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 Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst]

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MessageSujet: Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst]   Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst] I_icon_minitimeMar 31 Mar - 23:19

Je m'ennuyai grandement en ce jour morne, aujourd'hui je savais ce qui m'attendais. J'étais affecté à la surveillance du niveau 5, je détestais cela.
La surveillance de l'endroit était une des choses les plus ennuyeuse ici, cela se traduisait bien souvent par un tête à tête d'une journée avec un inconnu, le plus souvent une personne que l'on apprécier pas le moins du
monde.

J'étais aujourd'hui en compagnie de Christie Saymev, je ne la connaissais pas vraiment et ne l'apprécier donc guère ! Elle ne me semblait pas vraiment d'humeur à faire la conversation et je ne le souhaitais pas vraiment non plus.

Nous étions déjà en ce lieu depuis un bon moment, nous ne faisons qu'attendre vu qu'il ne se passait jamais rien ici, lorsque les sirènes d'alerte se mirent à retentir. La lumière s'éteignit brièvement le temps que le générateur de secours du niveau 5 puisse prendre le relai.

Nous avions directement compris ce qui se passait, je regarda brièvement Christie qui me regardait aussi, le bâtiment était attaqué, nous pouvions entendre d'ici beaucoup de bruit aux étages et le message d'alerte qui suivit nous le confirma, c'était un message d'alerte préenregister par Angela Petrelli qui nous demander de garder notre calme et de formé des équipes afin de pouvoir se protéger convenablement de la menace.


Nous ne pouvions donc en aucun cas rejoindre les autres, nous devions protéger le lieu, la sécurité des cellules était compromise et nous nous devions de garder un œil ouvert sur tout ce qui se passait.

Je repoussa donc ma veste et ouvrit l'étui de mon armes de service, puis sortit mon 9 millimètre qui n'avait encore jamais servit depuis mon arrivée deux mois auparavant.
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Christie Saymev

Christie Saymev


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MessageSujet: Re: Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst]   Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst] I_icon_minitimeJeu 2 Avr - 5:01

« On le dit lumière des lumières, par-delà les ténèbres; il est la connaissance, l'objet de la connaissance, et le but de la connaissance. Il demeure dans le coeur de chacun en particulier. »


Alanguie par son travail, Christie peinait à rester droite. Elle était toute saccagée de l’intérieur ; chamboulée, abattue, perturbée par sa grande confusion, elle était accotée à la vitre d’une des multiples prisons du Level 5, prisonnière elle-même de ses tourments. Depuis toujours elle se posait des questions auxquelles elle n’avait jamais de réponses. Elle vivait dans l’inconnu et l’incertitude depuis sa jeunesse, et ça l’effrayait toujours autant. Mais aujourd’hui elle n’arrivait pas à chasser ses pensées noires, comme elle le faisait si bien auparavant. Non, cette soirée-là, alors qu’elle servait de garde pour tous les détenus, elle était coincée avec ses problèmes, avec son chagrin, et ils l’étreignaient puissamment, la serraient, la collaient comme des sangsues. Elle n’en pouvait plus, de cette vie de chien. Elle vivait dans un monde complexe, incompréhensible, et elle était totalement désemparée. Elle ne savait plus où donner de la tête, car plus rien n’en valait la peine. La jeune femme se sentait esseulée, délaissée, et ça l’attristait beaucoup. Tout le monde autour d’elle avait un but, un objectif à atteindre, et on pouvait lire dans leurs yeux brillants l’ambition; on pouvait voir au fond de ceux-ci la flamme de l’espoir naître. La flamme de Christie avait brûlé tout l’oxygène, et elle mourait lentement et lamentablement, tout comme son hôte, d’ailleurs...

Se retenant de grogner pour ne pas perturber le silence dominant, Christie releva ses cheveux blonds à l’arrière, laissant ensuite sa main tomber sur son visage, frottant sa paume contre son front, masquant ensuite ses yeux, pour enfin laisser ses doigts glisser le long de son visage, sur ses joues, sur ses lèvres... Exaspérée, elle répéta le geste une deuxième fois, puis laissa son bras revenir longer son corps affaibli. Avec beaucoup de lassitude, elle leva la tête avec toute la lenteur du monde pour jeter un coup d’œil à sa partenaire, qui semblait aussi ennuyée qu’elle, pour ensuite baisser le regard au sol. Elle voulait pleurer. Les larmes lui montaient aux yeux, et elle se sentit perdre le contrôle de ses émotions un moment, alors que ses yeux ternes s’humectaient. Elle essayait de prendre des bonnes respirations pour empêcher l’éruption, mais elle n’en pouvait plus. Elle voulait juste pleurer, se laisser aller. La grosse boule de chagrin l’étouffait. Elle pouvait la sentir, dans sa gorge, en train de diaboliquement l’étouffer. Elle ferma les yeux, crispa les lèvres. Aucune larme ne coula de ses yeux. Son menton tremblait, ses mains frottaient nerveusement ses cuisses, mais elle ne pleura pas. C’est avec la mâchoire serrée qu’elle put à nouveau réussir à réprimer toute sa peine. Elle n’allait pas avoir de réponses. Pas maintenant, pas dans trois ans. Jamais. Elle n’allait jamais connaître ces réponses; ces réponses qui résidaient dans les profondeurs des océans, dans les constellations... Jamais elle n’allait les atteindre. L’Univers était trop vaste. Trop vaste pour elle, qui était insignifiante en comparaison. Son existence était insignifiante...

Elle ne savait plus comment vivre. La voilà qui jouait à la geôlière pour une compagnie aux motifs qu’elle ne respectait même pas! Elle n’était pas d’accord avec l’O.W.I., avec la cause pour laquelle ils se battaient. Mais pourquoi alors se retrouvait-elle là? Pourquoi ce sentiment d’appartenance? Pourquoi devait-elle rester ici pour se sentir utile? Pourquoi, pourquoi, pourquoi... Elle ne connaissait même pas la raison qui justifiait ses propres actions, et elle se trahissait elle-même ainsi. Elle menait une vie d’hypocrite. Et elle en avait marre. Elle voulait comprendre. Mais en vain. Elle voulait se libérer de cette routine meurtrière qui s’imposait avec brutalité dans sa vie. Elle voulait être maîtresse de ses actions. Elle voulait vivre, aimer, mais elle ne pouvait pas, car elle savait qu’elle ne serait jamais heureuse dans cette vie. C’était sans doute la raison pour laquelle elle se résignait tant à son sort...

Cachant son visage dans ses mains, elle se retint une deuxième fois de sangloter. Elle avait froid. Jambes collées, elle se pencha légèrement vers l’avant, massant ses épaules pour les réchauffer. Ses traits rudes et fermes trahissaient ses états d’âme moroses et cafardeux, et ses yeux espiègles étudièrent à nouveau les alentours. Christie se tourna pour faire face à la vitre sur laquelle elle était appuyée tout ce temps. À travers celle-ci, elle put voir un prisonnier. Un prisonnier qui semblait d’origine indienne. Un homme dans la quarantaine. Cheveux noirs, peau foncée, il était assis sur le sol. Balançant son torse de l’avant vers l’arrière, il lisait un livre. Il était dans un état de grande transe. Il lisait à voix haute. Christie ne réussissait à capter aucun des mots sur ses lèvres, mais elle pouvait entendre sa voix, qui persistait avec peine à traverser les murs menaçants de la pièce illuminée. Elle l’observa un court moment à travers la vitrine. L’homme était d’un calme olympien, et sa sérénité berçait avec délicatesse l’esprit dérangé de la jeune femme, qui devint finalement assez tranquille. Un maigre sourire s’afficha sur ses lèvres, et ses yeux captivés fixaient l’homme, imperturbable, qui continuait sa lecture. Christie eut soudainement très envie d’entrer dans sa cellule, lui parler un moment. Jetant un coup d’œil dans la direction de Sarah, qui semblait distraite, Christie se décida à s’avancer vers la porte. Elle tourna délicatement la poignée, afin de faire le moins de bruit possible, pour ne pas déranger l’Indien, puis elle entra dans la pièce avec la subtilité d’un chat pour finalement fermer la porte derrière elle. L’homme avait remarqué sa présence depuis bien longtemps maintenant, mais il ne leva pas le regard. Inébranlable, il continua sa lecture à voix haute.


« Je suis le but, le soutien, le seigneur, le témoin, la demeure, le refuge, l'ami, l'origine, la dissolution, la permanence, le réceptacle, le germe, l'immuable. C'est moi qui réchauffe, retient, ou laisse aller la pluie; je suis l'immortalité et la mort; c'est moi qui suis l'Être et le Non-être. »

Christie gardait le silence, médusée devant le lecteur comme s’il s’agissait d’un fantastique récital. L’homme poursuivit quelques instants, puis s’arrêta finalement pour loger son regard sur la jeune femme.

-La Bhagavad Gîta, dit-il tout simplement, souriant faiblement. Il s’agissait d’un texte sacré de sa religion.
-Je vois..., répondit-elle sur un ton doux. Elle observa quelques instants son interlocuteur; les deux gardaient silence.
-Pourquoi vous êtes enfermés ici...?
-Car je refuse d’offrir mes services à la compagnie.
-Alors ils vous gardent captifs..., trancha-t-elle avec un peu de colère, terminant la phrase du captif.Et c’est quoi votre pouvoir...?
L’homme resta silencieux à la question de la jeune femme. Puis il baissa le regard sur son livre et poursuivit sa lecture.
-Monsieur..., persista-t-elle, élevant le ton pour parler par-dessus lui. Rien à faire, il n’écoutait plus. Si vous ne voulez pas répondre, ce n’est pas grave... Je... J’ai besoin de conseils, et je crois que vous pourriez m’aider. Vous êtes religieux, n’est-ce...
L’homme s’arrêta de lire, et Christie s’interrompit par la même occasion.
-Vous avez l’esprit perturbé, jeune femme... Je sens un poids peser très lourd sur vos épaules...
Christie fronça les sourcils. Réfléchissant un long moment, elle hésita quelque peu, pour enfin reprendre la parole.
-J’ai fait une erreur. Je ne crois pas que vous ayez la réponse à mes questions...

Lui tournant le dos, Christie sortit prestement de la pièce, malgré les efforts de l’Indien pour la retenir. Fermant la porte doucement pour ne pas alerter Sarah, Christie s’éloigna de la cellule de l’Indien, marchant d’un pas pressé vers sa consoeur. Quand elle fut assez loin, elle arrêta sa course pour à nouveau s’accoter au mur, soupirant longuement. Se frottant les yeux, elle se plaignit intérieurement de cet étrange épisode qui venait d’arriver. L’homme semblait tellement inoffensif. C’était déplorable que la compagnie le retienne ici. Levant la tête vers le haut, Christie se dit que ce serait tellement plus facile, si l’on croyait à une puissance supérieure. Au moins, on ne se poserait pas toutes ses questions. Au moins, on ne serait pas malheureux. Comme il était bon d’être naïf...

Une puissante sirène retentit dans tout le couloir, si puissante qu’elle arracha un petit cri de surprise de la bouche de Christie. L’alerte était folle, elle criait danger dans tout l’établissement. Son écho était assassin. Reprenant ses sens, Christie balaya du regard la pièce avec affolement, s’attardant aux deux extrémités du couloir. Rien à signaler. Pour le moment. Les lumières s’éteignirent un instant, laissant un instant les deux espionnes languir dans la noirceur totale. Puis le générateur prit le relais. Les prisonniers étaient affolés et excités : ils frappaient avec violence et barbarie sur les vitres de leur prison, tels des animaux. Cherchant réconfort dans le regard de sa partenaire, Christie n’entendit pas tout de suite les bruits de bataille dans les couloirs du dessous. Mais ça ne tarda guère à parvenir à ses oreilles... Copiant Sarah, Christie sortit également son arme ; un pistolet identique à celui que l'aquakynésiste brandissait avec fermeté. Reprenant son zen, Christie marcha vers sa consoeur.


-Merde, Sarah...
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MessageSujet: Re: Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst]   Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst] I_icon_minitimeDim 12 Avr - 17:36

L'horreur s'est insinuée sur Terre. Lentement, sans un souffle, elle a gagné son territoire ; morceau par morceau, elle a arraché sa nourriture, en parasite indestructible. Les hommes ne le savent pas, ne peuvent rien en savoir ; trop occupés à naître, copuler, digérer, ils sont maintenant aveugles à ce qui n'est pas leur profit immédiat. Mais les animaux s'en sont bien aperçus. A cet endroit précis des montagnes, plus un loup n'ose s'aventurer ; les serpents, les corneilles, et jusqu'aux grillons se sont enfuis, un à un. La terre elle-même s'y dessèche, se mue en un sable grisâtre ; l'écorce des arbres s'effrite, comme les restes crissant d'un cadavre brûlé. C'est là qu'il a sa place, son royaume hérétique ; aveugle, puisque seul les Vivants ont des yeux, il ressent les choses comme un spectre, et traque ce qu'il cherche sans un murmure.
Traque. Car sa terre désolée ne lui suffira pas. Il cherche, il cherche les Vivants ; fétide et désincarné, il rampe, vers la chaleur de leurs carcasses. Ses victimes le sentent toujours venir ; mais trop tard. Des hurlements déchirent alors l'air, étouffés par les hauteurs ; puis un râle, celui du corps vaincu, et le silence plus lourd que tout. Semés dans les montagnes, on en trouve les débris ; mais disloqués, démembrés, dans un tel état de pourriture qu'on distingue à peine ce qu'étaient les cadavres – car tout lui est bon, des ours aux plus petits passereaux. Il cherche. Ces êtres ne sont pas assez.
Il cherche. [Merci Kagami =P !]

Le jeune Londonien se réveilla, la figure glacée et les articulations engourdies. Il venait de faire un horrible cauchemar et hélas pour lui la réalité n'était pas resplendissante non plus... Bah ouais, à sa grande surprise, William était couché sur ce qui devait normalement faire office de lit mais qui n'était qu'un vulgaire bloc de pierre, trop confortable qui plus est (ironie, au cas où...) ! Après quelques minutes de total désarroi, le criminel décida de se lever. Il y parvint après 2 tentatives qui se soldèrent par un atroce mal de dos et pu constater sa putain de situation.
Il était coincé entre 4 murs qui semblaient ultra résistant, en face de lui il y avait un évier et un robinet. Suite à cette vision, Will remarqua qu'il avait terriblement soif et se rua vers le robinet pour boire. L'eau était tiède et vieille mais au moins il était repu. Il continua alors d'examiner sa prison.Derrière lui, une vitre gigantesque qui lui permettait de voir un couloir. Dans ce couloir il pouvait distinguer l'inscription "Level 5"...
C'était quoi ce bordel ? Où était il ? Pourquoi était il là ? Une armada de questions lui vinrent toute en tête et il ne su quoi penser. Il se contenta d'assener un violent coup de poing dans le mur (d'ailleurs il se fit très mal mais le cacha u_U'). Une explosion de colère lui parvint mêlée à l'incompréhension la plus totale ! Il s'était fait avoir, lui, le grand William Gladstone, qu'aucun flic, qu'aucun agent d'aucune organisation à initiale avait réussit à attraper. Il fallait être réaliste, il était prisonnier. Prisonnier, ce seul mot le rendait furieux. Sa respiration saccadée et ses tremblements de rage représentait très bien ses émotions... Finalement, il se calma et se posa dans un coin froid de sa cellule. Il fit le vide dans sa tête, ferma les yeux, chassa toute colère et se remémora tout ce qui s'était déroulé avant qu'il ne se réveille ici...

[...]

Il réouvrit les yeux, et ne pu se retenir de hurler de rage !! Il se souvint de ce qui s'était passé ! C'était l'autre bouffon d'américain qui l'avait agressé et surement lui qui l'avait incarcéré. Oui, un mec à cravate qui avait, tout comme Will, un pouvoir. Il lui avait d'ailleurs permis de rendre l'Anglais hors d'état de nuire. William se rémora soudain autre chose... Son agresseur lui avait clairement dit "T'as déjà visité New York ?". La possibilité qu'il soit donc à New York n'était pas à exclure. Mais si c'était le cas, que ferait il une fois qu'il se serait échappé ? Oui, car il était certain qu'il allait s'échapper, il devait s'échapper ! Cela dit son pouvoir ne lui était d'aucune utilité. La peur des autres lui offrait une superforce, or, il n'y avait personne qui vive ici... Quoique... Il s'approcha de la vitre et tenta quelque chose.


- Y'a quelqu'un ? J'aimerais bien qu'on me laisse fumer...

Nada réponses... Il fallait s'y attendre. William donna un violent coup de poing dans la vitre qu'allait il advenir de lui. Heureusement pour lui, une chose se préparait allait le faire sortir de prison... Une sainte guerre entre deux clans pour le saint-Nespresso (What Else)... Mais, Will ne le savait pas encore. Alors, qu'il se ruait dans les méandres de son désespoir, un événement qui frôlait la dimension biblique se produisit. Eh ouais, finalement Dieu était un type bien. Toutes les lumières s'étaient éteintes en une fraction de seconde et une folle alarme s'était déclenchait. Will était euphorique, il avait peut être une chance de sortir. Mais hélas les lumière s se rallumèrent et la pénombre disparue. Cela dit, William était aux anges, il exultait presque de joie. Il poussa un rire malin car sa victoire était complète. Il allait sortir. Savez-vous pourquoi ? Car même si le criminel ne voyait pas toute les personnes autour de lui, il sentait leur peur et cela le rendait trèèèèès fort. Assez fort pour exploser une vitre blindée, du moins... Bah ouais, hein ! Cette extinction des feux et cette bruyante sonnerie provenue de nulle part avait provoqué la panique chez les différents personnages autour de Will. Il ne les voyait pas mais leur crainte et angoisse lui parvenait comme une douce odeur de caramel fondu. Il jaugea donc la vitre qui ne lui semblait, du coup, pas si solide que ça et la brisa avec un énorme coup de poing qui aurait fracassé un rhinocéros de 2 tonnes. Son pouvoir était activé et la peur le rendait plus fort, aussi fort que superman ! Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst] 803620 Il était pied nu et il marchait sur des éclats de verres mais peu importe s'il saignait. Il sortit de sa cellule et eut l'étrange surprise de voir deux femmes armées de gros revolvers... Pointés sur lui. Il fit un sourire moqueur et dit d'une voix suave et amusée.

-On va rigoler !




Fin', fin', fin' ! ~o~
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MessageSujet: Re: Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst]   Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst] I_icon_minitimeMar 21 Avr - 14:04

    [J'ai vu que le sujet n'évoluait pas trop, et comme j'avais prévu d'aller au Level 5, et comme je voulais jouer avec Will (représente Brothers Côte d'Azur en Vacances Yo ! Yo !) j'me suis dit que je pouvais répondre, si la réponse vous dérange ou si vous voulez me virer, hésitez pas Razz]

    Arthur Petrelli précédait son ombre longiligne dans l'obscurité des dédales rougeoyants. Se frayant un passage dans le sang jusque dans le couloir sécurisé qui menait aux niveaux de détention. Quelques usages télékinétiques suffirent à écraser les misérables poches de résistance qui s'agglutinaient dans les coins des couloirs. Retardant néanmoins l'avancée du vieil homme. Aujourd'hui même, il écrasait ce qu'il avait crée, il piétinait ce qu'il avait construit. Il rayait sa jeunesse d'un trait aveugle, laissant ses erreurs derrière lui, il ne cherchait désormais qu'une seule chose : la vengeance. Le Patriarche vouait une haine profonde à ces lieux insalubres et à ces individus méconnus. Abusés, naïfs et rêveurs, tous s'amuseraient à périr sous les clameurs de leurs utopies. Leurs cous se briseraient sur l'enclume de leur audace comme une vague se déchire sur une côte ruinée. Une déflagration éthérée jaillit de la paume de Dallas, carbonisant âmes et espoirs dans une clameur guerrière. Tout était fini. Un véritable apocalypse se jouait à Primatech. Les ombres glissaient sur les murs, et les flammes dévoraient sols et charognes avec la même voracité. Les chevaliers noirs accomplissaient le vœu d'un dieu fort, implacable, et les pauvres victimes de cet agréable massacre ne faisaient qu'accepter leur peine. Égorgés comme de vulgaires animaux. Simple tombeau embaumé dans sa propre folie, l'OWI voyait toutes ses armes se retourner contre elle. L'épave sombrait, et les matelots se noyaient. Un nouveau trait de flammes vint percuter les portes du Level 5, faisant exploser leur secret dans une détonation assourdissante. Arthur s'engouffra dans cette brèche aux plaies abominables, posant un pied dans la prison la plus surveillée de tous les États-Unis d'Amérique avec un sourire sur le bout de ses lèvres.

    Des rugissements s'envolaient dans l'atmosphère embrasées, suivis de cris et de bruits barbares. On venait de secouer la cage de ces prédateurs affamés et ils manifestaient leur contentement. Sortir ! La liberté, voilà quelles étaient les pensées de ces psychopathes. Dallas s'imposa dans les premiers mètres de la pièce, conservant un silence pieux devant les insultes et les grognements qui éclataient à tout va. La présence de Petrelli ne relevait pas du fantasme, pas plus que du loisir. Il avait à faire ici. Il devait grossir son capital de capacités, pour le futur prodigieux qu'il réservait à sa Compagnie. Ces détenus représentaient tout ce qu'il y a de plus violent, et de plus fort. Tous étaient dangereux. Et tous étaient exploitables. Le Patriarche inspira. Il releva un sourcil devant le comité d'accueil qui se profilait devant ses yeux. Sur un ton fort et puissant, il prit la parole. Il s'amusait de cette situation. Une évasion, deux gardiennes, et un fauteur de trouble. Il était ici question d'une merveilleuse machination.


    "On dirait bien que j'arrive juste à temps pour que la partie recommence."

    Son entrée s'était voulue pour le moins percutante. Son charisme s'établit immédiatement, l'autorité qui s'échappait de son regard se fixa sur le jeune prisonnier. D'un geste rapide et élégant, Arthur tendit sa main en direction de la gorge de William. Opérant une pression profonde sur son cou, il le souleva du sol grâce à la force de son esprit avant de le propulser violemment contre le fond de la cellule qu'il venait de quitter. Son corps s'écrasa contre le sol gelé après un rebond brutal contre le mur de la pièce. Les hurlements des autres prisonniers redoublèrent d'ardeur.

    "Les détenus ne sont en aucuns cas autorisés à quitter leurs chambres de détention."


    Retournant son attention vers les deux jeunes femmes, Arthur leur sourit. D'un revers de main, il les désarma à distance, puis les somma de se rendre.

    "En tant que gentleman d'un ancien temps, je vous offre une opportunité en or. Renoncez à vous défendre, et la liberté sera votre compagne. Je peux aisément vous laisser partir, car je crains que ce que je désire faire ici ne soit pas assez doux pour les splendides lueurs qui trônent dans vos yeux. Tenter un élan héroïque présentement ne fera qu'aggraver votre situation. Soyez plus sage que des pions et agissez en tant que reine."
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MessageSujet: Re: Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst]   Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst] I_icon_minitimeMar 21 Avr - 20:52

"Lourd est le mur en granit d'une cellule de prison sur la tartelette aux fraises de la liberté."
-Will- (Philosophe)


Aïe. William venait de gouter l'amertume d'être projeté à 40 km/h contre un mur indestructible. C'était sans doute dû au choc, mais... Il n'avait pas très bien compris ce qui venait de se passer. Aplatit sur le mur, en semi-léthargie, il se remémora ce toute ces aventures. L'homme à la cravate l'avait emmené dans cette cellule, où il avait réussit à péter la vitre et s'était fait braqué par deux minettes. Puis après... Bam ! Le v'la éclaté dans un mûr ! Cela dit, il avait entendu une voix juste avant d'être projeté... Une voix rauque et décontractée. Tiens, d'ailleurs... Comment avait il était jeté dans ce mur ? Il n'avait pas sentit un contact et même si on l'avait lancé, il aurait fallu que le lanceur est une sacrée force. Bref, c'est avec férocité qu'il se dégagea de la roche sur laquelle il était collé. Il retomba sur le sol froid, toujours vêtu de son habit carcéral. Il avait la vision floue et son nez saignait abondamment. Enfin, il en avait connu d'autre. Il se releva avec difficulté et dit avec lenteur et fureur.

- Putain, ça va chier !

Il allait tout simplement démolir celui qui l'avait attaqué en traître, ensuite il pulvériserait les deux fillettes qui l'avaient menacé et il se ferait la malle. Après, il retrouverait sans doute la trace de Rick et lui infligerait une mort aussi lente que douloureuse. Enfin, après avoir supprimer tout ces êtres il rentrerait à Londres pour continuer à prospérer... Ouais, ça l'faisait comme programme ! Il sortit donc pour la deuxième fois de sa cellule par la même voie brisée que la première fois. Il se re-retrouva dans le couloir dont les mûrs étaient ornées de "Level 5" à gogo. Il re-vit les deux femmes, sauf que cette fois elles n'avaient pas les gros calibres entre leurs jolies petites mains délicates... Elles semblaient même ignorer totalement William qui, pourtant, était en face d'elles ! Nan, elles regardaient quelque chose dans le dos de Will. Ce dernier se retourna pour voir ce qui apeurait tant ces deux gamines et il vit... Un vieux ?! What the heck ?! Il était où le gros baraqué qui l'avait jeté contre le mûr y'a pas 5 minutes ??? Non... William n'aurait pas été lancé dans la pierre par ce vioc ? C'était absolument impossible... Quoique, c'était aussi impossible qu'un mec qui peux te refiler Ebola d'un claquement de doigts. Il fallait rester méfiant, car ce vieux à l'apparence de bourgeois avait l'air bien décontracté contrairement aux deux meufs dans le dos de Willy qui suintaient l'effroi. Mais bon, il ne fallait pas oublier que le londonien était une puissante entité investit de pouvoirs occultes et mystiques ! Il se le faire ! Il se retourna 5 secondes pour voir les deux femmes toujours aussi immobiles et se retourna avec un sourire railleur vers le vieux (Enfin, il a quand même la gueule en sang là, donc on n'est pas sûr à 100 % que c'est un sourire...) !

Il prit un air décontracté et scanda avec autorité :

- Vu que t'es tout seul, le vioc, c'est toi qui morfle !

Avec une vitesse inhumaine, William se dirigea vers le vieil homme qui sembla très surpris qu'on l'attaque de front et lui assena un violent coup de poing qui l'envoya voltiger à quelques mètres. Eh oui les amis, Will se nourrissait de la peur des autres et de cette peur naissait une force démesurée en lui. Or, il s'avérait que les deux femmes derrière lui étaient actuellement terrifiées, cela procurait à Will une puissance incroyable qui permit de faire gicler le vieux d'un seul coup de poing. Ouais, bon, après avoir trucidé ce connard en costard (Huhuhu, ça rime xD) il se retourna vers les deux femmelettes qui ne faisaient pas un bruit. Il ne se doutait pas que le Sénior n'était pas mort. Il ne se doutait pas non-plus de son identité, mais en tout cas il pensait que son évasion était quasi-réussie. Il ne lui restait plus qu'a buter les deux gardiennes... La suite va vous montrez à quel point il se trompait.




[Ouais, bon y'a pas un très gros volume mais la combat sera grandiose et super trash, promis juré !! =P]
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MessageSujet: Re: Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst]   Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst] I_icon_minitimeMar 21 Avr - 23:52

    La vitesse de cette contrattaque inattendue avait fait son effet. Arthur ne s'attendait pas le moins du monde à essuyer un revers aussi féroce de la part de ce jeune dévergondé aux allures négligées. Du sang coulait le long de son visage. Une phrase percutante griffa l'orgueil du vieil homme, mais il n'eut aucunement l'occasion d'y répondre. Trop bref, l'assaut brutal projeta Dallas hors de lui. Le poing de Gladstone blessa le crâne de Petrelli. Sa nuque se brisa dans un râle atroce sous la puissance libérée alors que son corps s'écrasait lourdement contre le sol. Quelques instants, il demeura immobile. Sentant l'âcreté d'une solution pâteuse se saisir de sa bouche, ses paupières n'eurent pas le temps de se fermer. Déjà. La douleur s'envolait. Les cellules nerveuse se régénérèrent extrêmement vite. Si bien qu'il suffit à Arthur de se relever par lévitation pour repositionner correctement son crâne. Dès lors... Un sentiment méconnu du Patriarche naquit dans son âme. Une paralysie froide et angoissante. Une peur terrifiante le cristallisa sur place. Un souffle gelé traversa son corps, soulevant sa peau comme les vents gonflent une voile. Ses membres tremblèrent légèrement, demeurant hésitant au possible. Qu'était-ce donc que ce maléfice. Cette terreur sans nom qui immobilisait l'homme le plus puissant du monde aussi facilement qu'on retient l'ardeur d'un enfant.

    Arthur observa longuement l'homme qui se tenait dos à lui. Dénudant cette stature frêle de son regard cartésien, Dallas parvint à visualiser la mécanique inconsciente et consciente du jeune détenu. Un grandiose système marchant dans une parfaite harmonie, où chaque engrenage roulait sous le rythme du temps. Un système complexe, presque infini. Une machine rationnelle et réelle, qui ne demandait qu'à être décryptée. L'analyse fut instinctive et immédiate. Cette peur, cette émotion gigantesque, découlait directement de ce fou. Un sourire conquérant s'afficha sur le visage du vieil homme. Rompant les chaines d'effrois qui le retenaient comme un prisonnier fantomatique, le Fondateur se téléporta derrière sa cible. Il posa une main lourde sur l'épaule gauche de William, agrippant la chair de sa proie.


    "Comme je l'ai dit plus tôt... Les geôles qui vous accueillent ne sont pas conçues pour être éventrées."


    Le bras droit du phobokinésiste se recouvrit d'une couverture de gel, dévorant le membre spontanément. Les cellules furent congelées et moururent sous l'enveloppe de glace. D'un geste violent, Arthur démembra le prisonnier. Son membre s'écrasa au sol, explosant en une pluie de particules gelées. La même force invisible que précédemment propulsa le brave homme contre le mur qui lui faisait face. Misérable insecte crucifié sur une feuille de chêne aux allures de briques et de pierre. Les fragments de verres éparses qui peuplaient le sol s'élevèrent dans un délicieux silence. La tension suivait leur ascension, semblait les maintenir fermement dans l'atmosphère morose. Les automates fragmentés restèrent ainsi dans l'air, figurant comme un ballet de lames irrégulières et mortelles. D'une injonction rapide, Arthur fit pleuvoir la mort sur le corps de sa victime, laissant à ces traits de lumières le loisir de consteller sa peau et de le mutiler. Les comètes de douleurs se logèrent arbitrairement dans les profondeurs de leurs cibles. Perçant veines et organes, muscles et os.


    Dallas fit face à William. De nouveau, une peur puissante l'ébranla et le stoppa. Mais que risquait-il vraiment ? Son adversaire était voué à l'agonie. Maintenant, il ne pouvait que prier, prier pour que son sang et les acides de son estomac finissent de se déverser le plus rapidement possible. Il était triste de laisser un présent aussi facile. Les cadeaux du destin ne se refusaient jamais. N'était-il pas téméraire d'injurier l'avenir ? Petrelli se rapprocha de cette morne dépouille. Bientôt, il ferait grandir la peur aussi facilement qu'on laisse bruler une flamme.

    "Quel manque d'éducation..."
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MessageSujet: Re: Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst]   Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst] I_icon_minitimeMar 28 Avr - 18:07

"Pour détruire l'homme, éventrez le avec les tas de bouts de verre équivaut aux bières qu'il a consomé."
-Will- (Philosophe)


En 18 secondes, dans un lieu totalement inconnu, entouré de gens également inconnus, William avait gouté à la douce amertume de la souffrance. En réalité, ces dernières années personne n'avait été capable (ou n'avait eu le cran) de le blesser. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu mal comme cela. Oui, son corps était à l'agonie. Il allait mourir. Finalement, il l'acceptait bien. C'est cool...

[Peut être voudriez vous savoir comme Willy à vécu cette brève mais efficace tuerie ? Bon, d'accord, ça rajoutera des lignes à mon Rp...]

Quelle réaction auriez-vous si vous voyiez l'homme que vous avez frappé il y à quelques instants se relever en lévitant ? Eh ben, Will, lui, avait carrément la mâchoire qui se décrochait (métaphoriquement parlant). Pourtant, il n'y était pas allé de main morte. Non, il avait carrément frappé de toute ses forces !! Et d'ailleurs celles-ci étaient décuplées par la frayeur des individus présent dans le bâtiment. Mais cela n'avait apparemment pas suffit à éradiquer cette vieille carcasse en costume.

- Merde alors... C'est quoi ce type ?

L'anglais décida de renoncer à frapper le type en question. Il préféra démontrer la seconde partie de son pouvoir. Il se concentra légèrement et la peur s'insinua dans l'esprit de son adversaire... William eu un sourire mesquin qui signifiait sa victoire ! L'homme en face de lui était totalement paralysé. Lui qui, il y a quelques minutes, adoptait une expression de colère envers le jeune homme adoptait désormais une expression de profonde terreur. En tout logique il aurait dû prendre ses jambes à son coup dans les 3 minutes suivante mais quelque chose d'inédit se produisit. Décidément, cette journée était emplie de surprises en tout genre (enfin, des surprises surtout chiante pour lui...) ! Le vieil homme observa longuement William avec un air presque fasciné... Alors ça... Il semblait analyser le jeune homme de haut en bas. Après quelque minutes de total désarroi, le Vilain se dit qu'il allait lui décrocher une seconde droite dans la tête mais l'expression de l'intéressé changea à nouveau ! Cette fois ce n'était ni de la colère, ni de la frayeur, ni de la réflexion, c'était tout bonnement un sourire narquois et conquérant qui était affiché sur la face du vioc. Will poussa un grognement. Cet homme était beaucoup plus fort que lui. Il avait réussit à survivre à un coup qui aurait tué une vache de 600 kg, puis il avait déjoué le fait que la peur provoqué par William n'était que pure invention. Il ne s'agissait que d'une terreur superflue et totalement incohérente, mais en général cela suffisait à faire fuir les gêneurs dans son genre. Il ne restait qu'une chose à faire... William s'apprêta à repartir à la charge et cette fois, il allait le frapper jusqu'à que sa tête ridée explose contre le sol froid.
Hélas pour le jeune criminel, les choses ne se déroulèrent pas en sa faveur.

Le vieil homme qui, une seconde plus tôt, était debout, face à Will, se retrouva par magie derrière lui. Il n'eut pas le temps de retourner pour le frapper que celui-ci lui attrapa son bras droit avec une force qui semblait improbable pour un homme de cet âge. Suite à quoi, le bras auquel le vieil homme s'agrippait se recouvrit d'une fine pellicule de glace. Le membre de William avait totalement gelé ! La souffrance fut absolument effroyable, le maître de la peur hurla de colère et de douleur. Arthur Petrelli appliqua une légère pression sur le bras de William et celui ci explosa. La glace se répandit partout sur le sol et le jeune homme la suivit en s'écroulant sur le sol. Le vieux le regarda d'un air compatissant, quel fils de p*** celui là !
Quelle ironie... Will qui avait inspiré la terreur tout ces années était effrayé par un vieux gringalet en costard bon marché. Mais bon, il fut effrayé plus encore par la nouvelle manœuvre du grand-père. Ouais, car celui ci fit voler tous les éclats de verres que William avait projeté en cassant la vitre de sa cellule. Les bouts tranchants étaient en suspension au dessus du jeune manchot (xD). Les deux personnages échangèrent un regard et le vieil homme lança sans scrupule les projectiles dans le ventre de Willy. Outch... Maintenant il ne pouvait plus bouger... Il agonisait lentement. Il tenta dans un élan de désespoir de faire fuir Arthur en lui lançant une bonne dose de terreur dans la face. Mais cela eut un effet très éphémère. Le vieux avançait sans un bruit vers Will. Il venait de l'éventrer mais il semblait attendre quelque chose encore.

En 18 secondes, dans un lieu totalement inconnu, entouré de gens également inconnus, William avait gouté à la douce amertume de la souffrance. En réalité, ces dernières années personne n'avait été capable (ou n'avait eu le cran) de le blesser. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu mal comme cela. Oui, son corps était à l'agonie. Il allait mourir. Finalement, il l'acceptait bien. C'est cool...(xD)
Cela dit. Pour affirmer son caractère téméraire il tenta de faire un ultime geste. Pour prouver qu'il n'était pas si minable que ça... Dans le plus grand des efforts, avec son unique bras, il fit un doigt au vieil homme suivit d'un rire moqueur. Des effusions de sang sortirent de la bouche du jeune Gladstone. C'était la fin pour lui.

Le Fuck toujours pointé vers son bourreau, il ferma les yeux, essayant d'expier ses péchés ou un truc dans le genre. Mais bon, il avait vécu en tant que criminel. Si le paradis existait, il n'y serait surement pas le bienvenue. Mais après tout... rien à foutre.


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MessageSujet: Re: Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst]   Surveillance mouvementée [PV : Christie, William et Flinst] I_icon_minitimeSam 9 Mai - 10:26

    Partagé devant sa curiosité naturelle et sa juste colère. Arthur s'immobilisa à quelques centimètres de son adversaire. Placardé, éventré et mutilé comme un vulgaire pantin à qui on tranchait la panse, le jeune homme expiait ses derniers soupires. Le sang s'écoulait, et un sourire inopiné s'étira sur la face affreuse du prisonnier. Bientôt, un rire étranglé secoua sa dépouille, ne manquant pas de régurgiter une gorgée pourpre alors qu'il faisait au Patriarche un dernier honneur. Dallas fronça ses sourcils, irrité par une telle réaction à un moment aussi tragique. L'insouciance de ce William peinait à sortir de son corps. Sa bêtise et sa vulgarité flagrantes ne manqueraient pas d'être punies. Petrelli s'en était fait la violente promesse. D'un trait d'esprit, ses pensées tranchèrent le majeur de l'imbécile. La poigne de fer du vieil homme se posa sur le cou de Gladstone, refermant son étreinte fatale sur l'épiderme diaphane du fou. Les doigts d'acier semblèrent pénétrer dans sa chair tant ils étaient insistants. Implacables et féroces. Un regard furieux s'abattit sur le détenu. De violents spasmes le secouèrent, le larcin impitoyable s'opérait... une nouvelle fois. Des vagues de pulsions traversèrent rudement William, Une ombre lumineuse s'arracha à lui, tel un spectre volatile et poussiéreux. La vapeur éphémère rejoignit la stature imposante de l'assaillant. Fini, volé, épuisé et souffrant. Cette ordure allait désormais gouter au plaisir du départ et à l'amertume de l'abandon

    "C'est en jouant aux intrépides héros que les aveugles dévalent les falaises. La jeunesse n'est plus ce qu'elle fut. Va donc annoncer à tes pairs que nous les hommes d'âge auront toujours l'avantage du savoir sur votre témérité avortée."


    Arthur aiguisait la lame de ses pensées. D'une impulsion sèche, son esprit déchiqueta la gorge du psychopathe, l'entaillant comme on égorge un bœuf trop bruyant. Maintenant. Il allait mourir, étouffer dans ses propres sanglots. Il sombrait dans ses entrailles, sentait à chaque instant, le souffle de la vie se faire plus distant, moins abordable, plus rare. Son coeur s'affolait, puis s'affaiblissait, il s'affaiblissait encore, pour ne plus jamais redémarrer. Le sang finit de s'écouler. Le corps du garçon s'écroula lourdement sur le sol, sans vie. Dallas jeta sur sa dépouille un regard impérial et haineux, il lui tourna le dos pour faire face aux cellules animées. Les détenus étaient telles des bêtes. Agressifs, violents, ardents. Ils voulaient une démonstration de force brute, ils voulaient sortir, respirer un air frais et pur. Accomplir le crime et le mal. Petrelli les en empêcherait. Le vieil homme marcha silencieusement sous les huées, fier et impénétrable, avant de s'arrêter devant la cellule la plus à droite du couloir. Un prisonnier y était présent, accroché à la paroi de verre qui le séparait du monde. Plus calme que ses congénères, cet homme simplet de 40 ans se contentait d'observer le spectacle, de questionner ses interrogations et de nourrir ses intérêts. Ses yeux inquiets échangèrent un bref contact avec ceux du Fondateur. Désormais immobile et patient, Arthur se contentait de dévisager cette personne. Maintenant... il allait avoir besoin de lui. Une fissure se grava dans l'épaisseur de la vitre avant de la faire exploser. Un instant plus tard, le Père et le détenu se trouvaient face à face.

    "J'ai rêvé de vous, monsieur Hawkins. L'avenir vous réserve de grandes choses. Votre don, votre pouvoir, saura enfin être employé pour le bien commun. Vous êtes un sauveur."


    La paume de l'ancien avocat prit possession du front appartenant au quadragénaire. Un cri rompit le brouhaha incessant. Arthur venait de faire d'une pierre deux coups...
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