Par un bel après-midi d'été...[P.V:HIRO]

Vitolio tendit les bras et dans un grand étirement un bailla et laissa les larmes lui venir aux commissures des yeux. Essuyant les gouttes d’eau aux coins de ses globes il laissa retomber ses bras et cligna 2 fois des yeux pour leur laisser le temps de s’habituer à la lumière de l’après-midi. Exécutant quelques mouvements de la tête il quelques coups d’œil rapides, la lumière claire du soleil en plein zénith inondait le parc en faisant briller l’herbe d’un vert clair. Une belle journée s’annonçait encore. Se laissant tomber contre le tronc de l’arbre derrière-lui vitolio observa devant-lui, une femme et son mari se roulaient dans l’herbe en envoyant des grands éclats de rire dans l’air, un peu plus sur la droite une femme semblait complètement plonger dans sa lecture, d’ici on pouvait voir le marron de la couverture et le nom de « stephen king » briller et encore un peu plus loin sur la droite un enfant lançait une balle a un chien qui remuait la queue de bonheur, oui ce serait sans doute une magnifique journée sous le ciel New-Yorkais. Pourtant malgré ce qu’elle suggérait la journée n’avait pas aussi bien commencer qu’on aurait pu le croire.

Flash-Back

10 heure du matin, vitolio claquait la porte de sa maison pour se rendre en direction du parc, un passage dans l’épicerie du coin pour s’acheter 2 ou 3 gâteaux ne serait sans doute pas une trop mauvaise idée, s’il avait un petit creux ça devrait suffire amplement. Se tournant le jeune se mit en route en direction du centre-ville, même si marcher était une torture il fallait s’y plier pour aller jusqu’au magasin, quelle torture. Marchant tranquillement notre jeune ami saute et esquive une poubelle tombée au sol et atterrit doucement avant de virer à droite pour emprunter une ruelle qui donne directement sur le centre-ville. Soudain une voix retentit dans l’air, une voix grave d’homme. Tournant la tête sans s’arrêter l’ado aperçut un homme en noir, droit comme un « i » qui le fixait derrière de grandes lunettes noires. Bien rasé, cheveux coupés impeccable, pas un pli sur son costume anthracite, pas du tout le genre de gars qui traine dans cette rue normalement.

Tu allais quelque part peut-être…Vitolio ?

l’esprit encore peu réveillé du jeune homme ne saisit pas tout de suite la phrase de l’homme en noir, mais après un court instant de réflexion vitolio s’arrêta sans se retourner puis souffla en baissant la tête, l’air visiblement extrêmement ennuyé, ça signifiait encore des problèmes, et donc encore des ennuis…Tournant lentement il lança un regard las et chargé d’ennui à son nouveau vis-à-vis qui ne bougeait toujours pas. Continuant de le fixer et sans se détacher de son air ennuyé il entendit un seconde voix, sur sa droite celles-ci, résonner dans l’air

Tu ne voudrais pas…Te perdre n’est-ce pas…Vitolio ?

Le jeune ne détourna pas son regard du premier homme en noir, un second, youpii, mais quelle journée. Prenant son temps pour répondre vitolio oarla d’une voix ennuyé et presque trainante.

Déjà pour commencer je ne suis pas ce…Vitolio…Comme vous dites, et ensuite j’aimerais savoir qui vous êtes et ce que vous faites ici

Les 2 hommes en noir n’échangèrent pas un regard ni un sourire, le premier se contenta de répondre le plus sérieusement du monde

Allons ne sois pas si modeste…Vitolio…Nous savons déjà qui tu es et a quoi tu ressembles, pas la peine de tenter de nous duper.

Maintenant tu vas être un gentil petit toutou et tu vas nous suivre sans résistance compris ?!

L’ordre était impérieux et se voulait charger d’autorité, et il pouvait se le permettre visiblement. Le cerveau de vitolio à demi-éveillé il y’a quelques instants de retrouvait maintenant à carburer à plein régime. Voyons voir, 2 grands hommes en noir, qui venaient pour prendre sans préavis, c’était forcément du gouvernement ça…ça ou les aliens, mais comme le gouvernement semblait plus plausible il fallait dire que le gouvernement lui voulait quelque chose. Qu’est-ce qui pouvait expliquer la présence de 2 agents fédéraux en plein milieu d’une ruelle aussi sombre ? Ces 2 agents ne voulaient pas être vus, ils l’avaient pris en traitre en dehors des sentiers battus, sans aucun témoin, ils connaissaient aussi probablement bien le chemin qu’il empruntait régulièrement pour savoir exactement où l’enlever, donc des agents du gouvernement renseignés et discrets s’intéressaient à lui, mais dans quel but ? Quel pouvait donc être l’intérêt de s’en prendre a un honnête citoyen d’une famille américaine sans rien à se reprocher autre que des Pv de stationnements ? Question évidente, réponse évidente : Ses pouvoirs. Ces derniers temps ses pouvoirs attiraient pas mal de gens, sylar, Liam et quelques autres…

La n’était pas la question ! Si ces agents étaient si bien renseignés à son sujets ils devraient probablement savoir qu’il était télékinésiste, et tout homme sain d’esprit sait qu’un télékinésiste affronté à la loyale n’était a coup sûr jamais battu par de simples hommes, toutes les sortes d’attaques ou quasiment toutes étaient à coup sûr contré. Le gouvernement savait probablement déjà qu’il ne se laisserait pas capturer facilement, alors pourquoi ne pas venir le kidnapper dans son sommeil, pourquoi ne pas venir l’enlever sans risque de pertes humaines ou d’échec ? Probablement par pur et simple vanité, quelque soit la lâcheté d’une personne sa vanité prend toujours le dessus lorsqu’il se croit en supériorité totale face à son adversaire. Ainsi donc ses adversaires possédaient à coup sûr quelque chose qu’ils croyaient capable de pouvoir le vaincre sans problème ? Qu’était-ce donc ? Après un rapide tour mentale vitolio en vint à la conclusion que cela pouvait se résumer à seulement 2 choses : Un équipement sophistiqué adapté ou…Un autre spécial capable d’inhiber ses capacités ou de le combattre. Les 2 hypothèses se tenaient et il fallait les tester toutes les 2, en commençant pat celle qui avait le plus de chance de fonctionner : le fait qu’ils possédaient peut-être quelqu’un d’autre doté de pouvoirs spéciaux pour le combattre…

Vitolio réfléchit vite : pour vaincre un ennemi il faut le repousser dans ses derniers retranchements, au point qu’il en soit réduit à sortir ses atouts qu’il suffit d’écraser par la suite facilement car un atout forcé à sortir au dernier moment est un atout perdu. Pour pousser leur « atout » à se montrer il fallait les pousser dans leur dernier retranchement. Un homme sans arme est un homme tout nu..Ils allaient probablement le forcer à les suivre en le menaçant de leurs armes, il suffirait de jouer correctement la partie à ce moment la ! Dans l’esprit de vitolio les phrases avaient tournés au ralenti, comme si le temps avait été figé, mais dans la vie réelle son temps de réflexion n’avait guère tourné plus de 5 secondes après que le second homme en noir ait parlé. Tournant légèrement la tête vitolio observa l’homme qui venait tout juste de parler et répondit toujours avec son ton las.

Et si je ne veux pas venir ? Vous allez faire quoi les 2 nazes ?

Indigestion de plomb…

Il sortit son arme et la pointa sur vitolio qui ne bougeait pas et continuait de le fixer.

Je suis si important que ça ? J’aurais pas cru…Mais ça change rien au fait que je ne viens pas…Repartez les gars et on oublie tout...

Gardant la tête froide et son sang bien froid vitolio fixa tout à tour chacun des 2 hommes dans l’espoir que l’un d’entre eux fasse quelque chose. Puis finalement ce fut le second homme, visiblement plus impulsif que le premier, qui parla le premier

Important je ne sais pas…On nous a dit de te livrer, mais pas forcément entier, tu n’a pas besoin de ton genou je suppose ?

Descendant rapidement l’arme au niveau du genou l’autre pressa la détente mais aucun son ni aucun bruit de sortit de l’arme, ormis le déclic vide de la détente qui pressait le vide. Sans bouger l’homme en noir tourna légèrement son arme de côté et l’observa, il appuya de nouveau sur la détente, mais toujours rien ne se passa, il l’observa alors un léger moment avant d’entendre la voix lasse du jeune adolescent.

Avant d’affronter un télékinésiste renseignez-vous sur ce dont il est capable…Je suis sûr que vous ne savez même pas comment fonctionne les armes que vous avez dans la main…Je vais vous expliquer alors…
Quand vous mettre un chargeur plein dans la crosse de votre arme vous poussez la première balle du chargeur juste au-dessous du percuteur. Au moment où vous appuyez sur la gâchette la partie extérieur du percuteur se tend et pousse la balle et la douille au niveau du tube intérieur du percuteur lui aussi tendu sous l’effet d’un ressort, ensuite le percuteur se détend et le tube intérieur pousse le balle dans la chambre de tir où la douille bloque brusquement sa course contre une pièce dé métal, ce qui éjecte la balle par le canon et ensuite un astucieux mécanisme projette la douille vide en dehors de l’arme. Tous ces principes sont mécaniques et facilement modulables par un télékinésiste…Pour des mecs lents de votre acabit disons juste que je peux enrayer votre arme a volonté…

Spoiler:

Les 2 hommes se regardèrent un instant sans un bruit puis vitolio tourna le dos au 2 avant de faire un pas en direction de sa futur destination. Au lycée on lui avait fait étudier un livre qui se prénommait « L’art de la guerre selon Sun Tsu » , un bouquin de stratégie militaire écrit au temps du japon médiéval, parmis les méandres de sa mémoire vitolio se souvenait surtout de cette phrase « Soumettre l'ennemi par la force n'est pas le summum de l'art de la guerre, le summum de cet art est de soumettre l'ennemi sans verser une seule goutte de sang. » Une phrase d’autant plus véridique qu’elle venait d’être mise en pratique parfaitement par notre jeune héros.

Je doute que maintenant vous ayez la capacité de me battre, donc excusez-moi mais les efforts inutiles me fatiguent…Sur ce…

Tu ne comptes tout de même pas t’en tirer comme ça mon p’tit ? C’est bien d’étaler sa science comme ça docteur « kisaitout » mais maintenant tu vas aussi nous sortir ton intellect contre moi, et la ça rigole moins.

Stoppant son pas vitolio tourna la tête, un homme était jucher sur un container non du premier homme et le fixait, un homme noir d’environ 1m76, musclé et chauve. Comme d’habitude son esprit ne l’avait pas trahi. Le jeune se retournant complètement il observa l’homme droit dans les yeux

Désoler j’ai déjà donner je suis un peu fatigué, on peut remettre ça a demain ?

Maintenant tu arrêtez de faire la serpillère et tu nous suis gentiment ou j’emploie la manière forte, c’est compris ?

Vitolio ne répondit pas et commença à ouvrir la bouche pour parler, mais il l’eût à peine fait qu’il se plia en 2 et cracha une gerbe de sang au sol. Levant la tête il aperçut l’autre qui souriait. Mais que s’était-il passé ? Il avait fait quoi ? Son pouvoir s’était de plier les intestins ou de balancer des poings imaginaires dans les gens ? Non c’était bien plus simple que ça…A première vue on aurait dit qu’il n’avait pas bouger, mais si on observait bien l’homme jucher sur le container on pouvait voir que son pied droit normalement plus près de son corps s’était rapprocher du bord du container sans qu’il ne le voit bouger. Mais bon son pouvoir ne se résumait certainement pas à pouvoir frapper les gens à distance en remuant le pied…S’il ne l’avait pas vu bouger il y’avait plusieurs explications possibles, soit il ne l’avait effectivement pas bouger , soit il avait été trop vite pour qu’il ne le voit…La 2ème solution se tenait plus que la première. Se levant vitolio se tint le ventre et observa l’autre avant de lui parler.

Je suis peut-être docteur la science, mais cela vaut sans doute mieux que d’être flash gordon…

Eyh tu es futé le petit génie…Mais ça ne suffira pas à m’empêcher de te botter le train !

speedy gonzales disparut de son perchoir en moins de 2 mais vitolio fut assez rapide cette fois, il expédia une vague de répulsion devant-lui et projeta l’autre contre un mur avant qu’il ne puisse réagir. Levant un visage serein et calme il tendit 2 doigts et le scotcha littéralement au mur par pur force mentale. Le laissant attacher la il prit la fuite en direction de la ville. Au bout d’une demi-heure a zigzaguer dans les allées et les dédalles de la ville vitolio crût les avoir semés et il préféra se diriger vers le parc plutôt que vers son trajet initial de l’épicerie.

Fin du Flash-Back

Un bruit de frein crissant sur le béton tira vitolio de sa rêverie et lui fit tourner la tête. Un camion avec marquer « Bretzel My Love » sur le côté stoppa net sur le McAdam en klaxonnant, manquant de renverser une poussette et la femme derrière. Encore un cinglé derrière son volant qui n’avait rien d’autre à faire que d’accélérer et de pousser juste son bahut a la vitesse la plus élevée possible…Bah ce n’était pas son problème après tout, il se reposait et c’est tout, du moment que personne ne venait troubler sa tranquillité, il ferma les yeux et s’apprêta a se rendormir…Mais malgré son calme naturel et sa sérénité il n'arrivait pas à se sortir de la tête les affreux de ce matin.

Qui étaient-ils, que lui voulaient-ils ? Il était tomber d'accord que c'était le gouvernement qui en voulait à son pouvoir, mais pourquoi ? Sans doute dans le but de l'étudier, le disséquer, l'ouvrir de haut en bas pour voir comment il fonctionnait, comment il faisait toutes ces choses extraordinaires...Si c'était vraiment ça leur préoccupation principale ils reviendraient sûrement pour se frotter à lui. Dans leurs derniers affrontements vitolio avait maitriser les 2 hommes mais il avait préféré fuir avant que le 3ème ne dévoile son véritable potentiel "Ne fonce jamais tête baissée das un combat dont tu n'es pas sûr de l'issu", c'était une maxime a respecter dans ce genre de situation, et dans ce cas vitolio était sûr qu'il avait fait le bon choix, il avait tester et vu de quoi l'ennemi était capable. De plus s'ils avaient réellement voulu s'en prendre a sa famille ils l'auraient faits beaucoup plus tôt, au vu de leurs renseignements sur lui cela faisait un moment qu'ils le surveillaient...


Un bruit lui fit ouvrir les yeux et tourner la tête. Un touriste chinois, la bouche ouverte et une expression béate sur le visage déambulait dans le parc avec une espèce de tube noir dans le dos. Encore un touriste…Seulement voila il se rapprochait rapidement de lui, et avant que vitolio n’ait eu le temps de réagir il trébucha sur sa jambe allongée et chuta en avant. Vif comme le vent et sans réfléchir le jeune tendit un doigt et bloqua la chute du touriste à quelques centimètres au-dessus du sol, se rendant rapidement compte de son erreur il relâcha la pression et le laissa tomber dans l’herbe, l’action avait été rapide, pourvu qu’il ne se soit rendu compte de rien…

Eyh fais gaffe ou tu marches ! Ya des gens qui voudraient bien se reposer en paix…

Hiro était de retour à New-York, ayant quelques jours de congés, il avait décidé de s’éloigner de la capitale japonaise pour se changer les idées et en profiter pour rendre visite a quelques connaissances de la grosse pomme.
Cependant son pouvoirs de téléportation posait quelques problèmes pour la légalité de ses séjours, il lui fallait donc faire valider ses papiers et enregistrer son séjour comme n’importe quel touriste japonais, ne serrais-ce que pour rester politiquement correct. Incidemment, cette mesure de sécurité lui offrait une assez bonne couverture en cas de contrôle policier et il évitait ainsi de devoir expliquer qu’il s’était téléporté jusque là.
L’astuce était simple, il lui suffisait d’arriver en même temps qu’un groupe en provenance du japon et de se présenter au poste de contrôle l’air serein et émerveillé par tout ce qu’il voyait (ce qui étrangement n’était pas dur pour Hiro) puis d’attendre qu’on ai validé son document avant de poursuivre sa route.

Il était donc arrivé tranquillement à l’aéroport pour faire valider son passeport, puis avait trouvé un endroit ou dormir et entreposer ses affaires dans un hôtel ou il avait l’habitude de descendre : « The Américan Lotus », et cela fait s’était rendu dans Central Park pour s’accorder un instant de répit.

Il était en train d’apprécier la verdure du lieu et de se faire la réflexion que pour un peu il se serait sentit comme un simple touriste quand un bruit de frein caractéristique lui rappela qu’il n’en était pas un. Avant même de comprendre ce qu’il se passait il ferma les yeux et figea le temps.

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Le camion qui était à la source du vacarme pilait face a une poussette qui venait de s’engager pour traverser. La collision imminente aurait tué le poupon et sans doute gravement blesser sa mère qui poussait le landau et avait omis de vérifier si la voie était libre.
Hiro nota le slogan affiché sur le bord du véhicule : « Bretzel my love » et tandis qu’il approchait de la scène, ne put s’empêcher de le trouver d’un gout douteux. Il nota cependant la présence de tracts publicitaires sur le tableau de bord du conducteur et prit la liberté d’en prendre un et de le glisser dans sa poche, ce type de documents pouvait être utile comme point de rappel des événements.
Une fois fait, il saisit la femme et sa poussette et les recula d’un mètre et quelques centimètres pour leur éviter la catastrophe, puis s’essuya le front et en revenant chipa un hot dog au vendeur qu’il croisa en retournant à l’ endroit ou il se trouvait au début de l’interstice.
Il prit le temps de finir son sandwich assis dans l’herbe, en contemplant avec satisfaction son travail qui allait sauver la vie à un petit bout de chou, puis se releva, s’essuya les mains et le visage et libéra le temps de son emprise mentale.

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Et vit avec satisfaction le camion passer juste sous le nez de l’imprudente. Désormais elle ferrait un peu plus attention ou elle mettait les pieds avant de se déplacer, mais cette leçon ne lui avait pas couté la vie. Tout sourire, Hiro se retourna et se remit en route.

Pour se casser la figure droit sur l’herbe, sans vraiment comprendre pourquoi. Peut-être aurait-il dut lui aussi regarder ce qui l’entourait un peu plus attentivement avant de bouger, mais dans son cas, rien ne pourrait l’empêcher de se retrouver le nez dans le gazon. Il ferma les yeux et attendit l’impact. Celui-ci fut beaucoup moins violent que le japonais ne l’avait craint, c’était presque comme si on l’avait amorti avant qu’il ne touche le sol. Pourtant pour s’être assez souvent effondré de tout son long Hiro savait que la rencontre entre son corps et l’écorce terrestre n’avait pas suivit son cours normal. Avait-il bloqué le temps sans s’en rendre compte ? Mais il aurait du tout de même tomber avec la même violence, tandis que les gens autours de lui se seraient immobilisés. Alors ? Etais-ce son don qui évoluait d’une nouvelle façon? C’était possible mais assez improbable, alors quoi ? Quelqu’un qui l’avait bel et bien rattrapé ?

« Eyh fais gaffe ou tu marches ! Ya des gens qui voudraient bien se reposer en paix… »

La voix était peut-être celle de son « sauveur ». Relevant le nez du gazon, Hiro constata que ce n’était pas exactement ça. La voix venait bien de l’individu le plus proche de lui, mais le lycéen à qui elle appartenait était allongé au sol et ses jambes tendues semblaient la cause de sa chute.
Se relevant comme il pouvait, le japonais à la chemise couverte d’herbe s’excusa promptement avec son accent relativement marqué :

« Ah… Je suis très désolé. Je vous avait pas vu dormir. Vraiment pleins de pardons. »

Puis une fois à genou, il s’inclina poliment :

« Je suis désolé, je vous ai pas fait mal? Je suis arrivé très vite, j’ai même cru que j’allais me casser le nez. Enfin comme dit un ami: « les japonais ont beaucoup de chance. » je n’ai rien de grave. »

Il avait glissé l’argument d’Ando à la fin de son intervention pour détourner l’attention de son état, il n’était pas exclut que son pouvoir soit en pleine évolution et qu’il en ait découvert un aspect inédit en public. Cependant malgré son intention de minimiser sa chute, il devait avoir laissé légèrement paraitre qu’il ne disait pas toute la vérité, ce n’était pas un menteur dans le fond mais si l’autre n’avait pas de raison de penser qu’il lui cache quelque chose tout ce passerait bien.

Vitolio était étendu sur le dos, face au soleil luisant qui brillait faiblement à travers le feuillage de l’arbre au-dessus de sa tête, oui la journée serait vraiment belle…Enfin si des touristes venus de l’autre côté de la planète ne lui tombaient pas dessus sans arrêt cela pourrait se révéler un très agréable moment si on exceptait également le fait qu’il avait déjà failli se faire tuer le matin même par des agents du gouvernement un peu lent à la compréhension. Le touriste se releva précipitamment en dévoilant sa chemise qui se trouvait maintenant couverte d’herbe. Il avait beau être allonger et paraitre complètement ou a moitié endormi vitolio ne perdait pas une miette de chaque détail de la scène qui se jouait devant-lui, ce qui lui permit d’observer une expression étrange sur le visage de son vis-à-vis, cette expression ne resta pas plus d’une demi-seconde sur sa face, à peine le temps qu’il se relève et commence à s’excuser, mais elle avait bel et bien été la, un effet de surprise, probablmeent du à sa chute, et un soupçon de concentration…Non pas exactement, plus de la réflexion intérieur rapide, à quoi pouvait-il donc songer ? L’hypothèse qu’il fut un agent infiltré n’était pas à exclure totalement, après tout quoi de plus innocent pour entamer la discussion qu’un banal incident de chute.

Ah… Je suis très désolé. Je vous avait pas vu dormir. Vraiment pleins de pardons.

Un fort accent résonnait dans ses paroles et tandis que vitolio conservait ses yeux mi-clos il continua de réfléchir un court moment. Il avait un air réellement innocent et pur, si c’était de la comédie il jouait extrêmement bien, mais il n’était pas non plus à exclure totalement qu’il soit capable d’être un excellent acteur, mieux valait rester sur ses gardes et attendre que les choses se passent d’elles-mêmes.

Je suis désolé, je vous ai pas fait mal? Je suis arrivé très vite, j’ai même cru que j’allais me casser le nez. Enfin comme dit un ami: « les japonais ont beaucoup de chance. » je n’ai rien de grave.

Son ton plein de remords, son accent assez marquer et sa phrase réussit à arracher un sourire amicale sur le visage de Vitolio, il voulait bien croire qu’il existât sur cette terre d’excellent acteur capable de vous faire passer des vessies pour des lanternes, mais dans le cas présent ce japonais, chinois ou de quelque nationalité qu’il fut lui inspirait confiance. Soudain l’expression qui mêlait étonnement et concentration reparut sur son visage, cette fois elle persista et s’étala même carrément sur 2 voir 3 secondes, à quoi pouvait donc songer ce touriste ? Par logique pur vitolio aurait dit que cela le concernait, si cela n’avait pas été le cas le touriste ce serait excuser et aurait continuer sa route, donc on pouvait en déduire que cela ne concernait pas quelque chose d’antérieur à l’action présente, et donc aucun facteur qu’il ne pouvait déduire lui-même. Il y’avait donc de très fortes chances que son questionnement porte sur le fait qu’il ne se soit pas exploser le nez en tombant sur l’herbe.

Mais alors sa réaction ne coïncidait pas du tout avec des gens tout à fait banaux. Il était déjà arrivé au jeune adolescent de sauver des gens par inadvertance ou de les empêcher de tomber avec son pouvoir, par pur réflexe comme diraient certains, dans chaque situation où cela se produisait 2 types de réaction étaient alors facilement observables. Soit la personne sauve était complètement perdue dans ses pensées ou dans ses problèmes et juste après que vitolio ait user de son pouvoir en catimini elle reprenait sa vie ou son activité sans se soucier de ce qu’il venait de se passer, soit elle observait minutieusement autour d’elle en se demandant ce qu’il s’était passer et surtout en demandant sans arrêt l’avis des personnes autour pour voir si elles avaient le même avis qu’elle sur ce qu’il s’était produit. Mais la rien…Strictement rien, il s’était contenter d’excuses et puis de se renfermer dans un mutisme de réflexion interne.

Même les personnes les plus discrètes se seraient relevés d’un bond en observant vitolio et en lui demandant sans arrêt s’il avait la moindre idée de pourquoi il ou elle ne s’était pas aplati comme une crêpe sur le sol. Ouvrant légèrement un œil et fixant le japonais vitolio l’observa discrètement, il avait quelque chose d’anormal, ça ne collait pas avec les gens autour de lui, malgré qu’une aura de confiance et d’innocence émanait de lui quelque chose ne collait pas avec le banal décor d’un parc rempli de gens tout à fait ordinaire qui venaient juste la pour se reposer, se détendre. Il s’était bel et bien poser la question intérieurement puisqu’il en avait parlé, mais le fait qu’il n’insiste pas semblait réellement étrange. A peine quelques secondes s’étaient écoulés entre le moment où le japonais avait arrêter de parler et le moment où vitolio avait commencer à réfléchir, habitué à cette alternance de temps entre la vitesse de son cerveau et l’extérieur il commença à parler, il fallait qu’il en dise un peu plus sur lui.

Nan c’est bon…Ne vous ne inquiétez pas les Américains sont résistants, vous avez dit que vous veniez du Japon c’est ça ? Que venez-vous faire dans la grosse pomme ? Un voyage touristique ?

Continuant d’observer l’homme en face de lui vitolio continua de réfléchir. Mais s’il n’avait pas réagi cela impliquait donc qu’il s’y attendait plus ou moins ? Non il ne s’y attendait pas vraiment, puisqu’il avait pris la peine de dire qu’il avait failli tomber, cela pouvait être aussi considéré comme un mensonge, mais pourquoi mentir a quelqu’un qu’on connait à peine sur qui on vient de trébucher ? Si cet homme cherchait à mentir c’est qu’il cherchait à cacher quelque chose, mais quoi ? Au vu des secondes de réflexion qu’il avait pu constater c’était une sorte mélange des 2. Il s’attendait donc plus ou moins à ne pas se faire mal en tombant voir a ne pas tomber du tout, et en se relevant il aurait donc menti pour le cacher, c’était donc qu’il désirait cacher qu’il pouvait ne pas tomber ou ne pas se faire mal en tombant. Levant encore un peu plus haut sa paupière vitolio se retrouvait maintenant presque à observer normalement l’homme en face.S’il prenait la peine de mentir c’est que c’était soit quelque chose dont il était peu fière soit quelque chose qu’il ne devait pas posséder ou avoir parceque ce n’était pas à lui ou qu’il devait tout simplement le cacher pour des raisons personelles. Ayant à peine finir sa première phrase vitolio enchaina avec une autre sur le même ton las, il ne fallait pas couper la conversation, au gré de ses réflexions il commençait à trouver cet homme intéressant.

Je m’appelle Vitolio, et vous c’est quoi votre nom ?..Et au fait, c’est quoi ce truc noir qui pendouille dans votre dos ?

A plus y réfléchir l’homme avait réellement paru sincère lorsqu’il avait dit qu’il ne l’avait pas vu, il avait même failli se casser le nez. Pour se précipiter autant de l’avant c’est qu’il fallait être sacrément sûr d’où on allait, ou carrément imprudent en fonçant tête baissée dans le premier obstacle qui passait, bien qu’il ait l’air un peu du genre à se mettre dans les premières embrouilles venues cela ne semblait pas correspondre avec sa personnalité. Donc il était calculateur et prévoyait ses coups à l’avance, ce qui expliquait la réaction du a sa chute. Peut-être qu’au final l’homme s’attendait à tomber, mais pas de cette façon…Oui cela concordait plus il ‘attendait à tomber, mais pas de cette façon, il avait réagi d’une manière et selon ce qu’il avait fait les choses s’étaient passées différemment, ou tout du moins il semblait le croire.

Cela impliquait donc que généralement quand il se passait quelque chose de ce style il réagissait de cette manière et les choses se passaient différemment. Un être humain normal sait que quand il se passe une chose cela en entraine forcément une autre, le principe d’action/conséquences était respecter dans ce monde, mais dernièrement certaines personnes dans le monde s’étaient faites remarquées en défiant ce système d’Action/Conséquences, lui-même venait de défier ce principe en usant de son pouvoir pour empêcher cet inconnu de tomber correctement. Mais l’homme en face de lui ne s’attendait pas à ce qu’il venait de se passer, et donc il devait posséder un pouvoir qui lui permettait de réagir toujours différemment à ce genre de situation ! La situation s’éclaircissait maintenant, il possédait lui aussi un pouvoir ! Mais maintenant il fallait trouver ce qu’était ce pouvoir…

[HRPG] : [Bon j’ai été un peu lent dans la réponse je l’avoue ^^"..Mais ces révisions de bac ça m’ennuie a un point…J’ai quelques mois de retard à cause de mon voyage…Enfin des histoires sans intérêt place au rp =]

Vitolio bailla de nouveau, non que les réponses de l’étranger l’ennuyait, bien qu’il y’ait également de cela, mais la paresse le gagnait, comme toujours dans toutes choses qu’il entreprenait dans sa vie à vrai dire…

Ah, on peu dire ça comme ça oui… Je suis venu de Tokyo pour visiter des amis à moi qui habitent New-York. Il y en a surtout un qui a besoin de mon aide. Alors, c’est pas vraiment du tourisme, mais c’est pas pour travail.

Son ton de voix semblait teinté d’une émotion certaine, presque imperceptible pour une personne moins observatrice, mais c’était néanmoins présent, qu’est-ce que cela pouvait-il être ? Sa voix semblait appuyer légèrement sur la fin de sa phrase, un accent légèrement plus tonique et prononcé sur la première lettre du mot aide et sur le mot surtout. Après 18 ans de sa vie vitolio avait côtoyé de centaines et des centaines de personnes, il ne se rappelait pas de tout ce qu’il avait pu dire, voir ou entendre, même si la grande majorité était encore emmagasiner dans ses souvenirs, mais au vu du nombre de conversation qu’il avait analyser il était assez facile de comprendre l’esprit humain. Par exemple dans la phrase prononcée il y’a quelques instants par le japonais on pouvait facilement décrypter ce qu’il cherchait réellement à dire. Les sentiments de l’être humain reviennent extrêmement souvent dans les dires et les paroles de la personne parlant, même cachés derrière de faux-semblants l’esprit pense au sentiment ou a l’image que vous évoque le mot que vous êtes en train de prononcer, ainsi si on prononce le mot arbre notre esprit nous envoie en quelques millièmes de seconde une image de forêt verdoyante, d’arbre ondulant sous le vent ou d’une montagne emplie d’arbre forestier. A partir de cette vérité énoncé il était assez facile de faire le rapprochement avec les paroles d’un être humain et d’ainsi obtenir la réelle vérité qu’il cherche à vous cacher.

L’autre avait ainsi parler d’une voix qui se voulait clair et concise, ce qui signifiait donc qu’il cherchait lui-même à clarifier cette situation dans sa tête et a remettre un certain ordre morale ou logique a ce qu’il venait faire ici. Les accents légèrement plus tonique sur certains mots indiquaient qu’au moment du mot prononcer les sentiments qu’il éprouvait et ses pensées conscientes se clarifiaient ou prenaient une tournure différente de ce qu’il disait, ce qui faisait invariablement légèrement changer le ton de sa voix. Pour finir l’accent légèrement plus prononcer sur sa fin de phrase indiquait qu’il souhaitait appuyer ses dires, leur donner du poids, il venait pour quelque chose de sérieux et de probablement assez grave.

Ah, ça? C’est un étui pour protéger des documents… Surtout des peintures, ou des parchemins anciens. Je me déplace jamais sans, j’ai très vieux souvenir dedans, très précieux pour moi.

De nouveaux son ton de voix varia, presque imperceptiblement, mais il changea, au début de sa reprise de phrase, sur le mot surtout jusqu’au début de sa suivante. Le reste de sa phrase semblait véridique. Il lui mentait encore une fois…Lorsqu’on ment le cœur bat légèrement, même si les pulsions n’augmentent pas significativement au point de vous en faire perdre haleine votre pulsion sanguine augmente légèrement, augmentant ainsi votre débit d’oxygène dans tout le corps, pour compenser vos poumons doivent donc aspirer légèrement plus d’air afin de fournir et de continuer a alimenter en oxygène votre corps. Ainsi on peut observer que c’est au moment ou l’on ment que la personne semble respirer légèrement plus fort, encore une fois sans un regard extérieur attentif cela parait tout à fait normal, mais pour un observateur aussi aiguisé que vitolio c’était une information a ne pas négliger. Que cherchait-il donc à lui cacher ? Il venait pour quelque chose de sérieux et cachait quelque chose à propos de son fameux tube noir dans son dos, un rapprochement avec son pouvoir qu’il désirait également cacher n’était pas à négliger, les données étaient encore insuffisantes pour permettre une analyse plus poussé, il fallait donc continuer la conversation et tenter d’en apprendre plus…

Et vous ? Vous venez souvent ic…

Mais le japonais fut coupé dans sa phrase par un homme d’imposante stature qui s’était parquer en face d’eux, a quelques mètres. Comment avait-il dit qu’il s’appelait déjà ? Hira…Hiko…Hiro ! Ah oui Hiro c’était ça ! Hiro s’était donc tourner et avait fixer l’homme imposant avant de parler au jeune homme, toujours allonger d’un air mou.

C’est un ami à toi ?

N’attendant même pas la réponse de adolescent le touriste repris sa phrase en y répondant

Non, c’est pas un ami, et j’aime pas du tout la manière dont il nous regarde… On dirait un méchant, trop sur de lui. Tu as des problèmes ?

Pas de tromperie, sa phrase semblait pleine d’empathie, il désirait réellement savoir ce qu’il se passait. Au moins l’hypothèse selon laquelle il serait de mèche avec le gouvernement s’effondrait maintenant quasiment totalement d’elle-même. En levant légèrement ses yeux bleu le jeune Hampton observa l’homme dans son complet de couleur anthracite, et il dut se rendre à l’évidence qu’une fois de plus son esprit avait vu juste…Il s’agissait bel et bien de l’homme qui l’avait arrêter il y’a maintenant quelques heures a la sortie de chez-lui…Tournant légèrement les yeux vitolio observa le parc, il était quasiment vide, plus un promeneur, plus un badaud, personne…Voila ce qui avait dû amener l’homme à agir de publique. Le cerveau du jeune garçon ne fit qu’un seul tour de pensée, si lui était-la, speedy gonzales et l’autre homme en noir devait être dans les parages. Posant ses coudes dans l’herbe vitolio se mit assis lentement et une fois ceci fait il parla d’un ton las.

Tu as vu juste, ce n’est pas un de mes amis…Cet homme me pourchasse…Tout comme il doit te pourchasser toi aussi mon ami...

Laissant un temps de battement s’imposer vitolio attendit un moment que sa phrase prenne effet dans le cerveau de son vis-à-vis avant de reprendre en se frottant les mains pleine d’herbe l’une contre l’autre tout en conservant un regard mou, las et chargé d’ennui

Rassure-toi il doivent avoir pour ordre prioritaire de me capturer, je doute que tu sois un de leurs objectifs premier…

Laissant un nouveau temps de battement il se releva et fit quelques mouvements pour s’étirer avant de reprendre sur le même ton

Ecoute, tu ma l’air vraiment sympa et cool et tout…Mais les gens qui me mentent « dans mon propre intérêt » me lassent plus que les autres…Donc je ne sais pas quel ami a toi tu es venu voir et dans quel état d’urgence il doit être pour nécessiter ton aide a ce point mais évite de me mentir…Ces gars ne rigolent pas et ne sont pas la pour faire du shopping donc il vaudrait aussi mieux que tu gardes tes… « Aptitudes »..Secrètes et que tu partes maintenant.

Il venait de balancer ça d’un air tout naturel, comme s’il avait dit un simple « bonjour » a une dame dans la rue a qui il venait de rendre son argent. Sur le même registre de voix lasse et ennuyé il reprit son discours

Je voudrais pas me la jouer caïd qui combat héroïquement, mais j’y suis contraint et forcer…Je ne vais pas te mêler a une affaire qui ne te concerne pas…Ou tout du moins pas tout de suite…

Finissant ses mouvements d’étirement l’adolescent garda son air ennuyé et fixa l’homme devant-lui que pouvait-il…Il n’eût pas le temps de terminer sa pensée qu’une violente douleur le plia en 2 en le faisant reculer d’un pas, le collant dos à l’arbre. Toussant pour refaire fonctionner ses poumons vitolio n’eût pas le temps de réfléchir plus qu’un second coup porter sur son épaule l’accula un peu plus au végétale derrière-lui et lui fit une nouvelle douleur.

Tu te souviens de moi j’espère ?

Levant la tête vitolio observa l’homme de ce matin à côté de lui, monsieur « speedy gonzales », qui lui souriait à pleine dent. Il n’eût pas le loisir de réfléchir que 2 mains le saisirent par derrière, une plaqua un couteau sous sa gorge tandis que l’autre lui agrippait fermement le crâne et l’écrasait avec force contre le tronc de l’arbre. Le 3ème larron venait de faire son apparition.

Un geste, tu meurs, tu veux bien nous suivre maintenant ?

Le jeune Vitolio ne semblait pas angoissé par la présence de l'homme en face d'eux, il ne prit même pas la peine de se relever. Se contentant de laisser glisser son regard sur l'inconnu comme s'il n'existait pas vraiment, il confirma l'impression que Hiro avait eue d'instinct, mais son propos se révéla tout de même intriguant:

"Tu as vu juste, ce n’est pas un de mes amis…Cet homme me pourchasse…Tout comme il doit te pourchasser toi aussi mon ami... "

*Ils me pourchassent? Mais pourquoi diable s’intéresseraient-ils à un touriste japonais de passage?*

Il n'avait pas eut l'impression d'être poursuivi ou observé lors de ses nombreux voyages en Amérique, mais si ce garçon disait vrai, il ne pouvait voir qu'une seule justification a cet intérêt plus que déplacé et elle n’était pas plaisante ; pas plaisante du tout.

« Rassure-toi ils doivent avoir pour ordre prioritaire de me capturer, je doute que tu sois un de leurs objectifs premier… »

*Youpi...
Et mais attends une minute comment il peut-être aussi sûr qu’ils me poursuivent ?
Ca voudrait dire que lui aussi à un don ?*

« Ecoute, tu ma l’air vraiment sympa et cool et tout…Mais les gens qui me mentent « dans mon propre intérêt » me lassent plus que les autres…Donc je ne sais pas quel ami a toi tu es venu voir et dans quel état d’urgence il doit être pour nécessiter ton aide a ce point mais évite de me mentir…Ces gars ne rigolent pas et ne sont pas la pour faire du shopping donc il vaudrait aussi mieux que tu gardes tes… « Aptitudes »..Secrètes et que tu partes maintenant. »

Hiro se doutait bien qu’il n’était pas un très bon menteur, mais de là à être aussi transparent, il y avait un monde. Jugeant le moment mal choisi pour s’apitoyer sur son cas, Hiro consacra plutôt son attention à peser les propos du garçon. Certes ses aptitudes étaient peut-être encore inconnues de ces types, mais c’était loin d’être une raison suffisante pour laisser un jeune mutant affronter seul trois adultes entrainés. De plus il était à peu près sur que si ce groupe était aussi puissant que ce qu’il paraissait, il avait déjà du le relever comme un mutant probable sans vraiment savoir de quoi il était capable. Figer le temps avait ses avantages après tout, aucun système ne pouvait garder trace de son passage et il était donc délicat d’affirmer que c’était bien lui qui avait agi.

Ses réflexions éclatèrent comme une bulle de savon quand Vitolio reprit la parole :

« Je voudrais pas me la jouer caïd qui combat héroïquement, mais j’y suis contraint et forcer…Je ne vais pas te mêler a une affaire qui ne te concerne pas…Ou tout du moins pas tout de suite… »

*Je suis assez grand pour choisir les gens que je veux aider que je sache ! Et personne ne t’a forcé a te battre seul petit malin !*

C’est ce que Hiro aurait voulu répondre, mais avant que l’idée n’ait pris forme dans sa bouche, un autre homme jaillit de nulle part, et au même instant le gamin New-Yorkais se retrouva titubant, les mains sur l’estomac. Les hostilités étaient ouvertes.
Tandis que le troisième méchant se manifestait, Hiro resté a genoux passa son étui par-dessus son épaule, et en déverrouillant le bout dit a l’homme qui avait frappé le gamin:

« Toi, tu dois être un mutant. Très rapide… »

Il avait déjà croisé quelques personnes super-rapides, et il savait qu’ils avaient besoin d’un infime délai pour libérer toute leur vitesse. Hors pour lui cet infime délai…

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… était plus que suffisant pour figer le temps, sortir son arme de l’étui, passer le fourreau a son épaule, poser la main sur la garde et se placer entre l’ennemi qui commençait à bouger et le gamin.

« …Mais pas assez. »

L’assaillant était maintenant stupéfait de voir le japonais qui un instant plus tôt avait l’air si inoffensif se dresser face à lui un sabre à la main et sans rien d’inoffensif dans le regard.

« Toi… Tu es du genre rapide aussi on dirait. Je vais enfin pouvoir m’ammuser un peu. »

« Je parie que tu as toujours compté sur ta vitesse pour battre tes ennemis, mais je dois te prévenir, je suis beaucoup plus rapide que toi. »

« Ah ouais… Je crois plutôt que t’es une grande gueule. »

Et il s’élança à toute vitesse sur Hiro qui se tenait à deux pas de là.
Son coup de poing n’atteignit jamais sa cible, car avant qu’il ait achevé son premier pas, le japonais avait utilisé sa technique d’Iaï pour dégainer et frapper dans le même mouvement. Le coup porté du dos du katana atteignit l’homme à la jonction du cou et de l’épaule, le faisant aussitôt choir inconscient sur le sol.

Hiro quand à lui se retourna et posa la pointe de son sabres entre les omoplates de l’homme qui tenait le jeune Vitolio par la gorge.

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« Moi aussi je suis très rapide, alors n’essayez même pas de faire du mal a ce gosse ou je vous découpe en sushi que j’offrirais aux chiens errants. »

Il y avait un autre ennemi derrière lui, mais Hiro faisait confiance au gamin pour le prévenir en cas de danger, voir réagir grâce a son pouvoir qui devait-être le seul point commun entre eux qui aurait pu intéresser ces gens.