Maison d'Asami [PV Caïn] [ Terminé ]

"L'apocalypse est au commencement de soi puisque la fin précède toute naissance."
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~~The Doll And The Monster. The Favour Of An Illusion(la poupée et le monstre. la faveur d'une illusion)~~

~An 2005 ; Japon~

Un homme marchait sur une des nombreuses routes parcourant la capitale du soleil levant, le Japon. Celles-ci serpentaient et se déroulaient telles les tentacules d'une immense pieuvre. Cependant ici le céphalopode ne présentait aucune des couleurs qu'on avait l'habitude de le voir arborer. Les couleurs marines s'étant faites remplacés par le gris du goudron et des façades d'immeubles. Sur ces longues et innombrable appendices des véhicules roulaient en tous sens en rugissant des longues complaintes vrombissantes et vomissaient allègrement des panaches de fumée qui s'élevaient vers les couches atmosphériques. Ils ne le savaient pas mais dans quelques années, cette fumée meurtrière, ce mélange tueur composé de gaz, de particules et de vapeur se dégageant de corps en combustion serait l'assassin de la planète. Bien qu'il fut déjà nommée par le passé on appela ce phénomène "pollution"... Encore une fois l'indifférence et la bêtise des hommes allaient ravager leur planète. La silhouette de l'homme était haute et toute vêtue de noir. Il marchait au cœur d'une foules de personnes aux allures variés et différentes les unes des autres. Des personnes de tous âges se côtoyaient ainsi sur les trottoirs de Tokyo ; des jeunes: petits enfants de maternels, collégiens , jeunes adultes, vieillards.. Et l'homme, indifférent à toute cette populace, le regard droit devant lui ne pensait qu'a une seule chose. Connaître la mangaka qui avait publié "La Géhenne"; grâce aux fabuleux progrès technologiques du monde moderne on pouvait -lorsqu'on avait une grande habilité- arriver à trouver quelqu'un, son adresse IP ou d'autres choses sur elle rien qu'avec internet. Bien que le monde avait changé s'était toujours aussi facile de transgresser ses lois... Le monde ou plutôt l'humanité n'avait pas réellement changé, elle était juste devenu plus stupide... Bref, cette femme, Asami Barairo selon ses informations, était assez intéressante et il savait que son instinct ou comme diraient d'autres personnes son "flair" ne le trompait jamais. Ainsi il avait remarqué Gabriel Gray qui était désormais connu sous le nom de Sylar, il lui avait même donné sa première victime et par conséquent son premier pouvoir. En effet celui-ci avait bien entendu compris l'idée du pouvoir de Sylar mais il ne savait pas exactement comment il faisait pour jouer avec son A.D.N... Il tourna à l'angle de la rue et monta sur l'étrange colline où était juché la fameuse maison de la mangaka. Il la contempla, émerveillé. La maison dans le plus pur style japonais était tout simplement magnifique et il se permit un petit sourire en se dirigeant vers la porte. Arrivé à celle-ci il toqua tout simplement puis voyant que personne ne venait parla dans l'interphone en un japonais parfait ,sans accent:

"Ohayô gosaimazu, pourrais-je voir Barairo-dono ?"

[Je parle pas aussi bien que toi en jap' donc il n'y aura que quelques mots de cette langue cependant en RP mon perso parle parfaitement japonais et sans accents. ^^ ; désolé petit poste^^"]

[ Aucun soucis ]

La journée était calme, très calme même. Rien ne semblait pouvoir la troublée, du haut de sa fenêtre, la jeune mangaka observait au loin le parc japonais dans lequel elle avait rencontré Alex et Peter, les cerisiers qui s’y trouvaient, étrangement, avait continuer à fleurir avec autant de beauté que le jour où Alex leur avait redonné comme une…Seconde vie…
Les pétales de ses fleurs jonchaient le sol et venait décorer le sol du petit sentier qui menait à la maison d’Asami. La demoiselle était silencieuse, la télévision était éteinte et tout comme la maîtresse de maison, les lieux étaient muet. Malgré l’énorme gentillesse de la japonaise, celle-ci n’en restait pas moins très mélancolique lorsqu’elle se retrouvait seul et ici même, Asami pensait que son succès elle aurait du le partager avec Kyuzuke.

Tenant le dernier tome entre ses doigts, elle glissa ses doigts sur les pages neuves de celui-ci, les dessins la faisant sourire. Le travail qu’elle y avait mit et la concrétisation de ce rêve lui rappelait les bons moments passé avec Kyuzuke a mettre en place ce projet qu’aujourd’hui, Asami avait réalisé en sa mémoire. D’ailleurs, dans le premier tome, à la première page, avant même que l’histoire ne commence…On pouvait y lire « En mémoire de Kyuzuke… » Beaucoup de fan c’était demandé de qui il s’agissait réellement. Asami restait très mystérieuse à ce sujet, comme à chaque sujet qui touchait de près à sa vie personnelle.

Lisant quelque passage de ce manga pour se remémoré les derniers événement écrit, elle reposa ses yeux sur le petit sentier, un homme y montait. Il se démarquait très facilement par son teint mâte et ses yeux qui ne venaient pas d’ici. Le visage d’Asami prit une autre expression, comme si…Elle venait de voir un fantôme. Et pour cause…La ressemblance était frappante. Reposant ses yeux sur son manga cherchant une image en particulier. Le compagnon d’Alice…Ashlar…Ou celui qui aimait à s’appeler le chapelier fou…
L’image sous ses yeux, elle souhaita retourner son attention sur l’homme qui l’avait attiré à l’instant. Il avait disparut…

Drrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrring

Un sursaut, le manga tombe au sol, donnant sur une image qui prenait les deux pages, une image du dit Ashlar. L’homme qui venait de sonné…Lui ressemblait étrangement…
Asami se dirigea vers la porte, actionna le parlophone mais fut incapable de prononcer un seul mot, la surprise l’avait rendu muette.

"Ohayô gosaimazu, pourrais-je voir Barairo-dono ?"

L’accent était parfait, le vocabulaire aussi. Alors qu’habituellement elle aurait tout simplement fait entré la personne en actionnant l’ouverture automatique de la porte…Ici, elle vint ouvrir elle-même, se trouvant né à né avec…L’un des héros de son manga…
Cette idée lui semblait sombregrenu, cela n’était qu’une simple coïncidence…Mais tout de même, une étrange coïncidence…

« Ohayô… »

La voix d’Asami était légère, elle inspirait directement la confiance et la gentillesse. Une mèche de ses cheveux roses se glissa devant son visage, un léger sourire aux lèvres, elle remit cette mèche en place.
On pouvait cependant lire dans les yeux de la jeune fille qu’elle était particulièrement étonnée de voir…Quelqu’un comme lui…

Il entendit de l'autre côté de la porte que quelqu'un marchait vers lui, son pas était léger et régulier, ce qui faisait entendre qu'elle était d'une corpulence moyenne ou mince et que cette personne n'avait pas de problèmes musculaires aux jambes, par conséquent elle ne devait pas être non plus extrêmement vieille, peut être moins de trente ans...? Il l'entendit actionner l'interphone et écouter ses paroles. Elle ouvrit enfin la porte et Caïn vit tout d'abord sa main délicate et ingénue puis son bras immaculé et enfin il découvrit la femme dans son ensemble. Il n'avait pas vu de photos d'elle et donc ne savait pas du tout à quoi elle ressemblait et la vision enchanteresse qu'il avait devant les yeux, la sublime fille d'Ève qu'il contemplait comme si elle était irréelle, la rose merveilleuse qui était éclot devant lui stoppa son cerveau l'espace d'un instant. Il vit ses cheveux roses assez long -longueur populaire chez la plupart des japonaises- et son accoutrement également rose des plus... Singuliers. Il fallait avouer que la mode japonaise était cantonné à son pays du fait qu'il y avait énormément de styles vestimentaires et que les tenues -comme celle que portait Barairo-dono- étaient assez excentriques. Il souria sans cessez de regarder Asami droit dans les yeux, plongeant ses prunelles bleu métal dans celles ambrés et majestueuses de la créatrice de "La Géhenne". Pour une fois on ne pouvait pas dire que ces yeux étaient froids, indifférents ou calculateurs. Non, cette fois-ci l'expression qu'il arborait été sincère et exprimait une gentillesse insoupçonné, presque de l'amour... Mais pouvait-on encore tombé amoureux après ce qu'il avait fait ? Pouvait-on encore éprouvé un sentiment aussi pur et sublime que l'amour ? Savant que toutes les femmes qu'il pouvait rencontrer finirait par mourir de vieillesse il avait renoncé à l'amour. Une fois, il avait cédé à ce sentiment merveilleux, le jour où son aimée fut retrouvé morte, écrasé par un train à vapeur il s'arracha la peau du côté de son cœur et chercha cette chose qui le faisait tant souffrir mais ne la trouva pas. Ses chairs avaient déjà cicatrisés. Il ne dormit, ne but, ni ne mangea pendant deux années mais la mort ne le prit pas. Le chagrin tel un horrible félin lui griffant et lui lacérant une blessure déjà ouverte le faisait atrocement souffrir jusqu'à en mourir. Le châtiment ultime pour un immortel était, paradoxalement, de ne pas pouvoir mourir. La mort apportait la délivrance et la paix de l'âme mais celui qui ne pouvait pas succomber à ses blessures, mourir de maladies, ou tout simplement se suicider était condamné à voir le monde devenir de plus en plus dépravé et abject. Pendant un fugace instant, les yeux de celui qui avait le même nom que le premier meurtrier de l'humanité furent remplis d'une intense et infinie tristesse puis se reprenant le séduisant ténébreux, toujours sans quitter le regard de "la beauté du matin"( ), prit sa main et l'embrassa -vieille habitude noble qu'il ne pouvait s'empêcher d'adopter quelques fois- et ensuite lui récita un petit Haïku de sa conception, il espérait qu'il avait respecté les nombreuses règles d'un des nombreux arts orientaux:

"Cerisier en fleurs,
Sublimes roses,
qui sont écloses....
Votre prénom vous va à ravir, Mlle. Barairo-dono."

Il la contourna et sans pour autant paraître impoli il entra dans la demeure de celle-ci et lui rendit un sourire éclatant. Il ajouta devant Asami qui visiblement était un peu étonné qu'il entre sans être invité:

"Sumimasen Mlle. Barairo-dono... Enfaite je m'appelle Caïn et je suis un de vos admirateurs. Je voulais savoir si c'était possible que vous m'expliquiez un peu votre travail et que... Si possible... Vous m'hébergiez..."

Caïn un peu gêné décida de s'expliquer:

"Voilà, les hôtels sont très chers et j'ai eu l'idée de ça... Si vous ne voulez pas. Je.. Je comprendrais."



[Voilà, j'espère que tu auras assez d'éléments pour faire un post correcte ^^"]

[Je dois comprendre que mon ancien poste n'était pas correct ? XD
Sinon, super l'allusion "beauté du matin" )

La jeune fille à la chevelure bonbon semblait encore sous le choc d'une tel...Découverte...Si elle pouvait appeller cela ainsi. Habituellement, ce ne sont pas les découvertes qui viennent à vous mais plutôt l'inverse. Quoi qu'il en soit. La demoiselle était face à cet homme et il fallait bien avouer que son charme n'était pas sans effet. Peu importe ce qui il était, cet homme avait un charisme qu'on ne pouvait pas nier. Son sourire, aussi sincère et naïf que l'était l'image qu'elle laissait d'elle, elle écoutait ses quelques vers. Barairo...Oui...Cela signifiait Rose. Elle s'inclina légèrement, la tête un peu penchée, ses cheveux retombaient en une petite cascades de couleur joyeuse.

"Arigatô...Ash"

Elle se stoppa net, la ressemblance qu'il possedait avec l'un de ses personnes venait d'entraîner dans l'esprit de la niponne de l'appeller par le nom de ce personnage.

"Sumimasen Mlle. Barairo-dono... Enfaite je m'appelle Caïn et je suis un de vos admirateurs. Je voulais savoir si c'était possible que vous m'expliquiez un peu votre travail et que... Si possible... Vous m'hébergiez..."

Caïn...Voilà un bien drôle de prénom qu'on puisse offrir à son enfant. Le premier meurtrier de la terre et accessoirement, le premier vampire à voir le jour dans la mythologie qui se trouvait dans le manga que la demoiselle avait écrit. Le regarde de la demoiselle était passé du contentement à l'étonnement. Ce n'était pas tout les jours que l'un de ses admirateurs venait sonner à sa porte pour lui poser des questions sur sa travail mais surtout pour lui demander un toit. Refermant la porte derrière elle. Asami n'avait sérieusement pas changer depuis ces quelques années. Oui, elle était naïve de croire que tout le monde était à la base bon. Laissant entré un parfait inconnu dans sa demeure et surtout, refermant la porte derrière eux. Ils n'y avaient aucun garde présent dans la maison de la niponne. Les deux jeunes gens se trouvaient seul à seul dans le petit hall de cette maisonnée.

"Voilà, les hôtels sont très chers et j'ai eu l'idée de ça... Si vous ne voulez pas. Je.. Je comprendrais."

Elle l'écouta et le regardait pendant un petit moment. Les yeux bleu acier du jeune homme avait l'art de capter toute l'attention de la demoiselle et encore une fois, sa ressemblance avec l'un des personnages de son manga avait le don de réveiller en elle une très grande curiosité tout en la perturbant entièrement. Elle s'avança dans le hall, ouvrant alors une porte qui menait aux salons dans lequelles elle se trouvait avant de lui ouvrir la porte...

"Si vous pouviez ôter vos chaussures, Caïn..."

La voix d'Asami était troublante pour ceux qui n'osait pas croire en la gentillesse de l'humanité. Tout chez elle respirait confiance, jamais Asami n'était capable de faire de mal à une mouche sauf dans les cas les plus grave, dans les cas qui ne lui laissait pas du tout le choix. Invitant alors le jeune homme à entré dans le petit salon, elle le suivit, ses pieds couvert de ses petites soquette blanche, elle se dirigea près de la fenêtre. Au sol se trouvait le manga qu'elle tenait en main au moment même où elle avait remarqué Caïn près du sentier qui menait à sa porte. Elle le prit, observant la double page concacrée à un dessin de ce personnage. Observant Caïn un moment, son sourire restait sur ses lèvres, cette coïncidence avait beau être troublante...Cela amusait quelque peu la demoiselle...

"Je serais très contente que vous restiez, ce n'est pas tout les jours que j'ai des visiteurs et j'aime beaucoup la compagnie !"

Enjouée, voilà l'état d'esprit de la jeune fille. S'approchant de la table basse, elle y déposa le manga, à présent fermé. Avant de se tourner une nouvelle fois vers Caïn, replaçant une mèche de ses cheveux derrières ses oreilles...

"Vous pouvez m'appeller Asami..."

Les règles de politesse, la demoiselle n'aimait guerre cela. Elle ne souhaitait pas être mise sur un pied d'estale même si, elle n'aurait pas apprécier un rustre qui aurait été directement très franc et sans aucune éducation.

"Puis-je me permettre une question peut-être un peu vexante..."

Elle observa Caïn, attendant son approbation pour poser sa question...Quand ce fut fait, elle se lança, humblement.

"Quelle est la raison de votre venue...Non pas que je ne vous crois pas mais je dois vous avouer une chose...Vous attisez ma curiosité"

Un petit rire discret, un peu gênée d'avouer que Caïn l'interessait quelque peu. S'il avait réellement lu ses mangas, la ressemblance devait l'avoir marqué lui aussi.

Tout était silence et la scène était ou plutôt semblait s’être entièrement arrêtée, le tic tac de l’horloge ne parvenait même plus à l’oreille de la nipponne. Elle le fixait, se remémorant les quelques secondes avant, son allure, son charisme, tout semblait tellement similaire que cela en devenait particulièrement troublant.
Ses yeux se posèrent sur le costume de l’homme, le revoyant ôter chacun d’eux avec beaucoup d’agilité, il était à présent devant elle, ses yeux d’acier dans les yeux de la mangaka. Il ne fallait pas être malin pour pouvoir remarquer le trouble de la jeune femme mais il n’y avait pas que cela dans son regard. Pour ceux qui savaient la lire…L’admiration s’y trouvait ainsi que la curiosité maladive des innocents.

Les deux personnes semblaient être de parfaits antipodes. L’une revêtant encore la robe blanche de l’innocence et l’autre revêtement le costume noircit par des années de douleur et de désolation. Admirative…La scène en était presque émouvante…Aussi silencieuse soit-elle.
Les dernières paroles résonnaient encore dans l’esprit de la demoiselle. Alors que d’autre aurait pris leurs jambes à leur cou ou aurait tout simplement essayer d’appeler les autorités. Asami restant devant lui, se noyant durant de longues secondes dans le regard de l’homme. Ni peur, ni crainte….La main de la jeune femme se leva, délicate et douce, le bout de ses doigts se posant sur la joue de l’homme.

« Vous êtes vraiment magnifique… »

Asami avait toujours l’art de répondre de manière futile, ce qui ne voulait pas dire qu’elle n’était pas capable de pouvoir avoir une conversation normale mais disons qu’elle laissait souvent les mots sortir de sa bouche avant de réfléchir aux conséquences. Innocences…
Sa main quitta la joue de son visiteur pour se déposer sur son propre visage, dégageant une petite mèche de cheveux roses qui lui chatouillait la joue.
Toute son attitude inspirait que gentillesse et bonté. Ce qui avait l’art d’en exaspérer plus d’un.
Son regard dans le sien, elle inclina la tête sur le côté, un sourire enfantin se dessinant sur ses lèvres. Rendant la scène plus troublant encore qu’elle ne l’était déjà quand on sait que tout ce qui venait de se passer, avait été dessiné sur les pages d’un manga.

Le silence reprenait sa place. La mangaka n’avait pas quitté du regard le bleu de ses yeux.
Elle s’approcha d’un pas, le sourire toujours sur ses lèvres.

« Je ne pensais pas vous voir un jour… »

**Ou vous revoir…**

Savait-elle que quelqu’un comme lui existait vraiment ? Dans un certain sens oui…Dans l’autre, elle n’était pas la source directe de cette information. Une pensée traversa son esprit et aussi brièvement qu’elle fut apparue, la mélancolie avait, un bref instant, voilé son regard.

« En quoi puis-je vous intéresser ? Je ne suis qu’une gamine… »

Une nouvelle réplique qu’avait déjà dite Alice dans les pages de ce manga.

La voix de la demoiselle était dénudée de méchanceté. Pure et immaculée.
Son cœur pourtant trahissait le trouble qui était en elle. Rapide. Non par la peur mais plutôt causé par le charisme qui émanait de lui…En un instant…Elle se sentait…Alice…

Elle observait la page qu'il lui montrait, prenant délicatement le manga, elle passa ses doigts sur le dessin, ses yeux fixant les dessins.

« Allez-vous changer mon existence ?»

[ J'ai adorer ta réponse ( ") je suis impatiente de voir la suite :p ]

[Merci =3]


"Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ?"(Solon)
"Le destin ne cesse de nous rattraper."(Anita Loos)
"Sans doute l'homme est-il le maître de son destin ; il n'est pas le maître du chemin qui y mène."(Jean Ethier-Blais)
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Le temps se figea dans une scène qui n'aurait jamais du être jouer... L'homme en noir avait la fâcheuse manie de contrôler et d'influencer le Destin en général, celui des personnes qu'il rencontrait, des actions futures de ces personnes... N'avait il pas fait d'un homme coincé, pris en étau par des valeurs morales dont il voulait s'affranchir un serial killer ? N'avait il pas aidé Gabriel Gray Sylar a devenir ce qu'il est aujourd'hui ? Comment le destin pouvait il être aussi joueur, aussi facilement manipulable, aussi sournois et bienfaiteur à la fois ? Comme l'avait dit deux grands personnages tel qu'Anita Loos ou même Solon, le destin ne pouvait être évité et où qu'on aille le destin nous rattrapez toujours... C'était un fait. Mais ceux qui étaient habiles et qui avaient compris les signes précurseurs d'un destin arrivaient à les débusquer et à manipuler la personne pour leurs obscurs projets. Comme eux, Caïn savait comment arriver à ses fins... Un trouble la rendant encore plus belle s'empara alors de la mangaka devant cette homme qu'elle voyait semblable à ses rêves, reflétant ses étranges et séduisants désirs inavoués qu'on appelaient fantasmes. Inconsciemment, son imagination n'avait elle pas mêlé plusieurs choses pour créer le personnage si excitant de Ash ? Son subconscient n'avait il pas fait apparaitre ses fantasmes, ses désirs profonds, enfouis en cet être imaginaire si enivrant ? La preuve était dans la situation actuel, montrant que celui qu'elle nommait Ash se trouvant vraisemblablement devant elle était bel et bien réel. Sans doute, le personnage d'Alice était inspiré d'elle même, de son être tout entier... Mais il vit autre chose dans le regard de la fine fleur du soleil levant, de l'admiration. Un autre personnage de manga assez connu n'avait il pas dit lui même: " L'admiration est le sentiment le plus éloignée de la raison."(Aizen Sosuke, Bleach) ? L'homme aux quatre siècles n'avait que faire qu'on l'admire. L'admiration ne lui apporterait pas ce qu'il voulait, loin de là... Il la vit encore. Cette folle étincelle dans ses yeux qui en sublimait plus d'un... L'innocence. Cette pureté qu'exhalait la jeune femme était écrasante, nul n'y pouvait s'y dérober, partout où vous vous enfuyiez, elle était là, calme, à attendre sagement. Elle vous perçait la peau tel des pieux immaculés, une innocence si forte que vous ne pouvez détacher votre regard de ce visage, de cette vision radieuse. Si dérangeante, si irritante et énervante mais en même temps si fragile, si naïve... Combien il était facile de la briser, combien il serait jouissif de fracturer cette âme si simple, de la pervertir, de la faire souffrir mais qui serez assez stupide pour faire cela ? Qui oserait profaner ce sanctuaire sacré, interdit, chaste ? Qui donc serait assez effroyable pour venir la souiller de toutes les manières inimaginables ? Qui donc serait si pervers, si sadique, si destructeur pour vouloir briser cette chose ingénue qui ne cherchait point de préjudices ? Caïn Ezechiel ? Non. Il avait déjà dit, il n'était pas comme ça. Horrible ? N'avez donc pas vu le visage de cet homme ? Vous parez-t-il mauvais ? Pervers ? Trop de maximes l'obligent à ne pas l'être. Sadique alors ? Ni trace de colère, de souffrance ou de peur, seulement de l'indifférence. Il vit la main blanche d'Asami se lever et parcourir la joue de son visage d'un geste si doux qu'on aurait pu penser qu'il était maternel. Une phrase aussi simple qu'elle sortit de la bouche de la mangaka puis d'un geste qu'on pouvait qualifier de sensuelle elle écarta une de ses sublimes mèches de cheveux roses. L'homme répondit presque dans un murmure, de façon poétique mais cette fois-ci l'inspiration était venue d'elle-même et n'avait eu besoin d'aucune préparation:

"Les montagnes pourraient s'écrouler,
Et les mers s'asséchaient,
Votre beauté perdurerait,
Et le printemps viendrait."

Il la vit pencher la tête et lui décocha un sourire ravageur qui devait en faire fondre plus d'un, c'était une des habitudes japonaises et c'était assez déroutant pour un occidental d'assister à cela mais lui même répliqua avec un sourire charmeur tapageur, il avait habitude des japonais ça ne l'affectait donc que très peu. Cependant tout comme elle, il ne cillait pas et continuer à la fixer d'un regard encore plus sulfureux qu'auparavant... Mais qui allait donc succomber en premier ? Après un pas vers lui, elle le questionna, son état d'esprit était trouble et elle n'essayait pas de le cacher... Lentement il s'approcha du visage de la nipponne, ses yeux bleu/gris toujours plongé dans les siens et leurs lèvres se touchèrent, mais ce ne fut qu'un simple effleurement, penché sur elle, de sa voix suave il lui murmura quelques mots à l'oreille:

"Vous n'êtes pas une gamine... Je ne suis pas si vieux que ça. J'ai seulement 26 ans... De plus, le seul maître de votre destin est vous et vous seul. Nul ne doit interférer.... Si vous êtes si intéressante à mes yeux c'est que nous sommes similaires. J'imagine que vous ne voyez pas en quoi ? Regardez et lisez ceci. Vous y trouverez beaucoup de réponses à vos questions."

Tout comme il avait fait avec Sylar bien des années en arrière, il sortit un livre d'"Activating Evolution" de son manteau, mais cette fois-ci le livre était écrit en japonais. Il le posa sur la table où il avait mis ses affaires et alla vers une fleur qui avait fanée malheureusement.. Il passa sa main devant comme s'il voulait enlever une poussière invisible du végétal et celle-ci se redressa devant l'ébahissement de la japonaise.

"Voyez vous, vous n'êtes pas la seul à posséder un don... Asami."

[En espérant que tu le trouves aussi bien que l'autre]

"La vraie séduction de l'acteur, c'est faire admettre au public qu'il est vraiment le personnage."
C’était les mot d’un certain Giraudeau…Et c’est en voyant cet homme se parfaire dans le role d’Ashlar que cette citation était revenu à l’esprit d’Asami. Elle l’observait, silencieuse et attentive…Figé comme la pierre, comme si son regard était tel celui de la Méduse…

Un fantasme ? C’était une manière de voir les choses, à vrai dire, Asami n’y avait jamais réellement réfléchis mais comme tout enfant, elle était tout simplement tombée amoureuse d’un prince charmant d’un conte de fée. Certes, ce prince était de sa propre création, certes, ce conte était loin de réunir mille et une fée et loin d’être haut en couleur. L’histoire en elle-même était lugubre et froide, seul l’originalité d’Alice et la folie sérieuse d’Ashlar offrait quelque chose de plus "rose" a cette histoire. Leur relation, inexplicable, tenant en haleine certain des fans. Il est vrai qu’Alice était inspirée de sa propre expérience, de ses propres envies et rêve. L’immortalité…Qui ne la souhaiterait pas ? Il était paradoxale de voir Asami, pure et innocente, s’intéressée d’aussi près à la mythologie vampirique. A vrai dire, elle ne le cachait pas, elle était tout simplement fascinée par ses êtres nocturnes…C’est en ayant vu la mort à plusieurs reprise que la demoiselle ne souhaitait pas la rencontrée. Elle en avait peur, terriblement peur. Elle la savait douloureuse et implacable, incontrôlable, Asami aimait cette vie et préférait la vivre des siècles et des siècles…Tel un ange…Peut-être…
Mais Ashlar…Comment avait-il pu venir à l’esprit de la niponne ? Oui, il était pour la demoiselle le type de personnage très accrocheur, charmeur et distant à la fois. Le genre de personne qui vous laissait sur un certain reste, se jouant de vous comme on se joue d’une marionnette et pourtant…Terriblement attaché à ce qui l’entourait. De moins, Ashlar l’était d’Alice. Il était un prince charmant, revu et corrigé par l’originalité de la japonaise. Elle aimait la folie, c’était une chose qui la passionnait. Les fous l’étaient-ils vraiment ?
La demoiselle immaculée ne se posait guère la question, à vrai dire, l’homme se trouvait devant elle et le trouble en elle s’en faisait tout simplement ressentir. Trop innocente pour se posé la question d’un désir inavoué, trop timide peut-être…Comme beaucoup d’autre, l’innocence et la fragilité d’Asami avait tendance à lui attiré les foudre. Peu de personne la supportait, peut-être parce qu’elle détruisait en quelques instant l’idée que beaucoup se font de « l’Homme né mauvais… ». Certain avait essayé de brisé cette pureté, des êtres les plus proches d’Asami à ceux les plus éloigné…En commençant par son père qui aujourd’hui pourrissait en prison laissant pour seul et unique souvenir une cicatrice et un rein en moins à la demoiselle. Ainsi que des souvenirs douloureux.
Ce fut pour se persuader que tous cela n’était pas un rêve qu’elle posa ses doigts sur la peau de l’homme. Elle semblait froide, tout comme l’être face à lui, il l’attirait…Ses yeux étaient ennivrant et la jeune femme ne pouvait rien faire d’autre que de se noyer dans son regard, la désagréable impression d’être lue tout entière s’insinuant en elle. Se toucher avait eu une effet étrange dans le conscient de la japonaise, cette délicate impression d’avoir déjà ressenti cela…Comme si cela n’avait pas été la première fois qu’elle le touchait. Raison pour laquelle elle écarta délicatement ses doigts, quelque peu gêné de s’être montré familière, mais assument pleinement son geste et sa parole. Dégageant son visage d’un de ses mèches rose, la voix de Caïn fit vibrer son être, un murmure, l’enserrant doucement dans un tout autre monde. Comme si, à cet instant précis, il ne restait plus qu’eux deux dans ce monde. Elle avait interrompu son geste, ses doigts non loin de son oreille, écoutant avec une grande intention les vers de ce qu’elle avait prénommé Ash. Elle termina son geste, relevant doucement la tête, vraisemblablement touchée par les dires du jeune homme. Son cœur se trouvant dans un rythme accélérés. Quelle femme n’aurait pas été charmé par cela ? Asami n’était pas différente des autres, où du moins, elle ne se considérait pas comme différente, ni comme importante. La japonaise était pleine de modestie, une autre de ses qualités, du moins…Qualités pour certain…Défaut pour d’autre.

En guise de remerciement muet, la demoiselle lui avait tout simplement sourit, sans arrière pensée de le charmée. Simple sourire, innocent et témoin d’une énorme sincérité. L’orientale restant malgré tout très troublée par cette visite inattendue. Le sourire de son visiteur ne la laissait pas sans effet, ses petits doigts presque similaire à ceux d’une innocente enfant c’était discrètement mit à tremblée, non par la peur mais par une certaine nervosité. Un pas la rapprocha de lui, une question, il se rapproche. Le tic et le tac s’arrête à nouveau, plus rien autour d’elle ne semble émètre un son, ni le vent sifflant, ni les feuillages secouée par celui-ci. Seul le regard de l’homme l’enserre, l’emprisonnant à sa manière dans un tout autre monde. Ses lèvres caresse que trop légèrement les siennes et les joues de la niponne s’empourpre délicatement alors qu’il reprend la parole…Comme si…Cela n’était qu’un jeu.

« Similaire ? »

L’avait-elle questionné au beau milieu de ses paroles. Celui-ci répondant déjà à son interrogation en lui déposant alors un livre sur la table. Elle fixa le bouquin plusieurs seconde, le titre déjà plus que révélateur attisait sa curiosité mais bien vite son attention quitta celle de cette nouvelle lecture pour reprendre son observation de son visiteur…

Il c’était approché d’un vase contenant plusieurs fleurs, Asami aimait énormément la nature et d’ailleurs, c’était pour cette raison qu’elle avait choisit cette maison, les cerisier japonais en fleur était magnifique a cette époque de l’année et le jardin qui se trouvait derrière avait l’art de la reposée. Par simple curiosité, la demoiselle s’approchait de la scène, observant une fleur mourrante reprendre vie aux contacts de l’homme

"Voyez vous, vous n'êtes pas la seul à posséder un don... Asami."

Ses iris brune se déposaient une nouvelle fois dans l’acier de ses yeux. Ses joues encore teintée du souvenir de leur proximité.

« Vous possédez un don précieux…Je vous envie… »

Elle lui sourit une nouvelle fois, lui offrant dans un air malicieux un clin d’œil qui la fit disparaître de la vue de Caïn. La demoiselle était devenu air, invisible à l’œil, seule peut-être son parfum similaire aux fleurs environnant sa maisonnée était encore présent dans la pièce. Elle réapparut, face à Caïn, la tête légèrement incliné en arrière pour pouvoir regarde son visage, en vue de sa petite taille de japonaise. Bien sur, face à Caïn se trouvait le dit bibelot sur lequel le vase était déposée. Le corps de la jeune fille le laissait traversée, tel un fantôme.

Un petit rire cristallin résonna dans la pièce, Asami était toujours amusée de voir des objet lui traversé le corps et la sensation en elle lui laissait un agréable chatouillé dans le corps. Elle avança doucement, déposa ses deux mains sur le haut du torse de son visiteur, l’obligeant ainsi à reculée. Le vase la traversant tout en entière jusqu'à ce que le meuble se retrouve à nouveau derrière elle et qu’elle reprenne une structure moléculaire normal.

« Qu’attendez-vous de moi ? »

Le trouble toujours dans son regard et ses petites mains encore tremblante à présent contre le haut de son torse, la japonaise observait l’occidentale sans pouvoir détachée ses yeux des siens…

« J’ai l’impression d’être manipulée »

Son visage ce fit malice, son regard restant emplit de gentillesse…Ne souhaitant pas que sa franchise ne le blesse.
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"La séduction a toujours été une histoire de manipulation."

"Ce serait une malédiction pour les hommes de ne pas mourir."~~Epictète
"La vie est née dans la violence. Sur la tête de chacun de nous pèse la malédiction ancestrale de cinquante millions de meurtres."~~Herbert George Wells
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Les paroles d'Asami sonnèrent tel milles cloches dans l'esprit de l'homme en noir. Elle l'avait dit simplement donc elle ne pouvait comprendre l'horreur de ses paroles... Oui son don était puissant. Mais pas illimité. Sans montrer qu'il avait mal réagit, il se retourna vers elle voyant un sourire qui ferait flancher milles hommes et un clin d'œil qui changerait le plus misanthrope en coureurs de jupons... Puis elle disparut. Aussi rapide et aussi inattendue que le vent se levant à l'horizon, la jolie nippone sembla s'évanouir dans les airs. Il sentit alors pleinement la fragrance florale de l'asiatique qui, à présent, déploya son parfum dans la pièce amenant Caïn dans un champ à la campagne. Se désintéressant de l'odeur, il la vit enfin. Car ce qu'elle ne savait pas c'est que personne ne pouvait le tromper et aucun subterfuge ou force ne pouvait l'arrêter indéfiniment. Bien entendu, il ne la voyait pas comme si elle n'avait pas sollicité son pouvoir mais devant lui apparaissait une silhouette, confus, flou qui déformais la vision des objets lorsque l'orientale se déplaçait dans la pièce. Elle réapparut enfin devant lui, le sourire aux lèvres. Restant pratiquement indifférent -il lui rendit quand même son sourire- il attendit qu'elle fasse quelque chose car il sentait bien que son don ne se limitait pas à disparaître à volonté. Il ne fut donc pas déçu de la suite des évènements.... Asami après avoir montrer un don d'invisibilité, s'avança vers la table où son manteau, un vase ainsi que le livre de Chandra Suresh reposait. D'abord légèrement plus pâle, elle commença à devenir translucide puis devint transparente et , traversant la table comme si de rien n'était elle ria. Un rire magnifique, empreint d'une beauté enfantine. Ainsi, elle était également intangible... Surement une modification moléculaire.... C'était terriblement passionnant. Se laissant pousser doucement, il observa dans les yeux la mangaka qui semblait affreusement troublé, le doute se lisait dans ses yeux. Il posa ses mains sur les épaules frêles de son hôte et un regard envahissant de tendresse se posa sur les yeux bridés de l'auteur de La Géhenne. Il décida d'abord de répondre à ses premières paroles.

"En effet, le pouvoir de guérison peut être considéré comme précieux... Mais.... Dans certains cas, c'est plus une malédiction qu'autre chose. Comprenez vous la douleur qu'on ressent lorsqu'on découvre qu'on ne peut guérir une mère d'un cancer, d'un enfant d'une tuberculose ou qu'on ne puisse soulager la douleur d'un vieil homme...? Il y a des peines et des blessures en ce monde qui sont plus terribles que n'importe quel séquelle physique.... Le cœur se remplit d'espoir puis il est brisé et nul ne peut le guérir. Le pouvoir de guérison est un bien lourd fardeau malheureusement..."

Un effroyable sourire triste se peignit sur la belle figure de l'occidental, montrant une détresse profonde et désarmante. Qui aurait pu penser que ce démon sans cœur, soit si sensible ? Nul ne naît mauvais. La preuve en était de cette homme qui semblait à la fois si philanthrope et si monstrueux... Un jour, il tuait un de vos amis et le lendemain, il vous faisait réchapper d'un accident de voiture en vous guérissant. Caïn semblait aussi emphatique qu'insensible. Qu'elle était donc ce surprenant mélange, qui était loin d'être homogène. Il aurait fallu vivre constamment et pendant des millénaires à ces côtés pour le comprendre. Reprenant une constance et un visage un peu plus joyeux, il lâcha les épaules de l'asiatique, se recula de quelques mètres et fixa une fenêtre. Derrière celle-ci se dressait fièrement un magnifique arbre. D'une hauteur d'environ neuf mètres, entièrement blanc, il présentait moult fleurs roses si belle que la plupart des personnes ainsi que lui même restait le souffle occupé à les regarder.... Un rayon fugitive de lumière raviva la pâleur de son visage, ses yeux semblaient devenir de vrais saphirs et étincelaient de milles feux, comme cela, il exhalait une fraicheur et une paix intérieur surprenante qui le rendait encore plus beau qu'habituellement... La regardant à nouveau, il répondit à ses deux questions.

"J'attends de vous seulement que vous preniez conscience de votre pouvoir et que vous le contrôler et que vous le connaissez parfaitement. Je ne fais que vous tendre une carte, à vous de choisir la destination ainsi que les routes qui vous y mèneront... Maintenant, il serait temps de..... Manger ?"

[Voilà, j'ai rep', exceptionnellement, je te laisse faire la cuisine xD]

Elle ne c’était pas rendu compte que ses paroles auraient pu blessé l’homme face à elle et si elle l’avait su, elle l’aurait très certainement quand même dit. Asami n’avait gère peur de se quel pensait et dans sa naïveté, elle estimait que mentir était loin d’être une judicieuse idée. La franchise de la demoiselle était tel qu’elle en surprenait parfois certain. Beaucoup n’avait de cesse de lui répété « Asami, on tourne sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler » mais rien n’y faisait. Et alors qu’elle faisait une démonstration de l’étendu de ses pouvoirs la jeune femme se demandait encore la raison de la venue de cet homme.
Celui-ci aurait très certainement changer entièrement le cours de son existence, alors qu’elle attendait pour rejoindre Alex et Peter, elle savait à présent qu’elle quitterait son Japon natal non seulement pour retrouver ses deux amis mais aussi pour retrouver cet homme. Naïve certes mais elle avait encore la tête sur ses épaules et en vu du mystère qui entourait Caïn, elle était intimement persuader qu’il disparaitrait de sa vie aussi étrangement qu’il en était apparut. Voltigeant dans les airs, invisible à l’œil humain mais elle savait que certaine personne avait la capacité de pouvoir quand même la voir d’une certaine manière. Son parfum noyait délicatement la pièce alors qu’elle avait réapparut, prête à offrir au jeune homme un nouveau spectacle sur l’étendu de ses capacités.
Asami considérait son pouvoir comme mineur, d’un point de vu purement offensif, il ne lui servait pas réellement à quelque chose mais d’un point de vu défensif cela était une tout autre histoire. Quoi qu’il en soit, la demoiselle ne lui trouvait guère d’utilité jusqu'à maintenant pour pouvoir aider les personnes qui aurait éventuellement besoin mais cela n’empêchait à la nipponne de s’en amuser. Le chatouillis ressenti lorsque traversait un objet était quelque chose d’extrêmement agréable. L’auteur de la Géhenne en avait fini de sa démonstration. Les mains de l’homme mystérieux se déposa délicatement sur ses épaules, elle réprima un frisson, ses iris se posant dans les siennes. Le bleu acier de ses yeux venant l’englober dans un tout autre monde…Buvant chacune de ses paroles.

Quand le silence reprit sa place, la demoiselle senti l’effroyable pincement à son cœur lorsqu’elle apperçu se sourire sur le beau visage de l’occidental. Cette tristesse…Pendant un instant…La ramena directement dans des souvenirs qu’elle avait essayer d’oublier…
Le pincement de son cœur semblait s’étendre jusqu’au bas de son dos, la cicatrice encore et toujours présence à cette endroit lui brulait légèrement, une douleur purement psychologique mais bel et bien présente pour la nipponne. Elle glissa ses yeux vers la cheminée, au dessus de celle-ci se trouvait plusieurs bougies ainsi que trois photos encadrée. La première, représentait sa mère, une femme d’une beauté indescriptible, la peau aussi blanche que le lait mettait en valeur ses yeux qui semblaient teinté de noir. Asami avait hérité de ce visage immaculé. Cette photo se trouvait décoré de divers relique, un baton d’encen s’y trouvait, arrivant bientôt au bout. La seconde photo, aussi richement décorée de relique, était celle d’une jeune homme à l’allure extravertie et fougueuse, le sourire peignant son visage comme un rayon de soleil venant illuminer un champs de fleur. La troisième photo, se trouvait simplement dans un cadre, était celle du père d’Asami…La décoration ne s’y trouvait guère, témoignant par cette neutralité que l’homme était tout simplement encore vivant…Mais plus présent dans la vie d’Asami.

La japonaise aux cheveux roses laissaient le garçon s’éloigner d’elle alors qu’elle même se dirigeait vers cette cheminée. Heureuse ? Peut-être pas autant qu’elle le montrait et à vrai dire, elle ne l’espérait pas l’être…Au risque d’être déçue et parce qu’elle estimait qu’elle devait penser à autre chose qu’a cela. Elle espérait déjà tellement de chose autour d’elle…
A présent en face de cette cheminée, la demoiselle déposa ses doigts sur la photo de Kyuzuke, un léger sourire se déposant sur son visage d’ange. Il aurait été amusé de voir Caïn sous ses yeux, de voir…Ashlar…Autrement que sur des feuilles blanches. Tournant légèrement la tête son regard se déposa sur la photo de son père, son sourire s’effaçant, une tristesse immense émanant d’elle, venant en contradiction avec l’image qu’elle laissait d’elle. Elle baissa la tête, fermant délicatement ses yeux quelque secondes se tournant alors vers son invités surprise. Elle l’observa, de longue seconde, ne se lassant pas de cette étrange beauté qui submergeait la pièce en sa présence. La lumière du soleil lui offrant un atout en plus de son physique général. Tombait-elle sous le charme ?
Elle prit la parole, souhaitant répondre à ses derniers propos…

« Chaque pouvoir est un lourd fardeau…Lorsqu’on espère en faire une merveille…C’est l’espoir qui nous plonge dans le désarroi…Et non le pouvoir »

Elle esquissa un sourire, s’approchant à nouveau de lui, l’occidental c’était à nouveau tourner vers elle, son visage s’embellissant d’un nouveau sourire à son égard. Il prenait à nouveau la parole et il ne fallait pas être devin pour remarquer qu’Asami était toujours d’une grande écoute.

« Je pourrais encore vous posez plein de pourquoi mais je crois qu’elles ne seront pas plus nécessaire que les précédents. Vous cultivez à merveille le mystère… »

Elle lui sourit, passablement amusée.[/i]

« J’espère que vous aimez le poisson et le riz »

En effet, c’était la base même de la nourriture japonaise…Invitant alors du regard Caïn à la rejoindre dans la cuisine, elle traversa le petit hall dans lequel il était entré pour rejoindre une seconde pièce.

Celle pièce pièce était entièrement faites de bois. Directement face à eux se trouvait deux chaise, elle même posée face à un "bar". Derrière celui-ci, se trouvait le plan de travail, la cuisinière, le four, le frigo, l’évier ( par dessus lequel se trouvait une vitre donnant sur un petit bois )…Bref, tous ce dont Asami avait besoin pour se sustenter. A droite de cette petite cuisine se trouvait ses portes coulissante typiquement japonaise faite d’une genre de toile et de tige en bois solide. Elles étaient ouverte, laissant les rayons du soleil illuminé la pièce alors qu’on pouvait observer dehors le petit sous-bois qui se trouvait là. On pouvait aussi distinguer un étang non loin de par sa petite fontaine. Ce lieux ? Il s’agissait du jardin d’Asami, un jardin qu’elle avait dessiner elle-même et qu’elle avait fini par faire "construire" derrière sa cuisine. Elle aimait la présence de la nature.

Passant derrière le bar, la demoiselle sortit tout ce don elle avait besoin pour pouvoir faire le repas de ce soir. Le riz avait déjà été cuit le matin même, Asami l’ayant laissé reposé dans ses divers épices et arômes. Déposant alors une demi-feuille de Nori sur la natte ( c’est une petite planchette utiliser pour la confection des Maki ^^ ) elle y disposa le riz, une ligne de sauce soja faites maisons et la lamelle de poisson ensuite, elle y disposa des fines lamelles de carotte et de concombre sur le poisson avant d’enrouler le tout sur la natte…Elle découpa et recommença ceci trois autres fois…Disposant ensuite sur deux plateaux 12 makis par personne. Cela pouvait parraître énorme mais à vrai dire…Asami en avait peut-être pas l’air mais c’était une sacrée gourmande.

Elle posa un plateau sur le bar face à une chaise, le second à côté. Souriant à Caïn, elle le regarda un petit moment avant de prendre la parole.

« J’espère que ça vous plaira »

( tous ça m’a donner faim XD )

[J'ai rien à bouffer à 16H00, c'est triste TTxTT]
"Oublié dans son pays, inconnu ailleurs, tel est le destin du voyageur."~~Marcel Carné
"Lorsqu'on regarde sa vie passée, on croit voir sur une mer déserte la trace d'un vaisseau qui a disparu."~~Chateaubriand
"La plus grande chute est celle qu'on fait du haut de l'innocence."~~Heiner Müller
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Il la vit sourire encore une fois, c'était vrai que c'était une des habitudes des japonais d'adresser ce mouvement des lèvres pour ponctuer leurs phrases, la plupart du temps c'était une preuve de nervosité car il fallait le dire, les nippons étaient sans doute le peuple le plus excentrique mais également le plus timide. Il répondit au tac au tac à la question d'Asami qui n'était en elle-même pas une question mais une demande rhétorique. Donc la demande n'avait pas besoin d'écho mais Caïn répondit quand même:

"Ce sont mes plats préférés."

Lui octroyant un nouveau sourire, il la suivit docilement, traversant le hall d'entrée pour aboutir à une pièce plutôt étriqué et de faible dimension contenant les divers ustensiles de cuisine de base. La cuisine d'Asami était composé d'un bar, paroi séparant presque tout l'espace de la pièce, deux sièges finement ouvragés puis il remarqua les portes coulissantes, c'était une des merveilles de l'art japonaise. Leur culture était très prononcé et c'est ce qu'aimait l'homme dans la civilisation oriental. Malgré toutes les affres du temps et une certaine américanisation, le Japon et la Chine avait gardé leurs modes culturels tels quels. Puis il vit soudain une chose qu'il ne pensait pas voir: par delà les portes en toiles, se dressait un magnifique jardin... Le problème était que le jardin n'était pas naturel puisque un sous-bois ne pouvait se trouver en plein Tokyô. Effaré, l'homme en noir s'approcha doucement comme s'il ne voulait pas qu'Asami l'entende comme s'il ne voulait pas que le jardin se sente menacé. L'homme regarda de toute sa hauteur la création artificielle et eut du mal à se retenir de réprimer un grognement désapprobateur. Pour lui, la nature était quelque chose d'intouchable, de sacré, on pourrait même dire que pour lui l'Humanité pouvait bien être exterminé tant que la faune et la flore restait intacte... Il laissa échapper un petit soupir de sa bouche, Caïn avait oublié que la mangaka n'était pas ce genre de personnes et qu'elle appréciait sans doute la présence de la nature tout près d'elle.... Reportant son attention sur la nippone, il la vit s'afférer pour préparer la nourriture qui servirait de repas pour l'oriental et lui-même, donc il assistait en direct à la naissance du diner qu'ils allaient mangés tous deux. Regardant avec grand intérêt, la conception de ce qu'il pensait être des makis, il faisait attention à tous les mouvements d'Asami Barairo, les ingrédients, les épices qu'elle utilisait pour ensuite les mémoriser. Le Monstre Sans Nom était un monstre assoiffé de connaissances, ne l'oublions pas. Il voulait tout. Tout connaître. Tout apprendre. Tout comprendre. Tout voir. Tout découvrir. Tout faire. Il avait gravi l'Himalaya, prier avec les moines Tibétains, Combattu aux côtés des samouraïs, vaincu les nazis, avait été témoin de l'assassinat de John Fidgerald Kennedy, avait connu le monde sans les Droits de l'homme et du citoyen et avait vécu tant et milles et unes autres choses... Après que tous les ingrédients furent utilisés, moult nourriture s'étendait sous ses yeux: douze makis pour être exacte, derrière cette apparence mince, petite et chétive, la japonaise cachait un appétit d'ogre insoupçonné.. Pouffant discrètement à cette pensée, il mangea avec elle puis ils allèrent tout deux se couchaient, Asami dans sa chambre, Caïn sur un futon dans le salon. Les jours se suivaient, les semaines passaient et la relation entre les deux êtres se faisaient un peu plus étroite, apprenant à ce connaitre mieux. Cachant la plus grande partie de la vérité, Caïn lui raconta ses origines puis comment il avait parcouru le monde, aidant les gens comme il le pouvait... Elle, lui ouvrit son cœur et lui raconta les terribles peines qu'elle avait connu avec la mort de son ami et la trahison abejcte de son père. En échange, celle-ci sut que son père n'était pas vraiment un tendre non plus et que sa mère était morte sous ses coups, bien entendu il n'avait pas pu lui dire la vérité, il savait qu'elle n'aurait pas compris. Il lui apprit beaucoup de choses sur lui: son ancien travail de médecin, comment il avait découvert le pouvoir de guérir(pareil que lorsqu'il a découvert le pouvoir de régénération sauf qu'à la place il est censé avoir découvert le pouvoir de guérison) bref il entretenait une relation privilégié. Malgré cela il n'avait pu se résoudre à entretenir une relation plus qu'amical avec la nippone... Il la respectait trop pour ça. C'est ainsi qu'un beau jour, à une heure où il savait que la mangaka dormait, il partit. Ne laissant que quelques mots griffonnés sur un papier et des traces de son passage: un tas d'encens très précieux qui venait d'un monastère tibétain, une unique rose, un fuchsia rouge, une fritillaire, une belladone et un chardon. Il se demandait si elle comprendrait le message caché dans les fleurs ou plutôt le langage des fleurs: la rose signifiait un "amour fou, poète, romantique", le fuchsia "mon amour est inébranlable", et le fritillaire voulait dire "admiration pour la personne" mais les deux dernières n'étaient malheureusement pas de bonne augure. Ne savait-on pas que la Belladone était un poison et qu'elle portait malheur ? Et le chardon ne signifiait pas t-il l'agressivité et les douleurs ? Mais ces fleurs n'étaient pas un mauvais présage pour Asami. C'était un avertissement pour un de ses proches... Mais qui...?
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~8H30 ; prison de Tokyô~

"Un homme veut te voir, Barairo !"
"Hein ? Qu'est-ce qu'il veut...?"
"Il dit être un avocat et qu'il pourrait raccourcir grandement ta peine... Il m'a montré un curriculum vitae aussi long que mon bras !"
"Ok, je veux bien le voir"
"Je te l'amène..."
"Nullement besoin de vous déplacer je suis déjà là."

Les deux personnes se retournèrent vers la source sonore, l'un libre, l'autre en cellule. Un frisson parcourut l'échine des deux hommes, la voix semblait provenir des ténèbres elle-même, mais étrangement elle semblait douce. Des bruits de pas retentirent puis un homme apparut: de haute stature, blanc comme un linge, des traits fin et beaux, les yeux aussi froid que la glace. Caïn sourit à l'attention des deux hommes puis pria le gardien de cellule de les laisser seul, son client et lui. Entrant dans la cellule du matricule 0745561230 de la prison de Tokyô, il s'assit en face de lui à une table qui était là. Il se penchait vers lui et murmura d"une voix mielleuse:

"Regrettez-vous ce que vous avez fait ?"
"Qu'est-ce que...? Bien sûr que je regrette !"
"Vous n'avez pas l'air pourtant... Vous y avez pris du plaisir n'est-ce pas ? De briser votre fille..."

L'homme jeta sa chaise et se jeta sur son avocat, le frappant sans s'arrêter au visage, agissant dans une fureur non dissimulé...

"ENF**RÉ ! Comment ose-tu dire ça ?!"
"Elle ressemblait tant à sa mère, n'est-ce pas... Non, c'était elle... C'était sa faute, non ?"

L'asiatique arrêta son poing, figé, pleurant. Il semblait soulagé.

"Oui, oui... C'est exactement ça ! Vous êtes une des seule personne à l'avoir compris ! C'est de sa faute ! Si.. Si elle n'était pas né, sa mère ne serait pas morte ! Et moi pas en prison... Cette petite garc..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un violent coup de poing le cueillit à la mâchoire, la brisant. Mais Caïn n'allait pas s'arrêter en si bon chemin ! Il souleva l'homme et le plaqua contre le mur.

"J'ai rencontré votre fille. C'est une séduisante créature et une femme admirable... Il est presque étonnant qu'elle n'ai pas de séquelles de votre acte inqualifiable."

Le père d'Asami avait peur, un horrible pressentiment naissait en lui après la révélation de son prétendue avocat... Caïn empoigna la tête du nippon férocement et la frappa à plusieurs reprises sur le sol dure, ne pouvant plus s'arrêter, l'exaltation du meurtre montant en lui...

"Nous avons affaire à des hommes. Nous serions naïfs d'espérer uniquement de l'intelligence et du dévouement. C'était fatal que nous rencontrions aussi l'abjection, la sottise ! Cette intolérable sottise !! Bêtise !!! Je HAIS la stupidité !!!!!!"

Le Monstre était pour une fois réellement en colère... Il souleva à nouveau la tête du géniteur et lança l'homme à travers la pièce. N'ayant pas de force surhumaine, l'homme ne fut pas plaqué contre le mur mais bascula par dessus la table et l'emporta dans sa chute, se relevant, essoufflé, effrayé, il tenta en vain d'appuyer sur l'interphone jusqu'à ce qu'il remarque que celui-ci était détruit. Il se retourna, presque né-à-né avec celui qu'il savait être son meurtrier, il essaya donc de supplier mais rien n'y fît. Caïn caressa sa joue de sa main en s'accroupissant à sa hauteur et lui tint des paroles effrayantes d"une voix tout aussi froide et épouvantable.

"Je... Vais vous tuer, Mr.Barairo."

Alors, l'homme mourut sur le coup. Emporté par une crise cardiaque. L'homme tout de noir vêtue se releva, le regardant avec mépris.

"Quel fin pitoyable... Quel faiblesse."

Sur le mot d'Asami, figurait quelques mots:

Génèse 4,2-4,15
"Errant et fugitif tu seras sur terre",
nous nous reverrons peut être Asami....

[Voilà, je pense que c'est mieux que le topic s'arrête maintenant ^^", on est que deux et le topic présente 2 pages.. Bref, si tu n'es pas d'accord avec ça ou avec quelque chose de mon post, comme la partie dans la prison, MP moi. mais ne t'inquiète, on se reverra plus tôt en RP que tu le penses. Je pense également que ce serait bien que tu répondes et que tu clôts toi même le topic ^^]

Les monstres véritables ne ressemblent pas à des monstres. [ Phillip M. Margolin ]
Le prodige et le monstre ont les mêmes racines. [ Victor Hugo ]
La solitude est un jardin où l'âme se dessèche, les fleurs qui y poussent n'ont pas de parfum. [ Marc Levy ]
L'esprit humain souffre d'une carence intellectuelle fondamentale : pour qu'il comprenne la valeur d'une chose, il faut le priver de cette chose. [Amélie Nothomb ]

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Elle se sentait bien, terriblement bien. Asami avait eu de très rare moment tels que celui-ci mais elle aimait cela. La surprise, l’étonnement, et ici, tout était agréable. Elle avait l’impression, pour une des rares fois de sa vie d’être…Malgré tout…Comprise. Tout le monde la prenait pour une demoiselle simplement excentrique, Caïn semblait y voir autre chose à travers elle et cette sensation d’être intéressante avait bien évidemment de quoi plaire à n’importe qui. Sa réponse sur le menu du jour ne se fit pas attendre, décrochant un nouveau sourire d’amusement de la demoiselle…

« Dans ce cas, je serai très heureuse de vous en cuisinez »

Ainsi donc la demoiselle l’avait inviter à passer dans la cuisine. Une modeste pièce bien que légèrement décorée. Gardant l’image même de la culture japonaise. La demoiselle ne c’était pas fait attendre plus longtemps. Se glissant derrière le bar, elle avait sortie tous ce qui lui servirait à préparer le repas de ce soir. Mais avant de commencer, son regard c’était doucement déposée vers son étrange invité. Rien n’arrivait sans raison…Esquissant un délicat sourire elle remarqua pourtant quelque chose de froid dans le regard de celui-ci. Elle suivit ses iris, se posant alors sur les arbres qui composait son jardin. Beaucoup avait trouver cela très inconvenant et à vrai dire, si Caïn en connaissait les détails, peut-être trouverait il ce sous bois encore plus choquant qu’il ne semblait le trouver déjà. Elle cessa alors sa préparation, s’approchant aussi doucement que lui de ces portes coulissante donnant sur cette petite immensité à elle. Seul son parfum trahirait très certainement sa présence, même ses pas semblait aussi léger que son être, plein de douceur, comme apeuré à l’idée de blessé sa propre maison. Asami avait un très grand respect pour la nature, la preuve en était de part la beauté de ce jardin…
Délicatement, elle fit un pas de plus, se retrouvant plus proche de l’extérieur, humant légèrement l’odeur des feuillages et des diverses plantes qui se trouvait dans ce jardin.

« Il m’a couté plus cher que cette maison »

Prononça-t-elle de sa voix pleine de douceur. Déposant délicatement le bout de ses doigts vers une feuille qui se trouvait non loin. Elle ferma calmement ses yeux, écoutant le bruit d’une petite fontaine d’étang typiquement japonaise qui se trouvait non loin. Réouvrant au bout de quelques instant ses yeux bridées, elle se tourna vers le jeune homme, pensant lui devoir de plus ample explication sur la présence de ce sous bois.

« Ses arbres étaient destinée à être détruit pour la fabrication de nouvel habitation dans un ancien quartier… »

D’où la raison pour laquelle ce simple jardin qu’elle avait aménager après l’arrivée de différent arbre de ce sous-bois lui avait très certainement coûté plus cher que la maison même. Heureusement pour elle, les vendes étaient très florissante. Esquissant un sourire en coin auprès de l’homme, elle retourna s’afférer à sa tâche. Trancher, épicer, couper, des dizaines de petits gestes différent et aucun ne semblait avoir été oublier par les yeux de l’homme. Asami en rougissait très légèrement, jamais elle n’avait été autant observée même si ici, ce qui semblait l’intéresser était la cuisine qu’elle faisait. Le plat était près au bout de quelque longues minutes de préparation rigoureuse. S’installant à côté de Caïn, ceux-ci partagèrent un rire. Asami se savait gourmande et en vue du regard de l’occidental elle avait tout simplement deviner qu’il était amusé par son appétit pour les moins peu commune par rapport à sa taille et son poids.
Le repas c’était passé dans le calme, il avait été presque religieux, Asami avait reprit les plats, remettant les éventuels reste dans le frigo et nettoyant tout les ustensiles qui lui avait servit à préparé mais aussi à manger. Tout était soigneusement ranger, cela ne frôlait pas non plus le maniaque mais c’était une question de réflexe. On lui avait tout simplement apprit à directement laver et ranger ses affaires. Cela évitait d’entasser le travail…En tout gentillesse qu’elle était, elle avait elle même préparé le futon du jeune homme dans le salon. Et ce fut dans une atmosphère fort étrange qu’ils s’endormirent chacun dans son lit. Bien que, le sommeil fut très difficile pour la jeune Asami…Comme chaque soir…Les cauchemars l’avaient tirée des bras de Morphée, lui arrachant un hurlement de frayeur. Plusieurs jours et soirs étaient passés, ce fut une nuit comme toute les autres qu’Asami se confia enfin à Caïn, à elle c’était réveillé en hurlant à la mort, alarmant par la même occasion l’occidentale qui dormait dans le salon. Elle lui avait donc expliqué l’accident de sa mère et les conséquences qui avaient suivit, en était même venu à lui montrer cette cicatrice encore parfois douloureuse, lui expliquant que même si elle pouvait la faire partir au moyen chirurgical, elle ne savait pas, d’une certaine manière, s’en défaire. Il était donc au courant du rein qui manquait à Asami. Peu de temps après, ce fut à son tour de parler de lui à Asami, celle-ci étant de nature curieuse buvait chacune de ses paroles sans jamais en raté un mot. Particulièrement admiratrice de ce qu’avait fait Caïn. Comme deux personnes qui semblaient s’être connu depuis des années, ils vécurent quelques semaines de vie commune…et il fallait bien admettre que leur relation semblait parfois devenir très ambigus et lorsque la limite de l’ambiguïté fut présente sans jamais réellement être atteinte…Comme s’en doutait Asami…Caïn disparut aussi mystérieusement qu’il était apparut sur la route de sa vie. Laissant derrière lui cinq fleur et quelque mots préalablement écrit sur une feuille…

Asami avait délicatement prit la rose, cette fleur était très particulière pour elle, son nom de famille « Barairo » voulant tout simplement dire Rose. Elle caressa avec délicatesse les pétales de la fleur, souriant en se souvenant de la signification de celle-ci. C’est à cette instant qu’elle compris que chacune des fleurs posées ici par les soins de Caïn n’était pas ici par pure sympathie de lui faire un cadeau mais aussi pour lui laisser un message.
Les trois premières étaient belles, pleine de romantisme, laissant au cœur d’Asami une douce sensation agréable et l’amertume de ne plus pouvoir être à ses côtés. Mais elle le retrouverait, c’était une promesse qu’elle se faisait à elle même…
La Belladone et le Chardon avait intriguée la demoiselle…Sans comprendre pourquoi un tel présent…Leur signification semblait si lugubre.
De l’encens, elle en brûla deux bâtons, le premiers dédié à Kyuzuke, le second, dédié à sa propre mère, remerciant mentalement son étrange ami.

Mais il était temps de reprendre le cours d’une vie presque normale, dire qu’elle serait normale était idiot…Son arrivée dans son existence avait tout bouleversée et laissait un souvenir poignant dans l’esprit de la jeune femme qui ne se doutait pas que le souvenir n’était pas encore fini.
A l’occasion de la venu de son invité, Asami avait prit quelque peu congé par rapport à l’écriture et à la mise en page de son manga « La Géhène ». Téléphonant à sa maison d’édition, elle les prévenait qu’elle reprenait immédiatement le travail. A peine raccrochée que la demoiselle était montée à l’étage dans la pièce la plus grande de cette maison…La bibliothèque.
Elle avait une très grande soif de savoir, d’où la présence de tout ses livres parlant de tout et de rien, allant de la philosophie moderne aux dogmes religieux…Essentiellement des livres spirituelle cependant.
Page blanche étalé sur un gigantesque bureau qui lui servait de plan de travail, elle s’installa…Prête…Cette rencontre lui avait donnée mille et une idée de scénarios et de dessin…
Malgré cela, la demoiselle était encore obsédé par cette cohabitation, les fleurs qui lui avaient offerte l’ayant suivit jusqu'à son bureau (elle les a prise avec elle hein )
Son regard c’était déposée sur celle-ci, les deux de mauvaises augures l’intriguait encore beaucoup trop pour pouvoir réellement se mettre au travail…

Le téléphone sonne…
Elle se lève, le temps semble s’arrêter à cette unique instant où elle répond et qu’une voix se présente.

« Mademoiselle Barairo ? Je me nomme Kishiiro Kasuta directeur de la prison de Tokyo… »

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2 août 2005, 19h23, le cimetière

Elle était seule, seule face à un trou béant qui contenait une de ses longues boites de bois fin et brillant, tellement belle qu’il en était paradoxale qu’elle accueil des morts. Face à cette tombe elle se trouvait, pour une des rares, toute entièrement habillée de noir comme la coutume le voulait aussi bien en occident qu’en orient. Elle tenait dans sa main droite deux fleur, la première était belladone, la seconde était un chardon, ses fleurs ayant bien une semaine semblait pourtant encore en parfaite santé. Il faisait encore parfaitement clair lorsqu’elle déposa délicatement ses deux fleurs sur cette tombe, les larmes lui glissant surles joues, visiblement attristée…

« J’espère que tu sera heureux maintenant… »

Asami savait…Elle savait que cette mort n’avait pas été aussi naturelle que lui avait dit le directeur quand elle avait rejoint la prison dans laquelle son père avait été incarcérée.
Ces fleurs qu’elle avait reçu quelques heures auparavant lui en avait mit la puce à l’oreille et malgré une très grande tristesse de se retrouver à présent sans famille…Elle était tout de même…Soulagée…La première raison, c’était qu’elle ne supportait pas l’idée d’imaginer son père enfermé, sachant que cela ne l’aiderait très certainement, la deuxième raison, c’était qu’a ses yeux…Son père était mort le jour où sa mère avait été prise dans les flammes de l’accident de voiture dont elles furent victimes.

Et l’homme qui avait engendré ce décès…Elle ne pouvait lui en vouloir…Bien qu’elle souhaitait comprendre les raisons d’un tel acte…Cela n’était très certainement pas pour lui même qu’il avait fait cela…

Après les funérailles, elle était retournée chez elle, ouvrant la porte, autant ses chaussures, elle grimpa jusqu’au second étage, retrouvant sa pièce maitresse.
S’avançant vers son bureau, celui-ci était couvert de différent portrait, le portrait d’une seule et unique personne…Pour certain…Ashlar…Pour elle…Caïn…

Observant le mot qu’il lui avait laisser, un délicat sourire dessinait ses lèvres paradoxalement à ses larmes qui venait les rendre saline.

« A très bientôt…Caïn… »

Comme si elle était intimement persuader qu’il l’entendrait…

[Très beau post *chiale* non , je pleure pas ! Tu verras Asami, on se reverraaaaaaaaaaaaaa *chiale en partant* ; Topic clôt]