Après l'effort ... [PV Tony James]

Après avoir aidé Kerry Tomas et sa sœur à la morgue, Alex avait pris la décision de retourner à son hôtel pour se reposer. En fait, il n’avait pas eu vraiment le choix. L’effort qu’il avait dû fournir pour parvenir à ses fins l’avait laissé complètement épuisé et s’il ne se couchait pas rapidement, il tomberait de fatigue.

*A noter pour une prochaine fois : l’abus de résurrection peut être dangereux pour la santé. Mais vois le bon côté des choses : tu as fait un nouveau pas en avant dans la découverte et la maîtrise de tes capacités.*

Le taxi qui le ramenait arrivait à présent devant l’hôtel. Le jeune français paya le chauffeur puis descendit du véhicule. Il se demanda si Timidy serait encore dans la chambre ou si elle serait partie faire un tour. Il l’avait laissé pour rejoindre Kerry en lui fournissant très peu d’explications. En même temps, vu la situation, il ne pouvait pas vraiment s’étendre sur le sujet, le temps manquant. Maintenant, il pourrait lui expliquer plus en détail ce qu’il s’était passé.

Le corps engourdit, il s’apprêta alors à rentrer dans l’hôtel.

Invité

Ces derniers semaines avaient été dur pour le jeune James. Venir Jusqu'à New-York depuis Seattle n'était pas de tout repos. Les meurtres se succèdaient. Souvent suite à des vols puisque les gens se mettaient en travers de son passage et lui n'avait pas de temps à perdre. De Taxi en Taxi le tueur solitaire se déplaçait sans gaspiller un dollar puisque aucun ne survivait. Tony sans le savoir commençait à se faire craindre des autorités. On lui avait d'ailleur donner un surnom qu'il connaissait en revanche. "Le tueur invisible".
Bref il était donc à New-York à présent. Pourquoi New-York? Tony avait trouvé dans la bibliothèque de son unversité un livre très interessant du généticien Chandra Suresh et était bien décider à aller le voir. Après avoir marché un moment dans New York, Tony c'était retrouvé à Manhattan. Il ne voulait plus seulement voir Le Dr Suresh. Tué était devenu une passion et il comptait bien renouveler ça ici à New-York. Il commençait à se faire tard. Il n'y avait pas grand monde dans les rues d'ailleur. Tony continuait de marcher cherchant qui pourrais être sa prochaine victime et là il vit un homme qui allait rentré dans un hôtel. Cet homme paraissait fatigué. Tony était loin d'être un lâche mais étant donner que lui même était fatigué, il y avait pas de raisons. Du moins c'est ce que lui pensait.
Il s'approcha alors de l'homme en accélérant le rytme pour pouvoir lui parler avant qu'il entre dans l'hôtel. Il arriva enfin à sa hauteur et fit mine de rien en passant devant lui. Puis il se retourna et dit

-On s'est pas déjà vu quelque part? si il me semble. Attendez que je réfléchisse.

Biensur Tony mentait comme il respirait mais c'était une façon comme une autre de pouvoir par la suite l'emmener dans un endroit plus sombre pour le tuer.

Alors qu’il allait rentrer dans le hall de l’hôtel, un adolescent blond l’interpela. Il semblait qu’il ait reconnu Alex, qu’il l’avait déjà vu quelque part. Lassé par sa journée, Dumont resta tout de même courtois, après tout, la question partait d’une bonne intention : l’adolescent pensait avoir retrouvé une connaissance et pouvoir discuter du passé.

« Ah ! Désolé, mais je pense que vous faites erreur. Il y a très peu de chance que nous nous connaissions. Ou alors le contraire serait vraiment étonnant.»

Malgré ça, le jeune individu continuait de réfléchir, semblant chercher dans les méandres de sa mémoire. Devant cet entêtement, Alex tenta de simplifier les choses.

« Dites-moi comment vous vous appelez, peut être que je pourrais vous aider si éventuellement nous nous sommes déjà rencontré. »

Invité

Tony regardait l'homme faisant mine de réfléchir. Comment pouvais-t-il lui faire croire qu'ils se conaissaient. L'homme en face de lui n'avait pas l'air de penser la même chose en plus.

-Pourtant je suis persuader de vous avoir déjà vu quelque part...

Puis celui-ci lui demanda comment il s'appelait. Mince pas prévu du tout au programe ça. Le temps de trouver rapidement un autre nom, bah oui il allait pas lui déballer sont vrai, il lui dit enfin

-Je m'appel Jason Hamilton. Je suis sur de vous connaitre. Venez avec moi j'vous offre un verre. Je connais un bon café venez.

Commençant à partir vers une petite rue en regardant l'homme. Une fois dans cette petite rue, Tony n'aurait plus besoin de jouer la comédie.

Le jeune homme se présenta comme étant Jason Hamilton.

*En tout cas, moi ça ne me dit rien.*

Ce Jason semblait intimement convaincu qu'il connaissait Alex, et c'était possible, après tout, le français ne pouvait affirmer se souvenir des visages de toutes les personnes qu'il avait rencontré. Peut être que celle-ci devait lui remettre de nouvelles informations sur les évènements avenirs, volontairement ou involontairement. C'est pour cette raison que malgré la fatigue, Alex prit la décision de suivre le jeune homme pour aller prendre un verre.

"Très bien, je vous suis. Peut être qu'en discutant nous parviendrons à savoir où nous nous sommes rencontrés."

C'est alors que les deux individus s'engagèrent dans une petite ruelle.

Invité

Tony regardais toujours l'homme qui finit par accepter son invitation. Invitation qui n'en étais pas une mais ça seul Tony le savait. L'homme le suivit donc et ils s'engagèrent alors enfin dans une petite ruelle peu éclairé et surtout déserte. Tony marchait un peu plus en avait sans rien dire et le sourire lui venait au lèvre sans que l'autre homme ne le voit. Il mit alors ses mains dans les poches et prit un couteau sans le sortir de la poche un temps. Tony faisait tout au couteau. Il lui avait bien fallu une arme basique pour commencé et il y avait pris goût par la suite. Bref il s'arrêta et sortit l'arme. puis après quelques secondes, il se tourna vers l'homme. Son visage c'était transformé en un visage souriant mais aussi méchant. Une expression qui peut faire peur au début. Puis de nouveau après quelques secondes, Tony se jetta sur l'autre homme qu'il plaqua au mur. Bah oui avec l'effet de surprise c'est facile. Il lui mit de suite le couteau sous le cou et dit:

-J'allucine t'as tout gobé! Fait ta prière! t'es dernières secondes sont arrivés!

Puis il fit mine de réfléchir. Il ne savait pas si son surnom de tueur invisible était connu des gens autre que la police.

-T'as déjà entendu parler du tueur invisible?

Alex suivait le jeune homme qui semblait chercher quelque chose dans sa poche. Il s’arrêta au milieu de la ruelle, sortit un objet ressemblant à un couteau puis se retourna. L’expression qu’il avait sur le visage était un mélange de plaisir malsain et de folie sanguinaire. Rien de comparable avec le calme et la maîtrise de la situation que le français avait pu observer sur le visage de Sylar, mais la même soif de meurtre.

*Oh non, il faut encore que ça tombe sur moi.*

Alex n’eut pas le temps de réagir qu’il se retrouvait plaqué contre le mur par le jeune homme, une lame pointée sous sa gorge. L’agresseur se présenta sous le pseudonyme de Tueur Invisible.

*Ils doivent vraiment avoir un grain pour se cacher sous ces sobriquets ridicules.*

La situation était on ne peut plus délicate. Alex sentait le froid de la lame sur sa peau. S’il appelait de l’aide, personne n’aurait le temps d’arriver avant qu’il n’ait la gorge tranchée. Vu sa fatigue, il était certain qu’il n’aurait pas le dessus en se battant, et encore aurait-il fallut qu’il puisse se dégager.

« Tueur Invisible ? Connais pas. Et de toute façon, si je meurs je ne pourrais même pas te faire connaître. Tragique pour un individu en manque de reconnaissance. »

Le français sut qu’il avait touché une corde sensible, car la pression de la lame se fit plus insistante.

« Je veux pas te mettre la pression, mais le couteau, c’est un peu has been ... t’as un collègue qui fait beaucoup plus sensation en ce moment ... désolé, il semblerait que la place de Grand Psychopathe soit déjà prise. »

*A trop le chercher tu joues gros, Alex.*

Invité

Tony regardait toujours l'homme droit dans les yeux, couteau sous la gorge. Celui-ci dit quelque chose que Tony apprécia guère. Il avait un peu raison fallait l'avouer.

-Et je ne me ferrais pas connaitre non plus si je ne tue plus personne parce que l'on doit me faire connaitre. Je préfère te tuer désolé pour toi.

Dit-il avec son petit sourire narquois. En effet Tony avait appuyé un peu plus sur l'arme. Ses dires ne lui avaient pas forcement plus. Puis l'homme parla de nouveau et Tony appuya un peu pour laisser échapper un filet de sang. ça ne lui plaisait pas du tout qu'il continu de parler même avec un couteau sous le cou.

-Ah ouais... et de qui s'agit-t-il?

Oui Tony était curieux mais c'est dans sa nature. Il parle et ensuite il tue.

Alex sentit la lame lui mordre la chair et un filet de liquide chaud commencer à couler le long de sa gorge. Malgré le picotement de la plaie, il garda les mains plaquées le long du mur. Puis l’agresseur, piqué par la curiosité, demanda qui était son concurrent.

« De qui s’agit-il ? D’un dingue qui se prend pour Dieu, un dénommé Sylar. Mais un conseil : ne cherche pas à le trouver, tu ne fais vraiment pas le poids face à lui. »

Le français savait que le jeune homme le tuerait, et ça, ça ne présageait rien de bon pour tous ceux qui se trouvaient à proximité. Il fallait qu’il parvienne à dissuader ou en tout cas à échapper à son agresseur, mais sans lui expliquer ou lui montrer ouvertement pourquoi ... ce qui signifiait que c’était quasiment impossible.

« Il faut aussi que je vous dise autre chose. Vous devriez éviter de me blesser ou même de me tuer. Pas pour moi, bien que ça ne m’enchante guère de subir les douleurs de l’assassina, mais pour vous et votre intégrité physique. »

En s’entendant parler, Alex sut que l’autre n’en croirait pas un mot, et qui aurait pu le blâmer, vu qu’il ne connaissait pas toutes les données de l’équation.

« Il y a des choses en ce monde dont vous n’avez pas encore conscience, des choses qui nous dépassent tous. »

Le français imaginait bien que ses paroles n’auraient aucun effet, mais si au moins elles parvenaient à introduire le doute dans l’esprit de ce Jason, alors il aurait peut être une chance de se dégager.

Invité

Tony regardait toujours l'autre homme ne le lachant pas du regard. Tony comptais suivre son conseil puisque de toute façon il n'avait pas vraiment l'intention de faire du mal à ceux de sont camps ormis si ils leur tombent sous la main bien sur.

-Oh mais je compte pas le rechercher! pouquoi je ferrai du mal à quelqu'un qui defand le mal comme moi?

Puis l'homme commença à formuler des phrases étranges. Tony se demanda si ça avait un raport avec son don. Oui il l'appelait un don car sans lui il serrait surement encore coincé dans sa pauvre université de Seattle. Tony decida donc de lui parler mais d'une manière qu'il ne comprendrait que s'il avait réelement un donc lui aussi.

-Qu'est ce que tu peux faire toi? Ne me dit pas que tu es comme moi?

Bon ses questions était asser vague mais tant pis il allait bien voir.

Il semblait que la stratégie d'Alex fonctionnait, du moins au début. L'agresseur, en entendant la mise en garde, avait relaché la pression sur l'arme et avait posé une question étrange. Du moins, elle l'aurait été dans la bouche d'une personne normale, si tant soit peu qu'être un criminel soit une activité normale. Il lui demandait ce qu'il pouvait faire et s'il était comme lui.

"Je sais faire des tas de choses tout seul, c'est pour ça que je ne vis plus chez mes parents, et ... non, je ne suis pas comme toi, je ne m'amuse pas à attirer les gens pour les assassiner."

Sentant la pression de la lame s'intensifier de nouveau sur sa peau, Alex en conclut que son agresseur n'avait décidément pas le sens de l'humour. De plus, après les propos que le français avait tenu, les questions du jeune homme n'étaient pas anodines. Repensant au surnom de Tueur Invisible auquel le criminel semblait tant tenir, Alex en conclut qu'il y avait peut être une explication liée aux capacités que lui même développait depuis peu de temps. Il rajouta donc :

"Quant à savoir si je sais faire des choses spéciales, la réponse pourrait bien être oui. Mais je ne suis pas certain que tu aimerais en connaitre la nature, d'où la nécessité que tu me laisses partir, ça vaudrait mieux pour tout le monde."

Invité

Tony gardait la lame du couteau sous la gorge de l'homme. Bon à sa première réplique, Tony avait bien remarqué que il avait pas tout à fait compris et qu'il n'avait alors surement pas de don comme lui.

-Je me suis mal exprimé c'est pas grave.

Puis celui-ci ajouta autre chose. Tony l'écouta attentivement. Non il s'était pourtant pas trompé. il avait bien un don comme lui. Tony voulait savoir ce qu'il pouvait faire ne se doutant pas que ça pouvait être dangereux pour lui. Pour le moment il ne connaissait que le sien et dans des cas comme celui-là il était pas très utile. En fait Tony n'était tout simplement pas asser méfiant.

-Balance! je veux savoir. Et puis même si je devais y laisser ma vie ça m'est égal. Je suis pas un lache pour partir comme ça sans la moindre blessure.

Dit-il tout en rappuyant un peu sur le couteau plus pour lui faire mal que trancher un peu plus sa gorge.

-Aller je t'écoute.

Il est des fois où la curiosité est un vilain défaut et le jeune délinquant risquait de l’apprendre à ses dépends.

Appuyant encore un peu plus la lame et pénétrant plus profondément dans la chair, il annonça qu’il voulait entendre de quoi Alex était capable. Sa propre vie ne semblait pas lui être importante, du moins, il le manifesta de cette manière en précisant qu’il préférait mourir plutôt que fuir. Pourtant Alex ne voulait pas causer de mal, même à un individu aussi méprisable. Mais la situation ne lui laissait pas vraiment le choix et c’est à contre cœur qu’il annonça :

« Les mots seront inutiles. »

Pour la première fois alors depuis le début de l’altercation, le français décolla ses mains du mur, venant les placer de chaque côté du visage de son agresseur. Immédiatement, l’implacable mécanisme se mit en marche : la sensation de vide dévorant toute vie se fit ressentir au creux du ventre d’Alex alors qu’il sentait l’énergie de son rival passer le long de ses bras. Celui-ci paralysé par la surprise et le drain de vitalité, tomba à genoux, lâchant son arme, avec sur le visage blafard l’expression d’un poisson hors de l’eau. Grace à cet apport vital, la plaie de son cou se referma alors qu’Alex sentait la fatigue des derniers instants se dissiper comme après une bonne sieste.

*Désolé, je n’aime pas faire ça, mais tu l’as cherché.*

Sentant le blondinet à bout de force, Alex lâcha prise, laissant l’adolescent s’affaler sur le sol. Restant prudent, il éloigna le couteau du pied plusieurs mètres plus loin. Observant l’agresseur, il lui dit :

« Peu importe qui tu es, sache que tu pénètres dans un monde où tout ce que tu pensais comme établi, est à présent bouleversé. Peu importe ce que nous prépare l’avenir, il semblerait que tu es choisi ton camp, mais sache une chose : Sylar est bien plus redoutable que moi. Tu défends la cause du Mal et par conséquent prétends être dans le même camp que lui, mais lui, il ne défend que sa propre cause et si tu es toi aussi doté de certaines capacités alors fuies le, car il ne fera pas part de la même clémence que moi à ton égard. »

Le jeune français s’éloigna alors pour sortir de la ruelle, mais avant de retourner dans l’avenue principale, il se tourna vers ce qui à présent était une victime du coup du sort, pour lui dire :

« Et au fait, je n’avais rien gobé à ton mensonge. Je suis français et savais donc parfaitement qu’il n’y avait aucune chance que l’on se connaisse puisque je ne suis ici que depuis quelques jours. »

Puis, il quitta définitivement la ruelle pour retourner à son hôtel.

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» Par un bel après-midi d'été...[P.V:HIRO]
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