Le signe du destin [PV Max, Hailee-Gab', Peter Petrelli ]

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Max avait passé son bras autour de la taille du garçon qui se tenait toujours le crâne et Gabrielle ne tarderait pas à les rejoindre.
Quelques personnes étaient également sorties en hurlant, mais la plupart des clients et des membres du personnel s'étaient réfugié précipitemment à l'arrière de l'établissement. Le pavé avait traversé la vitre à une vitesse inouïe et sétait écrasé contre un cadre étrange représentant un signe asiatique qui rappelait vaguement une semi-hélice d'ADN.
Quelques passants s'étaient rassemblés devant l'accident, mais la plupart d'entre eux passaient leur chemin en ignorant le chaos qui regnait. Telle était malheureusement la mentalité New-Yorkaise.

Le junkie assit l'homme sur le trottoir dont il manquait un morceau et lui tapota les joues.

« Monsieur? Vous allez bien? »

Le jeune homme avait les yeux exorbités et haletait nerveusement, mais il semblait s'être plus ou moins remis de son malaise. Il regarda tour à tour la vitre brisée et Max. Puis il prononça avec difficulté :

« C'est moi qui ai fait ça? C'est... c'est impossible. A moins que... Bon, excusez-moi si cette question paraît étrange, mais connaissez-vous quelqu'un ayant déjà... eu affaire à ce genre d'accidents? »

Max ne répondit pas et, complètement à court de mots, regarda Gabrielle avec incompréhension.

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Gabrielle rendit son regard a Max, tel un miroir devant le phénomène . Dire que quelques secondes plus tot, on lui disait qu'elle risquait de faire sauter le plafond .... Elle regarda le signe qui semblait lui rappeler quelque chose .. Quoi? elle ne savait pas ... Hailee-Gab' porta ensuite son regard vers le jeune homme que Max soutenait ...

<< Tout dépend du sens que vous employez pour "accident" ... si faire voler un morceau de par terre ou le transformer en raz-de-chaussée alors oui ... on connait ... >>
Elle meme n'en revenait pas d'avoir enfin pû articuler ces mots ,dans sa tete, cela tenait du miracle ... Elle regarda Max droit dans les yeux

<< Ne devrions nous pas aider notre prochain ... >>

S'il s'avérrait que ce type etait leur prochain , il fallait l'aider car il semblait encore plus paumé qu'elle meme ne l'etait ... Ce qui la surprenait encore plus c'etait justemment cette espece d'assurance qu'elle venait d'acquérir ... comme si au fond d'elle meme , elle l'avait toujours sû ..non pas que ca la génait mais elle pensait etre d'un coup habitée par un esprit plus vieux que le sien et c'etait étrange . Sur ces pensées, elle dit alors
<< Et on fait quoi maintenant ? >>

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Alors qu'il se tenait assis, se tenant la tête de ses deux mains, en compagnie des quelques personnes qui avaient pris la peine de l'aider, Peter tenta de retrouver son calme.
Son crâne avait été traversé d'une douleur fulgurante, et sans qu'il ait pu voir d'où cela provenait, un pavé avait volé à côté de lui, à travers la fenêtre. Il connaissait bien cette migraine violente. Elle arrivait à chaque fois qu'il croisait une nouvelle... personne exceptionnelle.
Il avait pris un risque en disant à l'homme mal rasé en imper' qui était venu le soutenir :

« C'est moi qui ai fait ça? C'est... c'est impossible. A moins que... Bon, excusez-moi si cette question paraît étrange, mais connaissez-vous quelqu'un ayant déjà... eu affaire à ce genre d'accidents? »

S'il avait été malintentionné, il aurait pu lui causer des soucis. Mais il n'en fut rien. A la place, le trentenaire pivota brusquement et jeta un regard effaré à une jeune fille qui sortait du café, comme s'il venait de voir un fantôme.
C'est l'adolescente qui prit la parole la première en insinuant qu'il ne s'agissait peut-être pas d'un accident, et avait même parlé d'un raz de pavé. Jeu de mot aussi ironique que flippant.

« Mais c'est quoi, ce pouvoir? »

Sans s'en rendre compte, Peter avait pensé à voix haute. Il était un peu gêné et ne serait pas étonné si on le prenait pour un dingue. Après tout, le docteur Suresh avait failli éclater de rire lors de leur première rencontre, tellement tout ce qu'il lui avait raconté lui semblait absurde.
Mais ce qui venait de lui arriver était tellement brutal qu'il n'y comprenait plus rien. Son esprit était totalement dans le brouillard.
Comme si une sorte de puissance inconnue avait écouté cette dernière phrase, une épaisse brume s'éleva peu à peu dans tout le quartier, rendant la visibilité médiocre et l'atmosphère pesante. Les gens à plus de vingt mètres ne ressemblaient plus qu'à des silouhettes distordues.
L'adolescente semblait s'impatienter, et attendait de savoir ce qu'ils allaient faire. Peter se leva, non sans peine, et les regarda d'un regard intrigué :

« Je propose d'aller marcher un peu pour nous fondre dans la foule et passer inaperçus. On s'est déjà beaucoup trop fait remarquer. Nous parlerons en chemin. »

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Cet épais brouillard ne plaisait pas du tout à Max. C'est comme si un metteur en scène invisible avait décidé d'illustrer le dramatique de la situation par l'assombrissement du ciel ou un truc du style. Ca ne l'aurait d'ailleurs pas étonné s'il s'agissait réellement de ce genre de supercherchie.
Mais pour l'heure, il valait mieux ne pas traîner dans le coin. Le jeune homme semblait l'avoir compris. Il se leva et les regarda tous les deux avec une expression que Max interpréta comme de l'inquiétude. Il leur proposa alors de s'éloiger du bordel qui régnait sur le lieu du soi-disant accident. Le junkie acquiesca d'un signe de tête et se tourna vers Gabrielle, attendant sa réponse.

Max décida cependant de rester discret, voire muet comme une carpe au sujet de son pouvoir. Cet homme semblait inoffensif et même complètement affolé, mais on n'est jamais sûr de rien de la part d'un inconnu. Ses intentions n'étaient pas encore mises à jour, et il fallait être prudent. Ils avaient eu de la chance avec Alex, mais ils n'en auraient pas à chaque fois. Il espérait vraiment que l'adolescente éviterait de se laisser déborder.
Max se rendait compte que les conseils du Français, aussi peu nombreux furent-ils, leur seraient réellement précieux. Tout était devenu possible dans ce monde en pleine mutation, et aucun faux pas ne leur serait permis. Le destin n'épargne personne. Max était bien placé avec lui ; ils négociaient ensemble depuis plusieurs années (avec une longue pause drogues), même si la destinée se réservait la plus grosse part du boulot. Disons que Max avait droit aux friandises alors que "Mister Fate" se tapait la grosse part de gâteau. Mais c'était mieux que rien après tout.

Pour le moment, il devait se concentrer sur cet étrange inconnu. Comment allaient-ils pouvoir continuer leur quête? Ce garçon ne les ralentirait-il pas? Comment leur parleraient-ils de Sylar? Devaient-ils seulement en parler?
C'était mal barré...

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[Gab', désolé de te donner beaucoup de lecture d'un coup et de passer ton tour mais comme Peter doit se rendre à Odessa dans peu de temps, il faut penser à continuer et même clôturer le sujet bientôt]

Peter avait trop vécu dans une sphère de surprotection pour pouvoir déceler à l'oeil nu si quelqu'un était bon ou mauvais. Heureusement pour lui, sa brève rencontre avec un policier dans le passé lui avait permis d'acquérir le don de lire dans les pensées des autres lorsqu'il y parvenait.
Ce jour-là, il n'était apparemment pas très en forme. Il ne put déchiffrer que trois bribes des pensées de l'homme : *Mon pouvoir... destin... Sylar*

Les deux inconnus lui avaient emboîté le pas et ils marchaient désormais côté à côte dans les interminables rues New-Yorkaises en se faufilant entre les passants. Lorsque Peter était sûr de ne pas être la proie aux oreilles indiscrètes, il se pencha vers l'homme en imperméable et lui demanda avec prudence :

« Vous connaissez Sylar? Connaissez-vous l'étendue de ses pouvoirs? »

Il regretta aussitôt d'avoir parlé des pouvoirs aussi tôt dans la conversation, mais il était pressé par le temps et devait se rendre à l'aéroport directement après cette conversation. Le destin n'attendait pas.
Finalement, il oublia sa prudence et préféra ne pas y aller par quatre chemins.

« Je m'appelle Peter Petrelli. Il faut que je vous dise que moi aussi, j'ai une sorte de pouvoir. Ce n'est pas vraiment comme le tien, miss. En fait je... j'absorbe les pouvoirs. C'est difficile à croire, je sais. Et en ce moment, j'ai du mal à contrôler tout cela. Ce que je sais, c'est que je dois me rendre au Texas aussi vite que je le peux. Quelque chose d'important va s'y produire. Je comptais d'ailleurs prendre l'avion cet après-midi. »

C'était simple : soit ils le prendraient pour un dingue, comme son entourage la souvent fait (sa mère, le Docteur Suresh, etc.) soit ils avaient vu assez de choses incroyables pour être enclins à croire cette histoire-ci.
Dans le premier cas, ils s'en iraient en le traitant de tous les noms et en lui disant d'aller se faire interner. Et dans le second... Mystère. Mais il n'allait pas tarder à le savoir.

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Mais comment diable cet homme connaissait-il le nom de Sylar?
Ce psychopathe était-il si connu que ça? Max resta dubitatif pendant quelques instants face au discours de ce Peter. Ce dernier avait l'air pressé et il fallait prendre une décision rapidement, avant que ce gosse ne s'enfuie en courrant, ce qu'il semblait prêt à faire. Il frotta son menton mal rasé de son pouce et son index, et répondit calmement.

« Je ne sais pas d'où vous sortez le nom de Sylar, mais soyez prudent avec cela. Cet individu a l'air très dangereux et il vous suffirait de l'approcher pour courrir un grave danger. Une de nos connaissances en a déjà fait la sombre expérience et a failli y laisser sa peau plusieurs fois »

Il regarda l'adolescente avec un regard complice. Puis soudain, il se rappela de l'histoire de la catastrophe. Et si tout commençait au Texas? Qu'est-ce qui lui prouvait qu'il devait rester à New-York pour tenter de l'empêcher? Ayant déjà tout perdu ces dernières années, étant traqué dans toute la ville par Linderman et ses hommes, il ne risquait rien de pire. Du moins, c'est ce qu'il pensait. Cet homme semblait avoir besoin d'aide et il devrait peut-être s'en préoccuper.

« Je vous crois, car moi aussi j'ai un pouvoir. Le votre a l'air complètement incensé. Je pensais que ces dons étaient comme figés dans notre ADN et qu'il s'agissait d'une caractéristique aussi personnelle que la couleur des yeux, mais votre aptitude défie cette loi. En temps normal je n'aurais rien cru de cela, mais j'ai vu tellement de choses incroyables que je vais considérer ce fait comme vrai. Du moins pour l'instant.
Nous aurons tout le temps d'en parler pendant notre voyage. Car je pars avec vous, que vous le vouliez ou non. Je sens que je dois faire ce voyage et vous ne pourrez pas m'en empêcher. »

Ce plan était totalement fou mais il était prêt à s'y lancer.
Puis il repensa à Gabrielle. Il était tellement emballé par ses convictions comme dans une tornade infernale qu'il avait oublié la responsabilité qu'elle représentait, et le risque courru à emmener une enfant avec soi dans un périple aussi dangereux qu'incensé. Il se tourna vers elle et lui sourit gentiment.

« Ma petite Gab', je pense que tu ne pourras pas nous accompagner. Tu es trop jeune, et nous ne sommes pas tes tuteurs légaux. Nous n'avons pas le droit de te faire voyager d'un Etat à l'autre sans l'accord de tes parents, et je doute qu'ils acceptent. De toute façon, c'est trop dangereux. Je vais partir avec monsieur Petrelli mais j'espère que nous nous reverrons. De toute façon, tu as mon numéro maintenant, tu peux m'appeler en cas de besoin. »

Il l'embrassa sur le front et lui ébouriffa les cheveux amicalement. Puis il entraîna Peter et tous les deux se dirigèrent vers l'aéroport.
Max se retourna une dernière fois et dit à l'adolescente :

« N'oublie pas Gabrielle. Trouves-en d'autres, mais sois prudente. Tu peux avoir une grande place dans cette histoire. »

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{ Désolée pour mon absence, due a une affreuse migraine ophtalmique -_-' }

Hailee-Gabrielle etait outrée, outrée! mais pour qui la prenait on?!? comment ca pas de tuteurs légaux, et heureusemment, elle aussi avait subit la surprotection de gens qui ne la comprenait pas. Elle se laissa docilement toucher les cheveux puis elle s'exclama d'une voix forte tandis qu'ils s'en allaient

<< M'avez vous une seule fois demandé mon age? non je crois ... J'ai 25 ans ...>>
Oui , elle faisait jeune, meme peut etre trop, mais le fait etait là : son age, elle l'avait bel et bien ...

<< Si vous ne voulez pas de moi, cela ne fait rien, j'irais chercher la fille aux Ghost, c'est vrai quoi, Ghostbusters c'est génial comme perspective d'avenir , ca le fera a mort quand j'irais voir cette fille et que je lui dirait qu'elle est capable de voir les fantomes, ca lui changera les idées ... "
Tout en disant ses mots, elle s'éloignait, si bien que bientot elle fut en dehors de l'aéroport

Invité

[Arf j'connais ça les migraines ophtalmiques :s Ca va mieux?
Dis t'as changé l'âge? Shocked

ou alors j'ai fait une grosse boulette et j'ai confondu l'âge de ton perso et le tien xD dans ce cas tu m'en vois désolé Embarassed

Fallait que je trouve un truc pour que ça coïncide avec le scénar' d'Hiro à Odessa...]

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