A la recherche de la vérité [PV Nathan]

Invité

"N'oubliez pas que je ne peux pas voir qui je suis, et que mon rôle se limite à être celui qui regarde dans le miroir..."

Jacques Rigaut

Brrr...
Alors que dehors toute la ville s'effondrait, l'intelligence humaine semblait de plus en plus régresser. J'avais tiré une gamine "spéciale" des griffes d'une douzaine d'adolescents qui n'auraient pas hésité à la tuer à coups de pieds s'ils avaient pu. Résultat des courses, Je me suis faite surprendre par un type capable d'évoluer à la vitesse du son, et sans parler du fait qu'il refusait de croire au fait que tuer certaines personnes pouvaient améliorer le monde. Quand une pomme est pourrie au milieu d'un panier rempli de ces délicieux fruits, allons-nous laisser la contaminée à sa place pour la déguster plus tard ? Non, on l'enlève pour l'empêche de contaminer les autres, et soit on arrache la pourriture au couteau, soit on la jette si celle-ci a déja envahi toute la pomme. La pourriture ne va pas se dire soudainement "oh, c'est mal ce que je fais, je ne dois pas contaminer les autres !". Et puis quoi encore...

En fin de compte, j'avais fini par trouver une piste me menant à Sylar, et, cerise sur le gâteau, j'étais tombé sur un blondinet accroc aux coups de jus. Si jamais je lui retombais dessus, il ne passerait certainement pas une nuit de plus, et se réveillerait avec un charmant sourire rouge sur la gorge...

Mais maintenant, je n'ai plus aucune info. Par chance, je posséde toujours une version enregistrée du discours de Sylar devant les caméras. Le revoir une fois me remet en mémoire les noms de Peter et Nathan Petrelli. Le premier étant mort en faisant exploser une partie de la ville, l'autre, semble-t-il, continue de tourner en rond dans ses bureaux de campagnes. Encore une fois, je me met à soupirer sur les Hommes et leur recherche incessante de pouvoir pour être au-dessus des autres.

Sans perdre un instant de plus, je saisis mon manteau, l'enfile et me précipite vers l'escalier branlant, après avoir au préalable fermé ma porte à double tour. C'est un des rares immeubles encore debout accueillant du monde, et j'ai dû débourser une sacrée somme afin d'avoir cet endroit.
Mais j'ai pourtant besoin de me trouver au coeur de New York afin de trouver Sylar. Cette calamité est arrivée à cause de lui, il doit s'en vanter en permanence, et par conséquent, y vivre.
Si j'avais un pouvoir quasi-absolu, et que je souhaitait à tout prix m'emparer du monde, alors je m'en prendrai d'abord à celui qui peut m'en empêcher. Vraisemblablement, c'était ce qui arrivé à Peter. Mais vu que je sais comment Sylar s'est approprié les pouvoirs des autres, je suppose que Petrelli usait de la même méthode, et qu'ils se sont battus pour obtenir le pouvoir...

D'un certain sens, tant mieux. Mort, Peter Petrelli est donc un nom qui ne figure plus sur ma liste de vie à écourter...

Une fois arrivée devant le bureau de Petrelli, je pousse doucement les portes et m'introduis à l'intérieur. Enfin ! De la chaleur ! Alors que je m'apprête à refermer la porte, une femme d'un certain âge, l'air particulièrement contrariée, passe à mes côtés, en s'excusant d'un ton grincheux. Gentiment, je lui tiens la porte. Agréablement surprise, elle semble se détendre et me fait un léger sourire avant de repartir. Après tout, elle était aussi "spéciale" que moi...

J'arrive bientôt devant la porte de Nathan Petrelli. A travers la porte, je ressent l'hémoglobine d'une personne. Une personne "spéciale", elle aussi... Tous les évolués se sont-ils donnés rendez-vous dans cette ville ?
Si c'est le politicien que je recherche, il est dans le même cas que son frère. Mais s'il n'a rien à se reprocher, alors je ne lui ferais pas le moindre mal...

Poliment, je frappe à la porte.

"Monsieur Petrelli ?"

Je me demande alors quoi dire. Heureusement, je réflechit vite :

"J'ai les informations sur Sylar, comme on me l'a demandé ! On m'a dit de passer directement vous voir ! Maintenant que vous avez été élu, c'est normalement à vous de vous en occuper !"

Invité

Nathan était très content d'avoir retrouvé son frère qui semblait être en forme. Il c'était totalement reconstruit depuis l'explosion de Sylar, il avait eu de nouveau pouvoir qu'il ne manqua pas de montrer à son frère en s'en allant. Mais il était à la fois déçu du comportement de sa mère avec ce Alex Dumont. Il ne savait pas grand chose sur lui, mais si pour que son frère et sa mère s'en mêle c'est qu'il doit être une personne à connaître absolument. C'est pourquoi, le politicien décrocha son téléphone et il composa le numéro de portable de son frère.

" Bip.... Bip.... Bip.... Bonjour c'est Peter, je ne suis pas disponible mais laissez moi un message après le bip sonore, je vous rappellerais. Biiippp."

"Pete', je viens de réfléchir à ce Alex Dumont. Pour que maman s'intéresse à lui c'est qu'il y a une raison en particulier. Tu te souviens quand on était enfant, papa et maman recevaient souvent leurs amis et ils nous interdisait d'être avec eux. J'en sais trop rien mais si tu veux le retrouver, essaye de voir avec ces personnes là. J'espère t'avoir aidé à la prochaine, je t'aime Pete'."

Une fois le téléphone reposé il réouvrit le dossier qu'il regardait avant la visite surprise de son frère et sa mère. Une nouvelle fois, quelqu'un vint le déranger. Ces derniers temps il était habitué à ne pas avoir un moment pour lui depuis l'explosion ce qui avait tendance à l'agacer. Il voudrait de temps en temps s'envoler et quitter ce rôle d'homme politique mais la population de New York avait voté pour lui. Il lui avait confiance et il ne pouvait pas s'en aller comme un lâche surtout en ce moment. Mais cette fois ci c'était une fille qu'il ne connaissait pas, elle n'était pas habillé comme les autres, elle portait une mini-jupe qui n'était pas une tenu "chaude" pour la fin de l'automne. Mais après tout elle avait quelque chose dans les mains.

"Monsieur Petrelli ?"

"Oui mademoiselle ?"

"J'ai les informations sur Sylar, comme on me l'a demandé ! On m'a dit de passer directement vous voir ! Maintenant que vous avez été élu, c'est normalement à vous de vous en occuper !"

"Merci mademoiselle."

Nathan saisit le dossier que Alisa Perne lui tendit, il y avait à l'intérieur une cassette vidéo avec écrit dessus Sylar. Qu'avait-il encore fait pour qu'on lui apporte une vidéo de lui ? Inquiet de savoir ce que cette cassette contenait, il ne demanda pas à la jeune femme de quitter la pièce, il s'approcha de la télévision qui était à côté de son bureau et il inséra la cassette dans le lecteur. C'était en réalité une vidéo du Président des Etats-Unis d'Amérique, il venait de faire une conférence de presse au peuple américains et à toute la population de la Terre.

"Mes chers Concitoyens Américains,
C'est aujourd'hui un grand jour pour notre Nation, et pour le Monde Entier.
Moi, Walter Andrew Nicols, Président des États-Unis d'Amérique, ai l'immense privilège d'annoncer publiquement que la guerre contre l'Evolution est finie. A 20 heures 36 ce soir, Sylar a tenté un attentat contre ma personne ici à la Maison Blanche, et il a été éliminé.
C'est un message de paix que je diffuse ce soir, un message d'espoir. Le monde tel que vous le connaissiez avant l'explosion qui a ravagé New York il a bientôt un mois de cela va pouvoir reprendre un cours normal, et notre Amérique pourra être reconstruite et repartir sur de bonnes bases. Tous ceux qui ont suivit Sylar dans son entreprise de destruction on été éliminés avec lui lorsqu'ils sont arrivés ici, et j'ai le plaisir d'inviter tous les êtres spéciaux à reprendre une vie normale en faisant usage de leur pouvoir pour le bien de la communauté et de la paix mondiale. Nous, humains, nous engageons à vous accepter au sein de notre société comme les frères que vous avez été pour nous jusque là, malgré les exceptions qui ont commis cet attentat horrible, et qui maintenant ne sont plus.

J'attends de vous une manifestation de joie mondiale, j'espère que l'on va fêter cet évènement et que nous nous relèverons de ce coup qui a été porté à notre Nation, à notre pays.

L'Amérique et le Monde ont besoin de vous, aujourd'hui et dans les jours à venir plus que jamais.

Dieu Bénisse l'Amérique."

Sur le moment, Nathan était soulagé. Il n'avait plus à s'occuper sur le "comment éliminer Sylar de la population". Désormais il ce dit qu'il aurait moins de travail, et qu'il pourrait passer plus de temps avec son frère et sa famille. Mais en éteignant la magnétoscope, la télévision était toujours allumée sur une chaîne quelconque qui parlait de l'allocution du Président. Sauf que un assistant venait d'apparaitre à côté de la présentatrice et il venait lui donner des nouvelles informations. Elle apprenait en même temps qu'elle lisait que la Maison Blanche venait d'être détruite, d'une voix choqué.

¤ L'allocution diffusée Président s'est avéré être fausse, car peu de temps après son discours ... Le Monde a été frappé par une nouvelle explosion, cette fois-ci à Washington. Personne n'a encore revendiqué cet attentat, mais les premiers rapports sont formels: la Maison Blanche n'existe plus. Les premiers bilans font état de 19 morts et une centaine de blessés. Il est évident que c'est là une explosion bien moins destructrice que la précédente, mais à nouveau tout le monde est sous le choc et c'est le chaos dans Washington. Le nom de Sylar circule sur toutes le bouches et on craint un discours télévisé nous annonçant cette fois-ci la fin du monde. C'est là un nouveau coup dur pour l'Humanité, au dessus de Washington le ciel est rougit par les radiations et les habitants ont l'impression d'être surplombés par un tapis de sang... Les autorités sont à la recherche du Président qui ... ¤

Diable ! Ce Sylar est vraiment insaisissable. Il semble aimer faire du mal et terroriser la population. Il faut trouver un moyen de l'arrêter à tout prix, sinon la prochaine explosion nucléaire qu'il provoquera risque bien d'anéantir toute la population terrestre. Alors Nathan dit à la jeune femme qui elle aussi apprenait les nouvelles.

"Excusez moi mais comment vous appelez vous ?

Il lui laissa le temps de répondre puis il enchaîna juste derrière.

"Bien Alisa, vous ne ressemblez pas à mes collaboratrices. Je suppose que vous aussi vous êtes spéciales ? Qu'est ce que tout ceci signifie ? Vous aussi vous travaillé pour Sylar c'est ça ?"

Nathan était sûr de lui à propos de l'identité de Alissa Perne. Car avant qu'elle ne rentre il y avait une photographie d'elle un peu flou avec son nom. Mais il voulait être sûr que cette jeune femme n'allait pas l'attaquer comme l'aurait fait Sylar si il aurait su que Peter avait un frère...

[Encore une fois désolé du temps de réponse mais j'ai du attendre un petit peu pour avoir des News, comme ça on a plus de chose à ce raconter et tout Smile

]

Invité

Lorsque je lui transmet la cassette, que je me suis fait une joie de copier sur les fichiers informatiques de l'OWI, il me remercie simplement, avant de mettre la cassette dans le magnétoscope, qui se met à grésiller le message que j'ai pu voir une bonne douzaine de fois, même si une seule m'a suffie à déterminer que l'allocution du président était totalement fausse. Je suis très douée pour déterminer si l'on me ment ou si on dit la vérité. D'un certain côté, cet imbécile l'a fait pour rassurer la population, mais cela a également permis à Sylar d'avoir les mains libres pendant certains temps. De plus, le fait que Sylar se fasse abattre par des humains simples paraissait totalement invraisemblable.

Cependant, Nathan Petrelli sembla y croire, pendant un instant du moins. Etrange qu'un homme politique, qui se considère lui-même comme un requin, soit aussi aisément manipulable par l'information extérieure. Mais lorsqu'il coupe le magnétoscope, la chaîne de la télévision sur laquelle il tombe affirme que l'allocution présidentielle est totalement fausse, et que Washington DC a subi le même sort que New York juste après. Pendant un instant, je ne peux m'empêcher de sourire, heureuse qu'une nouvelle flopée d'indices viennent s'offrir à moi. J'ai eu raison de venir rendre visite à Petrelli. Mais celui-ci se retourne vers moi et me demande comment je m'appelle. Mais je n'ai pas le temps de répondre qu'il me nomme Alisa. Pendant un instant, je me crois en danger, mais non. Alisa Perne n'est rien de plus pour moi qu'un nom. Deux petits mots auquels je ne suis pas plus attachée qu'au souffle du vent. Même si cette information qu'il tient de moi ne me plaît pas le moins du monde. Si n'importe qui peut accéder à mes infos, des têtes vont tomber, et certainement pas la mienne.

En fin de compte, peut-être que Nathan Petrelli ne rentrera pas chez lui, ce soir... Et ce ne sera peut-être pas un mal.

A vrai dire, lorsqu'il me demande si j'ai travaillé pour Sylar, mon envie de lui arracher la langue pour le punir de ce qu'il vient de dire me démange les doigts, mais je me retiens. La langue de bois étant la langue naturelle des politiciens, je n'ai pas la moindre intention de me retrouver avec des échardes plein les mains. Blague à part, je me met à fixer intensément le politicien de mes grands yeux verts. Des yeux qui reflètent mon expérience... Et ma haine...

Lentement, je m'approche de lui, et je m'assis sur son bureau, croisant négligeamment mes jambes devant Petrelli. Sans compter ma voix ensorcelante et mes yeux pétrifiants, je lui laisse imaginer ce qui se trame véritablement dans ma tête. Même si je n'ai pas particulièrement envie de le tuer, malgré mon mépris des politiciens, j'ai envie de m'amuser un peu avec lui. Je me suis beaucoup renseigné sur lui, et j'aurais même de quoi lui faire perdre sa place si ces choses se savaient...

Mais détruire la vie d'un homme est moins amusant que de lui briser les doigts un par un...

"D'où me connaissez vous Nathan, mhm ?"

Doucement, je laisse mon corps de déesse se coucher sur le bureau, histoire de lui faire penser que je le désire, chose que mon regard n'a jamais eu le moindre mal à faire de croire aux hommes...

"Oui, je suis "spéciale", Nathan. Autant que vous êtes capable de voler comme un oiseau dans les airs. Et comme votre frère était capable d'absorber les pouvoirs des autres spéciaux. Estimez-vous par ailleurs d'être toujours en vie..."

Je tends le bras pour lui carresser gentiment la joue, et je prend mon ton le plus innocent pour lui lâcher :

"Mais si jamais vous osez me traitez de larbin de Sylar, je vous jure que je vous bousille votre carrière de telle sorte que vous ne pourrez plus jamais vous présentez pour la moindre élection, pas même celle de mister Univers..."

Me doutant que le message est suffisament bien passé, je me redresse, laissant mes ongles, courts mais pointus, lui griffer légèrement l'oreille, sans même le faire saigner. D'un certain sens, tant mieux. Je n'ai pas mangé depuis hier, et ne pas me nourrir peut me conduire à me rabattre sur le sang. Par ailleurs, c'est ainsi que j'ai découvert cette capacité...

"Alors dites-moi, cher Nathan... Votre frère état au moins aussi puissant que Sylar. Vous devez donc avoir une idée de l'endroit ou se cache le découpeur de crânes. Alors dites-moi ou je peux le trouver, ou vous regretterez de ne pas avoir droit à la même mort que votre frère !"

Invité

[Je précise, je met du spoil dans le 1er paragraphe. On apprend certains détails sur Nathan dans la saison 3 donc veuillez sauter ce paragraphe si vous ne voulez pas le connaitre. Il n'est pas important pour la suite de l'histoire de Nathan]

Décidément cette Alisa possédait un atout de taille ! Elle savait comment utiliser sa beauté pour essayer de tirer les vers du nez des gens. Qu'est ce qu'elle voulait de Nathan ? Elle ne savait pas qu'il était marié a Heidi Petrelli ? Certes Nathan n'avait pas choisit Heidi pour l'épouser mais c'était plus la volonté de son père. Cela faisait partit de ses plans de le marier à Heidi, mais cela n'empêcha pas le politicien de fonder une famille et d'aimer ces deux enfants.
Sauf que l'exercice de charme de Alisa ne marcha pas. Pour la simple raison qu'il venait tout justement d'apprendre que la Maison Blanche venait d'exploser. Il ne pouvait pas ignorer cette terrible information pour une partie de jambe en l'air ou autre chose. Il fallait qu'il la remette en place, mais au lieu de l'arrêter en plein spectacle il la laissa continuer tout en appréciant chaque mouvement qu'elle exerçait. Après tout, Nathan était un homme !

"D'où me connaissez vous Nathan, mhm ?"

"En tant que Homme du Congrès j'ai accès à beaucoup de dossiers."

Il continua à jouer le jeu avec Alyssa, en la regardant tendrement, elle venait de s'allonger sur les dossiers de Nathan, quelques uns tombèrent mais ils n'étaient pas très important.

"Oui, je suis "spéciale", Nathan. Autant que vous êtes capable de voler comme un oiseau dans les airs. Et comme votre frère était capable d'absorber les pouvoirs des autres spéciaux. Estimez-vous par ailleurs d'être toujours en vie..."

Pourquoi est ce qu'elle pense que Peter est mort ? Comment connait-elle sont pouvoir ? Cette fille savait énormément de chose sur la famille Petrelli. Il jugea utile de ne pas l'informer que son frère était encore en vie. Mais son petit numéro semblait ce terminer lorsqu'elle commença à lui caresser la joue. Sauf qu'elle prolongea encore un tout petit peu alors il la laissa agir et parler comme elle le voulait.

"Mais si jamais vous osez me traitez de larbin de Sylar, je vous jure que je vous bousille votre carrière de telle sorte que vous ne pourrez plus jamais vous présentez pour la moindre élection, pas même celle de mister Univers..."

Lorsqu'elle lui pinça l'oreille il éloigna sa tête pour qu'elle soit hors d'atteinte de la jeune femme, c'était de trop pour Nathan. Il c'était bien amuser à la regarder en essayant de le faire tomber sous son charme. Ne voulant pas la ridiculiser sur le moment, il allait lui dire quelque chose mais une nouvelle fois elle parla ! Il avait réussit à placer quelques mots puis son petit spectacle privé.

"Alors dites-moi, cher Nathan... Votre frère état au moins aussi puissant que Sylar. Vous devez donc avoir une idée de l'endroit ou se cache le découpeur de crânes. Alors dites-moi ou je peux le trouver, ou vous regretterez de ne pas avoir droit à la même mort que votre frère !"

Cette fois ci elle semblait avoir vraiment finit alors le politicien ce dépecha de parler avant qu'elle recommence.

"Excusez moi, mais votre petit numéro de charme ne marche pas sur moi. J'ai une femme que j'aime et je ne veux pas la tromper, désoler. Sinon vous avez raison, j'ai de la chance d'être encore en vie... Je ne savais pas que vous étiez en mauvais terme avec Sylar, comme ça nous avons une chose en commun. Mais si vous aviez bien compris ce que les informations disait Sylar à détruit la Maison Blanche, et il doit être là bas à semer la terreur au pauvres soldats qui tentent de le tuer..."

Nathan se dit que Alisa Perne était un peu stupide sur le moment car elle venait de suivre les même information que lui sauf qu'elle ne semblait pas avoir très bien comprit ce qu'il se disait. C'est pourquoi il était indulgent avec elle, car pleins d'américains n'étaient pas capable de comprendre le systeme politique qui était dans leur propre pays.

Invité

Il prétend que c'est en tant qu'Homme du Congrès qu'il a pu glaner quelques maigres infos sur moi, chose assez concevable. Malheureusement, pour vivre dans le monde qui est le nôtre, et pour bénéficier du droit de garder ce que l'on possède, il nous faut une identité consignée et réelle. Alisa Perne n'a jamais réellement existé, mais elle est officiellement née il y a bientôt vingt longues années. Quant à Sita... Quant à moi... Je n'ai, pour le monde des humains, jamais existée. Je me contente de n'être qu'un rêve fugace, qui s'enfuit à toute allure à peine avez-vous ouvert les yeux pour échapper aux griffes si tentantes du sommeil...

Je n'ai pas la moindre culpabilité à jouer de cette manière avec un homme marié, même si je sais pertinnement qu'il ne le mérite pas. C'est là qu'il se met, intentionnellement ou non, à en dire plus sur son compte qu'il ne l'a jamais fait devant les caméras ou ses "supporters" d'élection...
En premier lieu, il prétend ne pas vouloir tromper sa femme et l'aimer, ce qui fait aparaître un large sourire ironique sur mon visage, et je manque de lui exploser de rire au visage, mais je parviens à me retenir suffisament, et lorsqu'enfin, le reste de ses paroles parvient à mes oreilles, je n'ai plus la moindre envie de rire. Comme lui, j'ai entendu que Washington avait été détruite de la même manière que New York.

"Etrange... Pourtant, lorsque vous étiez avec cette jolie blonde, quelques temps avant la grande explosion, ça ne vous dérangeait pas de la tromper allègrement, non ? Dites-moi, est-ce qu'elle était déja dans une chaise roulante quand vous vous êtes décidé à avoir une aventure avec elle ? ?"

Quand je disais que j'avais de quoi lui bousiller sa carrière, je ne plaisantais pas... Au contraire. Ses électeurs, pensant avoir voté pour quelqu'un prônant la famille en priorité, seraient particulièrement déçus d'apprendre ce genre d'information...

De plus, lorsque j'ai parlé de la mort de son frère, ses yeux ont semblé réflechir un moment. A quel sujet, je n'en sais rien, bien que mes observations rassemblent les pièces du puzzle au fur et à mesure sous mon crâne.

"Et quand New York a été détruite à cause de votre frère, je vous rappelle qu'il n'a pas survécu. Vous pensez sincèrement que Sylar irait se sacrifier pour intimider davantage le pays ? Et laisser ses sbires contrôler le monde ? Sérieusement, Nathan, j'ai l'impression que vous ne réflechissez pas à ce que vous dites... Comme tous les politiciens..."

C'est là que je devine à quoi il pensait. Et si son frère n'était pas mort ?
Effectivement, cela expliquerait et me persuaderait que Sylar est désormais à D.C., mais apprendre que Petrelli junior est toujours en vie me cause un horrible choc en plein coeur. Comme si un adversaire avait utilisé son marteau de glace pour frapper en pleine poitrine...
Même si cette hypothèse reste peu plausible, elle semble néanmoins possible. Probable. Pendant un instant, je me met à regretter d'être incapable de connaître les chances que cela soit vrai. Mais si j'avais disposé d'un tel pouvoir, je ne serais certainement pas immortelle. Ce qui, paradoxalement, aurait fait que je n'en aurai jamais eu besoin...
Je suis si proche du politicien qu'il doit voir dans mes yeux les siècles que j'ai passé à vivre et à chasser, mais je m'éloigne de lui, et je me met à regarder la ville qui commence à disparaître sous la neige par la fenêtre. Cette possibilité n'a de cesse de me turlupiner.

Cependant, j'ai besoin d'informations, et Sylar est beaucoup trop futé pour s'être laissé exploser comme ça. C'est alors qu'il me vient une idée :

"Effectivement, peut-être que Sylar s'est suicidé dans un dernier d'éclat. Ou peut-être qu'il a envoyé quelqu'un le faire à sa place. En vu de son profil psychologique, cela serait plus logique de sa part. Si votre frère était encore en vie, peut-être qu'il aurait pu m'aiguiller sur la bonne voie..."

Je lui jette un regard en biais, discrètement, histoire de vérifier comment il réagit en écoutant mes propos...

Invité

Comment pouvait-elle savoir pour Nikky Sanders et Nathan ? Il avait pourtant masqué cette histoire comme un professionnelle. Il avait récupéré la vidéo originale et il l'avait détruite. Alors comment avait-elle su ? Une langue c'était mise à parler sans doute. Alors il préféra jouer l'homme innocent, car aucune preuve ne pouvait l'accuser.

"Etrange... Pourtant, lorsque vous étiez avec cette jolie blonde, quelques temps avant la grande explosion, ça ne vous dérangeait pas de la tromper allègrement, non ? Dites-moi, est-ce qu'elle était déja dans une chaise roulante quand vous vous êtes décidé à avoir une aventure avec elle ?"

Nathan était énervé lorsqu'elle parla de Heidi ainsi. Cette femme ne semblait pas avoir de cœur, ou alors elle l'avait enfoui pour que personne ne puisse le trouver.

"Je vous interdit de parler de ma femme comme ça ! Vous ne savez rien d'elle. Et tout ce que raconter est le fruit d'une pure invention."

Elle semblait s'être refroidit un moment puis elle continua.

"Et quand New York a été détruite à cause de votre frère, je vous rappelle qu'il n'a pas survécu. Vous pensez sincèrement que Sylar irait se sacrifier pour intimider davantage le pays ? Et laisser ses sbires contrôler le monde ? Sérieusement, Nathan, j'ai l'impression que vous ne réflechissez pas à ce que vous dites... Comme tous les politiciens..."

"Nous politiciens, nous nous occupons de l'avenir de ce pays pour vous, les citoyens ou du moins les habitants qui nous traitent d'incapable. Mais en réalité, ce sont vous les incapables. Nous essayons tant bien que mal de faire du mieux que l'on peut. Quant à Sylar, nous ne savons que très peu de chose, et qui sait si il a voulu ce suicider ? Nous ne savons pas grand chose sur lui, alors arrêtons de faire des suppositions à son sujet."

En effet, Sylar restait un personnage mystérieux. Il découpait les cerveaux des personnes dotés de pouvoirs. On ne savait pas grand chose sur lui à part sa et qu'il aime tuer et semer la terreur partout où il allait. Alisa semblait enfin comprendre ce qu'il disait.

"Effectivement, peut-être que Sylar s'est suicidé dans un dernier d'éclat. Ou peut-être qu'il a envoyé quelqu'un le faire à sa place. En vu de son profil psychologique, cela serait plus logique de sa part. Si votre frère était encore en vie, peut-être qu'il aurait pu m'aiguiller sur la bonne voie..."

"Même si mon frère aurait été en vie, je doute qu'il saurait vous aiguiller sur Sylar... Il était difficilement accessible auparavant. Mais si vous voulez en savoir plus sur Sylar, je vous conseil de vous rendre à la Maison Blanche. Peut-être vous y trouveriez votre bonheur, ou alors rien du tout mais c'est un risque à prendre..."

Nathan était content, cela faisait un petit moment que la jeune femme ne l'avait menacé ou insulté. Elle semblait s'être calmée pour de bon, c'était dit le politicien.

Invité

Effectivement, Nathan se montre ausitôt bien moins sympathique avec moi. Comme on l'a toujours dit, il n'y a que la vérité qui blesse. Je ne peux même pas m'empêcher d'esquisser un sourire satisfait. Je n'ai pas la possibilité de lui prouver tout ce que je dit, vu que celui qui a parlé de tout cela s'est fait "neutraliser" par la Compagnie. Résultat, c'était limite s'il se souvenait comment il s'appellait...

Petrelli se met soudainement à me menacer. Chose assez imprudente de sa part, vu qu'il n'aurait pas eu le temps de s'envoler que je l'aurais déja réduit en un tas pitoyable de tripes, de chair et d'os. Mais je préfère ne pas répliquer sur ce point. Je pourrai aisément prétende avoir des photos, et même si cela ne serait qu'un mensonge de plus, il se mettrait à suer à grosses gouttes, j'en suis persuadée... Mais je me contrefiche de l'existence de sa petite carrière minable. Il pourrait devenir le président lui-même que je n'en aurais pas plus à faire. Mais sa femme et ses gosses ne méritent sans doute pas ce genre de publicité. Alors je ferme ma gueule. Une fois de plus. Ca m'a souvent permis de sauver des amitiés ou d'empêcher de déclarer des guerres...

Puis il se met à me traiter d'incapable en déblatérant tout un monologue sur le rôle des politiciens dans la conservation de l'équilibre, et là, je ne peux même pas me retenir, et j'éclate de rire, à tel point que des larmes finissent par appareître au coin de mes yeux. je suis sûre qu'il ne doit pas apprécier qu'une femme, surtout n'ayant même l'air d'avoir la moitié de son âge, se moque ainsi de lui. Comme une gamine, je fais mine de lui tirer la langue, et je prend ma pose innocente de gamine, tout en lui déballant ce que j'ai sur le coeur.

"Vous savez, en fin de compte, je commence à me dire que vous avez beaucoup plus de points communs avec Sylar que n'importe quel autre "spécial" en ce monde. Vous êtes-vous entendue parler ? Nous, les politiciens... Avouez que vous n'avez qu'une envie, c'est de dire "Je" m'occupe de l'avenir de ce pays, n'est-ce pas ? "

Mon sourire finit par se figer sur mon visage, et je le foudroie du regard.

"Les politiciens... Ils prétendent vouloir sauver le monde, et en fait ils ne se préoccupent de rien d'autres que de leur petite personne... Ils n'ont pas changé au fil des siècles. J'aimerais savoir si votre frère n'a pas été heureux de se rendre compte qu'il avait aussi des pouvoirs. Histoire de confirmer qu'il valait mieux, sinon plus que vous... Je suppose qu'enfants, c'était vous qui réclamiez le plus d'attention, pendant que Peter restait dans son coin, à vous laisser sa place, non ?"

En fin de compte, moi qui m'attendait à voir quelqu'un qui soit un minimum interessé par les problèmes du monde et de l'évolution, je me rend compte que, spécial ou non, un politicard reste un politicard...
Manque de chance, il ne tombe pas dans mon piège, et il persiste à dire que son frère est mort, même si la façon dont ses pupilles se dilatent traduisent une légère accéleration cardiaque, issue d'un mensonge. On en apprend des choses en six cent ans. Mais lorsqu'il se met à me dire que son frère était peu accessible, je commence à me demander si Sylar et Nathan Petrelli ne sont pas la même personne.

"Votre frère était peu accessible ? Oh... Que c'est triste... Ce n'était pas plutôt vous qui ne daigniez même pas l'écouter ?"

Je secoue la tête, et je m'approche de lui. Sans la moindre hésitation, mes mains atterrissent violemment sur son bureau de métal, qui grince horriblement sous le choc. Pas que je sois plus forte que n'importe quel homme au monde. Même si ma longue existence m'a endurcie au plus haut point, je ne pourrai jamais détruire ce morceau d'acier à mains nues.
A présent, mon visage n'est plus qu'à quelques centimètres de sien, et son masque impassible qui lui sert de visage me donne l'envie de lui arracher les dents une à une.

"Sérieusement, si j'avais été votre soeur, je n'aurais pas plus appréciée que Peter que vous annonciez publiquement devant une meute de journalistes affamés que j'ai fait une tentative de suicide !"

Et cela, Nathan aurait énormément de mal à le nier, vu que l'information avait transpiré dans quasiment tous les journaux présents.

Invité

Décidément cette jeune femme était tenace. Elle ne lachait rien ce qui peut être une bonne qualité comme un mauvais défauts en ce moment. Sa lui aurait certainement aidé si elle se serait lancée une carrière politique mais Nathan doute que Sylar ne puisse résister plus longtemps que lui. Elle lui aurait déballer autant de bêtises en si peu de temps qu'il lui aurait déjà découper le haut du crâne.
Si le politicien possédait une arme il lui aurait déjà tiré dessus sans aucun doute. Car, elle osait tout dire et sans pudeur. Elle avait évoquée trop de mauvais souvenir à Nathan. Comme sa relation à Las Vegas, l'explosion de New York et l'ancien état physique de sa femme ce qui est au départ un tragique évènement. Personne n'a le droit de se moquer ou de parler de Heidi comme ça à part les membres de la famille Petrelli. C'était trop pour lui, il devait agir en conséquence. C'est pourquoi il décida de ne pas répondre aux multiples provocation de Alisa. Comme ça, il la laissait croire qu'elle avait gagnée dans leur discours respectifs. Une fois qu'elle eut terminer de jeter son venin, Nathan se rapprocha de la porte de son bureau et il dit :

"Merci de m'avoir donner cette cassette. Mais maintenant j'ai du travail qui m'attend. J'ai assez perdue de temps à vouloir me justifier envers une personne que je ne connais que depuis quelques minutes... Maintenant j'aimerais que vous quittiez mon bureau ou j'appelle la sécurité vous chercher."

Nathan ouvrit sa porte et il fit un signe à la jeune femme de s'en aller. Il n'avait plus de temps à consacrer à cette discussion qui n'avait plus aucun but pour lui.

[C'est cours mais j'avais plus grand chose à dire. Nathan n'est pas du style à ce justifier trop longtemps sur ce qu'il a fait surtout avec une "inconnue". Je te laisse clôturer le post à une prochaine fois Wink

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Invité

Loin de vouloir me répondre, le politicien se contente de se lever et d'ouvrir la porte, me priant de sortir sous prétexte d'une grosse quantité de travail. Je me doute bien que j'ai atteint la corde sensible, sans quoi il aurait tenté de se justifier, en mentant autant que possible, par ailleurs.
Comme tous les hommes politiques...

Ses menaces sont loins de m'impressionner. Les gardes de sécurité sont la plupart du temps incapables de se mesurer à un sang entièrement sous ma volonté. Et même si je me fiche un peu de dévoiler ma nature aux humains, je n'ai pas la moindre envie de me défendre contre eux. Tout simplement parce que je sais que je finirais par les tuer, ne serait-ce que par accident. Même après six cent ans, mon pouvoir possède encore des secrets qui me sont totalement inaccessibles. Du moins, pour le moment...
Et comme les vigiles sont pour la plupart des hommes mariés ayant des enfants, je n'ai pas envie de créer davantage de veuves et d'orphelins.
J'ai fait couler trop de larmes au cours de ma longue existence.

Aussi, sans me préoccuper de ce qu'il vient de me dire, je tourne les talons, et je franchis la porte, avant de m'arrêter pour lui faire une dernière fois face...

"Sachez, monsieur Petrelli, que je ne suis pas votre ennemie. Tout au plus une molécule d'oxygène en plus sur votre passage. Mais le jour ou Sylar viendra vous découper le crâne parce que vous avez refusé de m'écouter... Sachez que je ne pourrai plus rien pour vous... Vous ne pourrez vous en prendre qu'à vous-même..."

Et sans un mot de plus, je quitte le bureau, faisant claquer la porte derrière moi. Rarement vu un politicien aussi borné. Néanmoins, je possède quelques indices. Je le sais, Peter Petrelli est vivant, même si Nathan n'a aucunement abordé le sujet. Au contraire, je dirais même qu'il l'a soigneusement évité. Et bien qu'il soit un excellent menteur pour n'importe quel autre humain, le seul moment ou il a semblé confirmer que Peter était bien mort, il a confirmé mes soupçons. Mais l'interroger à ce sujet n'aurait servi à rien...

M'aventurant dans les autres bureaux, je m'approche d'une jolie secrétaire, et je lui fait mon plus beau sourire :

"Excusez-moi, mais il me semble que Mr Petrelli vous demande dans son bureau, immédiatement..."

"Ah ? Merci..."

Sans plus de cérémonie, la demoiselle se lève d'un geste grâcieux, et se précipite vers le bureau de Nathan d'un pas si léger qu'on pourrait croire qu'elle marche sur des nuages...

Sans hésiter une seconde, je me met à sa place. J'ai fait exprès de choisir la secrétaire la plus éloignée du bureau principal, cela me laisse beaucoup plus de temps. Pianotant sur l'ordinateur à toute allure, je me félicite d'avoir choisi d'apprendre l'informatique, et même si je ne suis pas la meilleure au monde, je sais me défendre. En dix secondes, j'obtiens l'adresse IP de l'ordinateur, et je mémorise le maximum d'informations à ce sujet. A présent, je devrais pouvoir forcer les données existantes depuis un autre ordinateur, et obtenir plus de rensignements sur Peter.
Ce que Nathan refuse de me dire, je le dénicherai moi-même.

En quelques clics, je ramène les dossiers reduits et ferme ceux que j'ai moi-même ouverts, puis je me relève et me dirige vers la sortie. Je franchis les portes avec le sourire de voir la secrétaire revenir à sa place sans rien remarquer d'inhabituel, et je sors dans le froid et la neige, pour me rendre vers mon appartement...

Hrp:Topic fini ! Enfin, pour moi, en tout cas !:hrP

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