau retourné dans un mouvement brusque et insolite, le Joker sortit un objet rond et le regarda pendant une fraction de secondes. La montre à gousset retourna à sa poche et l'homme au visage maquillé siffla, ayant au préalable enlevé ses gants. Aussitôt, un sous-fifre surgit et s'arrêta, attendant dans un silence docile -après un bref salut- un ordre. Une question fusa, le sbire répondit d'un signe de tête après avoir longtemps regardé avec circonspection la fidèle et juvénile lieutenante. D'un geste que personne n'aurait pensé voir, le Fou sortit un couteau. Grâce à sa position, on pouvait aisément savoir qu'il comptait lancer le projectile. D'abord dirigé vers lui, il demeura indifférent comme si la simple idée de se faire planter un couteau dans le corps ne l'effrayait pas... Et c'était, en effet, le cas. Finalement, ce ne fut pas dans son crâne que se ficha le couteau, mais dans le cou de son subordonné, qui tomba, une rivière de sang ruisselant de sa plaie. Tâche écarlate qui ne cessait de croître.

L'homme venait de manifester sa folie et il semblait évident que ses paroles n'étaient que le prélude, à une orgie démente de carnage. Ses paroles venant de confirmer ce qu'il pensait. Le Fou venait de prendre le Pion. Les pièces étaient à présent toute sur l'échiquier. John Dent, le Roi pleutre. John Doe, le Fou et Gabrielle, la Cavalière. Impassible, jusqu'à que le Joker se soit placée devant la baie vitrée, celle-ci offrant un magnifique panorama sur New York entrain de se reconstruire. Désormais, tous les acteurs avaient commencés à jouer leur personnage, se déplaçant sur scène avec une aisance naturelle... Et ce fut à son tour de jouer son rôle, d'exécuter ses actions et de dire les paroles qu'il se devait de prononcer.

Son pied s'avança. Puis le deuxième. Et il marcha. Marcha d'un pas noble, habituel chez lui. On le lui avait appris grâce à moult coup de ceinturon... Désormais, ces manières aristocratiques étaient marqués dans sa chair. Ses chaussures s'imprégnaient du parfum d'alcool que dégageait l'immense flaque de champagne sous ses pieds. Ses chaussures crissèrent sous les débris de verre qu'il foulait. Le bruit de ces pas, brisant les morceaux de flûtes à champagne était léger, posé. Il se stoppa devant la petite fille, penchant lentement la tête d'un côté. Sa voix grave sortit de sa bouche et sa langue lui fit articuler des mots.

"Quelle chose étrange qu'une famille ! Une réunion fortuite de gens étrangers, une association absurde. La famille, ce havre de sécurité, est en même temps le lieu de la violence extrême... Je présume que vous devez le savoir plus qu'aucun autre, Gabrielle... Racontez moi... Que vous a-t-il fait ?"

Son ton était compatissant, avenant. Son regard s'était fait étrangement doux. Lorsqu'il avait prononcé ces paroles, ces mains, acteurs à par entière de son personnage, s'étaient dressés, s'agitant subtilement dans les airs pour donner plus d'intensité à sa prestation. Hésitantes, la première s'était abaissée violemment à la fin de sa première phrase puis la deuxième avait fait de même au mot "absurde". Ensuite, dans une symétrie presque parfaite, telle des jumelles, elles avaient soutenues ces dires, paumes ouvertes tournés vers le plafond. Enfin, sa main gauche se referma lentement et se rouvrit, ayant tourné doucement dans un mouvement qui rappelait celui du cavalier invitant sa partenaire à danser.

A cet instant précis, il se retourna, paraissant entrain de réfléchir. Son regard se posait à présent sur Joe et il le dévisageait intensément.

"Qui suis-je ? Beaucoup aimeraient le savoir... Mais qu'est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu'est-ce qu'une chose qui pense ?"

Devant ces énigmatiques paroles, il se rapprocha de Joe. Caïn s'arrêta à nouveau, une note sarcastique dans la voix, contrastant avec ces précédents paroles, douces.

"C'est cela que vous appelez "Chaos" ? Je ne vois là que deux Arlequins bien triste, n'ayant rien d'autre à faire que semer la confusion.... Deux grains de sables dans l'immensité d'une mer."

Connaissant l'arrogance de ces paroles et les conséquences qui pouvaient en résulter, l'homme se plaça de trois-quarts, les paumes ouvertes vers le ciel, écartés du corps dans une position ample et confortable. Une position de combat. Sans avertissement, il plongea la main dans sa poche, sortit le pistolet et tira vers une des personnes étendus par terre. Agonisante, il l'avait fait taire définitivement. Le Monstre Sans Nom rangea l'instrument dans l'emplacement prévu à cette effet et énonça d'une voix claire sa dernière phrase importante avant la suite de la pièce.

"Voulez-vous... Que je vous conduise à John Dent ? Je ne pense pas que vous le trouveriez facilement après avoir enjambé mon cadavre."

Son regard se posa sur la pré-adolescente.

"Seulement, je désire une chose... Connaître les raisons qui poussent des personnes à venir s'immiscer dans une fête."

Un sourire s'étira sur ses lèvres....


[Bonne lecture Wink ]
Revenir en haut Aller en bas
Gabrielle Stanton
Lollipop Candy♥BAD♥girl
Gabrielle Stanton


Nombre de messages : 169
Age : 34
Date d'inscription : 03/12/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 13 ans
Relations avec d'autres personnes: Joe [ Protect Me ? ] ; Arthur [ Hate you ? ] ; Alicia [ New Toys ]
Travail: /

Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn )   Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) I_icon_minitimeVen 6 Fév - 23:29

Il y avait des choses qui ne s'expliquait pas, des créations qui resteraient à jamais incomprise, des choses qu'on considérerait toujours comme de la folie...Gabrielle faisait partie de ses choses, de ses personnes qu'on arrivait pas à comprendre, de ses monstres que l'ont créait mais dont on en assumait rien. Les hommes aiment jouer à Dieu mais lorsque cela se retourne contre eux, ils en payaient le prix fort, aujourd'hui, le dieu de Gabrielle devra en payé le prix à son tour. Il l'avait tiré hors de la tristesse, de cette peine, de l'abandon, avait eu l'audace de se faire passer pour son père adoptif, d'en avoir les mêmes réflexe, les mêmes manières, de se montrer tendre, de venir la bordé dans son lit, taillant la pierre, créant la Gabrielle qui se baladait aujourd'hui librement, semant la mort comme le jardinier sème ses fleurs. Un monstre parmi les fous...Un être peut-être certainement plus humain que ce que la plus part des personnes qu'elle avait pu recontrer pouvait se permettre d'être. Elle était née de la haine des hommes, de la cruauté des êtres, de la méchanceté des autres...

Elle n'était pas méchante, elle était vengeresse, drôle, ce petit clown ne faisait que punir les autres pour leur méfait et même si elle ne les connaissait pas, il était toujours très amusant de voir dans les yeux des personnes qui s'apprêtait à mourir cette lueur qui veut toujours dire « je suis tellement désolé ». Tous...Ils le sont tous...Ils ont toujours quelque chose à se reproché, Gabrielle n'était là que pour le leur rappeler...Traîter la de monstre, d'enfant psychopathe, elle n'était ni plus ni moins ce qu'on avait toujours voulu d'elle, si on avait jamais souhaiter qu'elle soit aussi cruelle, jamais on ne l'aurait frapper, jamais on ne l'aurait abandonné, insulter, harceler, traquet, torturer ! Il y avait des tas de choses que cette enfant avait vécu, des tas de vérités qui lui avait éclaté douloureusement au visage, faisant volé en éclat l'innocence qui lui était du, détruisant tous ce qui faisait d'un enfant...Un enfant...
Aujourd'hui, le vent avait tourné, elle était à présent le prédateur...John...Le prédaté...Oui...Aujourd'hui, elle pouvait leur montrer à tous ce qu'était que de vouloir jouer au dieu, de ne pas en assumer le résultat, aujourd'hui Gabrielle avait cette chance de pouvoir renaître...Mais pour cela...Elle devait absolument effacer tous ce qui la rapprochait de son passé...

L'homme face à eux n'allait pas empêcher cette enfant de pouvoir revivre, de pouvoir cracher toute cette haine qui était en elle, elle voulait la faire surgir, se reposer, pouvoir enfin dormir en paix, elle souhaitait hurler de cette haine qui la tenait dans ces bras...Cette haine qui était en elle... Cette haine était un poison, un poison qui la tuait un jour un peu plus et comme tout enfant, elle ne souhaitait que s'amuser...La mort des autres l'amusait, la folie l'avait depuis très longtemps entraînée dans un tout autre monde mais cette colère, elle devait exploser, oui, elle le devait...Et cet homme...Aussi beau pouvait-il être aux yeux des femmes ne serait pas assez pour pouvoir l'arrêter...Même si elle devait en mourir...Aujourd'hui...John Dent...Périrait aussi...Aujourd'hui...

Il payera...

Les verres éclatés sur le sol craquait que trop légèrement sous les pieds de la petite Gabrielle mais sous les pas de cet inconnu, il craquait plus fort, il s'avançait vers elle, de ce pas noble, de cette noblesse qu'on avait essayer d'inculquer à la jeune fille autre fois à coup de ceinture qui lui avait fait rougir le dos et piquer ses pauvres petit nerf...Il s'approchait et elle relevait au fur et à mesure la tête...Ne le quittant pas des yeux...

Il s'arrêta en face d'elle et inclina légèrement la tête, une mimique que la petite clown imita directement...Inclinant la tête comme l'aurait fait un miroir alors que son petit sourire entouré de rouge montrait un certain amusement, contrastant parfaitement avec la colère qui était lisible dans ses yeux. Qu'attendait-il d'elle ? Ses lèvres s'ouvrirent...Les paroles volèrent dans les airs...



"Quelle chose étrange qu'une famille ! Une réunion fortuite de gens étrangers, une association absurde. La famille, ce havre de sécurité, est en même temps le lieu de la violence extrême... Je présume que vous devez le savoir plus qu'aucun autre, Gabrielle... Racontez moi... Que vous a-t-il fait ?"

La famille n'existe tout simplement pas, elle n'était qu'un prétexte pour se protéger, un prétexte pour dire je t'aime et se sentir aimer, elle ne protégeait en rien, la famille était un endroit où le mensonge fusait très certainement plus souvent que dans la vie normal, la famille n'était un endroit des plus rudes, des plus dures à supporter, la trahison tout les jours, plus douloureuse à chaque fois...L'abandon...Il n'y avait de famille nulle part, elle n'était là que pour témoigner d'un lien invisible que le sang aurait créer...Un lien...Qui aux yeux de Gabrielle n'existait pas...N'allait plus jamais exister...Le sang ne faisait pas le lien...C'était autre chose...Elle jeta un oeil à Joe...

Il voulait savoir ce qu'il lui avait fait ? Gabrielle avait été présumé morte depuis bien longtemps aux yeux des journaux, cela avait même été jusqu'à effacer la moindre trace d'elle d'un point de vue administratif, présumée morte...Des funérailles avaient même eu lieux et tous c'était laisser attendrir par les larmes qui était née au coin des yeux de son oncle...Mais qui c'était attendrit des larmes de la véritable Gabrielle qui avait du regarder ce spectacle ? On l'effaçait littéralement...Elle avait été à tout jamais abandonné...Morte...Cela n'était peut-être pas entièrement faux mais cela était tellement douloureux. Elle aurait souhaiter que cette scène soit réel, que son coeur cesse de battre, que cette douleur cesse d'être tout simplement. Silencieuse, Gabrielle montrait tant de haine et de colère dans ses yeux qu'elle ne semblait pas prête à raconter son histoire à cet homme...Qui c'était déjà retourner vers Joe pour s'adresser à lui, laissant derrière elle une jeune fille perdue dans ses pensées...


"Qui suis-je ? Beaucoup aimeraient le savoir... Mais qu'est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu'est-ce qu'une chose qui pense ?"

L'enfant ne faisait pas attention, elle restait toujours silencieuse, voyageant dans ses pensées encore quelque minute avant de relevé la tête vers son ami Joe. Il regardait l'étendu de la ville et Gabrielle, encore en arrière fixait son ami. Pouvait-elle lui faire confiance ? Oui, le clown était très certainement la personne la plus censé qu'elle avait pu rencontrer, l'une des rares à ne pas l'avoir abandonné parce qu'elle pouvait tuer avec une facilité déconcertante, l'un des rares à ne pas lui avoir tourner le dos. Il avait nourrit les caprice de la demoiselle comme s'il s'agissait d'une perle rare qu'il ne devait surtout pas perdre. L'enfant n'en profitait pas, elle appréciait seulement chaque instant que Joe lui accordait, chaque poussé d'adrénaline qu'il faisait naître en elle en l'emmenant encore plus profondément dans les abysses de la folie. Similaire à Alice aux pays des merveilles peut-être...Dans un registre plus sombre, plus sordide...Gabrielle s'enfonçait dans sa propre folie, dans son imagination.

"C'est cela que vous appelez "Chaos" ? Je ne vois là que deux Arlequins bien triste, n'ayant rien d'autre à faire que semer la confusion.... Deux grains de sables dans l'immensité d'une mer."

La colère de l'enfant ne faisait qu'augmenter, elle ne supportait décidément pas qu'il se mette en travers de leur route, ses allures aristocrate n'arrangeant en rien les choses, les sentiments nefaste affluait en elle, la plongeant dans une folie d'autant plus intense, un besoin certain de faire souffrir et de souffrir se faisait ressentir, ses yeux se brouillant de larme, l'enfant voulait faire mal, elle voulait voir le sang coulé comme si cela pouvait lui permettre de ne plus ressentir ce poison en elle...Son oncle devait mourir...

Elle sursauta, le bruit du coup de feu la réveillait de ce monde imaginaire, de ce cauchemar éveillé, regardant le corps inerte d'un démembré, elle regardait à présent le sarcastique noble qui rangeait son arme...Pensait-il sérieusement les effrayer avec une arme à feu ? Il devait très certainement caché autre chose...


"Voulez-vous... Que je vous conduise à John Dent ? Je ne pense pas que vous le trouveriez facilement après avoir enjambé mon cadavre."

Le regard de l'homme et de l'enfant se croisait une nouvelle fois, s'il ne pensait pas qu'ils allaient le trouvé, c'était très mal la connaître...John Dent ne laisserait pas Gabrielle sortir de ce bâtiment vivante...Elle était la preuve qu'il avait menti à la presse, la preuve qu'il avait monté de toute pièce les funérailles d'une petite fille décédé, de sa fille adoptive...Tous ça pour faire bien devant tout le monde et surtout expliqué les raisons pour laquelle on ne la verrait plus au côté de John Dent...Oui, c'était plutôt malvenu d'expliquer qu'a la découverte des pouvoirs mortelles de sa fille adoptive on l'ai envoyé en pension pour ensuite décidé de la faire tuer par une scientifique qui n'avait rien trouvé de mieux que de torturé l'enfant des heures entière...Et pendant des jours...

"Seulement, je désire une chose... Connaître les raisons qui poussent des personnes à venir s'immiscer dans une fête."

Le sourire de l'homme en créa un autre chez l'enfant...Une fraction de seconde plus tard, elle avait tendu les mains devant elle...Quelque seconde plus tard se tenait devant les yeux de Caïn des fils dansant, tueur silencieux, brillant, presque comme du cristal...Mais tellement moins sympathique que le cristal des verres brisés sur le sol...

« Ce qu'il m'a fait ? »

L'enfant ce mit à rire...Les larmes glissant sur son visage...


« Mal... »

Elle s'approcha brutallement de l'homme...Son visage plein de tristesse...

« Il a effacé mes parents ! Il m'a effacé ! Ils m'ont tous abandonné ! TOUS ! »

Sa voix tremblait de colère, quelque chose d'intense, d'indescriptible et déchirant venant d'une enfant encore à la fleur de l'âge...


« Gabrielle... »

La voix venait de ses corps qui jongeaient le sol...L'enfant se radoucit d'un seul coup, sa curiosité la piquant...L'homme qui parlait était adossé à une vitre, sa main posant sur son ventre, il perdait son sang petit à petit...

« Il ne risque pas... » Il tousse « De comprendre ainsi... »

Elle restait silencieuse...

« Elle a été la fille adoptive de Dent... »

« TAIS TOI ! »

Elle hurlait, elle ne souhaitait pas entendre cette histoire à nouveau...

« Ses parents sont mort...Dent a toujours dis qu'il s'agissait d'un accident de voiture au japon...Son père était le frère...De Dent »

« C'EST FAUX ! C EST UN MENSONGE ! TAIS TOI TAIS TOI !! »

Elle regardait l'homme...

« ILS M ONT ABANDONNÉ ! »

Ses larmes coulaient à flots sur le visage de l'enfant, effaçant petit à petit le visage de clown souriant qu'elle possédait, sa peau livide apparaissait sous les sillons de larmes...

« Il...La élevé...A sa manière...»
L'homme savait qu'il avait battut Gabrielle...

L'homme toussait de nouveau alors que Gabrielle se rapprochait de lui rapidement, s'apprêtant à le faire taire...

« Il t'a abandonné... »

Elle se stoppa à ses mots...L'homme agonisant regardait l'enfant dans les yeux alors qu'elle pleurait de colère, de haine, de tristesse, de peine, de tout les maux possible...

« Il a fait passé Gabrielle pour morte...D'une maladie fulgurante...Les funérailles étaient magnifique...Emouvante... »

La respiration de l'homme était sifflante...Ses phrases entrecoupée de toux alors que Gabrielle ordonnait encore à l'homme d'arrêter...Elle posait ses petites mains sur ses oreilles...La folie l'entourant de ses bras protecteur...

« Gabrielle est morte depuis plusieurs mois déjà... »

« NON ! »

Ses mains tendus vers l'homme, les fils ravageurs transperçaient de part en part l'homme alors qu'elle était face à lui, il respirait encore, il était encore conscient, l'enfant regardait ce qui était autrefois un conseiller financier de Dent...


« Il...Abandonné...Il...M'a fait traqué...Pourchassé... »

La tête de l'homme bascula en avant, témoignant de son décès ou alors du fait qu'il venait de sombrer dans l'inconscience...L'un ou l'autre...L'enfant se tourna brusquement vers Caïn, ses fils quittant le corps de l'homme inerte pour se diriger vers Caïn...Heureusement pour lui, ses armes meurtrière n'allait pas au dela de dix mètre...Et il semblait plus éloigné d'elle...Tendu vers Caïn, ses fils ondulaient, dansaient...

« Il mourra... »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn )   Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) I_icon_minitimeDim 8 Fév - 16:12

Joe restait impassible devant ce qui venait de se passer devant ses yeux. Cette inconnue insultait tous le talent de Joe. Un grain de sable, il y avait quelque chose qui clochait avec cet homme. Il affirmait une jeunesse certes visibles, une certaine inexpérience mais pourtant une dureté du regard qui était dut à l’expérience. Quelque chose clochait, et il allait le savoir, ce n’était qu’une question de temps. Le joker dessinait toujours se visage moqueur en direction de l’inconnu. Il voulait la vérité mais qu’elle vérité ? Celle qui était bonne à entendre ? Celle qui pourrait effrayer n’importe qui ? Ou bien celle qui ne vexera personne ? C’était le choix cornélien que Joe c’était entêté de dissimuler. Mais la passé de Gabrielle refit surface. Il ne l’avait jamais entendu entièrement. Le clown n’avait jamais voulu poussé l’enfant à se confier contre son gré. Quand elle aurait été prête, elle serait venu d’elle-même mais cette fois si tous était différent. Un batard dégénéré vin s’inviter à la discutions alors qu’il n’y est pas autorisé. La personne raconta l’histoire, elle avait donc effectivement vécu quelque chose de troublant et d’affreux comme Joe. Le chien galeux mourut à cause des blessures mais en montrant au grand jour celle de son petit ange.

Joe restait admiratif devant la vue qu’offrait l’appartement de John Dent mais ce malheureux n’était même pas venu l’accueillir. C’était un hôte bien médiocre, Joe était pourtant un invité de marque et il aurait recevoir tous les honneurs qui lui étaient dut. Le joker n’allait pas rester réagir devant les insinuations de cet inconnu qui prétendait tous savoir de la vie. Le regard quelque peu joueur qu’avait le clown se transformant en regard haineux. Malheureusement pour cette Indiana Jones du dimanche. Il y a des secrets qui feraient mieux de rester sous sceller. Le sourire toujours présent il s’avança vers cette baie vitrée.


Qu’est ce que je suis… D’après certains je suis un monstre d’autre dise que je suis une abomination voir même une erreur de la nature… Hiahahahaha. Je suis le symbole de la seule façon de vivre convenablement dans ce monde. Mouahahahah… Je suis ce que ces civilisées irréprochables ont crée avec leur soit disant justice. Je suis le symbole de l’espoir pour les personnes douées de capacités. Je suis juste à l’avant de la vague… Ce n’est qu’une question de temps avant que tout le monde puisse s’apercevoir que ces batards qui dirigent le monde nous traitant de monstre, nous enfermant comme des lépreux. Alors qu’ils ne sont que des créatures pathétiques qui ne méritent pas de vivre dans notre monde.

Joe regardait l’heur frénétiquement, il ne voulait pas rater le début des festivités. Ce qui venait de se passé était juste l’introduction pour une soirée qui restera gravé dans les mémoires de tous les new-yorkais. Le clown avait arrêté de parler pendant quelque secondes, il tournait le dos à son jeune interlocuteur, même si Gabrielle ne manifestait pas une bonne sympathie pour le dernier. Joe partit sur le buffet pour prendre quelque chose a grignoter avant de sortir une sucette en forme de cœur à la fraise de s’avancer délicatement vers son petit clown adoré.

Tiens ma puce, et je t’ai déjà dis… Si tu veux tuer quelqu’un assure toi qu’il soit à bonne distance…D’accord mon ange ? De toute façon le feu d’artifice va bientôt commencer, sèche moi ces petites larmes qui ternissent ce sourire qui me plait tant… Hiahahahah

Le joker retourna en direction de cet individu qui était en face de lui. Il savait où été John Dent, il voulait juste savoir les raisons de cette réunion familiale. Ce mot « famille » était quelque chose d’inconnu pour Joe, il ne c’était jamais inquiété pour les autres, le clown vivait au jour le jour. Quand il avait faim, il mangé… Quand il voulait jouer, il jouait. Le joker était quelque peut horrifier, il allait devoir élevé ce petit ange. Il allait devoir lui fournir une éducation. Joe était quelque peu dépassé pendant un moment mais par question de timing, il n’allait pas s’inquiéter encore plus de la situation.

Deux grains de sable dans une mer... Il suffit parfois cela pour détruire un système. Si je le voulais je pourrais détruire New-York, d’une façon simple et expéditif mais ou serait le sport dans ce cas… Hahahahah. Non se serait trop facile. Je veux terroriser ses gens qui m’ont fait devenir ce que je suis !... Non pas que je m’en plaigne, bien au contraire, je ne me suis jamais tant sentit vivant qu’aujourd’hui. Maintenant, il suffit juste d’introduire une goutte d’anarchie, dérangé l’ordre établie et tous deviens brutalement chaotique... Je suis juste un agent du chaos… Mouahahahah mon seul bute est de voir le spectacle de ses humains s’entre tuer entre eux. Rien de plus alléchant au menu...

La voie du Joker était devenue plus forte plus agressif qu’auparavant. Le ton c’était fait plus ferme et son rire plus démoniaque que jamais.
L’homme regardait le jeune homme dans les yeux pour lui montrer sa détermination, la petite fille était un ange à coté de Joe. Lui, il avait subit la dureté de la vie. Lui, il c’était forgé à son image. Le masque est le symbole de sa folie et jamais il ne l’enlèvera. Aujourd’hui c’était New-York qui allait être détruit demain les États-Unis tout entier et enfin le monde.


Je suis juste venu pour régler la dette que lui doit Mr Dent. Je vais lui montrer que s’attaquer à une jeune fille sans défense c’est le meilleur moyen de tous perdre. Vous aller voir… Je parie que vous allez adorer sa. Non ?



Joe sortit alors un détonateur qui était rangé dans son veston mais d’après la taille on pouvait en distinguer quelques autres. Joe montra le détonateur et s’approcha en courant le dos courber comme un grand enfant vers Gabrielle. Il avait retrouvé son sourire joueur en face de cette enfant. Il lui donna le jouer. Il lui indiquait comment faire pour l’activer.


Tu voix tu fais comme ça… Si tu fais cela tu verras tous les biens de Mr Dent partir en fumée donc observe bien la vue mon sucre d’orge. Ce feu d’artifice, il est uniquement pour toi…

Joe se relevant pour faire face à cet inconnu qui ne c’était pas présenté et Joe allait faire de même pour le moment. La nuit était à son firmament et la fête ne faisait que commencer
Revenir en haut Aller en bas
Caïn Ezechiel
~~All Causes Shall Give Away : I Am In Blood~~
Caïn Ezechiel


Nombre de messages : 1647
Age : 31
Pouvoirs : Contrôle cellulaire(=>Enzyme) ; Expérience ; Téléportation
Côté Coeur : Il n'existe plus.
Date d'inscription : 03/08/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 451 ans(apparence 23)
Relations avec d'autres personnes: Voir Background
Travail: Je n'aime pas le travail, nul ne l'aime ; mais j'aime ce qui est dans le travail l'occasion de se découvrir soi-même.(Joseph Conrad)

Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn )   Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) I_icon_minitimeJeu 5 Mar - 20:04


[[Je vous offre deux musiques. Ces deux morceaux devront être réécoutés jusqu'à un certain point que je vous indiquerai pour apprécier mon post. La première musique est: Agnus Dei(reprise)ici qui devra être écouté jusqu'à la phrase "un son puissant" et la deuxième est: Cells de The Servant, ici. Il devait en avoir trois au départ mais j'ai choisi de supprimer la dernière, la deuxième se prêtant mieux au reste du message.]

"On fait parfois des efforts considérables pour souffrir d'une trahison ; et l'on y parvient."[Etienne Rey]
"C'est de la confiance que naît la trahison."[Proverve arabe]
"La colère vide l'âme de toutes ses ressources, de sorte qu'au fond paraît la lumière."[Friedrich Nietzsche]
"Les effets de la colère sont beaucoup plus graves que les causes."[Marc-Aurèle]
-------------------------------

Pendant que les mots fusaient de sa bouche, tel un fleuve, pendant qu'il s'exprimait, avançait, occuper tout l'espace de la pièce de ces pas, de ces mouvements, montrant ainsi sa maitrise de la Rhétorique, de l'art oratoire, la petite Gabrielle fulminait. Il avait attendu patiemment les réactions de son sujet d'étude tout au long des vociférations incessantes qui sortaient de sa gorge. Et, du coin de l'une de ces pupilles, il la harcelait du regard, ne pouvant s'empêcher de prendre des notes mentalement sur son comportement, la regardant comme un voyeur regarde ces victimes, d'un besoin de savoir avide, pervers. Enfin, c'était ce qui se passait dans son esprit. Personne en cet instant, n'aurait pu voir tant de choses se mélangeaient dans ses yeux. Iris colorés ne reflétant rien... Si ce n'est le paysage somptueux de la pièce.

Et tandis qu'il avançait dans ses réponses, dans les questionnements qu'il voulait entamer, il sentait une douce colère émanait de l'assistante du Clown. Tout d'abord simple irritation, l'homme sentait que les sentiments de Gabrielle se boursouflait, grandissait. D'irritation, elle passa à un emportement colérique, il le sentait, sa colère s'amplifiait progressivement, et aller bientôt atteindre l'apogée qu'il attendait. Plus violent que précédemment, l'état de transition se fit plus véloce. Colérique, son regard était désormais agressif, sa colère ne cessait de croître, inexorable. Son agressivité se transforma enfin en ce sentiment à la fois plaisant et insupportable, la Colère. La Colère, comme il le soupçonnait avait dû régir sa vie, la contrôlant comme on contrôle les faits et gestes d'une grotesque et idiote marionnette. Puis, cette colère, déjà forte, se transfigura en cette chose que seul les plus emportés pouvait éprouver. Ce sentiment de violence tout puissant qui était le Courroux. Mais, il le savait et le désirait, là n'était que le commencement. Le courroux fit bientôt place à une fureur, une colère extrême qui se lisait dans les yeux de la jeune fille...

Il venait de finir de parler et Gabrielle s'était avancée, folle de rage, les larmes aux yeux, perles transparentes coulant sur son visage, effaçant le masque hideux crée par le maquillage. Essayait-elle de cacher son humanité derrière ces produits ? Essayait-elle de ressembler à son ami ? Et tel un rêve éphémère, le maquillage s'effaça lentement, disparaissant au contact de ces sécrétions produite par ses glandes lacrymales. La petite fille, laissant libre cours à ces sensations qui guidaient nos cœurs, ce qu'on appelait "sentiments", s'avança avec agressivité vers lui. Un flot de rage, d'impuissance et d'autres sentiments déferlaient en elle, tandis qu'elle commençait à lui montrer ces blessures... Et, brusquement, un de ces hommes cupides et arrogants prit la parole.

Gisant sur le sol, agonisant, sa main plaqué sur une blessure béante, l'homme parla. Il voulait lui expliquer les raisons de cette haine envers son oncle. Caïn, le regard froid, tourna sa tête lentement vers lui. Écoutant. Gabrielle, elle, n'en pouvait plus. Sa fureur, son courroux, sa colère, son agressivité, son emportement, son irritation suintait par tous les pores de sa peau. Elle ne cessait de lancer des clameurs, espérant arrêter le doux poison de la Vérité. Mais l'homme, loin de se soucier de la souffrance qu'il causait, continuait, déversant toujours des paroles hachés par sa toux. Et plus il parlait, plus la lame de l'échafaud descendait dans un grincement macabre, presque audible, matérialisé sous les traits d'une fillette déguisée en Clown. Les dires du moribond s'arrêtèrent une nouvelle fois, dévoilant aux oreilles de tous, l'hideuse vérité... Et, enfin, la fureur se changea en une furie incontrôlable, et finalement, ce qu'il attendait depuis qu'il avait pressenti qu'elle serait intéressante vint, ses émotions s'étaient succédés en un magnifique air de musique et l'utilisation du pouvoir de la jeune fille fut le Crescendo qu'il attendait. Un son puissant.

Les fils transpercèrent le corps de l'homme, faisant jaillir du sang par les orifices nouvellement crées. Et la Clown cracha encore quelques paroles, rendues hésitante par l'intensité de sa furie destructrice. Puis, dans leur soif de sang, les fils se précipitèrent vers lui. Étrangement, l'homme ne bougea pas. Il ne cilla pas non plus. Il savait. Il avait remarqué lors du massacre des invités qu'il y avait une limite, mais, par prudence, avait décidé de chasser cette hypothèse de son esprit. Il découvrait maintenant que sa pensée était fondée. Devant lui, à présent, s'agitaient d'hideux torons, ils semblaient presque dotés d'une volonté propre, sordide et malveillante. Semblables aux têtes d'un hydre, difformes et atroces, filins meurtriers voulant goûter la saveur du sang.

Ne souhaitant pas encore bougé -car il savait que ce n'était pas encore le moment- son visage se tourna vers le Joker. Ses yeux bleus aciers se reflétant vaguement dans la vitre au milieu des grattes-ciels en reconstruction que le Fou regardait, il avait cru remarqué une certaine fascination pour ces bâtiments longilignes dans son regard, immeubles montrant l'arrogance envers Dieu et envers le monde que les américains exprimaient. Une ressemblance intéressante entre l'Orgueil contemporain et celui, jadis, qui avait conduit au désastre de la Tour de Babel. Le Tout-Puissant se vengeait-il aujourd'hui, montrant à nouveau aux hommes que seul lui détenait la Puissance ? Le Très-Haut n'avait-il pas dit "La Vengeance est mienne" ?

Cessant ses réflexions religieuses, l'homme reporta son attention sur John Doe. Celui-ci, exposa ses idées et ce qu'il pensait de la Société à l'heure actuelle. Il affirmait que c'était cette même société, avide, arrogante, cupide, orgueilleuse qui avait fait de lui ce qu'il était aujourd'hui. Il était le rejeton bâtard de la Civilisation, l'enfant immoral, l'homme oublié. Celui qui, vivant en marge du système, était le seul à pouvoir prétendre vivre décemment dans ce Monde hypocrite. Son discours suait une doctrine pro-évolution, montrant son haine envers les humains. Ses paroles élitistes sonnaient comme un affreux parjure envers la Démocratie elle-même.

Lorsque le Joker se dirigea vers le banquet offert aux convives, il remarqua encore cet étrange T.O.C: le Trouble Obsessionnel Compulsif de l'homme maquillé était-il de regarder frénétiquement sa montre ? Non, cette idée saugrenue fut chassée de son esprit et enfin, il comprit. Le Clown comptait éradiquer sans doute ce bâtiment commémoratif, ou plus vraisemblablement, des bâtiments présents dans les environs. Croyait-il réellement que, avec son pistolet, Caïn ne pourrait stopper ces plans déments ?

L'observant toujours et n'ayant toujours pas bougé, statue de marbre au regard inquisiteur, il assistait à une manifestation enfantine et insolite d'affection. Puis, voyant le temps lui échappait, le Clown s'empressa d'accomplir la suite. Tout d'abord, se retournant dans sa direction, il continua à répondre aux phrases qu'il avait employé précédemment. Certes, son interlocuteur était fou mais il n'en restait pas moins un homme aimant donner son opinion. Sachant que son tour de s'exprimer viendrait sous peu, le Monstre écouta. Tout comme sa protégée, les émotions de John Doe montait dans un formidable crescendo, mais troublé par les affres de la Folie, Caïn n'avait pas pu analyser cette montée, bien que les rires d'aliénés se multipliaient en nombre et en décibel. Après quelques dernières paroles et une prétention de la part du Clown, le dénouement apparut.

Le dénouement révéla sa figure, sous les traits de la silhouette voutée de John Doe, du Fou, du Clown, du Joker. Sautillant dans une aberrante imitation des impulsions de sa Lieutenante, l'homme sortit un dispositif de mise à feu, sans aucun doute d'un engin explosif. Sorti de son manteau, il avait laissé entrevoir que ce n'était pas l'unique détonateur qu'il détenait. La seule expression qui demeurait cependant sur le visage de Caïn était une indifférence profonde, un détachement lointain, un désintérêt évident. Il tendit l'objet à Gabrielle, comme si c'était un magnifique cadeau, allant même jusqu'à expliquer son fonctionnement à l'enfant. Était-ce là la Vengeance que désirait sa protégée ? Avait-elle fait tout ce chemin, enduré toutes ces peines, hurler et pleurer tout son soûl pour presser seulement un bouton, pour déclencher quelques explosions stupides ? Essayait-il ainsi de la préserver ? Était-ce une caricaturale forme d'amour de sa part ? John se releva.


Dernière édition par Caïn Ezechiel le Jeu 5 Mar - 20:14, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Caïn Ezechiel
~~All Causes Shall Give Away : I Am In Blood~~
Caïn Ezechiel


Nombre de messages : 1647
Age : 31
Pouvoirs : Contrôle cellulaire(=>Enzyme) ; Expérience ; Téléportation
Côté Coeur : Il n'existe plus.
Date d'inscription : 03/08/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 451 ans(apparence 23)
Relations avec d'autres personnes: Voir Background
Travail: Je n'aime pas le travail, nul ne l'aime ; mais j'aime ce qui est dans le travail l'occasion de se découvrir soi-même.(Joseph Conrad)

Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn )   Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) I_icon_minitimeJeu 5 Mar - 20:05

Son tour était venu. Il devait parler. Faire ce qu'il faisait à chaque nouvelle rencontre. Converser. Rétorquer. Analyser. Défaire les arguments de son adversaire. Leur montrer son raisonnement. Faire triompher son opinion, leur montrer son point de vue. Il devait détruire chaque mot prononcé, réfuter leurs existences, et imposer son jugement, ses paroles et ses idées. Il devait également se présenter en bonne et due forme. Caïn devait ainsi faire ce que lui, habituellement si laconique,ne faisait jamais: faire un discours. Un discours le présentant, présentant ses objectifs et les amenant à comprendre que loin de s'opposer à eux, il désirait les aider. Caïn n'allait bien sûr pas les accompagner dans leur quête de Destruction mais il pourrait leur fournir des moyens. Moyens qu'il mettrait à leur disposition et qu'ils pourraient utiliser sans aucune limite. Son attention se posa sur les fils.

Les fils meurtriers de Gabrielle, bien qu'inactifs, demeuraient toujours prêt de lui, ondulant silencieusement dans l'attente d'un possible ordre. L'homme s'avança à présent, sans crainte. Ses pas se dirigeaient vers la petite fille. C'était tout d'abord à elle qu'il allait s'adresser. Ses bras s'ouvrirent lentement, paumes vers elle, montrant qu'il serait inflexible. L'impression d'invincibilité qui se dégageait de lui était renforcé par le fait que, sereinement, il marchait entre les fils tendus, ceux-ci semblant ployer et reconnaitre sa puissance ou, plus vraisemblablement, sa supériorité à cet instant. En effet, en une fraction de secondes, il pouvait tuer la Clown. Lentement, ses pieds crissant à nouveau sous les débris de verres, débris qui se fractionnaient dans un éternel recommencement sous son poids, il atteint sa hauteur.

Sans que personne n'aurait pu prédire son geste, le Monstre sortit son pistolet et tira. Trois coups. Trois balles qui visèrent le détonateur. Sans sourciller aux coups de feu, l'homme rangea son arme, le plus simplement du monde possible. Ses tirs n'avaient aucunement touchés Gabrielle et sa main n'était même pas égratigné. Les débris de l'appareil avait roulé, s'éparpillant à travers la pièce. Caïn se baissa à la hauteur de Gabrielle, son regard bleu métallique plongeant dans celui, noir, de la protégée du Joker. Enfin, sa bouche s'ouvrit.

"Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir. Et vous avez trop souffert. Vous n'étiez qu'une petite fille. Et il vous a tout pris, n'est-ce pas ? Mais faites preuve de prudence. Car, à qui veut se venger, trop souvent il en coûte. Et, surtout, n'oubliez pas...."

Son regard s'était fait plus dur. Il avança ses longs doigts blanchâtres et d'un geste doux, essuya les larmes sur la peau de Gabrielle.

"La Vengeance est incompatible avec la Liberté."

Se relevant, l'homme aux mille noms, enjamba les fils et se dirigea vers le Joker, et regarda une dernière fois Gabrielle. Toujours entrain de se déplacer, il fit preuve de courtoisie.

"Pardonnez moi pour votre détonateur. Mais, puisque il m'a semblé voir moult autres appareils sous votre veste, j'ai estimé que je pouvais détruire celui-ci. Je ne fais que retarder l'échéance, rassurez-vous."

L'homme s'arrêta à quelques mètres du Clown et demeura coi pendant quelques secondes. Il regardait le panorama qu'offrait la ville de New York. Les lueurs émanant des fenêtres et la circulation renaissante illuminaient la Cité Qui ne Dort Jamais, lumières tremblotantes, tantôt véloces, tantôt vivotantes se mouvant. Son regard inexpressif se posa alors sur le Dément, ses mains mises dans son dos, il reprit la parole, ses lèvres carmins bougeant au rythme des mots, métronome de lèvres.

"Le détruire, je le doute. Mais l'enrayer est tout à fait possible. Contenir le système est faisable. Et, ensuite, le prenant à revers, en portant de multiples frappes, faites-le fléchir. Enfin, achevez-le, en détruisant tous ces symboles... Un peu comme la Défense Sicilienne des quatre cavaliers aux Echecs, en fin de compte."

Sa réflexion sur les Echecs était sorti de sa bouche dans un murmure, car il avait parlé à voix haute. Mais Mikhaïl Gorbatchev, le dernier Président de l'U.R.S.S. n'avait-il pas dit:«Sur notre planète, comme sur un jeu d’échecs, les cases blanches de la prospérité jouxtent les cases noires du malheur.» ? Affichant un sourire en coin discret, il continua.

"Allons, ne prétendez pas savoir ce que j'aime, car vous ne le comprendriez pas."

Se rapprochant de la vitre, il ajouta doucement.

"Votre comportement vindicatif n'a pas lieu d'être. C'est à elle de se venger."

Se reculant brusquement et se mettant entre les deux êtres qui se trouvaient dans la même pièce que lui, il mit la main dans sa poche, fourrageant ce qui sembla une éternité dans le silence qui allait précéder son discours. Enfin, sa main pâle apparut et entre ses doigts blanchâtres, un tas informe et noirâtre résidait. L'agitant, il reprit vite sa forme noble d'antan, celle d'un chapeau haut-de-forme. Battant sa chevelure de son autre main, celle-ci reprit ses droits et ses cheveux plaqués devinrent cheveux éparses, quelques mèches tombant et encadrant son regard. Le rendant plus perçant. Puis, saisissant le couvre-chef avec solennité, il le coiffa, celui-ci projetant une ombre menaçante sur son front et ses yeux. Le rendant étrangement inquiétant.

Et à présent que le chapeau noir de forme cylindrique était sur sa tête, sa tenue semblait resplendir et revêtir une dignité perdue.

"Laissez moi vous montrer... Une des facettes de mon personnage..."

Son discours commença.

"Voici ! A première vue, je ne suis qu'un autre de ces fonctionnaires fabulateur et perfide, reflet affligeant de la folie, certes, mon masque est aguicheur mais il n'en reste pas moins une façade, un fard faisant fuir leur méfiance. Ainsi, je puis traverser la fange qu'est la société avec facilité. Mais, tout comme vous, la civilisation m'a façonné, faisant de moi, un funambule foulant avec désintérêt cette firme fanatique. Le face-à-face avec leurs fadaises est fatidique, leurs paroles facondes, leurs propos factices foisonnant et nous rendant fantoches, faussant notre raison. Leur fanatisme empli de fatuité nous oblige à avoir un comportement factieux, et leurs idées fantasmatiques ne peuvent que nous donner raison. Fatal est leur comportement, car c'est avec faste que nous les ferons tomber. Vous devez voir en moi, une facétie du Destin, une Vox Fatalitas, fâché par la fadeur fébrile de ces féconds menteurs, un faciès ne pouvant tolérer leurs faux-semblants et leurs faux-fuyants. Je serai inflexible, infatigable envers ces vermines fascistes, faibles et fuyantes. La seule façon d'en finir est de les fouler aux pieds, les faisant retourner dans la fosse dont ils sont sortis... Ce fortissimo faisant de moi un fou fomentant sans vergogne, revenons à l'essentiel, je suis enchanté de faire votre connaissance et vous pouvez m'appelez Faust."

Il avait d'abord incliné la tête, lors du prologue de son discours, puis au mot "voici", ses bras s'étaient écartés avec violence, ses paroles sortant avec véhémence furent arrêtés au mot "fanatique", sa main, paume ouverte et doigts écartés frappant le vide avec agressivité. Puis, la suite de son discours présentant son opinion sur la Société furent accompagnés de ses deux mains qui s'agitaient au rythme des mots jusqu'à "tomber". Enfin, dans la dernière partie de son speech, son poing fut brandi plusieurs fois alors qu'il employait des mots forts, brusques et chargé de férocité. Cependant, à la toute fin, il s'inclina prestement, enlevant son couvre-chef de son cuir chevelu... Mais étrangement, quelques minutes plus tard.... Il...

Il tira d'un geste ample son pistolet et le tendit devant lui, d'un geste simple, qu'on découvrait automatique chez lui. Ses zygomatiques s'élargirent, offrant un nouveau sourire. Puis il tira. Deux fois. Deux silhouettes s'affaissèrent et tombèrent sur le sol. L'homme se retourna, sans une once d'intérêt pour le geste qu'il venait de commettre à l'instant, trahissant ses propres paroles et ses propres discours. Ses pas atteignirent bientôt une porte, qu'il ouvrit du bout des doigts. Parties mobiles faisant tourner une poignée. Derrière, se trouvait l'objet de toutes les convoitises: John Dent.

Effrayé, celui-ci avait eu l'audace de voir par lui-même ce qui se passait à un moment donné mais son esprit couard et peureux reprenant le dessus, il avait finalement décidé de remettre son destin entre les mains de l'homme au visage blafard qui lui avait assuré vie et sécurité. Son visage se relevant vers la figure sinistre de son sauveur, il se releva péniblement, une tache foncée apparaissant entre ses jambes, signe que, pris de panique, celui-ci avait uriné. Sans doute les coups de feu avaient dû lui faire perdre le contrôle de sa vessie. John Dent, paranoïaque et poltron ne put réprimer la question qui lui brûlait les lèvres et étreignait son cœur d'angoisse.

"Est-ce qu'ils sont... Morts ?"
"En effet. Leurs cœurs se sont arrêtés de battre."

Ouvrant la porte, il s'effaça pour laisser passer l'organisateur de la soirée. Celui-ci jeta d'abord un regard dégouté aux multiples cadavres démembrés et lacérés qui gisaient dans un coin de la pièce. Il reconnut avec beaucoup de mal un de ces anciens collaborateurs et devant l'état de son corps profondément meurtri, il se retourna et vomit. Soudain, il sentit quelque chose s'enfoncer dans sa nuque. Caïn venait d'enfoncer une seringue, le produit qui y était présent, entrant dans l'organisme de l'oncle de Gabrielle.

John Dent s'affaissa, endormi. Le Monstre l'empoigna par le col et le traina sur le sol, rangeant distraitement la seringue dans l'autre poche de sa veste. L'homme fut placé sur une chaise et ligoté solidement. Se retournant, l'homme sans nom se rapprocha des deux cadavres. Il prit les deux balles à blanc qu'il avait tiré et aida le Joker et la Clown à se relever. Un sourire désolé sur le visage, il annonça le dénouement.

"Je suis désolé, je sais que ces balles font mal. Mais, vous en conviendrez, c'était nécessaire pour qu'il n'est pas de soupçon."

Caïn se plaça près du prisonnier et le réveilla en le giflant. Le captif ouvrit les yeux, paniqué, devant l'horrible vérité. L'homme lui sourit. Un sourire qui affirmait cruellement ce que John Dent pensait. Il allait souffrir. Puis mourir. Seul. Son impuissance et sa faiblesse allait lui être révélé par des procédés, certes sadique mais ô combien amusant. Se reculant et désignant le condamné, il déclara:

"Il est tout à vous."

Seulement, avant de se taire enfin, il devait encore faire quelque chose pour ces deux êtres. Faisant signe au Joker de venir parler un moment avec lui d'un mouvement de tête, il se déplaça, un peu à l'écart. Sortant une enveloppe, il la lui remit.

"Je sais que vous n'êtes pas intéressé par l'argent. Cependant, je pense que ceci vous sera utile. Pour vos objectifs, vous avez besoin d'argent. De plus, il faudrait tout de même que Gabrielle puisse s'habiller avec des vêtements qui ne sont pas volés. Qu'elle puisse manger à sa faim et dormir sur un matelas convenable. Il y a dans cette enveloppe, 10 000 $. Faites en ce que vous voulez...."

Enfin, il se tut. Caïn alla à la fameuse baie vitrée. Regardant New York dans sa splendeur retrouvé... Attendant, sans but. Une seule question demeurait dans son esprit: avec qui allait-il s'amuser ensuite ..?

[En espérant que vous aimerez ce post. A vous de voir, si Caïn vous avez parlé de son plan au préalable ou pas. J'espère que vous apprécierez également les musiques que je vous ai mis à disposition.; étant trop long, j'ai dû séparer mon post en deux ^^"...]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn )   Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn ) I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Dady?..Dady?Where are you? Mouahahahahahah ( Joe + Caïn )
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Where do you go ? San Francisco, please ! V.2 [PV Caïn]
» In the Name of Darkness (Pv Caïn)
» In My Darkest Hour (PV Caïn)
» Le Black Horse [Pv. Caïn]
» Man with black clothes [PV Caïn]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
:::Heroes::: :: New York :: Manhattan-
Sauter vers: