:::Heroes:::
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum optimisé pour Mozilla Firefox
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-36%
Le deal à ne pas rater :
Kit Mémoire PC Corsair Vengeance RGB PRO – 2 x 8 Go à 47,90€
47.90 € 74.99 €
Voir le deal

 

 Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn )

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Asami Barairo
Open your hands, my heart beats wildly For
Asami Barairo


Nombre de messages : 2501
Age : 34
Pouvoirs : changer la structure moléculaire ( pouvant rendre invisible et faire traverser les murs; commence a pouvoir en faire de même avec de l'eau )
Côté Coeur : Chris Miles
Date d'inscription : 15/07/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 25 ans
Relations avec d'autres personnes: Peter [I trust you] ; Alex [My Soul Brother] ; Caïn [Let's Fall In Love] ; Takeshi [will we be friend?] ; Chris [ The truth is that... ] ; Gala [ You and me...I can see us dying... ]
Travail: Chanteuse à succès au Japon

Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) Empty
MessageSujet: Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn )   Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) I_icon_minitimeJeu 6 Nov - 18:17

"Ils ne voient pas la rose, mais ils scrutent attentivement les épines de la tige."

----------

Le taxi continuait de rouler, Asami était rester silencieuse, sa main se déposant parfois sur son front. Plongée dans ses pensées, elle essayait en vint de savoir ce qui c'était réellement passé. Esquissant de temps à temps des sourires aux chauffeur, celui avait décider de faire la conversation, comme s'il était intimement poussé à changer les idées de la japonaise bien étrange qui se trouvait dans son taxi.

"C'est pas courant comme couleur de cheveux"

Avait-il déclaré avec une certaine malice dans la voix, attrapant une mèche de ses cheveux, elle inclina la tête dans son tic habituelle, lui décrochant un sourire qui semblait plaire au chauffeur. Elle lui répondait gentiment à chacune de ses questions, celui-ci s'intéressait réellement à la demoiselle ou le lui faisait croire. C'était un homme bon et se retrouver en présence d'une telle personne réchauffait le cœur de la douce nipponne qui reprenait quelque peu confiance. Les derniers évènements vécu remettait légèrement en question sa vision des choses même si malgré tout...Elle semblait réellement accroché à cette idée que les gens étaient bons...Chacun à leur manière...

La route défilait sous les yeux de la demoiselle bien trop rêveuse pour se rendre compte qu'elle était arrivée face à l'aéroport, ce fut ce même chauffeur qui se retourna pour rappeler à la jeune femme qu'ils c'étaient arrêter. Souriant, se frottant légèrement la nuque par gêne, elle régla et remercia par la suite l'homme qui le remercia lui, ajoutant qu'il n'avait jamais eu de jeune femme aussi étrange et intéressante dans son taxi. Laissant échapper un petit rire face à ce compliment, elle laissa l'homme prendre un nouveau client, observant derrière elle: l'aéroport.


*Pourquoi tu m'a amené ici...*

Elle pensa à un moment qu'il souhaitait qu'elle retourne au japon mais bien qu'elle appréciait énormément Caïn, il était pas question qu'elle rentre chez elle. Elle avait encore beaucoup de chose à faire ici.
Et pourtant, elle décida à rentré dans l'aéroport...Et pour cause, il commençait à pleuvoir des cordes et malgré qu'elle se trouvait non loin de l'entrée, la demoiselle était trempée. A présent dans le hall de l'aéroport, sa petite jupe laissait tombé quelque goutte d'eau. Ses cheveux déjà raide à la base semblait encore plus plat a cause de l'eau qui dégoulinait de ceux-ci.

Finissant par s'installer sur un banc, elle patientait là sans aucune idée sur la raison pour laquelle elle attendait ici. Chantonnant un air de musique, il s'agissait du générique d'un animé japonais. Certaine personne semblait la dévisager, d'autre l'ont même prise en photo jusqu'à ce qu'un petit groupe vint vers elle.


"Anata wa Barairo-Sama ?" ( = Vous êtes Barairo-San ? )

Elle releva la tête, se retrouvant face à des jeunes filles de sa nationalité, certainement en vacances aux Etats-Unis ou autre part. Enfin, son pouvoir ne consistant pas à lire dans les pensées, elle pouvait difficilement le deviner.
Leur glissant un petit sourire, une des demoiselles murmura un "Kawai Desu" ( C'est mignon ) à son amie. L'une d'entre elle fini par sortir le premier tome de la Géhène, esquissant un sourire, la jeune fille lui demandait tout simplement une dédicace. Ce fut avec un grand plaisir qu'elle le fit avant de faire plusieurs photos ( pour chaque portable XD ) et de les saluer par la suite.

Il était rare de rencontré des fans ici mais encore plus rare qu'ils la reconnaissent, bien qu'elle soit déjà passé dans certaine émission...Quoi qu'il en soit, ce petit intermède l'avait fait sourire. Encore trempée, la jeune fille décida de dégourdir ses jambes, allant vers l'entrée...Elle observait le ciel sombre, un mauvais pressentiment en elle.
Retournant sur son banc, la jeune fille avait fini par doucement se coucher sur celui-ci, se moquant toujours aussi facilement des regards. Elle patientait sans aucune idée du pourquoi elle attendait...L'intuition peut-être...

Des heures c'étaient écoulée et la nuit avait fini par tomber. Ne pouvant décemment pas attendre là, ni même dormir ici...Elle avait fini par quitter les lieux, trouvant un hôtel non loin de l'aéroport. Une chambre fut réservée et elle y passa la nuit. Persuadée qu'elle ne devait pas partir, la demoiselle logea plusieurs nuit, revenant chaque jour dans l'aéroport...Marchant aussi aux allentours de l'aéroport mais rien n'y faisait...Il n'était toujours pas là.
Combien de jour c'était écoulé ? Assez pour en faire une ou deux semaines...Asami n'était toujours pas résolue, assise sur ce même banc, dans ce même aéroport...Elle attendait...

Encore...
Revenir en haut Aller en bas
Caïn Ezechiel
~~All Causes Shall Give Away : I Am In Blood~~
Caïn Ezechiel


Nombre de messages : 1647
Age : 31
Pouvoirs : Contrôle cellulaire(=>Enzyme) ; Expérience ; Téléportation
Côté Coeur : Il n'existe plus.
Date d'inscription : 03/08/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 451 ans(apparence 23)
Relations avec d'autres personnes: Voir Background
Travail: Je n'aime pas le travail, nul ne l'aime ; mais j'aime ce qui est dans le travail l'occasion de se découvrir soi-même.(Joseph Conrad)

Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn )   Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) I_icon_minitimeDim 16 Nov - 19:59

[Clin d'oeil à Gaspard U. XD, à toi de le repérer =3]

"Pour l'amour d'une rose, le jardinier devient l'esclave de mille épines."(proverbe turc)
"La femme que j'aime, la pluie ne tombe pas sur elle."(Louis Chedid)
-------------------


Un homme prit un taxi et demanda une direction: l'aéroport. Le chauffeur, un homme dans la fleur de l'âge, souriant et d'un bon vivant ne cessait de lui poser des questions, c'était une fâcheuse manie des chauffeurs de taxi, ils voulaient faire tout simplement la conversation. Essayant de faire un effort et de se montrer sympathique, il consentit à répondre aux questions parfois(la plupart du temps) inconvenantes du conducteur.

"Vous ne seriez pas acteur ou mannequin par hasard ?"

"Ni l'un ni l'autre, je suis médecin et j'ai beaucoup de travail en ce moment."
"Ah oui, avec ce cinglé... Sylar... Vous... Vous en avez déjà vu des types comme lui ?"
"Oui. J'en ai soigné plusieurs."
"Pourquoi les avoir soignés ?!"
"Parce que nous sommes tous des êtres humains... Je ne fais aucune différence."

Devant la tournure que prenait la conversation auparavant anodine, il préféra se taire, déglutit puis changea de sujet:

"Pourquoi allez vous là bas ?"
"Pourquoi n'y irais-je pas ?"
"Vous comptez fuir ?"
"Aucunement."
"Mais alors..."
"Rencontrer une femme." dit l'homme en lui coupant la parole.

Le chauffeur comprit qu'il ne fallait pas insister et arrêta la voiture. L'aéroport de New York se dressait fièrement devant lui, d'une blancheur immaculé, commune à la plupart des aéroports dans le monde. L'homme la remarqua de loin, ses cheveux roses bougeant au gré du vent. Le ciel, empreint d'un gris terne et maladif ne pouvait rehausser la pâleur de son visage, loin d'être hâlé. Caïn soupira... Cette femme lui posait véritablement des problèmes... devait il s'en débarrasser ? Ce serait réellement du gâchis... Les yeux bleus-gris se posèrent sur un banc en face de la petite nippone, celle-ci visiblement triste, attendait... Attendait... Attendait... L'attendait.... Ses sourcils se froncèrent et sa bouche se crispa... Cette expression loin de lui être commune rendait ses traits extrêmement étranges, voir difforme. Si des larmes avaient pu couler, de cette être cruel et maudit, elles se seraient déversés par litres tant ce sentiment meurtrier était grand en lui... La dernière fois qu'il avait ressenti, c'était il y a bien longtemps... Il y a deux siècles plus exactement... La Peine. Chagrin, douleur morale. Une sensation atroce qui peut vous poussez au suicide... Peine vive, douleur profonde... Amertume. L'immortel baissa les yeux, regardant le sol et s'avança pour finalement se poser sur le vieux bois du banc. Peint d'une couleur verte qui se décollait par endroits, le banc était confortable. Caïn, qui portait cette fois-ci une écharpe à carreaux par dessus une veste -vous l'aurez deviné- noir qui était elle-même par dessus une chemise blanche, croisa les jambes, posant sa main extrêmement pâle sur sa cuisse, ses jambes étant habillé d'un classique mais raffiné pantalon de ville grisâtre. Le bras droit de Sylar fixait Asami, il avait son expression habituelle désormais. Sa voix grave se manifesta, sensuelle et dans ce silence solennelle, elle apparut comme la parole d'un être venu d'ailleurs, supérieur.

"Tu as l'air bien triste... Alice..."

Il s'approche, reprenant sa démarche pleine d'assurance. Les yeux bleus-gris se posent derrière lui, observant quelque chose qu'il cache dans son dos depuis qu'il est sorti du Taxi. Est-ce un pistolet ? Non. Inutile. L'objet noir et imposant est rapidement sortit, se détendant au-dessus des deux êtres; Caïn se penchant vers le visage d'Asami. Le parapluie qu'il tenait derrière lui est mis au-dessus d'eux, ne tardant pas à faire son office, puisqu'une pluie torrentielle tombe à cet instant. L'homme se redresse un peu, contourne la mangaka sans ciller, son regard toujours intense. Il s'assit. L'immortel détourne les yeux de la sublime femme qu'il à côté de lui... Sa peau encore plus lumineuse que d'habitude grâce aux couleurs de la pluie diluvienne se reflète sur les flaques d'eau qui viennent de se former... Miroirs naturels d'une beauté spectral. L'homme regarde la puissante bruine, écoute sa mélodie fantasmagorique. Il ferme les yeux un instant pour apprécier encore cette sensation de plénitude que lui offre l'élément s'échappant des nuages... L'immortel respire sa fraicheur...

"J'aime la pluie. Il y a des pluies de printemps délicieuses où le ciel a l'air de pleurer de joie... Ce qu'il y a parfois de beau avec l'automne, c'est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie, de vent et brouillard et que tout l'espace, brutalement, semble se gorger de soleil.... Et puis, s'il n'y avait pas la pluie... Je ne pourrais pas te réchauffer."

Ses paroles étaient empreintes de gentillesse... On voyait bien qu'ils se connaissaient très bien... Enfin... Asami ne connaissait pas tout de lui... Et il valait mieux qu'elle n'en sache jamais plus que nécessaire... Il se tourna vers elle, lui mit son écharpe autour du cou, se leva et d'une voix enjoué, Caïn dit:

"Viens, parlons en marchant, j'ai un endroit à te montrer... Pose moi toutes les questions que tu veux, j'essaierais d'y répondre."


[Images:
Spoiler:
]

[En espérant que tu aimes ce post Razz]
Revenir en haut Aller en bas
Asami Barairo
Open your hands, my heart beats wildly For
Asami Barairo


Nombre de messages : 2501
Age : 34
Pouvoirs : changer la structure moléculaire ( pouvant rendre invisible et faire traverser les murs; commence a pouvoir en faire de même avec de l'eau )
Côté Coeur : Chris Miles
Date d'inscription : 15/07/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 25 ans
Relations avec d'autres personnes: Peter [I trust you] ; Alex [My Soul Brother] ; Caïn [Let's Fall In Love] ; Takeshi [will we be friend?] ; Chris [ The truth is that... ] ; Gala [ You and me...I can see us dying... ]
Travail: Chanteuse à succès au Japon

Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn )   Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) I_icon_minitimeMar 18 Nov - 13:41

[ J’ai adorer, et la raison pour laquelle j’ai mis un peu de temps pour répondre c’est que j’ai chercher en vint le clin d’œil XD ]

Depuis combien de temps était-elle ici ? Quelques heures déjà, elle patientait, et même si une certaine inquiétude se lisait dans son visage, ses yeux exprimaient toujours ce même espoir…Jour après jour…Heure après heure…Même aujourd’hui alors que le temps ne semblait pas prompte à se montrer aussi optimiste que l’était la petite Asami. Assise sur son banc, elle regardait les gens passés et repassés sans vraiment faire attention à ce qu’elle faisait.

Durant cette semaine à attendre, la demoiselle avait pu remarquer bien du changement chez elle, d’un point de vu purement physique, elle avait bel et bien remarqué que sa cicatrice n’était plus. Un étrange sensation l’avait d’ailleurs envahit en voyant sa peau lisse et dénudé de toute trace du passé. Etait-ce une renaissance ? Une nouvelle vie ? Asami se posait beaucoup trop de question et plus encore à chaque jour qui passait, elle avait toujours ce tic de toucher et retoucher cet endroit blessé, son rein ? Etait-il à nouveau là lui aussi ? Elle ouvrait à plusieurs reprise son porte feuille, observant des fleurs qu’elle avait fini par faire sécher. N’importe qui trouverait cela étrange mais pour Asami, ces fleurs représentaient quelque chose de spécial, le dernier message de Caïn.

Encore aujourd’hui elle observait ces fleurs, assise sur ce même banc, à penser aux mêmes choses que le jour d’avant et le jour qui le précédait…Pourquoi l’avait-il amené ici ? Avait-on sérieusement essayer de la tué ? Ce qu’elle avait goutter ? Ce froid hivernal qui la réveillait de ses nuits, était-ce cela la mort ?

Le temps s’écoulaient au fur et à mesure, le sourire à ses lèvres s’affichaient de temps à autre, elle repensait à ces quelques jours qu’il avait passé à ses côtés, elle repensait à ses huit années qu’elle avait attendue sans bronché pour entendre un jour à la télévision l’ignominie dont elle connaissait l’existence depuis huit années. Elle savait que des personnes allaient mourir, elle savait que des centaines de millier de personne allait mourir et n’avait pas bouger…Pour une promesse…Une promesse faite à deux amis. Quelle genre de personne aurait été capable de sacrifier des centaines de millier de personnes pour un simple « promis ».
Asami en était capable, l’avait fait et aujourd’hui se demandait si elle avait bien fait. Elle avait très certainement ôté des parents à des tas d’enfants, des amis à des tas de gens qui en avait besoin. Asami était loin d’être si immaculée que cela quand on y pensait mais pourtant, la demoiselle ne regrettait pas…Du moins…Pas vraiment…Elle ne connaissait pas l’étendue des dégats que cela aurait pu créer si elle essayer de réagir, de faire quelque chose pour ces personnes, elle ne regrettait pas parce que comme toute personne de son éducation, elle croyait fermement au destin…A ce chemin tout tracé, à ces décisions qu’on ne peut pas réellement prendre, une prison doré dans laquelle la japonaise vivait sa vie…Aidant les personnes qui en avaient le plus besoin et ce en souvenir de ses propres problèmes. Asami aurait pu en vouloir à la terre entière, à cette vie de torturée qu’on lui avait offerte depuis sa naissance mais Asami n’arrivait pas…La colère était un ressentiment qu’elle ne connaissait pas. Etait-ce quelque chose de bon ? Pouvait-on réellement modifier cette image que la japonaise laissait voir d’elle. Ce qui faisait d’elle un être unique…
La nipponne ne l’espérait pas en tout cas…Pourquoi devrait-elle faire souffrir d’autre personne en plus d’elle ?


"Tu as l'air bien triste... Alice..."

Cette voix…Elle releva la tête, se retrouvant face à face à ce qu’elle attendait depuis des jours. Ses prunelles noisettes se déposant dans la profondeur de ses yeux, le visage d’Asami semblait être comme un ciel qui se dégageait, laissant passé de magnifique rayon de soleil. Elle c’était énormément inquiéter pour Caïn, avait imaginer tellement de scénario possible, était rester ici en espérant le revoir un jour, l’avait attendu en sachant…Et elle avait eu raison.
Rassurée de le voir, heureuse de le revoir…Un sourire c’était dessiné avec lenteur sur les lèvres de la demoiselle qui le regardait, le bonheur était lisible dans tout l’être qu’elle était. Il s’approchait d’elle et elle restait silencieuse, tel une enfant sage, une image figée de la gentillesse. Un parapluie s’ouvrit au dessus d’elle, une pluie s’abbatut sur eux. Elle l’observait s’asseoir, ne ratait aucun de ses mouvements et laissait à son esprit le temps d’assimiler se bonheur qu’était de revoir ce qu’elle attendait, ce qu’elle avait recherche depuis plusieurs jours, depuis même des semaines…Elle l’écoutait…Comme elle avait toujours eu don de le faire pour lui…Ce sourire, ses yeux un peu plus en amande de par son bonheur lisible.


"J'aime la pluie. Il y a des pluies de printemps délicieuses où le ciel a l'air de pleurer de joie... Ce qu'il y a parfois de beau avec l'automne, c'est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie, de vent et brouillard et que tout l'espace, brutalement, semble se gorger de soleil.... Et puis, s'il n'y avait pas la pluie... Je ne pourrais pas te réchauffer."

Ses paroles suffisaient à la réchauffer tout entière, muette comme une tombe, elle ne savait pas quoi dire et avait tellement de question à posé à vrai dire…Cependant, elle savait qu’elle devait se taire, pour le moment…Elle savourait cette instant, humant avec délicatesse l’air présent et le parfum de Caïn qui s’insinuait en elle à l’instant même où il enroula son écharpe au dessus d’elle.
Il aurait pu s’apprêter à l’étrangler qu’elle se serait entièrement laisser faire, il aurait pu essayer de la tuer, rien ne semblait être capable d’effacer l’intense sourire qui illuminait se visage.


"Viens, parlons en marchant, j'ai un endroit à te montrer... Pose moi toutes les questions que tu veux, j'essaierais d'y répondre."

Elle se leva, lentement, suivant le rythme de marche de Caïn, restant près de lui et sous le parapluie, ses doigts jouaient avec le coin de l’écharpe.

"Toute ? je risquerais de très vite t’ennuyer…"

Et cette mimic propre à Asami s’anima, elle inclina légèrement la tête, souriant malicieusement à son ami.

« Mais je pense que tout se résumerait sur un Pourquoi… »

Observant droit devant elle, elle avait entièrement confiance en Caïn, déposant ses yeux de temps en temps sur son visage, elle restait réellement charmée par se qu'il dégageait.

"Mais avant..."

Elle sortie son porte feuille, ouvrant celui-ci avec délicatesse, dedans se trouvait deux des fleurs que Caïn lui avait offerte, celle-ci était soigneusement sèchée et toujours aussi belle. Mais une troisième fleur séchée s'y trouvait. Elle la retira délicatement, ses pétales étaient d'un bleu léger à l'extérieur, l'intérieur étant d'un blanc pur. Elle la tendit vers Caïn comme si cela était d'une grande fragilité.

"C'est une némophila..."

Elle avait été forcée de la faire séchée pour éviter qu'elle se fane et perde toute sa beautée. La némophila signifia le pardon accepté, un message qu'Asami souhaitait faire passé à Caïn, qu'elle lui pardonnait...Même si...Elle ne lui avait jamais réellement voulu.

[ Voilà ^^
J'espère que tu as aimer ^^ ]
Revenir en haut Aller en bas
Caïn Ezechiel
~~All Causes Shall Give Away : I Am In Blood~~
Caïn Ezechiel


Nombre de messages : 1647
Age : 31
Pouvoirs : Contrôle cellulaire(=>Enzyme) ; Expérience ; Téléportation
Côté Coeur : Il n'existe plus.
Date d'inscription : 03/08/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 451 ans(apparence 23)
Relations avec d'autres personnes: Voir Background
Travail: Je n'aime pas le travail, nul ne l'aime ; mais j'aime ce qui est dans le travail l'occasion de se découvrir soi-même.(Joseph Conrad)

Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn )   Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) I_icon_minitimeDim 30 Nov - 17:50

[Mais enfin Asami, le clin d'oeil c'est les premières paroles du chauffeur de Taxi ! ^^, il demande à Caïn s'il est mannequin ou acteur, ce qu'est notre cher Gaspard Ulliel ... ^^ ; sinon as tu saisi le clin d'œil caché dans la deuxième citation au début de mon dernier post ?]

"Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre."(Blaise Pascal)
---------------------------


Deux êtres marchaient côte à côte, sous un parapluie. Ils parlaient calmement. Sous l'objet portatif noirâtre, on pouvait discerner deux personnes qui semblaient être leurs parfaits opposés. L'homme était grand, brun, les yeux bleus froids, l'air plus mature que son âge ne le laissait penser. La femme était petite, les cheveux roses, les yeux bruns-dorés candides, l'air plus enfantin que son âge ne la laissait penser. Lui était occidental, de type européen. Elle orientale, de type asiatique. On aurait dit un couple normal, dans une ville normal, avec des tracas de la vie, complètement normaux. Cependant, tous les deux étaient des êtres dotés de dons faramineux et à présent quiconque savait que la ville de New York ne pouvait plus être considéré comme "normal"... De plus, les tracas du jeune homme n'étaient pas normaux, bien au contraire... Devait-il éliminer Asami ? Oui ? Non ? Absolument ? Hors de question ? Pourquoi ...? Caïn remarqua qu'elle appréciait apparemment son geste. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait esquissé un geste aussi chaleureux envers une femme. Non, rectification, cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas esquissé de geste chaleureux envers un être humain. Asami semblait réellement contente de le voir, elle se disait sans doute qu'elle n'avait pas attend une vain. Et cela devait réjouir la nippone.. Son cœur se serra à cette pensée... Ne laissant rien transparaître comme son habituelle indifférence le voulait, il la regarda et l'écouta parler, ils ne ralentissaient pas leurs allures... L'immortel contempla encore une fois, le séduisant automatisme de la mangaka, cette mimique qu'il avait vu tant de fois durant son hébergement chez elle. Il souria, rayonnant. A la vue de ce sourire qui apparaissait comme sincère, la pluie elle même se fit moins drue, moins battante. Seulement, son habituel clapotis incessant et continue ne déclina pas, ce qui fit plaisir au Monstre. La pluie était d'une telle fraîcheur... Comme Asami. Peut être que "Beauté du Matin" et "Rose" faisait référence à ce phénomène qu'on retrouvait une matinée de lendemain de pluie... La rosée... Pour une fois, il ne parla pas et laissa l'asiatique continuait de parler, attendant ces paroles avec une sorte de malice dans le regard... L'homme s'arrêta suivi de la jeune femme. Il regarda la fleur. Attentivement. Sans ciller. Combien de secondes s'était il écoulés ? Depuis combien de temps, ses pupilles azurs grisâtres fixaient l'immaculé végétal ? Il comprenait. Et un trouble qu'il ne pensait jamais s'emparer de lui empoigna son âme fermement. Cette sensation lui donna un regard serein. Un regard aimant. D'une extrême délicatesse et dans un geste de raffinement qui lui était propre, il prit la némophila. Peu à peu, la plante gonfla, semblant retrouver sa vigueur d'antan. Sa pâleur blanchâtre devint pure, immaculée comme lorsqu'elle venait venait juste d'éclore. Une nouvelle vie lui était offerte... Se courbant comme la coutume japonaise le voulait, son corps formant un angle droit, il illustra avec brio une parole de Victor Hugo:"Les mots manquent aux émotions"... Ainsi, on l'entendit murmurer deux mots:

"Merci... Infiniment..."

Reprenant leurs marches, l'immortel se fit de nouveau muet, homme blanchâtre au regard saphir et à la démarche noble. La fleur dépassait de la poche de sa veste semblable à celle dépassant de la poche d'un marié. Se remémorant les paroles de l'asiatique, il finit par répondre alors qu'ils arrivaient devant un immeuble.

"Pourquoi ? Parce que. cette réponse de celui qui ne sait rien est aussi la réponse de celui qui sait tout. N'as-tu pas d'autres questions ? On va bientôt arriver..."

Caïn referma le parapluie et pria Asami de ne pas le quitter des yeux et de le suivre. Ils entrèrent dans un grand couloir puis prirent les escaliers pour monter vers le seul endroit où l'immortel revenait: son appartement.

Arrivant enfin au plus haut étage, l'homme regarda avec négligence l'étage. L'immeuble comportait peu de chambres(quatre par étages) mais celles-ci étaient très spacieuses. Caïn avait au départ emménager dans cet ancien hôtel de luxe puis finalement en avait acquis les droits de propriétés. Il les avaient ensuite revendus à un autre homme en échange que lui même ne paye pas le loyer et qu'il garde son appartement. Personne à par lui n'avait la clef. Avec les événements récents, tous les locataires étaient partis. Le bras droit de Sylar avait donc repris par un concours de circonstances ses droits de propriétés.

L'occidental s'arrêta devant la porte qui portait le N°51 et sortit une vielle clef ouvragée, semblable en tout point à la serrure... Le rossignol fut tourné dans le verrou, ce qui eut pour effet de faire résonner dans le couloir silencieux un cliquetis assourdissant. Une de ses mains blafardes se posa sur la porte pendant que l'autre arrachait la clef à la bouche déformée et avide qu'était la serrure, l'immortel ouvrit la porte, entra puis laissa passer son invitée. Fermant la porte, son éternel sourire discret sur le visage, Caïn lui dit simplement:

"Fais comme chez toi. Voici ma demeure..."

L'appartement du bras droit de Sylar, immensément spacieux, s'étendait en largeur. Sur les murs, mille et un objet cachaient le papier peint. Il y avait toute sortes de choses: des masques, des cartes, des tableaux, des photos de différents endroits du monde, des gravures, des estampes... L'évidence voulait que l'homme n'aimait pas la couleur de ses murs puisque chacun de ses pans n'était visible que par la myriade de souvenirs dessus. Sur le mur derrière eux, de par et d'autre de la porte, trois grandes lignes gris foncé délimitaient les zones où différents masques de la tribu Teke, Kwele ou Dan somnolaient, attendant peut être de retrouver leurs intérêts premiers liés aux cérémonies et rituels guerriers. A leur gauche, trônait un piano à queue de coupe classique, noir. devant lui, reposait un banc en cuir, là où le joueur s'asseyait. Sous leurs pieds, trois magnifiques tapis d'Orient se succédaient, leurs motifs dorés et leurs ensembles rouge étincelaient dans la pièce. En face, l'on pouvait discerner deux portes en bois d'ébène, noir comme la matériau dont ils étaient issues. Celle de gauche était l'entrée de la chambre de Caïn, l'autre celle où allait dormir l'auteur de Géhenne soit la chambre d'ami(e)s. Au plafond, pendait un lustre possédant une collection d'abat-jours qui envoyait une lumière tamisée dans la pièce. A leur droite, un canapé, une table basse et une télévision reposait, paisible. L'homme marcha un peu dans son salon, il se remémorait des souvenirs. Dans le coin supérieur droit de la pièce, une ancienne et immense bibliothèque longeait les trois cloisons, elle était rempli d'ouvrages sur toutes choses: l'histoire, la géographie, les sciences naturelles, les mathématiques, la littérature avec les plus grands auteurs, la médecine, la physique, la navigation, la musique... Une échelle noir était accroché à une partie de la bibliothèque, grâce aux sillons creusés dans ces rayons, on pouvait aisément déplacer le dispositif à barreaux... Une table d'ouvrage simple reposait là, avec ces chaises tout aussi communes... Deux fauteuils noir en cuir étaient également présent, non loin du meuble destiné au rangement des livres. Il y avait dans la pièce beaucoup de tableaux fait par Caïn, ils représentaient la plupart du temps des paysages, bien que sur chaque tableau on voyait nettement une forme avec de longs cheveux.. Aucun ne portait de nom, malgré les nombreuses étiquettes... Laissant son invitée une seconde, il alla dans la cuisine(description plus tard dans un autre post^^) et revint avec une bouteille d'eau, il en versa dans un verre qu'il tenait, il en avait un autre dans la main... Il se posa sur un des fauteuils près du meuble renfermant le savoir et demanda:

"Un verre d'eau, Asami ?"


[Images:
Spoiler:
Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Asami Barairo
Open your hands, my heart beats wildly For
Asami Barairo


Nombre de messages : 2501
Age : 34
Pouvoirs : changer la structure moléculaire ( pouvant rendre invisible et faire traverser les murs; commence a pouvoir en faire de même avec de l'eau )
Côté Coeur : Chris Miles
Date d'inscription : 15/07/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 25 ans
Relations avec d'autres personnes: Peter [I trust you] ; Alex [My Soul Brother] ; Caïn [Let's Fall In Love] ; Takeshi [will we be friend?] ; Chris [ The truth is that... ] ; Gala [ You and me...I can see us dying... ]
Travail: Chanteuse à succès au Japon

Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn )   Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) I_icon_minitimeLun 1 Déc - 21:34

( pour le clin d’œil caché je l’avais saisi XD )

La jeune japonaise était silencieuse, elle semblait calme alors qu’intérieurement elle était d’une certaine manière assez nerveuse, comme à chaque fois qu’elle se trouvait en présence de Caïn à vrai dire…C’était un jeune tous ce qu’il y avait de plus mystérieux, sa façon d’être, sa voix, cette façon dont il avait d’arpenter le monde, c’était très certainement ce qui l’attirait le plus chez lui. Il semblait connaître tant de chose, semblait avoir vécu tant de moment et pourtant, il possédait toujours cette imperceptible tristesse dans le bleu de ses yeux. De l’eau dans les yeux…Au Japon, rare était les enfants à posséder cela et lorsque cela arrivait, il était très rare que cela soit considérer comme une bénédiction ou comme un critère de beauté, trop d’eau signifiait trop de larme et par conséquent, trop de malheur. Asami se souvenait encore de cette petite fille qui avait été bousculer pour ce simple détail et elle s’en était toujours voulu d’avoir ressentir un sentiment d’alègement car pour une fois, cette petite fille bousculée…Cela n’était pas elle…Elle s’en était toujours voulu, pour ce sentiment qu’elle n’avait jamais avouer, c’était idiot, mais la japonaise était dôté d’une sensibilité que peu pouvait réellement égalé. C’était bien évidemment à double tranchant mais pour Asami, cela n’avait pas vraiment fait d’elle quelqu’un de monstrueux…Bien au contraire…Ce qui ne semblait pas être le cas du jeune homme qui marchait à ses côtés bien que la niponne n’aurait jamais utiliser l’adjectif « Monstrueux » pour celui-ci.
Cet eau dans les yeux de l’homme était pour elle très loin d’être un mauvais présage, au contraire, elle semblait être toute la force…Comme le disait un proverbe très connu : « méfiez-vous de l’eau qui dort ». Au Japon, on disait aussi que l’eau avait le mérite de toujours trouver une route, aussi sinueuse soit-elle, l’eau avait cette capacité de creusé, encore et encore, parcourant des kilomètres…Juste pour trouver le repos. A croire que Caïn n’échappait pas réellement à la règle d’une certaine manière.
Ses pas suivant les pas du jeune homme, elle restait bien abritéesous le parapluie, écoutant avant de retirer très délicatement cette petite fleur pour la tendre avec toute la gentilesse du monde vers Caïn. Elle espérait sincèrement lui faire plaisir, aussi étrange que cela pouvait parraître, elle se sentait très proche de lui malgré des différences plus que visible. Ses yeux noisettes ne quittèrent pas les gestes du jeune homme, elle semblait toujours fascinée par la moindre chose, s’exaltant du moindre souffle de chaleur, de la moindre petit étincelle d’espoir, s’exaltant du moindre sourire et à présent, elle s’exaltait de voir cette fleur reprendre délicatement vie entre les doigts du belâtre. Un sourire illuminant le visage la japonaise, la fleur lui semblait encore plus belle maintenant qu’elle était entre les doigts de Caïn. Elle reculta légèrement lorsqu’il se courba, non pas par surprise mais elle avait eu peur qu’il se cogne en vue de l’étroitesse de leur place sous ce parapluie noir. Ce geste de coutume orientale ne laissait pas sans effet la demoiselle qui aussi respectueusement que possible inclina très légèrement la tête.


"Merci... Infiniment..."

Ces paroles se percutaient encore dans sa tête, cette manière de lui parler, cette façon de bouger, cette noblesse qui se dégageait de lui. Asami avait parfois l’impression d’être si petite au côté de Caïn. Reprenant leur marche, la petite niponne jeta quelque regard en coin vers cette fleur, esquissant un sourire très discrète, se sentant rougir légèrement elle inclina la tête vers le bas ses cheveux roses venant délicatement cacher la rougeur de ses joues.

"Pourquoi ? Parce que. cette réponse de celui qui ne sait rien est aussi la réponse de celui qui sait tout. N'as-tu pas d'autres questions ? On va bientôt arriver..."

Bientôt arriver ?

« Où m’emmenez-vo… »

Elle ne termina pas sa phrase, se retrouvant face à un batiment dont l’allure fascinait la japonaise tout comme chaque batiment d’architecture occidentale à vrai dire. Il lui pria de ne pas le quitter des yeux, une demande qu’elle serait aisément satisfaire.

Le sourire d’Alice était semblable à celle d’une enfant découvrant quelque chose de nouveau, ses yeux brillaient de curiausité alors qu’elle était entrée dans les couloirs du batîment pour suivre son ami. Ce fut dans un geste de réflexe presque enfant que la demoiselle aggrippa un morceau de la manche de Caïn, comme si, elle c’était soudainement effrayée a l’idée de se perdre ou de le perdre lui tout simplement. Le tenant ainsi avec délicatesse, elle le suivait, observant autour d’elle chaque détail qui sussitait en elle un sentiment. Tout pouvait la faire sourire et c’était ce genre de petite satisfaction qui lui rappellait qu’elle n’était pas sur terre pour souffrir ou pour pleurer…Qu’elle était ici pour vivre heureux…Les paroles de sa propre mère quand Asami pleurait à chaude larme parce qu’un élève c’était bêtement moquée d’elle, lorsqu’elle pleurait à chaude larme parce qu’elle avait échoué un exercice ou bien lorsqu’elle pleurait à chaude larme tout simplement après un cauchemard…

Devant la porte, l’asiatique lacha prise, souhaitant laisser la facilité du mouvement à Caïn. N°51…La clé qu’il sortit, le cliquetit dans la serrure, tout semblait la faire frémir de curiausité mais ce qu’elle attendait le plus était de découvrir la pièce qui se trouvait derrière cette porte…Comme si cette pièce pouvait lui permettre d’emboiter quelque morceau du puzzle qu’était Caïn à lui seul. La porte s’ouvrit dans un grincement léger, pas effrayant. Il la fit entrée et referma tout simplement derrière elle alors que les yeux de la japonaise parcourait déjà la pièce


"Fais comme chez toi. Voici ma demeure..."

Asami s’avança de quelque pas dans les pièces, s’approchant très doucement des murs, elle observait chaque décoration, chaque objet, chaque carte, chaque photo…Ses yeux buvaient cette culture accrochée au mur, cachant avec une vonlonté certaine le mur qui s’y trouvait derrière. Elle passa doucement ses doigts sur des masque, elle semblait que les effleurées, aussi légère qu’elle l’était naturellement, ses doigts semblaient à peine les touchés alors que ses yeux observait déjà autre chose. Elle baissa la tête regardant le tapis aux milles et une couleur, les dorrures. Une bref instant, Asami semblait être la parfait portrait du personnage de son manga, d’ailleurs…Ne l’avait-elle pas toujours été ?
Asami était Alice…Oui…Alice aux pays des merveilles…D’une certaine manière le clin d’œil à cette illustre ouvrage semblait flagrant à ce moment même où elle s’agenouilla tout simplement pour passer doucement ses doigts sur le tapis. Elle aimait le contact, chose paraxale lorsqu’on connaissait la nature de son pouvoir. Reprenant sa visite, pleine de curiausité, elle c’était directement dirigé vers ces montagnes de libres presque curieuse d’y voir peut-être son propre ouvrage même s’il ne s’agissait pas de réel littérature à vrai dire.
Malgré tout, ses yeux parcouraient chacun des livres présents, oubliant cette idée que peut-être ses propres écrits s’y trouveraient. Passant ses doigts sur les reliures des ouvrages, elle aimait ce contact des livres, de leur couverture, esquissant un sourire indescriptible, elle se tourna vers Caïn. Ses iris le chercha du regard, celui-ci avait tout simplement disparut dans la cuisine des lieux alors qu’Asami venait de voir son inssasiable curiausité être attiré par un magnifique piano classique. Elle s’approcha doucement de l’instrument, comme si elle se devait d’être discrète et respectueuse des lieux, comme si le moindre bruit pourrait être un affront pour la beauté de cette pièce, comme si le moindre gestes trop brusque pouvait ternir les objets qui s’y trouvait.

La japonais observait l’instrument se retrouvant soudainement immergée de souvenir intense, elle se souvenait d’heure passer, la tête posé sur les genoux de sa mère, à l’écouter tout simplement jouer. Elle se souvenait de ses propres heures passé à jouer sur le piano de sa mort, comme si chacune des notes qu’elle pouvait faire sortir de ses instrument pouvait un jour lui ramené sa mère, rendre le sourire à son père et lui ramener ce bonheur qu’elle avait eu durant quelques années…Mais jamais ce rêve d’enfant se réalisa et pourtant, la japonaise n’avait jamais cesser de jouer…Sa main se releva très légèrement, s’approchant lentement de l’instrument, ne remarquant pas le retour du maître des lieux.


"Un verre d'eau, Asami ?"

Elle sursauta, comme prise en plein flagrant délit, se tournant vers Caïn elle avait, par réflèxe, poser sa main sur son cœur, sentant le rythme rapide que l’organe avait prit suite à cette petite frayeur.
Inclinant délicatement la tête, elle laissait ce sourire transparaitre sur ses lèvres, ce sourire qu’elle n’offrait qu’à lui sans le savoir.


« Oui…Merci… »

Sa tête s’inclinant brièvement, ses cheveux démontraient leur incroyable légèreté par ce simple mouvement. Mais ses yeux se déposaient doucement vers l’instrument, un voile de tristesse se dégageant une bref seconde de son regard doré…

« Maman en jouait souvent… »

Cette simple phrase n’avait pas de réel existance dans ce contexte, Caïn n’avait jamais connu la mère d’Asami, il n’en avait vu que la photo sur la cheminée de la jeune fille quelques années plus tôt. Reposant son regard sur Caïn, elle s’approcha…Si celui-ci avait réellement fait des recherches sur la japonaise, il pouvait aisément savoir que celle-ci avait elle-même un attachement particulier pour cette instrument…Elle-même en jouait et ce depuis des années, la plus part de ses fans le savaient…Et il était coutume au Japon que ce genre de détail se sache, allez savoir pourquoi, c’était comme l’importance du groupe sanguin pour les relations socials…Des concepts qu’Asami ne comprenait pas réellement malgré qu’il s’agissait de ses mœurs.

« J’ai l’impression de voyager… »

C’était un compliment au sujet de son appartement et il suffisait de voir le regard de la demoiselle pour en lire toute la sincérité du monde.
A présent face à Caïn, très proche de lui, rappellant leur première rencontre, elle se plongeait encore une fois dans le bleu de ses yeux…


« Arigato… »

Elle le remerciait…Pourquoi ? Pour divers raison que seul Caïn pouvait très certainement comprendre, de ce monde qu’il avait ouvert au pas d’Asami, de ses souvenirs qu’il avait délicatement déroulé sous ses pieds mais surtout…De cette vie…Qu’il lui avait offert…

--------------------

"Demain est un mystère, pour tout le monde, et ce mystère doit provoquer le rire et l'envie, pas la peur ou le refus."(Marc Levy)
Revenir en haut Aller en bas
Caïn Ezechiel
~~All Causes Shall Give Away : I Am In Blood~~
Caïn Ezechiel


Nombre de messages : 1647
Age : 31
Pouvoirs : Contrôle cellulaire(=>Enzyme) ; Expérience ; Téléportation
Côté Coeur : Il n'existe plus.
Date d'inscription : 03/08/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 451 ans(apparence 23)
Relations avec d'autres personnes: Voir Background
Travail: Je n'aime pas le travail, nul ne l'aime ; mais j'aime ce qui est dans le travail l'occasion de se découvrir soi-même.(Joseph Conrad)

Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn )   Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) I_icon_minitimeVen 5 Déc - 15:09

"Je me suis habitué à la mort : un pianiste est un homme déguisé en croque-mort, avec en face de lui, constamment, son piano qui ressemble à un corbillard."(Arthur Rubinstein)
"La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée."(Platon)
-----------------------------


Il venait de revenir de sa cuisine, déposant la fleur de la japonaise dans un verre. S'asseyant sur un fauteuil, l'homme avait proposé à son hôte de boire un peu. Celle-ci subjugué par l'instrument noir comme le crépuscule semblait surprise de remarquer le maître des lieux, comme si l'appartement n'était qu'un musée réservé à ses yeux ingénues. Que faisait-il ici, cet étranger...? On ne pouvait pas détourner les yeux de lui, contraste poignant d'obscurité dans un espace chamarré de couleurs et d'objets anciens. Peut être lui aussi faisait il partit de ce musée...? Qui sait... Caïn sirota son verre un instant, imprégnant ses lèvres purpurines de la fraîcheur innocente de l'eau... Combien de baisers sur l'échine d'une femme avait déposé ces lèvres... Même lui ne le savait pas. Il posa le verre sur la table et se leva, s'avançant de sa démarche irréelle, gracieuse, aérienne. Asami avait sursauté et reprenait son souffle, le sourire aux lèvres. Lui offrant toujours cette mimique attachante. Il continua mais se stoppa net, lorsque la nippone prononça sa première vrai phrase depuis son entrée chez lui. Ses yeux saphirs se posèrent sur l'imposant objet. Caïn savait qu'elle jouait du piano, grâce à ses recherches sur elle. Il n'avait pas dû aller chercher bien loin puisque cette information se trouvait sur le site officiel de la mangaka. Cependant, le bras droit de Sylar n'avait jamais réellement prêté attention à celui -ou celle, il le savait désormais- qui avait enseigné la musique à la japonaise. Il pensait qu'elle avait pris des cours par un quelconque et obscur professeur, à jamais dans l'oubli... L'immortel découvrait aujourd'hui que c'était la mère d'Asami. Il avait vu cette femme sur une photo, au Japon. Asami lui avait appris comment elle était morte, tragiquement, dans un accident de voiture. Le villain regarda le jeune femme s'approcher de lui, ne bougeant pas. Il resta tout aussi indifférent au compliment de la nippone qu'à l'accoutumée, plongeant leurs yeux dans le regard de l'autre, simplement, encore. Il détourna la tête lorsqu'il entendit son "merci" exprimé dans sa langue. Sans un mot, Caïn passa à côté de la japonaise et lui donna son verre d'eau. L'homme se posa sur la banquette et avança les mains vers le clavier du piano puis il les retira subitement... Un mince sourire se peignant sur son visage.

"Asami... Peux-tu jouer pour moi, s'il te plaît ?"

La phrase resta en suspens pendant quelques minutes, solennel. Le silence fut brisé par un.... Miaulement... Une tornade noir se jeta sur Caïn qui soupira... Sur ses genoux, un chat au poil soyeux et de couleur ébène ronronnaient... Les yeux du félin s'ouvrirent regardant avec beaucoup d'insistance la visiteuse. Les pupilles du chat était d'un bleu très clair. L'immortel soupira à nouveau en caressant la bête.

"C'est un chat que j'ai soigné un jour... Il ne cesse de revenir... Je crois qu'il m'apprécie."

Sans lever les yeux de son animal, il lui gratta le derrière de l'oreille. L'homme ajouta:

"Je lui ai donné un nom japonais. Si j'avais un fils, j'aimerais l'appeler ainsi... Ce chat se prénomme Daïki."

[Post court comparé à ce que je fais d'habitude mais aujourd'hui j'ai pas beaucoup d'inspiration ^^"... Voilà la surprise =)... J'espère que tu aimeras ce post ^^"]

Revenir en haut Aller en bas
Asami Barairo
Open your hands, my heart beats wildly For
Asami Barairo


Nombre de messages : 2501
Age : 34
Pouvoirs : changer la structure moléculaire ( pouvant rendre invisible et faire traverser les murs; commence a pouvoir en faire de même avec de l'eau )
Côté Coeur : Chris Miles
Date d'inscription : 15/07/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 25 ans
Relations avec d'autres personnes: Peter [I trust you] ; Alex [My Soul Brother] ; Caïn [Let's Fall In Love] ; Takeshi [will we be friend?] ; Chris [ The truth is that... ] ; Gala [ You and me...I can see us dying... ]
Travail: Chanteuse à succès au Japon

Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn )   Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) I_icon_minitimeDim 7 Déc - 0:04

[ Court peut-être mais de qualité mon ami…J’aime énormément et j’espère en faire autant pour toi ]

« Tous les rêves ont un prix. »
« Pourquoi privilégier ce qui n'existe plus au détriment de tout ce qui est là ? »
« Aimer ce n'est pas renoncer à sa liberté, c'est lui donner un sens. »


-----------------------------

Le silence qui avait plonger la pièce dans un, semble-t-il, tout autre monde, rendait Asami quelque peu nerveuse. Elle avait constemment peur d’avoir fait quelque chose de facheux, de répréhensible, peur de décevoir aussi mais cette sensation était d’autant plus importante en cet isntant présent. Comme si, tous se qu’elle disait, tous se qu’elle faisait n’était que pour Caïn. Etait-ce une erreur d’être tombée amoureuse d’un homme qui lui avait avouer quelque jour plutôt qu’il n’était pas à son premier meurtre ? Etait-ce parfaitement normale de ressentir de tel sentiment pour la personne qui en quelques jours avaient donner un tout autre sens à sa vie…tomber amoureuse du propre assassin de son père. Dans d’autre lieu et époque, Asami se serait vue obliger de laver l’honneur de sa famille en le tuant à son tour où plutôt en le faisant tuer…Les femmes n’ayant pas le pouvoir de se battre…Comme dans les pièces de Pierre Corneille, mêlant l’honneur et l’amour dans une guerre où bien souvent, l’honneur triomphe à l’amour…Pour cette scène, l’amour s’y trouvait…Il était innévitable et il était impossible de le nier mais à quoi s’opposait-il ? A la haine ? La peur ? A des centaines de sentiment et des milliers de raisons qui jugerait que cette amour ne serait pas bon.
Mais Asami, loin de ces questionnement, vivait simplement l’instant présent, appréciant la présence de Caïn à ses côtés, elle ne niait en rien son admiration, voir son obsession, pour Caïn. Elle le savait pertinemment et il n’était pas question de fuir cela mais se rendait-elle réellement compte qu’il s’agissait de bien plus qu’une simple admiration ? Qu’une simple soif de curiosité ? tel Agnès dans « L’école des Femmes » de Molière, la japonaise ne se rendait certainement pas compte de ces sentiment qui lui enserrait le cœur et l’étreignait dans une douce chaleur. L’innocence la plongeant dans un tout autre univers, l’ammenant l’air de rien à se protéger de ce sentiment malgré tout car oui…L’amour est comme un diamant, brute, taillé, coupant et tellement beau, tellement fascinant…Mille et une facette pour mille une manière d’aimer…Les yeux de la japonaise observait ce carbonne se lever, passer devant elle et s’installer sur cette banquette…Il découvra les touches du piano et se tournant subitement vers Asami avec ce mince sourire sur ce visage…Son cœur bondit dans sa poitrine et elle inspire profondément face à cette sensation…Son verre d’eau à la main, elle l’avait presque oublier…


"Asami... Peux-tu jouer pour moi, s'il te plaît ?"

Lorsqu’il avait commencer sa phrase, Asami avait poser ses lèvres sur le bord de son verre…S’apprêtant à boire quelque gorgée de celui-ci mais la question la stoppa dans son mouvement…Une seule gorgée d’eau voyagea dans sa gorge pour s’échouer dans son estomac…Amenant le verre à hauteur de sa poitrine pour pouvoir répondre…Elle entrouvri les lèvres lorsqu’un miaulement vint à l’interrompre, une ombre noir se mouvant avec rapidité jusqu’au genou du maître des lieux…Elle observa l’animal, un sourire plein de malice et d’attendrissement se dessinant sur les lèvres de la japonaise, il suffisait de voir ses yeux pour savoir qu’elle craquait complètement pour l’animal…Il suffisait de la regarder pour savoir qu’elle craquait pour chaque être que la nature avait pu créer…

"C'est un chat que j'ai soigné un jour... Il ne cesse de revenir... Je crois qu'il m'apprécie."

Elle leva les yeux vers Caïn, son sourire attendrit ne quittant pas ses lèvres, elle s’approcha de quelque pas, écoutant les paroles qui suivirent :

"Je lui ai donné un nom japonais. Si j'avais un fils, j'aimerais l'appeler ainsi... Ce chat se prénomme Daïki."

Ses pas se stopèrent net en entendant ce prénom…A croire qu’ils étaient intimement lié…

« Grand espoir… »

Asami avait toujours nourrit un amour particulier pour ce prénom, elle n’avait eu de cesse de raconter à Kyuzuke que son premier enfant serait un garçon et que cela serait le prénom qu’elle donnerait. A ce souvenir, les yeux d’Asami se voilait de mélancolie alors que son sourire, presque amusé, c’était peint sur son visage…

« Aussi étonnant que cela pourait parraître Caïn…Il s’agissait du prénom que j’aurais volontiers donner au fils que je pourrais un jour voir naître… »

Un rêve qu’Asami nourrissait comme certainement, beaucoup de personne, en bonne innocente et naïve qu’elle était, en bonne jeune fille pleine de gentillesse, donnée naissance à un enfant faisait effectivement partie de ses rêves…Cela serait un magnifique cadeau, une manière pour elle…D’offrir la plus belle des vies…Une façon de dire adieu à son passé et offrir tout son amour à un enfant et son père.

S’approchant doucement du piano, elle s’installa face à celui-ci au côté de Caïn, posant le verre sous le tabouret…Elle ne souhaitait pas le renverser et ne souhaitait surtout pas abimer l’instrumer en le déposant sur celui-ci.


« J’espère que je vais pas vous décevoir… »

Elle lui sourit, timidement, ses joues s’empourprant avant de commencer délicatement à jouer.



Les premières notes, dans les aigus, rapide, donnant déjà le ton à la mélodie…Douce et pleine de cette gentillesse dont était Asami tout entière, les touches graves venant se mêler à sa mélodie. Voir Asami jouer était une expérience très certainement étrange car c’était voir qui était réellement la demoiselle. Cette gentillesse était d’autant plus présente mais s’opposait dans une lourde et malheureuse peine continuel, une mélancolie qui offrait un grand charme à cette jeune fille aux cheveux roses. Les mèches de celle-ci c’était délicatement posé devant son visage alors que ses yeux était rivé sur les touches, changeant de temps à autre le rythme de cette mélodie. Il y avait longtemps que la jeune fille n’avait pas jouer mais elle y laissait toujours autant de sincérité, il suffisait de voir ses yeux s’humidifier pour savoir que les souvenirs de sa mère ne la laissait pas du tout indifférente, il suffisait d’écouter sa mélodie pour savoir que sous cette facette pleine d’amour et de bonté, se cachait une jeune femme très certainement tourmenter.

Il suffisait de l’entendre jouer pour voir une très grande fragilité en face, son corps se balançant légèrement au rythme de la musique presque simpliste et répétitive…Son cœur battait de plus en plus fort au fur et a mesure que la mélodie avançait, sachant qu’elle ouvrait parfaitement son cœur et son âme, comme on ouvre un livre ouvert, laissant Caïn lire et feuilleté celui-ci comme bon lui semblait…

Et tout le long de la mélodie, Asami souriait, jouer de cette instrument lui procurait un plaisir lisible, c’était une manière pour elle de sentir encore la présence de sa mère. Un être pour qui la japonaise nourissait un amour infini, Caïn l’avait apprit durant son séjour dans la demeure de la mangaka bien qu’Asami lui ai très peu parler d’elle. Malgré tout, la japonaise restait très égoiste et offrait que très rarement des détails pesant de sa vie et pourtant…Caïn devait très certainement être le seul à connaître presque l’entièreté de la vie d’Asami et ce presque en détail…Certaine zone d’ombre persistait peut-être mais rien de très important à vrai dire…Une larme se glissait sur la peau couleur de lait de la jeune femme…S’échouant sur l’une des notes noir du piano…

La fin s’approchait au bout de presque cinq minute de mélodie, le rythme s’intensifiant jusqu'à s’arrêter brutallement…

Gardant la tête baisser, ses yeux fixant le clavier de l’instrument…Elle entrouvrit les lèvres et de sa douce voix, se fit entendre :


« Peut-on être innocente, lorsqu'on aime un coupable ? »

Et bien qu’Asami ne considérait pas Caïn comme un coupable et cela c’était entendu dans la manière de prononcer ce mot, elle savait que Caïn dans un certain sens, c’était vu affubler de cette image que sa soit par lui-même ou par les autres…Certes, Asami ne se souciait guère de son innocence...Cela était juste une manière à elle...De lui avouer...
Une des plus belle citation du chef d'oeuvre qu'était Cyrano...


[ Voilà, j'espère que j'aurai été à la hauteur
Il y a quelqu'un clin d'oeil à droite et à gauche aussi Razz
J'ai hate de te lire ]
Revenir en haut Aller en bas
Caïn Ezechiel
~~All Causes Shall Give Away : I Am In Blood~~
Caïn Ezechiel


Nombre de messages : 1647
Age : 31
Pouvoirs : Contrôle cellulaire(=>Enzyme) ; Expérience ; Téléportation
Côté Coeur : Il n'existe plus.
Date d'inscription : 03/08/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 451 ans(apparence 23)
Relations avec d'autres personnes: Voir Background
Travail: Je n'aime pas le travail, nul ne l'aime ; mais j'aime ce qui est dans le travail l'occasion de se découvrir soi-même.(Joseph Conrad)

Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn )   Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) I_icon_minitimeSam 20 Déc - 16:38

C'est quand même pitoyable XD, je répons toujours 10 jours après ><(enfin, j'espère remonter mes notes avec ces absences UxU")]

"Vague comme un songe et précis comme l'algèbre, tel est la musique."(Caïn Ezechiel)
"Tout est musique. Un tableau, un paysage, un livre, un voyage ne valent que si l'on entend leur musique."(Jacques de Bourbon Busset)
"La musique est le langage des passions, mais toutes les passions ne gagnent pas à être mises en musique."(Christoph Martin Wieland)
---------------------------------


Il vit Asami se stopper à nouveau, se retrouvant figée par les mots qu'il venait de prononcer. Elle murmura ce nom traduit en anglais à haute voix, comme s'il s'agissait d'un Tabou ou d'un blasphème qui venait d'être brisé. Après quelques minutes où la jeune fille se remémorait des souvenirs, elle lui répondit ce qu'elle pensait de ce prénom. Ainsi, la cause de son trouble était le fait que la mangaka aurait voulu donner ce nom à son propre enfant... Coïncidence..? L'homme souria. Cette fille était décidément... Intéressante. De son pas ingénue, il la vit s'approcher presque timidement du piano, disant qu'elle espérait que ce qu'elle allait jouer aller lui plaire... Ses joues devinrent écarlates, signe que, suite à ses émotions, son sang venait d'irriguer ses pommettes. Caïn acquiesça silencieusement pour lui dire qu'il serait forcément enchanté par ses prouesses.

L'immortel vit la nippone s'asseoir à ses côtés puis avançait ses mains vers le clavier. Celles-ci, douces et blanches se posèrent sur les touches et enfin, se mirent à jouer. L'homme ferma les yeux pour s'imprégner des notes qu'elle allait jouer. Les premières notes résonnèrent dans le gigantesque appartement, aigus et douces, dévoilant déjà une mélodie simple mais si complexe en profondeur. Les mêmes notes étaient rejoués inlassablement, pourtant, plus le temps avançait plus la musique gagnait dans l'intensité de ses émotions. Elle s'élevait, pâle et fragile et se battait pour vivre, pour faire entendre sa petite voix. Les notes s'élevèrent encore, semblant marquer des pauses invisibles qui accentuaient encore leur chant atypique, enfin d'autres notes furent joués, changeant son air. Quel était donc cette Aria sans accompagnement ? Cette mélopée loin d'être monotone ? Les notes se firent plus hautes puis finirent par retombés brutalement.

La musique qu'avait joué Asami était mélancolique et montrait qu'elle était affreusement tourmenté par bien des choses... En était-il lui même une des causes... sans doute, car il savait que la jeune femme accordait beaucoup d'importance à son jugement et à lui-même en particulier. L'affection qu'elle lui portait le rendait indifférent, tant de femmes avaient nourris des passions violentes pour lui et il n'y avait jamais fait attention. Lui même ne connaissait pas le sentiment ardent que provoque un nouvel amour. Et il ne s'en préoccupait pas. Il n'en avait cure.

Comme pour lui répondre, l'homme poussa la jeune fille doucement, et se mit de manière à jouer au piano.

"Me permets tu ?"

Il leva ses mains blafardes et se mit à jouer les premières notes d'une mélodie fort bien connu: "La Lettre A Elise" de Beethoven. Ses mains se mirent à pianoter sur le clavier de l'instrument, déversant une nouvelle mélodie dans la pièce. La partition bien qu'extrêmement connue et classique était toujours aussi belle et gardait son caractère poignant. Les notes s'élevaient puis rebaissaient dans les graves comme tant de monde le savait. Et cette petite pause qui séparait chaque morceau, s'élevait à nouveau. Les notes changèrent pour mélanger les sons aigus et grave puis la mélodie se fit plus gai et enjoué momentanément et doucement redevint délicieusement lugubre, triste. Montrant l'attente désespéré de "l'émissaire de la lettre"... Les notes se firent hautes, rapides, et redevinrent subitement la mélodie du début... Et dans un dernier soupir d'agonie, la musique prit fin.

L'homme regarda la nippone dans les yeux, le silence était complet. Il resta là, un long moment, regardant la mangaka dans les yeux puis le bras droit de Sylar s'avança, réveillant par la même occasion le chat qui se leva et alla se réfugier sur un des canapés. L'immortel murmura:

"Voilà ma réponse."

Un silence pesant s'installa dans l'appartement. Caïn se leva, se déplaçant sur son parquet sans bruits et s'arrêta fixant un de ces murs. Sur celui-ci, on pouvait observer une femme au visage légèrement souriant tel la Joconde, une longue chevelure brune aux reflets auburn arrivant sur ses épaules. Ses yeux étaient d'un bleu très pâle, presque transparent. On ne pouvait nier la beauté de cette femme. Elle était magnifique. La voix de celui qui avait visité tous les pays rompit brutalement ce mutisme.

"C'est ma mère."

Enfin, il ajouta non sans éprouver un gêne particulier à prononcer ces paroles. Il devint se faire comprendre, être clair.

"Souvient t'en Asami... L'Admiration est le sentiment le plus éloigné de la Raison."


[Voilà mon cadeau. Je te souhaite un joyeux Noël et un bonne anniversaire en avance !! =)]
Revenir en haut Aller en bas
Asami Barairo
Open your hands, my heart beats wildly For
Asami Barairo


Nombre de messages : 2501
Age : 34
Pouvoirs : changer la structure moléculaire ( pouvant rendre invisible et faire traverser les murs; commence a pouvoir en faire de même avec de l'eau )
Côté Coeur : Chris Miles
Date d'inscription : 15/07/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 25 ans
Relations avec d'autres personnes: Peter [I trust you] ; Alex [My Soul Brother] ; Caïn [Let's Fall In Love] ; Takeshi [will we be friend?] ; Chris [ The truth is that... ] ; Gala [ You and me...I can see us dying... ]
Travail: Chanteuse à succès au Japon

Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn )   Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) I_icon_minitimeMar 30 Déc - 2:34

[ A mon tour de mettre du temps...J'ai bien du le recommencer 9 fois...Ceci doit être la 10eme et j'espère la bonne...Parce que je buche dessus depuis plusieurs long jour...Je voulais qu'il soit parfait...Limite à faire pleurer les moins sensible d'entre nous Razz
Bon je crois pas que ça ira jusque là...Mais...Qui sait...
Enfin voilà, dedans se trouve ton cadeau de noël, j'espère qu'il te rendra stoic, éberlué, que tu fantasmera des siècles dessus ! ( non c'est pas une photo d'Asami en petite tenue ! Bande de pervers ! *parle pour les éventuels lecteur :p*
Enfin je m'attarde je m'attarde...
J'ai la trouille d'arrêter d'écrire en hrp parce que tant que tu lis ceci, tu lis pas le rp qu'il y a en dessous...J'ai peur que ça te plaise pas...Que cela soit le pire message poster sur le forum ! PIRE ENCORE !
Bon oké...J'arrête le hrp...
Maintenant ?
Tu veux vraiment lire ?
Vraiment ? Vraiment ?
J'ai la trouille tu sais...Bon bon oké j'arrête là !

*inspire profondément*

J'espère avoir été à la hauteur...Vraiment...
Joyeux noël...
Le voici...Ton cadeau... *a la trouille* )

« La vie est un labyrinthe...Un long puits sans fond...On ne cesse de tomber, on remonte de temps en temps, on retombe de plus belle...Mais un jour où l'autre, une main se tends vers vous, une lueur se dresse devant vous, vous montre le chemin, vous remonte, vous aide, vous emmène...Pour certain...Cette main sera la mort...Destructrice et libératrice...Pour moi...Il a un nom...Caïn »

---------------------------------

Le silence reprenait à nouveau place dans la pièce. J'étais là, devant ce piano, silencieuse...Cette question, je l'avais posé, je l'avais dites à voix n'attendant pas de réponse. Il s'agissait pour moi une manière de le lui dire...Il devait le savoir. Le souvenir de cette balle me traversant, de ces cauchemars de ma propre mort m'avait apprit une chose que je savais déjà depuis tellement longtemps...Il ne fallait jamais attendre...L'amour est l'une des plus belles choses que l'homme ai pu ressentir, maman me disait souvent « L'amour est comme un papillon, si tu le garde dans tes mains...Il finira par mourir...« Ouvre tes mains », laisse le s'envoler... ». Mes mains étaient a présent grande ouverte, l'amour pouvait à présent virevolté comme bon lui semblait...Oui...Comme un papillon...Fragile et éphémère...Hélas...
Une question fut posée...Je n'attendais pas de réponse...Et pourtant.

Tu as délicatement levé la main, tu t'ai doucement mis à jouer, cette mélodie...Aussi classique puisse-t-il être semblait être la plus belle des musiques que j'ai pu entendre. A croire que tu as bien plus de capacité que tu ne le pense Caïn. Une réponse des plus belles me fut donnée, un message s'y trouvait n'est-ce pas ? Je ne sais pas si je suis digne pour le déchiffré mais j'espère avoir compris quelque chose. L'émissaire de cette lettre ? C'est moi ? Ironie du sort me diras-tu...
« Mon coeur bat la chamade », plus les secondes passes au fils de cette mélodie et plus l'envie d'éclater en larme me prend, de joie ou de tristesse, je ne sais pas...Je suis heureuse près de toi, c'est une sensation étrange, tu m'apporte quelque chose que je n'arrive pas à déchiffré, et en y pensant...Je me sens terriblement simple, terriblement idiote, je ne dois pas être la première à vrai dire. Tu as beaucoup de charisme et pourtant...Je t'avouerai que j'ai cette certitude que c'est autre chose encore, que c'est différent...Oui...Très différent.

Comment pourrais-je t'expliquer cette différence ? Je ne le pourrai jamais, à vrai dire, je suis persuadée que tu le comprendra par toi-même. Cela demandera peut-être beaucoup de temps...Ou peut-être pas...Seul l'avenir nous le dira...N'est-ce pas...« Caïn... ». J'ai confiance en toi, je ne te demande rien, peut-être ta présence...Mais jamais je t'enfermerai, tu pourrais me dire que je l'ai fais dans mon coeur mais...Mon bel ami...Ce n'est pas le cas, ce coeur, tu me l'as volé sans le vouloir, ce son les aléas de la vie que tu aurais très certainement souhaiter peut-être éviter. Je ne te demande pas d'en prendre soin, ce coeur battera aussi longtemps qu'il devra battre et s'arrêtera quand il sera temps pour lui de s'arrêter...Tu ne pourras rien y faire. Tu influence certes celui-ci mais à nouveau, tu ne le contrôle pas...Il est juste près de toi, il te rappelle simplement que quelque part,« quelqu'un pense à toi »

La mélodie continue et raisonne en moins chaque instant, cette mélodie me marque à jamais...Elle est parfaitement différente...Parce que cette mélodie fut jouer de tes mains, de ton coeur, de ton âme...Aussi connue puisse-t-elle être...Je possède et j'entend une mélodie unique au monde...

Dans une dernière agonie, tes mains glissent sur les touches, les effleurant peine pour ensuite cesser tout mouvement, éteignant avec toi cette mélodie. Le silence reprenant ses droit entre nous. J'ai quitté des yeux tes blanches mains pour croiser à nouveau nos regards. Le bleu de tes yeux, ils sont étrange, magnifique certes mais il reflète beaucoup d'autre chose. Trop de chose...Je ne peux imaginez tous ce que tu as pu connaître. Je les regarde toujours avec autant d'intérêt dans l'espoir de lire quelque chose aux travers ses pages qui me paraissent vierge. Me laissera tu lire ce livre un jour ?
Je t'avoue que je suis curieuse, j'aimerais te connaître, et ce silence qui nous entoure. Lui aussi est unique tu sais...
Ton corps se relève, je détourne les yeux, observe les touches blanches et noir de ce piano, je n'ose émettre aucune parole, être naïve à parfois des inconvénient, j'ai toujours peur de brisé quelque chose...Même ce silence...Caïn...

C'était donc ta réponse...Une réponse que je ne demandais pas mais que tu m'as offert de bon coeur. J'espère l'avoir comprise et j'avoue avoir vraiment peur de me tromper. L'erreur est humaine c'est vrai...Et parfois, j'aimerais vraiment être spécial. Non, ce n'est pas parce que je traverse les murs ou peut disparaitre que je suis spéciale...Ce ne sont que des capacités, il y a bien d'autre chose que je ne sais pas faire mais qu'un autre le fera à merveille. J'aimerais être spécial...Je me perd dans mes pensées...

Tu t'ai levé, tu as disparue de ma vue et je suis restée assise, silencieuse, avant de me levée, prête à me courber et me faire mille et une excuse pour le gêne dans lequel je t'ai entraînée...Mais je reste figée après m'être retournée...Mon regard posée sur ce visage que tu regard, ses yeux, il ne me fallait pas plus d'explication pour comprendre ou deviner a qui pouvait bien appartenir ce visage. Elle est magnifique...

Brutalement, tu as rompu ce silence, m'indiquant ce que je savais déjà...Ta mère...Elle est tout simplement magnifique et j'en suis venu à croire que...Tu es bien plus vieux que l'image que tu nous offre à tous...Au travers ce tableau, j'ai compris bien des choses lorsque je m'y suis approché, ton pouvoir est un lourd fardeau...Ce sont tes propres paroles Caïn...T'en souvint-en ?
Je te répèterai bien à nouveau que tout les pouvoirs sont des fardeaux, de lourdes malediction lorsqu'on espère en faire les plus belle merveille du monde...Lorsqu'on pense pouvoir réécrire le monde et l'humanité avec celle-ci. Tout pouvoir est horrible et hideux lorsqu'on attend bien trop de chose de lui. C'est l'espoir qui nous plonge dans le désarroi...Et non le pouvoir...

J'aimerais pouvoir te réconforté mais je crois qu'aucun des mots que je pourrai ajouter puisse vraiment te faire du bien. Je suis une piètre amie...

Peut-être parce que je ne souhaite pas être une amie...

Je crois que tu l'aura aisément deviner de part mon geste de ce soir avant de disparaitre...
Excuse moi...
Mais...On aime sans raison...

La vie est un labyrinthe...Un long puits sans fond...On ne cesse de tomber, on remonte de temps en temps, on retombe de plus belle...Mais un jour où l'autre, une main se tends vers vous, une lueur se dresse devant vous, vous montre le chemin, vous remonte, vous aide, vous emmène...Pour certain...Cette main sera la mort...Destructrice et libératrice...Pour moi...Il a un nom...Caïn...

Ouvre tes mains, mon coeur bat la chamade...

L'entend-tu ?

Caïn...Quelqu'un pense à toi...

Le sais-tu ?

Caïn...Je me perd...

Mais cette fois-ci...Je ne veux plus être un fardeau...


------


La musique c'était doucement éteinte, Asami était rester silencieuse. Il c'était relevée, ne laissant derrière lui qu'une unique parole...Sa réponse ? La japonaise avait quelque peu du mal à comprendre, elle qui ne demandait pas vraiment de réponse. Elle se senti soudainement très gênée...Mal à l'aise...Que faisait-elle ? Qu'avait-elle fait plutôt.
Se relevant, elle s'apprêtait à courbé son corps et vociféré des dizaines de mot d'excuse japonaise, son comportement n'était pas digne et elle avait cette amer impression d'avoir gêné Caïn...Ce n'était pas ce qu'elle souhaitait...Elle avait l'impression de l'avoir obliger à lui repondre...A nouveau...Ce n'était pas ce qu'elle souhaitait...

Mais ses yeux et son geste se stoppèrent net, fixant le visage que Caïn observait, le tableau, les yeux de la jeune fille, ce mince sourire digne de la joconde...Ce visage aussi inconnu pouvait-il être pour Asami suscita bien des pensées dans l'esprit de la demoiselle, déposant son regard noisette sur l'homme. Il lui indiqua qu'il s'agissait de sa mère, Asami inclina légèrement sa tête, signe de respect...Ne sachant réellement quoi dire....


"Souvient t'en Asami... L'Admiration est le sentiment le plus éloigné de la Raison."

Alors qu'il parlait, la niponne c'était approchée de celui-ci. Proche de lui, elle avait délicatement posé sa main dans la sienne, un geste qui lui était venu tout naturellement à vrai dire. Son autre main se glissa sur le côté de son menton, l'obligeant doucement à tourné la tête vers elle, à la regarder. Elle lui souriait, un sourire qui semblait bien plus différent que les autres, étrange peut-être.
Les talons de la petite japonaise quittèrent le sol, seul ses pointes touchaient encore le parquet du salon de Caïn. La main d'Asami c'était posé a plat sur la joue de l'homme, geste qu'elle avait déjà eu lors de leur première rencontre.
Son corps bascula très légèrement en avant.

Les lèvres de la japonaise avaient rejoint les lèvres de Caïn, comme une question posée à voix haute, elle n'y attendait pas de réponse. Ses paupières c'étaient doucement clause et le temps semblait s'être définitivement arrêter. Le cœur d'Asami aurait très certainement pu battre jusqu'à en explosé mais la demoiselle se sentait étrangement calme même si ce qu'elle ressentait était unique au monde. Plusieurs seconde c'était écoulée...

Les petites chaussures noirs de la demoiselle prenait la teinte du parquet, ses pieds devenait transpirant pour disparaitre petit à petit. Ce phénomène parcourant lentement son corps, remontant le long de ses jambes, ses cuisses, ses hanches et sa taille.
Elle ne l'avait toujours par quitter, une de ses mains tenant toujours la main de Caïn, celle-ci disparaissait alors que l'ascension continuait, Caïn ne pouvait plus la ressentir ou la toucher et doucement le doux contact de leurs lèvres s'estompaient jusqu'à réellement disparaître.
Elle n'avait reculer son visage que de quelque millimètre, il était a peine visage...


« Je m'en souviendrai... »

Une promesse...

La main posé sur la joue de l'homme disparut à son tour, la pièce c'était entièrement vidé de la présence de la japonaise ne laissant derrière ce fin parfum de rose...

Des heures passèrent...Ce parfum revenant sur les lieux durant la nuit noir...Ne laissant derrière lui une enveloppe blanche dont le nom du destinataire y était écrit en japonais: Caïn, celle-ci contenait plusieurs feuille de papier sur lesquels une lettre y étaient écrite avec soin...
Une écriture ronde et féminine...

Le papier semblait avoir légèrement imbiber le parfum de la japonaise.

Asami était ailleurs à présent, voyageant dans les airs, invisible pour tous...Elle ne souhaitait pas devenir un fardeau pour Caïn, elle le remerciait de toute son âme de lui avoir offerte une seconde chance, un second souffle de vie mais...Si elle devait être le fruit d'une quelconque tristesse ou d'un quelconque maux pour lui, elle ne souhaitait pas en être la cause...Préférant souffrir d'une absence qui lui serait très certainement insupportable...

Ils se retrouveraient...
Revenir en haut Aller en bas
Caïn Ezechiel
~~All Causes Shall Give Away : I Am In Blood~~
Caïn Ezechiel


Nombre de messages : 1647
Age : 31
Pouvoirs : Contrôle cellulaire(=>Enzyme) ; Expérience ; Téléportation
Côté Coeur : Il n'existe plus.
Date d'inscription : 03/08/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 451 ans(apparence 23)
Relations avec d'autres personnes: Voir Background
Travail: Je n'aime pas le travail, nul ne l'aime ; mais j'aime ce qui est dans le travail l'occasion de se découvrir soi-même.(Joseph Conrad)

Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn )   Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) I_icon_minitimeMar 6 Jan - 21:31

"Il faut se quitter souvent pour s'aimer toujours."(Proverbe Français)
"Un baiser apaise la faim, la soif. On y dort. On y habite. On y oublie." (Jacques Audiberti)
-----------------------------------


Caïn ne cessait de regarder le portrait représentant sa défunte mère. Au fur et à mesure du temps, il avait commencé à éprouver un sentiment qu'il ne pensait jamais connaître.... La culpabilité. Il regrettait désormais de l'avoir assassinée dans des circonstances ridicules. S'il avait eu assez de cœur pour pleurer, il aurait pu inonder le sol de ses larmes, liquide translucide sécrété par l'œil. Beaucoup d'hommes cherchaient à accomplir des rêves insensés, et celui qui avait sans doute pu avoir tout ce qu'un homme désirait -richesse, femmes, réussite- ne voulait qu'une chose qui semblait dénué de valeur.... Sentir la caresse d'une main de femme sur sa joue, apprécier le vent enjôleur, aimer une personne d'un amour pur, inconditionnel. Être nourri de rêves, vouloir quelque chose réellement. Martin Luther King avait parlé dans un célèbre discours "I Have A Dream", l'homme aurait tant aimé pouvoir dire cette phrase, ces simples quatre mots, ces onze lettres de l'alphabet... C'était son désir le plus cher et le plus enfouie.

La seule personne qui lui avait fait connaître un tant soi peu de sensation n'était autre qu'Asami. Des liens plus forts et complexes qu'ils n'y paraissaient s'étaient tissés entre eux. Étaient ils ce qu'on appelait des âmes sœurs ? Des âmes liés à jamais et qui ne trouveraient le repos éternel qu'en se retrouvant et en s'aimant une fois pour toute ? Dans son "banquet", Platon avait écrit quelque chose sur ces êtres inséparables malgré la mort:« Chacun de nous est donc comme un signe de reconnaissance, la moitié d'une pièce, puisqu'on nous a découpés comme les soles en deux parts; et chacun va cherchant l'autre moitié de sa pièce »... Était-ce ainsi que leurs destins étaient entrecroisés...? Asami n'avait jamais réellement sut pourquoi Caïn était venu la trouver au Japon. Comment, sur des milliers de personne dotés de pouvoirs, il l'avait choisi. Lors de leur première rencontre, il avait invoqué le fait "qu'elle était spéciale, qu'elle était intéressante"... Mais la réalité était tout autre. Et seul l'homme qui fixait un tableau ancien représentant la figure maternelle le savait...

Lorsqu'il eut fini de parler, lui ordonnant dans une phrase pleine de sous-entendus de cesser de l'admirer aveuglément, de voir le mal qu'il représentait, de retrouver la raison... Lorsqu'il se retourna enfin pour la prier d'entendre raison, de partir, une chose inattendu se produisit. Une main fragile et délicate vint se glisser dans la sienne, geste qui peut paraître affligeant de banalité pour d'autres, mais pas pour lui. Ce contact physique entre la nippone et lui, était étrange, irréelle, un doux effleurement. C'était comme si sa main l'avait simplement frôlé mais demeurait là. Immatérielle mais présente. Ce geste entre les deux protagonistes semblait infini de tendresse et intime. L'homme tressaillit en sentant une autre paume se posait sur son corps, sur son visage. Effleurant cette fois-ci son menton, la japonaise le fit se retourner complètement. Leurs yeux se rencontrèrent, l'immortel remarqua que le sourire qu'avait Asami était différent de ces mimiques habituelles. Il n'aurait su dire en quoi ce simple mouvement des lèvres semblait plus différent que les autres...

Promptement, le bras droit de Sylar perçut l'inclinaison qu'effectuait la nippone et dans un geste d'une curiosité pure fixa les pieds de l'auteur de la Géhenne. Les talons d'Asami décollèrent du sol alors que son corps, lui, s'inclinait vers Caïn. La main qu'elle avait préalablement posée sur sa mâchoire, se plaqua doucement sur sa joue et une chose que l'homme aux cents noms n'aurait jamais cru possible se produisit.

Les lèvres de la Japonaise s'était doucement posé sur celles de l'occidental. Un baiser rempli d'une tendresse inépuisable. Un instant de vive folie, de passion. Ce baiser brûlait ses lèvres carmins et étourdissait ses sens; lentement, lui aussi ferma les yeux. Le temps s'était tu en cet instant précis, solennel devant ce geste simplement beau, humain. un instant de bonheur accordé à une si vile créature qu'il ne méritait pas. Et il le savait. C'était là un cadeau. Et depuis longtemps.... Il appréciait un baiser. De curieuses sensations l'agitaient: son être fut consumé dans cette douce rencontre entre leurs lèvres, son esprit fut brisé et anéanti et semblait se ressouder indéfiniment. Une ivresse difficilement supportable voulu berner ses sens en l'obligeant à suivre l'instinct mâle qu'un homme possédait: celui de se laisser posséder par la Luxure, le Désir.

Là, maintenant, comme tout homme s'enivrant de plaisir, il voulait prendre possession de l'être qui le faisait succomber à tant de violence, il voulait la posséder, céder à l'appel de la chair, amener la fragile Asami a faire quelque chose qui pourrait définitivement les briser tous les deux... Mais Caïn n'était pas ainsi et résista à ses pulsions. L'homme civilisé était celui qui dominait ces instincts primaires commun à tous. Et l'immortel ne pourrait jamais accepter le simple fait d'avoir "perdu" contre des instincts sauvages... Pieusement, il ne concéda rien au pécher de chair.

Alors que ses pensées se faisaient plus clair, le corps d'Asami disparut simplement, murmurant une dernière phrase... Caïn comprit instinctivement pourquoi la Rose ne pouvait rester. Et il accepta ce choix curieux et maladroit. A présent seul, l'homme sortit dans les rues empli de la fraicheur naissante du crépuscule... Pour y trouver une proie pour tromper son ennui...


Un sourire charmeur, un clin d'œil appuyé.... Une femme conquise...

-----------------------

"Expérience 1654, cobaye n°59. En ouvrant de légères plaies sur l'épiderme du cobaye, l'on peut observer l'écoulement du sang. Cette méthode permet une torture longue et sert à soutirer des informations au-dit patient(e). Les plaies étant peu profondes ne permettent pas une mort instantané, nous pouvons ensuite observer à loisir les expressions faciales de la victime ainsi que son interminable agonie. Cette méthode bien que douloureuse est relativement "indolore" et annule les cris inutiles des sujets. La résistance du cobaye n°59 a été relative. A partir du début de l'écorchure du membre supérieur droit(le bras droit), un évanouissement s'est produit. Voir ses muscles peut s'avérer traumatisant. Mémo: pensez à bander les yeux du prochain sujet d'expérimentation. Mémo(2): pensez à prendre pour sujet n°60, un homme d'âge mûr, vigoureux et en bonne santé. L'expérience pourra se poursuivre plus longtemps."

Caïn posa le dictaphone sur son bureau et remit la "table de travail" dans la cache prévu à cet effet dans la fausse penderie de sa chambre. Entendant soudain un léger bruit, il se dirigea vers la porte et l'ouvrit doucement. Sentant le parfum florale de la Mangaka, il ferma discrètement l'accès à son antre et se dépêcha d'ôter la robe en plastique maculé de sang qu'il avait utilisé pendant son expérience. Arrivé dans son vestibule, il découvrit une enveloppe.

Dix minutes plus tard, l'homme insensible observa une dernière fois la lettre écrite par Asami... Et soudain, il fut étonné de trouver une tâche sur le papier. Levant la tête mécaniquement pour voir si son toit fuyait, il remarqua également qu'un liquide coulait sur ses joues.

L'homme ramassa une goutte de cette étrange liquide.
Il la goûta.
Sa bouche s'ouvrit légerement.
Ses yeux s'écarquillèrent.
Ce qui coulait et créait de minuscules sillons translucides sur son visage n'étaient autre que des larmes..
Pour la première fois depuis fort longtemps..
L'homme avait pleuré.

Il ouvrit soudain la bouche et prononça une phrase dans le silence de son appartement...

"Ai-je encore commis un pêché mortel.... Mère ?"


[Topic clôt. En éspérant que vous aimerez ce post ^^]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) Empty
MessageSujet: Re: Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn )   Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn ) I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. ( Caïn )
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» In the Name of Darkness (Pv Caïn)
» Where do you go ? San Francisco, please ! V.2 [PV Caïn]
» † Réveil † { PV : Caïn Ezechiel }
» h3yy'. - New York me voilà ! - {CAÏN & GABRIEL =DD.
» Le Black Horse [Pv. Caïn]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
:::Heroes::: :: New York :: Les Municipalités et Autres :: Les Aéroports-
Sauter vers: