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 On se souvient de notre première fois... (PV Scar!)

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MessageSujet: On se souvient de notre première fois... (PV Scar!)   On se souvient de notre première fois... (PV Scar!) I_icon_minitimeMer 24 Mar - 2:31

Quelques jours auparavant...

«J’te le dis, Santini, j’suis imbattable dans tout c’qui implique des cartes! Poker, Blackjack, peu importe, j’vais te plumer sans qu’tu puisses t’en sortir. Tu vas… »

« Ferme ta gueule et passe les cartes, j’ai hâte de voir ça! »

Dante n’était même pas près de rigoler. Ce type qui lui faisait face, ce Francis Neil, il lui tombait sur les nerfs à un point tel qu’il avait de la difficulté à se concentrer sur ses cartes. Probablement que c’était la technique de son adversaire. Ou peut-être aussi n’était-il qu’un abrutit. Abrutit ou non, Neil était un homme qui commençait à émerger sur la scène du crime organisé de Manhattan, surtout dans le jeu et la prostitution. Émerger à un point tel que Santini avait déjà accumulé certaines dettes à son égard. Pas trop de dettes, mais assez pour que le gangster envoie quelques un de ces hommes chez l’italien. Cependant, Francis, en nouveau chef de gang orgueilleux et intrépide qui se respect, avait envie de jouer un peu avec celui qui lui devait de l’argent. Il lui proposa de « jouer » pour sa dette, puisque c’était bien en jouant qu’il avait réussit à se mettre dans de beaux draps. Comme il n’avait pas trop le choix, Dante lui avait proposé le poker, puisque jusqu’à maintenant, c’était un des jeux auxquels il se montrait le plus chanceux. Quoi que jusqu’à maintenant, l’enjeu n’avait jamais été ses deux jambes, et qu’il n’avait jamais eu à jouer avec deux énormes armoires à glace le coupant de la seule issue d’un lugubre sous-sol mal éclairé. Vous savez, ce genre de condition…

Rapidement, les cartes tombèrent. Dante s’avéra assez chanceux, en effet. Il bluffait aux bons moments, misait les bons montants. En fait, Santini se débrouillait très bien, assez bien pour donner des sueurs froides à Neil. Après environ une heure de jeu, Dante avait même réussi à regagner sa dette, et même faire quelques profits. Brusquement, Richard se leva, faisant tomber tout ce qui se trouvait sur la table. Une rage d’humiliation déformait ses traits. Apparemment, il ne s’attendait pas à se faire massacrer d’une façon aussi rapide et complète. Avant qu’il ne puisse placer un mot, Dante sentit un choc puissant derrière sa tête. Des éclairs passèrent dans son champ de vision et il sentit ses jambes se dérober sous son propre poids, mais ne sentit pas le choc de son corps contre le sol. Il avait perdu conscience avant…


Quelques heures plus tard…

Le réveil fut plus pénible. La première sensation qu’il fut en état de comprendre fut l’odeur pestilentielle d’ordures moisis et humides reposant depuis plusieurs jours, voir plusieurs mois. Puis vint la rudesse de l’asphalte contre sa joue gauche, et enfin la douleur atroce derrière son crâne alors qu’il retrouvait la force de bouger. Finalement, il retrouva ses souvenirs : Neil, le poker, sa victoire qui se révéla être une cuisante défaite. Sans se retenir de pousser un flot de jurons visqueux, il se releva péniblement pour simplement constater qu’il n’avait plus un seul dollar sur lui. Neil en avait profité pour le dévaliser et l’avait abandonné dans une ruelle dégueulasse, et cette simple constatation fit monter une rage comme on en ressent peu dans la vie de tous les jours dans les veines même de Santini. Il en oublia ses blessures, il en oublia ses courbatures et il poussa un cri puissant tout en donnant un violent coup de poing dans le mur de briques, puis un coup de pied dans les nombreux sacs à ordures qui trainait par là. Son sang italien bouillait dans son for intérieur. Il devait se venger au plus tôt, il devait faire savoir qu’on ne s’en prenait pas aussi violemment à Dante Santini sans en payer le prix. C’était à ses yeux une insulte directe, et rien ne pouvait l’offusquer plus que cela. Il se vengerait. Dès qu’il serait rétabli…

Et le soir venu…

Deux jours plus tard, Dante était maintenant capable de se lever le matin sans sentir son sang lui pesé lourdement au niveau de la tête. Il allait pouvoir faire payer Neil. Il s’était informé et savait où résidait ce dernier. C’est tout ce qu’il lui fallait. Lorsque le soleil disparu finalement, Santini pris son fidele revolver ainsi qu’un gros couteau de cuisine qui lui avait servi à plusieurs reprises dans les situations les plus dangereuses. Et la pièce de résistance de son équipement : son fusil à pompe baptisé Potere. Il l’arma avant de partir et se pris deux cartouches supplémentaires. Il était fin prêt. Il jeta tout de même un coup d’œil aux gros sachets de cocaïne qui traînaient paresseusement, certains éventrés et entamés, d’autres en attente de se faire consommer. Peut-être juste un peu, avant de… Non, ça sera sa récompense une fois le fait accompli.

La maison de Neil reflétait très bien l’état de son propriétaire : une vieille baraque à laquelle de nombreux ajouts trop chic contrastaient brutalement. Dante fuma une cigarette en étudiant la maison, mais il était trop enrager pour penser profondément à une stratégie quelconque. Il voulait le sang de Neil sur ses mains. Il pouvait seulement être surpris par l’absence complète de garde. C’était assez étrange pour un chef aussi orgueilleux que ce trou du cul, mais bon, il allait bien pouvoir faire avec. Sans plus attendre, Dante quitta traversa la rue qui le séparait de la résidence, puis le terrain et arriva à la porte. Barrée, bien évidemment. Soupirant, il prit Potere et pointa la poigné. Le coup de feu qui s’échappa de l’arme défonça totalement la serrure, et le coup de pied que l’italien donna à la porte pour qu’elle s’ouvre n’était pas entièrement nécessaire.

« Francky, trou d’cul, où tu t’cache? Faut qu’on cause! »

Les lumières étaient allumées un peu partout dans la maison, et le seul son audible était celui d’une télévision à l’étage. Dante s’y rendit et tomba dans la chambre de Neil, où il trouva se dernier ne portant que ses sous-vêtements et menotté à son lit, autant les chevilles que les poignets. Un masque recouvrait ses yeux, l’empêchant de voir ce qui se tramait. Santini remarqua un léger filet de sang au coin de ses lèvres. Amusé, il dégaina son revolver pour le pointer vers son adversaire.

« Je te dérange? Tu sembles légèrement occupé mon coco! Mais bon, peu importe, ça ne sera plus important pour toi dans quelques sec… »

Le contact froid du métal d’une lame dans son cou coupa court au monologue de Dante. Il sentit une poigne ferme lui saisir son bras qui ne tenait pas d’arme, puis la délicate odeur d’une femme atteint ses narines. Il aurait du s’en douter, Neil ne s’était pas menotté seul par plaisir personnel. Il lâcha son revolver qui tomba au sol à coté de Potere. Même s’il lui restait encore son couteau attaché à sa ceinture, sa position présente ne rendait aucune tentative de dissimulation possible et la demoiselle qui se trouvait derrière lui ne pouvait pas manquer la grosse lame qui pendait à sa taille. Bref, il semblait bien cuit…

« Eh bien, apparemment, tu vas être sauvé par tes pulsions sexuelles malsaines… Sauvé par ton vice, comme toujours. On se retrouvera en enfer, salaud! »
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MessageSujet: Re: On se souvient de notre première fois... (PV Scar!)   On se souvient de notre première fois... (PV Scar!) I_icon_minitimeJeu 25 Mar - 2:07

    J-5

    La porte du bar s’ouvrit et se referma silencieusement sur la jeune femme qui venait d’entrer. Ce n’était pas très franchement un lieu des plus chics, mais Scar y était en mission. La canadienne était vêtue d’une robe qu’elle affectionnait particulièrement, rappelant la mode des sixties. Style qu’elle portait très bien, et qu’elle savait de source sûre apprécié par le jeune homme qu’elle approchait doucement. S’installant à quelques places de lui, elle la vit l’observer en coin. Alors que Scar lui offrit un sourire encourageant sans être aguicheur, la porte s’ouvrit une nouvelle fois, cette fois-ci cognant bruyamment contre le mur. Dans l’embrasure, un homme tout sauf avenant, et l’on pouvait le savoir influent dans le quartier au nombre de gorilles qui semblaient l’accompagner.

    Alors qu’elle commandait d’une voix distraite en croisant les jambes, un sifflement tout à fait vulgaire et mal placé se fit entendre. Sans avoir à lever les yeux de son sac, elle su que l’objet de la plaisanterie n’était autre qu’elle-même. Quel humour ils avaient dans cette ville. Elle ne s’y ferait tout bonnement jamais. Lorsque finalement Scarlett se décida à relever la tête, elle s’aperçut que les importuns se trouvaient devant sa table, lorgnant sur elle comme sur de la viande fraiche. Sa mission avec le bel homme de la table voisine risquait de mal tourner, mais ce richissime boursicoteur en valait la peine.


    ‘‘Salut ma jolie. Je t’ai jamais vue dans le coin, t’es nouvelle ?’’

    Voyant qu’elle ne semblait pas vouloir lui répondre, le malotru poussa le vice jusqu’à s’inviter à sa table, ses sbires en faisant de même et ainsi encercler la jeune femme. Mais la tueuse ne semblait toujours pas disposée à leur faire l’honneur d’une réponse, aussi le chef de la bande reprit-il :

    ‘‘Tu sais, si tu cherches du travail dans le coin j’peux t’aider. J’suis pas mal respecté ici, et puis on manque de jeunes filles aussi mignonnes…’’

    En disant cela, l’homme avait glissée une main sur la cuisse de la brunette dont le sang ne fit qu’un tour. Elle se leva brusquement, mais alors qu’elle allait répliquer le gibier de la jeune Bathory vint à son aide.

    ‘‘Un vrai gentleman se doit d’attendre qu’une demoiselle l’invite à sa table avant de s’y asseoir. Tout comme il se doit de garder sa langue dans sa poche ainsi que ses deux mains.’’

    Au final, après une altercation qui n’avait fait qu’un peu de bruit, les brutes épaisses quittèrent le bar. Quelques temps plus tard, Scar et son ‘sauveur’ partirent ensemble également.

    J-2

    Assise en tailleur et mangeant des chips dans un short et un t-shirt trop grands pour elle, Scarlett jubilait. Les infos du soir annonçaient la découverte du corps d’Antonio Cruzàn, riche trentenaire connut pour ses placements particulièrement habiles. Il semblait qu’il ait été la nouvelle cible d’un tueur en série qui fait rage dans la région depuis peu. D’après plusieurs témoins, la victime avait eue une altercation un peu plus tôt dans la journée avec un certain Francis Neil.

    *Je te tiens…*

    Scarlett sautillait sur le canapé tandis que sa sœur entrait dans la pièce. Lorsque cette dernière demanda ce qui la mettait de si bonne humeur, la cadette répondit :

    ‘‘Si quelqu’un nous mettait des bâtons dans les roues, même involontairement, on ne l’aimerait pas, si ?’’

    Incertaine, Rebecca hochement lentement la tête en observant étrangement sa sœur. Cela ne pouvait être de bonne augure.

    ‘‘Et si on ne l’aime pas, il pourrait tout aussi bien mourir, on s’en fiche pas vrai ? Alors tant qu’à faire, on pourrait le tuer nous même tu ne crois pas ?’’

    Logique imparable aux yeux de Scar. Sa jumelle par contre avait du mal à voir l’évidence. Mais elle savait cependant parfaitement bien où la tueuse voulait en venir, aussi s’empressa-t-elle de s’installer aux côtés de sa cadette et, après avoir posées les chips sur la table basse, prit les mains de celle-ci et la regarda dans les yeux.

    ‘‘Non, Scar. Je sais ce que tu veux, mais non. On risquerait ce qu’on a pour de stupides vengeances personnelles ?’’
    ‘‘Nous non, mais on n’est pas obligées de signer. Laisse-moi le faire seule si tu n’as pas envie. S’il te plaît allez… Je m’ennuis quand je dois rien faire.’’


    Scar tentait tant bien que mal de garder son sérieux tout en implorant sa sœur du regard. Elle savait pertinemment qu’elle allait gagner cette bataille : Rebecca préférait encore l’envoyer faire des bêtises dehors plutôt que de l’obliger à tourner en rond chez elles. Ce n’était pas la première fois bien sûr que la cadette tuait purement pour le plaisir, et ce ne serait pas la dernière. Sa jumelle soupira.

    ‘‘Tant que tu es là pour le diner avec les voisins…’’

    Jour J

    Décidemment, c’était trop facile. Cet imbécile heureux de Neil lui facilitait bien la tâche. Etait-il stupide, ou bien se croyait-il invincible ? Pendant une seconde, Scar se mit à douter. Et si elle avait mal calculé ? Si le rustre était un spécial ? Mais elle se tranquillisa aussitôt. S’il était spécial, cela en ferait déjà un de moins d’ici l’aube. Depuis qu’elle avait décidé de rendre une visite au malpoli, le jeune Bathory s’était minutieusement préparée. Ce soir, elle savait que la sécurité allait être négligée, inconsciemment du au fait qu’un match particulièrement attendu allait être diffusé au bar du coin de la rue. Match qui promettait de rendre tout le quartier très bruyant.

    Bien sûr, des ‘gardiens’ avaient été postés à l’entrée, mais Scarlett n’avait eu aucun mal à les entrainer à l’intérieur de la maison où elle pu les égorger dans un silence total. Bien sûr encore, personne d’autre dans la maison n’était présent pour assurer la sécurité du propriétaire de ces lieux d’un mauvais goût certain. Et bien sûr, ledit propriétaire regardait lui-même le match à l’étage, dans la chambre du maître des lieux. Lorsqu’il l’aperçut, Neil eut une lueur d’inquiétude dans les yeux avant que celle-ci ne soit rapidement remplacée par de l’envie alors qu’il l’observait de haut en bas. Car une femme qui lui aurait voulu du mal n’aurait certainement pas pu arriver jusque là.


    ‘‘J’te reconnais. T’es la nana du bar, celle qu’est partie avec le type que j’suis censé avoir descendu.’’

    Alors qu’il parlait, Scarlett enleva son manteau, découvrant une légère robe rose pâle qui rappelait la couleur de sa peau de pêche. Enlevant ses chaussures mais gardant ses gants de tissus blanc qu’elle avait changé un peu plus tôt, elle s’approcha pieds nus jusqu’au lit où était affalé l’homme, son sac à la main. Il dégluti d’anticipation et, tandis qu’elle s’approchait maintenant à genoux sur le lit, elle se mit à califourchon toujours sans rien dire alors que la télé continuait, imperturbable.

    ‘‘Alors chérie, j’imagine que t’as changé d’avis et que tu veux du travail ? J’suis très exigeant tu sais, et…’’

    Un doigt posé sur ses lèvres fit comprendre à l’homme de se taire cependant qu’elle entreprenait de l’attacher au lit avec les paires de menottes que la jeune Bathory avait sorti de son sac. D’abord les mains, puis les pieds, alors qu’au loin les cris des supporters se faisaient entendre. Ceci fait, tout aussi tranquillement elle récupéra un couteau qu’elle avait prit au rez-de-chaussée. Aussitôt, sa victime se mit à s’agiter nerveusement.

    ‘‘Doucement ma jolie. Qu’est-ce que tu comptes faire avec ça ?’’

    Souriant innocemment à la lame, Scar répondit rêveusement :

    ‘‘Je vais commencer par te couper ici et là, pour m’échauffer. Ensuite, je vais t’amputer d’un peu tout, t’écorcher de-ci de-là. Attend !’’

    Soudainement excitée, comme si elle venait de se réveiller de son rêve, la brunette récupéra une petite boîte en carton qu’elle avait également récupérée en bas et la présenta à son gibier. Elle sautillait sur place comme une enfant.

    ‘‘J’ai même des allumettes regarde…’’

    Mais il n’en fit rien. A la place, il se mit à hurler de tout son être, les yeux exorbités de terreur lorgnant sur la lame près de la jeune canadienne. Prise d’un excès de colère, Scarlett frappa violemment Neil, avant de récupérer le couteau pour le frapper une deuxième fois ce qui eut pour effet de le sonner. Les yeux lançant des éclairs de folie, Scar déclara :

    ‘‘Il n’est absolument pas dans mon intérêt de prendre avec toi le moindre risque. En théorie je pourrais te laisser hurler jusqu’à ce que ton foutu cerveau explose et personne ne t’entendrait. Et si j’ai patienté jusqu’à aujourd’hui c’est parce que le match et les boissons à moitié prix si les Spartans gagnent ont attirés tous les ratés du coin au café de Joe, et que par conséquent tes gorilles se sont offert des vacances. Sauf que là il est quand même possible que quelqu’un promène son chien dans le coin et t’entende beugler, alors la ferme !’’

    Une expression de pure horreur s’était affichée sur le visage de la victime. Il avait été pris au piège par une gamine. Alors qu’il réalisait encore ce qui lui arrivait, un son étouffé de tir et de cris parvint de l’entrée en bas. Scar tourna vivement la tête vers la porte, et des bruits de pas montèrent jusqu’à la chambre. Avant que l’homme n’ait pu dire quoi que ce soit, la jeune Bathory dirigea la lame vers l’entre-jambe de ce dernier et chuchota, menaçante :

    ‘‘Un mot, un seul petit son et je commence l’amputation par un coup bas, c’est clair ?’’

    Alors qu’il hochait frénétiquement la tête, la canadienne couvrit les yeux de son gibier d’un masque, avant de se lever et de se cacher dans un coin que l’on ne remarquait pas en ouvrant la porte. Aussitôt placée, le cadrant de bois s’ouvrit et pendant quelques secondes, elle ne vit aucune des deux autres personnes. Mais celui qui n’avait pas été invité s’avança dans la chambre, une arme pointée vers la victime de Scar. Elle n’aimait pas que quelqu’un s’autorise ainsi à se servir dans son assiette. C’était grossier. Alors qu’il ne semblait pas l’avoir vue tant il parlait, elle s’approcha discrètement derrière le nouvel arrivant et passa sa lame sur la gorge de l’indésirable.

    ‘‘Eh bien, apparemment, tu vas être sauvé par tes pulsions sexuelles malsaines… Sauvé par ton vice, comme toujours. On se retrouvera en enfer, salaud!’’
    ‘‘Tsk tsk tsk… Que voilà un langage fort peu flatteur proféré devant une dame. Puis-je au moins savoir qui je vais tuer pour avoir tenté de voler mon plaisir ?’’


    Tout en parlant, elle avait passée son autre main sur la ceinture du jeune homme pour récupérer la lame de celui-ci.
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MessageSujet: Re: On se souvient de notre première fois... (PV Scar!)   On se souvient de notre première fois... (PV Scar!) I_icon_minitimeJeu 25 Mar - 3:11

Dante n’aimait pas particulièrement sa situation. En premier lieu, il était désarmé. Une inconnue sans visage lui tenait une lame au cou, chose qui n’est jamais bien agréable et finalement, il était forcé à la vision d’un homme presque nu menotté à un lit, un homme particulièrement laid qui plus est. Il devait endurer cette situation comme un grand, sans sourciller. Mais ce n’est pas comme s’il avait vécu pire, et jusqu’à maintenant, il était toujours debout.

‘‘Tsk tsk tsk… Que voilà un langage fort peu flatteur proféré devant une dame. Puis-je au moins savoir qui je vais tuer pour avoir tenté de voler mon plaisir ?’’

Puis, la situation pris une tournure qui, aux yeux de l’Italien, n’était peut-être pas si mal que ça. Bon, pour n’importe qui d’autre, ça aurait été tout aussi pire, mais Santini avait une certaine façon de prioriser les choses qui rendait toutes réalités assez relative. La voix de sa geôlière s’éleva dans la pièce. Douce, mais ferme à la fois, profonde de sens et de significations même dans les mots les plus simples, une voix féminine et confiante. Dante, aussi engluer dans ses vices qu’il en était humainement possible, en oublia presque sa mort potentielle pour graver cette voix dans sa mémoire. Il y avait quelque chose de charmant et de lourd dans la voix de cette femme. Une pulsion soudaine : Santini voulait à tout prix pouvoir voir le visage qui pouvait posséder une telle voix. Non pas qu’il était assez idiot pour tenter de se retourner brusquement. Il tenait à la vie tout de même. Non, il allait devoir jouer ses cartes, utiliser chacune de ses paroles comme une façon de pouvoir satisfaire son regard. Et la main qu’elle porta à sa ceinture pour lui enlever sa lame ne fut pas pour le calmer. Il ne put même pas réprimer un frisson et un sourire en coin.

Inconsciente, la foule qui s’était rameutée chez Joe pour le match laissa entendre un cri de joie lorsque l’équipe locale pris les devants. Assez ironique comme situation. Probablement que sans eux, Neil aurait hurlé de joie devant ce but. Mais c’est fou à quel point les situations peuvent se relativiser dépendamment du nombre de tueur en série qui nous entoure! Mais bon, trêve de réflexions, mademoiselle avait posée une question et Dante n’allait certainement pas se la mettre à dos s’il voulait pouvoir apercevoir un jour son visage. D’un ton mielleux qui contrastait avec celui qu’il avait emprunté pour insulter Neil auparavant, il répondit.


« Pardonnez moi ma chère, je ne m’attendais pas à tomber sur quelqu’un méritant le moindre respect, une dame qui plus est, dans cette maison, j’ai donc mis mes bonnes manières de coté pour l’occasion, comprenez que j’en suis désolé. Voilà, je m’appelle Santini, Dante Santini. Je ne suis peut-être pas un homme respectable, mais j’ai foi en l’honneur, et l’homme avec qui vous vouliez coucher n’en a aucune. J’avais une dette envers lui, et il m’a proposé de la jouer aux cartes. Malheureusement pour lui, il a perdu, mais n’a pas voulu annuler ce que je lui devais. Ce soir, j’ai décidé qu’il était temps de faire pencher la balance vers un équilibre des honneurs et débarrasser Ney York de cette pourriture, mais votre présence ici en fera autrement. Mais je crois que si vous cherchez du « plaisir » avec ce type, vous allez être déçu… »

Neil était trop apeuré pour faire le malin sur la situation de Dante, ni même pour se défendre des piques que lui lançait son adversaire. Santini, quant à lui, espérait au moins que la femme qui se trouvait derrière lui allait saisir le ton joueur qu’il empruntait, et allait décider de le suivre dans son cirque. Dante était ainsi fait : la vie n’était pour lui qu’à la base un énorme terrain de jeu, avec ses règlements et différentes façons de gagner. Lui avait décidé de tricher et de ne pas perdre. Il allait peut-être pouvoir se sortir vivant de ce guêpier et pouvoir profiter de sa prolongation. Du moins, tout cela dépendra de l’humeur de sa geôlière.

(Je te l’avais dit que ça ne serait pas bien long, mais disons que la situation dans laquelle se retrouvait Dante ne permettait pas de s’éterniser en description et discours. J’espère que tu as assez de stock pour travailler avec, sinon n’hésite pas à me faire signe)
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MessageSujet: Re: On se souvient de notre première fois... (PV Scar!)   On se souvient de notre première fois... (PV Scar!) I_icon_minitimeJeu 25 Mar - 18:22

    Lorsqu’elles avaient cinq ans, Scarlett et Rebecca avaient pour habitude de se disputer sans arrêt. Quand la première passait d’un jeu à l’autre sans même se préoccuper de terminer la partie en cours, la seconde voulait toujours tout finir avant de passer au suivant. Scar était sans arrêt en train de changer d’avis, de vouloir le jouet qu’elle avait sous les yeux plutôt que celui qu’elle avait entre les mains. En grandissant, Rebecca était devenue plus conciliante envers sa sœur qui elle n’avait pas changée. Ainsi, quand le nouvel arrivant s’était mis involontairement entre la canadienne et sa victime, il ne s’était pas douté qu’il attirerait toute l’attention de cette dernière.

    Laissant Neil redouter le pire, aveuglé qu’il était par le masque et par la peur, la tueuse laissa son regard courir sur ce qu’elle pouvait voir de sa nouvelle proie. Il ne semblait pas être bien vieux, mais sans doute plus âgé qu’elle. Elle eut également l’impression que le jeune homme s’était mis à frissonner alors qu’elle l’avait débarrassé de son couteau. Laissant sa main passer sur les poches du pantalon pour s’assurer que rien ne s’y trouvait, elle eut un sourire amusé. Il était bel et bien désarmé, tout à son bon plaisir. La tirade qu’il déclama fit s’étirer un peu plus le sourire de la jeune fille et, alors qu’il se tut enfin, Scarlett prit une expression sévère qui transparaissait dans sa voix.


    ‘‘Eh bien monsieur, vous voilà bien désobligeant envers notre hôte. D’abord vous nous interrompez, ensuite sous-entendez qu’il ne me satisfera pas… Pensez-vous vous-même être à la hauteur peut-être ?’’

    Alors qu’elle fit une pause dans sa réplique, Scar éloigna le revolver de son pied nu, ne laissant entrevoir que sa cheville et le bas de son mollet aux yeux de l’importun. Elle reprit alors, en écartant de la même manière le fusil à pompe :

    ‘‘L'honneur est surfait monsieur, preuve en est que vous êtes fort bien armé pour exterminer une simple vermine. Même si je suis prête à croire qu’il mérite votre mépris comme il mérite celui de bien des gens, il n’en reste pas moins l’un de nos congénères.’’

    En disant cette dernière phrase, elle avait lancé le couteau du jeune homme de l’autre côté de la pièce. Désormais, il était totalement sans défense, sans rien à proximité mise à part la lame que tenait Scarlett contre sa gorge. Alors seulement elle contourna sa victime. Lentement, tranquillement. Elle prenait son temps cependant qu’elle le détaillait. Ses cheveux bruns assez longs pour un homme semblaient ne pas avoir été lavés depuis des décennies. Une barbe de plusieurs jours s’étalait sur le bas de son visage. Des yeux sombres, sourcils broussailleux. L’on devinait malgré tout qu’il n’était pas laid sous la crasse et la pilosité.

    Une fois face à lui, elle le laissa la détailler à son tour. Elle devait offrir une vision inattendue avec sa petitesse, son apparente douceur. D’un sourire sardonique, Scar eut envie de lui demander s’il était surpris. Il était plus grand qu’elle, plus imposant, mais elle avait le couteau et donc l’avantage. De sa main désarmée, la canadienne maintint une certaine distance entre eux à l’aide de sa paume posée contre le torse de Santini.


    ‘‘Pour effacer tout malentendu, je ne crois pas m’être entendue dire que je comptais coucher avec lui. Le plaisir du corps voyez-vous, peut provenir de différentes pratiques. Croyez-moi mon cher, vous n’avez nullement envie de prendre la place de votre ‘ami’… Ici je serais la seule à y trouver une certaine satisfaction.’’
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MessageSujet: Re: On se souvient de notre première fois... (PV Scar!)   On se souvient de notre première fois... (PV Scar!) I_icon_minitimeMer 14 Avr - 23:10

La prise en captivité de Dante prenait soudainement des allures de jeu, et il aimait bien. Non pas qu’un observateur extérieur aurait pu penser que le jeune homme pouvait aimer baigner dans ce bourbier infernal; un couteau à la gorge, désarmé et prisonnier d’une psychopathe sanguinaire qui n’en était pas à son premier meurtre. Mais il ne fallait pas oublier que l’italien ne comptait plus les situations mortelles dans lesquelles il s’était retrouvé. Sa vie de cavale l’avait mis dans la merde jusqu’au cou à de nombreuse reprises, et il était toujours là pour en discuter. Dante était passé maitre dans l’art de trouver la façon de tourner un moment s’annonçant désastreux en une expérience enrichissante.

Sa geôlière l’obsédait. Il ne pouvait que s’imaginer son apparence, et c’est peut-être ce qui tourmentait l’esprit du jeune homme. L’inconnu l’avait toujours passionné, surtout l’inconnu qui se présentait de façon hostile.


‘‘Eh bien monsieur, vous voilà bien désobligeant envers notre hôte. D’abord vous nous interrompez, ensuite sous-entendez qu’il ne me satisfera pas… Pensez-vous vous-même être à la hauteur peut-être ?’’

Dante laissa échapper un rire orgueilleux emplis de sous-entendus à peine dissimulé.

« Désolé, mais je ne porterai aucun commentaire la dessus! »

Surprise! En voyant son revolver glisser au sol, Dante baissa le regard, juste assez pour voir un pied, une cheville puis un mollet, nus qui plus est. Sa curiosité s’en retrouvait que piqué vivement. Qui se cachait derrière ce pied? Peu importe, elle envoya gracieusement son fusil à pompe rejoindre le revolver, laissant l’italien sans aucune chance de reprendre habilement ses armes. Il ne lui restait définitivement que sa parole et sa fougue pour s’en sortir, sinon il finirait avec la carotide sectionnée.

‘‘L'honneur est surfait monsieur, preuve en est que vous êtes fort bien armé pour exterminer une simple vermine. Même si je suis prête à croire qu’il mérite votre mépris comme il mérite celui de bien des gens, il n’en reste pas moins l’un de nos congénères.’’

« Eh bien, vous savez que moi que notre hôte aime bien s’entourer de brutes épaisses pour assurer sa survie. Si on prend ce fait en compte, le fait que j’étais prêt à affronter une demi-douzaine d’hommes armés à moi seul est tout à mon honneur. Bien sur, chaque mission nécessite les bons outils, autant en qualité qu’en quantité. »

Il aurait probablement continué sur cette lancé, si ce n’était que sa geôlière avant commencé à bouger, le contournant lentement, prenant mille précautions pour présenter aucune faille, aucune opportunité d’offensive pour l’italien. Et puis, il put enfin voir en entier la personne qui le tenait en captivité. Elle était exactement comme il l’imaginait, d’une beauté sensuelle digne des déesses grecques de l’Antiquité, vêtue d’une délicate robe rose, couleur qui créait une illusion de nudité très agréable. Plutôt que de la surprise, le visage de Dante exprimait une sorte de passion pour ce qu’il voyait. Rien de malsain ou de barbare, simplement le regard admiratif d’un homme devant la merveillosité. Il se retint cependant de porter un quelconque commentaire.

‘‘Pour effacer tout malentendu, je ne crois pas m’être entendue dire que je comptais coucher avec lui. Le plaisir du corps voyez-vous, peut provenir de différentes pratiques. Croyez-moi mon cher, vous n’avez nullement envie de prendre la place de votre ‘ami’… Ici je serais la seule à y trouver une certaine satisfaction.’’


« Je vois, je vois… Donc si je comprends bien, nous sommes ici pour les mêmes raisons, si ce n’est que je suis présentement celui qui à la lame à la gorge, et non pas Neil. Je dirais que c’est légèrement illogique, mais puisque ma vie ne tient qu’à la moindre impulsion de votre volonté, je crois qu’il serait plus pertinent de dire : Que comptez-vous faire de moi? »
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On se souvient de notre première fois... (PV Scar!)
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