[Gray & Son] Avant la naissance du mal[pvCaïn][Terminé]

~~The Monster Which Calls It The Other One. The Meeting Which Changed Everything.(le monstre qui en appelle un autre. la rencontre qui changea tout)~~

Le futur ex-membre de La Compagnie venait de récupérer certaines informations auprès de Chandra Suresh, ou plutôt Eden Mcain celle qui surveillait tout ce que faisait cette ingénieux généticien... Il avait été le seul capable de comprendre l'évolution de la race humaine et ainsi de percevoir et de connaître la position des êtres dotés de pouvoirs, cependant, loin d'avoir fait une révolution dans le monde de la science, celui-ci s'était empressé de s'exiler a New York pour poursuivre ses travaux en paix. Que ce serait il passé si il avait su qu'une organisation composé de ces êtres fabuleux le surveillait étroitement. Car il est vrai que La Compagnie avait le système Walker et le système Molly mais la manière qu'avait trouvé le professeur Suresh était fascinante et devait être exploitée. Caïn tourna à l'angle de la rue et s'arrêta un instant pour observer où il allait. L'horlogerie "Grays & Son". Selon ses propres recherches, son premier sujet qui devait donner du crédit à ses spéculations et ainsi lui donner un aval pour continuer ses recherches, son patient zéro en somme, était le fils de celui qui avait crée cette boutique. Gabriel Gray. Scolarité normale. Présence maternelle étouffante entrainant son manque de confiance en lui. A 35 ans, celui-ci n'avait pas de petite-amie et était donc encore célibataire. Coincé, réservé, enfermé dans le cocon familial, il aspirait pourtant à bien plus que de reprendre l'horlogerie paternelle. Selon les dossiers de La Compagnie celui-ci avait toujours voulu être "spécial", sortir de la banalité écrasante que lui avait offert ses parents et la vie. Son ambition avait été pulvérisé, il était cloué à cette boutique et ne pouvait s'en dégager. Il allait remédier à cela. Après sa visite, sa vie ne serait plus comme avant. L'homme tout de noir vêtue était venue détruire les chaînes qui entravaient la destinée du trentenaire appelé Gabriel Gray. Un livre sous le bras, il marcha de sa démarche assuré, noble. Et il entra. Au bruit du carillon habituel mis à l'entrée d'une boutique, le vendeur expérimenté et habitué et répondit le tant attendue slogan. Caïn sourit. Au vu de son apparence, il le croyait jeune. Peut être était il étonné de voir quelqu'un de "son âge" venir dans une boutique comme la sienne. Il se tourna d'un quart de tour et observa l'une des vitrines-étagères qu'il y avait dans le magasin. Peuplés de montres, d'horloges rutilantes et autres babioles tic-toquante... Le "jeune" homme s'exprima enfin, cependant son regard ne quitta pas l'étagère.

"Ce n'est pas la bonne question. C'est plutôt moi qui devrait dire ça. Par conséquent qu'est-ce que je peux faire pour vous ?"

Sans doute, devait il être un peu surpris de la réponse du guérisseur. Cependant comme la plupart des gens, il ne faisait pas attention aux petits détails et n'avait sans doute pas remarqué la diction de son client. Avait on connaissances de si polis jeunes gens de nos jours ? La réponse était bien entendu non. Il se tourna vers Gabriel Gray et l'observa silencieusement pendant quelques minutes. Affublés d'une énorme paire de lunettes ridicules qui semblait il n'était même pas nécessaire, portant un pull miteux avec des losanges, bref un vêtement qui ressortait le qualificatif "ringard" du placard il représentait "le fils à maman" que le dossier lui avait décrit . Il fixa un instant de ses yeux d'un bleu métallique et profond l'horloger sans un mot. Encore. Il se rapprocha de lui ne baissant pas son regard. Puis cessant son regard indéchiffrable il posa le livre qu'il avait sous son bras. Le livre avait une couverture bleue et un bout d'un génome humain brisé de couleur également bleu était présent dessus. Sur le livre on pouvait lire "Activating Evolution by Chandra Suresh".

Spoiler:

Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, Caïn n'était pas venue par le biais de l'O.W.I mais pour son propre compte. Pourquoi ? Ceci est une autre histoire... Après être sûr que celui qui se ferait appelé plus tard Sylar avait bien vu le livre qu'il avait déposé, il l'ouvrit sans le retourner et arriva sur les deux premières pages.

Spoiler:

L'introduction. Il parla alors:

"D'où vient ce questionnement ? Cette quête, ce besoin de résoudre les mystères de la vie, alors que les questions les plus simples restent sans réponse. Pourquoi existons-nous ? Qu'est-ce que l'âme ? Pourquoi rêvons-nous ? Peut-être vaudrait-il mieux ne pas chercher du tout. Ne pas creuser la question, ne pas s'obstiner. Mais ce n'est pas dans la nature humaine. L'homme n'a pas été conçu ainsi. Nous ne sommes pas sur cette Terre pour reculer.Cette quête, ce besoin de résoudre les mystères de la vie, a-t-elle finalement la moindre importance, quand l'on sait que le cœur humain ne trouve de sens que dans les moments les plus courts. Ils sont là, parmi nous. Dans l'ombre. Dans la lumière. Mais en sont-ils au moins conscients ? Nous pensons tous être maîtres de notre destin. Mais avons-nous réellement décidé de nous élever ? Ou est-ce qu'une force qui nous dépasse nous montre le chemin ? Est-ce la science qui nous guide ? Ou est-ce Dieu qui intervient, pour nous protéger ? Malgré sa fougue et ses compétences, l'homme ne peut malheureusement pas choisir ses épreuves. Sa seule liberté, c'est de choisir la manière dont il affrontera le destin le jour venu, en espérant qu'il aura le courage de lui faire face. Quand l'évolution choisit ses chaînons, il y a un prix à payer. Elle formule des exigences en échange de certains pouvoirs. Mais soudain, ce changement qui vous promettait une vie exceptionnelle vous trahit. Cela peut paraître cruel, mais le but de ce revirement est de nous conduire à l'auto préservation, à la survie. Cette force qui anime l'évolution ne fait pas dans la compassion. Tout comme la Terre, l'évolution ne connaît que la dure réalité du combat de la vie contre la mort. Nous ne pouvons qu'espérer, croire, qu'après avoir fidèlement répondu à ses besoins, il puisse encore exister une lueur de notre vie passée. Parfois les questions sont plus fortes que les réponses. Comment leur viennent leurs pouvoirs ? Qui sont-ils ? Pourquoi eux, pas d'autres ? Pourquoi apparaissent-ils maintenant ? Qu'est-ce que cela signifie ? Lorsqu'un changement survient, certaines espèces ressentent le besoin de migrer. L'on appelle cela le zugunruhe, l'attirance de l'âme pour un lieu lointain, que l'on suive une odeur dans le vent, ou une étoile dans le ciel. L'appel ancestral se fait entendre, incitant les individus à prendre leur envol. Alors, seulement, ils peuvent espérer survivre à la dure saison qui s'annonce. L'évolution est un processus imparfait et souvent violent. Une bataille entre ce qui existe déjà, et ce qui va naître. Et dans les méandres de ces douleurs, la moralité perd son sens. La question du bien et du mal se réduit alors à un simple choix : survivre ou périr. Vous ne choisissez pas votre destinée ; c'est votre destinée qui vous choisit. Et ceux que vous connaissiez avant que le sort ne vous prenne par la main ne peuvent comprendre la profondeurs des changements qui vous affectent. Ils n'ont pas la moindre idée de ce que vous risquez de perdre en cas d'échec. Que vous êtes l'instrument d'une évolution impitoyable, et que votre vie peut être en jeu. Le héros apprend vite à discerner ses alliés de ceux qui se mettent en travers de son chemin. La Terre est vaste -suffisamment vaste pour que vous pensiez pouvoir vous cacher de tout. Du sort, de Dieu -si seulement vous trouvez un lieu suffisamment éloigné. Alors, vous fuyez. Jusqu'à l'autre bout de la Terre, où la sécurité et la paix règnent. Le bonheur de l'air frais. La paix du danger laissé derrière. La satisfaction d'avoir échappé au destin. Et peut-être que pendant un moment, vous croirez vous être échappé. Vous pouvez vous enfuir loin. Vous pouvez prendre toutes les précautions possibles, mais avez-vous vraiment réussi à vous échapper ? Pouvez-vous être en fuite pour toujours ? Ou la vérité est-elle que vous n'avez pas la force pour vous cacher du destin ? Mais le monde n'est pas petit, vous l'êtes. Et le destin vous retrouve, où que vous soyez."

Il arrêta un instant puis reprit son énonciation. Il avait appris par cœur l'introduction tellement celle-ci l'avait subjugué.

"Nous sommes, par-dessus tout, des créatures d'habitude. Elevées dans la sécurité et dans le confort du familier. Mais que se passe-t-il quand le familier perd de sa sécurité ? Quand la peur que nous avons désespérément essayé d'éviter nous trouve, là où nous vivons ? Nous sommes, au plus profond de nous-mêmes, la somme de nos peurs. Pour embrasser le destin, nous devons inévitablement faire face à ces peurs, et les conquérir, qu'elles viennent du familier ou de l'inconnu. Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux. La Terre tourne à des milliers de kilomètres heure alors que nous tentons de nous y accrocher désespérément, comme les premières signes hivernaux précurseurs des grandes migrations. Mais y a-t-il eu des signes précurseurs de leur arrivée ? Un événement qui a entraîné leur avènement ? Était-ce un murmure dans l'oreille de Dieu ? Survivre. S'adapter. S'échapper. Et si nous pouvions identifier ce moment précis, ce premier indice prophétique du danger approchant... si nous avions agi différemment, aurait-ce pu être arrêté ? Ou les dés étaient-ils jetés depuis bien longtemps ? Et si nous pouvions revivre ces événements, en altérer le cours, les empêcher leur arrivée... le ferions-nous ? Ces personnes, leur futur est inscrit dans leur A.D.N. Juste comme le passé semble écrit dans le marbre. Les dés étaient-ils jetés depuis bien longtemps ? Ou est-ce dans nos cordes de pouvoir altérer le destin ? De tous nos pouvoirs, c'est le libre-arbitre qui nous rend vraiment unique. Avec, nus avons une chance minuscule, mais à prendre en considération, de tromper le destin. Et c'est seulement avec que nous pouvons retrouver notre voie vers l'humanité.Le soleil se lève et annonce une nouvelle journée, et nous sommes bien peu à saisir que ceci devrait nous amener à remercier certains d'entre nous, des anonymes qui semblent bien ordinaires et que le destin a rassemblés afin de réparer les torts, soigner le monde et nous protéger contre nous-mêmes. Et ils sont toujours parmi nous, dans l'obscurité, dans la lumière. Nous les croisons dans la rue sans les voir, sans se douter de rien, ignorant tout. Sont-ils même au courant qu'un but commun les lie ? Une réalité flagrante, ils sont extraordinaires. Et quand le destin les choisit, comment réussir à le cacher ? Combien de temps peuvent-ils rester dans l'ombre avant que le destin ou leurs défauts humains n'attirent l'attention sur eux ? Et comment pourront-ils savoir ce qui les attend ?
Alors qu'en pensez vous, Mr.Gray ? Tout cela n'est il pas fascinant ?"

[Je ne sais pas si tu l'as remarqué mais ce que mon personnage dit n'est pas l'introduction tel quel mais toutes les phrases dites au début des épisodes de la saison 1 qui sont normalement des extraits du livre de Chandra Suresh =)]

Caïn remarqua la fascination qu'avait eu sa lecture sur le talentueux horloger Gabriel Gray. Il fut surpris d'apprendre que le Professeur Suresh était déjà venu le voir mais ne le montra pas. Ainsi La Compagnie ne s'était pas trompé mais avait sous-estimé l'indien. Car dorénavant, il était évident que soit Eden les avait trahi -ce qui était peu probable- soit il avait simplement tout découvert par ses propres moyens. Et, en effet même si La Compagnie était discrète elle n'était pas invisible. Quelques fois, on pouvait même déceler leurs présences, malheureusement pour eux les films d'espionnage tel que James Bond ne les avait pas aidés. Le ton du garçon à lunettes était enjoué, excité. On aurait presque pu se demander si il arriverai un jour à s'arrêter. Tout au long des paroles de celui qui renierait son nom plus tard, l'homme en noir avait pu constater la chose évidente et qui n'était pas mentionné dans le dossier. Il en eu la confirmation au fait qu'il insulta ses parents en les qualifiant "d'insignifiant". Certes c'était sans doute vrai mais Caïn n'en avait cure. Ce qui ne l'intéressait à ce moment présent c'était lui. Qu'allait être sa réaction ? Fera-t-il comme l'avait présagé le "vieillard" de quatre siècles et cinquante années ? Ou son carcan psychologique n'allait pas céder à cette opportunité ? Il attendit. La réponse lui vint.
Les derniers mots d'une phrase.
Des pas.
Des paroles.
Fuir ?
Hors de question.
Le tuer ?
Gâchis. Intolérable.
L'homme aux yeux bleus métalliques, même si il était plongé dans les choix et les actions qu'il allait effectuer il ne perdait pas une parcelle de ce que disait "Mr.Gray". Il était également satisfait. Ainsi celui-ci avait fait imploser ses chaines, s'était libéré de cette odieux carcan, ce pitoyable joug, cet intolérable asservissement venait de prendre fin. Le gentil Gabriel montrait enfin sa véritable personnalité. Il le vit fermer le verrou. Il avait raison, aucune personne ne devait interférer pour que les deux hommes ne soient pas dérangés... Puis il le vit saisir une paire de ciseaux. Totalement en déroute et affichant un air moqueur sur son visage, il rétorqua quelques mots à son possible meurtrier, manque de chance il était tombé sur le seul immortel à des kilomètres à la ronde.

"Que comptez vous faire avec ces ciseaux ? Vous voulez jouer au Barbier de Séville ?"

Caïn ne put réprimer un petit rire joviale puis en souriant il sortit un long objet de couleur noir de la poche de son manteau. Un pistolet affublé d'un silencieux. Il tira quatre fois. La première balle atteint le bras qui contenait "l'arme" du "psychopathe à lunettes". Celle-ci heurta le sol violemment et glissa à quelques mètres des deux hommes. La deuxième balle fut tiré dans le bras et sous l'impact, son "assassin" chancela et ébranla la porte derrière lui. Il ne pouvait désormais plus se servir de ses bras. La troisième et la quatrième balle furent tiré presque de suite, dans un tir continu. Elles se logèrent toutes les deux dans les membres inférieurs du gérant de la boutique "Grays & son" le faisant s'écrouler aussitôt, la résistance de ses jambes ayant failli sous les projectiles meurtriers de l'arme. Ainsi, le non mois sympathique Gabriel Gray ne pouvait plus bouger aucun membres de son corps a part la tête. Du sang commençait à couler dangereusement s'étendant en une flaque macabre. La gravité des blessures faisant leurs effets, "celui-qui-savait-réparer-les-choses-cassés" s'évanouit. Le gentleman soupira bruyamment puis souleva son adversaire inconscient.

"Quelle impudence..."

Il le plaça sur une chaise et l'attacha solidement avec ce qu'il avait pu trouver. Grâce aux instruments très fin qu'on utilisait pour réparer et placer les minuscules pièces d'horlogerie, Caïn en bon ex-chirurgien qu'il était pu retirer les balles sans problèmes. Il passa sa main devant les plaies dans un geste ample et leurs hémorragies s'arrêtèrent. Cependant les blessures qu'il avait lui même occasionné étaient toujours béante et non désinfecté. Il tapota la joue de son attaquant qui se réveilla en sursaut. Caïn lui sourit et lui dit tout simplement ce qu'il pensait de lui:

"Mr.Gray, vous êtes fascinant. Je suis sûr que vous allez faire de grandes choses. Cependant, la prochaine fois que vous essaierez d'obtenir un pouvoir cherchez d'abord à savoir de quoi il s'agit... Et en effet, j'en ai un. Tenez, je vais le tester sur vous."

Il passa sa main devant Gabriel Gray et toutes ses blessures disparurent rapidement. La froideur de ses membres devaient être maintenant remplacé par une chaleur bienfaisante. L'homme se leva et se mit derrière le futur Serial Killer, lui murmurant à l'oreille de sa voix suave et sur un ton enjôleur:

"Si nous faisions un marché, Mr.Gray ? Vous me laissez la vie sauve et je vous fais un cadeau que vous allez aimer.... Cela vous tente, Mr.Gray ?"

[J'adore l'humour de mon personnage xD]

Pendant que Caïn donnait quelques conseils à son "élève", celui-ci lui répondit en faisant preuve de sarcasme. Enfin, un peu de réactivité, ça ne faisait pas de mal ! Les progrès de Gabriel étaient impressionnant. Bientôt il pourrait peut être tuer quelqu'un sans avoir l'idée de le faire avec des ciseaux ? L'homme âgé de plusieurs siècles se demandaient quels idées avaient pu lui traverser la tête pour croire qu'avec des ciseaux -qui n'arrivait peut être même pas à couper une feuille de papier- l'on puisse ouvrir le crâne d'une personne, regarder son cerveau et jouer avec pour trouver comment s'incorporait le pouvoir d'autrui.... Bref, dès le départ il n'aurait eu aucune chance... S'il y avait eu affrontement physique, l'Ankou comme il se surnommait aurait gagné de toute façon, car malgré son grand âge, il avait la vigueur d'un homme de vingts printemps et une force peut être supérieur à celle de "l'homme qui parlait à l'oreille des montres". En même temps, quatre cents cinquante années passés à s'entrainer aux arts martiaux on commençait à comprendre le fait de pouvoir mettre K.O la plupart des personnes. Cependant cette fois-ci la Mort, si légendaire, affublé d'une faux pour sa moisson si particulière n'allait pas prendre le jeune "Mr.Gray" sur sa charrette. Elle le ferait marchait dans son ombre pour qu'il devienne lui aussi un Monstre.
Un Monstre.
Appelant.
Un autre Monstre.
L'homme sourit devant le désemparement qui s'était abattu sur le pauvre horloger. Perdu, décontenancé, désorienté, il ne voyait pas où il voulait en venir... A cet instant précis, de quoi avait il besoin ? De quel(s) chose(s) voulait il le plus au monde ? Un pouvoir... Il écouta attentivement ce que lui dit l'homme qui était assis ou plutôt contraint à être assis. Il faisait encore une fois preuve d'humour sarcastique et lui demandait de lui passer son arme pour les coups qu'il devait lui rendre.
Comme il avait sans doute remarqué il n'était pas vraiment en position de demander quelque chose comme un pistolet -surtout si c'était pour lui tirer dessus- il rétorqua alors avec un petit sourire moqueur lui faisant remarquer l'absurdité de ses paroles concernant la santé mentale:

"Ce qui est drôle c'est que celui qui n'avait pas de ciseaux et qui ne voulait pas ouvrir le crâne de quelqu'un avec soit traité de fou. N'est-ce pas Mr.Gray ? De plus, cessez cette absurde arrogance, je n'aimerais pas que vous perdiez un œil pendant que je vous libère.."

Même si cela semblait dangereux, il alla ramasser l'arme qu'avait utilisé précédemment le jeune Gabriel et s'en serva pour couper les pathétiques liens qui le retenait à une de ses propres chaises. Il sortit ensuite un morceau de papier déchiré et le donna au meurtrier. Avant d'ouvrir la porte et de s'en aller, il se retourna un sourire aux lèvres et une lueur étrange aux fonds des yeux.

"Lorsque vous aurez besoin d'un allié puissant... Je serais là. A une prochaine fois... Gabriel."

Puis il sortit et s'élança dans la nuit noir, le tintement du carillon résonant dans ses oreilles au lointain. Un sourire large se peignant sur son visage, ses yeux couleur bleu métal luisant et exprimant une féroce exaltation, il murmura une phrase qui se perdit dans le vent, son visage tourné vers l'astre lunaire.

"Les choses intéressantes commencent enfin."

****************

Dans la boutique d'un horloger,
Un mot il y avait.
Un nom y figurait.

Brian Davis,
555-23-56
~Voici votre cadeau Mr.Gray,
Amicalement,
Votre ami,
Caïn~

[Voilà j'ai donc un peu changer les évènements ^^, donc c'est grâce à moi que tu obtiens la télékinésie =)]

[ Je ne te serais jamais assez reconnaissant ! ]

Son arrogance et ses sarcasmes furent balayés par le ridicule lorsque Caïn lui fit remarquer la futilité dont il avait fait preuve en voulant l'attaquer, et qui plus est lui ouvrir le crâne, avec une vulgaire paire de ciseaux. Il ne rougit pas, mais il était quand même un peu couvert de honte. Et pourtant Caïn prit le risque de ramasser cette même paire de ciseaux pour libérer l'horloger qui sur le coup fut incapable de bouger, il aurait voulu lui sauter dessus mais non, il était cloué sur la chaise, tétanisé par une rage sans nom, il se sentait bouillir et était sur le point d'exploser. D'ailleurs quand le jeune homme sortit de la boutique il se leva d'un bond, attrapa la première montre qui lui passa sous la main et la fracassa contre le mur en poussant un cri de rage. Il avait été si faible, si impuissant, tout ce qu'il ne voulait pas être ! Mais tout ceci n'avait pas été vain, il était maintenant sur de l'existence de personnes évoluées, et de pouvoirs qu'il pouvait acquérir. Il trouva le mot laissé par Caïn, c'était un nom et un numéro de téléphone. Gabriel ne mit pas une minute à comprendre ce que cela signifiait. Il attrapa son téléphone et avec ses doigts nerveux composa le numéro.

" Allo, monsieur Davis ? Chandra Suresh à l'appareil ... "

Vous connaissez la suite de l'histoire. Le lendemain Brian Davis se rendit à l'horlogerie Gray & Son. Lorsqu'il passa la porte, il trouva Gabriel en train de réparer la montre qu'il avait fracassé contre le mur la veille.

" Puis-je vous aider ? "

- Brian Davis, vous m'avez téléphoné, monsieur ... ?

Gabriel faillit répondre son vrai nom, mais ce serait trop risquer, et après tout il était sur le point de devenir un être nouveau, un purificateur, quelqu'un qui arracherait les dons des personnes qui ne s'en montraient pas dignes. Il fallait trouver un nom qui soit un symbole plus qu'un nom, quelque chose qui indiquait comment les choses font 'tic', quelque chose de bien fait ... Un coup d'oeil vers la montre 'Sylar' qu'il réparait ...

" Mon nom est Sylar ... Gabriel Sylar. "

- J'ai du me tromper, j'avais rendez-vous avec le professer Suresh.

" Le professeur Suresh est mon associé, et il s'est hélas absenté, mais je peux vous recevoir. Nous savons pourquoi vous êtes là, alors si vous voulez bien me montrer votre ... problème ? "

- Bien sur, mais s'il vous plait faisons ça à l'abri des regards indiscrets.

" Bien entendu. "

Gabriel sourit en se levant, il marcha vers la porte et la verrouilla avant de baisser tous les stores. Il pria Brian de s'avancer vers le guichet où une petite horloge était posée. L'horloger ne quitta pas cette pièce d'horlogerie un seul instant, quand tout à coup elle se mit à trembler, pour finalement décoler et aller s'écraser un mètre plus loin.

- Oh désolé je ne voulais pas la casser.

" Aucun problème ce n'est pas grave ... Vous êtes vraiment très doué Brian. "

- Vous pouvez m'en débarasser ?

" Vous voulez vraiment vous débarasser d'un don aussi extraordinaire ? "

- Je n'en veux pas ... Je veux être normal. Vous pouvez m'aider ?

Gabriel regarda Brian, et plus particulièrement le haut de sa tête, ce fut comme un déclic.

" Vous êtes cassé ... "

- Pardon ?

" Je peux vous aider Brian, je peux vous réparer. "

Gabriel se retourna pour attraper une décoration de Quartz taillée en pointe ...