Assis à son bureau... [LIBRE]

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Il était un immeuble, au sein même de New-York, qui abritait les bureaux du candidat Nathan Petrelli. Ce dernier, se trouvait d'ailleurs, en ce moment même dans son propre bureau. Un bel espace, plutôt grand, lumineux, agrémenté d'objets peu propres à son propriétaire. La seule chose permettant d'indiquer qu'il s'agissait bien là du bureau de l'aspirant président était le drapeau des États Unis affiché au mur, et, un cadre posé sur son bureau. Le cadre, renfermait une photo, où, Nathan Petrelli posait en compagnie de son jeune frère Peter Petrelli. Tous deux, quelques mois auparavant, dégagés de tous soucis, alors que Peter venait tout juste d'obtenir son diplôme d'infirmier. Peter, dans la fleur de l'âge, était souriant, sincère. Son frère, lui aussi, certes, souriait, mais semblait un peu moins sincère. Probablement une déformation de politicien.

Ledit politicien, par ailleurs, s'était levé de sa chaise, et s'était approché d'une des grandes fenêtres qui longeaient les murs de son bureau. Il avait légèrement écarté les volets à persiennes qui étaient alors étendus, et observait à présent New-York, en cette fin de journée. Le soleil venait de disparaître, les premières étoiles apparaissaient, et rien ne changeait dans la ville. Nathan soupira longuement. Et dire que cette ville, cette immense ville était proche de sa fin... En effet, une explosion allait bientôt avoir lieu. C'était son petit frère, Peter, qui allait en être responsable, il en était à présent sur. Et, il ne pouvait fort malheureusement rien faire. Les paroles de Linderman revinrent en mémoire de l'ex-avocat. 0.07 % de la population mondiale. Y avait-il vraiment lieu de s'affoler pour si peu ?

Il secoua la tête, se traitant mentalement d'idiot. Même, si, pour la population mondiale, cela ne représentait pas grand chose, ils restaient des humains, des vies humaines, qui n'avaient rien demandé. Alors, qui devait-il suivre ? Les gens qui lui disaient qu'il s'agissait d'un simple nettoyage, ou bien, ceux qui parlaient d'un carnage, qu'il fallait à tout prix éviter ?

A nouveau, Nathan soupira longuement. Si seulement ce n'était pas son frère qui était sensé explosé... Et si seulement, lui même n'était pas mêlé à tout cela... Il ne savait plus vraiment que faire, qui choisir, vers quel camps se diriger. Tout cela ne lui plaisait pas. Il avait l'impression d'osciller entre bien et mal. Mais qui était le bien, et qui était le mal ? Les paroles que Hiro Nakamura avait prononcées en revenant du futur lui revinrent en mémoire " Vous étiez devenu un méchant !". Il ne l'avait pas montré, mais, ses paroles l'avaient affecté plus que prévu. Il avait laissé exploser New York et était devenu un "méchant". Cela voulait-il dire qu'il devait empêcher cette explosion ? Et son rôle d'aspirant président, avait-il quelque chose à voir dans cette histoire ? Le monde pourrait-il réellement se reconstruire après une telle épreuve ?

Nathan s'éloigna de la fenêtre, lassé d'observer la ville qui ne dort jamais, cette terrible fourmilière ignorante de ce qui se tramait. Il retourna s'assoir derrière son bureau, et attrapa le cadre qui enfermait la photo de Peter et lui même. Ah, pourquoi ne possédait-il pas le caractère altruiste de son cadet... Tout serait alors plus simple, non ?

Nathan en était là, de ses réflexions, à attendre que quelque chose vienne l'aider à se décider, lorsque quelqu'un frappa à la porte, jusqu'alors fermée de son bureau. Il fronça légèrement les sourcils. Qui pouvait bien lui vouloir quelque chose à presque vingt et une heures ? Les gens avaient-ils encore besoin de papiers signés à cette heure ci ? L'homme lança un vague "entrez", et attendit de voir, qui allait franchir la porte.

Cela allait faire un mois que Coralie avait commencé ses recherches et à présent, si ce qu'elle avait apprit était juste, il ne restait que quelques heures à vivre pour New-York. Pour commencer ses recherches sur les "Heroes", elle avait commencé par faire des recherches sur le professeur Suresh, malheureusement décédé. Ses recherches l'avait menée jusqu'en Inde où elle avait été poser des questions aux proches du défunt. C'est là-bas grâce à la femme du scientifique qu'elle avait apprit que leur fils, Mohinder Suresh, avait décidé de reprendre les travaux de son père dans son appartement Ni une ni deux, Coralie avait reprit l'avion pour New-York et avait été faire une petite visite à Mohinder Suresh. Elle apprit grâce au fils du scientifique, qui se trouvait être lui aussi scientifique, qu'il essayait de comprendre les travaux de son père mais qu'un Heroes allait être très important dans les prochains évenements: Peter Petrelli. Mais malheureusement, ce dernier avait disparu de la circulation de New-York! Elle avait ensuite apprit toujours par Suresh qu'il y avait un peintre qui avait la capacité de peindre le futur et qu'il avait peint la destruction de N-Y et Peter entrain d'exploser. Ils avaient ensuite discuter du fameux Sylar qui se trouvait en fait avoir été le premier cas trouvé par Suresh père mais qui avait fini par tuer ce dernier. Suite à cela, Coralie était retournée dnas son appartement où i ly avait pas mal de ménage à faire elle se reposa pour une bonne nuit mais reprit ses recherches dès le lendemain matin à l'aurore. Elle alla rendre visite à Isaac Mendez, le peintre, et put admirer ses oeuvres pourtant tragiques. elle fit ensuite quelques recherches sur Peter Petrelli sur internet. Son frère lui avait filer quelques sites sur lesquels on pouvait faire des recherches sur des personnes ou bien chercher des articles sur des personnes. C'est donc sur ce genre de sites qu'ele alla et apprit que Peter Petrelli avait un frère: Nathan Petrelli. Sur le moment, elle se traita d'idiote de ne pas avoir fait le rapport entre le heroes et le politicien. Enfin bref c'est come ca qu'ele se mit à faire des recherches exactement de la même manière sur le politicien et trouva quelque chose de très intéressant concernant un certain Linderman qui serait l'une des personnes soutenant Petrelli financièrement. Donc, recherches sur ce fameux Linderman et patati et patata. Elle se rendit à Las Vegas, la ville du jeu, où se trouvait Linderman. Elle rencontra ce dernier qui lui montra les nombreuses oeuvres qu'il avait achetées. Coralie put remarquer que beaucoup d'entre elles étaient des oeuvres d'Isaac Mendez. Coincidence? C'éatait trop beau pour en être une. Elle retourna donc à New-York afin de rencontrer Nathan Petrelli qui, contrairement à son frère, n'était pas difficile à trouver vu les grandes affiches avec sa tête dessus dans tout New-York...

Et tout ca l'avait menée là, devant l'immeuble où se trouvait les bureaux de Nathan Petrelli, politicien en pleine campagne électorale, campagne qui devait d'ailleurs se terminer bientôt. Alors que sur New- York la nuit était tombée, la ville ne savait pas encore quel triste sort elle allait bientôt subir. Coralie entra dans l'immeuble et se dirigea vers l'ascenseur qui allait se fermer. Elle dut courir pour l'atteindre à temps et une fois dedans, elle se trouva une petite place à côté d'une avocate et vit l'assistante de Mr Petrelli, d'après ce qui était marqué sur son tailleur, qui elle sortait de l'ascenseur. Arrivée à l'étage où se trouvait les bureaux de Mr Petrelli (il était impossible qu'elle se soit trompée d'étage, il y avait des affiches avec la tête du politicien et des pins 'vote Petrelli" un peu partout dans la pièce), elle ne vit aucune lumière d'allumée mis à part celle provenant d'un bureau un peu plus loin et qui semblait être le bureau de Nathan Petrelli. Au moins, elle pourrait être tranquille pour parler au politicien vu qu'il n'y avait pas âme qui vive. Elle avanca jusqu'à la porte et frappa trois coups. Au bout d'un moment, une voix d'homme s'éleva pour l'autoriser à pénétrer dans la pièce, ce qu'elle fit sur le champ. La pièce était plutôt vaste, avec un bureau au centre et un fauteil de patron dans lequel était confortablement installé un Nathan Petrelli à l'air penseur. Coralie s'avanca jusqu'au bureau où elle tendit sa main droite au politicien en se rpésentant.

"Bonjour Mr Petrelli, je suis Coralie Delcar. Je ne vais pas y aller par quatres chemins ni tourner autour du pot : je suis venue ici pour vous parler de ce qui va très bientôt se passer, cette nuit à vrai dire."

Elle attendit de voir la réaction de son interlocuteur paraissant légerement surprit. Mais bon après tout, elle n'en était plus à ca près. Elle s'était presque habituée à arriver de nul part, à poser des questions aux gens et à repartir aussi vite qu'elle était venue. C'était devenue presque une habitude, pour elle qui pourtant ne se melait pas de la ve des autres, elle avait énormément changer en un mois.

"Je suis au courant pour Peter, pour vous, pour Mendez et pour l'explosion New-York. Et je suppose que vous aussi, non?"

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A peine Nathan Petrelli eut il donné l'autorisation d'entrer à la personne qui attendait de l'autre côté de sa porte, que cette dernière s'ouvrit, pour laisser passer une jeune femme, aux longs cheveux bruns. Ses yeux verts se fixèrent sur le politicien, et elle avança en direction de son bureau, l'air ferme, et déterminée. Elle lui tendit une poignée de main, tout en se présentant, en la personne de Coralie Delcar. Nathan lui serra la main, et voulu se présenter, mais il n'eut pas même le temps d'ouvrir la bouche que la jeune femme se remettait à parler. D'une nature plutôt franche, celle-ci lui annonça de but en blanc la raison de sa visite. Ce n'étaient pas des papiers à signer, au moins, pensa Nathan. Pourtant, l'homme déchanta très vite, lorsqu'elle lui annonça qu'elle venait lui parler de ce qui allait se passer cette nuit là.

Ah, cette nuit allait être désastreuse, et Nathan le savait parfaitement. Il avait vu les tableaux qui annonçaient la destruction de New York, il avait vu son jeune frère, et il avait parlé à Linderman. A son propos, le vieillard n'avait jamais parlé de Coralie Delcar, ce qui étonna fortement l'aspirant président. Habituellement, seuls ceux qui connaissaient Linderman, ou Mendez savaient pour l'explosion. Bon, peut-être connaissait elle bien le peintre... Nathan soupira imperceptiblement. Il ne voulait pas parler de cela avec une jeune femme dont il ne savait rien. Pourtant, il prit un air légèrement surpris, histoire de pouvoir éviter toute cette discussion.

" Mademoiselle, je suis navré de vous dire ça, mais je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler. "

Après tout, il ne savait pas à qui il avait affaire. Peut-être était-ce une journaliste, ou quelque chose du genre. Peut-être même était elle du côté de cet homme, que Mendez avait peint, l'homme qui se battait contre Peter. En bref, mieux valait être sur ses gardes. Puis, elle renchérit de nouveau. Comme pour l'enfoncer un peu plus, elle ajouta qu'elle savait pour Peter, pour lui, pour Mendez, et l'explosion de New York. Voilà qui était fâcheux. Comment pouvait-elle savoir cela ? Quoiqu'il en soit, elle ne débarquait pas au meilleur moment, tout comme cette fichue explosion. Il avait une élection à gérer lui, qu'allait-il faire à présent ? Comment devait il agir ?

Allons bon, il pouvait jouer la carte de l'ignorance, faire comme s'il ne savait pas... Cette explosion était une grosse épine dans le pied de Nathan. Il n'avait pas besoin qu'une demoiselle venue de nulle part n'en rajoute une couche. Aussi, le politicien se leva, et déclara promptement.

" Ecoutez Mademoiselle, j'ai encore... Du travail. Vous devriez rentrer chez vous. "

Pourtant... Il ne pouvait pas la laisser comme cela non ? Aussi, il fit le tour de son bureau, comme pour la raccompagner vers la porte, et lui dit, un ton plus bas, de façon à ce qu'elle puisse entendre.

" Et, si j'étais vous, je quitterais même la ville dans les heures qui suivent... "

Cependant, cette histoire le tourmentait. Il ignorait où se trouvait Peter, mais il savait que l'explosion était pour ce soir. Son frère se cachait-il dans New York ? Ou bien, était il déjà parti ailleurs ? Oui, mais alors, comment la ville pouvait elle exploser, si son petit frère n'y était pas ? A bien y réfléchir, peut-être que la jeune femme en savait plus que lui... Peut-être pourrait-elle l'aider...

Elle s'y était attendu. Il niait les faits. Il allait falloir qu'elle lui montre qu'elle ne lui voulait rien de mal comme elle l'avait fait pour les autres personnes qu'elle avait "interrogées". Après tout, ce qu'elle voulait, c'était seulement en savoir le plus possible sur les "Heroes" et aider du mieux qu'elle le pourrait. Elle en avait déja apprit beaucoup sur ce qui se passait et ce qui allait se passer. Mais les visions du futur de Mendez Isaac s'arrêtaient à l'explosion et le seul tableau représentant une scène qui se passe après l'explosions réprésente Nathan Petrelli en Président des Etats-Unis d'Amérique dans son bureau à la Maison Blanche. Ce tableau lui avait donner envie de voir quelle particularité pouvait bien avoir le politicien car Mohinder Suresh avait omit de lui dire quel capacité il poossédait. Mais visiblement, c'était dans le sang des politiciens de mentir. Et celui là ne faisait pas exception à la règle. Pour le faire un peu parler, il fallait gagner un minimum sa confiance. Mais Nathan se leva et la reconduisit gentillement à la porte. Il lui serait le bras tellement fort qu'elle n'arrivait pas à se défaire de son emprise. Elle utilisa donc son pouvoir afin d'enlever l'étreinte faite autour de son bras. C'est ainsi qu'une substance bizarre noire, qui est en fait du carbone, sortit de son bras et remonta le long de la main du politicien, l'emmenant délicatement loin du bras de Coralie. Celle-ci fit revenir le carbone et une fois son bras dégagé, le frotta à l'endroit où Nathan l'avait serré. Coralie se retourna vers Nathan.

"Ecoutez Mr Petrelli, je sais que vous vous demandez pourquoi je suis venue mais je sais aussi que vous savez ce qui va se passer cette nuit. Et vous savez aussi que c'est votre frère, Peter, qui en sera la cause. Je ne sais pas quel est votre capacité, mais celle de votre frère est, d'après le professeur Suresh, la plus puissante qui soit. J'avoue que, même si je me suis faite à ma propre capacité, celle de votre frère est vraiment impressionnante et je comprends que certaines personnes mal intentionnées, comme Sylar, veuille s'en emparer. Et je sais, au vu des peintures de Mendez, que vous avez un destin particulier par rapport aux Heroes"

Bon, c'est vrai que là elle tournait un peu atour du pot mais bon...elle était persuadée qu'il avait comprit qui elle était après sa petite démonstration involontaire de tout à l'heure et ce qu'elle venait de dire devait sans doute paraitre très bizarre pour quelqu'un qui ne connaissait aucune des personnes qu'elle avait citées et qui n'était vraiment pas au courant de l'existance des Heroes mais Coralie savait de source sûre qu'il conaissait toutes ces personnes, sauf peut être Sylar, et qu'il avait connaissance de l'existance des Heroes étant donné qu'il en était lui même un.

"Je sais que vous allez nier jusqu'à ce que j'abandonne mais sachez que j'ai tendance à ne jamais abandonner ce que j'ai commencer et que ce n'est pas un politicien qui me fera abandonner le projet que je mène depuis bientôt un mois. Et je peux vous le prouver très facilement."

Oui c'est vrai, elle parlait, elle parlait...mais elle n'avait pas la moindre idée de comment elle pourrait lui prouver qu'elle était tenace! Aucune idée. Que d'chique la banane. Nada. Il y avait un grand remue ménage entre ses deux oreilles pour l'instant. Elle cherchait, elle cherchait mais elle ne trouvait rien. A moins que...

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Il était vrai que Nathan, ne faisait - du moins pour l'instant - pas le moins du monde confiance à la jeune femme. De plus, il ne voyait rien qui puisse lui donner envie de parler de l'explosion, moins de gens seraient au courant, mieux cela serait... Alors, lorsqu'il s'était levé pour congédier la demoiselle, il avait attrapé son bras, et l'avait quelque peu serré, il fallait l'avouer. Le stress, ressortait sans qu'il ne s'en rende vraiment compte. Cependant, quelle ne fut pas sa surprise, en sentant quelque chose attraper sa main, et l'éloigner du bras de la jeune femme ! Ses yeux se plissèrent quelque peu sous la surprise. Quelle était donc cette étrange substance noire ? Puis, sa vis a vis ramena ladite substance à l'intérieur d'elle même, semblait il, avant de se retourner vers Nathan.

Nathan ne le montra pas, mais il fut étonné des paroles de Coralie. Elle savait beaucoup de choses, et semblait avoir rencontré Mohinder Suresh. Pourtant, elle ne connaissait pas avec précision la particularité du politicien. Et, elle n'était pas sans ignorer que Peter allait exploser. Oh, il était bien beau d'en parler, mais pourrait elle aider à y faire quelque chose ?

Jusque là, Nathan se disait qu'elle ne le baladait pas. Mais il ne comptait pas vraiment lui offrir un café, et discuter tranquillement de l'explosion toute proche de la ville avec elle pour autant. L'homme savait être une vraie tête de mule quand il le voulait... Et pourtant, d'après Coralie cela n'allait probablement pas suffire face à la Heroes en face de lui. Ainsi, elle menait ce projet depuis un mois ? Un mois pour arriver jusqu'à lui et empêcher l'explosion de New York ? Cela n'empêchait pas Nathan de douter ouvertement. Un sourcil légèrement relevé, il se posait des questions.

Il n'y avait pas le moindre doute concernant le fait que la jeune femme était comme lui. Enfin, comme les autres aussi. Elle possédait un pouvoir, et semblait l'accepter avec plus de facilités que lui. Non pas qu'il n'acceptait pas le fait de voler, loin de là. Disons qu'il avait grandement peur que quelqu'un, un jour le découvre, ou quelque chose du genre... C'était bien pour ça, qu'il avait toujours répugné que son frère vienne lui en parler dans ses propres locaux, devant tout le monde... Mais, il devait bien avouer malgré lui, que voler, n'était pas une chose vraiment désagréable.

Alors, certes, Nathan la croyait sur ce point, mais elle était au courant d'énormément de choses. Le politicien poussa un soupir.

" Mademoiselle, je vous le répète, je n'ai pas la moindre... capacité. Je ne suis pas comme vous. ", déclara l'homme, bien décidé à ne pas céder.

Il n'allait pas avouer à la première venue que lui, le candidat à la présidence, était... volant ! Il ne savait pas encore à qui il avait affaire, peut-être était-elle bien du côté de cet homme, dont elle avait parlé elle-même... Ce Sylar ! Dire qu'il avait espéré jusqu'à la dernière minute que c'était Sylar qui serait la cause de l'explosion, et non pas son frère...

" Alors, maintenant, je vous prie de me laisser, s'il vous plait, ou je serais contraint d'appeler la sécurité. "

Okay, il allait assez loin... Mais il voulait éviter cette discussion stérile. Ni elle, ni lui n'allaient changer d'avis. Un destin particulier par rapport aux heroes... Foutaises ! Il semblait juste qu'il soit destiné à perdre son frère dans la plus grande explosion jamais connue à New York, qu'il soit élu président, afin de reconstruire sa ville... Linderman et sa mère s'étaient bien chargé de son destin, ce n'était pas une jeune femme un tant soit peu déterminée qui allait changer quoique ce soit...

Coralie venait de se rappeler ce tableau de Mendez...un tableau représentant un homme en costard-cravate entrain de voler. Elle l'avait vu chez Lindermann juste à côté de celui représentant Nathan Petrelli en Président des Etats-Unis d'Amérique. Coralie n'avait jamais fait le rapport entre les deux peintures mais maintenant qu'elle y repensait...elle avait sans aucun doute un lien entre elles. Serai-ce la même personne représentée sur chaque tableau? Cela voudrait dire que la capacité de Nathan Petrelli ce serait...voler ou un truc du genre? Mais si c'était vrai, comment vérifier que son hypothèse était vraiment vraie? Et si elle lui en parlait mais que son hypothèse était fausse? Que pouvait-elle faire? Comment pourrait-elle se sortir de cette impasse?

Mais au grand damne de Coralie, Nathan Petrelli continua de nier et menaça même d'appeler la sécurité. Coralie sentait bien dans le son de la voix du politicien qu'il savait mais qu'il ne voulait rien dire. Après tout, si il parlait, cela pourrait lui couter son élection au statut de Président des Etats-Unis d'Amérique. Mais s'il ne parlait pas, ne serait-ce pas la vie de son frère et celes de centaines de New-Yorkais qui seraient mises en jeu? Il fallait qu'elle réfléchisse et vite! Il serait bien capable de mettre un acte à ses paroles. C'est à dire d'apeller la sécurité, comme il l'avait prévenue. Mais non! Elle ne pouvait pas partir! Pas encore! Mais il y avait juste ce problème...ce gros problème qu'il lui fallait résoudre. Comment vérifier si Nathan Petrelli, politicien en pleine campagne électorale, était vraiment un Heroes ayant la capacité de voler? Mais alors que Coralie avait entreprit de regarder Nathan dans le balnc des yeux, elle vit la fenêtre derrière lui. Serai-ce ça la solution?

*-Nan
_Si
-Nan
_Si*

Sa conscience et son inconscience étaient en plein "débat". Allait vraiment faire ça juste pour vérifier une hypothèse? Il y a un mois, la question ne se serait même pas posée. Elle savait que la réponse aurait été négative. Mais le mois dernier faisait parti du passé et à présent Coralie avait un peu changée. Elle était devenue plus fnceuse, prête à tout même à faire CA. Mais là...elle hésitait. Oui? Non? Oui? Non? Si, elle devait le faire. Quelque chose dans les méandres de son esprit lui disait qu'il fallait qu'elle le fasse. Quelle était cette chose? Elle ne le savait pas. De l'inconscience? Un gout nouveau pour le danger et l'aventure?Peut être. Elle n'en savait rien. Elle ne savait plus rien, ne disait plus rien, n'écoutait plus rien. Elle ne fesait que penser, débattre intérieurement. Oui, elle allait le faire. C'était la seule solution.

Coralie regarda fixement Nathan dans les yeux puis fixa la fenêtre des yeux et son regard retourna vers Petrelli. Et soudain, elle s'élanca à travers la pièce. Un bruit de verre brisé accompagna la traversée de la fenêtre faite par Coralie. Et cette dernière sentit le vent glacial sur sa peau. Elle tombait...

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Un silence lourd de réflexions succéda aux paroles du politicien. La jeune Delcar semblait se douter qu'il n'hésiterait pas à mettre sa menace à exécution, Nathan le voyait dans son regard un peu moins déterminé que quelques minutes auparavant. Pourtant, elle ne semblait pas pouvoir partir. Le regard de la jeune femme, à l'étonnement de Nathan faisait la navette entre la fenêtre dans son dos, et lui-même. Au plus profond de lui même Petrelli savait qu'elle savait. Il se doutait aussi bien de ce à quoi elle était prête pour le lui prouver. Les regards qu'elle échangeait avec la fenêtre fermée étaient flagrants. Il semblait qu'elle hésitait. Et Nathan espérait grandement que l'instinct de survie allait primer sur le besoin de prouver quoique ce soit.

Et, malheureusement, il se trompait. Soudainement, comme il s'en doutait malheureusement, la jeune héroïne couru à travers la pièce, et malgré son geste pour l'en empêcher, elle sauta par la fenêtre, la brisant du même coup. Nathan ne put retenir un juron rageur. En plus, elle ne lui laissait pas le temps de réfléchir ! Si elle s'écrasait au bas de son immeuble, sa réputation et son élection risquaient d'être compromis. Aussi, il sauta à sa suite, mais lui, étant capable de voler.

Heureusement pour lui, la fenêtre que Coralie avait choisie donnait sur un minuscule quartier perpendiculaire à la grande rue. Personne ne pourrait les voir, par ici. De plus, le peu de lumière de cette rue-ci l'avantageait encore. Pour les voir, il aurait fallu que quelqu'un se penche délibérément en pointant une lampe droit sur eux. Une chance sur un million quoi.

Nathan attrapa Coralie en plein vol. Il passa un bras dans son dos, l'autre sous ses jambes, et la retint serrée contre lui, le temps de foncer vers le sol a une vitesse plus grande que celle conseillée pour un atterrissage. Si elle voulait avoir peur, autant aller jusqu'au bout ! Une fois que ses pieds eurent touché le sol, toujours dans l'obscurité de la rue, il posa la jeune femme à terre, et fronça les sourcils d'un air rageur. Son coeur battait à une vitesse peu recommandée, résultat de son vol non prémédité - et non voulu aussi - et de la colère sourde qu'il ressentait.

" N'avez vous donc aucun instinct de conservation ? Ou bien seriez vous suicidaire ? "

Il n'avait pas haussé le ton, au contraire. Mais les modulations contrariée de sa voix grave devaient suffire à lui montrer sa colère. Le candidat soupira, et entreprit de défroisser légèrement son pantalon, et de replacer le col de sa chemise correctement. Sans un regard en arrière, il sortit de la petite allée, rejoignant la grand rue, par chance, peu fréquentée à ce moment là. Seules une ou deux voitures passaient à cet instant.

" Vous avez eu ce que vous voulez Mademoiselle. Maintenant, je vous demanderais de ne pas me suivre ", déclara-t-il de son ton, redevenu normal, et les battements de son cœur ralentis.

Et il s'apprêta à entrer à nouveau dans son bâtiment. C'était sans compter sur la tenacité de Coralie, bien sûr...

Coralie tombait toujours mais au bout de quelques secondes, elle sentit quelqu'un l'attraper en plein vol et foncer vers le sol a une vitesse peu recommandée lors d'un atterrissage. Il avait voulu lui faire peur? Eh bien, ca n'avait pas marcher. Enfin en partie. Car Coralie avait ressentit un léger frisson remonter du bas de sa colonne vertébrale jusqu'à sa nuque. Mais elle ne savait si c'était de la peur où une forme de plaisir. Oui, il fallait l'avouer. Elle aimait de plus en plus le danger. Elle devenait une "tête brûlée"...comme son frère. Son frère...elle ne l'avais pas vu depuis le mois dernier, lorsqu'elle lui avait annoncé qu'elle partait pour un certain temps. Sur le moment, il n'avait pas voulu la croire. Il n'avait pas voulu croire que sa sœur pouvait prendre une telle décision sur un coup de tête. Mais elle avait eu beau lui expliquer qu'elle voulait simplement avoir des réponses sur qui ils étaient, eux, les Heroes, il s'entêtait à ne pas la croire. Et c'est donc sur un mésacord avec son frère qu'elle était partie faire ses recherches.

Une fois remise sur pieds, Coralie épousseta un peu ses vêtements avant de regarder Nathan qui ne semblait pas vraiment être ravi d'avoir du faire ça. Mais heureusement pour lui, la fenêtre avait donné sur une petite ruelle sombre et malodorante. Il demanda avec le plus de calme possible si elle n'avait aucun sens de la conversation ou bien si elle était suicidaire. Cette question fit légèrement sourire Coralie qui préféra ne pas répondre. Puis, sans avertissement, Nathan remis son col en place et sortit de la ruelle sans regarder derrière lui. Il se contenta de déclarer que Coralie avait eu ce qu'elle voulait et qu'elle pouvait s'en aller maintenant. Coralie sortit à son tour de la petite ruelle et s'arrêta pour regarder Nathan commencer à monter les marches.

"On dirait que vous n'en avez rien à faire que cette nuit cette ville sera détruite des sous-sols aux sommets des buildings et tout cela par votre frère qui peut exploser d'une minute à l'autre. Vous savez aussi bien que moi que l'on ne peut empêcher cela d'arriver. Mais on peut y survivre et aider les autres à y survivre. Votre frère y survivra ne vous en inquiétez pas mais il se peut que le pire ne soit pas l'explosion en elle-même mais ce qui va s'en suivre."

Dès les premières paroles qu'elle avait prononcées, Nathan s'était arrêté. Il s'apprêtait à riposter quand un bruit suraigu se fit entendre dans le ciel. Le reflex de tout humain présent dans la rue fut de lever la tête pour voir ce qui se passait. Et ce que tout être humain présent dans les rues de New-York purent voir fut une homme volant entrain d'exploser se dirigeant vers le centre de la ville. Et peu de ces personnes savaient qui était cette homme volant non identifié qui n'était personne d'autres que Peter Petrelli. Alors comme ça, l'explosion allait bien avoir lieu? Et personne ne pourrait rien y faire. Ce qui était censé se passer se passe. Une bombe humaine va faire exploser New York. Et ce dans à peine quelques secondes. Le fait de se retrouver avec la réalité en face fut assez violent. Toutes les personnes de cette ville, new-yorkais et touristes confondus...tous allait y passer. Et eux aussi sans doute.

La bombe humaine continuait sa descente. Le temps semblait s'écouler le plus lentement possible, comme pour savourer ce moment ou pour faire durer le plaisir....la bombe humaine tombait doucement vers le centre de Manhattan, à à peine quelques rues de là où ils se trouvaient. Peter se raprochait de plus en plus de son point d'impact. Encore un peu. Plus que quelques metres. Quelques secondes à vivre pour New-York et s'en était fini. Ils ne voyaient plus Peter de là où ils se trouvaient mais pouvaient deviner qu'il allait bientôt se crasher en plein coeur de New York. Lorsque l'explosion se fit entendre, Coralie ferma tellement les yeux qu'elle crut bien que jamais ils ne pourrait se rouvrir. Et elle attendit, les yeux fermés, sa fin, leur fin, la fin de New York. Coralie commenca à sentir le souffle de l'explosion à peine quelques secondes puis plus rien. Elle rouvrit les yeux avec peur de ce qu'elle pourrait trouver mais la seule chose qu'elle vit fut du noir. Que du noir. Tout autour d'elle. Elle était morte? Elle préferrait le vérifier. Elle tendit le bras devant elle et sees doigts frolèrent une substance rugeuse. Sous les doigts de Coralie, la substance commenca à s'effriter, faisant apparaitre un trou qui s'agrandissait de plus en plus lui permettant de voir le jour. Au moins, elle n'était pas morte...

Suite là

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