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 I Want to Break Free (Ft. Sylar)

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Rick Baneson
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MessageSujet: I Want to Break Free (Ft. Sylar)   I Want to Break Free (Ft. Sylar) I_icon_minitimeSam 30 Juil - 17:38

Le colonel Fettel regardait le moniteur, des goutes de sueur perlant à son front plissé par un mélange de concentration et de frustration. Les problèmes de logistiques que causait l’administration était pour lui presque pire acte de sabotage que celui que monsieur Baneson et son petit groupe de terroristes avaient bien pu créer. Ces politiciens, tous aussi inutiles les uns que les autres, avec leur bureaucratie qui handicapait le progrès même de ce foutu pays. S’il avait été en charge, il y aurait longtemps que Rick aurait été exécuté après le chaos dans lequel il avait plongé les États-Unis, mais le Président voulait le faire interroger d’abord. Stupidité absolu. Que voulait-il tirer d’un tel type, un bon à rien à peine sorti de l’adolescence qui se prend pour une version mutante de Che Guevara? En plus des virus qui circulaient harmonieusement dans son système, les analyses de santé avaient révélé qu’il était un junkie et un alcoolique chronique, de quoi rendre jaloux les stars rock des 70’s. Si on lui enlevait son pouvoir, il n’était rien de plus qu’un jeune homme à la dérive qui allait probablement mourir avant la trentaine d’une overdose dans un sous-sol de bar miteux. Comment est-ce que cet homme avait bien pu élever une hargne auprès de la masse mutante? Le colonel soupira. Les Américains étaient plus stupides qu’il l’avait cru…

Pour l’interrogation, ils avaient changé le prisonnier de cellule, encore plus petite que la dernière, mais lui avait fourni des vêtements civils normaux ainsi que des cigarettes. Il devait être à l’aise pour parler, il n’était pas du genre à succomber au menace, étant donné qu’il n’avait plus rien à perdre. Le gouvernement voulait des noms, des indications sur les autres Sons of Liberty. Il se disait que maintenant que Rick avait été abandonné par ses camarades, il voudrait peut-être se venger. Fettel voyait cela d’un autre œil, mais n’avait aucune autorité pour remettre en doute ce genre d’ordre. Il était donc là, à observer ce déchet humain qu’était Rick Baneson dans ça nouvelle cellule. Le mobilier de cette dernière était plutôt limité : une table en son centre, un minuscule écran était accroché au mur et une chaise de métal où trônait le Maitre des virus en personne, menotté et fumant sa cigarette, l’air méprisant et satisfait. Un micro reposait paresseusement devant lui, car il était seul dans la salle, son pouvoir étant trop dangereux pour lui envoyer un agent en personne. Il recevait ses questions depuis un interphone, répondant nonchalamment depuis maintenant 2 heures. Pendant cette période de temps, il s’était bien joué de ses geôliers, évitant de répondre, jouant avec le sens des phrases et des mots qu’on lui lançait. Il se savait déjà au fond du baril, plus rien ne pouvait l’affecter négativement maintenant. Fettel suait à grosses goûtes, mais il ne pouvait rien changer à la situation présente. Il ne pouvait que s’y enfoncer plus profondément, au grand plaisir de Rick qui s’amusait comme un gamin.


***

De son coté des murs, Rick trouvait ce cirque des plus stupides. Depuis déjà deux bonnes heures qu’ils répétaient les mêmes questions, espérant des réponses différentes de la part de Pestilence à chaque fois. C’était enfantin comme façon de précédé, très peu professionnel. Avait-il vraiment affaire au gouvernement Américain, celui qui se targuait d’être la première puissance mondiale, ou à une bande d’hurluberlus à peine sortis du collège? Son agacement fut redoublé lorsqu’ils reprirent la parole après quelques minutes de pauses.

« Monsieur Baneson, souvenez-vous des attentats de la Statue de la Liberté. Avec vous il y avait Edmond Van Buren, le magnétiste, un homme violent et stupide. Lui, nous savons qui il est, mais qui était l’homme avec le masque d’ombre? »

Pestilence prit une grande bouffée de nicotine, visiblement agacé et amusé par le pathétisme de ses incompétents geôliers. Il s’inclina légèrement vers le micro pour s’assurer que ses paroles étaient bien transmises. Il ne voudrait pas avoir à ce répéter, avec ces idiots.

« L’homme au masque d’ombre est sans importance, sans importance car il en a décidé ainsi. Il vit outre vos lois et vos règles, dans une réalité qui est tout autre que celle de vous et moi. »

« Insinuez-vous qu’il aurait quitté le pays? »

« Le pays est une des choses qu’il a quitté, en effet, mais ça ne s’arrête pas là du tout. Le pays, le continent, la vie, la mort, plus rien ne l’affecte vraiment maintenant. Il est dans une réalité qui est sienne et seulement sienne. Si je vous dirais qu’il est venu me visiter ici même, dans votre parfait petit centre de détention ultra sophistiqué. Nous avons passé une bonne heure ensemble, à discuté, manger, se tirer dessus, bref, une rencontre tout ce qu’il y a de plus amicale. »

« Alors il n’est plus votre allié? Il vous a abandonné? »

Rick les voyait arrivé au tournant, dans leur manque de discrétion la plus totale. Il avait souvent fait allusion à une libération, à l’arrivé imminente d’allié. Le gouvernement avait rapidement mis Edmond sous surveillance, sachant les liens qui unissait le Père des Sons au magnétiste. Alexis restait pour eux un mystère total. Il le croyait comme étant un joker de caché dans la manche de Pestilence, alors que c’était loin d’être le cas.

« Il n’a jamais été mon allié, alors il n’a jamais pu m’abandonner. En fait, l’existence de ce personnage reste encore à déterminer. Était-il tout simplement une illusion? Existait-il vraiment? Était-il vraiment présent sur la Statue? Vous ne pouvez le vérifier, vous n’avez aucune trace de ce sympathique meurtrier. »

Nouveau silence. Ils absorbaient les informations que leurs transmettait Rick très lentement à travers l’éponge bureaucratique. Ils établissaient de nouvelles priorités. Maintenant que la carte « Alexis Kane » était mis hors des possibles sources d’évasions pour Rick, il leur fallait explorer les voix moins prévisibles des gens potentiellement volontiers de libérer le Maitre des virus.

« Avez-vous déjà fréquenté ou rencontré celui qui se fait connaitre sous le pseudonyme de Sylar, né Ga… »

Les lumières s’éteignirent soudainement et un cri violent se fit entendre à travers l’interphone. Rick se leva, tout sourire, fixant la porte blindée qui lui faisait face. La liberté lui semblait maintenant bien plus tangible que dans l’un de ses projets de révolutionnaire…
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Sylar
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MessageSujet: Re: I Want to Break Free (Ft. Sylar)   I Want to Break Free (Ft. Sylar) I_icon_minitimeLun 1 Aoû - 9:48

" Allo ? "

" Suis-je bien chez John Smith ? "

" Tout à fait, que puis-je pour vous ? "

" Le bouquet de fleurs vous attendra entre la 15ème et Walsch. Demandez donc à la fleuriste de vous rendre la monnaie exacte. "

" Parfait "

Sylar raccrocha son téléphone portable. Les agents du MonteCito fonctionnaient par phrases codées afin d'éviter d'être repérés sur table d'écoute par les policiers trop zêlés. Les missions étaient appelées "fleurs", l'intermédiaire était le "fleuriste" et la première moitié du salaire la "monnaie exacte". On venait donc de lui donner rendez-vous pour lui confier une mission supplémentaire en parallèle à celle qu'il avait déjà : retrouver et tuer Alex Dumont.

Au volant de sa belle voiture décapotable, le tueur se rendit à l'endroit qu'on lui avait indiqué. Il laissa son véhicule à bonne distance, puis continua à pied. Évidemment, il s'assura en usant de sa télépathie que les personnes ne le voient tout simplement pas, ou alors sous un physique différent.
Après quelques minutes, il arriva à destination et reconnu son contact, assis sous un arrêt de bus. Tout ceci était tellement cliché qu'il se demandait comment la police ne pouvait pas le deviner. Sylar s'approcha de la personne, pour finir par s'asseoir à côté d'elle. C'était une belle femme blonde. Il se tourna vers elle et l'aborda :


" Excusez-moi, auriez-vous l'heure de Moscou ? "

" Ais-je l'air d'être Russe ? "

" Vous avez l'air d'être d'ailleurs, je ne sais pas, loin d'ici. Et vous êtes très belle, mais ça, ça ne fait pas partie du message codé."

La femme sourit en rougissant légèrement.

" Vous êtes très fort monsieur Sylar, personne ne pourrait savoir que c'est vous sous ce ... déguisement. Bref, faisons vite. Voici la personne qui nous intéresse. "

Elle sortit une photographie en noir et blanc de sa poche intérieure et la tendit sous le nez du serial killer. Ce dernier ne put contenir un petit rictus, en reconnaissant une personne qu'il avait déjà croisé dans le passé, le jour de la destruction de Pinehearst.

" Cet homme, Rick Baneson, est détenu à Washington dans une prison de haute sécurité. Le genre d'endroit où on amène que des privilégiés qu'on isole, seul, dans le noir. L'adresse est au dos de la photo. Pouvez vous libérer cette personne ? "

Sylar prit la photo et plongea son regard dans celui de Rick. Il finit simplement par répondre sur un ton jovial, avec le sourire :

" Yes we can ! "

Il pouffa de rire avant de se lever et simplement partir, retourner vers son véhicule. Prochaine destination : l'aéroport.

-------

Le vol ne dura même pas une heure. Sylar avait des faux papiers, un faux passeport, il allait où il voulait sans être embêté par qui que ce soit. Un taxi plus tard, il était devant le bâtiment officiel. De l'extérieur, difficile d'imaginer qu'il s'agissait d'une prison. C'était un stratagème habile, même de la part d'un gouvernement aussi corrompu. Il pénétra dans l'immeuble.
Devant lui, un hall d’accueil, un bureau, un réceptionniste. On se croirait dans un hôtel. Derrière ce bureau, des ascenseurs gardés par plusieurs agents de sécurité, l'arme prête à servir.
Toujours masqué sous les traits d'un autre avec sa télépathie, Sylar s'avança vers la personne qui semblait garder les portes de ce lieu de détention.


" Que puis-je faire pour vous ? "

" Je suis là pour voir un de vos pensionnaires, Rick Baneson."

" Et vous êtes ? "

" Pressé. "

" Votre identité, ou je vous fais jeter en prison. "

" Dans ce genre d'endroit, l'identité est une chose plus que secrète. Considérez simplement une chose : je suis payé cinq fois plus que vous. Vous voulez savoir pourquoi ? "

" Dites moi tout "

" Parce qu'en tout points je vous suis au moins cinq fois supérieur. Si je connais ce bâtiment et que je connais Rick Baneson, ça veut dire qu'on m'a donné ces informations et que donc je suis habilité à entrer. Alors soit vous me laissez passer, soit vous pointez au chômage dans les deux heures. "

" Si vous êtes du FBI, de la CIA, ou d'une autre administration, je veux voir votre carte. Sinon, vous pouvez toujours aller vous faire foutre, ça m'est égal. "

Généralement, à ce moment là, Sylar userait de sa télépathie pour forcer ce gardien fort sympathique à lui donner ce qu'il veut. Mais là, pour le coup, il ne supportait pas vraiment de se faire insulter. Le tueur tourna la tête vers la droite, puis vers la gauche. Il compta 5 agents de sécurité.

" Vous savez ... "

" Allez vous en, c'est mon dernier avertissement. "

" ... ce qu'il y a de bien à être moi ... c'est qu'il y a tellement de moi. "


Il leva sa main et d'un geste calculé du doigt, guida sa télékinésie qui trancha la gorge de cette hôte franchement laid. Au même moment, pour chaque garde de sécurité présent, un clone apparu dans son dos pour l'immobiliser. Leur force était surhumaine, impossible de s'en défaire. Sylar regardait sa victime se tenir la gorge, succombant lentement, tentant de faire une ultime action avant de trépasser. Mais il n'y avait rien à faire face au tueur, si ce n'était mourir. Sylar s'empressa de détruire toutes les caméras présentes dans le hall. Il fit un geste à ses confrères qui sans plus attendre brisèrent la nuque des gardiens de sécurité, avant de disparaître.

Sylar passa de l'autre côté du bureau, écarta le cadavre d'un geste insignifiant du pied, et s'assit face à l'ordinateur. Il parcouru les fichiers présents sur l'ordinateur jusqu'à trouver l'information qu'il cherchait : Rick Baneson, cellule 4B, troisième sous-sol. Le tueur verrouilla le bâtiment, afin d'être sûr que personne ne puisse rentrer ou sortir, il ferma toutes les portes et baissa les rideaux de fer. Enfin, il entra dans un des ascenseurs. Il pressa le bouton correspondant au troisième sous-sol, et entama sa descente vers les enfers.


La porte s'ouvrit, sans plus aucune télépathie pour se cacher, Sylar s'engouffra dans le couloir qui s'offrait à lui. Quatre hommes armés jusqu'au dent le virent alors, et comme un seul homme levèrent leurs armes automatiques. Des armes silencieuses, aucun bruit ne s'échappa de ce couloir. Au même titre, aucune balle n'atteignit sa cible. Flottant dans les airs comme si le temps avait été arrêté, elle finirent leur course au sol. Sylar les regarda, il reculèrent, ils avaient peur.

" C'est à mon tour maintenant, c'est ça ? "

Ce qui arriva ensuite reste à la discrétion de l'auteur de ces lignes. Retenez simplement qu'il y eu des hurlements, de la douleur et beaucoup, vraiment beaucoup de sang.

Sylar continua son chemin dans ce sous-sol pour finir par arriver devant deux portes marquées 4B. L'une des deux était blindée, l'autre juste capitonnée. A côté de la salle capitonnée on trouvait le contrôle des lumières de la cellule. Le tueur s'approcha et éteignit toute les lumières. Il entra dans la pièce, referma la porte derrière lui et laissa à nouveau jouer la symphonie des hurlements qu'il adorait tant.
Puis, un silence ... un silence de mort.


Le serial killer prit l'interphone et parle à Rick, qui ne devait pas avoir trop de mal à reconnaître de qui il s'agissait :

" Je parie que tu ne t'attendais pas à ce que ce soit moi qui vienne. "


Il éclata de rire avant de briser l'interphone dans sa main. Il sortit de cette pièce pour aller affronter la porte blindée. Il donna un premier coup de poing qui enfonça légèrement la porte, mais rien de bien concluant.

* Bien ... L'union faire la force ! *

Il recula et laissa trois clones se charger de la basse besogne. A coups de poing surpuissants ils abimèrent la porte progressivement, jusqu'à ce qu'elle ne ressemble plus qu'à une plaque de tôle cabossée. Sylar acheva de l'ouvrir avec sa télékinésie. Ses clones entrèrent en premier, puis enfin il entra à son tour dans la cellule pour faire face à Rick Baneson. La lumière était très faible.

" Bonjour, Rick. Pour couper court à tes potentielles interrogations, je ne suis pas là pour te tuer. On m'a demandé de te libérer. Alors je te propose que l'on sorte d'ici. "

Soudain, des voix dans le couloir, des bruits de pas et d'armes que l'on charge. D'autres gardes venaient sans nul doute d'arriver en provenance d'autres étages, et ils avaient découverts les cadavres laissés par le tueur.

" Tu veux t'échauffer un petit peu ? "
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MessageSujet: Re: I Want to Break Free (Ft. Sylar)   I Want to Break Free (Ft. Sylar) I_icon_minitimeVen 19 Aoû - 5:33

Chicago. La mère patrie des Cubs et des Blackhawks, ville porteuse à la fois d’une réputation de grandeur mais aussi entachée par les légendes mafieuses du temps de la prohibition, avec les Capone et autre massacre de la St-Valentin. Rick avait toujours été fasciné par cette cité, si riche en histoire et en divertissement, même avant que ses pouvoirs ne fassent vraiment leur apparition. Dès que ses parents avaient décédés suite à une exposition prolongée à toute sorte de virus, il s’était senti libre d’explorer le monde, de se délier de ses chaines qui l’entravaient depuis toujours. Il avait commencé à ne plus porté attention à ses cours, pourtant si important à une certaine époque. Lorsqu’il avait découvert que son amie d’enfance, Kathleen Fitzgerald, avait elle aussi des capacités spéciales, ça avait été comme le coup de foudre. Le couple avait des tendances rebelles et anarchistes, et ils se croyaient plus puissants que n’importe qui venant à croiser leur route. Ils ne travaillaient pas, ne fréquentaient aucun établissement scolaire et ne comptaient pas du tout apporter quoi que ce soit à cette horrible société qui l’avait prisonnier pendant tant d’année. Rapidement, leur Boston natal devint trop petit pour leur appétit de nouveauté et ils décidèrent de quitter pour la capitale du crime Américain.

Rick se trouvait dans une chambre d’hôtel moyenne, rien de bien fantastique mais tout de même pas miteux. Il était assis dans le lit, adossé contre le mur, bouteille de Jack Daniels préalablement volée à la main. Dans la chambre, c’était le silence quasi complet, si on mettait de coté le ruissellement de l’eau qui coulait pendant que Kathleen prenait sa douche, le grésillement statique du vieux poste de télévision mis sur sourdine et le doux son de la musique qui s’échappait de la radio posée non loin. Le Bostonnais appréciait beaucoup la musique psychédélique des années 70, un goût qu’il avait développé en même temps que celui pour les drogues en tout genre. Justement, les résidus de poudre blanchâtre sur la table témoignaient très bien que ce nouveau goût était très prononcé chez le jeune homme. Son regard de jade pétillait alors qu’il ne faisait que fixer le mur qui lui faisait face. Il semblait calme, au repos, mais dans son esprit, les idées fusaient par millier après ce qu’il venait de voir au bulletin de nouvelle. Les images défilaient, son cortex tentait tant bien que mal d’analyser les informations, les nouvelles possibilités qu’un tel évènement engendrait.

Kathleen sortie finalement de la salle de bain, vêtue d’un simple peignoir, ses longs cheveux noirs détrempés tombant paresseusement sur ses épaules. Elle lança un regard coquin à Rick qui l’aurait habituellement mis dans tous ses états, mais cette fois-ci il était pris dans sa propre tête, à penser au futur, penser à l’avenir. Il n’avait jamais vraiment été un grand penseur. Certes, avant de se tourner vers cette vie de rébellion permanente, il était studieux et organisé, mais pas du genre à réfléchir au futur, à ce questionner sur le besoin des choses. Il faisait ce que la société voulait bien qu’il fasse, et aujourd’hui, il en était presque malade, sans mauvais jeu de mot. Kathleen vint le rejoindre sur le lit, sensuellement, sur le doux rythme des Doors. Les paroles de Jim Morrison emplissaient la pièce, y rependait une atmosphère lourde et chaude. La belle brune déposa un baiser passionné sur les lèvres du Bostonnais, qui ne réagit toujours pas, pris dans son monde. Elle sembla enfin comprendre que quelque chose n’allait pas, s’arrêtant dans son élan érotique, le questionnant simplement en plongeant son regard cristallin dans les iris de jade du jeune homme. Machinalement, Rick saisi la manette et remis le son du bulletin de nouvelles. À la télé, on pouvait voir un homme qui laissait échapper un discours, imperturbable, devant un décor des plus cataclysmiques : celui de New York à feu et à sang. On pouvait lire comme titre de la nouvelle « Explosion à New York City; Les attentats revendiqués par un homme surnommé Sylar ». C’était le premier contact entre ce surhomme et le monde publique, et par le fait même, Rick Baneson. Leurs destins s’en retrouvaient liés, et ils n’allaient cesser de s’entrelacer sans jamais vraiment se croiser, si ce n’est qu’à Pinehearst le soir de la mort d’Arthur Petrelli, mais encore là, c’était trop bref pour vraiment parler d’une rencontre. Le destin à cependant plus d’un tour dans son sac…


***

Les simples cris poussés par les soldats hautement entrainés chargés de la garder captif ne révélaient aucunement à Rick qui pouvait bien être venu le chercher. Il avait, au cours de sa carrière de vil révolutionnaire, attiré bien des regards, brisé une poignée de cœur et mis en rogne plusieurs centaines, voir millier de personnes. Il y avait cependant quelques déductions bien simples à faire. Alexis Kane était pris dans le monde des rêves, totalement captif malgré son contrôle absolu sur cet univers cauchemardesque. De toute façon, le Ténébreux ne chercherait certainement pas à libérer Pestilence, trop heureux de le voir pris et captif. Edmond Van Buren était simplement bien trop indiscret pour avoir réussi à outre passer le filet de surveillance qu’imposait le FBI sur son cas. Daniel Langton n’aurait jamais pris l’initiative sur ce coup, il n’y gagnait absolument en rien. De toutes celles qui auraient bien voulu le libérer pour le tuer de leurs propres mains, aucunes n’étaient assez puissantes pour mener un assaut frontal de la sorte. Il n’y avait qu’une seule solution, une dernière possibilité bien plus probable que les autres. La voix qui s’éleva dans l’interphone vint confirmer les pensées de Baneson : l’ennemi public numéro un venait à la rescousse du numéro deux. Un son brutal se fit entendre dans l’interphone, comme si on venait de briser le micro, mais le silence qui perdura par la suite ne fut que de courte durée. Au nombre de coups qui furent affublé à la porte en si peu de temps, Rick eut l’impression que Sylar avait amassé une petite armée pour venir le sauver. Il se reprocha sa naïveté lorsque la porte fut finalement enfoncée, laissant voir cinq clones identiques au Serial Killer. Ce dernier lui assura qu’il n’était pas là pour venir l’éliminer, ce qui enleva un lourd poids des épaules du Maitre des virus. Aussi puissant que Pestilence pouvait bien être, il n’était absolument rien comparé à Sylar, et un combat entre ces deux superpuissances serait certainement très intéressant à regarder, mais pas très concluent pour Baneson.

Rick écrasa lentement sa cigarette contre la table, un sourire mauvais aux lèvres, comme satisfait de la tournure des choses. Il pouvait presque sentir l’air frais de l’extérieur, la douce chaleur d’une femme contre son corps, la brûlure empoisonnée de l’alcool dans sa gorge. Pestilence s’en sentait presque euphorique. Il se leva tout aussi lentement. Sa joie s’en retrouva brièvement calmée par des bruits de pas précipités dans le corridor et le son très caractéristique de balle que l’on chambrait dans une arme automatique. Pour un humain normal, désarmé et faible, ça aurait signé la fin du voyage, mais pour quelqu’un comme Rick, ce n’était qu’un simple hors-d’œuvre, une partie de plaisir avant la liberté.



Le sourire de Pestilence s’étira pour prendre des dimensions diaboliques. Il s’étira, ses mains toujours menottées, son cou craquant légèrement à plusieurs reprises. Il se tourna vers Sylar un instant.

« Tu te souviens, le soir où Pinehearst à été détruit? Cette journée marquait pour moi le résultat de plusieurs semaines de recherches avec les ressources de M. Petrelli. Je suis peut-être un révolutionnaire, mais j’ai été un biologiste à mes heures… Bref, nous avions réussi à créer artificiellement un virus, une arme qui dans mes mains se révélerait tellement mortelle et virulente que la bombe nucléaire semblerait désuète à coté. Je n’ai utilisé ce virus qu’à de rares occasions, et je crois que c’est le temps de tester le tout une autre fois, qu’en dis-tu? »

Question plus que rhétorique, il n’allait pas vraiment lui demander la permission. Rick s’avança un peu, tout sourire, puis ferma les yeux. Il n’avait pas besoin de voir, son cerveau était maintenant guidé par un autre sens, une espèce de sensation que lui procurait son pouvoir. Il pouvait ressentir les concentrations de microorganismes pathologiques présents dans chaque individu, et il pouvait très clairement voir où étaient positionnés les soldats dans le couloir. Un vrai jeu d’enfant. Pestilence ouvrit les yeux, ses iris de jade brillants dans la pénombre de la pièce alors que son pouvoir s’activait. Une éternité sans l’avoir utilisé et il n’était même pas rouillé. D’abord, rien ne semblait laisser comprendre que Rick utilisait ses capacités spéciales, mais un grognement étouffé se fit attendre dans le corridor, rapidement suivit par le son guttural d’un violent vomissement. Puis, ce fut des cris paniqués entrecoupés du bruit écœurant des éclaboussures des régurgitations qui tombaient au sol, le tout accompagné du rire franchement amusé de Rick.

« Oh si tu savais à quel point ça m’avait manqué… »

Lorsque le silence revint, le Bostonnais invita Sylar à le suivre d’un geste de la tête. Dans le corridor, une bonne dizaine de cadavre reposait, et à leur allure, leur mort avait été tout sauf paisible. Le sol était recouvert d’un étrange mélange de vomi et de sang. Leurs visages étaient tordus dans une expression de douleur intense, de l’hémoglobine tachant leurs traits après s’être échappé de chacun de leur orifice. La scène était digne des films les plus gores imaginés. Rick marchait avec précaution, tentant d’éviter de marcher dans une marre de cochonneries.

« Toujours impressionnant comme spectacle. Le mieux, c’est que quand je serai trop éloigné, les cadavres deviendront hautement contagieux. Peux-tu imaginer les possibilités d’infections? Un instant, j’ai un dernier petit détail à aller vérifier avant de partir… »

Rick se hâta un peu vers la salle 4B depuis laquelle Fettel l’avait interrogé quelques minutes auparavant. Il s’approcha de l’ordinateur qui se trouvait dans cette salle, laisser ouvert pour enregistrer le rapport d’interrogation. Pestilence sourit; il n’avait pas besoin de mot de passe, le gentil Colonel ayant déjà pris le temps de se connecter pour lui. Satisfait, il ouvrit les portes des cellules inférieures, libérant les autres prisonniers présents au quatrième sous-sol. Il se retourna vers Sylar et se dirigea vers l’ascenseur.

« Maintenant, on peut filer, et on leur laisse un très joli cadeau pour notre départ… »

Les portes se refermèrent lentement alors que le duo de vilains remontait vers la surface. Rick tremblait déjà à l’idée de boire son premier verre de Jack Daniels dans un bar miteux de New York… Mais avant, il allait devoir trouver une façon de changer de visage, encore une fois. Cette fois-ci, il ne se laisserait pas trahir comme la dernière fois.
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MessageSujet: Re: I Want to Break Free (Ft. Sylar)   I Want to Break Free (Ft. Sylar) I_icon_minitimeJeu 15 Sep - 17:58

« Tu te souviens, le soir où Pinehearst à été détruit? Cette journée marquait pour moi le résultat de plusieurs semaines de recherches avec les ressources de M. Petrelli. Je suis peut-être un révolutionnaire, mais j’ai été un biologiste à mes heures… Bref, nous avions réussi à créer artificiellement un virus, une arme qui dans mes mains se révélerait tellement mortelle et virulente que la bombe nucléaire semblerait désuète à coté. Je n’ai utilisé ce virus qu’à de rares occasions, et je crois que c’est le temps de tester le tout une autre fois, qu’en dis-tu? »

Sylar ne répondit pas, Rick ne semblait pas attendre de réponse de toute façon. Ne voyant pas d'objection particulière à ce que l'ennemi publique du moment se débride un peu, il le laissa partir bille en tête. Mais Rick n'alla pas bien loin, il fit simplement quelques pas en avant. Ensuite, il s'immobilisa, installant un silence inquiétant. Sylar le regardait, de dos, attendant patiemment de voir ce qui allait se produire. Pas de grands effets de lumière, pas de souffle glacé pour vous donner des frissons. Mais que faisait-il ?

Alors que les bruits de pas s'étaient rapprochés progressivement, ils furent soudain remplacés par des grognements, des raclements de gorge, puis ce qui s'apparentait à être le bruit de plusieurs regurgitements. Non seulement l'aspect sonore n'avait rien d'enjouant, mais en plus de ça une forte odeur de vomi mêlée à de la pourriture prit possession de tout l'étage. Sylar plongea ses narines dans la manche de son costume, dont l'odeur de lessive fraiche lui permettait de résister à l'envie de rendre à son tour
.

« Oh si tu savais à quel point ça m’avait manqué… »

Rick lui tournait le dos, mais Sylar acquiesça tout de même avec un petit sourire hypocrite, tentant d'estimer à peu près le nombre de cases qu'il devait manquer à cet individu pour qu'il puisse apprécier un tel spectacle.
Finalement, Baneson invita le serial killer à le suivre dans le couloir, d'un simple hochement de tête. Était-ce donc là tout ce qu'il restait du légendaire Sylar ? Un toutou qu'on pouvait appeler sans même ouvrir la bouche ? Le tueur commençait à saturer d'être un larbin, sachant la puissance dont il était possesseur, mais ce n'était pas le moment de jouer les rebelles.
Quand enfin Sylar arriva au niveau des cadavres, même l'odeur pourtant forte de lessive sur son costume ne parvint à masquer la pestilence qui émanait de ces corps en charpie. Il du serrer les dents pendant qu'il suivait Rick pour ne pas vomir à son tour.


« Toujours impressionnant comme spectacle. Le mieux, c’est que quand je serai trop éloigné, les cadavres deviendront hautement contagieux. Peux-tu imaginer les possibilités d’infections? Un instant, j’ai un dernier petit détail à aller vérifier avant de partir… »

Sylar n'imaginait que trop bien les possibilités d'infection. Les plans de destruction des Sons of Liberty étaient encore omniprésents dans l'esprit de Rick Baneson. Pourquoi voudrait-on libérer un fou pareil ? Alexis Kane et lui formaient vraiment un bon duo. Malheureusement ce genre de réflexion n'était plus vraiment autorisées à entrer en ligne de compte dans le jugement du tueur. Lui qui avait pris tant de vies, de quel droit jugerait-il un homme comme Rick Baneson ? Et puis surtout, il avait une mission : libérer cet individu. L'argent commençait à prendre une importance malsaine aux yeux du tueur.

Sylar prit la direction de l'ascenseur, mais à nouveau Baneson ne semblait pas résolu à le suivre simplement hors d'ici. Se rendant dans la pièce voisine, il s'appliqua à libérer tous les prisonniers de l'étage inférieur, sorte de dernier coup de couteau dans le dos de ceux qui l'avaient emprisonné. Des esprits malades, des terroristes, des violeurs, tous relâchés.

Finalement, Rick et Sylar se retrouvèrent dans l'ascenseur, prêts à revoir la lumière du jour. Dans l'esprit du tueur, plus rien n'était sur. Pouvait-il réellement tolérer tout ce cirque ? Libérer Baneson pour de l'argent était une chose, supporter qu'il répande un virus hautement contagieux et qu'il libère une ribambelle de fous furieux dans la ville en était une autre. Quand les portes s'ouvrir, Rick voulu poser le pied hors de la cabine, mais il ne put le faire. Son corps était raide, immobilisé par la télékinésie du tueur. Sylar leva la main et la retourna pour guider le corps de Baneson qui ne tarda pas à imiter ce geste.


" Tu es malade, puissant et dangereux. Tu peux t'occuper de toi même, mais tu as été attrapé une fois, et je n'ai pas l'impression que ça t'ai servi de leçon. Tu devrais vraiment, vraiment, vraiment te faire tout petit dans les prochains jours. "

Sylar leva ses doigts d'un geste sec, Rick fut projeté en dehors de l'ascenseur et tomba violemment au sol. Le tueur sortit de la cabine d'un pas lent, il se rapprocha de Baneson pour le surplomber.

" Il y a quelques semaines à peine je t'aurais probablement déjà tué. Mais hélas, tu as de l'importance pour quelqu'un, et ce quelqu'un c'est mon boss. Tu dois aller à Las Vegas, au MonteCito casino. Si tu te demande pourquoi c'est moi qui suis venu, si tu te poses des questions, eux auront des réponses. "


Le tueur tourna les talons et retourna dans l'ascenseur, puis pressa le bouton du quatrième sous-sol.

" En attendant je vais devoir nettoyer la merde que tu as déjà semé derrière toi. Enfin, c'est ingrat de ma part de te dire ça. En libérant ces prisonniers tu as réveillé ma soif de pouvoirs, je suis sur que les gens qu'on enferme ici sont dotés de capacités toutes plus dangereuses les unes que les autres. Tu m'as dressé le buffet, merci Rick. "

Les portes commencèrent à se fermer.

" Souhaite moi bon appétit ! "
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