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 Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé]

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MessageSujet: Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé]   Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé] I_icon_minitimeDim 16 Nov - 1:37

HJ : J’attends d’autres joueurs pour me rejoindre de préférence un vilain qui agresse un heroes ou une victime quelconque (ça peut être un rp à deux avec une victime en pnj ou bien un rp à trois à vous de voir !) Merci d’avance !

-> Introduction de Darwin dans le RP.


Citation :
"Quand tout l'monde dort tranquille
Dans les banlieues dortoires
On voit les Etoiles Noires
Descendre sur la ville
Qui est qui viole les filles
Le soir dans les parkings
Qui met l'feu aux buildings
Toujours les Etoiles Noires
Alors c'est la panique sur les boul'vards
[...]
Alors préparez-vous pour la bagarre !"

[Starmania, la comédie Musicale "Quand on arrive en ville" réinterprétée par Daniel Balavoine]




Les cartes postales, les nombreuses images dans les livres : Tout ces buildings étincelants de lumière une fois la nuit venue, mais où étaient-ils passés ?

J’avais songé un instant à une bien saugrenue thèse celle d’un mensonge incroyablement bien organisé par des grands popes de la publicité, ces requins du marketing.
Les illustrations de celle qu’on surnommait « The Big Apple » (en français : « La Grosse Pomme ») étaient certainement fausses. L’espace d’une simple minute tout me paraissait on ne peut plus claire, les illustrations avaient dû être et sans aucun doute possible retouchées à l’aide d’un logiciel de photomontage, ces « transformistes virtuels de la réalité ».
C’était impossible à concevoir autrement, photoshop avait du passer par là ! Cette théorie tenait debout, l’utilisation de la retouche photographique par l’outil informatique était devenu si courant, bien trop courant, en ce début de XXIe siècle qu’on n’avait maintenant bien du mal à discerner réalité et illusion de réalité.
Je ne voyais alors pas d’autres explications au drôle de panorama que j’avais devant moi, celle qu’on appelait également « The city that never sleeps » (en français « La ville qui ne dort jamais ») semblait plongée dans un profond sommeil dont seule « la Belle aux Bois Dormants » de Charles Perrault devait connaitre le secret.
Il était à peine vingt heures tapantes et la City toute entière semblait déjà être plongée dans l’obscurité.

Soudainement, un drôle de picotement me sortit de mes affabulations pour me ramener brutalement à la dure réalité.
L’étrange sensation avait débuté dans le bas de mon dos pour se faufiler tel un vil serpent le long de ma colonne vertébral, pour finir par me mordre dans la nuque. Le venin semblable à un coup de jus venait de traverser à une vitesse folle mes connections neuro-sypnatiques.
L’avertissement avait été aussi fulgurant qu’efficace !
Le message été bien passé. Une fois de plus, j’étais au mauvais endroit, au mauvais moment.
J’avais eu bien du mal à me faire à cet instinct de survie dont mon anormale naissance m’avait doté. Et encore aujourd’hui, 30 ans plus tard, j’avais dû mal à accepter d’être contrôlé par ma survie et mes besoins et non par la vie et mes envies.

Mais il fallait pourtant que je l’accepte, j’avais été conçu pour être un organisme suprême en matière de survie .
Mais fort heureusement, mes pères avaient sous-estimé un facteur humain dans leur expérience, cette anomalie grossissant en moi depuis ma plus tendre enfance, celle qu'il définissait comme un sale parasite : Mon âme, une âme aspirante à la vie, celle qui m’avait permis d’échapper au contrôle de mes créateurs et de ne pas devenir un être semblable à une machine. Un monstre dénué de toute forme de compassion et d’éthique.

Malgré l’incessant processus génétique qui me rongeait à chaque succession de seconde de mon existence, je n’étais pas un être formaté.
J’étais humain et ouvert à toutes la palette de sentiments que cette humanité supposait.

Pendant seize années de fuite, j’ai eu tout le temps de parcourir le monde et je ne suis revenu il n'y a qu' un an et demi sur ma « terre natale », les U.S.A.
J’ai débarqué en premier lieu dans la « Cité des Anges », Los Angeles, une bien trop belle appellation pour une ville aussi dépravée.
Puis j’ai effectué tout un pèlerinage en suivant le parcours de la mythique ex-route 66, après une courte étape par Adrian au Texas, ou j’ai travaillé avec le bétail dans un ranch pendant quelques temps, j’ai fini par rejoindre Chicago pour finir ici…

New York City, la seule grande ville du monde dans laquelle je n’avais encore jamais posé le pied. Depuis mon évasion à l’âge de 1’âge de 14 ans, j’avais pendant des années évité le continent américain, puis après avoir passé le plus clair de mon adolescence entre la vieille Europe et l’Océanie, continent des wallabies.
Mon entrée dans l’âge adulte fut en Asie, Tokyo, Hongkong et Shanghai n’avait plus aucun secrets pour moi.
A 25 ans, j’avais fait un pas de géant pour rejoindre l’Amérique latine en commençant par explorer le Chili pour finir au Nouveau Mexique à 27 ans, je progressais petit à petit vers l’apothéose…et enfin à 28 ans et des poussières je me sentais enfin l’âme mais surtout le courage de rejoindre « ma patrie » ou tout du moins le pays où j’avais été fabriqué !

L’entrée dans New York avait été un moment plus que symbolique, un instant intense pour moi, comme un retour aux origines.
J’avais été élevé ici sous haute surveillance dans un complexe de la compagnie parallèle à celui d’Odessa où j’avais été conçu au niveau 6.

Je roulais maintenant dans un taxi jaune dont le conducteur n’était autre que ma propre personne, j’avais en effet fait l’acquisition de ce taxi d’occasion à Chicago, une chance, le destin semblait enfin me sourire, en effet le vendeur me l’avait laissé à un très bon prix bien en dessous du marché actuel … Il faut dire que vendre un taxi de style new-yorkais à Chicago ne devait pas être chose facile. Une bonne affaire en somme !

La suite ne serait sans doute pas aussi simple, pour tout dire elle me préoccupait déjà, si mon instinct de survie m’alarmait et m’indiquait de faire demi-tour d’urgence, je me braquais sur mes positions car pour une fois dans ma vie, je voulais vivre…

Je quittais le quartier de Brooklyn, une chose m’inquiétait profondément, comment un quartier qui aurait pu constituer la quatrième ville en terme de population pouvait être aussi vide en ce début de soirée, pas un chat dans la rue.
Je franchis rapidement le pont suspendu au dessus de l’East River pour rejoindre Manhattan. La circulation était très fluide, je ne croisais que très rarement d’autres conducteurs mais ces oiseaux rares semblaient inconscient, roulant à toute vitesse, ignorant toute les règles de sécurité autoroutières et évidemment pas une voiture de patrouille policière en vue ! Il se passait quelque chose… Mais quoi ?
Je devais le savoir et donc à la première occasion qui se présenta, je fis un arrêt à la pompe d’essence…

Je fis un plein plus que nécessaire pour remplir le réservoir alors asséché de mon petit taxi que je regardais maintenant avec une certaine affection, il se révélait vraiment être le meilleur choix possible : qui dans la mégalopole américaine prendrait garde à un simple taxidermiste ?!
Bien que je remette rapidement mon choix en question face à l’improbable désertion des rues new-yorkaises, un taxi jaune roulant au milieu d’un no man’s land n’était vraiment pas la perle de la discrétion !
La petite station d’essence urbaine était elle aussi déserté, je marchais à toute allure vers la cabine de paiement devant laquelle je fus rudement accueillis par l’extrémité d’un fusil de chasse collé à mon visage.

Avait t’il fini par me retrouver après tant d’années de cavale, j’aurais du suivre mon instinct, j’avais été prévenu, ce retour en Amérique qui me tenait tant à cœur depuis un grand nombre d’années n’était vraiment pas une bonne idée… Je craignais déjà le pire quand mon assaillant m’opposa une étrange question : « T’es qui toi ? T’es un des nôtres ou un des leurs ?»

Je relevais alors mon visage que j’avais baissé pour caché mon angoisse et le regardais droit dans les yeux : un homme d’une bonne cinquantaine d’années, de constitution rondouillarde, les tempes grisonnantes et une casquette des Knicks (ndlr, l’équipe de basket-ball de NY jouant en NBA) vissée sur sa tête, certainement pour cacher sa calvitie proéminente.
C’était tout simplement le pompiste, mon sang avait eu le temps de se retourner un nombre incalculables de fois dans mes veines et peut être même de prendre une couleur bleue, je bouillonnais, plongé dans un état entre terreur persistante et réconfort arriviste.
Je parviens finalement et après quelques secondes d’hésitation à lancer une bien bredouillante réponse à mon véhément interlocuteur : « Un…un client ! ».
Le pompiste me regarda à deux fois mais en lisant la peur imprégnée sur mon visage, il reprit : « Mouais… mouais… Quelle pompe ? ».
L’homme bien qu’ayant enfin dégagé son arme de mon visage, il l’a gardait proche de son corps comme si il se tenait prêt à dégainer au moindre pet de travers, dans quel mauvais "western spaghetti" étais-je donc tombé ?
J’essayais de formuler une réponse intelligible pour l’homme tout en évitant son féroce regard, je bégayais : « Je…je n’ai pas pris le numéro de la pompe, je…je suis désolé…mais c’est la seule pompe occupé, le taxi jaune là-bas vous voyez ?».
L’homme regarda par-dessus mon épaule et apercevant mon véhicule me fit un léger mouvement de tête en signe d’approbation.
Après un court instant de réflexion, il s’exclama : « Ca sera, 100 dollars, M’sieur ! ».
Je le regardais l’air ahuri et m’exclamais avec bien plus d’assurance qu’auparavant : « 100 dollars mais c’est du vol ! ».
Le pompiste qui tenait toujours aussi fermement son arme s’exclama avec un ton ferme et convaincu : « Si tu trouves une autre pompe ouverte et à un prix moins élevé que le mien vu la crise actuelle, c’est que t’es vraiment un sacré veinard mon petit gars ! ».
Je le repris de suite : « Mais de quelle crise parlez-vous donc ? »

Le pompiste après avoir fait exploser à travers toutes les rides d’expression de son visage sa surprise, me dévisagea sérieusement et sans aucun scrupules puis voyant tour à tour l’innocence et ma propre surprise, il dit d’un ton déconcerté :

« - Dis-moi, mon gars tu nous viens d’où comme ça ?

- Chicago… Je viens d’acheter un taxi, je veux faire commerce dans votre belle ville.

- Tu n’as pas allumé la radio sur ton chemin ?

- Non elle est morte, véhicule d'occaz' !

- Ok, je vois ! Et c’est ta première venue dans notre ville ?

- Ouais.

- Ok, bien que tu n’es pas l’air très malin mon grand gaillard, rien ne t’as interpellé sur la route depuis ton entrée dans New-York ?

- Si, justement, j’allais vous demander…»


Alors que je m’apprêtais à terminer ma question, un cri strident de détresse se fit entendre dans la rue, le pompiste s’exclama :

« Mon pote, t’as pas choisi ton moment, la ville est à feu et à sang, rentre chez toi, va voir papa et maman, moi je ferme, je ne veux pas d‘ennuis.»

Je n’eus même pas le temps de répondre que le vieux me poussait violemment pour pouvoir abaisser son rideau de fer, je hurlais violemment en réponse :

« Mais putain il se passe quoi ici ? »

Pour toute réponse, je me pris un journal en pleine gueule, je le ramassais rapidement et en scrutais la une, c’était le New York Times, la une du jour qui s’intitulait : « Les mutants sont parmi nous ».
En un instant une quantité non négligeable de lettres apparurent successivement dans mon esprit, pour au final se transformer en une série d'informations visuelles. Je venais d’acquérir en l’espace de trois secondes ce que révélait la Une du Journal… c’était une de mes facultés éphémères dont j’avais fait le plus couramment l’utilisation au cours de mes années de cavale, j'appelais cela : la lecture instantanée.

Alors que le cri retentissait de nouveau et se faisait de plus en plus douloureux pour mes tympans, je ne pus m’empêcher de cracher un mot qui hantait mon esprit après la lecture de cette article,de ma bouche : « Sylar… ».

La situation était grave… Je devais quitter la ville, ma couverture ne tiendrait pas longtemps !Je n’avais pas le choix…

Mes tympans furent pris d’un nouvel assaut et j’entendis perceptiblement dans le hurlement de douleur incompréhensible un : « A l’aide » implorant ! Je me devais de porter secours à cet appel, mon organisme tout entier se faisait douloureux pour me résigner, une nouvelle fois mon corps était en opposition avec mon esprit, je devais le plier à ma volonté, je ne pouvais lui laisser ce choix, c’était moi, le maitre et lui l’esclave de mes volontés et plus l’inverse, il était temps que je réagisses…

Je quittais alors au pas de course la station-essence et me rapprochais du pâtée d'immeubles d’où venait l’appel au secours, plus je me rapprochais, plus le cri se faisait faible… J’allais arriver trop tard quand soudain mes jambes semblèrent redoubler d’énergie…

J’avais rarement couru aussi vite de ma vie, mon sprint n’était pas naturel, je fondais telle une ombre vers l’allée où un drame allait certainement bientôt se produire, une nouvelle fois mon organisme contraint par la nécessité de la situation m’avait donné le pouvoir d’entreprendre des choses incroyables.

J’arrivais dans la petite rue, c’était une impasse sombre et ténébreuse, je me faufilais à travers celle-ci comme un guépard à la recherche de sa proie… Qui allait ou qu’allait-je donc y rencontrer ?
Mon identité allait certainement être révélé au grand jour avec l'utilisation de mes dons, mais je me devais de faire ce sacrifice, la survie d’une vie humaine était en jeu !


Dernière édition par Darwin le Mar 18 Nov - 21:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé]   Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé] I_icon_minitimeDim 16 Nov - 11:01

La croyance en une origine surnaturelle du mal n'est pas nécessaire. Les hommes sont à eux seuls capables des pires atrocités...

Joseph Conrad


Sylar...

Ce nom me hante, comme un poltergeist dans une maison. Pendant un instant, ma mémoire revient en arrière, plusieurs siècles plus tôt, ou j'avais assisté à la confession d'un fantôme. Etait-ce juste un évolué, tout comme moi et ceux qui sont de plus en plus nombreux dans ce monde ? Ou bien la mort n'est-elle véritablement que le commencement ?
Allez-donc savoir. Dans un certain sens, cela me rassurerait on ne peut mieux sur les risques de terminer ma vie et sur ce que mon âme pourrait devenir après la destruction de mon corps. Mais d'un autre côté, si tous possèdaient cette faculté, mes victimes que j'ai éparpillé au cours des siècles en aurait donc fait autant ? Sylar serait-il capable de revenir malgré la mort ?

Hautement improbable.

Mais pas impossible.

Cependant, je préfère ne pas m'attarder sur ces futilités. Mon esprit se doit de rester concentré sur la seule chose qui se révèle digne d'importance : Les gens comme moi sont les seuls desquels je me sente proche. Et que l'un d'entre eux décide de les massacrer pour s'approprier leurs pouvoirs ne me plaît pas. Je suis à peu près persuadée que Sylar et le "Peter Petrelli" dont il parlait possèdaient le même don. Mieux vaut donc pour lui qu'il soit mort lors de leur petit affrontement, sans quoi sa mort aurait été plus longue et douloureuse qu'une explosion nucléaire.
J'ai pris mon Jet privé depuis ma demeure lointaine de Los Angeles, avec dans la peau le désir simple, mais extrêmement tenace de montrer à Sylar ce qui arrive lorsque l'on souhaite se hisser au-dessus des autres : On finit toujours par tomber sur quelqu'un de beaucoup plus costaud que soi. Et crois, sale petite sangsue, je peux te jurer que toutes les horreurs que tu as pu ne serait-ce qu'imaginer dans tes pires cauchemars ne sont rien comparé à ce que j'ai l'intention de te faire subir.

Une fois arrivée à quelques kilomètres de la Grosse Pomme, je me suis acheté une sublime Harley-Davidson. Le vendeur a tenté de m'arnaquer en revendiquant la crise, mais il a vite compris que la négociation faisait partie de mes qualités innées.

C'est ainsi que je fonçai tête baissée (et dépourvue de casque) vers la ville de New York. Si Sylar se cachait véritablement ici, j'aurais du mal à le retrouver, vu qu'une ville effondrée est encore plus difficile à explorer qu'une ville neuve et remplie de monde.

A peine suis-je entrée dans la ville que des cris parviennent jusqu'à mes oreilles. De longs siècles, ainsi qu'une utilisation correcte de mon sang m'ont permis d'élever mes sens à un niveau impressionnant, ce qui m'a souvent sauvé la vie. Je dirige mon cheval de fer et d'acier vers l'origine du boucan, et me voilà nez à nez avec une bande d'adolescents, tous étant plus ou moins proches de la vingtaine, en train de rouer de coups une petite fille n'ayant même pas la moitié de leur âge.
Il ne m'en faut pas plus. Mon engin accellere brutalement, et en me servant de l'équilibre gravitaionnel, je le renverse de manière à renverser et écraser deux de ces salopards, avant de sauter de ma monture, la haine me traversant les yeux.

Ces types ne sont que des gamins. Ils s'en prennent à une fillette. Une brève analyse me confirme que le sang de l'enfant est évolué, et celui de ses bourreaux simples.
Ceux-ci tentent alors de se justifier en prétendant que les monstres vont les tuer s'ils n'agissent pas les premiers. Mais ils se méfient tout de même. Pas étonnant, je viens de tuer deux de leurs camarades.


"Et vous pensez sincèrement que cela justifie le fait de s'en prendre à des gosses ?"

L'un d'eux tente alors de frapper à nouveau la fillette, qui s'éloigne en rampant, mais il n'en a jamais le temps. Un pieu rouge vif le cloue désormais au mur, lui transperçant le coeur et l'achevant sur le coup. Les autres ont vu. Ils savent que je suis aussi un monstre... Et que je suis beaucoup plus dangereuse qu'une gamine qui découvre à peine ses pouvoirs.

Ils tentent alors de s'enfuir, mais rapidement, du sang apparaît autour de moi, se façonne, les enroule pour les écraser, les transperce en se solidifiant, leur tranche les membres en prenant la forme de lames. Il y en a même un auquel je remplis de sang ses poumons, qui finissent par exploser sous la pression.

Bientôt, il n'en reste plus qu'un. La jambe arrachée, il pleure en essayant de ramper, tandis que la gamine a put se relever, et me regarde d'un air effrayé. Je lui fais mon plus beau sourire et lui dit gentiment, lui carressant la tête :


"Rentre chez toi... Ils ne te feront plus jamais de mal..."

"Merci, madame..."

Elle me sourit timidement avant de disparaître à son tour. Bientôt, il ne reste plus que le dernier de la bande et moi. Affalé contre un mur, il tente de s'éloigner de moi et chiale toutes les larmes de son corps.
J'ai faim. Je n'ai rien avalé depuis deux jours à cause de Sylar. Il faut que je me recharge.


"Pitié... Je veux pas mourir... S'il vous plaît..."

Dommage pour lui. Mon stock de compassion est largement épuisé depuis quelques temps...
Mon sang donne une meilleur vigueur à mon corps, et je le force à se relever, en équilibre sur une jambe.


"Si tu ne voulais pas mourir... Alors il ne fallait pas naître..."

Et sans un mot de plus, alors que lui hurle au secours, je lui tranche la carotide d'un coup d'ongle, et je me met à boire le sang délicieux qui coule de la plaie. Bientôt, ses hurlements sont de moins en moins audibles, et même son coeur finit par se taire. Je le lâche, et il s'écroule au sol comme une vieille serpillière usagée. Au moins, il aura servi à quelque chose avant de quitter ce monde.
Néanmoins, ma bouche et mon menton sont désormais couverts de sang. Je pourrais tout ôter d'un claquement de doigts, mais je sens qu'on m'observe. Je me tourne, et je cherche du regard celui qui m'espionne, avant de finir par le localiser...
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MessageSujet: Re: Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé]   Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé] I_icon_minitimeDim 16 Nov - 23:47

« Ce qui fait l'horreur, c'est le désir, et le désir devient monstre »
[Michel Collée]


Malgré l’acquisition d’un don de super-vitesse, j’étais arrivé trop tard, il y avait maintenant devant moi un drame, une tragédie passé : un bain de sang, des litres d’hémoglobine qui teintait comme ironiquement d’une fresque abstraite le bitume et tâchait d’un rouge provocateur les murs de brique du cul de sac.

Autour de moi, était éparpillés des corps sans vie, le crime venait de se produire, l’odeur du sang était si forte… à quelques secondes prés, j’aurais pu les sauver, une fois de plus, je m’étais suis révélé incapable d’aider autrui, cette simple pensée avait suffit à emplir mes yeux de fines gouttelettes d’eau, une réaction lacrymale, je sanglotais.
L’émotion de tristesse, ce sentiment de désolement et d’impuissance qui me submergeait se fit encore plus fort quand je découvris que les victimes n’étaient que des gamins, une jeune bande d’adolescents insouciants…

Je m’aperçus rapidement que se tenait là impassible et à quelques mètres seulement de moi une forme féminine à l’apparence presque fantomatique…
Quand elle se retourna, l’horreur parcourut rapidement tout mon organisme, je frissonnais, j’avais la chair de poule.
C’était une femme dont la constitution dégageait un charme irréel : sensuel et envoûtant… mais un détail vint immédiatement détruire cette aura de séduction, la bouche de la jeune femme dégoulinait de sang, celui-ci s’écoulait goutte à goutte le long de son menton pour rejoindre les flaques rougeâtres déjà étalées sur le macadam. Je faisais face à un ange des ténèbres.
L’inconnue avait tout à vrai dire d’une succube, ce démon féminin qui selon la mythologie grecque se déplaçait la nuit venue à travers les songes des hommes pour les abuser sexuellement puis les abandonner à un désespoir sans fin, et ceci dans l’unique but de les punir des désirs sexuels excessifs du genre masculin. C’était ce même mythe qui avait plus tard inspiré celui du vampirisme dans sa version féminine.
Et à l’instant présent, tout aurait pu me porter à croire que la chose qui était à une mare de sang de moi était un vampire sous sa forme à la fois la plus séduisante et la plus macabre qui soit.

Elle me regardait maintenant avec des yeux de braise, son attrait pour la mort pouvait se lire aisément dans son regard.
Je dévisageais sans aucune vergogne cette femme fatale au sens propre comme figuré avant de lui lancer avec un regard haineux et un ton qui se voulait féroce :

« Qu’as-tu fait ? Qui… Qu’est que tu es ? Ce n’était que... des gosses, putain ! ».

Si ma voix s’était faite grave au début de mon exclamation, elle s’était vite amoindrie sous le coup de l’émotion que la mort de ses gamins provoquait chez moi. Je n’avais jamais supporté la mort et encore moins celle de jeunes corps innocents…
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MessageSujet: Re: Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé]   Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé] I_icon_minitimeLun 17 Nov - 16:32

Je déteste qu'on me dérange quand je mange.

Lorsque je repère l'homme qui m'a surprise en plein repas, l'envie de lui arracher les entrailles une par une se met à me traverser l'esprit, bien que je me doute qu'il n'y soit pour rien dans tout ce carnage. Bien au contraire, je ressens l'hémoglobine qui parcourt son corps comme une rivière géante emprisonnée par les canaux. Il est évolué, lui aussi, même si ce qu'il sait faire me demeure inconnu, je sais qu'il a peur de moi. Je ne peux pas prétendre que mes sens aient suffisament évolués pour me permettre d'entendre les battements de son coeur, mais je sais que son sang retrace le même chemin dans tous son organisme à une vitesse bien plus impressionnante que chez un être humain normal. Et vu que cette vitesse a commencé lorsqu'il a vu mon visage, j'en déduis que c'est moi qui lui colle la frousse.

Sur un ton censé m'impressionner, ou du moins, m'extirper des aveux, il me demanda comment j'avais pu commettre de tels actes. Il avait les larmes aux yeux. Deux gouttellettes. Deux petits diamants perchés au sommet de son nez, qui glissèrent lentement le long de ses joues avant de venir s'écraser en mille morceaux sur le sol. Cette scène me passionne tant que j'en oublie de répondre, jusqu'à ce que je me remémore que je suis en territoire dangereux, autant pour moi que pour lui. D'un revers de la main, je m'essuie la bouche, ôtant par ce geste le somptueux liquide qui m'apporte force et vigueur pendant des heures.

Je m'approche de lui à vitesse raisonnable, sans lui montrer de signes hostiles, ni sans me montrer inoffensive. En cela, le carnage qui règne autour de moi a marqué sa vision de mon âme comme celle d'un monstre sans la moindre pitié. Ce qui, d'un certain sens, n'est pas entièrement faux...


"Crois-tu sincèrement que je m'en suis pris à des innocents garçons qui jouaient à chat ? Si je n'était pas intervenue, cela aurait été une petite fille de notre évolution qui serait morte ce soir..."

Alors que j'arrive devant lui, je le fixe intensément. Mon regard est extrêmement persuasif, lorsque je le souhaite, et je pourrais aisément séduire n'importe quel être humain normal d'un simple regard... On en apprend, des choses, en six cent ans...

"Si tu crois que cela n'était pas nécessaire de les tuer, va donc te plaindre à Sylar..."

Il me craint. Cela se ressent dans le moindre de ses gestes, dans sa manière de respirer, maintenant que je suis suffisament proche pour que mes sens puissent me faire des rapports très détaillés. Mais étrangement, son odeur corporelle n'a de cesse de changer. Chez n'importe qui, elle reste similaire, à peine masquée par les déodorants et parfums dont les humains aiment s'imbiber. Mais pas chez lui. Pour semer une meute de chiens, ce don serait on ne peut plus appréciable, mais pour le reste...
Je hausse un sourcil. Il est plus grand que moi d'au moins deux têtes, mais vu comment il m'observe, j'ai l'impression d'être un géant. Et j'adore cela. Prendre l'ascendant sur les autres, les avoir sous son contrôle, voilà une chose que que j'aime à la folie.

Néanmoins, m'en prendre à quelqu'un qui est de mon espèce n'est pas non plus dans ma nature. C'est pourquoi je précise :


"Tu n'as rien à craindre de moi, alors cesse de me voir comme un monstre..."
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MessageSujet: Re: Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé]   Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé] I_icon_minitimeLun 17 Nov - 21:43

La vampire s’était rapprochée de moi pas à pas et m’avait expliquer qu’elle ne m’était pas hostile et que les gamins qu’elle avait impunément massacré s’en était pris à une petite fille qui été soit disant évolué, elle essayait de justifier son crime. Mais ce qui m’avait le plus surpris c’est qu’elle faisait référence à l’évolution ou plutôt notre évolution, elle m’incorporait dans celle-ci avec la petite fille et elle… Elle faisait clairement référence à mes dons mais comment était-elle au courant ?
Cette idée m’angoissait… Mais je n’avais pas le choix je devais essayer d’entretenir un dialogue pour tenter d’en savoir plus. Elle était juste devant moi et me regardait fixement de ses yeux démoniaques et…hypnotisant !
Après un temps de réflexion, je brisais la glace qui s’était instauré dans cette froide et obscur allée en m’exclamant d’un ton vindicatif :

« Je ne vois pas de quoi tu veux parler ? "Notre évolution"… es tu l'une de ces personnes aux dons incroyables dont les médias parlent ?
J’ai vaguement entendu parler de ce Sylar, ce psychopathe fou, étant donné tes actes, tu sembles être une de ces sympathisantes, je me trompes ?
Et peut être dis-tu vrai, peut être cette petite fille était dotés de pouvoirs et peut être que toi aussi tu es dotée d’extraordinaire capacités, mais si c’est vraiment le cas… Pourquoi ne pas avoir tout simplement arrêté ces gamins sans les tuer, ils ne méritaient pas un tel châtiment, ce n’était pas NÉCESSAIRE… Qui es tu toi pour ôter la vie d’un autre être humain ?
Je pense que tu étais largement capable de les neutraliser sans parvenir à les expulser dans ce chemin sans retour !
Je ne sais pas quels sont tes dons mais vu les dégâts irréversibles qu’ils ont provoqué, je suis intimement persuadé qu’ils sont assez puissant pour simplement mettre hors jeu une bande d’adolescent, ai-je tort ?
Ta façon d’aborder l’évolution me dégoûte, tu fais des évolués une race supérieure, alors qu’ils sont selon moi l’aboutissement de l’espèce humaine. Si tu étais vraiment aussi évolué que tu le sous-entends derrière ton discours, tu condamnerais tes propres actes… Je pense que les gens dotés de pouvoirs surnaturels sont les plus aptes à montrer le bon chemin, celui pour un monde meilleur et pas celui d’une jungle mondiale empreint de barbarie… L’évolution est avant tout spirituelle, morale et éthique… ce n’est pas une question qui se pose en terme de puissance physique mais plutôt en qualité d’ouverture d’esprit.
Je ne comprends pas comment l’ont peut confondre comme toi… Evolution et Digression ! Je ne te considère pas comme un monstre, juste comme une humaine comme une autre, sauf que toi tu as très mal tourné ! Pourquoi ? »


Je m'étais emporté dans mes mots, déballant mes convictions personnelles mais je ne semblais pas l'avoir fait sortir de ses gonds... Elle était restée calme et m’avait laissé faire mon monologue… Je craignais déjà sa réaction, allais-je devoir me battre ? Cela faisait si longtemps que ça ne m’était pas arrivé… Saurait-je encore user de mon poing pour frapper sur une… fille !?
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MessageSujet: Re: Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé]   Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé] I_icon_minitimeMar 18 Nov - 15:32

Bien entendu, ce type n'a pas la moindre intention d'avouer qu'il n'est plus tout à fait humain, et ce, même si je suis la seule à pouvoir l'entendre dans le coin. Dans un certain sens, je le comprend, puisque certains "spéciaux" comme nous travaillent pour Sylar ou pour une organisation secrète. Je traque également celle-ci, mais vu qu'ils n'ont pour le moment tué quasiment aucun des miens, je les considère comme sans importance. Quand je me serais occupée de Sylar, je leur apporterai ses restes, histoire de les inciter à me dire ce qu'ils ont sincèrement l'intention de faire...

Mais mon interlocuteur, tremblant de la tête aux pieds, se lance dans un long monologue censé me faire comprendre que ce que j'ai fait était mal, mais lorsqu'il m'accusa de voir l'évolution comme une race supérieure, un éclair d'agacement passa subrepticement dans mon regard, rendu encore plus effrayant par l'hémoglobine qui avait giclé sur mon visage d'ange. Alors qu'il termine à peine sa phrase, mon bras jaillit à la vitesse de l'éclair, comme un cobra fondant sur sa proie pour la dévorer vivante. A ceci prêt que je n'ai pas l'intention de lui faire du mal, et mes ongles, même s'ils ne sont pas particulièrement long, sont très pointus, et ils s'arrêtent à quelques millimètres de son oeil. Juste histoire de lui rappeller ce qu'il risque en m'insultant. Et je n'hésite pas à lui expliquer :


"Sache que si tu me compare encore une seule fois à un nazi, je t'arrache les yeux..."

J'ai déja eu à faire aux nazis, pendant la seconde guerre mondiale, en Allemagne. Foutu pays. Même si je sais que les choses ont changés là-bas, je n'ai plus envie d'y remettre les pieds avant la fin du millénaire...
Avant qu'il ne puisse répondre, je lui lance :


"Sache que si je ne considère pas les êtres différents comme autre chose qu'une évolution. Juste un espoir qu'ils soient meilleurs que les humains. Mais avec Sylar, je me suis vite rendue compte que je me trompais..."

Lentement, ma main retombe, laissant à l'étrange évolué la possibilité de remuer sans risquer de se faire éborgner. Mon autre main remonte jusqu'à ma tête, et se met à entortiller mes cheveux, chose que je fais assez souvent lorsque je m'ennuie, ou que je réflechis. Je laisse passer un long silence avant de me décider à répondre aux autres questions, tout en le réprimandant à nouveau au passage :

"Et n'essaie plus de renier ta véritable nature devant moi. Si j'étais ton ennemie, je t'aurais déja tué. Quant à savoir pourquoi eux, je les ait massacrés, c'est tout simple..."

Je laisse passer un autre silence, à la fois pour maintenir un peu de suspense, mais également pour me permettre de m'asseoir sur une rambarde de fer, et je croise mes jambes. J'adore ménager mes effets. Et la jupe et le débardeur que je porte, laissant aisément voir des parties de ma chair, y sont également pour quelque chose...

"Des gens qui s'en prennent en bande à plus faible qu'eux ne sont que des lâches. Et ils ne méritent que ça. J'aurais pu les laisser vivre, en leur foutant une trouille bleue, oui... Et tu crois sincèrement que cela aurait suffi ? Avant, oui... Mais maintenant que Sylar a dévoilé notre identité au public en détruisant New York par la même occasion, tout ce que la gamine que j'ai sauvé y aurait récolté, cela aurait été encore plus de tortionnaires le lendemain devant sa porte... Si tu tiens à laisser les autres en vie pour qu'ils te tuent plus facilement le jour d'après, c'est ton problème..."

En fin de compte, je me laisse tomber de la rambarde pour atterir sur mes pieds. Sans plus de commentaires, je me rapproche de lui autant que je le peux, et mon visage est bientôt très prêt du sien, même s'il me faut me hisser sur la pointe des pieds pour pouvoir l'observer dans les yeux, même si je reste trop petite pour l'empêcher de baisser la tête.
Je laisse mon sang passer dans mes yeux, et bientôt mes iris deviennent rouges. C'est alors que je me remet à parler, d'une voix dure, empreinte de toute ma vieillesse. De six cent ans de vie.


"Sache que l'évolution, quelle que soit l'espèce qu'elle concerne, agit toujours avec la séléction naturelle. Les plus forts survivent. Personnellement, je crois que tant que les humains ne tentent pas de me faire du mal, à moi ou un des "spéciaux", ils ont toutes les chances d'aller jusqu'à me considérer comme leur meilleure amie...
Sylar, lui, se contente de massacrer tous les humains qu'il croise pour les exterminer... Lequel est le pire, selon toi ? Hein ?"


J'aime faire peur aux gens. Surtout quand ce sont eux qui me font des reproches. Même s'il ne les mérite pas, ce type est beaucoup trop jeune, comparé à moi. Il n'a pas assez d'expériences, pas assez de désillusions, et pas suffisament de dégoût. J'ai vu les Hommes commettre pendant des siècles les pires atrocités. Au début, je souhaitait tout faire changer, leur ouvrir les yeux... Mais j'ai vite compris que cela n'aboutirait jamais...
Ceux qui voient l'intelligence humaine comme une marque de supériorité ne sont rien de plus que des crétins arrogants...
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MessageSujet: Re: Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé]   Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé] I_icon_minitimeMar 18 Nov - 16:42

"Le cœur n'est jamais si bien en équilibre que sur un tranchant d'acier." [Pierre Reverdy]



La jeune femme a fait mouvoir son bras à la vitesse de l’éclair, un de ses ongles limé comme une pointe de couteau s’est approchée à quelques minis mètres de mon œil droit… puis plus rien…
Elle a juste voulu m’effrayer… Mais c’est déjà trop tard, la réaction est en marche, je ne vais pas pouvoir lui cacher ma véritable nature bien longtemps.

Elle n’a pas vraiment apprécié mon monologue et ma subtile référence à la race aryenne. Maintenant elle s’est écartée et s’est posé sur une rambarde métallisée, l’éclat du métal me fascine une seconde puis je reviens rapidement sur elle, Diable qu’elle est belle.
Ma part masculine ne peut rester de marbre, les fluides mouvements de sa main dans sa magnifique crinière de lionne, elle à une pigmentation d’une pureté exceptionnelle… Je suis en pleine phase d’évolution, mes sens se décuplent, ma vision est très claire et pourtant il fait nuit, je parviens à effectuer des zoom de différentes intensités sur la jeune femme… Son pouvoir de séduction en est décuplé.
Elle me demande de cesser de renier ma nature, elle me parle de Sylar… «Si tu tiens à laisser les autres en vie pour qu'ils te tuent plus facilement le jour d'après, c'est ton problème... » : Elle a raison c’est mon problème !

Elle a quitté sa place assise et est venue se coller devant moi, nos corps sont proches, si proches… je peux sentir ses effluves me remonter aux narines, une multitude d’odeurs exotiques que je ne saurais identifier… Je bouillonne d’excitation… Elle me fait un effet incroyable… Je ne comprends pas… Il se passe quelque chose en moi !
Sa mutation devient apparente, l’iris de ses yeux devient rouge puis sa voix devient différente comme vieilli, durci… Elle se dit tolérante envers les humains, bien qu’elle semble les considérer avec dégout et cruauté. Elle revient sur l’aspect si néfaste de Sylar, voilà un des rares points où je l’a rejoint !

Je me sens chaud, très chaud… Je ne sais plus quoi penser.
Puis l’impensable se produit, mon corps se métamorphose soudainement devant la jeune femme, je brille maintenant d’un certain éclat dans la nuit… Mon enveloppe charnelle est tout entière protéger par une couche d’acier organique, même mes yeux semblent être recouverts de métal, je le sens et pourtant je vois toujours aussi bien.

Face au danger que la vénéneuse jeune femme représentait pour moi, l’agression à été le déclencheur, la rambarde en métal, le catalyseur… Mon corps a réagi en conséquence, je suis un colosse de métal !
J’ai cru pendant un instant que la jeune femme avait un impact sur mes désirs sexuel mais non ce n’était qu’une réaction d’adaptation qui était en train de s’opérer, chamboulant tout mes sens et ma conception des choses par là même occasion… Ou peut être bien que les deux étaient intimement liés, je savais qu’il y avait un étroit rapport entres mes pouvoirs et ma libido mais je ne l’avais jamais comprise…

Malgré ma nouvelle constitution, je ne me sens pas lourd, je suis toujours aussi léger, je regarde rapidement ma main et bouge rapidement tout mes doigts, je me sens indestructible…
Je l’a regarde alors en esquissant un sourire et avec une voix plus grave teintée de résonnances métallurgiques, mes cordes vocales aurait t-elles aussi étaient teintées de ce métal… Je m’exclame :

« Je crois que je ne peux plus te mentir… Tu parlais de sélection naturelle et de survie… Je connais très bien ces principes, ils me régissent mon organisme du bout de mes doigts pied au sommet de mon crâne ! J’ai écouté ce que tu avais à dire mais je ne parviens toujours pas à comprendre, tu sembles teintées de bonnes intentions mais tu appliques de si cruelles méthodes… Comprend-moi bien je ne suis pas humain à part entière, je suis certainement le plus mutant des mutants. Mon nom est Darwin, j’ai été crée artificiellement pour être le plus fort d’entre vous les évolués… Mes créateurs m’ont conçu en regroupant le patrimoine génétique de nombreux mutants, ils avaient de grands objectifs pour moi et ce dés ma naissance, ils me voulaient comme le futur roi des mutés ! Mais il avait sous-estimés la force de mon âme humaine… Je ne suis pas ce qu’ils entreprenaient pour moi et je ne le serais jamais ! J’ai un respect profond et inébranlable pour l’humanité et bien plus encore pour la vie… Ce que toi tu ne respectes pas ! Je ne sais même pas pourquoi je m’évertue à te dire tout ça, tu ne peux pas comprendre, tu sembles être blasé, désillusionné par la vie, si jeune c’est fort triste… Je me demande bien quel type de drame tu as pu vivre pour avoir une vision si altérée de la vie, tu es comme amputée de morale… ».

Je l’a regardais maintenant de mes pupilles d’acier liquide, lui lançant un regard d’acier froid et in sentimental, un regard qui ne me ressemblait pas puis soudainement je l’a saisissais d’une poigne d’acier glaciale et l’a collait à mon corps d’acier, lui susurrant à l’oreille :

« Tu sens ce froid, cette absence de chaleur sur mon corps… C’est cela qui caractérise ton âme ! Comment as-tu réussi à la vampirisée elle aussi ?!»


Avant qu’elle n’est eu le temps de se débattre, ce qui aurait été vain, vu la force considérable que j’avais miraculeusement acquis sous cette forme, je l’a relâchais attendant une nouvelle réaction de sa part.
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MessageSujet: Re: Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé]   Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé] I_icon_minitimeMar 18 Nov - 17:34

Avec l'effet que je semble lui faire, mon interlocuteur me donne bientôt l'impression de fondre sur place. Je m'attends presque à ce qu'il se mette à me baver dans la main, comme un gentil petit chiot aux pieds de sa maîtresse toute puissante... Dieu que j'adore cette sensation...
Malheureusement, celle-ci ne fait pas long feu, et l'homme que j'ai devant moi se recouvre soudainement d'une épaisse couche de métal. Je suis surprise que je fais instinctivement un bond en arrière, et me retrouve en équilibre sur la rambarde ou j'étais assise quelques minutes à peine plus tôt. C'est là qu'il se remet à parler, la voix emplie d'une douce musique métallique. Etrangement, loin de m'effrayer, cette soudaine métamorphose me plaît et, charmée par sa nouvelle voix autant qu'il le fut par mes yeux, je descend de mon perchoir afin de me rapprocher de lui.
Mon nouvel interlocuteur me précise qu'il se nomme Darwin, bien que je doute que cela soit son véritable nom, et affirme avoir été créé par des scientifiques afin d'en faire un super-mutant, et pour régner sur tous les autres. Et je comprends aisément son pouvoir, avant même qu'il ne me l'explique : L'adaptation. Chaque nouvelle situation modifie son organisme afin de le protéger de la mort. Cependant, ses créateurs ont commis une erreur, car son don semble ne s'activer qu'inconsciemment. Sans quoi, l'armure se serait formé plus tôt, et Darwin ne l'aurait pas observé avec tant d'étonnement dans les yeux.

Lorsqu'il me parle du respect de la vie, et du fait que quelqu'un d'aussi jeune que moi doit avoir beaucoup souffert pour en arriver là, je ne peux m'empêcher de sourire. Il est vrai que mon âge véritable n'est pas connu de tous. Mais alors que je m'apprête à lui répondre, il me saisit violemment et me colle contre son corps glacé, m'accusant d'avoir vampirisé son âme. Je me débat violemment. Je hais le froid. Il me ralentit, et me rappelle tout ce que je déteste, mais son étreinte est si forte que je suis incapable de lui échapper, même en utilisant mon sang pour augmenter mes capacités physiques. Mais il finit par me lâcher, et je bondis à nouveau pour me trouver hors d'atteinte.

Je résiste à grand-peine à l'envie de lui transformer son propre sang en cubes de glaces. Même si sa capacité à évoluer lui donnait soudainement un contrôle absolu sur le sang, identique au mieux, il lui faudrait des déécennies pour arriver ne serait-ce qu'à la moitié de mon niveau. Mais d'un autre côté, il ne voulait pas me faire de mal...


"Ne refais JAMAIS ça !"

Je tremble encore. Pas de peur, mais de froid. Je hais le contact de la glace, ou de quelque chose de similaire. Mes vêtements ont beau être court, ils sont suffisament épais pour me protéger du froid de l'hiver. S'il avait agi de la même manière en plein été, je ne me serais pas énervée autant...
Néanmoins, je parviens à rapidement reprendre mon calme, louant les six cent ans d'expérience nécessaire à cela. Avant d'atteindre les 90 ans, je l'aurais torturé de toutes les manières possibles sans plus tenter de lui parler. Et bien qu'il puisse s'adapter, mon expérience de la torture est suffisante pour qu'il ait droit à d'autant plus de douleurs que quiconque n'en aura jamais connu...

C'est alors que je le regarde dans les yeux. Rouge sanguin contre gris métallique.


"Jeune... Sache que j'ai vécu près de vingt fois la longueur de ton existence, Darwin..."

Je croise les bras, tandis que les tremblements cessent peu à peu.

"Vis aussi longtemps que tu le souhaite, si ton don te le permet. Traverse les mondes remplies de dictatures, de meurtres et de haine. Vis pendant des siècles à regarder des hommes, des femmes, des vieillards et des enfants se faire massacrer pour le simple fait d'être nés différents. Et ce jour-là, demande-toi si tu n'es pas prêt à sacrifier quelques vies pour en sauver des millions..."

Je ne tremble plus maintenant. Cependant, alors que le vent commençe à souffler pour devenir de plus en plus mordant, la neige se met à tomber...
Levant la tête, je pousse un soupir...


"Ben voyons... Manquais plus que ça..."

Je déteste l'hiver...
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MessageSujet: Re: Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé]   Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé] I_icon_minitimeMar 18 Nov - 18:15

Une éternelle… Darwin avait entendu parler de ces personnes qui grâce à leur don ne craignait pas la vieillesse qui était condamné à une jeunesse perpétuelle ! Mais c’était la première fois que le mutant rencontrait quelqu’un doté de cette capacité ! Il regardait maintenant avec ses yeux gris métallisés la jeune femme, il était perplexe et ne savait plus quoi lui répondre… L’arroseur était arrosé !
Elle lui avait conseillé de voyager… cette réflexion le fit sourire… Evidemment il n’avait pas autant vécu qu’elle mais il ne demeurait néanmoins pas un puceau du voyage !
La neige se mit à tomber sur la sombre allée… Mais Darwin protégé par sa forme d’acier n’avait pas froid…
Darwin après avoir regardé l’espace d’un instant l’écoulement de la neige se décida à répondre à la meurtrière :

« Non ! La vie d’une personne ne mérite aucunement d’être sacrifiée sur l’autel de la survie de l’humanité… C’est cette grandeur d’âme et cette tolérance qui fait la beauté et la particularité de l’homme. Il faut arrêter les gens qui agissent mal comme toi, les stopper et les emprisonner mais pas les tuer sinon en quoi serait t-on meilleurs qu’eux !? Et pour te répondre, j’ai déjà assez voyagé comme ça pour avoir vu un éventail assez varié de ce que être la nature humaine… Il est vrai que j’ai vu le pire mais aussi le meilleur et rien que pour ça je suis prêt à mener un ardent combat contre les gens comme toi qui détruisent des vies et qui ne croit pas en la rédemption ni en l’évolution possible des plus mauvais d’entres nous, plutôt paradoxal pour des êtres soit disant "évolués" ! Le sacrifice d’une vie ne peut être le choix que de celui qui en est le principal concerné son possesseur ! Sache que… Tu as beaucoup de chance ! Dans d’autres circonstances, je t’aurais arrêté, mais je suis bien trop exposé ici… Mais je tiens à te prévenir, si à l’avenir nos chemins se croisent à nouveau, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour t’empêcher de nuire une nouvelle fois… Et maintenant que c’est dit, je te laisse ! Avant que tu ne tentes de me tuer… J’ai retenu ta phrase : "Si tu tiens à laisser les autres en vie pour qu'ils te tuent plus facilement le jour d'après, c'est ton problème. Oui, c’est mon problème et j’espère qu’il sera un jour le tien !" Sur ce… A jamais ».

Darwin regarda intensément et férocement la vampire dans les yeux puis se retourna, le mutant malgré sa forme métallique se mit à courir à une vitesse incroyable, laissant une énorme trainée dans la neige derrière lui.
Darwin ne prit même pas la peine de récupérer son taxi jaune, il ne devait pas prendre le risque que la vampire le traque, il courut le plus longtemps qu’il le put et s’arrêta devant un hôtel miteux.
Son instinct de la survie réapparut plus douloureux que jamais, la nuit allait être longue…
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MessageSujet: Re: Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé]   Quand on arrive ville [Darwin&Alisa/Terminé] I_icon_minitimeMar 18 Nov - 21:37

A la façon dont il me regarde soudainement, je me retiens d'éclater de rire : Ne s'attendant pas à une telle réponse de ma part, il reste figé, les yeux écarquillés, la bouche entrouverte. Heureusement, même si Darwin ne semble pas être particulièrement porté sur la violence, je parviens à enrayer l'épidémie d'hilarité qui se fraye un chemin vers mon cerveau un tantinet engourdi par le froid. Mais il reprend soudainement son discours, pretextant que rien ni personne ne doit être mis à mort, que cela rendait paradoxal la notion "d'évolué" pour quelqu'un qui agissait de la même manière que les simples humains. Et il prétend qu'il n'hésiterait pas à m'arrêter s'il n'était pas tant à découvert, et jure de m'empêcher de nuire si jamais il venait à me croiser de nouveau. Il n'hésite pas plus à se servir d'une de mes propres phrases afin de prévenir, avant que je ne tente de le tuer, chose que je n'ai pas la moindre intention de faire.

"Pauvre sot... Tu es incapable de commettre un meurtre. Même une meurtrière comme moi, tu serais incapable de me tuer... Alors comment pourrais-tu me gêner ?"

Alors qu'il me tourne le dos, je lui lance :

"Tu sais ce qui se passe quand un prisonnier va en taule, et qu'il y subit les pires horreurs ? Tu sais ce qu'il fait quand il en sort ? Il fait tout pour ne plus jamais se faire prendre. Mais il n'arrêtera jamais son vice... L'humanité est comme elle est, et toute évolution que tu sois, tu ne pourras rien y changer. Crois-moi, j'ai essayé... L'horreur est humaine..."

A peine ai-je terminé ma phrase que le géant de fer se met à courir comme un dément dans la neige et le froid glacial, craignant certainement que je ne respecte pas mes propres paroles et que lui saute sur le dos. Certes, je pourrai le rattraper et le tuer. Pas facilement, non. Cela me demanderait de l'effort et de l'énergie, ainsi qu'une excellente raison, choses que je n'ai pas...

Je jette un dernier regard triste à Darwin, qui n'est désormais plus qu'un minuscule petit point argenté dans le noir... Excellente évolution dans le domaine de l'attaque et de la défense, mais pour le camouflage et la discrétion, il repassera. Je contemple une dernière fois les douze cadavres sur le sol, avant de secouer la tête et de récupérer ma moto, que je rallume en quelques secondes. Dommage. Si j'avais pu le convaincre, il aurait fait un allié de poids. Au moins, je suis sûr qu'il ne s'interposera pas si jamais je me retrouve face à Sylar...

J'enfourche ma bécane, et, dans un vrombissement, je fonce dans les ruelles froides et obscures de la ville en partie dévorée par le feu nucléaire...
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