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 Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut]

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2 participants
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Zachary White
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MessageSujet: Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut]   Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut] I_icon_minitimeLun 16 Mai - 22:34

"Allez Zachary! Joue avec nous!"

*Mais où suis-je?*

"Allez Zack, tu viens!?"


J'étais couché et fixait le ciel couleur rouge sang... J'entendais de petites voix d'enfants.

"Ouais, je viens! J'apporte le ballon!"

Je me relevai et je pouvais voir ma maison... mon ancienne maison. Elle était toute noire, plongée dans une noirceur malsaine. Je scrutais du regard la court, j'y étais avec Mia et James, mes deux amis d'enfance. C'était ma fête de onze ans, m'étais-je transporté dans mon passé? Pourquoi être revenu ici?

"Les enfants, Zack!!!"

Comment? C'était la voix de ma mère, mais pourtant elle avait disparue. Je me retournai et l'aperçut à la même table qu'elle était il y a plusieurs années avec mon oncle Jasper, qui reçu le même ballon à l'arrière de la tête.


"C’est pas grave Elena, ce ne sont que des enfants et ma tête à déjà vu pire. Tenez les enfants!"

Je ne comprenais pas pourquoi j'étais retourné ici à cette instant. Je me levai de terre et je m'approchai de la table. Mia et James était parti et j'étais parti dans ma chambre, je décidai de me suivre. Le ciel devenait de plus en plus rouge et la maison s'assombrit, j'entrais par la porte qui n'était qu'un trou noir. Je n'étais plus dans ma maison, j'étais dans une ruelle, une allée de plusieurs mètre et la seule lumière se trouvait toute au bout, on aurait dit une étoile sur le point de s'éteindre.

"Bonjour...Zachaaarrryyyyy..."


C'était la voix de mon grand-père. Cette homme, qui n'était pas celui que je pensais, il était debout au bout dans cette lumière qui scintillait derrière lui.

"Grand-Père!?"

Je décidai de m’avancer, mais j'avais cette impression de ne pas avancer comme si j'étais sur un tapis roulant et puis toute la ruelle devenait une spirale et je tombais dans un trou sans fin.


"Zachaaaarrrryyyyyyy"


Tout en tombant j'apercevais tous plein de scènes de mon enfance, cette même fête avec Mia et James et du moment ou je quittais L.A. dans ma Nova SS pour New-York, ma rencontre avec Matt Parkman qui fût un peu mouvementé et le moment de ma naissance. Tous ce bousculait dans ma tête et celle-ci voulait exploser. J'entendais tous le temps cette voix dans ma tête.

"Zacharyyyyyy..."

Après cette longue chute, j'atteignis enfin le sol. J'étais par terre couvert de sang, cette chute brutale m'avait tué. J'étais debout, là, à me regarder mourir. J'étais retourné dans cette ruelle avec cette même lumière au bout et la même ombre, mais elle semblait plus proche.

"Zaaaaacccchhhhhaaaaarrrrrrryyyyyyyyy......."


La voix avait changée, elle était plus jeune. L'ombre avançait vers moi laissant une trainée de poussière, un nuage, le tous était d'un noire ténébreux. Je me levai en regardant la silhouette s'approcher de moi. Elle semblait me sourire, mais je n'arrivais pas à distinguer les lèvres qui formais un arc sous ce voile de noirceur.


"Zachhhaaarrrryyyyy..."

Je pouvais voir sa respiration, j'étais devant cette chose et je ne savais plus quoi faire. Nous étions comme des arbres enracinés dans le sol que le vent entrelaçait de sa brise nocturne.

"Qui êtes-vous?"

Aucune réponse...

"Où suis-je?"

L'ombre s’obstinait à ne pas montrer signe de vie, alors j'avançai vers elle et je sentis les ténèbres s’avancer vers moi. À chaque pas je me sentais envahis, étouffé, pris aux piège puis l'ombre se volatilisa en fumée et s'infiltra dans mes poumons sans que j'ai besoin de la respirer, elle se fraya un chemin et bloqua tout les accès. Je sentais la suffocation s'emparer de moi et je n'étais même pas paniqué. Mourir serait plus facile pour moi, tous ces questions s'envolerait et mes visions folles disparaitrai.

"Zachaaarrryyyyy..."

Cette même voix recommençais à faire des siennes dans ma tête, même entrain de mourir elle y restait. Je l'entendais même respirer, sa respiration était saccadée.

"Laisse...moi...ENTRER!!!"

La voix prenait de l'ampleur, tous le décors changeait et tous passa au rouge et j'étais retourné dans la court de mon enfance. Zachary White agé de onze ans me regardait d'un regard froid et il me pointa une pierre tombale.


Zachary White
1985-2011

Laisse dans le deuil...


"Je vais finir par être plus dominant que toi et le jour ou cela va arriver tu va disparaître!"

J'étais confu, je ne comprenais pas ce qui ce passait. J'étais encore entrain d'étouffer. Ma vision devenait brouillée et un sillement prenait mes oreilles d'assaut. C'était fini... Je tombai sur mes genoux, main sur la poitrine mon coeur ne battait plus, je ne sentais plus rien et mes membres picotaient.

"Zaaacchhhaaarrryyyy..."

Je plongeais dans les ténèbres et la voix semblait vouloir m'y conduire. Mes yeux se fermèrent et tout arrêta...


Dernière édition par Zachary White le Lun 13 Fév - 6:13, édité 2 fois
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Alexis Kane
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MessageSujet: Re: Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut]   Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut] I_icon_minitimeSam 21 Mai - 16:04

L'au-delà de la vie était-il un fictif récit de rêves et de délires comme toujours on aurait pu le croire? Un rêve prolongeant le cauchemar de la vie, une limite de plus à franchir pour l'âme. Le dernier souffle de vie se portant hors de nos lèvres. Le dernier regard sur une atmosphère noire de tristesse et de regrets. Le dernier souvenir d'une trame vivante d'émotions, d'expériences et d'histoires. La dernière minute à se satisfaire de la présence de ses proches, ces êtres humains semblables, amitié et famille qu'ils sont, précieux seront-ils pour combattre le deuil et l'acception du passage vers le domaine de la grande Faucheuse. Mourrir est souffrance et silence, tuer est douleur et représailles, suicide est désespoir et sollitude, décapiter est violence et brutalité, mais tous ne sont que frères et soeurs synonymes de la grande Mort. À tous les jours, elle nous suit, parfois avec discrétion et subtilité, bien tâpissée dans l'ombre, tel un fauve, un prédateur, attendant le crucial instant avant de sortir ses grandes griffes. Parfois aussi expressive que les chanteurs d'opéra, elle déblatait la symphonie invitant à en finir avec la réalité parfois dure et cruelle, souvent injustice et instable. Les vestiges de sa visite prennent des formes parfois innatendues et surprenantes. Plus grande constance respecter était le cimetière, le lieux d'honneur de tous les trépassés. Messages des pierres tombales, mémoires des oubliés. Vaste et étendu sur une superficie de plusieurs kilomètres, se perdant à l'horizon, le cimetière était d'autant plus lugubre par ses décorations naturelles. Quelques arbres défraichis ainsi que d'inquiétantes silhouettes ombragées suffisaient pour procurer à ce sanctuaire funèbre de lugubres intentions.

Ouvrant subitement ses yeux, Alexis soupira légèrement alors qu'il poussa de la paume de sa main ce qui semblait être le couvercle d'un immense de cercueil de bois noir. Que faisait-il donc enfermé dans cet espace restreint habituellement réservé aux créatures vampiresques? Une fois de plus, le ténébreux avait laissé ses instincts de chasseur le guider sur la piste d'un rêve quelque peu intriguant. Zachary White, jeune homme psychologiquement dans l'incertitude la plus totale. Pourquoi ce rêve sur sa famille? Et c'était dans des circonstances extrêmements lourdes et difficiler à supporter alors que les ténèbres autour de lui devenaient de plus en plus grands, de plus en plus dense. Une voix semblait également le guider vers une incertitude des plus totales. Était-ce les mots de son subconscient? C'était un cas d'examination à infiltrer par excellence, la cible parfaite pour le cauchemard parfait. C'était le pourquoi qu'il s'était donné la permission de modifier le rêve de monsieur White dès son arrivée, le laissant aux soins de la nuit noire d'un cimetière sans fin. C'était très directe comme approche mais depuis le début de ses épopées dans le monde des rêves, Alexis appréciait énormément, sans toutefois le laisser paraitre, cet éventail de possibilités d'initiatives lui étant offert comme le plus grand des livres ouverts. Comment pourrait-il servir à ce jeune homme la plus véritable leçon de vie parmi la mort? Paradoxe servant à la démonstration de l'immuable dualité de la vie. Redressant son corps en position verticale alors qu'il se vu vêtir de son fidèle manteau, il observa attentivement les alentours. Sachant que l'homme ne serait pas loin, ses réflexions le poussèrent à continuer l'innovation en matière de détails de rêves. Et ce serait exactement ce dont quoi Zachary White serait la nouvelle victime. L'ingéniosité d'un prédateur en constante évolution...


Appercevant l'homme au loin alors qu'il se tenait devant une pierre tombale bien particulière, le ténébreux laissa son oeuvre parler d'elle-même. La métamorphose était avant tout physique. De faible envergure, elle devenait de plus en plus époustouflante alors que le corps de Alexis ne mesurait plus qu'un tout petit mètre de haut, si ce n'était pas moins. Sa corpulence proportionnelle, il voyait l'ensemble de ses vêtements s'effondrer au sol alors que la copie conforme de son style vestimentaire s'était reproduit sur son corps rétréci. Dans les termes directs, le ténébreux était redevenu un enfant âgé d'environ 8 ans, vêtu de noir, aux grands yeux noisettes et dont la chevelure semblait avoir eu la frousse du sèche-cheveux et des peignes depuis le début de leur existence. Ses pas trainaient sur le sol, lâche et blasé semblait-il être, ayant perdu toute sensation d'espoir pour la vie et le futur. Une interminable dépression règnait dans son regard, plus aucun sourire, une joie de vivre disparue, dissipée, effacée, oubliée. À voir ce visage d'innocence, la seule envie était de le prendre dans nos bras et de le cajoler le restant des jours présents pour lui rappeler la bonté de ce monde. Très lentement, Alexis marchait en direction de Zachary alors que ce dernier lui tournait le dos. Ce aurait été l'occasion de rêve pour le surprendre mais l'approche visée n'en étant pas de ce domaine là. Le plan devait être respecté à la lettre près. Pas une seule déroute, pas un seul détour, le respecter serait d'être inatendu alros que sa victime s'attends sans doutes à une chaotique démonstration de son subsoncient. Quand on y repense, ça sera exactement ce qui se passera...

Contournant Zachary pour se poster derrière la pierre tombale, Alexis y déposa sa petite main sur le dessus, ses ongles grattant très légèrement la poussière de roche décorant le monument des morts. De son autre main, il dépoa un petit ourson en peluche sur le dessus de la tierre, une peluche aux grands yeux noirs sans vie fixant avec intensité le jeune homme devant le ténébreux. Son expression régnant en maitre et sans lois sur son visage laissait croire que ce petit garçon était seul depuis le début des temps. Pourtant, si monsieur White était un brin attentif à certains détails, il remarquerait sans mal l'étrange sagesse dont faisait preuve cette minuscule créature humaine. Faisant légèrement bouger sa peluche d'ourson, Alexis secoua la tête légèrement sur chaque coté alors qu'une voix plus qu'enfantine sortait du bout de ses lèvres pour exprimer un étrange regret, une constatation.


Pourquoi suis-je seul et à l'abandon, monsieur White? Pourquoi les grandes personnes ne s'occupent pas de moi? Est-ce qu'elles ont peur, comme moi? Je marche parmi les défunts, monsieur White, et je n'ai pas peur, je vous l'assure! Est-ce qu'ils pourront revenir à la vie vous croyez? Je ne sais pas ce qui se passe après la mort d'un corps, est-ce que l'âme survit à son tour ou s'emporte dans les cruels torrents de la mort éternelle? Je ne sais pas monsieur White, je ne sais rien de tout ça, après tout, je ne suis qu'un enfant. Les grandes personnes ne m'ont jamais rien expliquées, ce n'est vraiment pas juste! Elles croient que nous, l'enfance, la jeunesse, sommes voués à l'imcompréhension et la plus profonde des incertitudes, je peux vous jurer que ce n'est pas vrai! Nous ne demandons rien d'autre que de la paix, de l'amour, de l'attenton pour nous aider à grandir et évoluer comme tout humain normal! Avons-nous tous cette chance de devenir quelqu'un, de faire notre place dans ce monde noir et insensé? Je vais demander à mon ourson en peluche, si une forme de sagesse peut subsister en cette société de méchants et vilains humains tels que vous! Oui, vous n'êtes rien de plus qu'un incapable! Vous ne m'aidez même pas alors que vous préférez dévisager la preuve d'une mort vous n'étant d'aucune importance. Votre décès est survenu il y a bien longtemps, monsieur White, depuis l'instant où vous avez refusé notre vérité. Mais demandons à Patrick, voulez-vous?

Alexis quitta l'appui de la pierre tombale alors que toute sa concentration auditive semblait dirigée vers l'ourson en peluche qui ne parlait toujours pas. Haussant les épaules en crachant un rire pratiquement cristallin, il déposa Patrick juste en avant de la pierre tombale et gambada telle une brebis pour terminer tout juste à coté de Zachary alors que tous les yeux étaient maintenant dirigés vers la pierre tombale. D'un regard innocent et presque naif, le ténébreux souleva doucement sa tête pour dévisager Zachary d'un air aussi interrogatif.

Comment étiez-vous avant de mourrir, monsieur White?

Tournant sur lui-même, faisait dos à la scène, le petit enfant marchait lentement mais assurément avant de s'enfoncer vers l'obscurité incertaine du cimetière. Sa présence n'était plus, alors que Zachary était d'une solitude entourée de mort et de désolation. La terre devant lui se secouait de quelques tremblements, annonçant la plus grande des venue. Une main gantée de cuir traversa le sol pour surgir la paume en direction des cieux, se présentant comme un messie sans foi ni bonté pour les plus faibles. Faisant éclater de toute part la surface boueuse juste au-dessus de lui, Alexis redressa son corps droit et fier comme seul lui pouvait posséder ce genre de secrets. Mystère et intrigue, il chassa de ses vêtements assombris les rebelles morceaux de terre cherchant à s'accrocher à sa vie. Repoussant d'un pied ferme une roche, son regard chassant d'un balayage tout l'horizon, il s'aventura autour de la pierre tombale inscrivant la conclusion de Zachary White. Intriguant en soi.

En quoi êtes-vous arrivé à imaginer fictivement les circonstances de votre propre mort? Perdu et désespéré votre cas semble être, serais-je donc la main venant vous sauver en vous tirant hors de ses profondeurs? Ne voyez-pas en moi l'occasion de vous affirmer justice et courage, vous continueriez sur votre formidable lancée d'essais et d'erreurs. L'enseignement que j'ai à vous transmettre ne fera pas de vous un être meilleur et bon pour le futur de votre existence. Que suis-je, à l'instant où nos voix se rejoignent pour chanter une grinçante symphonie? Suis-je le produit de l'ingéniosité de votre imagination, un aspect plus complexe de votre rêve? Vous cherchez à découvrir l'identité d'autrui avant même de savoir pourquoi vous êtes devenu Zachary White, l'homme qui rêvait de sa mort. Saviez-vous comment vous étiez avant de mourrir, monsieur White? N'ayez pas peur de la vérité, toujours plus réelle elle sera, même dans le plus grand des mensonges.
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Zachary White
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MessageSujet: Re: Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut]   Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut] I_icon_minitimeLun 30 Mai - 20:11




Dans les ténèbres, seul le noir peut vous éclairer...

J’étais encore dans cet état de suffocation et ma vision faiblissait, devenant brouille et puis un petit gars me contourna pour ce dirigé vers cette pierre tombale qui m’était désignée. Il y apposa sa main et ensuite une peluche. Il semblait faire partit de ce tourment de confusion et il y était pour une bonne raison… Il bougea la tête de chaque côté pour ensuite ouvrir la bouche, il s’adressa à moi avec cette petit voix d’enfant. Les ténèbres semblaient vouloir m’envahir et j’étais d’un calme serein. Je ne sentais plus le besoin de respirer, mais celle-ci était revenue.

’’Pourquoi suis-je seul et à l'abandon, monsieur White? Pourquoi les grandes personnes ne s'occupent pas de moi? Est-ce qu'elles ont peur, comme moi? Je marche parmi les défunts, monsieur White, et je n'ai pas peur, je vous l'assure! Est-ce qu'ils pourront revenir à la vie vous croyez? Je ne sais pas ce qui se passe après la mort d'un corps, est-ce que l'âme survit à son tour ou s'emporte dans les cruels torrents de la mort éternelle? Je ne sais pas monsieur White, je ne sais rien de tout ça, après tout, je ne suis qu'un enfant. Les grandes personnes ne m'ont jamais rien expliquées, ce n'est vraiment pas juste! Elles croient que nous, l'enfance, la jeunesse, sommes voués à l'incompréhension et la plus profonde des incertitudes, je peux vous jurer que ce n'est pas vrai! Nous ne demandons rien d'autre que de la paix, de l'amour, de l'attention pour nous aider à grandir et évoluer comme tout humain normal! Avons-nous tous cette chance de devenir quelqu'un, de faire notre place dans ce monde noir et insensé? Je vais demander à mon ourson en peluche, si une forme de sagesse peut subsister en cette société de méchants et vilains humains tels que vous! Oui, vous n'êtes rien de plus qu'un incapable! Vous ne m'aidez même pas alors que vous préférez dévisager la preuve d'une mort vous n'étant d'aucune importance. Votre décès est survenu il y a bien longtemps, monsieur White, depuis l'instant où vous avez refusé notre vérité. Mais demandons à Patrick, voulez-vous?’’

Il avait raison! Ce jeune petit garçon dégageait une sagesse incomprise, même par moi. Il regardait ensuite ce petit ourson en peluche, il semblait attendre une réponse de celle-ci. Bien évidemment l’ourson ne lui répondit pas et il haussa les épaules pour ensuite rire. Il se dirigea vers moi, après avoir prit le soin de déposer son ourson devant la pierre tombale.

’’Comment étiez-vous avant de mourir, monsieur White?’’

Cette question me glaça le sang aussitôt qu’elle fût finie d’être citée. Je ne savais même pas quoi répondre à cette question… Qui étais-je? Je n’étais plus le Zachary que j’étais avant. Zachary White est mort depuis ce temps.

’’Je ne sais plus qui je suis…’’

Je me retournai pour vérifier où était rendu le petit garçon, mais il était déjà parti. Il m’avait laissé seul dans mes ténèbres. Je regardais l’ourson en peluche qu’il avait laissé sur ‘’MA’’ pierre tombale et la question qu’il m’avait posée résonna dans ma tête. Après quelques secondes j’avais transformé cette même question.

*Qui vais-je devenir après ma mort?*


C’est à ce moment que le sol commençait à trembler et qu’une main jaillit du sol en projetant la terre boueuse un peu partout. Un homme sortit de ce même sol, humide et froid, et se secoua un peu avant de passé les alentours de son regard. Il s’approcha de la pierre tombale et tournoya autour de cette pierre avant de s’arrêter et cette inconnu se mit à parler.


’’ En quoi êtes-vous arrivé à imaginer fictivement les circonstances de votre propre mort? Perdu et désespéré votre cas semble être, serais-je donc la main venant vous sauver en vous tirant hors de ses profondeurs? Ne voyez-pas en moi l'occasion de vous affirmer justice et courage, vous continueriez sur votre formidable lancée d'essais et d'erreurs. L'enseignement que j'ai à vous transmettre ne fera pas de vous un être meilleur et bon pour le futur de votre existence. Que suis-je, à l'instant où nos voix se rejoignent pour chanter une grinçante symphonie? Suis-je le produit de l'ingéniosité de votre imagination, un aspect plus complexe de votre rêve? Vous cherchez à découvrir l'identité d'autrui avant même de savoir pourquoi vous êtes devenu Zachary White, l'homme qui rêvait de sa mort. Saviez-vous comment vous étiez avant de mourir, monsieur White? N'ayez pas peur de la vérité, toujours plus réelle elle sera, même dans le plus grand des mensonges.’’

Cette homme… qui était-il? Son discours était confus à mes oreilles endoloris par la vérité même de ce qu’il venait de me dire.

’’Je ne comprends pas ce qui ce passe présentement… qui êtes-vous? Où suis-je? Suis-je mort? Je suis mort…’’


Il était devant ma pierre tombale, une main apposée sur pierre froide. À mes yeux il était devenu divin, il était là pour m’indiquer le chemin à prendre, ce que je devais faire pour devenir meilleur ou bien pire…


’’Qui êtes-vous?’’

Je n’attendais pas vraiment une réponse de sa part, peut-être qu’il n’existait même pas… J’étais dans un rêve ou bien dans une de ces visions incontrôlable dans un futur emplie de ténèbres et de désolation. Un futur où le Zachary White que tous le monde connaissait était mort et disparu, un futur que j’étais prêt à apprécier, à manipuler. Je regardais l’homme, de ténèbres vêtu dans l’espoir que le chemin qu’il avait à me montrer m’apportera vers une autre personne, autre que Zachary White…


Dernière édition par Zachary White le Ven 9 Sep - 21:27, édité 1 fois
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Alexis Kane
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MessageSujet: Re: Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut]   Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut] I_icon_minitimeMar 7 Juin - 1:17

Incompréhension, incertitude, illogique raisonnement de la vie, intelligible, intérêt intellectuel indéniable, voilà comment décrire ce qui pouvait être la présence réellement non-réelle de la fiction. Ce comment elle se manifestait présentement dans une forme des plus inconnues pour monsieur White. Créature humaine des plus insensées, pourtant dans l'équilibre de la société, où pouvait-on situer un homme en recherche de ses propres causes? Étant perçu comme une banale projection des profondeurs de son esprit, le supense et la surprise, Alexis en avait l'avantage du terrain. Jouer le jeu de la carte cachée, de la fausse image projetée, de l'illusion, cruel éloignement de son comfort, de ses habitudes, de sa chasse ancrée et répétitive. Était-ce une erreur, un passage volontaire vers l'échec ou un piège indescriptible? Le rêve demandait imagination parfois réaliste, parfois frivole, et réunir tous ces éléments dans un heureux mélange tout en évitant les débordements se révèlait une tâche mentale insupportable pour bien des constances cérébrales. Une manipulation de maitre, un ficelage du début à la fin sans détours, sans fautes, sans oublis. Tant de secrets et de mystères dans les origines de ses planifications sombrement ténébreuses, sans failles. La beauté de la perfection sous tous ses angles, l'image de la vérité de l'époque moderne que l'on cherche à étouffer, à renier, à faire paraitre comme fausseté et mensonge. Ironiquement, l'homme que peut être Alexis Kane, messager des ténèbres, vient faire la lumière sur ce principe incompris. Dans le rêve, à présent, tout lui est permis pour mettre en place le futur. Aujourd'hui, c'est le futur de la moralité Zachary White qui était sur la corde raide.

Peu volubile, le corps de Zachary n'exprimait que quelques brefs mots incertains et questionnant le ténébreux sur la situation du moment qui les réunissait dans un but obscur mais connu des pensées de l'Incube. Préférant l'art du silence, Alexis laissait sa main gantée glisser le long du monument en l'honneur de la gloire d'un mort dont l'heure n'était pas arrivée. Considérant l'absurdité de la présentation de la mortalité inscrite dans cette pierre, l'homme des rêves réunit sa force physique au creux de son poing, ses doigts se refermant brutalement sur eux-mêmes, retournant à leur profond sommeil. D'un élan précis, Alexis frappa la pierre tombale de son poing ganté et l'impact fut si dévastateur que l'élévation du monde matériel fut réduite à un état de néant et poussière en une fraction de seconde. Rejettant les résidus de pierre hors de sa portée, le ténébreux porta les mains à son dos avant d'échouer de cet amas de ruines pour prolonger une démarche lente et siniste vers la précence de monsieur White. Visant une idée juste, il s'exprima autant avec voracité que versatilité.


Dans les faits, je ne suis tenu de vos répondre à vos interrogations. Je suis l'inconnu de votre monde et vous ne seriez guère capable de faire la distinction entre ce que je suis et vos plus grands cauchemards. Sondez vos mémoires et vos souvenirs, monsieur White, et cherchez avec justesse une présentation en particulier du cirque médiatique. Jamais vous n'entendrez parler de moi dans les journaux ou en ondes sur les grands réseaux de télévision, pourtant, le passé rapproché se voit décoré de mon prestige pour la seule et unique apparition de mon entité aux yeux de la majorité de la population. Depuis le début des temps, monsieur White, j'oeuvre dans la discrétion la plus sourde et muette. Pourtant, je saurai toujours vous trouver les mots pour vous explique quelconque inexplicable, pour vous répondre quelconque questionnement, pour vous défier sur votre propre terrain. Est-ce la saveur du danger et du risque, si exquise et savoureuse pour nos innombrables festins, qui motive ma volonté à dépasser tout ce qui est entendu comme raisonnable et humain? Mais qui serais-je pour être en droit d'autant d'impulsivité? Qui suis-je, monsieur White, je vous concède que nous y méritons de s'attarder à cette problématique.

Accordant la fin de son discours avec une série de pas s'éloignant de plus en plus du cimetière, le pauvre homme absenté du sens de la compréhension n'avait aucune autre possibilité si ce n'était que d'être l'ombre de l'ombre elle-même. Sachant qu'il était de plus en plus prisonnier de cette cage se construisant abstraitement autour de lui, Alexis imagineait sans mal ce qui serait le prochain lieu de controntation et de défis des deux hommes distincts en tous points. S'effaçant telle une peinture s'écoulant hors des limites du tableau, l'ambiance glauque et macabre du repaire des damnés se volatilisait pour faire place à un tout autre phénomène environnemental. De nouveau, à perte de vue, jusqu'aux plus reculés recoins de l'univers, le ciel était noir et nocturme, témoignage de la domination de l'antonyme du jour. Autour d'eux, du sable et des dunes se dressant le long du paysage, receuillant l'horizon dans chacun des grains de sables. Au premier coup d'oeil, cet ennuyant emplacement ne semblait rien d'autre qu'un désert. Pourtant, entre certaines élévations, une imposante plateforme de marbre s'y était installé. Les dalles de ce plancher était alternativement blanche et noire, exactement comme un plateau du jeu d'échecs. Pour finaliser cette création, la dite plateforme était entourée de nombreuses estrades, à la manière d'un grand stade extérieur. Concrètement, on se serait crus dans une arène, et à quelques similitudes près, un véritable colissée. Qu'est-ce que le ténébreux pouvait avoir comme planification alors que Zachary apparaissait au beau millieu de l'arène? Assis avec classe dans l'un des nombreux sièges réserver à l'assistance, c'est avec une puissance redoutable que le timbre de sa voix voyageait jusqu'à l'auditif de monsieur White.

Vous pourriez sombrer dans l'ignorance vis-à-vis mon identité que je n'en serais point désolé de vous voir échouer de cette façon. Je ne suis qu'un pauvre visiteur cherchant la route des rêves mais entendons-nous que vous ne sera jamais assez dupe pour accepter de telles informations. Au même titre que vous, Zachary White, homme incertain et incompris, j'ai déjà été un homme au corps physique, de chair, d'os et de sang. Aujourd'hui, je ne suis plus qu'une masse fondue dans un univers que je me suis approprié de toute pièce. Les rêves sont sous-estimés, monsieur White, ils sont souvent perçus comme une valeur hors de portée servant d'espoir pour les plus faibles d'ambition. Intéressant comme constatation dont votre immense savoir avait déjà connaissance, nous sommes d'accord. Me répondrai vous que vous êtes toujours dans un suspense de savoir sous quel nom je peux me présenter. Ceci aiderait grandement votre pathétique cause, n'est-ce pas, monsieur White? Pourquoi accorder autant d'importance et de jugement à une simple appelation de lettres se regroupant pour être facilement préjugé d'une moralité déviante? Seriez-vous soulagé et appaisé de savoir comment ma personne est étiquettée dans les registres de la réelle vie? Véritable piège, trappe sans fond, je pourrais vous projetter une invention de toutes pièces et répondre au mensonge de perpétuité. Toutefois, sachez que malgré les apparences, je suis un adepte de la vérité, du seul et unique message se devait d'être respecté. Non pas pour vous plaire, je vous répondrai que je me fais identifié au nom de Alexis Kane.

Se volatilisant en épaisse fumée noire, le ténébreux surgit sur une des cases noires de la planche, tout juste devant Zachary qui ne s'attendait surement pas à un geste aussi précipité et soudain. Regardant autour d'eux, l'Incube invitait le rêveur à porter son attention sur les pièces du jeu d'échec surgissant une par une sur leur emplacement respectif. Toutes y étaient, sans la moindre exception, au détail près. Ce qui pouvait choquer, c'était la façon dont elles étaient présentées. Leur traits faciaux ne pouvaient être décrit tant ils étaient imprécis et diformes. Leur corps se tortillonaient dans tous les sens, chaotiquement, alors que l'on pouvait tout de même distinguer que c'était effectivement des représentations de personnes humaines. Les pions avaient des allures de goblins, le fou avait plusieurs bras, la reine était agencée de plusieurs poitrines, et que dire du roi qui n'avait plus d'oreilles ou de yeux, pourquoi, pourquoi donc? Alexis lui-même se délectait d'autant d'incertitudes au même moment. Lui qui avait la manière de voir tout de façon statique et calculée d'une minutie de fer. Se permettant d'acceuillir la réaction de Zachary d'un faible sourire de sarcasme ironique, le ténbreux se mit à tourner autour des pièces en les admirant avec fascination. Encore là, était-ce fondé ou bien simplement une fausse impression pour tromper la réflexion de l'hôte du rêve?

Magnifique chef d'oeuvre, vous ne trouvez pas? Une expérience de dualité que je vous propose, vous semblant pencher constemment d'un côté ou de l'autre de la balance. Ce que je vous propose, monsieur White, c'est rien de moins que le pouvoir, la vérité absolue. Vous croyez toujours que c'est un rêve, et il en est raison que ce l'est toujours. Sachez faire la distinction car ce que je m'aprête à vous exposer est d'une réalité bien frappante. Votre futur ne dépend que de votre capacité à accepter le contraire de vos croyances. Le bien ou le mal n'existent pas et pourtant, vous cherchez à faire l'un ou l'autre. Que cherchez-vous exactement, monsieur White? Enfin, si seulement vous saviez ce que vous voulez pour répondre à votre propre destinée.

Claquant des doigts de sa main gauche, le cavalier noir étant à la droite de Alexis avança de deux cases en avant de lui avant de se transposer sur la case tout juste à sa gauche. Serait-ce vraiment le déroulement d'une véritable partie d'échecs? Toutes les circonstances laissaient croire que non, surtout lorsque votre cavalier n'est rien d'autre qu'un cheval à la tête renversée vers l'arrière et dont la gorge est transpercée par un trident...
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MessageSujet: Re: Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut]   Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut] I_icon_minitimeVen 15 Juil - 23:45

Le décors changea totalement passant d'un cimetière remplie de ténèbres à une planche de jeu d'échec géant. Les pièces étant tous plus excentrique qu'une autre. L'homme venait de faire apparaître cette planche géante, mais dans qu'elle but... serait-ce là une des épreuves qu'il aurait mentionné. C'est alors qu'il prit la parole et j'observais ces pièces avec dégout et fascination.

"Magnifique chef d’œuvre, vous ne trouvez pas? Une expérience de dualité que je vous propose, vous semblant pencher constamment d'un côté ou de l'autre de la balance. Ce que je vous propose, monsieur White, c'est rien de moins que le pouvoir, la vérité absolue. Vous croyez toujours que c'est un rêve, et il en est raison que ce l'est toujours. Sachez faire la distinction car ce que je m’apprête à vous exposer est d'une réalité bien frappante. Votre futur ne dépend que de votre capacité à accepter le contraire de vos croyances. Le bien ou le mal n'existent pas et pourtant, vous cherchez à faire l'un ou l'autre. Que cherchez-vous exactement, monsieur White? Enfin, si seulement vous saviez ce que vous voulez pour répondre à votre propre destinée."

Il avait raison, le bien ou le mal? Je ne savais jamais ce que je devais faire. Le bien pour une question de moralité et le mal pour une question de plaisir enfouit. L'un m'empêchait de faire l'autre...

"Je ne sais pas... que dois-je faire? Montrez moi... Je ne veux plus être qui je suis..."

Il semblait vouloir me montrer la voie, celle qui mène vers la destinée parfaite, le chemin surmontable par n'importe qu'elle moyen. Le bien, le mal, les deux réunis pour que les deux n'est plus aucun sens. Je m'avançais vers lui quand une pièces du jeux avançait à la même vitesse de mes pas. Le défi était-il en cours? Je continuais d’avancer vers lui, mais je n'étais pas capable de le rejoindre comme si j'étais cloué sur place. Je marchais et les visions s'empara de moi. Je voyais des flash du visage du ténébreux devant moi apparaître qui semblait me crier dessus gueule grande ouverte et les yeux en orbite, des flash de deux secondes qui me faisait sursauter à chaque fois et me donnant un mal de tête atroce. J'arrêtai de marcher et j'aperçus à ma droite un homme qui marchait tout en me regardant, je l'avais déjà dans mes visions quand j'avais rencontré Quins! Mais qu'est-ce qu'il foutait ici?

"HEY!"

Je criais après cette homme en ignorant les ténèbres qui était devant moi. C'est alors que l'homme au loin s'approcha en courant vers moi en ayant la même face délirante que Alexis Kane avait dans ces flash. Il fonçait sur moi et une voix aigüe transperçait mes oreilles et je pouvais entendre une voix dans se grincement.

"Tu va bientôt disparaître pour me laisser entré dans ton monde!"

BAM! Un flash de lumière me heurta en même temps que cet homme hurlant décida de me traverser le corps. J'étais de retour dans la réalité...la non-réalité du rêve... au côté de Alexis Kane qui semblait contempler ce jeux d'échec, plus rien ne bougea comme si les les pièces attendait un ordre quelconque donné par Alexis.

"Vous allez m'aider?"

Je me permis de lui poser cette question dans un moment de silence, un moment qui semblait pour moi opportun. Je me trouvais dans l'incertitude et ma tête ne semblait pas être dans un états de tous comprendre. Mon rêve ne semblait mener nul part dans cet univers déjanté mené par cette homme mystérieux.
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MessageSujet: Re: Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut]   Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut] I_icon_minitimeSam 20 Aoû - 15:35

Jeu de hasard, jeu de stratégie, jeu de folie, véritable épopée vers l'incertitude. À quoi s'amusait-il? Que cherchait-il comme preuves, comme résultats, comme valeurs? N'était-ce qu'une grande et vaste mascarade, théâtre des instincts les plus imaginatifs pour répondre aux actes de l'adversité? Était-ce seulement sérieux et véritable comme enjeu, comme démesure? Comment le voyait-il? Perçu au travers des ténèbres comme une simple épreuve de tactique et d'esprit, les échecs sont le loisir des grands génies. Une précision extrêment minutieuse dans chacune de ses décisions, vue et revue à la lettre des milliers de fois en une fraction de seconde par le centre cérébral. L'erreur est inpardonnable, le faux pas est impensable, tout doit être parfait et sans failles. Entièrement à notre propre disposition, l'armée de cette guerre est soumise non pas de chair et de sang mais de pierre et de sévérité. Le plus faible échelon au plus redoutable des sommets, le contrôle est absolu et peut faire perdre la raison aux plus démunis des joueurs. Incomparable, la pression est. Savoir que chaque planification est déterminante, que tout dépend de votre prochaine geste, votre prochaine pensée, c'est l'équilibre qui n'en est que beaucoup plus frêle et fragile. Il réfléchissait à tout, il pensait à tout, il voyait tout, il entendait tout, il savait tout. Ce qu'il exécutait, c'était la perfection, le destin lui-même. Dieu le tout-puissant lui-même ne pouvait empêcher l'accomplissement de l'ingéniosité des ténèbres. Ce n'était plus que le rêve ou la réalité, c'était une limite que jamais l'humain n'avait transcendé de toute son existence.

Bougeant le haut de sa main pour rejoindre la crinière du cheval à la tête renversée, le ténébreux ne voyait qu'une seule et unique issue à cette platonique rencontre. Ce Zachary manquait de substance pour s'avérer un véritable phénomère, une révolution de la psychologie moderne. Plat et flasque, il n'était qu'animé par une continuelle remise en question sans rien comprendre aux principes le guidant sur le chemin inconnu. Plus ardu comme apprentissage, un résultat guère plus satisfaisant. Dévorant de son écoute les faibles questions du rêveur, Alexis restait songeur, pourtant évident, pourtant convaincu. À croire à tort qu'il se ferait aider par l'Incube, Zachary courrait à sa perte. L'aide, cette notion, cette dévotion pour ses proches et son prochain, inexistante et néante dans le creux de la volonté de monsieur Kane. Dans les faits, dans la toute vérité comme il enlace si bien, c'est d'un égoisme à en perdre la raison. Il en est conscient et pour tout dire, ça lui est égal, il s'en moque bien plus de cette perte de temps. Oubliant la pièce du cavalier, le ténébreux s'avança vers un des pions représentés en tant que goblins, tout près du fou qui avait le champ libre pour la prochaine démarche. Déposant sa paume gantée sur la tête du goblin de pierre, Alexis soupira légèrement.


L'opportunité de tendre la main envers son prochain vous semblait si alléchante que vous n'avez pu y résister. Problématique de la logistique du rêve oblige, vous n'êtes que sur une fausse piste dont le trajet s'est par lui-même dessiné sous la lassitude de vos pas effacés. L'absolu n'est pas répondu des exigences que vous vous êtes fait quant à la suite des évènements. À tort et de travers, vous imaginiez une attente pour un avenir utopiquement irréalisable. Ce qui vous serez apporté de bénéfique par ma personne ne se traduit aucunement par une réplique d'aide et d'entraide. Rassemblez vos esprits pour vos semblables en difficulté ils disaient, comment serait-ce possible si la planète entière est centré sur ses besoins autre que ceux de la communauté? Agir, provoquer, bouleveser, être le poids dans la balance. Il ne faut pas avoir peur de faire basculer l'équilibre, monsieur White, au détriment d'un poids risquant de plonger le Monde dans un destin se reprochant d'être indésirable, imprévisible. Voiler nos jours communs sous une toile de mensonges tissés par nos grands soins alors que toute la vérité est un met bien plus appétissant pour votre propre survie. Ceci n'est pas une aide, c'est une obligation pour révéler les secrets les plus enfouis de notre propre Histoire. Je ne vous aide pas, monsieur White, je suis votre pire cauchemard et pourtant, ceci sera le plus beaux rêve que jamais vous n'aurez fait.

Étirant son regard pour détailler la pièce du goblin reposant sous l'appui de sa paume, Alexis regardant le cavalier blanc qui avait fait son mouvement il y a quelques instants. Pourquoi la pureté de l'âme possèdait-elle ce privilège de débuter les hostilités? Démence d'une vie, devant rebroussée chemin devant la dite normalité, la plus belle injustice prouvant le favoritisme de la main du destin. Les règles en avaient été décidées ainsi et rien ne pouvait y faire. Pourtant, le ténébreux s'y pliait sans broncher alors que le goblin noir fit l'avancement de 2 cases, libérant ainsi un espace pour que le fou aux plusieurs bras se démènent sur le terrain de la guerre. Les provocations fusaient de toute part et bientôt, ce serait un véritable carnage de pierre et de fierté sur tout le plateau. Prenant tout le temps du monde pour sa propre personne, Alexis marcha jusqu'à l'autre côté de l'immense planche, délivrant Zachary d'un poids de l'incertitude alors qu'en cherchant à répondre à ses interrogations de simplistes, il ne faisait qu'implanter le doute de plus en plus creux dans ses méninges.

Vous seul savez ce que vous devez faire pour vous accomplir en tant qu'individu. Votre sort est déjà scellé, vous n'avez aucune issue et vous espérez la pitié pour vous en sortir. Faiblesse d'esprit, vous vous appitoyez sur un cas qui n'est plus de votre ressort. Que pouvez-vous faire, que pourriez-vous faire, que seriez-vous prêt à faire? Nous avons clairement établis que les fautives notions du bien ou du mal ne sont que fabulations inexistantes de votre inconscient. Oubliez l'entraide, oubliez le meurtre, oubliez la générosité, oubliez la brutalité, vous êtes à l'assault de la vérité, l'ultime et l'absolue. Vous la poursuivez, la chassez sans relâche, tel un prédateur aux crocs acérés, aux griffes mortelles, vous la voulez et vous ferez tout pour la mettre sous votre dent. Seulement, vous ignorez sa véritable nature, n'est-ce pas? Elle vous est secrète et mystérieuse, elle est la cause de tous vos soucis, camouflée dans le comfort des ténèbres, elle vous attend, au détour, prête à surgir, à vous prendre au dépourvu. Imprévisible, impitoyable, vous devez être plus rusé, plus agile, prêt à sacrifier tout ce qui vous est de plus précieux pour réussir cet exploit. La nuance se trouve ici, entre nous, la barrière se dresse, la limite de la moralité est tracée ici, sanglante de sa dureté, de son réalisme. Vous qui cherchez à renier sa propre identité, c'est le prochain pas devant être lancé et pourtant...

Laissant dans l'oubli le jeu d'échecs, l'Incube pivota sur lui-même pour se diriger vers une des cases situées parfaitement au centre du plateau. Secouant sa main d'une vive avancée vers les cieux, rien ne se passait mais les prochains secondes étaient déterminantes, cruciales. Une marre de sang s'écoulait du plancher sans que rien ne puisse se faire comprendre de sa raison d'être. De plus en plus dense et sombre, elle finit par laisser entrevoir un signe de vie. Une main humaine surgit de nulle part et tenta de s'accrocher à un recoin quelconque pour se hisser elle-même hors de sa sanguinolante position. Alexis avait vu à ce que tous les détails soit réglés à l'avance, ainsi, la malheureuse main trouva son salut en un coin de tuile légèrement déformé permettant à ses doigts d'y trouver un bon appui. D'une force inhumaine, secondée par une volonté d'acier, elle réussit à se tirer d'affaires, dévoilant ainsi la totalité de son entité corporelle. Comble du suspense, c'était une jeune femme, quelques années plus jeunes que les deux acteurs du rêve. Sa douce peau était encadrée d'une longue et épaisse chevelure blonde dont les pointes virevoltaient sous le coup d'une surnaturelle présence du vent. De grands yeux parfaitement bleus au millieu de son visage angélique laissait croire une innocence digne de la pureté sans fautes. Son sourire était à la fois triste et mélancolique, on avait seulement envie de la prendre dans nos bras pour la rassurer. Pourtant, son corps nu aux courbes bien arrondies ruissellait de sang et de remords. Que pouvait-elle bien cacher? C'est ici que la volonté de Zachary serait mise à rude épreuve. Restant quelques pas en face de la jeune femme, Alexis s'accroupit devant elle alors que cette dernière soulevait timidement son regard, semblant craindre un jugement ou une critique quelconque. Ce n'est pas au son de la voix retentissante du ténébreux qu'elle serait rassurée.

Ni son nom ou son passé ne vous sera dévoilé, vous verriez ainsi la difficulté fondre sous vos yeux. Elle parait belle et pleine de bonté avec son profond regard qui vous sonde l'esprit, le moindre espace de votre inutile carcasse. Pourtant, je vous révèle qu'elle transporte sur les épaules, à l'abris de toutes les indiscrétions, un terrible secret, lourd d'impact et de conséquences. Assez pour exiger la mort comme remplaçante du pardon. Un crime peut-il être autant inhumain? Pourtant, vous n'en savez rien, vos valeurs différant totalement des siennes. En êtes-vous à l'opposé ou sur la même longueur d'ondes? Seriez-vous prêt à franchir la limite pour retrouver votre propre personne? Sa vie est vôtre à présent, vous en faites ce que vous voulez.

Devant la pointe des pieds de Zachary, le ténébreux fit apparaitre un imposant couteau de cuisine très bien aiguisé. Identique au sein, il ne transportait surement pas autant d'historique, autant de mortalité, autant de cris, autant de monstruosité...
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MessageSujet: Re: Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut]   Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut] I_icon_minitimeDim 4 Sep - 12:46

Qu'allais-je faire? Devant cette inconnue, couteau à la main. Le discours d'Alexis qui retentissait aux plus profond de mon être. J'avais le choix, le devoir de choisir entre la vie où la mort de cette être qui semblait remplie d'innocence, mais qui cachait le mal dans ses yeux. Je m'avançais sans trop savoir quoi penser de cette action que je devrais poser.

"Qui êtes-vous?"

Aucune réponse... Je semblais parler à une marionnette sans vie que ce Alexis avait créé de toute pièce pour ce moment précis.

*Tue la!*

Cette voix encore qui refaisait surface. Toute en avançant vers l'être qui occupait toute ma pensé depuis que je devais choisir de sa fin ou de sa continuité. Les flashs commençaient, tous mon environnement changeait plein de miroirs apparaissaient et m'entourait comme des dominos éparpillés aux alentour. Les flashs successif laissait place à une vision constante et je pouvais m'apercevoir dans ses miroirs. Certains me montrait une image parfaite de moi sans le moindre défaut et d'autre montrait l'image d'une homme qui effectuait les même mouvements que moi. C'était cette homme, celui de mes visions. Il semblait hanter mes visions. Mon regard fixait le miroir dont l'image différait et puis toutes les images changeait pour devenir identique à l'unique miroir. Je m'arrêtai pour me tourner sur moi-même, ils me regardaient tous dans leur univers parallèle.

"Tu ne sais pas quoi faire Zack?"

La voix résonnait comme si plein de gens avaient parler en même temps.


"Laisse moi faire..."

Ils avançait tous vers moi et enjambaient le miroir pour sortir de celui-ci. Il y avait plus de cent personne qui s'avançaient vers moi en apportant avec eux l'ombre des ténèbres. Je retournai à ma préoccupation principal qu'était cette jeune femme recouvert du sang de cette marre d'où elle provenait et il était à côté d'elle, tous les autres avaient disparu.

"Cette femme ne mérite pas le pardon. Je vais te dire ce qu'elle à fait et ce qu'elle pourrait faire si toi tu ne l'arrête pas. Le meurtre, le mensonge et le mal ce cache derrière ce visage angélique."


J'écoutais, hypnotiser parce qu'il disait et puis des flashs brouillait ma vision, l'homme changeait pour devenir Alexis qui me regardait en attendant une action de ma part et puis ce revenait à l'homme de mes pensées.

"Mais pourquoi je l'a tuerais si je ne suis pas certain de ces intentions futur?"


J'avais l'impression de me poser cette question à moi-même. C'est alors que j'avançais vers elle, le couteau toujours à la main en tâtonnant le manche. J'étais à présent si près d'elle que je pataugeais dans la marre de sang qui fût sa porte d'entrée dans ce monde dément. Je l'a regardais droit dans les yeux et essayant de sonder son esprit, qui était-elle, qu'avait-elle fais? J'étais à présent qu'à deux pas d'elle.

"Il faut en finir maintenant Zack."

Je fermai les yeux et pris une grande respiration, en rouvrant les yeux elle pleurait, des larmes de sang longeait ces joues pour finir à son menton petit et frêle.


"Qu'avez-vous fait?"


L'homme du miroir s'approcha de moi pour me contourner de derrière et était maintenant à ma droite, du côté fatidique où le couteau reposait en attente d'une action. Il apposa sa main sur mon dos et j'avançais suivant la petite poussé de cette main posée. Je pris la jeune femme par la hanche et l'approcha contre mon corps. J'approchais ma bouche de son oreille pour lui chuchoter des mots rassurant et puis je sentis quelqu'un prendre mon bras et le plier vers l'arrière. J'empoigna le couteau plus fermement et...

"Je suis... désolé..."

J'enfonçais le couteau tranquillement dans l'abdomen qui laissait couler un flot de sang qui se mêlait à la marre déjà existante. Je reculais mon visage en aillant les yeux fermé et la femme n'y était plus, j'étais devant un miroir et mon reflet était en train de souffrir, du sang coulait de sa bouche et le couteau fermement encastré dans mon abdomen commençait à ce faire sentir. Le reflet changeait pour laisser place à l'homme inconnu.

"Je t'ai toujours dit que je prendrais ta place... tu as tué la seule partit vivante de ton être et maintenant je peux traverser cette univers parallèle pour être enfin toi!"

La douleur disparaissait, mais je sentais une présence prendre place dans mon corps. Comme si je n'avais plus le contrôle sur celui-ci. Tous s'arrêta avec un flash et j'étais de retour devant les ténèbres lui-même. La femme était par terre couteau dans l'abdomen et je n'avais plus cette impression d'être contrôlé, mais une présence m'habitait je pouvais le sentir.

"Qu'ai-je fais!?"

J'étais confus, les mains plein de sang et je ne comprenais pas ce qui c'était passé. J'avais vraiment tué cette femme, ma vision était donc vrai...
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MessageSujet: Re: Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut]   Le rêve dans les ruelles...[Alexis Kane][Conclut] I_icon_minitimeLun 17 Oct - 23:57




Mort. Extinction. Fatalité. Tout était accompli. Le destin était servi. C'en était fait. Les choses ne se pouvaient plus. Le rythme se perdait, s'oubliait, temporellement absent, tout semblait suspendu. Au premier regard, si irréel mais pourtant, ça n'avait rien de rêve. Le chemin vers la pensée, fond cérébral, masse de la mentalité, que dire, que faire? Un raisonnement? Une réaction logique? Réflexe répondant à un instinct quelconque? La fragilité de cette idée, pouvant à tout moment se perdre, s'effacer, devenir qu'un pauvre souvenir, une mémoire effacée. Un manque d'inspiration, et tout se dissipe, rien n'est plus. Le temps présent est passé, il est trop tard, on ne peut plus reculer. Avancer est risqué, un danger qu'on ne peut sainement percevoir dans le futur. La lame s'est déjà enfoncée. Elle blesse, elle fait mal, elle meurtrit, elle saigne, elle rougit. Le rideau se déroule, la toile se lève, la scène se trace, c'est une tristesse, un regret. On n'assume guère ses actes et pourtant, pourtant, ah mais pourtant, c'était notre main, notre paume, notre doigté qui se déclarait coupable d'exécution irréprochable, voir irréversible. Avoir le malheur d'assister au théâtre de notre propre désolation n'est pas un privilège que l'on octroie pour le commun des mortels. Avoir le malheur de savoir que la mort d'un innoncent, d'une âme perdue, en peine, errant dans les catacombes des ténèbres du plus mauvais de l'humanité. Les remords, le deuil, rien n'est plus qu'un mauvais rêve. C'est le dur coup de la réalité, la mort qui nous guette, cette grande faucheuse qui vous poursuit dans l'ombre, attendant vos premiers pleurs pour vous prendre en peur. Aujourd'hui, à ce jour, dans les songes les plus redoutés d'un esprit quelconque, toute cette vérité éclate et prouve que rien n'est infaillible. Rien n'y résiste, rien ne se perpétue. Aujourd'hui, la vérité sera devenu absolue et à son réveil, Zachary White ne sera plus qu'un simple homme dans la jungle moderne, il sera le premier maillon d'une chaine s'enroulant autour de la cheville de la société, prête à remonter jusqu'à sa tête pour lui faire perdre jusqu'au dernier des souffles.

Doublant la montée des vents pour s'approcher du corps inerte et ensanglanté de l'innocence incarnée, Alexis se pencha devant ce cas corporel particulier. L'exquise arôme du sérum écarlate vint lui chatouiller les cavités faciales. Que c'était un parfum à la fois doux et poignant, mélancolique et morbide, c'était une effluve parfaite, le cri même du meurtre à l'état pur. Il était d'une intensité incroyable, ce sang. Il était flatteur, tentation et provocation. Il nous attirait dans ses bras, il voulait nous consoler et bien sur, si difficile d'y résister. Étirant l'extrémité des doigts de sa main droite, le ténébreux plongea que très légèrement sa peau recouverte de cuir dans la flaque rouge aux côtés de la défunte. Laissant quelques gouttes s'imprégner à même le tissu du vêtement, l'Incube souleva ses phalanges pour les déposer près de ses lèvres avant de laisser sa langue, vampirique et assoifée, se dérouler pour déguster le dit repas si gastronomique. Un appétit si bien comblé et pourtant, ce n'était que l'entrée en matière. Oubliant l'immondité dont il était le principal acteur, l'homme aux noirs desseins se releva de sa position accroupie et tourna le regard vers le visage confus et atterré du rêveur. Zachary ne comprenait sans doutes pas l'ampleur de sa réalisation. Écoutant sa respiration rhythmée pendant quelques cruels instants de silence meurtrier, Alexis se recula légèrement pour mieux observer le portrait de la scène. Jamais sa voix n'avait été aussi percutante, aussi puissante, aussi paralysante tellement elle était teintée d'un charme indescriptible, voir irrésistible.


Cette jeune femme trainait dans son ombre un lourd et terrible secret. Votre esprit cherche à vous convaincre que c'est une mascarade, une simple bêtise qu'on passait sur vos valeurs pour appaiser les conséquences. Monsieur White, cette jeune femme était une abomination, plus qu'un monstre ne voulant que satisfaire son appétit sanguinnaire et sexuel. Voyez-vous, elle n'était plus qu'une bête sauvage, les yeux rougis par l'égoisme de ses besoins, les sens assaillis, les crocs pointus, enfoncés, les griffes courbées, pointues, acérées, prêtes à découper votre chair en morceaux. Une meurtrière, une nymphomane, servant les pires sévices aux innocents, se délivrant du poids des pires pêchés de notre société pour se voir devenir ce que vous ne serez jamais: quelqu'un. Une personnage. Un individu à part entière. Elle a ôsé, elle a agit, on l'a punie, le prix à payer, vous ne pouvez le niez. Malgré ses écarts, malgré sa décadence, voyez-vous en le confort de la mort son repos éternel? L'âme vaguant en paix, savez-vous, une utopie irréalisable se déclinant de nos propres responsabilités. Pourquoi quitte t'elle, sans vie, sans souffle, sans rêves? Pourquoi l'avoir servit à une haute instance qui nous échappe de toute compréhension? Qu'est-ce que vous avez fait? Comprenez vous seulement pourquoi le geste a été posé de votre main?

Posant doucement les paupières de ses yeux en repos, dissimulant ainsi toute forme de regard et d'observation, le ténébreux respira calmement alors qu'il faisait face au corps injustement meurtri de cette jeune femme sans nom, sans identité, sans passé, ni présent, ni avenir. Portant son esprit jusqu'au moindre recoin de ce monde de rêves et de déceptions, Alexis fit preuve une fois de plus de l'ingéniosité de sa surnaturelle puissance alors que tout lui était à ses pieds. Un tremblement venait arracher les pires secousses aux entrailles de notre chère planète se fit sentir à grandeur. Tout se perdait, les sens étaient innondés, les fissures ruiselaient sur la surface du sol, déchirant à grandeur ce qui se voyait être le plancher de l'humanité. Le craquement s'en suivant était lourd et sourd, une très grande source venant pertuber même l'oreille la plus attentive. Zachary ne pouvait ignorer ce détail, alors que toute l'attention destructrice de l'environnement semblait graviter autour de lui. Une première crevasse prit vie au beau millieu de l'échiquier, puis une jumelle qui suivait derrière elle et bientôt, c'était leur soeurs qui s'attaquaient à la grandeur de la plate-forme duel du pur et du sombre, du blanc et du noir. C'était un monument qui s'écroulait sous les pieds des deux distincts personnages, tout fuyait, tout se chamboulait et sous leur grandeur, ce n'était plus qu'une profonde et imposante marée de lave en fusion, dévoilant ainsi ce qui se voilait sous les entrailles gastriques de la Terre. Là où on reconnaissait sans peine ni mal la touche particulière de l'Incube, c'était l'endroit où se retrouvait lui-même et monsieur White.

Le point de vue était à couper le souffle. L'horizon se perdait dans la grandeur des cieux. Une beauté incomprise, une oeuvre d'art moderne et impresionnante. Elle était fantastique, voir audacieuse de ses fondations. Une architecture riche en culture, celle qui nous murmurrait toutes les conclusions possibles de l'imagination. Elle brillait, c'était une étoile dans le paysage urbain de notre époque désabusée et manquant d'appréciation pour cette poésie matérielle hors normes. Majestueuse, dominante, la Basilique Saint-Pierre surplombait la vue de la cité malgré la valeur historique de cette dernière. Un point de vue religieux manquant d'objectivité pouvait voir cette construction comme une peinture de la main de Dieu lui-même. Comme un don des cieux pour la bonne volonté de l'humanité à faire de leur société un monde meilleur. Et dire que tous avaient tant gâchés leur chance en propageant comme une vulgaire trainée de poudre les mortels pêchés interdits de la Bible sacrée. Levant son regard vers la majestuosité du ciel, remarquant la noirceur de ce dernier alors que le plus gourmand des orages roulait sous la subtilité de la masse nuageuse, prêt à exploser à n'importe quel moment. Accueillant la colère de l'horizon d'un maigre mais terrifiant sourire, le ténébreux marcha jusqu'au rebord de la toiture, laissant légèrement la profondeur de son regard se perdre jusqu'à la terre des hommes.


Que pensez-vous de la religion catholique, monsieur White? Cette institution morale de qui toute créature vivante possèdant le pouvoir de la pensée dépend? Y croyez-vous à cette fable pour les appauvris, à cette légende urbaine montée de toute pièce pour plaire à vos faux espoirs? Monumentale méchanisme très imaginatif quand on y repense et que dire de la bible, le plus célèbre livre de fiction de tous les temps. Le premier à voir ses lettres écrites à même l'Histoire. Le premier d'une longue génération d'erreurs, de faux visages, de témoignages prouvant envers et contre tous qu'aucun pêché ne pouvait nous échapper. Comment croire un ouvrage qui décrit lui même les tous premiers êtres humains à commettre la première bévue? L'histoire de la pomme et du reptile, ne me faites pas rire, comment voulez vour que la croyance en ce récit soit sans failles? La bible, recueil débordant de manque de subtilité, notre père Divin y fait malheureusement mauvaise figure. Que pensez-vous de la religion, monsieur White? Cause de guerre et de conflits depuis des siècles. Nombreux sont les gens, les pauvres individus, parfois innocents, parfois coupables de tous les vices, morts de cette main gourmande et avare. Une église est vouée à la richesse et ses pratiquants, ses plus grands défenseurs, ont l'audace de vous forcer la main pour remplir la poche mensongère de leurs finances. Pourtant, c'est ici que la fin de votre périple s'annonce, savez-vous pourquoi, monsieur White? Réflexion, pensée, idée, soyez ingénieux et trouvez la subtilité de cette situation. Soyez plus malin que votre propre subconscient et déjouez vos rêves les plus fous.

Oubliant l'environnement l'instant de quelques secondes, Alexis se retourna d'une lenteur exécrable en direction du rêveur pour le fixer de son lourd et profond regard de secrets et de mystères. Les cloches de la fin résonnaient de toute part, il était temps de tirer le rideau sur cette scène devenant de plus en plus grossière. Le cas de cet homme restait un questionnement après toutes ces réponses, y avait-il vraiment un avenir à en tirer? Toutes ces explications, était-ce un temps bien investi? Après tout, ce n'était plus une notion dont il devait s'inquiéter mais chaque rêve qu'il détruisait devait en construire un meilleur. Ce n'était pas cette impression qu'il ressentait alors qu'il vaguait dans les songes d'un homme aussi confus. Fissurant son immobilisme pour faire quelques pas perdus dans les grondements de l'orage faisant son chemin vers les protagonistes, le ténébreux tira profit de sa maitrise sur les méchanismes subtils du monde du rêve pour faire avancer sa propre cause. Croisant ses doigts les uns dans les autres alors que ses bras se laissaient tomber devant lui, l'Incube frappa la riche toiture de son pied, secouant d'un impact violent les fondations même de la Basilique. Quelques tuiles vinrent se déloger pour virevolter dans tous les sens, détruisant dans leur trajectoire l'immense croix qui se dressait sur le sommet du monument et passant très près de causer de sérieuses blessures à Zachary. Voyant le point le plus surélevé de la Basilique complètement dégagé, Alexis invita le rêveur à le suivre alors qu'un escalier de marbre se dressait devant eux pour rejoindre l'ultime apogée de la construction. Étant de plus en plus proche des cris provocateurs de l'orage, l'homme aux sombres dessins claqua subitement de ses doigts gantés alors qu'une immense croix d'ossements surgit du toit de la Basilique pour se figer dans le temps. Elle était imposante, elle menaçait, elle criait la peur et la terreur. La touchant du bout de sa paume, il hocha la tête pour diriger son attention vers Zachary qui devait voir la confusion se faire encore plus envahissante.

Selon le récit de fiction divine, Jésus-Christ, fils du tout puissant créateur, aurait été crucifié pour un crime contre l'humanité. Voilà qui relève d'une incroyable hypocrisie alors qu'à ce jour, il est vu comme le messie de la civilisation. Où es l'erreur, où est la bévue? L'homme s'est laissé froidement assassiné, voir sacrifié, pour satisfaire les envies d'une haute classe sociale. À notre époque moderne, on juge le meurtre comme étant une froide et cruelle valeur manquant de moralité. Et pourtant, elle est ancrée à même les racines de l'homme lui-même. L'humain manque encore de compréhension et toujours ainsi ce sera le cas. Il en va de même pour votre triste histoire, monsieur White. Ombrant sur votre sens logique, cette confusion ne se disperse guère. Vous ne savez plus, vous manquez votre identité, vous oubliez, vous effacez vos pires souvenirs. Vous doutiez de votre ligne de conduite et pourtant, vous ne savez décrire ce que vous pouvez considérer comme le bien ou le mal. Que voulez-vous faire de votre existence, monsieur White? Désirez-vous servir des valeurs dites honnêtes mais ayant un fond bien caché d'égoisme ou bien vous appaiser l'esprit en succombant aux plus alléchants supplices du maléfisme?

Frappant légèrement la croix du revers de sa main, Alexis s'en éloigna pour dépasser Zachary, laissant ses pas le guider dans le vide alors qu'il flottait sans problèmes dans les courants d'air. Fermant les yeux, l'homme tourna légèrement la tête vers l'arrière et porta son regard une dernière fois vers la Basilique et un Zachary complètement abasourdi par l'ensemble de la situation.

Jamais vous ne pourrez poursuivre votre chemin si vous n'êtes pas préparé à faire un choix. Sans être à l'abris de répercussions et de conséquences, vous serez la victime première de circonstances qui ne seront pas de votre bon vouloir. Soyez prêts à tout, à l'extrême, à l'opposé de tout ce que vous avez cru. La notion humainement dite du mal n'est pas aussi simple que de transpercer une peau innocente d'une lame affutée. Même les plus grands justiciers sont appelés à tuer pour défendre leur intérêts. Monstre, abominable créature, vous pourriez devenir tout ce que vous redoutiez. Ne chassez jamais vos plus grands cauchemars, monsieur White, ils vous suivent à même votre dernier pas.

Lentement, mais avec confiance et assurance, le ténébreux laissa sa démarche l'emporter dans le lointain horizon grondant d'éclairs et de roulement de tonnerre. Lentement, il s'effaçait du rêve, ne se faisant qu'être un simple souvenir que jamais Zachary n'oublierait à son réveil.
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