The End of a chapter [ Gabrielle, Chris, Edgard ]

Elle c'était levée le matin, cela faisait déjà plusieurs jours que Chris logeait chez elle. Tout deux menant des recherches le jour pour retrouver l'oncle de celui-ci et lorsqu'ils avaient du temps à eux...Asami essayait d'apprendre au jeune homme à contrôler ses pouvoirs. Le problème le plus conséquent, c'est que depuis l'éclipse...Même Asami avait du mal à contrôler son pouvoir...Tantôt il allait parfaitement bien, elle pouvait voyager, devenir transparente, traverser les murs...Pour que la seconde qui suit, rien ne se passe. Ce fut plus par sécurité qu'autre chose que la demoiselle décida tout simplement de ne pas traverser les murs sans avoir la certitude que son pouvoir n'allait pas lui jouer des tours. Elle serait particulièrement embêter de se retrouver fusionner avec un mur.

Ce matin pourtant, les recherches, Chris devrait les faire seul. Elle lui avait laisser un petit mot pour lui sur la table du salon : « Ne t'inquiète pas, je suis à Brooklin si tu me cherche... ». Elle en avait déjà parler avec le garçon. Asami passait parfois à cet endroit. Le lieux le plus ravagé par l'explosion. Elle y passait parce qu'elle savait que des personnes avait besoin d'aide. D'ailleurs, certain d'entre eux étaient déjà habitués à la voir, de la nourriture avec elle, de l'eau aussi. C'était pas grand chose mais cela faisait toujours plaisir. Beaucoup des personnes présentes sur place avait du respect pour la jeune femme. Certain s'en méfiait mais Asami n'y faisait pas attention, elle restait fidèle à elle même. Elle n'était pas la pour prouver quoi que se soit...Si elle avait les moyens d'aider des personnes, pourquoi s'en priverait-elle ? Elle n'avait beau ne pas les connaître, un sourire sur un visage n'avait pas de prix.

Bien sur il était arrivé qu'une personne lui cracher au visage cet aide qu'elle souhaitait donné mais elle ne s'en était jamais offusquer. Pigeonne ? Non, elle avait les moyens d'aider et par conséquent elle ne s'en privait pas. C'était idiot de dire non de peur de ne rien recevoir en retour, c'était idiot d'attendre quelque chose en retour. Ainsi réfléchissait la japonaise qui faisait route dans les ruines de Brooklin. C'était un endroit qui autrefois devait être superbe se disait-elle en observant les lieux. Un petit garçon venant la rejoindre à peine arrivé sur les lieux. Il était toujours à l'heure du rendez-vous, esquissant un sourire en le voyant. Elle était rassurée à chaque fois qu'il venait à elle. Les lieux n'étaient pas ce qu'il y avait de plus sur, malgré les travaux, il restait pas mal d'endroit dangereux, de reste de bâtiment qui menaçait tout simplement de s'écrouler.

Jouant avec le garçon et d'autre enfant de ce quartier, elle riait de temps en temps. Quelque minute plus tard, elle se retrouvait avec d'autre adulte, offrant de quoi se nourrir tout simplement, discutant avec eux. Des sourires malgré le désespoir des lieux, n'était-ce pas là la plus belle des choses ? Cela pouvait attristé aussi, les voir sourire alors qu'au bout du compte...La plupart d'entre eux avant tout perdu.

Alors qu'elle se promenait dans les lieux, quelque chose attira attention. Le bruit de grava, le nuage de poussière. Un nouveau morceau de bâtiment c'était écroulé. C'était le genre de chose qui arrivait encore régulièrement ici, arrachant parfois d'autre vie. Un regard sur sa gauche, un autre sur sa droite. Il lui semblait que personne n'était présent pour pouvoir voir ce qu'elle s'apprêtait à faire. Disparaissant aux yeux de tous, elle laissait derrière que le délicat parfum de rose. La jeune femme, d'air, voyageait...Le parfum restant seulement l'indication de sa présence. Elle réapparut quelque minute plus tard...Au pied du bâtiment qui venait se détruire. Il y avait encore beaucoup de poussière. Sortant un mouchoir de sa poche, elle le posa sur son nez pour éviter de respirer trop de cette poussière.

« Il y a quelqu'un ? »

Dit-elle de sa voix étouffé par le tissus. S'il y avait quelqu'un, elle se devait de l'aider. Elle regardait par dessus les débris, se mettant même sur la pointe de ses petites chaussures noir, ses vêtements se tachant à cause des particule de pierre et de terre qui volaient dans l'air. A première vu, personne ne semblait être dans les débris...A première vu. Malgré tout, elle tendait l'oreille, regardant partout, essayant de capter le moindre appel à l'aide, le moindre petit bruit qui pourrait l'alerté.

Retrouver ses pouvoirs...Ce jour avait été le plus heureux des jours...Et pour cause, cela avait réveiller chez Gabrielle une soif de violence et sang beaucoup plus important qu'à l'habitude. Perdre ses pouvoirs avaient été une épreuve pour la demoiselle qui c'était à nouveau retrouver face à des situations qu'elle n'avait pu gérer seuls. Les adultes avaient l'art de vouloir du mal au plus faible d'entre eux...Et aujourd'hui, elle revenait sur ses dits lieux...Une vengeance qu'elle préparait pour ceux qui avait voulu lui voler la nourriture qu'elle avait elle-même voler à quelqu'un d'autre quelques heures avant.

Brooklyn...C'était ici que tout c'était passer. Face à l'immeuble en question, elle esquissa un sourire. Un petit sac en main, elle sortit un drôle d'engin. Des explosifs. Il pouvait paraitre très étonnant de voir une gamine de son âge avec une telle arme mais...Après avoir passer énormément de temps en présence de Joe, elle avait apprit à ce servir de ses petits engins. Cependant, elle ne cachait pas que ceux qu'elle tenait en main, elle les avait tout simplement emprunter pour une durée indéterminée à Joe lui-même. Les plaçant à la base de l'immeuble, elle savait aussi que la charge d'explosif ne serait pas assez grand pour tuer quelqu'un dans une explosion...Mais elle le serait assez pour tuer quelqu'un dans l'effondrement d'un immeuble et...oh chance ! Les explosifs étaient bien assez fort pour permettre l'effondrement du batiment.

Assez éloignée de celui-ci, elle observa l'immeuble de loin avant d'appuyer sur le petit bouton en riant de bon coeur. Baboum ! ... Brarouuumm...Chrrrraaack...Et les briques s'écroulent...Une à une...Elles tombent sur leur tête, les éclatent, les frappent et les massacrent !

« Les frappent...Et les massacrent »

Murmura-t-elle dans un rythme morbide de comptine enfantine. Petit sourire en coin, l'enfant dérangée qu'elle était avait accomplit sa vengeance...Avait assouvit son propre caprice. S'approchant malgré tout des ruines pour vérifier qu'aucune personne n'en avait échapper, elle fut attirée par une voix fluette et irritante.

« Il y a quelqu'un ? »

Le petit rire de l'enfant ce fit entendre, derrière Asami...Des fils dansaient déjà autour de la jeune femme. L'enfant, les mains tendues en avant, observait la japonaise qui se trouvait face à elle. Ses vêtements, cette façon d'être, tout ce que pouvait détester Gabrielle. De l'hypocrisie à l'état pur selon elle, personne ne pouvait...Servir sans rien vouloir en retour...Tout le monde avait quelque chose à cacher, un vice, quelque chose d'honteux. Rien n'était pur, tout était souillé.

Mais cette vision de la jeune femme, cette voix, tout était là pour contre dire la petite fille et dieu...Qu'elle ne supportait pas être contredite...De toute façon, c'était l'occasion de se torturer quelqu'un. Un combat...Où elle en ressortirait la gagnante ! Elle se le promettait.
Alors qu'elle observait plus en profondeur la nipponne, un souvenir lui revint en tête. Cette femme ! Elle l'avait déjà vu...C'était il y a bien des mois plus tôt...Dans cette salle de réunion, cette pièce, avec Arthur, avec Alexis, elle sourit en repensant à Alexis, un homme de son coeur. Cette femme qui avait quitté les lieux comme écoeuré.

« C'est de ta faute... »

Murmura Gabrielle en regardant Asami qui à présent c'était retournée. Oui...C'était de la faute à Asami si elle avait perdue ses pouvoirs, il lui fallait un coupable et la japonaise se trouvait être une très bonne cible pour porter cette couronne. Après tout, c'était elle qui avait chercher la partie de la formule manquante, après tout...C'était elle qui avait amener Arthur à pouvoir créer ce serum à pouvoir. Oui...Pour Gabrielle, tout était venu de là, tout était survenu peu de temps après l'explosion des batiments de Pinehearst. L'enfant qu'elle était, pleine d'imagination, avait donc imaginer un scénario peut-être sans queue ni tête mais un scénario quand même pour expliquer une relation entre l'explosion et la perte de ses pouvoirs.

« Un...Deux...Je te couperai en deux... »

Commença-t-elle à chanter...Un fil fonçant tout droit vers Asami.

Voilà une semaine à peine qu'il avait perdu puis récupéré ses pouvoirs. Les faits s'étaient succédés à grande vitesse et Edgard avait besoin d'y réfléchir. Il s'était éloigné de la base où il travaillait au service des Sons of Liberty pour venir à New York, en plein quartier de Brooklyn. Au milieu des ruines restaient encore quelques bâtiments, fièrement debouts. Fier ... Edgard ne l'était plus, par sa faute, parce qu'il n'avait jamais apprit à vivre sans pouvoir, ou plutôt qu'il avait oublié, il avait faillit faire tuer Hayden. Sans l'Eclipse pour lui redonner une once de pouvoir au moment fatidique, il aurait été à l'origine de la mort d'une amie. Tout ça à cause de son comportement, de sa façon de vivre. Vivre libre, chacun pour soit. Tout s'écroulait peu à peu, il voulait racheter ses péchés. Il cherchait ... la rédemption absolue, l'asbolution de ses erreurs, qu'elles soient infimes ou ridiculement énormes. Et c'est son sauveur qui était venu le chercher, qui lui avait offert cette chance. Une chance de payer sa dette.

Rick Baneson ... c'est grâce à lui, Edgard l'avait vérifié grâce à son pouvoir, qu'ils avaient encore leurs pouvoirs, qu'ils n'étaient pas repartit à nouveau. Il avait accepté l'offre qu'on lui avait faite, avait rejoint les Sons. C'est à ce moment qu'il avait recontré l'un des principaux acteurs de la société : Alexis. Alexis Kane, le ténébreux, l'ombre. Il avait fasciné Edgard. Une telle puissance se dégageait de lui... Une telle prestence, un tel charisme. Il était ... surhumain. Edgard voyait en lui un nouveau père, un premier maître, celui qui le guiderait sur la voix de la rédemption. Il était sans aucun doute prêt à tout pour gagner son estime et son respect et c'est pour cette raison que même là, éloigné de la base, il continuait son travail de surveillance.

Invisibles, de chaque côté de lui, des fenêtres sur la base dissimulée. Il observait le train train de chaque employé mais se refusait à surveiller ses boss. Leurs bureaux étaient surveillés de l'extérieur. La seule chose que les éventuels passant pouvait voir était des variations de luminosité par endroits, mais leurs cerveaux ne cherchaient pas d'explications autres que : "mirage" ou "hallucination".

Mais Edgard était sortit de son bureau pour prendre l'air, aider des personnes normales. Il n'avait pas pour vocation dans la ville de rester enfermé assis derrière un bureau à observer des personnes ayant des pouvoirs. Il avait parcourut les rues, à la recherche de personnes ayant besoin d'aide, mais avec les travaux de reconstruction, totu le monde était affairé, du moins dans les autres quartier. A ce qu'on lui avait dit, Brooklyn était encore loin d'être reconstruit et que nombre de personnes y souffraient. Il était venu observer de lui même, apporter son aide. Mais la déception était encore de mise. Une jeune femme occupait déjà le terrain. Elle devait être d'origine asiatique, en tout cas, elle était radieuse, son sourire lorsqu'elle courait aider les autres, quand elle jouait avec les enfants, montrait en elle une joie de vivre et d'aider son prochain comme Edgard n'en avait encore jamais vu. Elle ne demandait rien et donnait tout. S'il y avait une personne qu'il fallait canoniser c'était elle. Même si elle était une parfaite inconnue. Sa voix et ses éclats de rire résonnait jusqu'au oreilles d'Edgard.
Puis soudain ce fut autre chose, de plus terrible qui résonna dans l'air, morbide. Explosion. Cris. Edgard se retourna dans la direction d'où venait le bruit et observa un nuage de fumée et de poussière. Il se retourna vers la jeune fille ... qui avait disparu. La cherchant partout il ne les vit pas. C'était impossible. Normalement. Alors ...

*Aurait elle un pouvoir ? Invisibilité Téléportation ? Non, il ne faut pas conclure trop vite. Cette explosion en tout cas est un signe du destin, c'est malheureux.Il faut que j'aille tenter de sauver des personnes. *

Il se mit à courir vers le bâtiment en ruine et se téléporta au sommet. Il avait mal calculé son coup et réapparut à près d'un mètre du sol, il s'effondra sur le haut des gravats, refermant le portail qu'il avait ouvert. Sa cheville commença à lui faire mal mais il ne s'arrêta pas. Utilisant son pouvoir, il chercha des survivants, mais n'en trouva aucun. IL fatiguait, son pouvoir lui permettait de faire des portails et de passer au travers des blocs, mais il ne trouvait que des morts. Des voix se firent entendre.

« Les frappent...Et les massacrent »
La voix étaient joyeux, rendant la chanson morbide, puis une autre voix s'éleva, elle ressemblait à celle de la jeune asiatique dévouée de tout à l'heure.

« Il y a quelqu'un ? »

L'autre voix se fit entendre à nouveau, pleine de haine, de rage, terrifiante :

« C'est de ta faute... » Puis après quelques secondes de silence :
« Un...Deux...Je te couperai en deux... »

A cet instant, Edgard avait repéré les deux personnes, le loook de l'autre protagoniste était particulier, et renforçait la peur qu'elle pouvait inspirer aux gens. Ses mains bougèrent rapidement et quelques secondes plus tard l'asiatique fut coupée en deux, au niveau du ventre. Le haut du corps tomba lentement. Le sang coula.

*Merde, je peux pas laisser faire ça, ça serait une trop grosse perte pour le quartier*

Il utilisa alors son pouvoir pour revenir une minute dans le passé, alors que ce qui semblait être des fils d'énergie se matérialisaient dans les mains de la folle furieuse. A l'instant où ils allaient toucher leur victime, Edgard apparut à ses côté et en fit un portail. Les fils passèrent au travers, ne lui faisant rien, puis disparurent. Edgard se positionna entre les deux jeunes femmes, les gardant à l'oeil toutes les deux. Le portail disparut, le corps de l'asiatique redevint matériel. Ed reporta son attention vers l'agresseur et s'adressa à elle

Alors ? ON s'amuse avec des fils à couper le beurre ? Intéressant ton pouvoir. Pourrais je savoir qui tu es pour t'en prendre à cette jeune demoiselle si pure et innocente. ?

Vous remarquerez sans aucun doute, cher lecteur, qu'il n'y a pas eu de dérapage narratoresque dans cet écrit. Je m'en félicite, les coups de fouets et de martinet de mes supérieurs m'ont apprit à ne pas faire de hors sujet lorsque l'on traite de sujet si grave. C'est pourquoi, je laisse maintenant l'antenne à mon cher collègue qui se chargera de raconter con point de vue sur cette affaire. Et rappeler vous, on de rigole pas avec la mort.

La petite fille reconnaitrait cette japonaise entre mille. Ces cheveux roses, ce visage pur. Paradoxalement, cette femme beaucoup plus âgée qu'elle ne l'était elle-même était très certainement plus innocente et pur qu'elle-même ne le serait jamais. C'était peut-être cette image qui l'enrageait autant que cela. Détruire la beauté du monde, détruire le moindre espoir. Si elle avait du vivre sans, pourquoi les autres vivrait-il avec ? Cette femme au grand coeur ne méritait pas plus de vivre qu'elle, elle savait...Elle savait que tout n'était qu'hypocrisie...Elle était la preuve vivante que la pureté ne pouvait exister dans ce monde. Enfant, elle n'était qu'une machine à tuer, une machine qui offrait l'occasion de noircir plus encore le tableau de ce monde. Fixant cette silhouette vêtue de blanc, elle regardait ses vêtements de poupée. Combien de fois n'avait-elle pas arraché la tête de ses propres poupées ? Aujourd'hui...C'était le jour de tester cela une nouvelle fois, le sang en plus, les hurlements en plus.

Ses fils fonçaient, tueurs affutés, à peine visible...Lumineux, ils semblaient n'être que de fin reflet de soleil. Ils se dirigeaient droit vers leur nouvelle victime qu'ils n'eurent jamais l'occasion de toucher. La frustration s'emparant de la petite fille qui fixait à présent le nouveau protagoniste. Par protection ou par pur plaisir...Elle laissait les dix fils danser autour d'elle, tels des serpents affutés, ils ondulaient non loin du corps de la petite fille qui regard Edgard...

« Qui je suis ? »

Elle sourit, d'un air mauvais. Qui elle était ? Elle n'était rien d'autre qu'un cauchemars de plus créer par l'homme, un monstre qui ne résultait que d'une équation d'un homme et d'une femme qui avait tout simplement détruit les espoirs de l'enfant qu'elle était...Les autres n'arrangeant en rien cette équation...Son résultat...La mort...La destruction.

« Gabrielle...Stanton...Souviens toi »

Pointant du doigt Asami, l'arme fila comme l'éclair vers la japonaise. S'arrêtant non loin de celle-ci...Sans pour autant la touchée.

« Asami...Je n'ai pas oublié moi... »

Petit sourire en coin, le fil s'éloigna de la nippone pour revenir vers Gabrielle qui s'approcha tout simplement. Edgard pensait peut-être se mettre entre elle et la japonaise...C'était peine perdue. Elle ne laissait personne se mettre entre elle et sa proie...

« Personne... »

Murmura-t-elle. Posant ses yeux sur ses petites bottines noir, l'enfant s'approchait un peu plus...Murmurant à nouveau cette macabre contine...La première fois qu'elle l'avait chanter, c'était devant Joe et Alexis...Une exquise chanson.

« Un...Deux...
Je te couperai en deux... »

Elle releva les yeux vers la japonaise. Elle ne lui échapperait pas...Elle se l'interdisait. Mais alors qu'elle s'apprêtait à relever les mains vers la jeune femme, une petit être du même âge que le démon qu'elle était c'était posé entre eux.

« NON ! »

Le rire de la petite fille s'étendait dans les airs. Ce n'était pas parce qu'un gamin se posait devant elle qu'elle allait faire des gentillesse. Elle leva la main devant elle, cinq fils sortant de chacun de ses doigts dansait...Et la contine reprit...

«Trois...Quatre...
Tu deviens rougeâtre...»

Et les filaments meurtriers fonçaient droit vers l'enfant...

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Les choses allaient parfois tellement rapidement. Asami le savait que trop bien, alors qu'hier ses sentiments semblaient tellement encrée en elle...Aujourd'hui, elle était plongé dans le doute...Et demain...Que ferait-elle demain ?
Face au décombres de l'immeuble, elle cherchait qui pouvait être en vie, qui pouvait peut-être être sauver. Elle ne laisserait jamais personne mourir sans pouvoir lui offrir de l'aide, la vie était une chose bien trop précieuse pour la détruire. Peu importe de qui il s'agissait, bons ou mauvais, la vie était trop précieuse pour qu'elle-même se permette de l'ôter. Un concept que beaucoup avait du mal à comprendre.

Alors qu'elle avait demander si quelqu'un était présent, espérant recevoir une réponse quelconque à cet appel...Ce fut le rire froid d'une enfant qui lui glaça le sang qui se fit entendre. Se retournant vivement vers la source de ce rire, elle fit face à...Cette petite fille...Ce n'était pas la première fois qu'elle l'avait vu et cette vision, jamais elle ne pourrait l'oublier. Elle se souvenait parfaitement du bureau, se souvenait parfaitement de la place de chacun mais surtout de cette enfant posée sur les genoux d'un clown horrible. Elle n'avait d'ailleurs pas osé lever les yeux vers cet homme au visage mutilé. Cette enfant avait été la raison de son départ du bureau d'ailleurs. Elle avait quitté les lieux, horrifié par ce qu'elle avait pu voir ce jour là. Comment une chose aussi jeune pouvait montrer tant de haine et de rage pour l'humanité. C'était pour ce genre de cas qu'elle se battait, pour que la souffrance que cette petite avait du ressentir qu'elle se battait chaque jour de sa vie.

Son regard sur l'enfant, elle ne pouvait que ressentir la peur...Et de la tristesse, de la peine, de la compassion pour cette petite. Qu'avait-elle donc vécu pour vouloir tant de destruction et de sang entre ses doigts si petit et si mince.

« C'est de ta faute... »

Cette annonce était comme un coup de couteau en plein coeur et ce n'était pas si peu dire. Elle savait de quoi l'enfant pouvait parler, du moins, elle pouvait le deviner. Elle fit un pas en avant, elle souhaitait s'approcher de la petite, lui faire comprendre qu'elle ne lui voulait pas de mal, lui faire comprendre...Qu'elle n'avait rien à craindre et surtout, lui ouvrir les yeux sur quelque chose de plus simple et plus beau que le chaos. Dans tout tableau noir se trouve une source de lumière quelconque...Qu'elle provienne de la fenêtre face à ce tableau, du regard du spectateur...Il y a de l'espoir...Partout.

« Un...Deux...Je te couperai en deux... »

Et elle se stoppa...

La douleur fut vive et intense, les fils l'avaient traversé un à un sans qu'elle ne puisse réagir. Son pouvoir...Son pouvoir faisait parfois des siennes et c'était aujourd'hui qu'il avait décidé de les faires. Le destin...Le destin avait donc décidé qu'aujourd'hui, Asami ne pourrait plus lutter. Stopper dans sa marches vers Gabrielle, elle sentait la douce chaleur du sang s'échapper de son ventre et le temps s'arrêter sur ses pensées. Caïn...Les larmes lui montaient aux yeux...Peter...Alex...

Chris...

Le visage de ce jeune homme s'imprimait dans son esprit, la vision de cette nuit passée dans ses bras aurait pu la faire rougir si le sang qu'elle perdait ne s'occupait déjà pas de cela. Et la douleur s'accentua...Arrachant à la pauvre japonaise un cris horrible, mêlé à l'etouffement qui de sa voix, le sang lui montant déjà dans la gorge.

Son corps...Séparé en deux...Le sang s'étalait sur le sol.
Elle était là...Spectatrice...Ses yeux rivés sur le ciel...Les larmes sur les joues.

La respiration lente...
Le coeur ralentissant...
Les mouvements inexistant...

Cela aurait pu arriver...Mais...

Les fils fonçaient droit vers elle, tueurs rapide et silencieux, à peine visible...La japonaise s'apprêtait déjà à rendre son corps intangible mais alors qu'elle souhaitait le faire, elle ne ressentait pas cette délicate sensation de légèreté qu'elle pouvait ressentir à l'activation de ce point spécifique de son pouvoir. La peur l'entoura, le destin de sa vie se scellait-il maintenant ?

Elle ferma les yeux, par réflexe peut-être...Et rien ne se passa, à part sa peur qui persistait...

« Alors ? On s'amuse avec des fils à couper le beurre ? Intéressant ton pouvoir. Pourrais je savoir qui tu es pour t'en prendre à cette jeune demoiselle si pure et innocente. ? »

Quoi ?

Les paupières en amande de la demoiselle s'écartèrent, laissant à la jeune femme le ''plaisir'' de voir ce qui avait bien pu se passer. Un homme non loin d'elle, un homme qu'elle n'avait jamais vu de sa vie était présent. Il semblait lui avoir sauvé la vie sans qu'elle ne sache comment, ses yeux clots ne lui ayant pas permis de voir ce qui avait pu se passer. Elle regardait le spectacle incrédule et un peu perdue...

« Qui je suis ?
Gabrielle...Stanton...Souviens toi »

A nouveau, elle pu reconnaître le petit reflet brillant qui s'approchait d'elle à une vitesse plus qu'affolante...S'arrêtant net sous ses yeux...Elle ne bougeait...Tétanisée par la peur peut-être.

« Asami...Je n'ai pas oublié moi... »

Et l'enfant se mit en marche. Asami en fit de même, observant Edgard juste un instant...

« Merci »

Murmura-t-elle à son égard, le regard de la nipponne était plus que sincère, s'éloignant du jeune homme...Elle était prête à faire comprendre à cette enfant ce qu'était réellement la vie selon Asami. Elle n'était peut-être pas maître des décisions de la petite mais elle pouvait peut-être ne serait-ce qu'un peu changer les choses. Lorsque quelque chose ne va pas, c'est en agissant qu'elle change. Il ne suffit pas de violence pour cela...Les paroles, les mots avaient bien plus de pouvoir qu'on pouvait le croire. Les gestes aussi...Mais il y avait tant de façon d'agir autre que la violence. Asami le savait et elle en usait à chaque instant de sa vie.

« Un...Deux...
Je te couperai en deux... »

La macabre chansonnette qu'elle avait entendu quelque minutes plus tôt reprenait...

« Attend...Gabrielle...Je suis désolé... »

Elle devait le lui dire...

« Je m'excuse pour ce qui a pu arrivé, de t'avoir heurté ou blessé mais sache que cela n'a jamais été mon intention. Je rêve d'un monde meilleur et je sais qu'il existe. Il y a beaucoup d'ombre au tableau, il y a beaucoup de chose qui prouve que chaque instant ne peut pas être plus horrible qu'un autre mais...On peut changer les choses Gabrielle. La vie est difficile et je n'ose imaginer ce que tu as pu vivre mais n'as tu jamais...Ressentit une chaleur ? Quelque chose de doux et d'apaisant...Cette chaleur n'est jamais perdue Gabrielle...Jamais...
La vie n'est pas si moche, il y a tellement de chose à vivre...Tellement...
C'est vrai qu'il y a des mauvaises choses...Mais il y a des tas de choses magnifique qui valent la peine d'être sauver...Comme...L'amour...
Des tas de choses magnifiques...Comme...
»

Elle s'avançait vers l'enfant en disant ses mots, souhaitant continuer...Quelque chose les interrompait...Quelqu'un plutôt...

« NON ! »

Asami reconnaissait cet enfant, ce petit garçon qu'elle n'entendait que très rarement, ce garçon à qui elle offrait des sucreries lorsqu'elle en avait le temps. Il était posté devant Asami, plus éloignée cependant, entre elle et Gabrielle...Posté comme un T, il regarda Gabrielle avec un air de supplication.

«Trois...Quatre...
Tu deviens rougeâtre...»

Et les assassins filaient droit vers l'enfant.

Un crit, une corps qui chute...Et le sang sur le sol...

La scène...
Les fils étaient teintée de rouge, montrant leur présence de par cette coloration qui tombait goutte à goutte sur le sol. Les mains posées non loin de sa blessure, on pouvait entendre les gémissement de douleur qui en résultait. Les pleures non loin se faisait entendre, la culpabilité de ne pas avoir pu réagir pour protéger...

« ASAMI ! »

*défendre la vie...Jusqu'à la mort...*

Elle tenait à peine sur ses jambes, sa robe si blanche était à présent maculée de se sang...Coulant le long de sa cuisse, le long de ses genoux, absorbée par les chaussettes blanche qu'elle possédait. Elle fixait l'enfant, un mince sourire venant se dessiner sur ses lèvres.

« Tu va bien ? »

Murmura-t-elle alors que l'enfant n'osait bouger à présent, observant la scène d'horreur qui se déroulait sous ses yeux, et ce ne fut pas le seul témoin. Alerté par l'explosion, d'autre personne était présente et observait la scène sans osé bouger. Beaucoup avait peur des personnes spéciaux.

La douleur à son ventre était similaire à des crampes et paradoxalement...Elle se sentait...Presque bien. Cinq fils dans son corps avait lacéré tout simplement ce que contenait son ventre, blessant ses organes et laissant le liquide vitale glisser...Imbibant le tissus anciennement immaculée de sa robe.

Elle ressentait un délicate chaleur, alors que les fils quittaient à présent son ventre. Ses genoux flanchaient à nouveau. C'était idiot de mourir ainsi lorsqu'on avait la possibilité d'être intouchable. Ses genoux touchèrent le sol transformer en une boue étrange, mélange de terre, de poussières et de sang.
Sa tête se baissa, écartant ses mains de sa blessure, les petits doigts de la demoiselle était peinte de la couleur rouge du liquide. Sa vue se brouillait, elle se sentait partir étrangement...Consciente sans l'être réellement.

Le corps de la japonaise glissa sur le côté, couchée sur le dos à présent, Asami avait une vue splendide sur le ciel...

« Magnifique... »

Murmura-t-elle avant de tousser, ses dents se teintant du rouge de son sang, elle ferma les yeux...Des larmes quittant ceux-ci. C'était donc la fin ?

On a beau avoir cinquante croyance différente, lorsque cet instant est arrivé...Il était difficile de ne pas ressentir de la peur. Oui...Elle avait peur...Elle avait vraiment peur à vrai dire mais elle n'était plus en état d'exprimer cette peur que par les larmes qui glissaient de ses yeux à présent.

Elle luttait malgré tout contre cette fin qui s'approchait inexorablement du livre de sa vie...

« Chris... »

Un nouveau murmure...Elle voulait le voir...

Ce matin-là, Chris était allé faire les courses de bonne heure. Comme toutes les nuits depuis son arrivée chez Asami, il se réveillait très tôt à cause de ses cauchemars et ne se rendormait plus ensuite. Fidèle à ses nouvelles habitudes, il avait acheté un mélange des aliments préférés de la Japonaise et des siens. Il n'avait pas encore trouvé de job et ses économies se faisaient de plus en plus rachitiques, mais il aidait la femme qu'il aimait du mieux qu'il pouvait, l'assistant parfois à la boutique ou rendant l'un ou l'autre service à des voisins. Il n'était certes pas quelqu'un d'indispensable aux yeux des autres, mais il se montrait toujours sociable et serviable. Il avait ainsi pu réparer la plomberie du vieux monsieur d'en face, ou tondu la pelouse de la famille Stonem au bout de la rue. Ce n'était pas grand chose, mais il n'avait pas besoin de beaucoup pour vivre.
En rentrant des courses ce matin-là, il remarqua qu'Asami était déjà levée, mais elle n'était pas là. Il eut un mauvais pressentiment, espérant ne pas avoir été absent lors de l'une de ses crises. Tout sembla s'être bien passé cependant, et il trouva un mot sur la table. Elle était partie pour Brooklyn. Cela laisserait à l'Anglais l'occasion de continuer ses recherches sans constituer un fardeau pour elle. Ceci dit, il avait l'esprit ailleurs. Il ne parvenait pas à se concentrer sur son but, comme si autre chose de plus important l'appelait. Il avait envie de voir Asami. Même si elle n'apportait pas de réponses à ses questions, elle était une présence apaisante pour lui.
Il décida donc, après mûres réflexions, de se rendre jusqu'à Brooklyn.

Une vingtaine de minutes de trajet en bus plus tard, le chauffeur réveilla Chris, endormi contre la vitre du véhicule.

- J'vais pas plus loin mon gars, c'est le nouveau terminus ici. Au-delà, c'est trop dangereux.

En effet, les bâtiments s'étaient transformés en véritable ruines où la nature reprenait même ses droits ici et là. Le paysage avait des allures d'apocalypse, d'abandon, mais il n'en demeurait pas moins peuplé. La misère dans ce quartier en était effrayante. Vagabonds, clochards et autres mendiants squattaient les bâtiments au bord de l'effondrement, risquant leur vie à tout instant. De temps à autres, des amas de pierres s'écroulaient lamentablement au sol, soulevant des nuages de poussière ocres. Un groupe d'enfants jouaient avec un vieux chien en piteux état. Chris s'approcha prudemment d'eux.

- Excusez-moi, les mômes... Vous n'auriez pas vu une Japonaise ? Genre... bien habillée, une robe blanche, des cheveux roses ? Je plaisante pas !

L'un des enfants, une sorte de chef de bande, s'avança vers Chris et tendit la main en frottant des doigts. Pas besoin d'un dictionnaire du langage des signes pour comprendre.

- Bien...

L'Anglais fouilla dans sa poche et en sortit la monnaie qui lui restait. Il la déposa dans la main de l'enfant. Celui-ci considéra les pièces avec intérêt, les retourna dans sa main, puis regarda à nouveau Chris. Du bout du doigt, il pointa une direction un peu plus loin. C'est à ce moment précis que Chris entendit une sorte de détonnation, un bruit puissant qui fit trembler le sol.
Sans hésiter, le jeune homme se mit à courir instinctivement, ayant vraiment un mauvais pressentiment. Il aurait voulu avoir des ailes, ou flotter dans l'air à toute allure comme pouvait le faire Asami... quand son pouvoir ne faisait pas trop de caprices. Il courait à en perdre le souffle, ne prenant pas garde aux battements effrénés de son coeur. Cette distance lui semblait interminable, toujours rien à l'horizon. Après trois minutes de sprint, il finit par apercevoir plusieurs personnes près d'un bâtiment effondré. D'autres se tenaient un peu plus loin, comme spectateurs de la scène. Cela ne présageait rien de bon. Au fur et à mesure qu'il fonçait vers les gens au loin, la scène devint de plus en plus nette. C'est bien évidemment les cheveux roses d'Asami qu'il vit en premier, puis il distingua deux autres personnes. Un homme, et un enfant, probablement une fille. Ils se tenaient à une distance assez éloignée d'elle, comme s'ils se méfiaient. Tout cela avait des allures d'affrontement.

- ASAMI !

Il était trop loin, elle ne l'entendait pas. Lui non plus ne percevait pas encore le son de leurs voix. Il continuait de courir aussi vite qu'il le put. Puis tout à coup vint quelque chose qu'il aurait préféré éviter, cette même chose pour laquelle il se damnerait une fois tout cela terminé.

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Il aurait voulu aller tellement plus vite que la scène semblait se dérouler au ralenti. Il voyait lentement Asami s'avancer vers une petite silhouette qui s'était interposée entre elle et son interlocutrice. Cette fois-ci, il entendit un cri perçant, il en était sûr. C'était un petit garçon, il criait à pleins poumons.

« ASAMI ! »

Tout à coup, elle s'immobilisa. Mais Chris lui, ne s'arrêta pas et reprit sa course de plus belle. Non, pas maintenant... Encore un effort...
Tout semblait se brouiller, sa vision, ses pensées, les sons qu'il entendait. Plus rien n'avait de sens, il fallait juste foncer. A toute allure. Autour de lui, des gens sortaient pour voir ce qui se passait. Il n'avait même plus la force de crier tant l'effort qu'il fournissait atteignait ses limites les plus reculées. Il ne voyait pas les personnes tout autour, les regards inquiets, voire appeurés. Il ne voyait que du rose et du blanc, qui se rapprochait peu à peu. Elle s'abaissait. Non, elle tombait. Maintenant, il distinguait presque son visage. Mais ce qu'il vit lui glaça le sang. Une tache rouge transperçait le blanc éclatant de sa robe. Des larmes s'échappèrent des yeux de Chris, brouillant davantage sa vision. Il était tout près, il ne fallait pas lâcher prise. Il était si près... Asami était désormais allongée au sol et ne bougeait presque plus.

« Chris... »

Il ne l'entendit pas, mais il le ressentit. Elle l'appelait. Intérieurement, il l'appelait aussi, mais il n'avait plus assez de souffle pour crier. Il arriva précipitemment à côté d'elle. Ca y est, il y était arrivé. Mais il était déjà trop tard. Le temps sembla s'arrêter, comme si le monde avait cessé d'exister pendant quelques instants. Elle le voyait, ses yeux reflétant la peur et la douleur. La terreur de quelqu'un qui faisait face à la mort. Chris prit doucement sa tête et la releva de quelques centimètres à peine, juste assez pour qu'elle ne s'étouffe pas dans son propre sang. Le liquide rouge contrastait avec sa peau claire et douce. Elle était comme une petite flamme prête à s'éteindre, lorsque la ficelle de la bougie arrivait à sa fin. De chaudes larmes s'écoulèrent le long des joues du garçon, et il remarqua qu'Asami pleurait aussi. S'il était possible de briser un coeur, c'est en cet instant précis que cela se produisait en Chris.

- Asami... non...

Elle tenta de murmurer quelques mots, mais sa respiration se faisait déjà rare et elle mobilisait toutes ses forces pour rester consciente.

- Ne dis rien, je vais t'emmener loin d'ici, on va te soigner, tu verras. Tout va s'arranger.

Il voulait le croire, il le croyait de toutes ses forces. Il ne la laisserait pas s'en aller alors qu'elle venait à peine d'illuminer sa vie, qu'il lui avait enfin apporté un peu de bonheur. Ils avaient encore tant de choses à voir, à découvrir ensemble. Tant de fous rires à partager autour d'un petit déjeuner, de tendres baisers à échanger au clair de lune. Sans s'en rendre compte, il pensait à voix haute, ou plutôt à mi-voix, hachée par son souffle manquant.

- Tu es trop jeune, tu as encore tellement de choses à découvrir. Tu ne peux pas partir maintenant, ce serait trop injuste. Tiens bon, Princesse...

Délicatement, il la prit dans ses bras sans trop la soulever. La tête de chacun était plongée dans les épaules de l'autre et Chris sentait les chaudes larmes d'Asami mouiller son cou. Elle tremblait, elle était faible et avait peur. Malgré l'odeur métallique du sang, il pouvait encore sentir son doux parfum fleuri embaumer ses narines. Comment pouvait-il imaginer ne plus être auprès d'elle ? Elle, la seule personne à l'avoir accepté, la seule personne qui comptait vraiment pour lui. Il rapprocha sa bouche de l'oreille de la jeune femme, retenant de justesse un sanglot. Il ne devait pas craquer. Il murmura doucement.

- Je t'aime, Asami.

Il sentit quelque chose glisser discrètement sur son genou posé au sol. C'était la petite main d'Asami. Il la saisit et elle la serra faiblement, mais il savait qu'elle réunissait toutes ses forces dans ce geste. Ses dernières forces. Elle lui répondait à sa manière. Il serra lui aussi sa main, comme ils avaient pris l'habitude de le faire pour montrer qu'ils tenaient l'un à l'autre. Malgré les larmes, il ne fermait pas les yeux, il voulait la voir, plonger son regard dans le sien. Autour d'eux, la foule de personnes s'était rapprochée, silencieuse et respectueuse. La plupart étaient penchés, de tristesse et de désolation. Asami était devenue leur amie, une âme bienveillante qui prenait soin d'eux, n'ignorait pas leur détresse et les aidait du mieux qu'elle pouvait sans aucune arrière pensée. C'était ça, la bonté. La générosité dans sa forme la plus pure.
Maintenant il le savait, c'était trop tard. Il avait été tellement inutile, comme il l'avait toujours été. Il aurait voulu rester auprès d'ellejusqu'au bout, mais il ressentit soudain une sensation qui lui était familière. La main d'Asami perdait de sa substance, son corps commençait tout doucement à devenir translucide. Il ne pourrait bientôt plus la toucher. Il reposa alors sa tête au sol avec la plus grande des délicatesses, embrassa sa main une dernière fois et se releva. Ce ne fut qu'à ce moment là qu'il remarqua la présence de cette fille au regard malsain. Elle souriait. Trop peiné pour le moment, il l'oublia et regarda Asami avec une peine indescriptible. Elle disparaissait sous ses yeux. seules les larmes et le sang restèrent totalement visible, serpentant entre les pavés.
Chris resta là, tête baissée, impuissant face à ce qu'il craignait le plus au monde. La seule personne qu'il avait jamais aimée s'en allait.

Un ange retournait au ciel.

La jeune asiatique s'approcha de lui pour le remercier mais à peu prêt au même moment, l'agresseuse avait reprit la parole. Ed' était abassourdit. Tout dans son esprit se passa extrêmement vite. Chaos. Idées. Tout s'emmêlait et se démêlait rapidement. Il venait de sauver l'ennemi de son maitre. Celle dont il lui avait parlée. Il venait de mettre des bâtons dans les roues d'une amie de son très estimé collègue.

*Et merde, boulette puissance mille, faut que je rattrape le coup.*

Il repoussa le jeune femme qui recula de plusieurs mètres puis il observa avec fascination cette fois les fils d'énergie pure qui frappaient Asami, découpant sa chaire, broyant ses organes, tailladant son visage. Mais il ne pouvait pas la laisser mourir. IL ne devait pas laisser Gabrielle la tuer à sa place. Puis, comme dans un mauvais film de série B, celui qui devait être l'amant de l'asiatique arriva et se rua vers le corps de sa bien aimée, lui ssurant des mot doux, des mots d'amour. Ignoble, tout simplement ignoble. Cette pathétique scène donnait à Ed l'envie de vomir. Il attendit toutefois que ce jeune homme, qui s'appelait Chris d'après ce qu'il entendait, repose le corps mourant de sa petite amie sur le sol pour l'interpeler d'une voix narquoise et énervée, tout en créant un portail dans l'entrée de l'immeuble voisin.

Comme c'est mignon ! Le petit ami qui assiste au dernier soupir de sa dulcinée ! Mais on nous joue une adaptation de Roméo et Juliette dites moi !? Fallait me prévenir, je me serais habillé autrement qu'avec ces vêtements minables. Je serai venu en costume d'époque ! Tu t'appelles Chris ... c'est ça ? Et bien, je te laisse le choix, tu viens de d'interposer, tu m'as bien cassé les couilles,tu m'as fait perdre mon temps ô combien si précieux, donc maintenant, soit tu passes par ce portail il lui indiqua de la main l'entrée et tu nous fout la paix, soit je t'éclates la tronche si proprement que tu ne te souviendras de rien.Tu resteras en vie bien évidemment, et tu dois cela uniquement au fait que j'aime énormément Shakespear et que j'ai l'impression d'être dans Roméo et Juliette. Alors, que choisis tu gamin ?

Le visage du jeune con, oui il fallait être ridiculement stupide pour s'interposer dans un combat où la personne que l'on aide est en infériorité et mourrante, se figea, la rage se mêla aux larmes. Il n'avait visiblement pas l'intention de partir. Ed' allait pouvoir s'amuser un peu.

Comme il l'avait fait pour faire voir son pouvoir à Hayden, il créa un mini portail devant lui et y tendit le bras, qui disparut. Celui ci réapparut devant le jeune et Edgard le gifla violemment. Puis avant de reprendre sa main, il lui envoya un crochet du droit. La douleur sur le visage de CHris était toujours la même, elle n'avait pas changée, son expression était digne d'une huitre enragée. Pas le moindre sourrire face à cette attaque ridicule.

" QUOI ?! Tu ne rigoles pas de la bassesse de cette attaque ? Mais t'es quoi au juste ? T'as un balai dans l'cul ? Roh Tu me fais chier Tu sais ? Allez prend ça qu'on en parle plus ! "

Activant un double portail, il fit passer ses bras vers les gravats et en sortit un bloc de béton imposant, puis, dans le même mouvement, il repassa dans l'autre vortex et frappa à la tête un Chris interloqué. Enfin, jugeant que ce n'était pas suffisant, il lui assena un coup au ventre et lui lacha le bloc dessus. Ses mains reprirent leur place et Ed se retourna vers Gabrielle. Il créa néanmoins plusieurs portails, à un mètre d'Asami pour éviter qu'elle ne leur échappe en utilisant leur pouvoir, ce qui était peu probable

"Désolé de vous avoir prit vos proies Gabrielle, mais dans l'optique de mes plans, je ne pouvais pas décemment vous laisser la tuer alors qu'une occasion en or se présentait à moi. Je vous doit cependant une fière chandelle, je le note, si vous avez besoin de moi, je suis à votre disposition."

Edgard sentit une perturbation. Elle avait traversé un des vortex. S'en était finit de la jeune asiatique, elle était hors de ce monde, dans les ténèbres impénétrables d'une planète isolée, elle allait mourir seule, réellement seule, étouffée. Un grand sourire illumina le visage du rider, il avait gagné sa journée et pouvait retourner reprendre son travail. Il vérifia quand même quelque chose. Son regard se posa à nouveau sur Chris, il était prêt de perdre conscience sans doute. Ce qui était sûr c'est qu'il aurait droit à un séjour à l'hôpital, au milieu des belles infirmières qui l'aideront à reprendre rapidement toutes ses facultés ... Tout allait pour le mieux, dans le meilleur des mondes.

Nous nous reverrons mademoiselle Stanton, très bientôt. Barairo vient de passer dans un autre monde, et je ne vous parle pas de monde métaphysique. Soyez assurez que là où elle est maintenant, nous ne la reverrons jamais. Sa mort était inévitable. Je dois avouer que j'ai essayé de la sauver, mais c'était avant de savoir qu'elle était Asami. Sur ce, très bonne fin de journée à vous.

Il disparut alors, sous les yeux d'une foule en délire ... ah non, une foule en pleurs devant la disparition de leur sauveuse. Mais peu importait pour Ed'. Il était certes venu pour aider ces personnes, mais il a vait trouvé un objectif beaucoup plus intéressant pour ses perspectives d'avenir. Tuer Asami, aider Gabrielle, pour impressioner son idole. C'est avec un sourire qu'il se remit derrirèe son bureau et reprit la surveillance de l'édifice. Il rédigea une note de service et la fit porter à l'intention de monsieur Kane. Sur ce bout de papier tout simple était écrit ces simples mots :

" Monsieur Kane,

Je vous annonce qu'Asami Barairo ne sera plus un soucis pour vous. Je viens en effet de l'envoyer ad-patres, elle ne reviendra pas dans ce monde. Exception faite d'une intervention divine, ce dont je doute fortement.

Bonne journée à vous.
"

[Désolé de la médiocre qualité et longueur de ce post, j'ai pas voulut faire perdre trop de temps, comme il ne reste que deux jours. ]

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La peur...Comment pouvait-elle l'éviter maintenant qu'elle était face à elle ? Malgré que tout lui échappait, elle ne regrettait rien. Ne regrettait plus rien. Elle avait pu aider des personnes qu'elle aimait plus que tout au monde. La seule chose qu'elle pouvait regretter à présent c'était de ne pas pouvoir leur sourire une dernière fois, ne pas pouvoir les voir une dernière fois mais même si elle avait le pouvoir de les faire apparaître sous ses yeux à présent...Elle ne le ferait pas. La japonaise s'en voudrait trop d'offrir un tel spectacle plein de douleur à ses ami(e)s les plus proches. Elle aurait voulu voir le bébé d'Alex, le voir sourire, le voir dans les bras de son papa...Souhaiter pouvoir lui dire Félicitation et pouvoir dire à Kerry qu'elle ne lui en voulait pas pour ce qui c'était passer. Elle aurait voulu revoir Peter, la vie les avait séparé beaucoup trop vite lui et elle.

C'est dommage...

La vie part si vite parfois...
La sienne est stoppée aujourd'hui...

Son corps qui tremblait encore quelque seconde avant cessait déjà ses spasmes musculaire. Elle était là, immobile, luttant contre un sommeil qui se faisait de plus en plus prononcé. Non, elle ne voulait pas dormir ! Pas maintenant ! Elle devait encore lutter, lutter contre cette violence, lutter pour que le monde soit beau, lutter pour que la vie soit plus douce, plus chaude. Elle y croyait, elle y croyait sincèrement et continuait à croire que ce monde n'était pas aussi laid qu'on pouvait le penser.

Il y avait des tas de belles choses qui pouvait se passer dans une vie, la naissance d'un enfant, ses premiers sourire, ses premiers pas, ses premiers rires...La naissance d'un amour sincère et véritable...Les miracles de la médecine sauvant une mère d'une mort certaine, unissant une famille à jamais dans l'amour. La joie, le bonheur, l'extase, le plaisir de sentir le gout sucrée d'une pomme dans sa bouche. L'odeur des fleurs, le bruit des oiseaux, chacun de ses petits plaisirs aussi insignifiant pouvait il être méritait d'être sauver...

Sur le sol, le sang de la jeune femme s'étalait légèrement. Elle fixait le ciel, pleurant en silence. Sa gorge se noyait petit à petit et elle pouvait sentir le gout métallique de son sang dans sa bouche. Elle sentait cet air lui manquait mais ne semblait pas en être accommodé. Elle voyait dans le ciel des oiseaux voler. Il y avait longtemps qu'elle n'en avait plus vu dans le ciel de la grande pomme. A croire qu'ils avaient éviter ce lieu trop laid et trop dangereux pour eux. Elle ferma les yeux, grimaça légèrement, ses gémissements s'intensifiant. La douleur...Cette sensation était indescriptible, entre chaleur et froideur, brulure et sensation électrifiante.

En ouvrant les yeux, elle reconnu la silhouette qui se tenait devant elle, malgré le flou de ses yeux à cause de ses larmes. Chris...Elle s'en voulait tellement de lui infliger une telle chose. Personne ne devrait vivre la vision de la mort d'un être chère. Elle ne le savait que trop bien, elle avait ressentit la même chose en voyant sa propre mère mourir sous ses yeux, brûler vive dans la carcasse d'un taxi accidenté.
Elle souhaitait frotter ses yeux, ne pas le voir dans le trouble de ses larmes, il se pencha doucement vers elle, relevant la tête...La japonaise toussa à nouveau, le sang s'échappant de sa gorge et de sa bouche, il s'écoula à la commissure de ses lèvres.

- Asami... non...

*Pardon...*

Ses lèvres s'entrouvrirent légèrement, elle voulait le lui dire...Elle voulait qu'il le sache...

« J... »

- Ne dis rien, je vais t'emmener loin d'ici, on va te soigner, tu verras. Tout va s'arranger.

Un petit sourire se dessina légèrement sur les lèvres de la jeune femme. Tout ira bien oui...D'ici peu, elle serait paisible à jamais. Mais son sourire contrastait fortement avec les larmes silencieuse qui s'échappait de ses yeux noisettes. Il était trop difficile pour elle de voir Chris espérer. Il était temps pour elle de s'en aller. La vie se montrait parfois tellement cruelle mais...Il ne devait pas oublier, il ne devait absolument pas oublier la beauté de ce monde, aussi subtile et discrète soit elle...Pour elle...Il n'avait pas le droit d'oublier ce pourquoi elle se battait.

Elle aurait voulu le croire et même si elle luttait de toute ces forces pour rester consciente, Asami savait au fond d'elle que la fin était proche. Comme quoi, la douce et tendre demoiselle qu'elle était n'était peut-être pas aussi naïve que les gens l'auraient cru. Elle fixait à présent Chris, laissant ses larmes coulée de ses yeux, la netteté de ce qu'elle pouvait observé s'améliorant légèrement.

- Tu es trop jeune, tu as encore tellement de choses à découvrir. Tu ne peux pas partir maintenant, ce serait trop injuste. Tiens bon, Princesse...

Comme le demandait le jeune homme, elle tenait pas mais pas pour les même raison, pas pour survivre comme l'aurait tant souhaiter le jeune homme. C'était un combat qu'elle ne pouvait pas mener. La mort avait décidé de la prendre aujourd'hui, lorsque le fil de la vie est coupée...On a pas d'autre choix que de s'y résigner simplement. Elle avait beau avoir peur, très peur même, elle n'en restait pas moins résigner à la conséquence de ses blessures.
Trop jeune pour mourir ? Elle avait penser la même chose lorsque sa mère était partie, elle avait penser la même chose lorsque Kyuzuke s'en était aller à son tour, elle avait aussi pensé la même chose devant la tombe de son père il y a de ça quelques années. C'était difficile à gérer mais le temps n'avait rien avoir avec la mort. La mort ne prévenait pas, c'était triste, mais c'était l'inéluctable vérité.

Trop jeune ? Elle avait pourtant vécu tant de chose, elle avait été heureuse...Heureuse de vivre. Elle avait connu des peines, des douleurs indescriptible et très certainement inoubliable mais elle avait pu rendre services à des gens qui lui tenait tant à coeur à présent. Elle avait pu connaître l'amour et elle avait même pu connaître quelque chose de plus grand encore que l'amour. Elle avait pu faire sourire des personnes, faire rêvé d'autre personne au travers de son manga. Elle avait accomplit beaucoup de chose et si peu de chose à la fois. La triste réalité était là à présent...Tout s'arrêtait aujourd'hui.

Son corps se souleva légèrement, coller contre celui de Chris, elle reconnaissait avec facilité le parfum du jeune homme. Ce parfum qui c'était mêlé au sien durant cette nuit. Sa tête posé contre lui, elle n'osait bouger, elle n'osait se tenir à lui...L'enlacer comme elle aurait tant souhaiter le faire. Cela avait quelque chose de tellement frustrant. Mais elle pouvait encore sentir la chaleur de son coeur contre le sien. Le sang de la japonaise tacha les vêtements du pauvre jeune homme. Elle retenait à présent ses larmes, la douleur semblait s'être s'évanouir étrangement.
Il approcha sa bouche de son oreilles et le temps s'arrêta...

- Je t'aime, Asami.

Pourquoi n'arrivait-elle pas à répondre, elle aurait tant voulu lui dire quelque mot en cet instant précis. Concentrant toute son énergie, la petite main ensanglanté de la japonaise s'éleva de quelque centimètre à peine...Juste assez pour pouvoir atteindre ''sans'' difficulté le genou du garçon. Ses petits doigts venant caresser délicatement celui-ci en guise de réponse. C'était la seule chose qu'elle pouvait faire, la seule chose qu'elle pouvait offrir en plus du regard qui en disait bien plus que n'aurait dit les mots en cet instant.
Elle pu sentir la main de Chris resserrer la sienne, elle n'avait plus assez de force pour la serrer elle aussi mais assez pour bouger en douceur son pouce, caressant la paume de cette main qui maintenait la sienne.

Les personnes autour c'était approché de la scène, observant avec tristesse l'une des seules personnes qui c'était soucier d'eux alors que d'autre les aurait laisser mourir de faim. L'unique personne qui leur avait offert eau et nourriture sans jamais rien demander en retour, elle avait offert des sourire aux visages des enfants, de l'argent lorsqu'elle le pouvait, de quoi rebâtir une vie pour certain. Malgré cette foule qui s'approcha, Asami ne quitta pas Chris des yeux, elle ne voulait voir que lui, n'osant même cligner des yeux.

« N...N'oublie...Pas...La vérité... »

Elle rassemblait ses forces pour offrir ses quelques paroles à Chris...Seul lui pouvait savoir de quoi elle parlait et elle espérait qu'il comprendrait, elle était sur qu'il comprendrait ses dernières paroles...

« N'oublie...pas...Je t'en...Prie »

Oui, il ne devait jamais oublier cette vérité qu'elle lui avait un jour dit sur le toit d'un bâtiment université, à la lueur d'une éclipse solaire.

« Chris... »

Le timbre de sa voix avait légèrement changé, toujours des murmures, des murmures dans lesquels on pouvait aisément entendre l'encombrement de sa gorge. Mais la façon dont elle venait de dire Chris...Voulait tout simplement dire « Il est temps... ». En effet, la jeune femme sentait à son tour son corps s'alléger. L'ironie du sort faisait que ce fut en cet instant qu'elle ne pu contrôler ses pouvoirs et qu'ils se manifestèrent.
Il déposa délicatement sa tête contre le sol...Et se leva...

The End of a chapter [ Gabrielle, Chris, Edgard ] 10020907064126659

Et le corps semblait disparaitre...Sous les yeux des gens qui ignoraient ou avait fait semblant d'ignorer cette particularité d'Asami. Ils restèrent tous muets et peinés par cette disparition. Elle semblait s'élever et se mélanger à l'air. Après tout, tout son pouvoir était là, dans sa faculté à être de l'air, elle sentait le vent l'emporter alors qu'étrangement son corps invisible laissait encore des gouttes de sang sur le sol, tel de la pluie...
Mais elle ne voulait pas disparaitre ainsi, pas maintenant, pas comme ça. Ses dernières forces, elle les utilisa en cet instant précis...Son corps se matérialisant presque sous les yeux de tous.

Elle était pareil à une image qui s'efface et revient, ne sachant se décidé. Debout, tremblante, ses jambes la maintenant tant bien que mal dans cette position alors qu'elle regardait Chris du fond de ses yeux, ses larmes étaient présente. Sa peur petit à petit s'évanouissait...Elle avait une dernière chose à lui dire. Seul les lèvres s'animèrent, sans aucun son. Le mouvement de ses lèvres laissant un dernier message que Chris ne pouvait que deviner à présent.

Et une sensation de bien être semblait la gagner...Doucement...Asami inclina la tête, un délicat sourire sincère venant se dessiner sur son visage.

Le corps chuta...
Asami traversa le voile...
Le corps...Disparut...

Elle avait traverser le portail d'Edgard avant de mourir, ne laissant derrière elle que les traces de son sang.

Les personnes présentent ressentait de la colère, de la frustration et de la tristesse...L'enfant qui avait été sauvé quelque minute plus tôt par Asami attrapa une pierre et le lancer directement sur Edgard. Les pleures du jeune garçon se faisait entendre en sanglot, continuant de prendre d'autre pierre et de les lancés, encore et encore, a Edgard et à Gabrielle...Edgard disparut...
Mais l'enfant ne se calma pas...

C'est peut-être en voyant ce spectacle que les autres personnes décidèrent d'en faire de même, des dizaines de caillou était lancé sur l'enfant diabolique.

« VA T EN »

Hurlait le garçon qui continuer de lancer des pierres, à présent accompagné avec toute les personnes témoin du décès d'Asami. Ils continuèrent jusqu'à ce que Gabrielle obéissent simplement.

Il ne restait plus rien, plus rien a part le sang d'Asami sur le sol. Tous s'approchèrent de l'endroit exact où la jeune femme avait perdu la vie, l'enfant approchant de Chris. Il n'y avait pas de corps au désespoir de certain qui aurait souhaiter offrir à Asami Barairo une sépulture décente comme elle en avait offert à des personnes qui n'en auraient très certainement pas mérité.

C'est en ce jour froid mais ensoleiller qu'un être disparut de la vie de centaine de personne. Mais si elle en était encore capable malgré son état, elle continuerai de veiller sur eux.

Spoiler:

[Voilà, juste un petit post de conclusion et de transition pour la suite... Il est court et pas terrible, mais bon fallait bien le faire =)]

Asami était définitivement partie, même au sens propre du terme. Cet inconnu aux buts obscurs l'avait fait disparaître dans l'un des ses portails étranges. L'Anglais n'oublia pas les derniers mots de la Japonaise ? Jamais il n'en perdit une seule miette, ils restaient gravés à jamais dans sa mémoire. Même si elle ne prônait pas la violence ni les sentiments négatifs, Chris comptait bien la venger. Contribuer à un monde meilleur ne se limitait pas à aider les autres, il ne fallait pas non plus laisser courir des individus aussi dangereux en liberté. Les laisser courir serait les aider à faire le mal, en quelque sorte. Il n'eut pas besoin de se charger de la fillette, la foule s'en chargea en l'arrosant de cailloux. Peut-être qu'à cet âge-là, les dommages étaient encore réparables, l'esprit d'un enfant est malléable et peut toujours changer avec les années. Il était hors de question de s'en prendre à une petite fille noyée dans l'inconscience, il espérait juste qu'elle retrouverai le droit chemin, un jour. Asami lui avait appris beaucoup de choses, pas seulement à utiliser son don ou pratiquer le kendo. Elle avait été sa plus belle leçon de vie, chacun de ses enseignements était une véritable perle rare et précieuse. Elle n'aurait jamais voulu s'en prendre à une enfant.
Mais cet homme... celui aux portails. Il avait eu la lâcheté de profiter du chagrin de Chris, n'ayant aucun respect pour son deuil et sa souffrance. En le frappant, en l'humiliant et le provoquant, il avait pris un risque qu'il allait regretter amèrement.

Suite aux coups de cette ordure, l'Anglais s'étala de tout son long, mimant l'inconscience. Mais lorsqu'il se releva, il n'avait qu'un mince filet de sang au coin de la bouche et se portait physiquement à merveille (même si l'on ne pouvait pas en dire autant de son moral). Il remonta lentement sa manche pour dévoiler un bras gris, rugueux et solide. Un bras... comme du béton. Il baissa les yeux et contempla pensivement le sol. Ce dernier était exactement de la même couleur que son bras. Il avait fusionné en grande partie avec les morceaux de gravas jonchant la rue. Il n'en croyait pas ses yeux. Sa tête devait avoir été solidifiée aussi, même si extérieurement son apparence n'en montrait rien. Il avait à peine ressenti la douleur des coups du traître, la seule souffrance qui le rongeait était celle de la disparition d'Asami. Cet homme allait payer, il allait le regretter, chaque jour de sa vie il maudirait cet affront amoral qu'il avait osé faire à Chris. Lentement, le bras de ce dernier redevint normal, et quelques cailloux tombèrent par terre. Son pouvoir avait donc plus d'une facette... L'eau, le béton,... quelles autres-matières pouvait-il encore imiter ? L'air, comme Elle ? Il se souvint de la sensation si familière qu'il avait eue lorsqu'elle l'avait emmené tout en haut du bâtiment universitaire. Et s'il était capable de le faire aussi ? En se remémorant cet instant, il eut un pincement insupportable au coeur. Pourquoi les choses les plus belles ont-elles une fin, et surtout une fin si rapide ?

La foule le regardait, acculée entre le chagrin et la peur. Il ne leur rendit pas de regard. Il partit, tout simplement. Il allait se rendre à l'appartement d'Asami et fermer ses boutiques. Ensuite, il allait se renseigner et tenter de trouver Alex et Peter, ces deux amis dont la Japonaise lui avait parlé. Ils pourraient forcément l'aider à la ramener, Chris en avait la profonde conviction. Il fallait également retrouver Caïn, même si l'Anglais ne le portait pas vraiment dans son coeur.
Beaucoup de boulot en perspective, mais ensemble ils travailleront à un monde meilleur.

Un monde comme Asami l'aurait souhaité.

» Toi, tu dégages ! [PV Edgard]
» Alexis's Path, Chapter I: Night of the Hunter
» We're just ... Powerless ! (pv Joe-Santiago-[Gabrielle ?])
» Une collation, Une rencontre. [Gabrielle, c'est ici.]
» [Ep. 2] Call me bitch [Gabrielle]