L'ombre n'existe pas sans la lumiere... (Pv Rory Daniels)

New York! Apres tout ce temps, Rick arrivait au lieu ou tout avait commencé. Depuis quelques mois, l'explosion que les gens associaient a Sylar avait ravagée la grosse pomme, et l'anarchie regnait encore en maitre dans certaine partie de la ville, mais Manhattan etait encore en partie epargné. Les humains pouvaient aller et venir sans soucis dans la moitié du "quartier" New Yorkais. Continuer leurs vies qui tiraient a la fin...

Rick venait de penetrer dans la moitié "intacte" de la ville. Il le savait maintenant, Sylar etait dans la ville, tres pres de lui. Il aurrait peut etre la chance de rencontrer ce Dieu. Etrangement, il ne ressentit pas l'euphorie qu'il prevoyait ressentir a son arrivée. Il etait meme relativement calme, les relents de folies qu'y l'affectaient en quasi permanence etaient tres leger a l'instant. Sa pensée etait normal. Pour le moment...

Rick marchait lentement, le long du trottoir, regardant les gens autours de lui. Malgres leurs apparences de gens normaux, n'importe quel imbecile aurrait put dire que la tension ambiante etait intense. Rares etaients les sourires et les covnersations n'etaient que chuchotement pressés. La peur regnait. Meme Rcik n'etait pas tres a l'aise. Lorsque son esprit tourmenté etait calme, il ne suivait jamais deux resonements logiques en meme temps, et il ne portait pas toujours autant d'attention a ce qui l'entourait. Rick marchait lentement, le long du trottoir, regardant les gens autours de lui. Malgres leurs apparences de gens normaux, n'importe quel imbecile aurrait put dire que la tension ambiante etait intense. Rares etaients les sourires et les covnersations n'etaient que chuchotement pressés. La peur regnait. Meme Rcik n'etait pas tres a l'aise. Lorsque son esprit tourmenté etait calme, il ne suivait jamais deux resonements logiques en meme temps, et il ne portait pas toujours autant d'attention a ce qui l'entourait. Se fut justement pourquoi il percuta quelqu'un de plein fouet alors qu'il regardait un enfant courir derriere son chien de l'autre coté de la rue.

Au contact avec cette personne, une sensation de chaleur l'envahis soudainement au niveau du bras. Il instinctivement (peut etre que son pouvoir lui permetait de comprendre...) il sut que son bras n'etait plus infecté de maladie. Bien sur, se serait un question de temps avant que les virus et bacteries ambiantes l'infectent de nouveaux mais pour l'instant, il etait gueris. Il regarda la jeune femme, a peine plus vieille que lui. Il ne ressentit aucune maladie en elle, aucune trace de source infectueuse. Une... une mutante? Rick venait, sans en etre conscient, de rencontrer un personne qui lui etait totalement opposée.

La sensation de chaleur grimpa jusqu'a son epaule, Rick la sentit descendre le long de son torse. Il ne put s'empecher de porter sa main au niveau de son coeur lorsque la chaleur l'envahit. Puis, plus rapidement, elle descendit jusqu'au bout de ses orteils. Le plus grand changement se produit au niveau de sa tete. Avec les années, la paranoia, les nveroses ainsi qu'un trouble de personnalité l'avait handicapé. Pour la premiere fois depuis quelques mois, il oublia Sylar, le genocide, l'explosion. Il penssait maintenant comme... comme un humain normal. Bien sur, il possedait encore son don ( il prenait plus cela pour une malediction a l'instant present...) et serait bientot réinfecté mais...

Réinfecté.

La réalité le frappa de plein fouet. La jeune fille venait de le soigné. D'un simple touché. Elle avait tué toutes les maladies presentes en lui. Elle etait donc comme lui. Son extreme opposé. Bien sur, Rick n,avait pas resté bouche bée bien longtemps. A peine quelques seconde apres son retour a la réalité il se pencha vers elle, pour lui murmuré quelques chose a l'oreille.

- Je... je dois vous parler. C,est a propos de votre don. De votre... pouvoir. Je crois que sa pourrait vous interesser.

Il y avait une ruelle non loin. Il fit un signe de tete dans ca driection, invitation non verbale. Pour lui faire comprendre qu'il ne lui voulait aucun mal, il le va les bras.

- Croyez moi, c'est juste pour discuter. Vous venez, sans vous en rendre compte, de faire un acte tres important pour moi. Venez, que je vous explique.

Le fait d'etre revenu "humain" le rendait heureux. Non pas la joie malsaine qu'il ressentait lrosqu'il transmetait ses maladies a des humains. Un réel bonheur. Cette jeune femme l'avait ramener. Pendant un instant, il songea a une sorte d'ange, pure, qui aurrait tendut la main dans l'obscurité et il aurrait saisi cette derniere.

Les adresse de l'autre coté de la rue etaient, etrangement, en ordre numerologique commun et non simplement une serie de nombres impairs ou pairs. Sa commenssait a 45, 46, 47, 48...

Deja? Un double resonnement? Son cerveau etait ressaisi par un trouble de personnalité. En effet, son plus gros symptome etait le double resonnement, concentration maintenut sur deux sujets differents, l'un d'eux etant simplement basé sur son amusement personel. Il devait faire vite...

50, 51, 53. Ah! il manquait le nombre 52! Etait-ce une erreur de reconstruction ou etait- il de ce coté ci de la rue?

Sans attendre, Rick saisi delicatement la main de Rory. La chaleur revint, moins intense que la derniere fois mais tout de meme plaisante. Avec un sourire ironique, il lui dit

- Je dois vraiment vous parler rapidement...

Rory sentait le malaise entre eux deux. Enfin, elle ressentait surtout que quelque chose était en train de se passer, en particulier concernant le jeune homme. Il semblait interloqué et le regard qu’il portait sur elle la déstabilisait, l’intriguait surtout. Elle ne savait si elle devait lui dire quelque chose, lui demandait si tout allait bien. Elle avait perdu confiance en les gens depuis l’épisode du café, peut-être même était-elle en danger, tout de suite. Elle se décida alors à rester sur ses gardes.

C’est alors que le jeune homme lui proposa d’aller s’isoler quelques instants dans une ruelle. Il le lui souffla à l’oreille ce qui la fit tressaillir. Elle crut entendre pouvoir… Pouvoir ? Comment pourrait-il le savoir ? C’était la proposition de trop : après les sensations si étranges à son contact, le voilà qui lui proposait d’aller presque se cacher dans une sombre ruelle où il serait difficile de s’échapper pour causer surnaturel. Elle fit un pas en arrière. Il continua, lui avouant qu’elle venait de faire un acte très important pour lui. Quel genre d’acte ! Renverser les gens, depuis quand est-ce bénéfique ? Le plaisant serait-il devenu le désagréable d’autrefois ? Rory était très perturbée.

Rory le vit s’intéresser à des maisons. Comme s’il cherchait quelque chose. Il lui prit ensuite la main et le fourmillement reprit, moins intense mais tout de même désagréable. Elle ôta alors sa main de la sienne et refit un pas en arrière. Elle ne préférait pas rester en sa compagnie, il l’effrayait un peu. Trop de phénomènes étranges qui, malgré le charme évident de cet homme, faisait de ce personnage quelqu’un qui ne lui inspirait aucune confiance. Elle finit par dire :

« Désolée, je n’ai pas le temps. Mes excuses pour la bousculade. »

Elle lui tourna le dos, et commença à marcher mais sans courir, pour paraître le plus naturel possible. Elle sortit son portable et regarda l’heure. 20h47. Elle mourait de faim. Elle se retourna pour apercevoir celui qu’elle venait de quitter quand elle trébucha sur un trottoir. Son portable lui échappa et vint s’exploser par terre. Elle se mit alors à ramasser les morceaux éparpillés un peu partout.

Dommage que je ne soigne pas non plus les portables.

A son grand desespoir, elle ne semblait pas du tout vouloir le suivre. Evidemment. De nos jour, il ne fallait plus croire personne, surtout pas un type etrange qui vous invite a le suivre dans une ruelle sombre apres vous avoir rencontré de maniere brutale. Mais parfois, les gens devraient faire confiance...

« Désolée, je n’ai pas le temps. Mes excuses pour la bousculade. »

Elle se libera de lui et partit. Il aurait put gardersa poigne plus forte mais ne voulait pas la brusquer. Rick etait quelqu'unde tdou, a condition que les troubles metaux ne prennent pas le dessus. Alors la...

Comme un signe, le jeune femme echapa son portable, quelques metres plus loin. Il la ratrapa rapidment, se pencha comme pour l'aider a ramasser les morceaux. En meme temps, il en profita pour lui parler. Il ne parlait pas tres fort, mais gardait tout de meme un ton normal. Les gens ne porterait probablement pas attention a deux jeunes adultes recoltant les pieces d'un ordinateur au sol. Apres tout, c'est New York!

- Je dois vous avouer que si j'ai deviné pour vous, c'est pasque moi aussi j'ai un pouvoir. Le mien est plutot une malediction. Disons que je controle les virus et bacteries. Le mauvais coté c'est que ceux-ci se servent de mon corps comme lieu de rassemblement si vous voulez. Bien sur, mes capacités me protegent de leurs effets nefastes mais reste qu'ils sont presents et que sa a de quoi rendre fou. Litteralement.

Il prit le temps de la regarder, simplement pour tenter de voir si elle le prenait pour un malade mental. Ce qui serait tres ironique. Il continua.

- A votre contact, je sentit un chaleur se rependre dans mon corps et je revint a moi. Malheureusement, les maladies continuront de venir a moi. Quand je suis seul je suis dangereux car je ne me controle plus. Vous comprenez..?

En un éclair, le jeune homme était à côté d’elle à ramasser les morceaux de son défunt portable. Il l’aida à tout regrouper tout en lui parlant. Elle s’arrêta lorsqu’il évoqua son pouvoir. C’était incroyable. Il était son opposé. Son total opposé. Son jumeau maléfique en quelques sortes. Elle ne savait trop comment réagir face à lui. Fallait-il en avoir peur, alors qu’elle ne risquait rien, en théorie, avec lui ? Et faisait-il parti des « méchants », de ceux qui voudraient sa perte.
C’était donc pour ça qu’elle ressentait ce fourmillement si désagréable à son contact. Lui, au contraire, se sentait mieux à ce qu’il disait.
Elle prit les derniers morceaux d’entre les mains de l’homme. Leurs mains s’effleurèrent et un très léger fourmillement lui fit lâcher ce qu’elle tenait. C’était vraiment une sensation bizarre, elle n’avait jamais ressenti quelques chose de similaire auparavant. Elle ramassa ce qui était tombé à terre.

« C’est étrange, à votre contact, c’est comme si tout en moi s’engourdissait, je ne saurai pas comment vous le décrire, vous l’expliquer. »

Irrécupérable, elle jeta son téléphone, elle irait en racheter un… quelque part où il était encore possible d’en acheter ?

Elle regarda un instant le jeune homme. Elle avait envie de voir si l’effet durait longtemps, si le phénomène en elle se dissipait ou s’aggravait. C’était une pure curiosité, mais cela aurait été totalement déplacén et terriblement gênant pour les deux jeunes gens.
Quelque chose en revanche l’intriguait. Avec un tel pouvoir, elle doutait sérieusement qu’il se trouve du « bon côté », surtout plus quand il évoqua sa dangerosité…

« Dangereux ? Qu’est-ce que vous entendez par dangereux ? »

Elle n’avait pas prononcé le nom de Sylar. Malgré l’heure, la rue était encore fréquentée,et un tel nom pourrait déclencher des réactions inattendues voire incontrôlables.

"

Enfin! Elle semblait comprendre l'etendue de l'evenement qu'il vivait. Il comprenait sa reticence initiale; les temps etaient sombres presentement et la confiance etait quelques chose de durement gagné. Pourtant, c'est dans se genre de moment qu'on a le plus d'alliés...

Le regard reveur, comme si elle penssait a queqlues chose, elle prit les morceaux que Rick tenait. Encore une fois, il sentit une chaleur agreable, tel la sensation de se plongé dans un bon bain chaud pendant un rhume. Mais pour elle, sa semblait etre le contraire puisqu'elle lacha dans un frisson se qu'elle tenait. Tant bien que mal, elle tenta de lui expliquer se qu'elle ressentait a son contact. Etrangement, il pouvait se faire une idée. Il n'avait qu'a pensées a se qu'il avait ressentit les quatres derniere années de sa vie. Rick frissonna a son tour. Il ne voulait pas que ca recommence.

Pendant un instant, leur regards se croiserent avant qu'elle ne jette les restant de son telephone. Elle semblait hesité une seconde puis elle lui demanda se qu'il voulait dire par dangereux. Avec un sourire jaune, il s'executa:

- Et bien... Laissez moi avant tout vous expliquer queques choses. J'accumule tout les type de maladies dans mon corps. Les troubles mentaux ne font pas exception a la regle, meme s'ils sont beaucoup plus rares. A oui, a se sujet, si je touche votre main pendant notre conversation, c'est que je me ses partir. Excusé ma brutalité tout a l,heure car je me sentait ressombrer, j'ai paniqué. Mais bon, je ne repond pas du tout a votre question presentement...

Il eut peur qu'elle prenne son avertiment a propos des frolements de mains comme une excuse pueril pour l'approcher. A cette pensée, Rick realisa qu'il trouvait sa nouvelle compagne de discution tres a son gout! Il tenta d'attirer son esprit ailleurs.

* Sa fait quatre ans que tu n'as pas eus une discution avec une fille. N'importe laquelle te paraitrait seduisante!*

Il la regarda discrtement et realisa que, en fait, elle etait exactement son genre. Se n'etait pas le moment...

- Bon, comme je disait, les troubles mentaux s'installent en moi eux aussi. Mon immunité ne me permet pas de les combattre parfaitement. Disons que il y a a peine une heure de cela, ma seule pensée etait tournée vers...

Il regarda autour de ui, faisait sur que personne ne leur portait attentio. Il chuchota quand meme le fameux nom.

- Sylar. (Il continua sur un ton normal.) Je l'idolatrait. Mais maitenant je me rend compte a quel point sa vision des chose est perturbante. Je... je ne voudrait simplement pas retomber dans cet enfer. Je sais que c'est impossible de rester en contact vingt-quatre heure sur vingt-quatre mais il y a moyen de prolonger au moins se moment de calme. Vous ne pouvez pas imaginez la sensation de sortir de quatre ans de chaos psychologique. C'est comme avoir vecu et etre décédé. Pendant que vous etes mort, vous ne réalisez pas que vous ne vivez plus. Mais je suis de retour, grace a vous.

Il la regarda legerement en machant, un sourire sincere au levres.

- En passant, je m'appelle Rick. Rick Baneson. Et vous? Si sa vous derange, vous n'etes pas obligé de me reveler votre nom de famille.

Elle lui faisait confiance au point de lui confie son nom de famille? Sur cette reflexion, Rick sourit. Un lien special venait de se créer. Le plus étrange, c'est que meme s'ils etaient genetiquement opposés, il sentait qu'il etait pres d'elle sans la conaitre. Il ne pouvait s'expliquer se sentiment. Apres s'etre présenté, elle le rassura. A la grande joie du jeune homme, Rory ne semblait pas etre egoiste et voulait l'aidé, l,empecher de retourner dans son propres enfer. Apres un sourire, elle lui proposa d'aller casser la croute mais seulement s'il avait le temps. Rick la regarda, sourire au levres et sourcil arcqué avant de lacher un petit rire amusé.

Étrangement, meme s'il se demandait tout a l'heure si elle le prendrait que pour un simple type ayant l'idée la plus originale pour draguer un fille, la pensées que celle-ci pouvait faire la meme chose ne fut meme pas dans ses resonement. Réaction psychologique normal. Quoique parfois étrange...

Pendant une seconde, Rory sembla etre subjugué par une pensée. Elle sortit quelques pieces de sa poche, s'excusa et s'en alla a un cabine de telephone (tres, hum, pittoresque...) de l'autre coté de la rue. Rick resta de se coté, s'adossant a un mur. Rick l'observa discuter. Elle l'avait invité a manger. Pour Rick, qui avait passé une fraction de sa vie sans contact social, cette invitation etait plus qu'interssante. De plus, sa lui permttrrait de rester contient un peu plus longtemps...

La conversation fut courte mais sembla avoir un effet devastateur sur Rory, qui sembla desemparée. Lorsqu'elle sortit, elle afficha un sourire feint, lui demandant s'il acceptait sa proposition. Avec un air compatisant, il lui repondut:

- Oui sa me ferait tres plaisir. Mais aavnt, si ce n'ai aps trop privé, j'aimerait bien savoir se que vous avez appris pendant cette appel pour que vous soyé triste. Bien sur, si ca ne vous derange pas de m'en parler...

En ecoutant l'histoire de Rory, Rick ressentit une autre emotion qu'il n'avait pas ressentit depuis longtemps: la tristesse. En fait, sa vie de troublé psychologique se resumait a crise de colere intense pui joie malsaine et, parfois, rien du tout. Mais la tristesse fut intense en lui, il comprenait, sans connaitre la pauvre vieille dame, la peine de Rory. Apres la petite pause nécessaire pour se remettre en partie de se genre d'emotion, la jeune femme sourit.

« Et bien, qu’attendons-nous ? Allons-y, j’ai besoin de me changer les idées. Nous parlerons de ce que l’on fera de vous. »

Avec un sourire amusé, il repondit:

- Pourvu que se ne sois pas trop desagréable. Jusqu'a maintenant, je trouve ça assez plaisant.

Il savait qu'il allait trop vite. Qu'il risquait de tout abatre, de detruire sa seule chance de rester dans le monde des sains d'esprit. Mais il avait quelques chose en lui, il sentait qu'il n'en faisait pas assez pour tout le bien que Rory lui avait apportée. Simplement en le percutant dans la rue. Ironie du sort...

- Mais si on va dans un resto, vous choisissez! Je connais pas du tout la region et vous semblez avoir du gout alors, je vous fait confiance!

Il la regarda un instant, simplement pur voir comment elle allait réagir a son humour mais l'enfant au chien de l'autre coté de la rue avait sortit une balle de caoutchouc, la faisait rebondir au sol. 1, 2, 3. Les muscles du chien se bandaient sous le soudain enervement. 4, 5, 6. Le chien semblait vouloir jouer mais, a l'etat sauvage, il aurait ete une vrai machine a tuer. Ses crocs...

En ayant remarqué tout ca, Rick n'avait pas laché Rory des yeux. Il lui prit cependant delicatement la main. Chaleure. Puis son obscession pour le chien et l'enfant s'effassa. Il ne sut pas si c'etait simlement a cause de la sensation de bien etre qui l'envahissait ou tout simplement la reaction toute naturelle de vouloir garder contact physique avec Rory mais il prit quelques secondes avant de lacher sa main. Avec un sourire triste, Rik s'excusa.

- Désolé. Vivre dans mon monde est loin d'etre plaisant...

Puis, avec un humour jaune, il continua:

- Vous savez, c'est la premiere fois que je suis aussi dépendant a une fille...

Rick comprenait tres bien se qu'elle voulait dire. Il se sentait vraiment stupide de ne pouvoir que tendre la main vers elle lorsqu'il se sentait mal. Pour deux inconnus, se n'etait pas un comportement normal. Elle sembla encore plus embarassé apres qu'il lui fasse par de son sentiment de dépandence. Il n'avait pas vraiment pensé au double sens de cette déclaration, lui qui avait vecut longtemps sans se soucier de se que ses paroles pouvait créer comme pensée chez les autres. Il voulut spécifié que pour l'instant il ne s'imaginait pas se retrouver en couple, dut a son instabilité mentale. Mais bien sur, sa aurrait ete simplement plus etrange.

Alors, il n'y avait plus de resto dans le coin. Avec un haussement d'épaules, Rick declara:

- Bof, torttelini ou hot-dogs, peu importe. Je ne veux que passer le plus de temps possible sain d'esprit. Si en plus je me trouve en bonne compagnie, tant mieux.

Justement, par un coincidence etraordinaire (et oui!), lorsqu'ils tournerent le coin de la rue, ils purent apercevoir un marchand de hot-dogs ambulants, se promenant avec un traditionel chariot chauffant. Certaine personnes savaient faire profit dans le besoins des autres. En fait, c'est la base de l'economie.

Il laissa Rory commander en premier puis passa sa commande en payant pour les deux. Apres tout, c'etait la moindre des choses. Remarquant que la plupart des gens autours etaient occupés a travailler sur la reconstruction, Rick se dit que personne ne porterait attention a leur covnersation.

- Si ton... don fonctionne comme le mien, j'imagine que tu produis des anticorps. Nous sommes vraiment l'opposé l'un de l'autre, génétiquement parlant. C'est étrange. Le hasard fait parfois bien les choses.

Ils se mirent en marche pour trouver de quoi manger. Par bonheur, la voix d’un marchand de hot-dogs s’éleva au détour d’une rue. Rory ne put dissimuler son enthousiasme à l’approche du stand. Elle attendit patiemment que les deux personnes qui la précédaient aient prit leur commande. Puis, poliment, elle céda sa place à Rick qui à son tour par galanterie lui céda la sienne. Elle commanda alors un hot dog ketchup moutarde. L’odeur qui s’échappait du chariot la faisait saliver. Rick commanda le sien, et Rory s’apprêta à sortir quelques dollars de sa poche. Rick fut le plus rapide et paya pour les deux. Elle le remercia avec un grand sourire, puis prit sa part. La chaleur du pain dans ses mains la réchauffait, c’était un réel bonheur !

- Si ton... don fonctionne comme le mien, j'imagine que tu produis des anticorps. Nous sommes vraiment l'opposé l'un de l'autre, génétiquement parlant. C'est étrange. Le hasard fait parfois bien les choses.

Rory remarqua qu’il venait de la tutoyer. Cela ne la gênait en aucun cas, au contraire, ça permettrait de briser un peu la glace entre eux, de devenir plus familiers. La jeune femme ne savait pas énormément de choses sur son pouvoir. Elle avait pu remarquer lorsqu’elle était au QG des Heroes que la plupart des personnes comprenaient exactement ce qu’il se passait en eux, ils lisaient en eux comme dans un livre. Mais la logique faisait qu’elle avait deviné certains phénomènes, et notamment la production d’anti-corps.

« C’est vrai, j’ai une production d’anti-corps supérieurs et plus variés que la plupart des gens. Mais je ne sais comment ils se transmettent aux gens, à une telle vitesse en plus… C’est assez effrayant, bien qu’il ne nuit à personne. »

Rory marqua une brève pause puis enchaîna :

« C’est comme si nous avions été créés en même temps de manière différente. Complémentaires, ou antagonistes selon la vision de chacun. Tu es si proche de moi, en étant si différent. Oui, le hasard fait bien les choses, et s’il nous a fait croiser nos chemins, c’est qu’il doit y avoir une raison à cela. »

La jeune femme détailla celui qu’elle était sensée aider tout en mangeant. Lorsqu’elle finit, elle s’essuya les mains avec la serviette fournie qu’elle jeta dans une poubelle non loin. Lorsqu’elle revint vers Rick :

« Voilà ce que nous allons faire. Je vais te donner mon numéro. Il est clair que nous ne pouvons pas rester ensemble 24h/24h, mais dès que tu rechutes mais qu’il te reste encore un peu de bon sens pour comprendre que tu vas faire quelque chose de mal, appelle-moi. Je ferai de mon mieux pour venir. »

Rory attrapa un prospectus sur le stand de hot dog et demanda un stylo au vendeur. Ce dernier lui en remit un avec un clin d’œil. Rory sourit en pensant que le vendeur pouvait penser à un simple plan drague. Elle écrivit son numéro et rendit le stylo avec un remerciement. Elle tendit son numéro à Rick et dit dans un soupir :

« Je sais que ça risque d’être difficile, j’aimerai faire plus, mais je ne sais comment. Promets-moi seulement que tu m’appelleras dès que ça n’ira pas… ou même quand ça va.» lança-t-elle en souriant.

Elle avait un peu plus de difficulté a comprendre son pouvoir que lui. C'etait assez normal puisque, pour un type qui connait ses capacités spéciales depuis seulement 5 ou 6 ans, il les maniaient avec brio. Il faut tou de meme dire qu'il a eu du temps pour les utilisés pendant ses années de folies.

La these de la complémentarité (ou de l'antagonisme, terme probablement plus approprié dans se cas.) fit reflechir Rick. Elle et lui, ils etaient identiques dans leur utilisisation de pouvoirs mais leurs pouvoirs en tant que tel etaient on ne peut plus opposé. Pourtant, ils etaient tellement enclin a se comprendre qu'il devait se ressembler beaucoup psychologiquement. Elle parla aussi du hasard, qu'il y avait probablement une raison pour leur rencontre.

- Il ne faut pas chercher bien loin pour la raison: je suis venut ici pour trouver... lui. Sans toi, j'aurrait probablement reussi.

Elle finit son hot-dog avant que lui ai entamé la deuxieme moitié. Penser, manger et parler n'avait jamais été trois activité que Rick pratiquaient en meme temps...

Lorsqu'elle revint, elle lui proposa de lui laisser son numero, au cas ou. Probablement la meilleur idée pour l'instant. En effet, il ne voulait pas passer trop de temps avec elle en un coup. S'immisser ainsi dans la vie d'une inconnue, c'etait contre les valeurs du jeune homme. Elle semblait triste ensuite de ne rien pouvoir faire d'autre, mais Rick tenta de la rassurer.

- C'est promit! Merci, je sais que ça doit etre étrange pour toi. Un type te bouscule dans la rue et a peine quelques minutes plus tard, tu lui a deja donné ton numero. Je ne veux pas m'immisser dans ta vie non plus.

Rick prit le numero et le mit dans sa poche.

- Je dois dire, sans arriere pensée, que c'est la rencontre la plus interessante que j'ai jamais fait dans ma vie. Je ne te connait que depuis quelques minutes et j'ai l'impression que sa fait deja plusieurs années...

Rory ressentit comme un soulagement lorsque Rick saisit son numéro. C’était comme la garantie que le pire n’arriverait pas… peut-être pas. Du moins, elle avait fait tout ce qui était dans son possible, elle ne pouvait pas non plus le coller, rester à côté de lui, s’assurer qu’il ne fait aucune bêtise. Elle ne le connaissait pas si bien, et cela serait presque se réduire au rôle de baby-sitter. Rory sourit aux dernières paroles de Rick :

« Merci beaucoup. Jdois dire que pour ma part aussi c’est très intéressant. J’espère qu’on se reverra. »

La nuit tombait, et il lui faudrait encore une bonne vingtaine de minutes avant d’arriver chez elle. Il valait mieux se quitter, pour mieux se retrouver d’ici quelques temps.

« Et bien Rick, je crois que nos chemins vont se séparer ce soir. Il est temps de rentrer. Merci pour cette soirée plutôt agréable. Tu as mon numéro, n’hésite pas à m’appeler, ça sera avec plaisir. Au revoir, bonne nuit. »

Rory lui tendit sa main que Rick serra. Le fourmillement était très léger et beaucoup moins désagréable que la première fois. Après un dernier sourire, Rory se retourna et prit la route qui la mènerait chez elle dans quelques minutes.
En marchant elle repensait à toutes ces rencontres qu’elle avait pu faire en si peu de temps, des bonnes rencontres, des beaucoup moins bonnes, mais toujours des gens qui la faisaient avancer et tenter de comprendre qui elle était et ce qu’elle avait à faire.
Le vent s’était calmé. Rory recroisa l’enfant avec son chien, en train de jouer dans la rue. Une heure bien tardive pour un jeune enfant. En haussant les yeux, elle aperçu à sa fenêtre une femme, veillant sur l’enfant. C’est là qu’elle comprit que cette femme, c’était elle, en quelque sorte. Elle aussi, elle allait veiller sur les gens, c’est ce qu’elle voulait.

[ A toi l'honneur de la clôture, si le coeur t'en dit =) ]

( Non j'aime bien comment tu as terminé ça. On se revoit plut tard )