Is there anybody out there? (Pv Christie)

Chronologie: Apres le topic Hello Rick.

A son retour a la conscience, la premeire sensation qui Rick ressentit fut une tres puissante douleur au niveau du front. On aurait dit qu'il avait reçut un coup de batte ou quelques chose du genre. Il n'eut meme pas envis d'ouvrir les yeux tellement il avait mal. Était-il mort? Si oui, il devait etre en enfer. Il avait tué, il avait volé, il avait mentit. Il ne meritait pas une place ailleurs qu'en enfer. Lorsque Rick se decida enfin a ouvrir les yeux, il comprit immédiatement ou il était. C'était exactement ainsi qu'il avait imaginé les cellules de la Compagny. Ils l'avaient eut finalement! D'une certaine maneire, il s'en foutait. Il était maintenant nourit et logé sans avoir rien a payer. Mais une image fugitive lui revint a l'esprit, celle d'un baiser. Symphony! Pendant un cours instant, elle lui était totalement sortit de la tete mais maitnenant que Rick avait pensé a elle, elle l'obsederait jusqu'a se qu'il trouve un moyen de sortir. Car il n'était plus question qu'il passe une seconde de plus içi sans son amour.

Sans trop d'espoir, Rick fouilla la cellule. Apars un lit et une table en stainless, la seul chose qui pouvait l'interesser était la baie vitrée qui donnait sur un corridor lugubre. L'inscription Level 5 qui était peinte sur le mur le derangeait plus que tout autour. Il était coincé comme un rat. Prit d'un caribou élan de colere, Rick commensa a couvrir son matelat de coup de poing, criant comme un enragé jusqu'a se qu'il s'épuise. Le temps qu'il passa a dormir lui fut inconnu mais il était beaucoup plus calme a son reveil.

Le temps passa. Rick perdut le compte mais il estima sa captivité a une semaine lorsqu'il y eu enfin un quelques chsoe qui changeait dans son environnement. Alors qu'il était entrain de faire de pompes sur le sol de la cellule, la porte de cette derniere s'ouvrit. Une jeune femme, a coup sur une agent, entra. Elle était jolie, surtout dans l'esprit du prisonnier qu'y n'avait pas eut de presence feminine depuis une semaine. L'image de Sky lui revint a l'esprit et sa calma ses ardeurs. Dans de lents mouvements, Rick s'assit a sa table. Il sourit froidement.

- Alors, il me reste combien de jours a vivre?

Une vive lumière blanche éclaira le sombre couloir de l’étage, et une ombre se dessina sur le plancher de marbre. C’était l’ombre de Christie, qui venait de rentrer, mallette argentée en main. Depuis quelques temps, elle fréquentait souvent les lieux de l’O.W.I., entamant les diverses tâches qu’on lui attribuait. Tout l’ennuyait, et elle sentait le besoin de s’occuper pour éviter de penser à son funèbre passé. Affectée d’une morosité inquiétante, elle errait comme une âme en peine, se déplaçant lentement dans les ténébreux entrepôts de la compagnie et récoltant plusieurs petites corvées. Elle était sinistre, couverte d’un épais voile qui la séparait du monde comme si elle était déjà morte. Hantée par une angoisse dont elle ignore l’origine, elle est toujours d’humeur cafardeuse, et son regard fuit celui des autres, se logeant sur les nombreuses dalles noires du sol. Totalement démoralisée, elle s’était donc rendue au level 5 afin d’accomplir quelque besogne. Triste et maussade à son habitude, elle traversa donc le corridor, fusillée du regard par tous les captifs de l’O.W.I., prisonniers de leur triste et amer sort. Elle aussi avait été prisonnière, et de les voir tous ainsi enfermés la désolait. Dans ces cellules, on perdait complètement la notion du temps. C’était terrible. L’ennui et l’absence de contact humain étaient mortels.

Christie regardait dans chacune des fenêtres, observant les captifs. La plupart d’entre eux étaient allongés, mais peu dormaient. La majorité regardait le plafond, s’écrasant, transpirant de chaleur. C’était terrible. D’autres étaient recroquevillés sur eux-mêmes, la tête enfouie dans leurs mains. Christie arriva finalement devant la cellule de Rick, et le chercha un instant du regard à travers la vitre pour enfin le retrouver au ras du sol, faisant des pompes. Avec un peu de réticence, elle ouvrit la porte et la referma derrière elle. Restant quelques instants debout, elle suivit le jeune homme du regard, qui se levait lentement pour ensuite aller s’asseoir à une table. Elle tenait toujours sa mallette dans une main. Le prisonnier trancha la parole, articulant une phrase d’humour assez noire.

- Alors, il me reste combien de jours a vivre?

« On ne va pas vous tuer, arrêtez... »

Christie marcha jusqu’à la table, où elle y déposa la mallette argentée, cette dernière reflétant l’image des deux interlocuteurs. Christie l’ouvrit et y sortit un document beige, qu’elle prit dans ses deux mains. Elle put y lire les informations sur le captif.

« ...Rick Baneson... », lit-elle à voix haute. « Moi c’est Christie, je suis là pour vous faire passer un banal examen médical. Ça ne devrait pas durer... Vous avez un pouvoir de contrôle sur les maladies... Han... »

Christie ferma le document d’un coup sec et rendit à Rick son sourire froid. Elle le regarda longuement dans les yeux et s’y perdit même. C’était ce genre de choses qui faisait qu’elle détestait son travail. Elle était vraiment mal à l’aise de tous les voir dans cet état. Elle ignorait le passé de Rick, mais s’il était comme elle, il n’avait aucune raison d’être là. Tout le monde a droit à sa liberté.

« Euh... Bon... Commencez par me dire si vous avez mal quelque part, ou si quelque chose vous gêne... »

Rick n'était pas tres heureux presentement. Il était meme tres en colere. Si n'importe quel autre agent etait descendut dans sa cellule pour lui faire passer se test medical, il aurait vut de quel bois Rick se chauffait. Mais il n'avait jamais put etre en colere contre une femme. Malgres toute la hargne qu'il ressentait, il ne trouva rien a dire pendant qu'elle se presentait. En la voyant feuilleter un dossier qui contenait des informations sur lui, Rick sentit son coeur battre dans ses tempes. Il était catalogué, tel un vulgaire spécimen de laboratoire.

D'un coup sec, elle referma le dossier. Instinctivement, Rick plongea son regard dans celui de Christie. Il avait toujours aimé rendre les autres mal a l'aise de cette maniere. Il avait toujours aimé voir les autres tenté de suporter son regard de jade, aussi imperturbable qu'une montagne et puis finir par regarder ailleurs avec la totale connaissance de leur defaite. La situation se repeta encore avec Christie. Mais étrangement, il ne ressentit pas la joie de la victoire. Il ne ressentait rien de positif a l'instant. Elle lui demanda finalement s'il avait mal ou s'il se sentait mal. Il prit quelques secondes a repondre.

- Et bien Christie, je vous reponderais seulement si vous repondez a ma question. Apres tout, vous me devez bien ça, vous m'avez volé ma liberté. Mais bref, voici ma question: Avez vous deja ressentit de l'amour pour quelqu'un pres de vous mais qu'une barriere invisible vous empeche de lui avouer?

Rick savait que sa question était destabilisante, meme stupide. Mais tant qu'a se divertir...

Christie passa un bref coup d’œil sur ce que contenait la valise. Il s’y trouvait une panoplie d’instruments de médecine, mais aussi de chirurgie, ce qu’elle trouva grandement étrange. Fronçant les sourcils, elle prit un scalpel du bout des doigts, le faisant tourner. Puis, le replaçant, elle releva une mèche vers l’arrière, levant à nouveau la tête en direction de Rick. C’est un très bel homme : ses cheveux marron sont raides et souples, et sur son visage sont finement dessinés son nez, ses lèvres rosâtres et ses deux yeux d’un vert jade perçants. Son regard était captivant, et il retenait toute l’attention de la jeune femme, qui s’y perdait à chaque fois qu’elle le croisait. Ses yeux, c’était vraiment quelque chose...

Rick prit à nouveau la parole, et Christie, qui avait la tête ailleurs, reporta aussitôt son attention sur lui, écoutant attentivement ses paroles. Il évita habilement sa question, acceptant d’y répondre seulement si il pouvait en poser une lui-même avant. Il utilisa l’injustice pour convaincre Christie, l’accusant elle et la compagnie de lui avoir volé sa liberté. Ces simples mots réussirent à blesser la jeune femme, qui accepta aussitôt sa demande. La question que le beau Rick lui posa la laissa confuse, par contre. Elle n’en comprenait pas le but. Fixant intensément Rick, elle finit par fermer la mallette et la poser sur le sol. Plaçant les bras sur la table maintenant dégagée, elle s’installa confortablement face à lui, acceptant d’entreprendre une conversation.

« Je ne suis pas sûre de comprendre pourquoi vous me posez cette question... Mais j’y répondrai tout simplement : oui, ça m’est déjà arrivé... », lui répondit-elle ainsi. Un peu hésitante, de peur de viser un point sensible, elle brisa de nouveau le silence, se risquant.

« ...Et vous...? »

Rick avait ressentit une certaine aprehension en voyant Christie sortir un scalpel de sa valise. Ça n'avait rien pour l'encourager! L'idée de se faire ouvrir comme une vulgaire grenouille était loin de le rejouir! Mais l'agent de l'OWI sembla penser la meme chose que lui et rangea le petit objet. Elle repondit vaguement a la question de Rick, a son grand malheur. Mais elle avait suivit les regles du jeu. Il s'appretait a lui repondre lorsqu'elle lui rendit sa propres itnerrogation. Le sourire de Rick perdit de sa froideur pour devenir d'amusement sicnere. Il pouvait jouer. Il leva l'index en signe de négation.

- Non non non non non! Une question a la fois! Pour repodnre a la premiere: j'avais mal au niveau du front quand je suis arrivé mais ça s'est un peu calmé avec le temps. Bien sur, j'en ressent encore les relents. Sinon, no problemo!

Il garda le silence pendant une ou deux secondes puis continua en regardant les ongles de sa main droite.

- Je pourrais repondre a votre autre question, mais pour ça, vous devez repondre a celle-ci: A quoi avez vous pensez des que vous m'avez vue a travers la baie vitrée, mademoiselle... Christie?

Sur le derneir mot de sa phrase, il leva son regard vers les yeux de son interlocutrice. La situation lui rappellait les parties de vérités-conscequences de son adolescence. Le jeu ideal pour embrasser une fille. Parfois meme plus. Mais il ne voulait pas embrasser Christie. Sky était son principal but dans cette histoire.

Christie se sentit légèrement inconfortable lorsque le sourire de Rick s’élargit, un sourire rempli de malice. Une étincelle de ruse s’allumait dans le fond de ses deux beaux yeux verts éclatants. Mais qu’est-ce qu’il trouvait d’aussi amusant à la situation? Prenait-il un malin plaisir à tourmenter la jeune femme, ou n’étais-ce pour lui qu’un jeu, un divertissement? Elle put lire sur le visage de l’homme une humble sincérité, qui la replaça aussitôt dans le confort. Elle conclut facilement que le jeune homme devant elle n’était pas aussi cruel qu’il aimait le prétendre. Se réinstallant mieux sur sa chaise, elle croisa les jambes, s’accoudant à la table. Ses longs cheveux blonds cascadaient devant son visage, et son regard turquoise se posa sur les deux belles pierres de jade de Rick. Le jeune homme avait brisé le silence, parlant d’un ton coquasse.

Rick était futé, et adroit avec les mots. Il jouait. Christie sourit à son tour aux sages paroles du prisonnier, laissant même échapper un léger rire. « Au moins vous n’avez rien, je suis contente... », trancha-t-elle avant de poursuivre son jeu. C’était un homme fier. Du moins, c’est l’image qu’il donnait de lui. Christie l’avait trouvé à faire des pompes. Il devait aimer prendre soin de son physique. Il était récompensé, au moins. Il avait une jolie carrure, un torse bombé et des bras gonflés. Puis le long moment qu’il avait passé enfermer ici ne semblait rien enlever à son sex-appeal.

« Vous voulez jouer, alors... Très bien, mais je connais votre jeu par cœur... Alors soyez prêt à vous défendre... »

Christie lui envoya un joli sourire. Se replaçant droitement sur sa chaise, elle passa la main sur un pli de sa jupe noire. « Ce que j’ai pensé... Eh bien, j’ai pensé que j’avais vraiment envie de vous dire que je vous aimais, mais la barrière invisible qu’est la vitre m’a empêché de vous l’avouer...! », ricana-telle en plaisantant. Elle faisait bien-sûr allusion à la question que Rick lui avait posée précédemment. « Non, non! Sérieusement... Sérieusement j’étais rassurée de voir que vous n’étiez pas entrain de vous apitoyer sur votre sort, comme certains autres prisonniers que j’ai vu en venant vous rejoindre. Je n’aurais pas su gérer, si j’avais dû m’occuper d’un d’eux... » Christie balaya brièvement la pièce du regard, puis elle reposa le regard sur celui de Rick.

« Allez, Dom Juan. À ton tour... »

Rick aimait de plus en plus la situation presente. Non pas qu'il avait oublié qu'il était un prisonnier mais il decouvrait que sa captivité pouvait etre assez divertissante. Surtout avec Christie. Encore une fois, l'image de Sky, de leur baisers, de leur minutes volé a la vie dans des moments paradisiaques le ramena a la raison. Christie avait beau etre une jeune femme seduisante, il ne fallait pas non plus oublier qu'elle était en quelques sorte sa geolierre.

Comme ça, elle connaissait son petit jeu par coeur? Et bien, lui aussi. Il ne restait plus qu'a voir qui le connaissait mieux entre les deux. Elle se repositionna dans sa chaise et replassa un pli de sa jupe. Mouvement qui ne fut pas pour aider a calmer les ardeurs de Rick. Il suivit sans discretion le mouvement de Christie du regard. Le fait qu'il ne tente meme pas de cacher l'envie dans ses yeux faisait aussi partit du jeu.

Rick écouta la reponse de Christie. Il fut surpris lorsqu'elle pronnonssa le mot "aimer" mais finit par rire quand il comprit l'allusion. Sa reponse était legerement moins flamboyante, mais c'est environ se a quoi il s'attendait. Si elle savait a quel point il s'était laissé abatre a son arrivé. Mais il savait que s'il voulait sortir, il lui fallait jouer. Jouer et gagner. Elle l'invita ensuite a repondre, l'appellant Dom Juan. Avec un sourire en coin, Rick suivit l'exemple de Christie.

- Et bien, je vais repondre la meme chose que vous. Oui, sa m'est arrivé.

Le silence se reinstalla. Rick n'aimait pas les silences, sauf lorsque ceux-ci était nécessaire.

- Alors, on continu a jouer? Puisque je suis Dom Juan, je passe mon tour et vous laisse me poser une question.

Christie ne savait pas trop dans quoi elle s’engageait. Elle était venue faire un bref examen médical à un prisonnier dont elle ignorait le nom, et la voilà qui discutait avec lui, s’enroulant avec ce ‘Rick’ dans un certain jeu de malice. Elle n’était pas trop fière de ce qu’elle faisait, et elle savait très bien que c'était interdit. Montrer de la sympathie pour les prisonniers n’était pas tellement toléré chez les agents de l’O.W.I. mais elle ne pouvait s’en empêcher. Le regard de Rick la désarmait, et son désir de comprendre, de cerner ce jeune homme devant elle était pétillant. La curiosité était un de ses pires défauts. Un défaut qui la poussait à toujours vouloir savoir. Elle angoisse rien qu’à se retrouver dans l’inconnu. Elle ne laisse rien lui échapper, et elle est envahie d’un sentiment de mécontentement extrêmement dérangeant quand elle tombe dans l’ignorance. Elle aime se sentir en contrôle d’elle-même, et pour cela, elle doit taire cette vois qui lui crie d’en savoir plus. Bref, c’est une grande curieuse.

Christie remarqua le regard de Rick qui se promenait, qui suivait sa main alors qu’elle effaçait un pli de sa jupe. Elle sourit discrètement, contente de voir qu’elle ne le laissait pas indifférent. Il était vraiment séduisant, et d’avoir son attention la rendait quand-même heureuse, malgré les circonstances. Elle releva délicatement une mèche derrière son oreille, se penchant légèrement vers l’avant pour se rapprocher de Rick. Elle ne pouvait quitter le regard envoûtant de Rick, mais réussit à s’en défaire, avec beaucoup de lassitude. Elle fixait maintenant ses lèvres, qui articulaient les mots en laissant s’échapper une grave voix mielleuse et relaxante...

En plus, il était un vrai gentleman. Il laissait la parole à Christie... Le sourire de la blonde s’élargit. C’était assez drôle comme situation... Mais la jeune femme réalisa bien vite que ce n’était vraiment pas le lieu pour tenter ce genre de choses... Elle se demanda un court instant ce qui lui prenait. Son sourire s’évanouit, laissant place à un air très sérieux. « D’accord, Dom Juan... La voilà votre question... Pourquoi est-ce que vous vous retrouvez ici, enfermé...? Vous avez fait quelque chose de mal...? »

Christie parla, et dans son ton de voix on pouvait ressentir qu’elle se sentait concernée. La jeune femme aimait bien ce jeu, si on peu appeler ça un jeu. Sauf qu’elle restait une bonne personne, et elle n’aimait simplement pas les voir ainsi, tous ces prisonniers. Elle voulait savoir s’il méritait de se retrouver là. Car sinon, elle ne savait pas ce qu’elle foutait à travailler ici...

Rick fut content de voir Christie sourire en decouvrant son regard baladeur. Elle aussi semblait vouloir s'amuser. Apres tout, tant qu'a etre enfermé, autant rendre la chose amusante. Et il aimait interesser les autres, piqué leur curiosité pour qu'ils s'interoge sur sa personne. Il aimait etre le centre de l'attention. Bon, se n'était que plus facile lorsqu'il n'y a qu'une personne a interesser et que en plus, cette personne était payé pour voir s'il allait bien. Mais tout de meme, Rick aimait plaire au autre autour de lui. Particulierement aux femmes. Apres avoir passé quatre ans dans une folie pure, sans contact social autre que "tu me tires dessus, je te donne le cholera", le simple regard d'une femme était tres stimulant.

Christie se pencha vers Rick, le fixant toujours dans les yeux. Il aurait bien voulut briser le lien occulaire, baisser legerement les yeux mais il irait un peu trop loin dans se cas et c'est lui qui baisserait dans l'estime de l'agent. Il se contenta d'attendre qu'elle detourne ses yeux, se qu'elle fit pour fixer son visage.

Brusquement, elle prit un air serieux, se qui n'empecha pas Rick de garder le meme air amsé, et posa sa question. A pein avait elle finit qu'il repondait, toujorus souriant.

- Disons qu'il y a quelques mois j'était loin d'etre un enfant de coeur. Mais je ne crois pas que se sois la raison de ma captivité. Je pense que c'est plus mon "potentiel" de destruction le probleme. Je suis une bombe bacteriologique sur deux pattes. En fait, c'est un peu comme sa que vos charmants agents m'on traités en me capturant. Mais je leur en veux pas! Si je me doutait que les geoliers avait l'air de cela ici! Mais bref, es-tu pretes a repondre a MA question? Je te previens, plus on avance dans le jeu, plus les questions peuvent etre profonde. Et puisque j'ai repondut a celle-la, tu dois me repondre. La voila...

Rick la regarda fixemment dans les yeux, avec les airs de quelqu'un qui va annoncer a quelqu'un qu'il doit mourir. Seul un leger titillement nerveux au coin de ses levres aurait pu trahir a quel point il blaguait.

- Voila: Quel est la couleur et la taille de ton soutif? Je te l'avait dit que sa devenait serieux...

Rick avait remarqué a quel point Christie semblait songeuse pendant qu'il repondait a sa question. Se genre de jeux, aussi ridicule pouvaient ils paraitre, permettaient a quelqu'un qui porte une certaine attention de passer la carapace d'inhibition que les gens dresse tente de garder intacte dans leur vie de tout les jours. Meme si chaque question semblait dénué de sens, on pouvait les lier entre elles pour former un tout homogene qui ouvre, tel une clef, la carapace. L'art revenait plutot a savoir jusqu'ou on peut pousser sa chance. Certaine questions vont simplement trop loin, ponssant les gens a se refermer sur eux meme par la suite. C'est avec toutes ses choses en tete que Rick osa demander pour des informations relativement personnelles. Ayant remarqué que Christie n'était pas devenue froide en surprenant son regard plus baladeur qu'a l'habitude, il avait conclut que l'interet d'un homme pour elle serait probablement la bienvenue.

Apres que Rick eut prononcer le mot "soutif", il s'attendait a n'importe quel reaction de la pars de sa geolliere. Elle repetta la question. Mauvais presage. Tout semblait indiquer qu'il avait franchit une ligne, la ligne qu'il cherchait a tout pris a ne pas enjamber. La ligne qu'il voulait approcher le plus possible sans etre un intru. Mais la suite le surprit un peu plus.

Lentement, Christie se leva, s'approcha de lui. Elle avait un chic fou, et tout ses mouvements semblaient calculés d'avance. Sans gene, elle prit place sur les genoux du prisonnier. Elle était pres de lui, tres pres. Cependant, Rick n'était pas dupe. Le brusque changement d'attitude de la jeune femme l'avait trahit. D'un voix invitante, elle lui demanda pourquoi il n'allait pas vérifier lui meme. Le meme sourire amusé perdurait sur le visage du jeune homme. Lorsqu'il parla, sa voix était toujours aussi mielleuse que depuis le debut du "jeu".

- Je vais repondre a ça. Mais il ne faut pas précipiter les choses, sinon on finit par perdre l'arome de chaques secondes. Repondez d'abord, ma chere.

Quelle étrange prison! Rick ne put s'empecher de pencer que si les pénitenciers d'état utilisait des méthodes pareille, il y aurait probablement moins d'évasions et probablement moins de tricheries pendant les proces. Bon, ça causerait un énorme probleme d'engouement du systeme judiciaire et il y aurait des plaintes sur la douceur de l'incarceration mais sinon...

Une chose était sure, Christie était une bonne actrice. A plusieurs reprise, Rick aurait put jurer qu'elle le desirait vraiment. Son regard, ses manieres, tout indiquait l'envie et le besoin d'etre toujours plus pres de lui. Le jeune homme aurait put se laisser tenter. Qui l'aurait sut? Apars elle et lui, jamais personne n'aurait été au courant de cet évenement. Mais s'il le faisait, il devrait par la suite vivre avec ça, le cacher. Et Sky restait omnipresente dans son esprit et dans son coeur. S'il se laissait gagner, il ne pourrait plus la regarder en face sans se sentir coupable.

A une époque pas si lointaine, une telle proposition n'aurait pas été refusé bien longtemps. Rick avat été un homme mauvais, cruel et opportuniste. Ses manieres étaient calculées pour charmer les autres, les attirer dans sa toile pour qu'il les utilisent ensuite comme bon lui semble. Les choses changent. Sans ses troubles psychologiques, Rick était devenu plus humain. Assez humain pour aimer.

Meme si il se laisait enlever par ses pencées, le prisonnier ne perdit rien du present, de Christie qui se faisait de plus en plus aguichante. Cette derniere l'invitait encore a verifier par lui meme, s'il voulait le savoir. Il allait repondre, mais elle parla plus vite que lui. Les quelques mots qui sortirent de sa bouche piquerent son orgueil. Si Rick avait été un peu plus impulsif, il aurait probablement prouver a sa geolliere qu'il n'était pas pour le moins du monde intimidé. Mais a la place, il fit semblait d'hesiter, comme s'il était tiraillé entre sa conscience et ses désirs. Pour augmenter le suspence, il déposa lentement ses mains sur les hanches de Christie et approcha lentement son visage du sien, pivotant legerement la tete a droite comme s'il allait l'embrasser. Alors qu'il était pres, trop pres d'elle, s'arreta net. Lorsqu'il lui parla, sa voix n'était qu'un murmure charmeur et mielleux.

- M'intimider? Sa te ferait trop plaisir. Pour se qui estde verifier moi meme, je n'aurait pas poser la question si j'avais voulut verifier par moi meme. Alors, ta reponse?

Rick savait que leur conversation tirait vers la fin. Fini le jeu. De retour a la solitude, sans espoir de fuite. Sans espoir de revoir un jour la lumiee du soleil, la lueur de la lune ou le bleu des yeux de son amour. Sky lui manquait au plus au point, et il se sentait tres coupable de se divertir avec sa geolliere. Mais elle avait du tourner la page. Rick avait disparut de sa vie sans laisser de trae pendant plusieurs jours deja. Elle avait du farele deuil. Cette pensée donna a Rick l'impression d'etre poignardé en plein coeur. Lui, il ne tournerait pas la page si facilement...

Christie l'embrassa sensuellement dans le cou, mais Rick ne penssait plus a s'amuser. Il avait la tete ailleurs. Il voulait sortir. Sa geolliere se leva et lui dit qu'elle n'allait pas repondre a sa question car de toute façon elle n'avait plus rien a lui demander. Rick aurrait put lui rappeler qu,ele lu devait cet reponse mais il resta muet. Sa n'avait plus d'importance. La sel chose qui lui importait maintenant, c'était de pouvoir retrouve son amour et lui expliquer son absence. Christie se dirigeait vers la porte. Il aurait put l'assomer pendant qu'elle lui tournait le dos, des que la porte serait ouverte. Mais il ne voulait plus utiliser se genre de technique.

- Attend!

Rick était maintenant debout. Son regard avait perdu de sa petillance, son regard était suppliant. C'était le Rick sans sa carapace.

- Tu l'as dis toi meme: je ne suis pas du genre a brutaliser les gens. Je ne suis pas quelqu'un qui merite sa place içi. Je ne suis que potentionnellement dangereux. Mais je controle mon pouvoir! Il n'y a aucune chance pour qu'il se déclenche accidentellement. Se n'est jamais arrivé depuis que j'ai 16 ans! C'est comme si on gardait un citadin en prison parsqu'il était succeptible de voler quelque chose, un jour. Et en plus, il y a... il y a quelqu'un a qui je n'ai pas eu le temps de dire a revoir. Je dois sortir, Christie. Je suis meme pres a payer la Compagnie de mes services. Et meme de mon sang...

(HJ: Avec énormement de retard, voila enfin ma reponse xD)

Les pensées de Rick deffilaient a toutes allures dans sa tete. Il écoutait les paroles de Christie, chaques mots évoquant un souvenir. Le Maitre des virus n'était aps quelqu'un de bien, il n'était aps quelqu'un qui voulait changer le sort des faibles. D'une certaine façon, il meritait d'etre sequestré entre ces quatre murs, simplement par son innaction face au probleme du monde entier. Dans son passé, il avait utilisé la faiblesse des autres a son propres bénéfice. Il avait tué, pillé, et volé sans scrupule. Et maintenant, il croupissait dans cet endroit qui promettait d'etre infernal...

Christie finit son monologue et attendit une reponse. Comme depuis le debut de leur rencontre, Rick continut a la fixer dans les yeux, comme s'il esperait y lire quelques chose. Apres quelques secondes de silence, le prisonnier parla d'un ton qui n'était plus masqué par le mensonge. En fait, on pouvait y entendre les remords du jeune homme.

- Écoute Christie, je sais, je n'aurais pas dut faire ça. Mais tu vois, avec toute la frustration, avec toute la solitude que j'ai ressentit içi, j'avais besoin d'un divertissement. Malheureusement, c'est tombé sur toi. Je ne m'attendais pas a se que ça aille si loin. Je... je voulais juste... je ne sais meme pas se que je voulais. Pardonne moi...

Pour etre franc, Rick venait de l'etre! Probablement plus franc qu'il ne l'avais jamais été dans toute sa vie.

- Comprend moi. Je viens d'apprendre que je dois laisser ma vie entierre derriere moi, a l'exterieur de cette putain de cellule! Tous se qui m'étais chere...

(HJ: Tres cours désolé mais je trouvais que tu meritais une réponse apres tout se temps...)