L'appel du destin [PV Alex Dumont et Timidy Shy]

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Quelques jours que Jefferson était à New York, un jour qu'il avait rencontré une autre personne qui possédait une aptitude particulière, et quelques heures qu'il avait été réveillé très tôt, par son manager. Celui ci lui avait donné rendez vous dans une galerie d'art, où les oeuvres présentées était peintes par un certain Isaac Mendez.

"Salut Ray. Que ce passe-t-il? pourquoi tu m'a fait venir ici?"

"Va voire la troisième allée tu comprendra par toi même si je dis ce qu'il y a tu ne me croira pas. Je te laisse ici j'ai encore des détails à régler pour ta prochaine représentation."

Et c'est ainsi qu'après une main levée en guise d'adieux Jefferson parcourra quelques allées avant de rejoindre celle qui lui fut indiquée. Étant lui aussi artiste, c'était avec beaucoup d'intêret qu'il regardait les tableaux. Si le style du trait était très moderne, ce qui était tout aussi notable, c'était l'émotion mise en avant dans la représentation des scènes. Des monsieur et madame 'tout le monde' y étaient représentés dans des situations les plus banales. Alors pourquoi avoir du venir ici?

C'est après quelques pas qu'il eut la réponse, lorsqu'il arrive devant un tableau qu'il le montrait assis devant une table basse, avec l'homme qui s'appelait Gabriel qu'il avait rencontré la veille. Promenant sa main sur la toile, il put vérifier que la peinture était très sèche, le tableau ne pouvait dater de la veille. Alors comment cela pouvait être possible?... Cette question le laissait perplexe et cela ne lui vena même pas à l'idée qu'un autre talent exceptionnel était derrière tout ça.

Après s'être pris un café d'un des distributeurs, c'est en le buvant lentement qu'il observait le reste des tableaux. La plus part du temps soit il était peint en train de parler à d'autres personnes, soit il se retrouvait dans des situations délicates, recevant des décharges électriques, se retrouvant au milieu d'une bagarre, sautant d'un immeuble... Et pourtant d'autres tableaux le montraient parfaitement intact. Puis, son attention se porta sur une petite plaquette qui donnait le titre de ces tableaux présentés sous la forme d'une bande dessinée géante.

Citation :: Le guide.

Mais guider quoi? En fin de compte il avait la réponse en regardant certains des tableaux, il devait retrouver d'autres personne comme lui, mais les guider vers où? Encore une fois une réponse laissait part à une nouvelle question. Si il essayait d'interpréter cela, il comprenait que d'ici un certain temps un évènement allait se passer en ville, et il devrait convaincre quiconque ayant un pouvoir comme lui d'y prendre part. Quand à lui, son chemin était d'en apprendre plus sur lui même, car apparemment, son pouvoir de convertir l'énergie en matière pouvait s'interpréter de différentes manières possibles. Il fit ensuite quelques pas en arrière pour avoir une vue d'ensemble sur les différents tableaux pour tenter d'y voire encore plus clair, et de chercher le moindre signe qui pourrait l'aiguiller sur son but.

[J'espère que les admins vont accepter mon post, j'ai décidé de caler Jefferson vis à vis de ce qu'il se passe dans la série. Il va rester très neutre et guider les autres heroes jusqu'à l'explosion, pour les heroes de la série cela changera donc rien à ce qu'il s'y passe vraiment.]

Après avoir trouvé un nouvel hôtel, Timidy et Alex allèrent à l’exposition des œuvres d’Isaac Mendes. C’était un peintre qui venait de rencontrer un franc succès depuis peu de temps. Ses peintures avaient semble-t-il, un style bien à lui. Le jeune français ayant fait des études d’art, voulait admirer le talent du peintre et surtout juger par lui-même. Cette petite pause culturelle ne lui ferait pas de mal après les évènements intenses qu’il avait traversés avec son amie.

A l’approche des premières toiles, Alex apprécia énormément le style : entre la caricature avec des traits stylisés et francs et la bande dessinée, avec des couleurs vives et récurrentes. Les scènes peintes représentaient des moments de la vie contemporaine, des gens dans divers situations tout à fait banales. Mais cette simplicité avait son charme et elle transpirait la réalité.

L’un des tableaux attira l’attention d’Alex. C’était une jeune fille aux cheveux châtains clairs. Elle était accroupie sous un arbre aux branchages bas, vêtue de haillons et pieds nus. Mais le plus troublant, c’était qu’elle était accompagnée d’un loup, une créature dont le regard bleu se posé sur la fillette avec les yeux d’une mère. Troublé par cette scène, le jeune homme se retourna vers Timidy et l’observa attentivement avec perplexité.

*Non, mais je me fais un film ou bien cette peinture représente Timidy ? Mais c’est complètement impossible, elle n’a pas mis les pieds en ville depuis plusieurs années.*

Mais ce qu’il vit face à lui le souffla encore plus, les bras lui en tombant. Il était à présent devant une toile de plus de trois mètres de long représentant une exposition de peintures. On pouvait y voir devant une toile un homme brun de dos, vêtu comme Alex et à côté de lui se tenait une jeune fille châtain habillée comme Timidy. La toile que ces deux individus observaient semblait être une copie de ce tableau, intégrant d’autres copies, comme lorsque l’on se trouve entre deux miroirs.

*Là ça frise le délire. Je suis en train de nous observer ! C’est impossible, comment peut-on peindre avec autant de précision quelque chose qui ne s’est pas encore produit ?*

Le jeune homme observa les gens autour de lui. Il semblait que personne ne s’en était rendu compte.

*C’est sûr, ce Mendes a un style vraiment bien à lui.*

Un peu plus loin, il remarqua un homme aux cheveux longs bruns. Il observait un ensemble de toiles. Des peintures qui mettaient en scène un personnage dans divers situations : en train de parler avec des gens, chutant d’un immeuble ... et cet individu semblait avoir les caractéristiques physiques et vestimentaires du brun aux cheveux longs. Alex s’approcha de lui et se plaça juste à côté, faisant comme s’il observait également les peintures de loin. Puis, il lui dit tout bas :

« A votre avis, comment s’y est-il pris pour réaliser ces œuvres ? »

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Une fois de plus, Timidy avait suivit Alex bien sagement dans les rues de la ville afin de se trouver un nouvel hôtel et une nouvelle occupation. Qui aurait crut en voyant les deux compères se rendre à une exposition d’art qu’ils avaient faillis mourir à peine quelques heures avant et qu’ils étaient probablement recherché par le psychopathe le plus dangereux ? On pourrait même le qualifier de tueur en série.

Elle regardait maintenant les œuvres d’un air distrait, repensant à Sylar. Il avait du souffrir pour être aussi méchant. Etre spécial, c’était ça qu’il lui avait dit ? C’était ça qu’il voulait ? Qu’est ce qui lui était arrivé pour qu’il soit devenu cet homme manipulateur, menteur, calculateur ? Qu’est ce que la vie avait fait de lui ? Qu’est ce que la vie faisait des gens ? Peut être avait il raison après tout. Il ne respectait pas les hommes, mais pourquoi les respecter ? Ils étaient tous prêt à tout pour quelques pièces, alors pour un pouvoir ? Cela ne l’étonnait même plus d’en arriver là. Se rapprochait elle de sa façon de voir ? Non. Elle ne voulait pas être le centre du monde, elle, juste qu’on la laisse tranquille.

Ses yeux parcouraient la salle sans vraiment accrocher à ces peintures qui décoraient les murs. Certes, le coup de pinceau était sur, les gens bien représentés, mais c’était trop abstrait pour réellement captiver son cerveau. Après avoir vécut dans la forêt et lutté chaque jour pour manger, survivre, sans réellement réussir à vivre, s’abandonner à l’art lui paraissait un peu irréel et superflu. Mais elle trouvait ça très beau et ne se permettait pas de juger. Elle se tenait dans un monde riche, il était normal que les besoins primaires soient recalés au second rang, remplacés par une ouverture d’esprit. L’art. C’était bien le propre de l’homme.

Elle rejoint Alex qui semblait regarder un tableau avec plus d’attention et bloqua dessus. Cette louve, cette gamine. Elle s’arrêta un instant de penser, se contentant de fixer cette peinture. Pour une fois, elle lui parlait. Ce regard, cette façon de se tenir, cette fierté. Amayës ? Non, ce n’était pas possible. Elle était morte ! Comment avait il put la faire revivre dans sa toile ? Comment l’avait il vu ? Et cette jeune fille, triste, mais perdue, non. Elle est sereine. Fragile ? Pas vraiment. Différente. Avait elle ce regard là ? Avait elle cette attitude là ?
Elle leva la main pour toucher la toile, sans réellement la toucher, ne sachant trop quoi penser, se demandant si elle était réelle. Sa louve était unique, comment avait il put la dessiner avec autant d’exactitude. Mais surtout, quand l’avait il vu ?

Elle se retourna vers Alex pour lui murmurer quelque chose, mais il était déjà parti en voir une autre. Elle le rejoint et de nouveau resta bouche bée. Est ce que c’était ça l’art ? Avoir un don permettant de voir les gens avant de les voir ? C’était bien elle, là ? Et Alex ? Non, ça devait être une coïncidence, tout simplement. Ils étaient habillés de façon normale, donc ça aurait très bien put être d’autres personnes leur ressemblant. En tout cas, cette toile eut l’effet attendue et elle se retourna pour vérifier… Pour vérifier quoi ? Elle n’en savait rien. Peut être un canular ou quelque chose comme ça, enfin quelque chose de sensé.

Elle allait de nouveau en faire part à Alex, mais il était partit rejoindre un homme afin de lui parler. N’avait il pas été frappé par cette toile ? Peut être que c’était courant dans l’art de faire ces sortes d’illusions. Mais c’était quand même étrange. Sans un mot, elle se glissa discrètement à ses côtés, afin de pouvoir entendre leur conversation, mais ne préféra pas commenter. Elle faisait semblant d’être très intéressée par une toile d’un jeune homme sautant du haut d’un immeuble. Enfin, elle ne faisait pas semblant. Elle venait d’être convertie à l’art à part entière !

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"Ca fait de longues minutes que j'essaye de comprendre ces tableaux... Et je dois vous avouer que je n'y arrive pas..."

Dit Jefferson en voyant arriver Alex et son amie. Il se raprocha d'eux pour leur dire bonjour, puis resta près d'eux à contempler les fameux tableaux, à chercher et échanger plusieurs hypothèses. La scène était très silencieuse mais pas anormal dans une galerie d'art. Malgré le mystère, une chose était sure pour Jefferson, les tableaux étaient vrais, soit passé soit futur. Eguyant cette intérogation sur cette direction, il montra du doigt le tableau qui le représentait chez Gabriel en sa compagnie.

"Par contre je peux vous assurer que ce qu'ils représentent est vrai, soit ça va se passer soit c'est déjà fait... Regardez ce tableau par exemple, j'ai rencontré cet homme hier soir... Et si vous passer la main contre la toile vous verrez que la peinture est parfaitement sèche... Donc il a été paint il y a longtemps..."

Dit il avec une parfaite innocence, ne sachant même pas que l'homme qu'il venait de présenter était un tueur en série. Pour lui c'était juste un homme comme lui qui avait un don particulier et qui cherchait à vivre avec. Tout en continuant d'observer les autres tableaux, il eut finit son café. Cependant, il ne jèta pas le goblet, car il comptait le garder pour s'assurer qu'il maitrisait toujours ses compétences, et donc desitégrer le plastique pour en faire de l'énergie.

"Ce qui veut dire que le peintre peut peindre l'avenir, mais c'est impossible... Ca reste invraissamblable...."

Après ce qu'il venait de dire il laissa paraitre un lèger rictus de rire, face à l'erreur qu'il venait de connaitre dans son sugement. Ce qu'il était capable de faire restait tout aussi irréel. De plus, lui qui avait l'habitude de lire des revue scientifiques, il avait comme principe que si on ne pouvait prouver le contraire d'un énoncé alors il avait des chances de pouvoir exister. Et après tout il était incapable de prouver que prédir l'avenir était impossible, alors pourquoi pas accepter cette vérite?

"Remarque vu ce que je sais faire c'est peut être moi qui suis invraisemblable..."

Le type aux cheveux longs avaient été troublé par les toiles tout comme Alex et il ajouta même que ce qui y était représenté était réel ou bien allait le devenir.

*Mais comment peut-on peindre l’avenir ? C’est impossible.*

L’homme désigna un tableau, indiquant qu’il avait vécu ce moment la veille. L’œuvre le représentait en train de parler avec ... il n'y avait aucun doute, les traits du visage, bien qu'épaissis par le pinceau, étaient ceux de Sylar. Dès lors, les choses allèrent très vite dans la tête d’Alex.

*Il connait Sylar, il l’a rencontré et il est toujours vivant. Vu son attitude, il ne semble pas avoir connu d’incident avec lui ... Il est avec Sylar !*

Alex s’écarta du jeune homme saisissant Timidy par la main. Il ne sut si ce geste était pour se rassurer en sentant sa présence ou bien si c’était pour la protéger. Il n’avait pas réfléchi, c’était une sorte d’instinct. La dernière phrase que rajouta l’individu finit de confirmer les pires craintes du jeune français. Ce type était capable de faire des choses invraisemblables. Mais quoi ? A présent, il était indéniable qu’ils se tenaient en face d’un nouvel individu doté de capacités hors du commun. S’il était comme Sylar, vu le nombre de visiteurs dans la galerie, ça tournerait vite au cauchemar. Mais ce n’était pas ce que craignait le plus le jeune homme. Pour un peu que ses pouvoirs s’emballent, il y aurait une hécatombe.

*Reste calme, ne panique surtout pas. Mais ne te fais pas piéger encore une fois.*

« Pourquoi êtes-vous encore en vie si vous lui avez parlé hier ? Cela ne lui ressemble pas de travailler avec des associés, il est trop égoïste et imbu de lui-même. Il vous a envoyé pour nous, avouez le. »

Sans le vouloir, il avait été un peu agressif dans son intonation, mais la peur était telle qu’il n’avait pu s’en empêcher. Il espérait que Timidy ait compris la situation.

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Oh oh. Pour une fois, ce n'était pas elle qui était agressive, mais Alex. En même temps, elle était d'accord avec lui, vu ce qu'avait dit ce type, il semblait également avoir un pouvoir et ne semblait pas par la même occasion vouloir le cacher. Etrange. Soit il faisait beaucoup confiance aux gens, soit il était très sûr de lui. En tout les cas, il fallait se méfier.

La réaction d'Alex l'étonna quand même. Ce n'était pas dans son habitude de réagir comme ça et il venait de lui prendre la main brutalement. Elle le regarda ne sachant pas ce que ce signe voulait dire exactement. Etait ce un langage codé ou juste un moyen pour vérifier qu'elle était toujours là? Toujours était il, qu'elle y répondit en serrant sa main.

Mais elle chercha à son tour pourquoi il disait ça et apperçue sur un portrait l'homme de qui il parlait. Sylar! Se pouvait il que? Non, il devait à peine être remis de ses émotions, alors de là à appeler quelqu'un pour faire son travail à sa place... En plus, vu le caractère qu'il semblait avoir, il ne devait pas être du genre à s'associer avec un autre. Il ne pourrait jamais partager un pouvoir. Il était bien trop orgueilleux pour ça!

Elle fixa l'homme qui leur avait parlé, sans parvenir à savoir qui il était réellement. Au premier abord, il avait l'air sympas, mais qui sait ce qui pouvait se cacher derrière, ni même quel était ce don extraordinaire qu'il devait avoir. Mais une chose la perturbait plus : Alex. Vu son pouvoir et la quantité de personnes présentes, dont des personnes âgées et d'autres faibles, il ne pouvait pas prendre le risque de l'utiliser contre eux.
Serrant sa main un peu plus fort pour lui montrer qu'elle était là et peut être le rassurer, elle s'avança un peu vers l'homme qui les perturbaient.

"- Pourquoi l'avez vous rencontré? Qu'est ce qu'il voulait? Lui avez vous parlé de vos pouvoirs?"

Etrangement, sa voix était plus calme et bien moins agressive que celle d'Alex. Echangeaient ils les rôles? Mais le pauvre était néanmoins ensevelis sous les questions et risquait de se sentir mal à l'aise. Mais ça, ce n'était pas son problème après tout. En ce moment, tout le monde était mal à l'aise.

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Premièrement par but défensif Jefferson s'éloigna aussi des deux autres personnes de peur qu'elles l'attaquent, mais finalement chacun ne faisait que se méfier de l'autre. Mais finalement, le sculpteur refit quelques pas en avant, la situation pourrait déborder rapidement alors il préféra choisir d'éclaircir ce quiproquo.

"J'ai bien peur que nous ne connaissions pas le même Gabriel. Apparemment avec moi il à été beaucoup plus courtois. Je ne lui ai pas parlé de mes pouvoirs, c'est lui qui m'a fait comprendre lesquel ils étaient.

Pourquoi je ne suis pas mort? La réponse se trouve simplement devant vous. Ces tableaux me montre encore vivant. Gabriel n'a pas put me touer hier simplement parce que ça n'était pas le moment. Je sais pas si vous croyez au destin, mais c'est une arme redoutable. D'après ces tableaux je dois rencontrer d'autres personnes comme nous pour leur révéler leur rôle dans... Et c'est là qu'il y a quelque chose que les tableaux n'expliquent pas. Je ne sais pas quand mais un évènements spécial va arriver dans quelques jours et tout ceux qui avons des dons comme nous devront y prendre part...

Permettez moi la question mais votre voix à un accent. Vous êtes étranger non? Et comme moi vous avez décidé de venir aux États-Unis. Je ne sais pas vos raisons, mais moi c'est pour mon travail, je suis sculpteur. Et bizarrement nous nous rencontrons, et ce n'est pas pour nous battre croyez moi. Nous devons chacun trouver notre place de ce qui sera je pense une catastrophe. Ma place est de trouver la votre. Dès lors que j'aurai trouvé la votre Gabriel n'aura plus aucun pouvoir de vous tuer, je m'en assurerait, c'est aussi mon rôle. Le destin est quelque chose qu'on ne peut ni changer ni fuir."

Prenant une pause dans son discours, Jefferson se rapprocha encore plus des deux autres personnes tendant une main sincère en direction de Alex, voulant retrouver une discution bien plus amical.

"Au fait on ne s'est même pas présenté. Je m'appelle Jefferson Garder. Apparemment j'ai la capacité de convertir l'énergie en manière, et vice versa. Ca peut aller très loin, mais pour l'instant je ne sais que convertir l'énergie que lient deux atomes entre eux. Plus simplement je peut désintégrer la matière. C'est avec l'aide de Gabriel hier que j'ai pu donné une nomenclature à ce pouvoir, de son côté il m'a dit qu'il était capable de comprendre comment les choses fonctionnent. Apparemment comme moi son don peut aller plus loin. Par contre je me demande bien en quoi il peut être dengeureux."

Pendant cette dernière tirade le sculteur avait fait attention de ne pas parler trop fort pour eveiller de mauvais soupsons.

La situation n’était pas banale. Pour une fois, c’est Alex qui était sur la défensive, adoptant un ton très froid et, c’est Timidy qui permettait le débat par la voie de la tempérance. En lui serrant la main, elle le rassura. Si elle était aussi posée, c’est qu’elle accordait au nouveau venu un minimum de confiance, et ça, le jeune homme ne pouvait passer outre, l’instinct de sa compagne étant une assurance suffisante.

Le nouvel individu expliqua alors qu’il n’avait rencontré aucun problème avec Sylar, expliquant que d’après les tableaux, ça n’était certainement pas son heure. Le Destin était une chose implacable à laquelle nul ne pouvait échapper.

Le Destin ... Il était peut être le signe qu’Alex attendait, il était celui qui lui donnerait les nouvelles consignes à suivre pour sauver l’humanité.

Il remarqua l’accent d’Alex, expliquant par la même occasion qu’il venait lui aussi de l’étranger.

« Je suis français, d’où l’accent. Si je suis ici, c’est ... pour des raisons encore floues. Disons que l’on m’a fortement recommandé de venir à New York pour ... pour sauver le monde ... enfin, je crois. »

Les évènements récents avaient semé le doute dans l’esprit du jeune homme. Il ne savait toujours pas ce qui attendait la planète, alors comment savoir comment l’empêcher ? Et si le Destin était si implacable et que le monde devait disparaître, alors qui pourrait prétendre pouvoir faire échec à cette machine impitoyable ?

Tendant la main, Jefferson Garner se présenta, expliqua en quoi consistait son pouvoir et dit que c’était grâce à Sylar qu’il l’avait identifié. Le sculpteur était capable de convertir la matière en énergie et inversement. Tout ceci rappelait de lointains souvenirs du lycée, époque où le français n’était pas encore tourmenté par son pouvoir et tout ce qui gravitait autour. Il apprit également que le pouvoir de Sylar, ou plutôt l’un de ses pouvoirs, était la perception des capacités chez les autres. A présent, il était clair que le tueur avait pleinement conscience de ce que renfermait le cerveau d’Alex.

Le jeune homme observa la main de Jefferson, hésitant un moment.

*Si le Destin veut que tu m’aides alors tu ne me désintégreras pas involontairement ... enfin j’espère. Dans le cas contraire, il faudrait mieux que ça soit rapide si on ne veut pas se retrouver avec un centre ville vidé de toute vie ...*

Lui serrant finalement la main, il ajouta :

« Je suis Alex Dumont. Désolé d’avoir été ... aussi agressif, ça ne me ressemble pas. C’est à cause de Gabriel. La dernière fois que je l’ai vu, ça remonte à environ deux heures, et disons ... qu’il avait tout d’un type dangereux. C’est un tueur en série sévissant sous le pseudonyme de Sylar. Son trip, c’est de collectionner les pouvoirs des gens comme nous. Et pour réussir, il nous découpe le crâne pour en extraire la cervelle. Comble du bonheur, une fois collectés, il sait parfaitement maîtriser ces nouveaux pouvoirs. Il a donc un large choix pour nous piéger et nous éliminer. Si vous le croisez de nouveau, méfiez-vous, parce que je crois que lui, il n’en a rien à cirer du Destin. »

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Bon alors cet homme aux cheveux longs ne semblait pas connaître réellement Sylar. Elle se demanda un instant comment il faisait pour être si... calme.
Sans lâcher la main d'Alex, autant pour se rassurer que pour le rassurer, elle observait cet homme étrange. Il semblait vouer une véritable confiance dans le destin. Le croyait il réellement ou était ce un piège?

Non, il avait tout simplement l'air niais. Sylar était bien entendu charmant et il lui donnait probablement toute sa confiance. Enfin, en tout cas, il ne semblait pas dangereux. D'ailleurs Alex se présentait à son tour en prenant sa main. Elle observa un instant ces deux mains, imaginant ce qui pourrait se produire si l'un des deux utilisait son pouvoir sur l'autre, mais préféra ne pas y penser. Quoi qu'il se passe, elle serait de toute façon au premier rang.

Elle écouta l'explication d'Alex, en se contentant d'acquisser de la tête. Que rajouter de plus de toute façon? Il avait dit l'essentiel de manière bien concise. Mais de toute façon, ce qui la perturbait le plus était cette histoire de destin qu'avait évoqué Jefferson.

"- Timidy"

Elle avait balancé son nom dans un souffle, comme si elle se débarassait d'un poid trop lourd à porter.
Elle lâcha un instant la main d'Alex pour se rapprocher du tableau qui le représentait en compagnie de Sylar. Etait ce le même? Oui, il n'y avait aucun doute. C'était bien ses traits, ce regard froid, ce visage si particulier qu'elle n'oublierait jamais. C'était bien le même Sylar que celui qui les avait attaqué.
Toujours le regard fixé sur cette toile, comme si elle arriverait à percer son secret, elle laissa sa pensée prendre forme en ses mots.

"- Vous croyez vraiment dans le destin? Pensez vous que tout est déjà écrit et que l'on ne peut pas s'y extraire?"

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"Ce n'est pas à nous de croire au destin mais à lui de croire en nous. Ce n'est pas un chemin droit, quelque fois il peut nous laisser des choix. Il nous punis quand nous nous trompons et nous béni dans la cas contraire. Par contre..."

Alors qu'il était en train d'argumenter sur sa vision de voire le destin, Jefferson interompit son discours lorsque son regard passa une autre fois contre un des tableaux qu'il avait déjà vu. C'était celui où il était au coeur d'une baguarre. En regardant les dalages dessinés et ceux de la galerie d'art, il se rendit compte d'une chose, que cette baguarre allait avoir lieux dans quelques minutes voirs quelques secondes. Il observa les vêtements des agresseurs sur les tableaux et ceux de Alex et Timidity. Non... Ca ne serait pas eux qui l'attaqueraient, il n'avait pas les mêmes habitsn et puis il n'avaient aucune raison de le faire, maintenant que l'atomsphère se radoussissait. Cela voulait dire que...

"J'ai bien peur que la galerie va bientot se faire voler. Apparement les tableaux n'interessent pas que nous. Voila un signe du destin. Il est temps de nous avouer à chacun ce que nous savons faire. Je ne sais pas dans combien de temps ni par qui mais restons sur nos gardes."

Proposa-t-il alors qu'il aprocha le verre en plastique qui avait contenu son café au dessus d'une poubelle. Il avait envie de le refaire, de désingégrer la matière. Il ne voulait pas le faire par amusement, mais parce qu'il sentait qu'il devait le faire, parce que ça aurait un but. Encore une fois la frontière du premier pas l'impressionnait. Son don n'était pas une machine ou il sufisait d'appuyer sur un bouton pour la mettre en marche, mais il savais juste qu'il avait besoin de concentration. En resserant un peut plus le verre, à l'abri des regards indiscrets, il commencait à relacher son potentiel, de petites étincelles bleues et discraites commencaient à apparaitre sur le plastique qui commencait à se désintégrer.

Quand la panipulation fut terminée, c'était avec un visage presque apeuré qu'il regardait sa main. D'habitude en échange de la désintégration il produisait de la poudre de plomb, et là rien. Il savait que la découverte de son don trouverait réponse dans la litérature scientifique qu'il lisait, nottament en physique et en chimie. Il savait aussi que la principale règle dans ce domaine fut énoncée par Lavoisier il y a longtemps: "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". Le verre n'avait pas disparu il se trouvait donc bien quelque part, mais où? Si il devait s'avouer que l'énergie résultant de la désintégration sirculait dans son corps alors il était un danger, car elle pourait ressortir à un moment où un autre.

"... Ne restez plus à côté de moi je suis maintenant un danger potentiel, du moins jusqu'à ce que vous signale le contraire. Je n'ai pas le temps de vous expliquer. Je ne vous conseille absoulement pas de tuer des personnes mais il faut à tout pris épargner le moindre tableau qui se trouve ici, leur destruction pourait être desastreuse. Mais si c'est possible autant épargner le plus de monde possible. Je m'occupe de surveiller l'entrée ne vous interposez surtout pas si il m'arrive quelque chose. Je pense que ce que je cache pourra facilement m'aider. On se retrouve à l'extérieur dès que le vol sera terminé, il s'en prépare un c'est évident. Le destin nous met à l'épreuve."

N'attendant aucune réponse de leur part, Jefferson fit comme il l'avait expliqué, et alla se placer devant la sortie, attendant que quelque chose se passe, mais rien. Mais après tout il était très intrigué par le fait qu'il n'y avait beaucoup de monde pendant ce vernissage, et la plus part des gens étaient habillés normalement, il n'y avait aucune caricature du voleur en blouson noir, c'était peu être le but du vol, agir en discretion. De son côté il se sentait pas trop mal après la désintégration, sans effets secondaires, ce qui de plus l'inquiétait aussi mais bon, il continuait d'attendre, à l'affut du moindre signe, mais encore et toujours rien.

Et si il n'y avait pas de vol de prévu? Et si les tableaux ne prédisaient pas l'avenir? Il y avait peu de chances mais après tout cela aurait très bien put être une simple cohincidence que certains tableaux le reprensentait lui, très peu probable mais faiblement possible. De nature il acceptait très bien d'avoir tors, mais dans ce contexte non seulement il en resterait ridicule avec ses demonstrations fausses, mais en plus il serait passé pour quelqu'un de prétentieux, ce qu'il n'aimait pas être.

Alors avec une grande deseption affichée sur son visage il commença à faire demi tour pour sortir de la galerie, il attendrait à l'extérieur Alex et Timidity, de toute manière il avait vu ce qu'il avait avoir. Mais au même moment une sonnerie retentit dans toute la galerie, le vol avait bien lieux mais il n'était tout simplement pas dans la bonne pièce. Il se retourna et regarda à nouveau ses deux précédants interlocuteurs, leur faisant un ochement de tête avec un sourire rassurant, pour leur indiquer que finalement tout se rassemblait, les tableaux le vol, le destin... Jefferson était devant la seule issue possible, alors il écarta légèrement et discrètement les bras en attendant les voleurs, ce qui était peut être cuisidaire dans le cas ou les hors-la-loi aurraient des armes à feu, mais il pensait jouer la carte de l'improvisation, notion très présente chez les artistes.

La vision de Jefferson sur le fonctionnement du Destin tenait la route et elle plaisait à Alex. En effet, elle donnait l’espoir de parvenir à sauver ce qui devait être sauvé. Mais en cas d’erreur, la sanction serait tragique.

Soudain, le sculpteur annonça que la galerie allait subir un vol, une épreuve du Destin selon lui. Alors qu’il allait pour jeter son gobelet vide dans une poubelle, il eut un moment d’hésitation. Finalement, il le garda en main et le fit disparaître. Le jeune français fut interpelé : de cette désintégration, il ne restait rien. Pourtant c’était impossible. Jefferson sembla lui-même surpris, ne s’attendant vraisemblablement pas à ce résultat. Il conseilla alors à Timidy et à Alex de s’éloigner de lui. Il allait surveiller l’entrée et leur proposa de le rejoindre une fois le vol effectué.

A présent, les deux compagnons demeuraient au milieu de la galerie, attendant qu’il se passe quelque chose, sans vraiment être certain que cela arrive. Jefferson était placé à l’extérieur, devant la sortie, certain d’être sur le chemin des bandits ... si toutefois, bandits il y avait. Se tournant vers Timidy, le jeune homme lui dit :

« Bon, et bien espérons qu’il n’y aura pas trop de grabuge. Ne jouons pas les héros, nous avons eu notre compte pour la journée je pense. A la rigueur, je veux bien servir d’ambulance, mais par contre, j’espère ne pas avoir à jouer encore une fois le rôle de la faucheuse. »

Cette dernière phrase, il la dit avec le sourire, mais au fond de lui, ça ne le faisait pas rire. Au contraire, ça le terrifiait.

Soudain, une alarme retentit. Le larcin venait sans doute d’avoir lieu, mais dans une autre pièce de la galerie. Les gens semblaient tous interrogateurs. Ils ne comprenaient pas vraiment ce qui se passait. Etait-ce une alarme incendie, la fermeture de la galerie ? Néanmoins, ils restaient calmes. C’est alors qu’Alex vit trois individus équipés d’armes à feu traverser en courant la salle, transportant des tableaux.

*Jefferson avait donc raison, ces œuvres intéressent quelqu’un d’autre, quelqu’un qui connaît surement leur secret.*

Alex ne pouvait pas agir. Qu’aurait-il fait ? A la vue des armes, les visiteurs étaient entrés dans un état de panique incontrôlable, courant et hurlant en tout sens. Si le jeune homme tentait quelque chose, soit il prendrait une balle, soit il userait de son pouvoir. Dans les deux cas, c’était l’hécatombe : tous seraient vidés de leur vitalité. Un tableau, même aussi prophétique soit-il, ne valait pas que l’on mette la vie des gens en jeu.

A travers la cohue, Alex entraperçut l’une des œuvres volées : elle le représentait lui. Il n’eut pas le temps de la voir en détail, mais il n’eut aucun doute, c’était lui qui était représenté dessus, à un détail prêt : ses yeux habituellement bleues avaient la couleur du miel et ils semblaient luire de l’intérieur. Quelqu’un bouscula le jeune homme, interrompant son observation. Il avait peut être rêvé, ça n’était pas lui ... pourtant le doute subsistait. Se retournant, il chercha Timidy du regard : elle était là, esquivant la foule en panique.

* C’est encore une triste vision de notre société que l’on t’offre ma pauvre.*

Invité

D’une oreille attentive, Timidy écoutait sa théorie sur le destin. Ce n’est pas à nous de croire au destin mais à lui de croire à nous ? Elle ne comprenait pas réellement ses paroles. Comment le destin peut il punir, laisser des choix ? Soit il est là, écrit, soit nous avons notre libre conscient. Ne confondait il pas avec les dieux ? Elle retrouvait en ces propos des concepts religieux. Le destin en soit n’est rien, il n’est que le fruit de nos actions, préalablement établies par une dimension qui nous dépasse. Mais ce n’est pas le destin qui nous puni, c’est celui qui l’a crée.

Non, elle n’y croyait pas. Pour elle les dieux n’existaient pas tout simplement parce que s’ils existaient, elle serait obligée de les détester, alors elle ne risquait pas de croire au destin. Sa vie, c’était elle qui la dirigeait, un point c’est tout.
Mais elle ne put pas entendre la fin de son raisonnement qu’il eut l’air de réfléchir en fixant un tableau. Elle s’approcha doucement de la source de sa contemplation, mais n’eut pas le temps d’en voir plus qu’il prit de nouveau la parole.

Un vol ? La galerie allait subir un vol ? Mais dans quel but ? Dans quel but des gens volaient à un artiste des heures et des heures de travail ? Pour de l’argent ? Ces toiles valaient elles si chères que ça ?
Mais elle n’eut pas le temps de développer son raisonnement. Il venait de dématérialiser son verre devant elle et n’en semblait pas spécialement ravi. On aurait presque put lire de la peur dans ses yeux.

Elle ne comprit absolument rien à ses paroles et se contenta de le regarder avec des yeux ronds. Dangereux ? Avait il un pouvoir du style d’Alex ? Mais il allait mettre des gens en danger, tout ça pour des tableaux ? Ne tuer personne ? Pour qui les prenait il ? Bien sur que non, ils n’allaient tuer personne. Du moins elle l’espérait. Alex ? Elle se tourna vers lui. De son côté il n’y avait que peu de chances ou de malchance qu’elle tue quelqu’un, mais du sien. Suffisait d’un seul écart, ou d’une attaque pour qu’il puise l’énergie des autres.

Elle acquiesça d’un mouvement de tête, à ses paroles et ouvrit la bouche pour lui répondre que ça serait mieux qu’il n’ait rien à faire du tout, mais sa voix fut recouverte par une horrible sonnerie et elle dut se boucher les oreilles, se retenant de justesse de crier. C’était quoi encore ce truc ? Elle n’eut rien le temps de comprendre que des types armés débarquèrent dans la pièce. Ils étaient prêt à tuer des gens pour des tableaux ? Mais dans quel monde vivait elle à la fin ?

Restant figée devant la bêtise humaine, elle regardait les gens s’exciter et courir dans tous les sens, ne comprenant pas l’intérêt de la manœuvre. Le comprenaient ils eux même ? Ils se bousculaient tous et personne n’allaient dans la même direction. D’ailleurs, elle ne s’était pas rendue compte qu’ils étaient aussi nombreux. Une violente secousse la projeta en avant alors qu’elle se retournait furieuse, cherchant des yeux le responsable. Un autre lui écrasa le pied et se retrouva avec un coup de coude bien placé qui le fit grimacer. Mais elle était loin de faire la maligne. Elle détestait la foule, cela lui faisait peur et elle se sentait prise au piège par toutes ces têtes.

Son premier réflexe avait été de se figer, ensuite de riposter, mais maintenant, elle évitait plus ou moins bien les impactes, cherchant à respirer normalement. A ce moment là, elle ne rêvait que d’une chose : sa forêt et ses loups. Ces gens étaient tous plus bêtes les uns que les autres. Au lieu de s’aider, ils s’entretuaient, criant comme des truies en chaleur. Pitoyable.
Elle aperçut enfin un recoin vide tout au fond de la salle. Elle fonça droit devant et se recroquevilla dans le coin, fermant les yeux et essayant d’arrêter de penser. Elle avait l’impression d’étouffer dans cette pièce, elle n’arrivait pas à respirer. Trop d’agitation, trop de cri, ça en devenait assourdissant. Et cette alarme qui couronnait le tout.
La tête enfouie entre ses bras posés sur ses genoux elle faisait un petit mouvement de bascule, chantant doucement la berceuse que lui chantait son père. Mais il y avait trop de bruit, elle ne s’entendait même pas.